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Dernière mise à jour le : 28 mars 2024 - Information toujours valide le : 17 avril 2024

Dernière minute

Sécurité, entrée / séjour, santé, infos utiles, voyages d’affaires.

Ariane

Date de publication : 28 mars 2024

Urgence Attentat – Vigilance renforcée pour les ressortissants français à l’étranger

Publié le 28/03/2024

Compte tenu du relèvement, sur l’ensemble du territoire national, de la posture du plan Vigipirate au niveau Urgence attentat, une vigilance renforcée est recommandée à l’ensemble de nos ressortissants résidant ou de passage à l’étranger.

Risques encourus et recommandations associées

Risques naturels, séismes.

La Chine, y compris Hong Kong et Macao, est exposée à un important risque de tremblements de terre. Les principales zones sismiques sont le Heilongjiang, le Sichuan, Lijiang dans le Yunnan, les bassins du Yangtsé, la province du Hebei et la région de Pékin. Pour plus d’informations sur la conduite à tenir en cas de séisme, se reporter à la fiche réflexe de ce site dans la rubrique Infos pratiques .

Chaque année, le littoral méridional de la Chine est affecté, entre les mois de mai et octobre, par une dizaine de typhons en moyenne, caractérisés par des vents violents et de fortes précipitations. Ce phénomène concerne surtout les côtes de la province du Zhejiang ainsi que toute la côte méridionale, dont Canton, Hong Kong et Macao. Des informations sur la conduite à tenir en cas de typhon sont disponibles dans la rubrique Infos pratiques ainsi que sur le site du consulat général de France à Hong Kong .

Des informations sur les conditions météorologiques nationales et locales ainsi que des conseils utiles peuvent être trouvés sur les sites Internet suivants : site de la China Meteorological Administration -en chinois et en anglais ; TV5 Monde , rubrique "Météo Internationale" (en français) ; site de l’ Organisation météorologique internationale comportant une rubrique sur les typhons -en anglais.

Par ailleurs, l’agence météo japonaise est mandatée par l’agence météo internationale pour le suivi des typhons sur la zone Pacifique Nord-Ouest (incluant la Chine). Le site suivant présente en anglais les prévisions d’évolution des typhons sur cette zone : http://www.jma.go.jp/en/typh .

Le risque d’attentats terroristes est très faible.

Zones de vigilance

1 - Chine continentale

L’ensemble du territoire chinois est placé en vigilance normale ( vert ), à l’exception de la région autonome ouïghoure du Xinjiang, placée en vigilance renforcée ( jaune ).

Des restrictions d’accès à certaines zones ou à certains sites peuvent intervenir de manière permanente (cf. ci-après) ou ponctuelle (en cas de troubles sociaux notamment). L’entrée, même involontaire, dans des zones d’exclusion expose les contrevenants à des amendes, voire à des interpellations. Les conditions d’accès aux différents sites et régions sont susceptibles d’évoluer et doivent être vérifiées auprès de l’Ambassade de Chine en France, de son agence de voyage ou des autorités locales. Les indications ci-dessous sont fournies à titre indicatif.

Région autonome ouïghoure du Xinjiang

La région autonome ouïghoure du Xinjiang a été le théâtre d’attentats. Des troubles parfois violents ont éclaté dans différentes localités de la région, notamment dans les préfectures de Kashgar, de Hotan, de Turpan et d’Aksu. Les contrôles et check-points sont toujours très fréquents sur l’ensemble du territoire et les étrangers systématiquement contrôlés dans leurs déplacements. Seuls quelques hôtels ont l’autorisation des autorités pour accueillir les étrangers. Les déplacements et visites des touristes étrangers ne sont pas libres et se font régulièrement sous contrôle d’une présence policière visible. Les contrôles peuvent parfois être inopinés (cas signalés de contrôle pendant la nuit à l’hôtel). Les personnes qui seraient amenées à se déplacer dans cette région sont invitées à faire preuve de discrétion et de la plus grande vigilance, notamment dans les lieux très fréquentés, et à se tenir à l’écart d’éventuels rassemblements ou manifestations. Par ailleurs, l’accès aux zones frontalières peut être subordonné à l’obtention d’un laissez-passer (se renseigner localement auprès des agences de voyage).

Région autonome du Tibet

L’accès au Tibet est soumis, en sus du visa pour la Chine, à l’obtention préalable (depuis l’étranger ou depuis la Chine) d’une autorisation spéciale par l’intermédiaire d’une agence de tourisme détentrice d’une licence gouvernementale. La présence d’un guide est obligatoire, qu’il s’agisse d’un voyage individuel ou de groupe.

