Appareil anti-mort subite du nourrisson : est-ce vraiment utile ?

rappel lit bébé la redoute

C'est l'une des angoisses principales des jeunes parents. On s'est tous levés pendant la nuit les premiers mois de Bébé pour vérifier qu'il respirait bien. La mort subite du nourrisson est la troisième cause de décès des enfants de moins d'1 an, normal donc qu'elle terrorise les parents. Si les consignes concernant la sécurité du couchage des bébés ont évolué et que la prévention semble avoir bien fonctionné, cela n'empêche pas d'y penser. 

Les causes de la mort subite de nourrisson

On ne connaît pas les causes de ce syndrome mais certaines études récentes avancent l’hypothèse que, chez les bébés touchés, les cellules nerveuses du tronc cérébral contenant de la sérotonine sont anormales et ne produisent pas une protection respiratoire et cardiaque en cas de difficulté d’oxygénation pendant le sommeil . La plupart du temps, la mort subite du nourrisson frappe les bébés de moins d'un an , le plus souvent entre 2 et 4 mois. 

Comment prévenir une morte subite de nourrisson ? 

Bébé doit être couché sur le dos sur un matelas ferme et sans oreiller ni couette, sans tour de lit (à l'exception d'un tour de lit anti-étouffement). Il vaut mieux aussi éviter les peluches et les doudous dans le lit. Evitez de surchauffer la chambre (entre 19 et 21°). Si votre bébé a froid il peut dormir avec une gigoteuse mais assurez-vous que l'encolure n'est pas trop grande et que le petit n'arrive pas à glisser sa tête vers le bas. La tétine est associée à une diminution du risque mais on ne sait pas exactement pourquoi encore. Il y a plusieurs hypothèses y compris que la succion permet de maintenir la langue en avant, gardant ainsi les voies respiratoires dégagées.

Comment fonctionne un appareil anti-mort subite du nourrisson ?

L'objectif d'un détecteur de mort subite peut permettre d'alerter les parents en cas de problème. Il permet d' intervenir immédiatement  en cas d'arrêt respiratoire ou si Bébé fait des apnées. Le moniteur est placé sous le matelas et surveille, en continu, la régularité de la respiration de Bébé. Si l’appareil ne détecte pas de respiration pendant 20 secondes ou s’il y a une baisse du rythme respiratoire à moins de 8 respirations par minute (apnée du nourrisson), il déclenchera une alarme qui permettra aux adultes de prendre immédiatement les mesures nécessaires, d' appliquer les gestes qui sauvent (massage cardiaque...) et de prévenir les secours en cas d'urgence. Certains moniteurs sont  certifié CE comme dispositif médical classe IIB  et peuvent être utilisés pour les enfants de 2 à 15 kilos.

Les appareils anti-mort subite sont-ils efficaces ?

Ils n'ont à ce jour pas eu d'impact sur le nombre de bébés touchés par la MSN et ne sont  pas recommandés par la Haute Autorité de Santé  (HAS). D’après un rapport publié en 2007, “ le monitorage à domicile, autrefois fréquemment proposé pour les fratries d’un enfant mort subitement, n’est plus d’actualité. En effet, malgré de nombreuses études, la preuve n’a jamais pu être faite du lien entre apnée prolongée et MSN ”. 

Si certains parents sont rassurés de l'avoir (c'est déjà bien, si les parents peuvent mieux dormir, c'est toujours ça de pris !), pour d'autres, cela entretient l'angoisse. En effet, le côté hypersensible de l’appareil fait qu'il sonne sans raison apparente, si l'enfant s'est déplacé dans son berceau par exemple. Il sonne aussi pendant une apnée prolongée qui ne justifie pas toujours une mort inattendue. Certains parents sont encore plus stressés avec un moniteur de surveillance respiratoire, car ils ont peur de ne pas l'entendre.

Rappelez-vous qu'il est impossible de tout contrôler dans la vie des bébés. La mort subite de nourrisson est malheureusement un risque qu'on ne peut pas toujours éviter. Pour autant, il ne faut pas que les parents vivent dans le stress et l'hypervigilance. Si cet appareil vous rassure, allez-y ! Et surtout, respectez les consignes de sécurité pour coucher votre nourrisson.

*Entre 240 et 250 par an selon les chiffres de l’Institut de veille sanitaire.

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QUESTION D'ACTU

Mort inattendue du nourrisson : le tour du lit en cause.

  • Par Anne-Laure Lebrun

Installés autour du berceau, les tours de lit sont conçus pour protéger la tête du nouveau-né des chocs. Pourtant, il s'avère qu'ils sont très dangereux voire mortels.

Mort inattendue du nourrisson : le tour du lit en cause

  • Publié le 25.11.2015 à 17h03
  • Mots clés :
  • mort précoce

Le nombre de décès de nourrissons liés à la présence d’un tour de lit ont triplé aux Etats-Unis entre 2006 et 2012, s’alarment des chercheurs américains dans The Journal of Pediatrics paru ce mercredi. En effet, 23 décès induits par un tour de lit ont été rapportés à la commission américaine de sécurité des produits de consommation (CPSC) entre 2006 et 2012.

Plus alarmant encore, les chercheurs de l’université de Washington et CPSC ont découvert que la majorité des décès et de blessures chez les bébés peuvent être imputées au tour de lit, ce qui réfuterait l’idée que les couvertures, les oreillers ou les jouets sont les principaux responsables. Cet accessoire de puériulture serait donc la plus grande cause de mort inattendue du nourrisson. En France, une enquête de l'Institut de veille sanitaire (InVS) indiquait qu'un tour de lit était retrouvé proche du visage de nourrison dans 19 cas sur 205 morts inattendues.

Des décès évitables

« Les tours de lit tuent des enfants, alerte Bradley Thach, professeur émérite de pédiatrie à l’école de médecine de l’univesité de Washington et auteur des travaux. Ils sont beaucoup plus dangereux qu’on ne l’avait imaginé. Les décès d’enfants que nous avons étudiés auraient pu être évités si les lits avaient été vides ».

Selon cette récente étude, entre 1985 à 2012, 48 nourrissons sont décédés  à cause d’un tour de lit. Après avoir analysé les certificats de décès et d’autopsie ainsi que les dossiers d’enquêtes, les chercheurs ont déterminé que 32 décès sur les 48 auraient pu être évités si un tour de lit n’avait pas été utilisé. La plupart des nourrissons sont morts de suffocation parce que leur nez et leur bouche étaient recouverts par le tour de lit ou qu’ils étaient coincés entre le matelas et le tour de lit ou encore parce qu’ils ont été écrasé par leur jumeau dormant dans le même lit. Les chercheurs ajoutent que 146 enfants ont été victimes d’un incident dans lequel ils ont été étouffés ou étranglés par cet accessoire. En moyenne, les bébés avaient 4 mois et demi.  Au final, les auteurs soulignent que le nombre de décès pourrait être en réalité beaucoup plus important car la responsabilité du tour de lit n’est pas toujours évoquée.

Interdiction

Créé à l’origine pour protéger l’enfant et éviter qu’il passe sa tête entre les barreaux, les tours de lits sont en fait inefficaces. « Notre étude est la première à montrer que les bébés réussissent à passer la tête entre les barreaux et se cogner la tête malgré le tour de lit, indique NJ Scheers en ajoutant que les turbulettes ou les gigoteuses évitent aux enfants de se coincer les jambes dans les barreaux. En France, l’espacement entre deux barreaux dans les lits pour bébés ne doit pas être supérieur à 6 cm. Les bébés ne peuvent donc pas y passer la tête.

Malgré les nombreuses alertes des pédiatres et des autorités sanitaires, les tours de lit sont encore très populaires et mis en avant dans les boutiques. Les auteurs souhaitent donc leur interdiction pure et simple comme l’a décidé l’Etat du Maryland en 2013 et la ville de Chicago en 2011.

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Mort subite du nourrisson : causes, facteurs de risques et prévention

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Qu'est-ce que la mort subite du nourrisson ?

Le syndrome de mort subite ou inattendue du nourrisson est défini par la Haute Autorité de santé comme étant « une mort survenant brutalement chez un nourrisson alors que rien, dans ses antécédents connus, ne pouvait le laisser prévoir ». Cela ne veut pas forcément dire qu’il n’y a aucune explication à ces décès, mais que rien ne pouvait laisser présager la survenue d’un tel incident. 

Jusqu'à quel âge un bébé peut-il être concerné par la mort subite du nourrisson ? 

Selon la Haute Autorité de santé, la mort subite du nourrisson concerne les enfants de leur naissance jusqu’à l’âge de 2 ans . On observe que les risques sont plus élevés durant les 6 premiers mois de vie de l’enfant , cette tranche d’âge représente d’ailleurs 90 % des cas. Le risque de MSN diminue à partir de 12 mois, lorsque l’enfant grandit et devient capable de se retourner seul et de bouger sa tête quand il ressent une gêne.

On dénombre 250 à 450 cas de mort subite du nourrisson chaque année en France. Si certains cas sont inexpliqués malgré les recherches de causes, les cas d’asphyxie sont relativement nombreux. L’ hyperthermie est également une autre des raisons qui peut favoriser la mort inattendue du nourrisson. Enfin, certaines maladies peuvent être des facteurs de risques entraînant le décès de l’enfant comme des troubles respiratoires, gastro-intestinaux ou métaboliques .

Grâce aux recherches effectuées sur les causes de la MSN et aux campagnes de prévention diffusées à partir des années 1990 sur le couchage des nourrissons, les décès ont fortement chuté. En effet, on dénombrait à cette époque environ 1370 cas de mort subite du nourrisson chaque année.  

Mort subite du nourrisson : quelles mesures de prévention adopter pour l'éviter ?

Diverses mesures de prévention peuvent être mises en place afin d’éviter le syndrome de mort inattendue du nourrisson.

  • Couchez votre bébé sur le dos tant qu’il ne sait pas se retourner seul : il n’a pas la force de relever la tête si elle se retrouve face contre le matelas, de même s’il y a des régurgitations importantes de lait.
  • Apprenez à votre bébé à jouer sur le ventre ou à être sur le ventre au moment du change. Ne le laissez jamais sans surveillance lorsqu’il est dans cette position.
  • L’utilisation de la tétine semblerait réduire le risque de mort subite du nourrisson. En cas d’ allaitement , veillez à avoir trouvé votre rythme avant de proposer la tétine à votre bébé.
  • Ne couchez pas bébé immédiatement après manger : attendez au moins 15 minutes.
  • Maintenez la chambre de votre enfant à une température de 19 °C maximum et aérez régulièrement.
  • Évitez de fumer chez vous : le tabagisme passif fait partie des principaux facteurs de risque de MSN.

Pensez-y ! Ce sont des mesures toutes simples qui permettent de protéger efficacement votre bébé du syndrome de mort subite du nourrisson.  

La plupart des cas de mort subite du nourrisson ont lieu pendant le sommeil des bébés . C’est pour cette raison qu’il est primordial d’apprendre aux parents à bien coucher leur enfant afin d’éviter les risques d’étouffement qui peuvent survenir durant le sommeil, notamment si bébé est dans une position inadaptée à son âge.  

Coucher son bébé sur le dos

Première recommandation indispensable pour les parents : toujours allonger bébé sur le dos au moment du coucher les premiers mois . Lorsque votre enfant aura développé suffisamment de tonus musculaire, il sera alors capable de se retourner et de changer de position lui-même pour se mettre sur le ventre.

Utiliser un matelas ferme

Utilisez un matelas ferme et adapté à la taille du lit de bébé pour éviter tout risque d’enfouissement ou que votre nourrisson reste coincé entre les barreaux du lit et le matelas.  En cas d’utilisation d’un lit parapluie, n’utilisez pas de matelas classique, mais le matelas fourni avec.