Province du Qinghai

Plusieurs districts ou communes sont interdits d’accès aux étrangers. Il s’agit de la ville de Xining, des comtés (xian) de Huangyuan, de Datong (Laoyeshan est la seule zone autorisée) et de Huangzhong (Ta’ersi - le monastère de Kumbum - est la seule zone autorisée) ; dans la préfecture de Haidong, le comté de Huzhu ; dans la préfecture de Hainan, le comté de Guinan ; dans la préfecture de Haibei, les comtés de Qilian, de Haiyan et de Menyuan ; dans la préfecture de Haixi, la ville de Delingha, les comtés administratifs de Lenghu, Mangya et Dachaidan ainsi que le comté de Tianjun ; dans la préfecture de Guoluo, les comtés de Dari, Banma et Gande.

Région autonome de Mongolie intérieure

Les arrondissements de Eqinaqi et Siziwangqi sont interdits d’accès au public. Il est conseillé aux voyageurs souhaitant visiter des zones éloignées des centres urbains de bien s’assurer du sérieux de leur agence locale de tourisme.

Province du Sichuan

Les autorités du Sichuan peuvent restreindre momentanément l’accès à certaines préfectures ou certains districts. Sont surtout concernés les districts de Ganzi, Aba ou Litang, situés au nord et à l’ouest de la province. Ces restrictions interviennent notamment au moment du Nouvel an tibétain (entre février et mars) ou à l’occasion de certaines dates anniversaires.

Provinces du Liaoning et du Jilin

Dans les zones frontalières de la Corée du nord, en particulier aux abords du fleuve Yalu et Tumen, il convient d’observer les règles édictées par les autorités locales (pas de photographies ou de prise d’image de la frontière lorsque cela est interdit) et d’éviter de monter dans des embarcations qui vous proposent de s’approcher au plus près du territoire nord-coréen.

Grande muraille

Dans certaines provinces et dans la municipalité de Pékin, seuls les sites officiellement ouverts au tourisme peuvent être visités. Des incidents ont été rapportés du fait de visites sur des sites interdits au public. En raison d’une politique de sauvegarde de sections non-rénovées de la muraille, celles-ci sont interdites d’accès et de fortes amendes sont désormais appliquées pour les contrevenants.

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Recommandations générales

  • Il est conseillé de conserver son passeport sur soi (l’original étant exigé en cas de contrôle) et d’en laisser une copie en lieu sûr. En cas de perte ou de vol de passeport, il est indispensable d’obtenir un visa de sortie du territoire sur un nouveau passeport ( procédure sur le site de l’ambassade de France en Chine).
  • L’usage, la détention et le trafic de stupéfiants de quelque nature que ce soit (cannabis inclus) sont sévèrement réprimés en Chine. La tolérance zéro est strictement appliquée .
  • Des campagnes sont lancées régulièrement contre les établissements se livrant à des activités illégales. Les ressortissants français, qu’ils soient résidents ou de passage, sont invités à faire preuve du plus grand discernement dans le choix des établissements qu’ils fréquentent durant leur séjour.
  • La police peut être jointe en appelant le 110 (agent de police parlant anglais). En cas d’agression, composer immédiatement le 110 pour déposer plainte auprès de la police locale, filmer si possible les protagonistes avec un téléphone portable, puis aviser le consulat général de France si nécessaire.

Dépôt de plainte

  • Les commissariats chinois refusent dans la plupart des cas de prendre la plainte d’un étranger victime d’un délit mineur et de remettre au plaignant un récépissé de refus de dépôt de plainte comme la loi les y oblige. Lorsque la plainte est prise, c’est le plus souvent sous forme d’une simple « main-courante » n’ouvrant pas droit à enquête de police.
  • En cas de contentieux, il est vivement recommandé de faire appel à un avocat associé à un cabinet français qui sert de conseil ou d’intermédiaire (une liste figure sur le site de l’ambassade ). Les avocats étrangers ne sont en effet pas autorisés à plaider devant une cour chinoise, au civil comme au pénal.
  • Éviter les affrontements, provocations et gestes agressifs qui peuvent facilement envenimer la situation. Lors d’incidents, avec les chauffeurs de taxi ou d’autres conducteurs notamment, les situations peuvent facilement dégénérer et engendrer des conséquences graves (détention prolongée, lourdes amendes).
  • Vérifier les conditions d’accès à certains sites / certaines régions auprès de l’ambassade de Chine en France ou de l’agence de voyage organisant le déplacement. Les voyageurs doivent, dans tous les cas, se conformer strictement aux instructions et aux recommandations en vigueur.