Proscrire couette et tour de lit

Pour des mesures de sécurité, évitez toute couverture, peluches imposantes, oreiller et tour de lit dans le lit de votre enfant . Seul ami autorisé dans le lit : le doudou , à condition qu’il soit petit et en coton. Enfin, couchez votre bébé dans une gigoteuse adaptée à la saison, avec une tenue adéquate.  

Garder son enfant près de soi après sa naissance est important, à condition qu’il soit dans un espace sécurisé . Il est d’ailleurs recommandé de mettre le lit de bébé dans la chambre des parents durant les six premiers mois de sa vie , notamment en prévention du risque de mort subite des nourrissons. Mais qui dit cododo ne dit pas de laisser bébé dormir dans le lit de ses parents. En effet, laisser bébé s’endormir en même temps que ses parents dans leur lit augmente considérablement le risque de décès chez les nourrissons. 

Privilégiez l’utilisation d’un lit de co-sleeping avec barrière ou disposez le lit de bébé à côté du vôtre . En gardant bébé près de vous, vous serez plus réactifs en cas d’apparition des premiers signes de gêne respiratoire.

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Mort subite du nourrisson

Rédigé par Alexana A. et publié le 22 novembre 2019

Qu’est-ce que la mort subite du nourrisson ?

La mort subite du nourrisson , ou MSN, correspond au décès brutal et inattendu d’un nourrisson pourtant en pleine santé. Le décès a généralement lieu pendant le sommeil de l’enfant, dans la nuit ou à l’occasion d’une sieste.

À savoir ! La mort subite du nourrisson est connue depuis le 19 ème siècle chez les Anglo-Saxons sous le terme « Sudden Infant Death Syndrome ». Cependant, la définition précise n’est énoncée qu’en 1969

Depuis 2007, la Haute Autorité de Santé (HAS) préfère utiliser le terme de « mort inattendue du nourrisson ». Ce syndrome concerne maintenant tous les décè survenant brutalement, sans que rien ne les présage, d’enfants âgés de moins de 2 ans auparavant n’étaient concernés que les nourrissons de moins d’1 an)

À savoir ! On parle aussi de mort subite inexpliquée du nourrisson. Le décès brutal n’est expliqué par aucun des examens post-mortem

Est-ce fréquent ?

Les données concernant la mort subite du nourrisson sont très variables de part et d’autre du globe. Au sein même de l’Union Européenne, la mortalité varie de manière importante en fonction du pays et de sa politique de santé. A noter également que tous les pays n’enregistrent pas les décès de façon homogène. On estimait ainsi en 2005 le taux européen moyen de morts subites du nourrisson autour de 25 pour 100 000 naissances. La France avait cette même année, un taux estimé à 32 pour 100 000 naissances. Au total, 247 décès par MSN étaient enregistrés en France, en 2005.

À savoir ! Le nombre de cas de mort subite du nourrisson varie également selon les régions de France, et le sexe de l’enfant. Il semblerait que la moitié nord de la France soit plus touchée, tout comme les nourrissons de sexe masculin

Quelle est l’origine de la mort subite du nourrisson ?

Il fait consensus au sein de l’ensemble de la communauté médicale que la mort subite du nourrisson est un sujet complexe encore incompris. La mort subite du nourrisson serait d’origine multifactorielle. Elle serait le funeste résultat d’un enchaînement d’évènements survenant à un âge vulnérable.

Diverses études ont permis de mettre en lumière quelques facteurs de risque de mort subite du nourrisson. On les regroupe en 3 catégories : le milieu, la maladie et la maturation. On parle de la règle des 3M .

Le milieu répertorie la position de couchage, la température, les intoxications (tabac et médicaments), le milieu social, mais aussi les éventuelles maltraitances.

Depuis très longtemps, la position de couchage sur le ventre est dénoncée comme facteur de risque majeur de mort subite du nourrisson. L’hypothèse couramment admise était celle de l’obstruction des voies aériennes pendant le sommeil du nourrisson. Cependant, la position sur le dos ne semble pas convaincre davantage les experts qui évoquent un risque de reflux-gastro-oesophagien ou de fausses routes dans cette position. Finalement, malgré des décennies de recherches, bien que la communauté scientifique s’entende sur les risques de la position couchée sur le ventre, la position de couchage idéale n’existe toujours pas.

Par ailleurs, les conditions de couchage (partage du lit, présence de couette ou draps, température de la chambre trop élevée) du nourrisson semblent impacter le risque de survenue d’une MSN.

L’intoxication tabagique (pendant la grossesse) est un facteur de risque de mort subite du nourrisson mis en évidence par beaucoup d’études scientifiques. Le risque médicamenteux est, quant à lui, associé aux addictions maternelles.

Le milieu social du nourrisson est un facteur encore très controversé. Cependant, de récentes études mettent en évidence un risque augmenté de mort subite du nourrisson dans les populations très défavorisées.

Enfin, selon certains auteurs, les confusions entre homicide et mort subite du nourrisson seraient importantes. Il convient alors d’investiguer tous signes potentiels de maltraitance avant de conclure à une mort subite.

La catégorie « maladie » recense toutes les pathologies qu’elles soient en lien avec l’environnement ou propres au nourrisson. Ainsi, certains facteurs de risque sont déjà connus :

  • L’hyperthermie : Ce risque est parfaitement connu des médecins depuis plusieurs décennies. Il est amplifié lorsque l’enfant est couché sur le ventre ou lorsqu’il est trop couvert. Les hyperthermies sont plus souvent rencontrées en hiver avec les épidémies infectieuses ;
  • Les pics hivernaux avec la présence d’une rhinopharyngite ou une inflammation des voies respiratoires sont des facteurs bien documentés. Les virus les plus rencontrés sont les VRS (virus respiratoire syncitial),CMV (cytomégalovirus) ou les adénovirus. Les bactéries fréquemment en cause sont Haemophilus influenzae et Bordella Pertussis.
  • Les malformations, notamment les apnées obstructives.

Enfin, les troubles cardiaques (dont le syndrome de QT long), les maladies héréditaires ou métaboliques font l’objet de recherches plus récentes.

La maturation

Cette catégorie fait référence aux facteurs de risque en lien avec la maturation cérébrale du nourrisson dont l’âge de survenue du décès, le terme gestationnel à la naissance, ou des antécédents de souffrance néonatale.

L’âge de survenue du décès est situé aux alentours des deux mois et demi, en moyenne. On constate un pic entre 2 et 3 mois. Dans 90% des cas, la mort subite du nourrisson concerne un enfant de moins de 6 mois.

Lorsqu’un nourrisson né à terme, sans pathologie néonatale, a une respiration irrégulière et fait des pauses respiratoires (de moins de 15 secondes), ceci est normal et ne prédit en aucun cas la survenue d’une mort subite. Concernant les prématurés ou les nouveau-nés ayant souffert à la naissance, la responsabilité des apnées est encore à l’étude. En revanche, il est admis que les nourrissons ayant nécessité une prise en charge en réanimation peuvent souffrir de lésions cérébrales à l’origine d’apnées anormalement longues (plus de 20 secondes).

Prise en charge

En cas de mort subite du nourrisson , il faut contacter le 15 qui envoie, sans délai, les secours les plus proches. Lorsque l’arrêt respiratoire est récent (ou incertain), le régulateur demande aux parents de débuter les gestes de secourisme en attendant l’arrivée des secours. A leur arrivée, les médecins évaluent l’état du nourrisson et décident, ou non, de débuter les manœuvres de réanimation.

Depuis les années 1990, des campagnes d’information de plus en plus nombreuses circulent auprès du grand public. Par ailleurs, dès la maternité, les parents sont sensibilisés aux bonnes pratiques de couchage et de portage. Les nourrissons sont également surveillés de très près afin d’évaluer leurs fonctions vitales, neurologiques et musculaires.

Divers conseils et mesures simples peuvent aussi être prodigués aux futurs parents pour prévenir la mort subite du nourrisson :

  • Eviter d’encombrer le lit avec des peluches ou des oreillers ;
  • Ne pas surélever le matelas ;
  • Ne pas utiliser de tour de lit ;
  • Ne pas trop couvrir l’enfant
  • Bien aérer la chambre.
  • Placer le lit du nourrisson dans la chambre de ses parents, mais attention il ne faut pas faire dormir le nouveau né dans le même lit que ses parents, particulièrement dans les 2 premiers mois ;
  • Coucher l’enfant sur le dos ;
  • Ne pas fumer dans la maison.

Charline D., Docteur en pharmacie

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La mort inattendue du nourrisson

Prévention de la mort inattendue du nourrisson : le bébé dort sur le dos

La mort inattendue du nourrisson (MIN) reste en France, en 2016, la première cause de mortalité entre 1 mois et 1 an. Malgré les progrès de la recherche, elle continue pourtant à poser des questions. Quels sont les causes et les facteurs de risque de la MIN ? Comment l’éviter ? Naître et vivre fait le point sur l’état des connaissances et les mesures de prévention.

La MIN touche, chaque année en France, près de 500 enfants , ce qui en fait un enjeu majeur de santé publique . Chacune de ces situations est un drame pour les familles et les soignants. Depuis 1979, l’association Naître et vivre mène des actions de soutien aux parents et familles en deuil, d’aide à la recherche et de prévention de la mort inattendue du nourrisson auprès des jeunes parents et des professionnels de santé.

Définition de la mort inattendue du nourrisson

La MIN, ou syndrome de mort inattendue du nourrisson (SMIN), désigne à l’origine « le décès subit d’un enfant de moins de 1 an, survenant alors que rien dans ses antécédents connus ne pouvait le laisser prévoir ». Elle se manifeste le plus souvent durant le sommeil, chez des bébés réputés en bonne santé. La Haute Autorité de santé l’emploie aujourd’hui pour regrouper des situations multifactorielles de décès d’enfants de 0 à 2 ans demeurant inexpliqués post-mortem ou survenant :

  • des suites de pathologies inconnues au moment du décès ;
  • des suites de pathologies d’abord considérées sans risque vital ou évoluant rapidement ;
  • dans des circonstances particulières (accident de literie, traumatisme, intoxication).

Mort inattendue du nourrisson : les causes et les facteurs de risque

La MIN est une notion médicale récente. Elle tend à remplacer le concept de « mort subite du nourrisson » (MSN), pour le réserver aux seuls cas de décès que la science échoue à expliquer médicalement. Certaines MIN sont ainsi requalifiées en MSN à l’issue de l’autopsie du bébé.

Parmi les causes de décès expliqués de la MIN, on retrouve :

  • des infections des voies respiratoires ou générales, avec un pic de mortalité enregistré en hiver ;
  • des maladies du muscle cardiaque ou maladies métaboliques ;
  • des retards de prise en charge de l’enfant (déshydratation, par exemple).

Certains facteurs de risque de MIN sont également identifiés :

  • un retard de développement ou une anomalie du cerveau , à l’origine d’un défaut de régulation des fonctions vitales. Les prématurés sont ainsi à risque accru de MIN ;
  • des facteurs liés à l’environnement , surtout les conditions de couchage du bébé, l’hyperthermie (enfant trop couvert, infection) ou encore le tabagisme maternel.

La MIN est souvent multifactorielle (typiquement, un enfant vulnérable, en bas âge, exposé à un facteur de risque externe), ce qui complique son diagnostic.

Centres de référence et Observatoire national de la MIN

Suite aux recommandations de la Haute Autorité de santé sur la prise en charge en cas de mort inattendue du nourrisson, les centres de référence régionaux de mort subite du nourrisson ont été adaptés pour devenir les centres de référence de la mort inattendue du nourrisson . Leur rôle est autant la prise en charge de l’enfant (médicale) et de la famille (psychologique), que la production de statistiques émanant des investigations post-mortem et de l’autopsie des bébés.

Afin de centraliser les informations produites par les centres de référence et faire progresser la recherche sur les facteurs de risque , un Observatoire de la mort inattendue du nourrisson a été créé en mai 2015 au centre hospitalier universitaire (CHU) de Nantes. Un Congrès annuel des centres de référence MIN permet de mettre à jour et partager les données avec les acteurs de prévention de la MIN.

Prévention de la MIN

Afin d’éviter le drame d’une mort subite ou d’une mort inattendue du nourrisson, plusieurs actions sont régulièrement initiées sur le territoire national pour sensibiliser les parents et les professionnels à ce risque. On notera entre autres :

  • la Semaine nationale de la prévention de la mort inattendue du nourrisson ;
  • les formations des associations telles que Naître et vivre sur le couchage ou le portage du bébé ;
  • les campagnes de prévention de l’Association nationale des centres de référence de la MIN (ANCReMIN).

Questions sur la mort inattendue du nourrisson

Certaines recommandations de bonne pratique peuvent permettre de réduire le risque de MIN. L’association Naître et vivre met à disposition des parents un ensemble de ressources pour les accompagner au quotidien. Nous rappelons ici les principales précautions à observer.

Le tour de lit est-il dangereux pour le nourrisson ?

Les recommandations de l’Institut de veille sanitaire (InVS) indiquent de ne pas laisser d’objets mous comme un oreiller ou un édredon dans le berceau de l’enfant. Le tour de lit n’est pas non plus sans risque, il doit être fin, ferme et bien attaché. Pour d’autres sources, le tour de lit serait associé à une augmentation des cas de mort inattendue du nourrisson et serait donc à proscrire.

Jusqu’à quel âge y a-t-il risque de mort inattendue du nourrisson ?

Les MIN surviennent dans 90 % des cas dans les six premiers mois et touche majoritairement les garçons . Selon une enquête de l’InVS , l’âge médian de mort inattendue chez le nourrisson est de 3 mois , avec un pic de mortalité entre 2 et 4 mois, âge auquel le nourrisson acquiert suffisamment de tonus cervical pour se retourner tout seul durant son sommeil. Bien que la MIN soit exceptionnelle après 1 an, une vigilance est recommandée jusqu’à l’âge de 2 ans en raison du risque infectieux.

Dans quelle position faut-il faire dormir le bébé ?

La position sur le ventre est un facteur de risque majeur aujourd’hui bien connu, notamment pour les prématurés, car elle favorise l’hyperthermie et l’asphyxie. La position de côté , quant à elle, fait courir au bébé le risque de se retourner pendant son sommeil . Afin de limiter les risques d’étouffement accidentel, il faut donc faire dormir le bébé sur le dos , seule position stable pour le nourrisson.

Comment éviter la mort subite du nourrisson ?

Environ 200 décès pourraient être évités chaque année si parents et professionnels (pédiatrie, puériculture) adoptaient des conditions de couchage sans risque. Les gestes de prévention à respecter sont ainsi :

  • faire dormir le bébé sur le dos, jamais sur le ventre ;
  • ne pas le couvrir dans son sommeil (éviter notamment l’emmaillottage) ;
  • ne pas surchauffer la chambre ;
  • installer le lit dans la chambre des parents ou de la mère mais sans le partager ;
  • utiliser un matelas ferme, recouvert par un drap ;
  • retirer du berceau les éléments mous (oreiller, couette, édredon, doudou) ;
  • ne pas exposer le bébé au tabac pendant et après la grossesse.

L’utilisation nocturne de la tétine participerait à la diminution du risque de MIN . Quoique controversée par ailleurs, elle est recommandée pendant la première année . Certains facteurs protecteurs sont également évoqués par la littérature, comme l’ allaitement maternel ou les vaccinations . À noter, les garçons sont plus exposés au risque de MIN que les filles.

L’âge, le sexe, les antécédents médicaux, la prématurité sont autant de facteurs de risque contre lesquels les parents ne peuvent pas lutter. L’ environnement de sommeil , au contraire, est un levier d’action essentiel . C’est pourquoi les gestes de prévention concernant le couchage doivent être diffusés le plus largement possible afin de préserver la vie des bébés.

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  • Mort inattendue du nourrisson : la prévention demeure essentielle

Mort inattendue du nourrisson : comment la prévenir ?

bébé couché sur le dos avec tétine

  • Mettre le bébé sur le dos pour tous les moments de sommeil . Le couchage sur le coté est déconseillé. En effet, cette position est potentiellement instable et facilite un retournement sur le ventre. S’il se retourne tout seul, en revanche, vous pouvez le laisser faire si son lit est bien dégagé.
  • Couettes, coussins, couvertures et tout objet (peluche, jouet), d’une manière générale, doivent être bannis du lit du nourrisson afin de prévenir tout risque d’enfouissement et d’obstruction des voies aériennes.
  • Les dispositifs de maintien peuvent aussi se révéler dangereux, notamment les coussins de positionnement de la tête, les cales-bébés.
  • L’enfant doit dormir dans un lit adapté à son âge, sans tour de lit, avec un matelas ferme et ayant les bonnes dimensions par rapport au lit. Le matelas doit être recouvert simplement par un drap. Un sac de couchage type turbulette ou gigoteuse est conseillé.
  • Si le bébé dort dans un lit parapluie occasionnellement, ne pas rajouter de matelas car il pourrait se coincer.
  • Ne pas fumer en présence de l’enfant.
  • Eviter l’hyperthermie. Le nourrisson doit être peu couvert pour dormir. Il ne faut pas multiplier les couches de vêtements, l’enfant ne doit pas être chaud au toucher. La température de la chambre doit être comprise entre 18 et 20°.
  • Ne jamais dormir avec un enfant sur un canapé ou un fauteuil.
  • Ne jamais laisser le bébé avoir trop chaud : conseillez aux parents (et faîtes le-vous même si vous utilisez ce type d’équipement) de garder la tête de leur bébé́ découverte notamment si vous utilisez un porte-bébé ou une écharpe de portage.
  • A éviter enfin  les objets vendus dans le commerce réduisant le risque de MIN. Ils ne sont indiqués ni pour les parents, ni pour vous professionnels. D’une part, ils induisent un faux sentiment de sécurité aux adultes qui risquent d’être moins attentifs, et d’autre part ils entretiennent inutilement une inquiétude et un manque de confiance dans la vie du bébé.

Quelles précautions dans les structures d’accueil ?

Outre ces mesures de prévention, que bien évidement toutes les crèches appliquent, la plupart des structures, considérant que « la sieste est une activité à part entière », la sécurisent comme ils sécurisent toute activité. L’idéal,c’est une personne à temps plein dans la salle de repos. Mais ce n’est que très rarement le cas. En revanche, des allers -retours réguliers pour surveiller les siestes sont prévus. Il faut savoir que chaque année, même si c’est exceptionnel, des bébés sont « récupérés ». Il faut juste être là au bon moment et faire les bons gestes : bouche à nez (pour un bébé de moins d’un an) ou bouche à bouche et massage cardiaque.

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La mort subite du nourrisson

La mort subite du nourrisson

La mort subite du nourrisson est la première cause de mortalité avant l'âge d'un an. On lui préfère aujourd'hui le terme de mort inattendue du nourrisson. Pour la prévenir, il faut veiller à une suite de gestes simples : coucher le bébé sur le dos, sans oreiller ni peluches et surveiller la température de la chambre. Voici les différentes recommandations pour prévenir les risques de la mort subite.

La mort subite du nourrisson, qu'est-ce que c'est ?

La mort subite du nourrisson est le décès brutal d'un enfant de moins d'un an, alors que rien dans ses antécédents connus ne pouvait le laisser prévoir. En effet, la mort inattendue du nourrisson désigne un décès accidentel inexpliqué, sans raison apparente.

Le plus souvent, la mort subite du nouveau-né survient durant le sommeil et touche majoritairement les garçons de moins de 6 mois ou jusqu'à ce que votre bébé puisse se mettre lui-même sur le ventre.

Comment éviter la mort subite du nourrisson ?

D'après l'association Naître et Vivre, respecter à la lettre les conseils de prévention de la mort subite permettrait de diminuer de moitié le nombre de décès enregistrés chaque année.

Voici quelques recommandations à prendre en compte afin de limiter le décès du nourrisson. En priorité, il faut :

  • faire dormir bébé sur le dos, en évitant tout élément pouvant entraver sa respiration ;
  • ne pas faire dormir bébé dans le lit de ses parents quand eux-mêmes sont endormis ;
  • ne pas exposer le bébé au tabac pendant et après la grossesse de la mère ;
  • aérer la chambre matin et soir et y maintenir une température comprise entre 18 et 19°C. Si les températures grimpent, optez pour une tenue plus légère et habillez votre bébé en couche et en body à manches courtes.

Comment bien coucher son bébé ?

La grande majorité des morts subites du nourrisson surviennent pendant le sommeil. La prévention de la mort subite au moment de coucher votre bébé est primordiale afin de limiter au maximum les risques d'étouffement quand le bébé est endormi.

Toujours coucher bébé sur le dos

Coucher son bébé sur le dos a permis de réduire de 75 % le taux de mort subite du nourrisson entre 1991 et 1997.

Le fait que le nourrisson présente un début de tête plate (plagiocéphalie) ou qu'il régurgite ne justifie pas de prendre le risque de faire dormir bébé sur le ventre ou sur le côté. La plagiocéphalie s'évite en incitant bébé à tourner fréquemment la tête d'un côté ou de l'autre, en le faisant jouer sur le ventre plusieurs fois dans la journée et en traitant un éventuel petit torticolis.

Concernant les régurgitations, pas d'inquiétude, un réflexe naturel empêche bébé d'inhaler ce qu'il recrache. Par contre, quand bébé grandit et a suffisamment de tonus musculaire pour se mettre de lui-même sur le ventre quand il le souhaite, on peut le laisser dormir dans cette position.

Faire dormir bébé sur un matelas ferme

Le matelas doit être parfaitement adapté aux dimensions de son lit afin d'éviter tout interstice dans lequel il pourrait glisser. Le drap housse qui recouvre le matelas doit lui aussi être à la bonne taille.

Une vigilance toute particulière est nécessaire avec les lits parapluie : il faut toujours utiliser le petit matelas vendu avec et ne jamais ajouter de matelas supplémentaire.

À exclure : couette, oreiller, tour de lit et peluches

Pour que le lit du bébé soit optimal et que votre enfant puisse dormir en toute sécurité, seul un doudou peut avoir sa place à ses côtés, à condition d'être petit et à poils ras. En hiver, vous pouvez faire dormir votre bébé en pyjama et dans une gigoteuse adaptée à sa taille et plus ou moins épaisse en fonction de la saison.

Pour le bien-être du bébé, il est fortement déconseillé d'ajouter dans son lit des oreillers, une grosse couette ou encore des peluches. De plus, nous vous conseillons de ne rien mettre autour du cou du bébé tel qu'une tétine ou une chaîne.

Les dangers du co-sleeping

N'en déplaise aux partisans du co-sleeping, ou co-dodo, les médecins s'accordent sur le fait que dormir dans le lit de ses parents quand eux-mêmes sont endormis augmente les risques de mort subite du nourrisson. D'après une étude anglaise publiée en 2013, ce risque pourrait être multiplié par 5.

Si rien n'empêche de prendre bébé à ses côtés pour l'allaiter, le câliner, le réconforter, il est essentiel de le reposer dans son lit avant de succomber soi-même au sommeil. Si vous souhaitez dormir au plus près de votre bébé, vous pouvez installer le lit de bébé dans la chambre parentale. Les études les plus récentes tendent à encourager cette pratique durant les 6 premiers mois de bébé.