2 - Hong Kong Entrée en vigueur de la loi sur la sécurité nationale au 1er juillet 2020

Les termes de ce texte sont applicables aux ressortissants étrangers et prévoient quatre chefs d’accusation (sécession, subversion, terrorisme, collusion avec un Etat étranger ou des éléments extérieurs), y compris au titre d’activités ayant eu lieu hors de Hong Kong. Les prises de position politiques, y compris sur les réseaux sociaux, sont susceptibles d’entrer dans son champ d’application.

Plus d’informations et coordonnées sur l e site du Consulat général de France dans la rubrique « Actualités ».

En cas d’accident impliquant un ressortissant français, il convient de contacter en premier lieu les services de secours locaux, au 999 (police, pompiers, ambulances).

Amendement à la loi de sécurité nationale de Macao au 30 mai 2023

Les termes de ce texte révisé sont applicables aux ressortissants étrangers et prévoient sept chefs d’accusation (trahison, sécession, sédition, subversion, vol de secrets d’Etat, activités d’organisations ou groupes politiques étrangers sur le territoire, et l’établissement de liens entre ces derniers et des organisations locales pour commettre des actes contre la sécurité nationale), y compris au titre d’activités ayant eu lieu hors de Macao. Les prises de position politiques, y compris sur les réseaux sociaux, sont susceptibles d’entrer dans son champ d’application.

Plus d’informations et coordonnées sur le site du Consulat général de France dans la rubrique « Actualités ».

Formalités d’entrée

Les informations sont données à titre indicatif, l’entrée en Chine étant de la seule compétence des autorités chinoises. Il est fortement conseillé de bien s’informer des procédures auprès d’elles.

1. Chine continentale

1.1 entrée.

Du 1er décembre 2023 au 30 novembre 2024, les titulaires de passeports ordinaires français se rendant en Chine pour les motifs de commerce, de tourisme, de visite familiale et de transit sont exemptés de visa pour une durée maximale de 15 jours . Tout autre motif de visite en Chine que ceux spécifiquement autorisés pour l’exemption de visa vous expose potentiellement à un refus d’admission sur le territoire chinois.

Les titulaires de passeports ordinaires français qui se rendent en Chine pour tout autre motif ou pour un séjour dépassant 15 jours doivent toujours solliciter un visa avant leur voyage en Chine.

Les ressortissants étrangers exerçant une activité professionnelle ou effectuant un stage doivent s’assurer qu’ils disposent du visa adéquat leur permettant d’exercer cette activité, ce qui n’est pas le cas du visa L (tourisme). Pour plus d’information, se reporter à la rubrique Voyages d’affaires .

Pour rappel, avant tout déplacement en Chine il est impératif de disposer d’un contrat d’assistance ou d’assurance (y compris pour Hong Kong et Macao) permettant de couvrir tous les frais médicaux (opération chirurgicale, hospitalisation ou rapatriement) auxquels les voyageurs pourraient être confrontés. Ces frais, qui peuvent être très élevés, ne pourront en aucun cas être pris en charge par l’ambassade ou les consulats généraux de France sur place. Faute de pouvoir justifier d’une couverture sociale, le voyageur s’expose au risque de ne pas avoir accès aux soins, y compris en cas d’urgence vitale.

Il est également rappelé que l’usage, la détention et le trafic de stupéfiants de quelque nature que ce soit (cannabis inclus) sont sévèrement réprimés en Chine. La tolérance zéro est strictement appliquée.

Il est vivement recommandé aux voyageurs venant de France à Hong Kong pour se rendre ensuite en Chine continentale, et ne remplissant pas les critères d’exemption de visa, de demander un visa d’entrée en Chine avant leur départ, auprès de l’ambassade de Chine à Paris ou des consulats de Chine en France.

Un délai minimal de 4 jours est à prévoir pour l’obtention d’un visa de tourisme pour la Chine continentale depuis Hong Kong, y compris à destination de la zone économique spéciale de Shenzhen. Des justificatifs sont exigés, tels que billet de retour, réservation d’hôtel, assurance, attestation d’hébergement pour les voyageurs prévoyant un hébergement chez des particuliers. Pour les visas d’affaires, l’original de la lettre d’invitation, comprenant l’itinéraire prévu, est également demandé.

Les journalistes en déplacement professionnel en Chine peuvent se reporter à la rubrique dédiée du site de l’ ambassade de France en Chine , qui précise les procédures à suivre pour demander un visa et introduire du matériel professionnel de reportage.

Les musiciens dont les modalités d’entrée en Chine des instruments et du matériel n’auraient pas été préalablement réglées par leur agent ou l’organisateur de leur concert peuvent contacter le Service culturel de l’ambassade de France à Pékin (Service artistique) qui leur précisera les règles applicables en matière de dédouanement (caution).

Attention : le visa pour la Chine ne permet pas d’entrer directement au Tibet, dont l’accès fait l’objet d’une réglementation particulière (cf. rubrique Sécurité ).

Les autorités chinoises se réservent le droit de refuser aux voyageurs étrangers l’entrée en Chine, notamment en raison de leurs destinations antérieures. Plusieurs ambassades européennes se sont vues signaler des cas de refus de délivrance d’un visa ou de refoulement aux points d’entrée sur le territoire chinois de leurs ressortissants bien que munis d’un visa d’entrée en bonne et due forme.

Les ressortissants étrangers entrant sur le territoire chinois peuvent faire l’objet d’une prise d’empreintes digitales lors de leur arrivée.

1.2 Transit

Du 1er décembre 2023 au 30 novembre 2024, les titulaires de passeports ordinaires français se rendant en Chine pour un transit sont exemptés de visa pour une durée maximale de 15 jours.

En cas de non-respect de la condition liée à la durée du transit, y compris lors d’un retard de vol, le voyageur sera considéré en infraction. Les démarches d’assistance consulaire que les autorités françaises pourraient engager auprès des autorités chinoises sont rarement suivies d’effet. Il convient d’éviter de réserver un vol à un horaire trop proche de la limite d’autorisation du transit sans visa. Le transit sans visa pourra également être refusé aux personnes ayant été en infraction avec la législation chinoise sur l’entrée et le séjour lors de précédents voyages.

  • Le respect des conditions de dispense de visa dans le cadre d’un transit ne garantit pas l’entrée en Chine, les autorités chinoises se réservant le droit de refuser aux voyageurs étrangers l’entrée en Chine, notamment en raison de leurs destinations antérieures. Ainsi certains voyageurs qui avaient dans leurs passeports des tampons d’entrée en Turquie et au Maroc notamment ont été refoulés à l’automne 2019.

1.3 Séjour

Les étrangers sont tenus de s’enregistrer dans les 24 heures suivant leur arrivée au bureau de la police de leur zone de résidence. Les hôtels se chargent de cette formalité pour leurs clients.

Il est rappelé que les ressortissants étrangers sont tenus de présenter leur passeport lors de tout contrôle.

La loi sur les entrées et les sorties du territoire chinois prévoit des sanctions importantes à l’encontre des étrangers entrant sur le territoire chinois, y résidant ou y travaillant illégalement. Tout étranger en situation irrégulière s’expose à être placé en rétention administrative, au paiement d’une forte amende et à une mesure d’expulsion du territoire chinois, éventuellement assortie d’une mesure d’interdiction de séjourner sur le territoire chinois pendant une durée pouvant aller jusqu’à 5 ans.

Les voyageurs sont invités à se reporter au site des ambassades ou des consulats de Chine en France pour connaître les conditions d’obtention des visas et la liste des pièces à fournir.

Le passeport doit être valide au moins six mois après la date de sortie du territoire. Avant le départ, il convient de vérifier que la période de validité du visa et le nombre d’entrées accordées par les autorités chinoises correspondent bien à la durée et aux modalités du séjour.

S’agissant des visas à double entrée, il convient de bien vérifier les dates mentionnées sur la vignette.

Les voyageurs entrant ou quittant la Chine via l’Asie du sud-est, notamment la Thaïlande doivent veiller à présenter un passeport dans un état impeccable en raison de la grande rigueur des autorités de cette région. Tout passeport déchiré, abîmé, tâché ou comportant une anomalie particulière est susceptible d’entraîner un refus d’entrée ou de transit par ce pays.

2. Hong Kong et Macao

Les ressortissants français n’ont pas besoin de visa pour accéder à Hong Kong et Macao. En revanche, s’ils souhaitent ensuite se rendre en Chine continentale, ils doivent être préalablement munis d’un visa pour la Chine s’ils ne remplissent pas les conditions d’exemption de visa, dont la demande devra donc avoir été effectuée avant leur départ.

Lors de l’entrée sur le territoire de Hong Kong, le passeport français doit être valide pour une durée d’au moins un mois après la date envisagée de fin de séjour à Hong Kong.

Lors de l’entrée sur le territoire de Macao, le passeport français doit être valide pour une durée d’au moins trois mois après la date envisagée de fin de séjour à Macao.