Aurélia Dubuc

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  • Santé de bébé

Mort subite du nourrisson : causes, symptômes et prévention

Considérée comme la première circonstance de décès chez les bébés avant l’âge de 1 an, la mort subite du nourrisson fait peur à de nombreux parents. Voici quelques clés pour tout savoir sur ce syndrome.

Nourrisson sur le ventre

La mort subite du nourrisson est le décès soudain d’un bébé avant l’âge d’un an, sans raison apparente. D’après Santé Publique France ce syndrome se défini comme « le décès subit d’un enfant âgé de 1 mois à 1 an jusqu’alors bien portant, alors que rien dans ses antécédents connus ni dans l’histoire des faits ne pouvait le laisser prévoir ». Il est possible de différencier la mort subite du nourrisson (MSN) ainsi que la mort inattendue du nourrisson (MIN). Lorsque le décès de l’enfant correspond à une origine infectieuse, génétique, cardiaque métabolique, traumatique, accidentelle, etc. on parle de MIN. Mais quand le décès est incompréhensible et qu’il n’y a aucune explication derrière , ce qui concerne environ 50 % des cas, on utilise le terme mort subite du nourrisson. Ce syndrome représente la grande majorité des morts de bébé avant leur 1 an.

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Quels sont les causes de la mort subite du nourrisson ?

Pendant longtemps, il était presque impossible de déterminer les causes de ce type de décès. Pourtant il existe de nombreux facteurs de risques qui peuvent entraîner la mort subite du nourrisson. Entre les infections, les accidents de literie, certaines malformations peu visibles, etc. n’importe quel enfant peut être touché par ce syndrome. Selon plusieurs analyses faites suite à des autopsies, après la mort d’un bébé, il est désormais possible de d’identifier les facteurs de risques liés à la mort subite du nourrisson. En 2010, des chercheurs ont publié une étude, expliquant que la MSN serait dû à une production insuffisante de sérotonine, ce qui diminuerait la capacité des nouveaux-nés à réagir normalement en cas d’une diminution de l’oxygène ou de taux élevés de dioxyde de carbone accumulés en dormant sur le ventre. D’autres facteurs de risque sont à noter :

  • Les infections (grippe, rhume, bronchiolite, etc.) pouvant altérer la respiration du bébé.
  • Les reflux gastro-oesophagien, qui se manifeste par la remontée d’une partie du contenu de l’estomac dans l’oesophage. Même si elle considérée comme une pathologie commune chez l’enfant, elle peut être très dangereuse si elle est mal tolérée.
  • Les malformations (cardiaques, respiratoires, neurologiques, etc.) non détectés lors des examens du bébé.
  • L’hyper réflectivité vagale qui se caractérise par une bradycardie (ralentissement du coeur), un réflexe entraînant un arrêt circulatoire et une perte de connaissance car le cerveau n’est plus irrigué.
  • L’hyperthermie majeure, avec une température élevée supérieure à 40°. Elle est déclenchée par plusieurs facteurs : la fièvre, le surplus de couverture, la température de la chambre, etc. L’hyperthermie cause une apnée centrale chez le bébé, il risque donc de cesser de respirer.
  • Les intoxications médicamenteuses accidentelles.
  • Les accidents de literie (matelas trop mous, coussins, tour de lit, etc.). Ils peuvent être la cause de l’étouffement de bébé.
  • L’environnement du tout petit, dont les conditions de couchage, comme le couchage sur le ventre.
  • Le tabagisme pendant la grossesse, ou si l’enfant est quotidiennement exposé à la fumée.
  • L’asphyxie du bébé liée au cododo . Il peut être étouffé par la mère ou le père qui s’endort ou roule sur lui involontairement. Il peut aussi s’étouffer à cause du surplus de couettes et d’oreillers présents dans le lit parental.

Jusqu’à quel âge craindre le syndrome de la MSN ?

Ce syndrome peut toucher les nourrissons de 0 à 24 mois, mais dans 90 % des cas, il survient avant l’âge de 6 mois. Un pique est observé autour de 2 et 4 mois, notamment chez les garçons. Vers l’âge de 6 mois, l’enfant est plus mobiles et a plus de facilités à se dégager et à se retourner. Les risques sont donc moins élevés, mais il est préférable de continuer à appliquer les recommandations pour éviter que le décès du bébé ne survienne.

Quels sont les signes de la mort subite du nourrisson ?

Ce syndrome se caractérise par un arrêt respiratoire brutal. Dans la plupart des cas, le décès à lieu pendant le sommeil et le bébé arrête de respirer. Les parents le retrouvent alors inanimé dans son berceau. Il est possible de maintenir le bébé en vie grâce à du bouche-à-bouche ou un massage cardiaque en attendant l’arrivée des secours.

MSN : comment réagir ?

Il existe plusieurs gestes à faire lorsque les parents retrouvent leur bébé inanimé et qui ne respire plus. La première chose est de tenter de comprendre ce qui se passe en essayant de le faire réagir. Il faut stimuler le bébé en l’appelant, ou en faisant des mouvements. Il faut libérer les voies aériennes du nourrisson, en positionnant sa tête droite. Si l’enfant est inanimé et que sa tête et sa langue tombe, il ne pourra pas respirer. Si le nouveau-né ne respire plus ou peu, faire 5 insufflations bouche-à-bouche-nez, pourra l’aider. S’il n’y a pas de signes de vie, il faut débuter la réanimation cardiopulmonaire en lui faisant 15 compressions thoraciques, tout en appelant les secours. Chaque minutes compte, il est donc important de commencer les gestes de premiers secours avant que le SAMU ou les pompiers arrivent.

Comment éviter la mort subite du nourrisson ?

Selon Santé Publique France, chaque année 250 à 350 cas de mort subite du nourrisson sont recensés en France. Depuis les années 1990, de nombreuses campagnes de préventions de la mort inattendue du nourrisson ont été diffusées pour permettre aux parents de faire attention . Des actions qui ont permis une baisse de 75 % du nombre de décès par mort subite du nourrisson. Mais depuis les années 2000 ce chiffre continu de stagner. L’organisme de santé estime que 50 % des cas de MSN seraient évitables en respectant les mesures de prévention recommandées.

En 2016, l’American Academy of Pediatrics (AAP) a publié de nouvelles recommandations pour réduire le nombre de décès liés à la MIN. Elle a pour but d’informer les professionnels de santé mais aussi les parents sur les mesures de prévention à adopter, permettant de créer un environnement de sommeil plus sûr. Parmi les nombreuses recommandations faites par l’AAP, il est important de garder les trois principales en tête : le faire dormir sur son dos, dans un berceau dans la chambre des parents, sans avoir trop chaud. Voici les quelques pistes à suivre :

  • Il est préférable de coucher le nourrisson uniquement sur le dos, dans une turbulette adaptée à sa taille et à la saison, sur un matelas ferme et dans un lit à barreaux sans coussin, ni drap housse, oreiller, matelas surajouté, cale-bébé, tour de lit ou d’autres objets (doudous, peluches, etc.) qui puissent recouvrir, étouffer ou confiner l’enfant. Il faut que sa tête soit dégagée.
  • Le faire dormir dans son propre lit et d’utiliser les lits parapluies de façon occasionnelle.
  • Il ne faut pas laisser l’enfant dormir avec un bonnet sur la tête.
  • Il ne faut pas que la chambre soit surchauffée (entre 18°C et 20°C). La circulation de l’air est aussi très importante dans la pièce dans laquelle il dort.
  • Il est recommandé de faire dormir l’enfant dans la chambre de ses parents au moins les 6 premiers moins, voire la première année. Cela peut permettre aux parents de surveiller plus facilement le nourrisson.
  • L’allaitement maternel pendant les 6 mois de l’enfant peut avoir des effets bénéfiques et maintenant la bonne santé de l’enfant.
  • La tétine peut aussi avoir un effet protecteur sur l’enfant lorsqu’elle est positionnée au moment de l’endormissement et non fixée à l’enfant (risques de strangulation, etc.)
  • Lorsque les parents portent leur enfant dans une écharpe ou un porte-bébé, il faut faire attention à ce que son nez soit dégagé en permanence et que sa tête ne fléchie pas vers l’avant.
  • Lorsqu’il est éveillé, il est possible de faire passer au bébé du temps sur le ventre. Cela peut lui permettre de renforcer les muscles de son cou et de son dos. Mais il faut bien faire attention à le surveiller pour être sûr qu’il ne s’endorme pas dans cette position.

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Mort subite du nourrisson : comment réduire les risques ?

mort subite du nourrisson

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Qu'est-ce que le syndrome de mort subite du nourrisson ?

La mort subite du nourrisson évoque le décès incompréhensible et imprévisible d’un bébé pendant son sommeil. Le décès intervient subitement et sans explication apparente. En effet, l’enfant est en bonne santé et aucun signe précurseur n’est à signaler.

Si le nombre de morts subites du nourrisson a considérablement baissé depuis une trentaine d’années, la MSN reste pour autant la troisième cause de décès des enfants de moins d'un an en France, après les infections de la période périnatale et les malformations congénitales.

Jusqu'à quel âge la mort subite du nourrisson est-elle un risque ?

La mort subite du nourrisson peut toucher les bébés de 0 à 24 mois, mais elle survient dans 90 % des cas avant l’âge de 6 mois. Un pic est cependant observé autour de 2 à 4 mois, et concerne davantage les garçons. Après l’âge de 6 mois, les risques diminuent. Les bébés étant plus mobiles, ils sont plus aptes à se dégager ou à se retourner.

En France, et ce jusqu’au début des années 1990, la mort subite du nourrisson concernait chaque année entre 1 000 et 1 500 bébés. Depuis la fin des années 1990, le nombre de bébés ayant succombé à la MSN a considérablement diminué suite à la diffusion d’une campagne de sensibilisation préconisant le “dodo sur le dos” afin de réduire les risques de mort subite du nourrisson.

Actuellement, entre 300 et 400 décès de nourrissons sont comptabilisés chaque année en France. Ces statistiques restent cependant stables, grâce notamment à une meilleure information des jeunes parents.

Quelles sont les causes de mort subite du nourrisson ?

La cause du syndrome de mort subite du nourrisson reste inconnue, mais certaines études montrent qu’elle serait probablement due à un dysfonctionnement des mécanismes de contrôle automatiques du cœur et de la respiration.

Les frères et sœurs d’enfants qui meurent de MSN ont 5 fois plus de risque d’en mourir également par rapport à la moyenne, cependant le lien avec la génétique ou l’environnement n’est pas encore démontré.

Même si les causes exactes de la MSN ne sont pas identifiées, des facteurs de risque ont été mis en évidence, notamment : un berceau non adapté, trop ancien ou dangereux, une literie trop molle ou un matelas à eau.

  • un berceau non adapté, trop ancien ou dangereux ;
  • une literie trop molle ou un matelas à eau ;
  • la présence dans le lit d’éléments tels que des peluches, un oreiller ou une couette ;
  • une chambre surchauffée ;
  • un tour de lit trop épais ;
  • le partage du lit avec un adulte ou un enfant plus grand ;
  • la prématurité ;
  • un faible poids de naissance ou un retard de croissance ;
  • le tabagisme ou la consommation de drogue durant la grossesse ou dans la maison autour du bébé.

Cependant, le facteur de risque le plus important reste la position du bébé inadaptée pour dormir, à savoir sur le ventre ou sur le côté.

Il est à noter qu’il existe des situations dans lesquelles une cause est finalement retrouvée, dans ce cas on parlera de mort inattendue du nourrisson, c’est-à-dire un décès également imprévisible et incompréhensible à première vue, mais dont la cause est finalement retrouvée a posteriori (infection, accident de literie, maladie cardiaque, respiratoire ou plus générale...)

Comment prévenir la mort subite du nourrisson ?

Bien qu’il soit impossible de réduire le risque de mort subite du nourrisson à zéro , il est toutefois possible de réduire efficacement les risques de MSN en appliquant des méthodes simples :

  • coucher le bébé sur le dos et à plat durant tous les moments de sommeil (sieste comprise), dans son lit, de préférence seul ;
  • installer l’enfant dans une gigoteuse ou turbulette à sa taille ;
  • éviter les peluches dans le lit ;
  • ne pas ajouter de tour de lit, oreiller ou coussin, couette, drap, ou couvertures dans le lit ;
  • ne pas laisser l’enfant dormir avec un bonnet ;
  • éviter la présence d'objets ou de jouets dans le lit (bavoir, attache tétine, colliers…) ;
  • ne pas surchauffer la chambre et maintenir une température entre 18 et 19 degrés ;
  • le matelas de bébé doit être ferme et adapté aux dimensions de son lit ;
  • le lit parapluie doit être un couchage occasionnel ;
  • éviter de fumer en présence de votre enfant ;
  • évitez de dormir avec votre bébé : il est préférable qu’il soit dans son propre lit, et ne dormez jamais avec votre bébé si vous êtes très fatigué ou si vous avez consommé de l’alcool, des drogues ou des médicaments ;
  • ne laissez jamais votre bébé dormir avec un autre enfant, ou dans un lit d’adulte ;
  • il est idéalement recommandé , et ce jusqu'à l'âge de 6 mois, d’installer le lit de bébé dans la chambre des parents.

Si vous souhaitez obtenir davantage de conseils pour prévenir la mort subite du nourrisson, n’hésitez pas à vous rapprocher d’un professionnel de santé. Sur Livi, des médecins sont à votre écoute 7j/7 de 7h à minuit.

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Mort subite du nourrisson

Mort subite du nourrisson: qu’est-ce que c’est .

L’expression « mort subite du nourrisson » désigne le décès subit et imprévu, généralement pendant le sommeil, d’un nourrisson de moins d’un an, apparemment en bonne santé, ou présentant des signes considérés comme banals.

Depuis toujours, un certain nombre de nourrissons sont retrouvés morts le matin dans leur lit, alors que la veille au soir rien d’anormal ne laissait présager un tel drame.

A partir de 1975, on a assisté en France à une augmentation régulière du nombre de cas de mort subite du nourrisson. Dans les années quatre-vingt, elle devenait même la première cause de mortalité avant un an. En 1983, 1 448 cas ont été rapportés. En 1987, 1 564 cas sont recensés.

Fort heureusement, on assiste depuis 1991 à une diminution du nombre de cas : 537 en 1995 et 358 en 1998. Ceci est principalement le résultat des campagnes d’informations sur la position du couchage du nourrisson pendant le sommeil.

tour de lit et mort subite

Un événement inacceptable

La mort subite du nourrisson est et restera toujours un événement inacceptable pour les parents. Car au-delà du décès brutal d’un enfant en bas âge, il y a le caractère inexpliqué de cette mort qui est intolérable. La mort subite d’un nourrisson doit donc toujours être considérée par les professionnels de santé, mais aussi par l’entourage (famille, amis), comme un événement particulièrement traumatisant pour les parents, générateur d’angoisse et parfois de culpabilité.

Un événement subit

La mort subite du nourrisson correspond au décès brutal et imprévu généralement pendant le sommeil d’un nourrisson de moins d’un an, apparemment bien portant. Il s’agit d’un nourrisson, en parfaite santé ou qui présente de petits signes en rapport avec une maladie bénigne (nez qui coule, toux…), qui est retrouvé mort le matin dans son lit.

On le retrouve souvent couché sur le ventre, la face appuyée sur le lit ou l’oreiller, avec parfois quelques traces de vomi qui tâchent les draps. La plupart du temps, l’enfant n’aura pas crié pendant la nuit, le décès aura été silencieux. Cette description un peu schématique met en évidence deux des points essentiels : le caractère soudain (donc imprévisible) et inexpliqué.

Essayer de trouver une explication

Ce dernier point est important à prendre en considération, car le rôle des médecins est d’essayer de trouver une explication à ce décès. L’identification d’une cause est importante, car elle permet aux parents d’attribuer le décès de leur enfant à une cause rationnelle.

On s’aperçoit bien souvent, lorsqu’aucune cause n’est identifiée, qu’il persiste pour longtemps une impression de culpabilité des parents vis-à-vis du décès de leur enfant. La recherche d’une cause est également importante pour les autres enfants de la famille et pour les enfants à venir, certaines anomalies pouvant être retrouvées chez les frères et sœurs ou dépistées chez les futurs enfants.

Ce qu’il faut faire

Lorsque le décès est constaté (souvent au matin par les parents), un certain nombre de démarches vont devoir être accomplies. C’est un moment particulièrement délicat auquel on n’est bien sûr pas préparé. Le corps de l’enfant est conduit à l’hôpital (par les pompiers ou le Samu) et les parents rencontrent des personnes ayant une formation et une habitude de ce genre de situation.

Un bilan médical est alors très souhaitable, il permet de rechercher une cause à ce décès. Ce bilan peut comporter des analyses sanguines, des radiographies. Une autopsie du nourrisson est souhaitable. Elle est toujours réalisée avec l’accord des parents. Les résultats de cet examen permettent d’envisager une cause ou un mécanisme à l’origine du décès dans plus de la moitié des cas.

Dès le décès, il est primordial d’offrir aux parents un accompagnement médical et psychologique et de leur fournir les réponses aux questions qu’ils vont immanquablement se poser.

Mort subite du nourrisson: d’où cela vient-il ?

La mort subite du nourrisson n’est pas une maladie liée à une cause. On retrouve souvent un ensemble de facteurs pouvant être à l’origine du décès. L’âge, entre deux et quatre mois, et la position ventrale pendant le sommeil sont les deux facteurs le plus souvent incriminés.

La mort subite du nourrisson ne peut être considérée comme une maladie à part entière. C’est souvent la conjonction de facteurs déclenchant chez un enfant à risque qui est à l’origine du décès. On peut ainsi schématiquement déterminer des causes ou mécanismes à l’origine du décès et des facteurs de risques liés au nourrisson ou à son environnement. Malgré cela, il n’est pas rare que l’on ne retrouve aucun facteur de risque et aucune cause au décès.

Les causes ou mécanismes à l’origine du décès sont nombreux. Ils sont d’ailleurs souvent associés entre eux.

Les infections

Il peut s’agir d’infections d’allure tout à fait banale comme les atteintes virales de la sphère ORL ou respiratoire. Dans certains cas, on met en évidence des infections bactériennes généralisées.

Ces infections virales sont fréquentes chez le nourrisson et sont la plupart du temps bénignes. Il est donc parfois difficile d’affirmer qu’un épisode infectieux ORL ou pulmonaire (rhinopharyngite, bronchiolite…) est la cause du décès.

Le reflux gastro-œsophagien

C’est une maladie très fréquente chez le nourrisson de moins d’un an, le reflux gastro-œsophagien est lié à un mauvais fonctionnement du système anti-reflux placé entre l’œsophage et l’estomac. Ce reflux est généralement à l’origine de vomissements après la tétée, la position allongée ayant tendance à aggraver les symptômes.

Dans de très rares cas ce reflux peut être à l’origine de malaises graves voire de décès. Une fois de plus, vu la fréquence du reflux gastro-œsophagien avant un an, il est difficile d’affirmer qu’il peut être à l’origine du décès.

La fièvre ou l’hyperthermie

Une élévation excessive de la température du corps peut être à l’origine de morts subites. Cette élévation de la température est en rapport avec de la fièvre liée à une maladie infectieuse, mais également avec un environnement surchauffé (température de la pièce excessive, enfant trop couvert dans son lit…).

L’hyperréflectivité vagale

Il s’agit d’une exagération d’un réflexe qui ralentit normalement le cœur. Ce réflexe peut être déclenché lors de la compression de certains points du corps ou lors d’épisodes de reflux gastro-œsophagien.

Les accidents de literie

Ce sont sans doute les facteurs qui ont été le plus incriminés ces vingt dernières années. La position couchée sur le ventre, un matelas trop mou, des oreillers dans le lit, un espace entre le matelas et les montants du lit, une couette ou une couverture trop chaude sont autant de situations à risques pour le nourrisson.

Des maladies spécifiques

Certaines maladies spécifiques sont parfois retrouvées : anomalie cardiaque, maladie métabolique, malformation congénitale.

Aucune cause

Bien souvent, aucune cause n’est retrouvée. Il est alors possible de parler de mort subite inexpliquée du nourrisson.

Mort subite du nourrisson: comment cela marche-t-il ?

La fréquence de la mort subite du nourrisson a heureusement fortement diminué depuis une dizaine d’années. Les campagnes d’informations concernant le couchage des nourrissons y ont très nettement contribué. Malgré cela, elle reste une des premières causes de mortalité avant l’âge d’un an.

On a longtemps pensé que la mort subite du nourrisson était en rapport avec un étouffement dans son berceau. La plus grande fréquence des décès lors du sommeil en position couchée sur le ventre étayait tout à fait cette thèse.

Cependant, les études actuelles montrent que c’est probablement l’association d’un ou de plusieurs facteurs déclenchant associés à des facteurs de l’environnement qui, agissant sur un terrain prédisposé (le jeune nourrisson lui-même), sont à l’origine de la mort subite.

L’immaturité du nourrisson

La mort subite du nourrisson ne survient pas à tous les âges de la vie. Le risque est maximal entre 2 et 4 mois et plus de 90 % des décès surviennent avant 6 mois. Ceci s’explique par le fait qu’avant un an et surtout avant 6 mois, les grandes fonctions de l’organisme (système cardio-vasculaire, respiratoire, digestif, neurologique) n’ont pas encore fini leur processus de maturation.

Ainsi, le cœur pourra avoir des réactions anormales (arrêt cardiaque ou à l’inverse accélération excessive) dans certaines circonstances.

De même, le petit nourrisson est bien souvent incapable de réguler correctement sa température. Une fièvre ou un excès de chaleur pourront donc provoquer des troubles graves dans le fonctionnement de l’organisme.

Les facteurs déclenchant

Ce sont en général des maladies bénignes de la petite enfance. Ces maladies ne sont pas responsables directement du décès, fort heureusement elles sont normalement d’évolution simple. Mais dans certains cas, si elles surviennent chez un petit nourrisson (entre 2 et 4 mois) et que certains facteurs de l’environnement interagissent également, elles peuvent être à l’origine d’un décès.

Ce peut être des maladies infectieuses (virales ou bactériennes), des troubles digestifs (reflux gastro-œsophagien) ou toute fièvre quelle que soit sa cause.

Les facteurs de l’environnement

On regroupe sous ce terme l’ensemble des facteurs extérieurs à l’enfant qui peuvent favoriser la survenue d’un décès chez le petit nourrisson.

Il s’agit essentiellement des conditions de couchage avec en premier lieu la position couchée sur le ventre dans le lit. Tout ce qui limite l’élimination de la chaleur peut être également incriminé : couverture trop épaisse, couette, chambre surchauffée…

Mort subite du nourrisson: quels risques ?

Même si les causes et les mécanismes exacts à l’origine de la mort subite du nourrisson sont toujours mal connus, un certain nombre de facteurs de risques ont été identifiés. Il est important de les connaître car la prévention passe par la réduction de ces risques.

La mort subite du nourrisson survient toujours avant un an. Cependant, entre la naissance et le premier anniversaire de l’enfant, les risques de mort subite ne sont pas les mêmes pour tous les enfants, et pour un même enfant, ils varient selon l’âge.

On a ainsi déterminé un certain nombre de facteurs de risques liés au terrain (c’est-à-dire à l’enfant lui-même) et à l’environnement du nourrisson. Selon que ces facteurs de risques sont présents ou non, le risque de décès par mort subite est plus ou moins important.

Les facteurs liés au terrain (propres à l’enfant)

  • L’âge de l’enfant : le risque est maximal entre 2 et 4 mois. 90 % des décès surviennent avant 6 mois.
  • Le sexe de l’enfant : le risque de mort subite serait de 1,5 à 2 fois supérieur chez les garçons par rapport aux filles.
  • Des antécédents de grande prématurité ou un petit poids de naissance : il est probable que l’immaturité des grandes fonctions de l’organisme soit à l’origine de cet excès de mort subite constaté chez ces enfants.
  • Une mort subite chez un jumeau doit être considérée comme une situation à risque pour l’autre jumeau. Il est difficile d’évaluer exactement ce risque, mais après un décès, il est parfois utile d’hospitaliser son jumeau pour une surveillance de quelques jours.
  • On a constaté une plus grande fréquence de la mort subite en cas de grossesse chez une mère très jeune, lorsque les grossesses sont trop rapprochées ou mal suivies. Il est probable qu’une situation socio-économique défavorable soit aussi un facteur de risque de mort subite du nourrisson.

Les facteurs liés à l’environnement

Ils ont une importance capitale, car ils sont accessibles à la prévention.

  • La saison : le risque est deux fois plus élevé en hiver qu’en été. La fréquence des infections virales en hiver est sans doute l’une des explications de cette recrudescence de mort subite en hiver.
  • Le tabagisme passif : selon certaines études, le risque serait 2 à 5 fois supérieurs, pour les nourrissons vivant dans une atmosphère enfumée par le tabac.
  • Un environnement hyperthermique : c’est un environnement qui limite l’élimination de la chaleur. Cela se voit lorsque la température dans la chambre est trop élevée (supérieure à 20 °C;), en cas d’utilisation d’une couette ou de couverture trop épaisse.
  • La position ventrale pendant le sommeil et l’utilisation d’une literie inadaptée : ce sont les facteurs de risques les plus importants. La diffusion de messages de prévention concernant le couchage des nourrissons a permis de faire baisser le nombre de morts subites du nourrisson de plus de 60 % en 10 ans. Ces recommandations insistent sur le fait de coucher les nourrissons sur le dos, d’utiliser des matelas relativement durs, d’éviter les oreillers et les tours de lit.

Mort subite du nourrisson: quels facteurs aggravants ?

Les infections virales ou bactériennes, le reflux gastro-œsophagien et l’hyperthermie sont trois situations très fréquentes avant un an. Ces phénomènes sont souvent retrouvés rétrospectivement chez des enfants morts subitement.

Certaines situations qui peuvent paraître tout à fait banales chez l’enfant peuvent dans certains cas favoriser la survenue d’une mort subite. Ces situations ne sont pas directement à l’origine du décès, elles agissent plutôt en aggravant une situation à risque.

Ainsi, toutes les études récentes ont montré que les deux facteurs de risques majeurs sont le jeune âge : plus de 90 % des cas sont rapportés avant 6 mois et la position ventrale lors du sommeil.

Ces facteurs constituent donc un terrain favorable, certaines situations pouvant être considérées comme des facteurs aggravants car elles peuvent déclencher la mort subite.

Les infections virales ou bactériennes

Ce sont des situations très fréquentes chez le jeune nourrisson. Les plus fréquentes affectent la sphère ORL et respiratoire, plus rarement le système nerveux (méningite) ou urinaire.

Les mécanismes impliqués dans le décès sont toujours méconnus, la fièvre joue sans doute un rôle, des convulsions prolongées en cas de méningite sont également rapportées.

La relation entre mort subite et reflux gastro-œsophagien a fait l’objet d’un nombre important d’étude. Il est probable que cette relation ait été surestimée dans un premier temps.

On avait tendance à attribuer beaucoup de morts subites à des vomissements liés à un reflux. En fait, il semble que seuls les reflux gastro-œsophagiens sévères puissent être à l’origine de mort subite.

L’hyperthermie

Une augmentation de la température centrale de l’organisme, qu’elle soit liée à une fièvre ou à un environnement inadapté (température excessive, enfant trop couvert…), peut être un facteur aggravant à l’origine d’une mort subite.

L’incapacité du nourrisson de moins de 6 mois à faire face à cet excès de chaleur est l’une des explications.

Mort subite du nourrisson: comment réduire les risques ?

En 1991, une enquête australienne a clairement montré que la position de couchage sur le dos réduisait de manière très importante la mort subite du nourrisson. A partir de cette date, des campagnes d’informations vont être menées dans beaucoup de pays.

En France, cette étude est reprise par un grand quotidien national cette même année. Entre 1994 et 1996, de vastes campagnes d’information et de sensibilisation sur la mort subite du nourrisson et sa prévention ont été menées conjointement par la direction générale de la santé et les associations (l’association « Naître et vivre » notamment).

La position de l’enfant dans le lit

Le nourrisson doit être couché sur le dos pendant son sommeil. La position sur le côté doit être évitée, car le nourrisson risque de basculer sur le ventre.

La qualité de la literie

C’est un point important sur lequel il ne faut pas transiger. Le matelas doit être ferme, bien plat et parfaitement adapté à la taille du lit. Un matelas trop petit, qui laisserait des espaces par rapport au montant du lit est dangereux car l’enfant risque de glisser dans ces interstices.

D’autre part, il est clairement démontré qu’une literie usagée augmente significativement le risque de mort subite. Et cela d’autant plus que la literie a eu un plus grand nombre d’utilisateurs.

N’utilisez pas d’oreillers

Un nourrisson n’a pas besoin d’oreiller pour dormir, vous éviterez ainsi qu’il s’étouffe dans l’oreiller.

Evitez les couettes et tout ce qui génère un environnement trop chaud

Un nourrisson, surtout s’il a de la fièvre, doit pouvoir éliminer cet excès de chaleur. Une couette ou une couverture trop épaisse, une température trop élevée dans la chambre (supérieure à 20 °C;) doivent être évitées.

Les « tours de lits » sont dangereux

Il n’est pas nécessaire de mettre un « tour de lit au berceau » de votre enfant. Certains nourrissons se sont retrouvés bloqués entre les montants du lit et le « tour du lit ».

En cas de fièvre

Ne couvrez pas trop votre enfant s’il a de la fièvre.

Ne fumez jamais en présence de votre enfant

Les parents doivent apprendre à fumer dehors ou sur le balcon. Le risque de mort subite est augmenté par le tabagisme passif.

Mort subite du nourrisson: quelle conduite à tenir ?

En cas de décès d’un nourrisson lié à une mort subite, un certain nombre de démarches vont devoir être accomplies. Le corps de l’enfant va être transféré dans un centre hospitalier où une enquête médicale approfondie peut être réalisée.

Depuis 1986, les pouvoirs publics en France ont créé des centres de référence pour la prise en charge des enfants décédés de mort subite. Ces centres sont en général situés dans les services de pédiatrie du centre hospitalier régional le plus proche de chez vous.

Ils ont pour mission la prise en charge de l’enfant décédé, la réalisation des examens nécessaires pour la recherche d’une cause à ce décès, l’accueil, l’information, le suivi médical et psychologique de la famille. Il est à noter qu’aucun frais financier lié au transport ou à la prise en charge hospitalière ne doit incomber aux parents.

Les démarches à accomplir

Lorsque le décès est constaté (souvent au matin par les parents), un certain nombre de démarches vont devoir être accomplies. C’est un moment particulièrement délicat auquel on n’est bien sûr pas préparé.

Les centres de références pour la prise en charge de la mort subite peuvent être joints par téléphone. Si vous ne trouvez pas le numéro, le centre 15 (Samu) vous mettra en relation.

Il convient alors d’amener le corps de l’enfant à l’hôpital. Ce transport est assuré par le Samu ou les pompiers et le décès est constaté après l’admission à l’hôpital.

La recherche de la cause

Un bilan médical est alors très souhaitable. Il permet de rechercher une cause à ce décès. Ce bilan peut comporter des analyses sanguines, des radiographies. Une autopsie du nourrisson est également souhaitable. Elle est toujours réalisée avec l’accord des parents.

Les résultats de cet examen permettent d’envisager une cause ou un mécanisme à l’origine du décès dans plus de la moitié des cas.

Ce bilan médical (examen plus autopsie) est très important à réaliser. Il permet de répondre à certaines des questions que se posent les parents sur les causes du décès et sur les risques pour les enfants à venir.

Une équipe pluridisciplinaire pour accueillir les parents

Au-delà de cet examen médical, une équipe spécialisée va être à votre disposition (pédiatre, psychologue) pour répondre à toutes vos questions et vous aider à faire face à ce drame.

Le processus de deuil dans ces circonstances est long et douloureux. Des entretiens réguliers avec des spécialistes permettent souvent de trouver des réponses aux questions des parents dans les premiers temps suivant le décès.

Bonne santé

1. Vérifier l'état de conscience du nourrisson 

Pour vérifier l’ état de conscience, mettre vos index dans les paumes des mains du nourrisson en exerçant des légères pressions, ceci afin de tester le réflexe d’agrippement. Essayez de stimuler ce dernier par des claquements de doigts au niveau de ses oreilles tout en lui parlant, afin de déceler des éventuelles réactions.

2. Vérifier que le nourrisson ne respire plus

Pour vérifier la respiration, on rapproche notre oreille au niveau de la bouche du nourrisson tout en regardant son thorax. On écoute s’il y a des bruits de respiration, on sent si un souffle est présent sur notre joue. On regarde si le thorax se soulève. Cette phase va durer 10 secondes. Si aucun des signes de la respiration n’est présent, il faut agir très rapidement. Chaque seconde compte !

3. Appeler ou faire appeler les secours

Si c’est possible, faire appeler les secours via les numéros 15/18/112 par une personne à proximité pour pouvoir prodiguer en simultané les gestes de premiers secours qui sauvent. Si on est seul, il est nécessaire de pratiquer les gestes de secourisme pendant 1 minute avant d’appeler les secours. On peut également faire les 2 en simultané en appelant en haut-parleur.

4. Réaliser les gestes de secourisme chez le nourrisson

Vous devrez alors faire les gestes d'une RCP (Réanimation Cardio-Pulmonaire) :

  • Poser le nourrisson sur une surface plane et dure (par exemple une table) et dégrafer le body afin que la poitrine soit nue.
  • Poser la paume d’une main sur le front du nourrisson afin de maintenir celle-ci. L’autre main tire légèrement le menton afin de maintenir la bouche du nourrisson ouverte.
  • Réaliser 5 insufflations. Pour ce faire, il faut poser sa bouche sur la bouche et le nez du nourrisson en englobant les 2. On parle de bouche à bouche et nez. Souffler jusqu’à voir le thorax du nourrisson se gonfler normalement. Attention, ne pas souffler trop fort car la capacité pulmonaire d’un nourrisson est bien moindre que celle d’un adulte !
  • Poser deux doigts au niveau du sternum, juste au-dessous d'une ligne imaginaire qui passe par les deux tétons du nourrisson et réaliser 15 compressions du thorax. Les doigts doivent s’enfoncer d’une profondeur d’environ 1/3 de la cage thoracique du nourrisson. Le rythme des compressions est d’environ 100 à 120 compressions par minutes, soit presque 2 compressions par secondes.
  • Puis, réaliser 2 insufflations avant de reprendre 15 compressions thoraciques. 
  • Alterner 2 insufflations et 15 compressions thoraciques sans s’arrêter jusqu’ à l’arrivée des secours.
  • Si un défibrillateur se trouve à proximité, le mettre en œuvre en suivant les indications.

En complément de ces explications, il est fortement conseillé à tous les parents de suivre une formation de base de type PSC1  (Prévention et Secours Civique de niveau 1). Cette formation premier secours, dispensée par des associations agréées de sécurité civile type Croix Rouge, FFSS (Fédération Française de Sauvetage et de Secourisme) ou autre, permet à toute personne d’acquérir les compétences nécessaires pour réaliser les gestes élémentaires de secours.  

A l’époque des réseaux sociaux, il est également possible et conseillé de regarder des tutoriels, comme sur la page Instagram @famillle_de_sauveteurs , même si une phase de pratique sur mannequin est indispensable pour pouvoir réagir plus efficacement et ne pas céder à la panique lorsqu’on se retrouve confronté à une situation d’urgence.

En savoir plus :

  • Les gestes d'une RCP (Réanimation Cardio-Pulmonaire)
  • Moi, parent, mes fondamentaux de premier secours
  • Témoignage d'Anaïs, directrice de crèche qui a sauvé un bébé en effectuant les gestes de premier secours après que le Nanny ait sonné

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Mort subite du nourrisson

Mort inattendue du nourrisson : le point sur les gestes d'urgence et de prévention.

Chaque année, entre 400 et 500 bébés décèdent de façon brutale et inattendue au cours de leur sommeil sans qu'aucun examen ne permette d'identifier la cause de cette mort. Les explications de notre médecin urgentiste.

La rédaction d'Allo Docteurs

C’est un drame qui reste rare, et le nombre de décès a beaucoup diminué à partir des années 90, depuis qu'on demande de ne plus coucher les nourrissons sur le ventre. Il y a malgré tout encore environ 500 décès chaque année et il est important d’en parler encore et nécessaire surtout de rappeler les messages de prévention essentiels .  

Quand parle-t-on de mort inattendue du nourrisson ?  

Mort inattendue du nourrisson (MIN) sont vraiment 3 mots qui terrifient parce que cela touche un nourrisson qui est supposé aller bien et être en pleine santé et qu’on va retrouver inanimé, ou malheureusement décédé, la plupart du temps dans son sommeil. Cela survient dans 90% des cas avant l’âge de 6 mois, même le plus souvent vers 3-4 mois mais il faut être vigilant jusque 1 an ½ -2 ans. 

Quelles sont les causes ?  

Quand cela survient, on va toujours proposer aux parents de chercher une cause, et on va souvent retrouver une ou plusieurs explications. Il y a beaucoup d’histoires infectieuses, une petite infection respiratoire, des histoires cardiaques ou d’autres pathologies non dépistées, une inhalation ...  

Il y a également un grand rôle des facteurs de risque environnementaux, notamment les habitudes liées au couchage du bébé, qui peut être la cause unique ou qui peut avoir jouer un rôle associé.  

On sait surtout que le nourrisson est fragile, le fonctionnement de son cerveau est encore immature, et la quasi-totalité des arrêts cardio-respiratoires chez l’enfant sont liés en premier lieu à un problème respiratoire. 

Que faire si un bébé ne respire plus, s’il ne réagit pas ?

  • La première chose est de comprendre ce qu’il se passe.   - On va stimuler l’enfant en l'appelant, avec des mouvements. - On appelle à l’aide. - Il faut l'installer sur une table.  
  • Il faut ensuite libérer les voies aériennes. - Chez le nourrisson, il faut positionner la tête droite. - Si le bébé est inanimé, sans tonus, la tête et la langue qui tombent, l’air ne peut donc pas passer.  
  • Vérifier qu'il n'y ait pas d'objet dans la bouche.  
  • Évaluer s’il respire : se pencher, écouter, regarder. - S’il respire, le mettre en PLS, les voies aériennes et le nez dégagés. - S'il ne respire pas ou de manière inefficace, faire 5 insufflations = bouche à bouche-nez chez le nourrisson.  
  • Reprise de signes de vie. S'il n'y a pas de signes, débuter la réanimation cardiopulmonaire. 15 compressions thoraciques et 2 insufflations.  
  • Appeler les secours. 

Si on est seul , il faut continuer quelques cycles et alerter les secours tout en continuant à masser. A deux l’un va appeler dès le début. Au téléphone, le SAMU va pouvoir guider sur les gestes à faire (haut parleur), réanimation cardiopulmonaire (RCP) jusqu’à l'arrivée des secours. 

Pour tout arrêt cardio-respiratoire, ce sera les mêmes gestes quelle que soit la cause (cela peut aussi arriver suite à un accident domestique , une noyade , un étouffement , ou suite à un grand malaise). Il faut surtout avoir en tête que chaque minute compte et il faut commencer les gestes de premiers secours AVANT que les secours n’arrivent. 

Messages de prévention

Savoir comment réagir c’est bien mais comme ce n’est malheureusement pas toujours suffisant, voici les conseils de prévention. Ces conseils viennent des études, des interrogatoires des familles, des autopsies. Des facteurs de risque sont souvent retrouvés.  

Conseils pour prévenir les MIN concernant avant tout le couchage du bébé :  

  • Position du couchage  : toujours sur le dos, jamais sur le ventre car il existe un risque d’étouffement et un risque d’hyperthermie. Ce qui ne veut pas dire bloquer le bébé, c’est normal qu’il bouge un peu. Il faut d’ailleurs l’habituer à bouger et à se tonifier. En journée on peut le mettre sur le ventre sous notre surveillance pour qu’il apprenne à relever sa tête ... 
  • Un lit sans danger est un lit épuré. Le bébé doit être dans sa gigoteuse, sur un matelas ferme, sur le dos sans rien d’autre, pas de couette, pas d'oreiller, pas de tour de lit ni de cale bébé ... 
  • Un doudou pour s’endormir puis l’éloigner ensuite.
  • Être sûr qu’en permanence le bébé puisse respirer et qu'il ait le nez dégagé.
  • Environnement du couchage. La température de la pièce doit être entre 18-20°, s'il fait plus chaud ou l'été ou s'il a de la fièvre, il faut le deshabiller, le mettre en body dans une turbulette ou en couche.
  • Si le bébé est malade, bien nettoyer le nez, c’est le traitement principal, comme en ce moment avec les  rhinites et  bronchiolites .
  • Le co-sleeping pour installer le bébé dans la chambre des parents est possible, mais jamais de Co dodo c’est-à-dire pas de partage du lit (l'enfant peut avoir trop chaud, peut s’enfouir, être un peu écrasé sous un bras et les parents fatigués ne s'aperçoivent de rien …) 

Un dernier message.... 

Zéro tabac pendant la grossesse et dans l’environnement, cela majore le risque de mort inattendue du nourrisson. 

  • Association Nationale des Centres de Référence de la Mort Inattendue du Nourrisson  Information, adresse des centres régionaux.  
  • Naître et vivre  Association de lutte cobntre la MIN. Information et soutien des parents endeuillés.

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Mort subite du nourrisson : causes, âge, statistiques et mesures de prévention

Avec Céline Vignat, infirmière puéricultrice

Si le nombre de morts subites du nourrisson a considérablement baissé depuis une trentaine d’années, la MSN reste la troisième cause de décès des enfants de moins d'1 an en France. Céline Vignat, infirmière puéricultrice, nous éclaire sur les mesures de prévention afin de réduire les risques.

Définition : qu’est-ce que la mort subite du nourrisson (MSN) ?

“ La mort subite du nourrisson est le décès d’un bébé pendant son sommeil. L’enfant n’a pas de problème de santé particulier et il n’y a aucun signe précurseur, le décès intervient subitement et sans explication apparente", explique Céline Vignat, infirmière puéricultrice. Si on utilise de façon générique le terme de “ mort subite du nourrisson ” (MSN), on parle aussi de “mort inattendue du nourrisson” (MIN). Ce dernier terme désigne le décès subit d’un bébé que des investigations ultérieures permettront de comprendre : problème cardiaque , accident de literie, tabagisme des parents, infection etc. Dans le cas où aucune cause n’est trouvée pour expliquer le décès, on parle de mort subite du nourrisson.

Mort inattendue du nourrisson, jusqu'à quel âge est-elle la plus fréquente ?

Selon l’Institut de veille sanitaire, les morts subites du nourrisson surviennent à 90 % avant 6 mois, avec un pic autour de 2-4 mois, et plus souvent chez les petits garçons. Des cas ont toutefois été observés chez des enfants plus petits et jusqu’à l’âge de 24 mois. “ Après l’âge de 6 mois, les bébés sont plus mobiles et donc plus aptes à se dégager ou à se retourner ”, ajoute Céline Vignat.

Mort subite du nouveau-né : statistiques

Jusqu’au début des années 90, la mort subite du nourrisson concernait chaque année entre 1.000 et 1.500 bébés en France. Le taux maximum a été observé en France en 1991 : il était alors de 1,9 % des naissances vivantes, soit 1.464 décès. Si les effets néfastes du couchage sur le ventre ont commencé à être dénoncés dès le début des années 80, avec déjà des préconisations d’un retour au couchage sur le dos, il faut attendre 1994 pour que le ministère français de la Santé lance une grande campagne de prévention et de sensibilisation sur le sujet. Ses effets ont été rapides et une baisse notable du nombre de morts subites du nourrisson a été observée dans les années suivantes.

Selon les chiffres de l’Institut de veille sanitaire ( Les morts inattendues des nourrissons de moins de 2 ans - Enquête nationale 2007-2009 ) le nombre de décès s’est stabilisé autour de 240-250 par an. On observe que les garçons sont plus touchés que les filles par le phénomène (145 décès contre 99 en 2008). “ La MSN est la troisième cause de décès des enfants de moins d'1 an, après les infections de la période périnatale et les malformations congénitales, et ceci depuis 1985. Au-delà de la période néonatale (après 1 mois), c’est la première cause de décès.” , indique l’enquête.

Quelles sont les causes de la mort subite du nourrisson ?

Dans le cas d’une mort inattendue du nourrisson, une cause peut être identifiée. “ Cela peut être un problème cardiaque ou respiratoire non diagnostiqué. Une expertise médicale et une autopsie peuvent permettre d’apporter des réponses, mais cela reste rare ”, explique la puéricultrice. Cette dernière ajoute que la prise de photo par les secours sur les lieux du décès permet parfois d’identifier des éléments communs : peluches dans le lit, chambre surchauffée, tour de lit trop épais, couette, oreiller etc. “ En dehors de cas très rares de problèmes médicaux identifiés, le facteur de risque le plus important est celui d’un couchage inadapté ”, observe la spécialiste.

Comment éviter une mort subite ? Cododo , matelas… Les conseils de la puéricultrice

Même si les parents sont aujourd’hui mieux informés, le nombre de morts subites du nourrisson est stable depuis plusieurs années. Céline Vignal rappelle donc l’importance d’observer certaines règles de sécurité afin d’offrir à bébé un environnement sécurisé.

  • Bébé doit être couché sur le dos pour tous les moments de sommeil, aussi bien pendant la sieste que la nuit. A partir du moment où bébé sait se retourner seul, on le couche sur le dos mais ensuite on le laisse faire.
  • Bébé doit être installé dans une gigoteuse à la bonne taille.
  • Pas de tour de lit, d’oreille, de couette, de couverture, de peluches volumineuses ou en nombre trop important dans le lit.
  • Le matelas doit être ferme et aux dimensions du lit.
  • Le lit parapluie doit être un couchage occasionnel mais certainement pas un couchage quotidien. “ Les parents ont tendance à ajouter un matelas dans le lit parapluie pour le confort du bébé mais bien souvent le format n’est pas adapté et le risque d’accident est bien réel ”, explique la puéricultrice.
  • Ne pas surchauffer la chambre et maintenir une température entre 18 et 19 degrés. “ En période de canicule on déshabille le bébé et on installe un ventilateur à distance ”, recommande la puéricultrice.
  • Pas de coussin anti-tête plate , de plan incliné ou de cale bébé. Céline Vignat alerte particulièrement sur le danger que représentent ces accessoires de puériculture inutiles. “ Ce qu’il faut retenir c’est que moins il y a de choses dans le lit, mieux c’est ”, explique-t-elle. Si bébé est enrhumé ou souffre de reflux, on peut surélever légèrement les pieds du lit mais on ne case surtout rien sous le matelas.
  • Pas de co sleeping. Faire dormir bébé dans le lit parental est fortement déconseillé.
  • En revanche, l’OMS recommande de faire dormir bébé dans la chambre de ses parents jusqu’à l’âge de six mois, afin de réduire le risque de mort subite du nourrisson.

Merci à Céline Vignat, infirmière puéricultrice

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« Ronfler », « prendre toute la place dans le lit »… Vos pires tue-l’amour la nuit

Les odeurs comme les ronflements peuvent parfois rendre les nuits compliquées...

Dora Christian

Publié le 03/03/2024 à 17h12

L'essentiel

  • Les habitudes agaçantes de l'autre peuvent créer une distance momentanée selon la thérapeute Assa Djelou.
  • Les ronflements, la mauvaise hygiène, ou le fait de prendre toute la place dans le lit sont des exemples classiques de « tue-l’amour » cités par les lecteurs de « 20 Minutes ».
  • Selon la professionnelle, ils ne justifient pas forcément une rupture.

Lors du premier date tout allait bien : des étoiles plein les yeux, le sourire jusqu’aux oreilles, jusqu’à ce que votre crush vous annonce qu’il dort en pilou-pilou la nuit et par-dessus tout, qu’il ronfle . Le drame. Rien qu’à ses deux détails, vous savez déjà que vous ne supporterez pas de passer vos nuits à ses côtés. Comment ce tue-l’amour arrive-t-il à remettre en question cette si belle relation ? 20 Minutes a demandé à Assa Djelou , thérapeute spécialisée dans les relations de couples de nous l’expliquer.

« Les ronflements c’est relou »

En tête de liste, parmi les tue-l’amour de nos lecteurs : la mauvaise hygiène. « Une mauvaise odeur corporelle , ça me dégoûte », confie Veronika. Ça donne « envie de vomir », enchérit Marion. Davila affirme également ne pas supporter lorsque son partenaire vient se coucher sans s’être brossé les dents. Outre, les mauvaises odeurs, les lecteurs de 20 Minutes semblent aussi être repoussés majoritairement par les ronflements : « c’est relou », avance Verokina qui n’hésite pas à réveiller son partenaire quand c’est le cas.

Mais pas de panique, « c’est normal d’avoir des tue-l’amour même quand on aime son partenaire », rassure la thérapeute. Le tue-l’amour ne dit pas que l’amour est inexistant, il crée une distance instantanément ou coupe momentanément la pensée, le désir, sexuel ou affectif, explique-t-elle.

Comme dans le cas de Veronika et Naomie, il est donc tout à fait légitime de ne pas apprécier dormir avec quelqu’un qui « prend toute la place dans le lit » ou qui s’endort avec ses chaussettes polaires.

Un tue-l’amour n’est pas « un motif de rupture »

Est-ce que les tue-l’amour sont un motif de rupture ? « En aucun cas », répond la thérapeute. Le tue-l’amour « n’est absolument pas un motif de rupture ». Il représente simplement une caractéristique physique ou comportementale « plus ou moins tolérée » qui peut créer une distance sur le rapprochement physique ou affectif, en fonction de la personnalité de chacun. Celle-ci assure même qu’ils peuvent « rapprocher les partenaires », lorsqu’ils en discutent afin de trouver un équilibre dans le couple.

Et nos lecteurs n’en pensent pas moins : « Un tue-l’amour n’est pas un motif de rupture pour moi mais un exemple d’une habitude qui me dérange », avance Julia avant de poursuivre : « comme cela peut être réglé, ou du moins canalisé, je ne vais pas rompre pour ça ». « Je ne vis pas avec mon copain c’est facile de passer outre », avance Veronika, qui semble avoir trouvé le compromis idéal pour échapper aux ronflements de son partenaire.

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COMMENTS

  1. Les bons gestes santé : bien coucher un bébé

    Bien coucher son bébé : le meilleur moyen de prévenir la mort subite (ou mort inattendue) du nourrisson. N'oubliez pas les gestes de prévention de la mort subite du nourrisson, appelée désormais mort inattendue du nourrisson : couchez votre bébé systématiquement sur le dos, sur un matelas ferme,

  2. Mort subite du nourrisson : non au tour de lit

    1) le couchage sur le dos, 2) le danger des accessoires dont le tour de lit. Bébé doit dormir dans un environnement où il est impossible d'enfouir sa tête et de s'étouffer. C'est pourquoi il faut l'installer sur le dos et non sur le ventre ni sur le côté, et sur un support pas trop mou.

  3. PDF Prévention De La Mort Inattendue Du Nourrisson

    Pas de tour de lit LE SAVIEZ-VOUS ? Ça sauve des vies ! De ne plus laisser Bébé dormir sur le ventre Depuis que les pédiatres et les généralistes de tous les pays demandent aux parents de ne plus faire dormir Bébé sur le ventre, la mort subite du nourrisson a reculé de 75 % en moins de 20 ans. C'est donc très effi cace ! De ne pas

  4. Appareil anti-mort subite du nourrisson : est-ce vraiment utile

    Bébé doit être couché sur le dos sur un matelas ferme et sans oreiller ni couette, sans tour de lit (à l'exception d'un tour de lit anti-étouffement). Il vaut mieux aussi éviter les...

  5. Mort inattendue du nourrisson : le tour du lit en cause

    La plupart des nourrissons sont morts de suffocation parce que leur nez et leur bouche étaient recouverts par le tour de lit ou qu'ils étaient coincés entre le matelas et le tour...

  6. La Mort Subite du Nourrisson : les causes identifiées

    Touchant en moyenne 250 à 350 bébés chaque année en France, la Mort Subite du Nourrisson peut être liée à de nombreuses causes . 1. La position de bébé : une des causes de la Mort Subite du Nourrisson. La position de sommeil ventrale ou latérale est reconnue comme étant un facteur de risque important de la Mort Subite du Nourrisson .

  7. Que faire pour éviter la mort subite du nourrisson

    Mettre l'enfant dans un lit à barreaux, avec une turbulette adaptée à sa taille et à la saison. Éviter l'utilisation d'objets mous - couvertures, oreillers, tours de lit ou peluches- qui pourraient créer une chaleur excessive et favoriser le risque d'étouffement. Ne pas surchauffer la chambre. La température doit être comprise entre 18 et 20°C.

  8. 10 conseils pour éviter la mort subite du nourrisson

    Très en vogue actuellement, le cosleeping est pourtant responsable de la moitié des morts subites du nourrisson. Mieux vaut donc laisser bébé dormir dans son lit. En cas d'allaitement, le...

  9. Mort subite du nourrisson : causes, risques et prévention

    Proscrire couette et tour de lit. Pour des mesures de sécurité, évitez toute couverture, peluches imposantes, oreiller et tour de lit dans le lit de votre enfant. Seul ami autorisé dans le lit : le doudou, à condition qu'il soit petit et en coton. Enfin, couchez votre bébé dans une gigoteuse adaptée à la saison, avec une ...

  10. Prise en charge en cas de mort inattendue du nourrisson (moins de 2 ans)

    Prise en charge en cas de mort inattendue du nourrisson (moins de 2 ans) La «mort inattendue du nourrisson» est définie dans ce document comme «une mort survenant brutalement chez un nourrisson alors que rien, dans ses antécédents connus, ne pouvait le laisser prévoir».

  11. Mort subite du nourrisson : Définition, Prise en charge, Prévention

    Définition. Qu'est-ce que la mort subite du nourrisson ? La mort subite du nourrisson, ou MSN, correspond au décès brutal et inattendu d'un nourrisson pourtant en pleine santé. Le décès a généralement lieu pendant le sommeil de l'enfant, dans la nuit ou à l'occasion d'une sieste.

  12. La mort inattendue du nourrisson

    Le tour de lit n'est pas non plus sans risque, il doit être fin, ferme et bien attaché. Pour d'autres sources, le tour de lit serait associé à une augmentation des cas de mort inattendue du nourrisson et serait donc à proscrire. Jusqu'à quel âge y a-t-il risque de mort inattendue du nourrisson ?

  13. Mort inattendue du nourrisson : comment la prévenir

    Le couchage sur le dos, dans un lit adapté, est le reflexe primordial à avoir pour éviter tout risque d'enfouissement ou de confinement, et donc de mort. MAM. Mettre le bébé sur le dos pour tous les moments de sommeil. Le couchage sur le coté est déconseillé.

  14. La mort subite du nourrisson : jusqu'à quel âge s'inquiéter

    À exclure : couette, oreiller, tour de lit et peluches. Pour que le lit du bébé soit optimal et que votre enfant puisse dormir en toute sécurité, seul un doudou peut avoir sa place à...

  15. Mort subite du nourrisson : causes, symptômes et prévention

    Les accidents de literie (matelas trop mous, coussins, tour de lit, etc.). Ils peuvent être la cause de l'étouffement de bébé. L'environnement du tout petit, dont les conditions de couchage, comme le couchage sur le ventre. Le tabagisme pendant la grossesse, ou si l'enfant est quotidiennement exposé à la fumée. L'asphyxie du bébé liée au cododo.

  16. Mort subite du nourrisson : comment réduire les risques

    une literie trop molle ou un matelas à eau ; la présence dans le lit d'éléments tels que des peluches, un oreiller ou une couette ; une chambre surchauffée ; un tour de lit trop épais ; le partage du lit avec un adulte ou un enfant plus grand ; la prématurité ; un faible poids de naissance ou un retard de croissance ;

  17. Mort subite du nourrisson

    Une literie non sécurisée, autrement dit la présence de tour de lits, de coussins et autres couvertures, constitue la première cause de mort subite du nourrisson, selon une nouvelle...

  18. Syndrome de la Mort subite du nourrisson : causes et prévention

    L'expression « mort subite du nourrisson » désigne le décès subit et imprévu, généralement pendant le sommeil, d'un nourrisson de moins d'un an, apparemment en bonne santé, ou présentant des signes considérés comme banals.

  19. Mort subite du nourrisson : continuer la prévention

    Sommaire. Les causes de cette mort inattendue. La première cause de mortalité chez les nourrissons. Qu'est-ce qui est responsable de la mort subite du nourrisson ? Mort subite du nourrisson : la prise en charge en centre de référence. Les bons gestes pour prévenir la mort subite du nourrisson. Mort subite du nourrisson : où en est la recherche ?

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    Chaque année, entre 400 et 500 bébés décèdent de façon brutale et inattendue au cours de leur sommeil sans qu'aucun examen ne permette d'identifier la cause de cette mort. Les explications de notre médecin urgentiste.

  22. Mort inattendue du nourrisson (MIN)

    La ou les causes de la mort inattendue d'un nourrisson (MIN) ne sont souvent comprises qu'a posteriori : infections, accident de literie, maladies cardiaques, digestives, métaboliques… quand on ne trouve pas du tout d'explication, on conclut à une mort « subite » du nourrisson (MSN).

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