La durée de séjour autorisé sans visa sur ces territoires est de 90 jours maximum.

Pour mémoire, la plupart des pays d’Asie exigent que le passeport soit valide plus de six mois après la date de sortie du territoire. A défaut le voyageur pourra être empêché de poursuivre son voyage vers un autre pays de la région appliquant cette règle, voire refoulé depuis Hong Kong.

3. Règlementation douanière

3.1. marchandises prohibées à l’importation.

  • armes, répliques d’armes, munitions et explosifs de toute sorte ;
  • fausses monnaies ;
  • imprimés, films, photographies, enregistrements audio-vidéo ou informatiques, et tout autre article contraire aux intérêts politiques, économiques, culturels et moraux de la Chine ;
  • poisons de toute sorte ;
  • drogues et substances addictives ;
  • animaux vivants (à l’exception des chiens et des chats) qui doivent être identifiés par une puce, munis d’un certificat sanitaire et d’un certificat de vaccination antirabique délivrés par les autorités compétentes du pays d’exportation ;
  • viandes et leurs produits (crus ou cuits), et les produits de la mer.
  • produits laitiers ;
  • œufs et produits dérivés.
  • fruits et légumes frais ;
  • feuilles de tabac ;

Les animaux, plantes et leurs produits dont le transport a été approuvé par les autorités administratives nationales compétentes et qui sont munis d’un certificat de quarantaine délivré par les autorités compétentes du pays d’exportation ne sont pas concernés par cette énumération.

3.2. Franchises

  • Produits alcooliques de plus de 12 % : 1500 ml.
  • Tabac : 400 cigarettes, ou 100 cigares, ou 500 grammes de tabac en vrac
  • Autres marchandises : franchise en valeur de 2000 RMB (ou 5000 RMB pour les résidents) pour la totalité des marchandises réservées à l’usage personnel pendant son séjour en Chine.

Pour plus d’informations, consulter le site de l’administration des douanes (en anglais).

Il est conseillé aux voyageurs ayant besoin de transporter des médicaments de voyager avec leur ordonnance, selon le principe de « quantité raisonnable » et « usage personnel ». Si les médicaments ne contiennent pas de substances interdites à l’importation, la politique du contrôle de la douane est le même que pour les autres marchandises.

3.3. Déclaration d’espèce et de devise à l’entrée et la sortie

A l’entrée : les étrangers doivent, à l’entrée en Chine, déclarer à la douane les devises étrangères qu’ils portent lorsque celles-ci sont équivalentes ou supérieures à 5 000 USD, ainsi que les yuans lorsqu’ils dépassent 20 000 RMB.

A la sortie : à la sortie de Chine, les étrangers doivent se conformer aux dispositions suivantes :

  • s’ils sont détenteurs de moins de 5 000 USD et s’ils n’ont pas fait de déclaration à l’entrée, ils sont dispensés de toute formalité ;
  • s’ils sont détenteurs d’une somme comprise entre 5 000 USD et 10 000 USD, ils doivent demander un permis de port dans une banque en présentant leurs passeport et visa ; ce permis devra être vérifié par la douane ;
  • s’ils sont détenteurs d’une somme supérieure à 10 000 USD, ils doivent demander un permis de port dans une banque en présentant leurs passeport et visa, soumettre ce permis de port, tamponné par la banque, au bureau pour le contrôle des devises étrangères dont relève ladite banque. Le bureau en question est chargé de vérifier l’authenticité, l’origine et l’utilisation des devises avant leur sortie. Enfin, le permis de port ainsi vérifié devra être présenté à la douane.

Pour toute information complémentaire, prendre l’attache de l’ ambassade de Chine à Paris ou de l’attaché douanier à Pékin ( dgddi.pekin chez douane.finances.gouv.fr )

Un séjour à l’étranger implique pour tout voyageur de prendre certaines précautions en matière de santé. La rubrique ci-dessous mentionne les indications essentielles. Ces indications ne dispensent toutefois pas le voyageur d’une consultation chez son médecin traitant et/ou dans un centre hospitalier, suffisamment longtemps avant la date de départ pour permettre le rappel des vaccins.

Avant le départ

Frais d’hospitalisation et dépenses de santé.

Afin de faire face aux frais d’hospitalisation et, de manière générale, aux dépenses de santé, qui peuvent être très élevés à l’étranger, notamment auprès des établissements privés qui offrent parfois des services plus adaptés, il est impératif de disposer d’un contrat d’assistance ou d’ assurance (y compris pour Hong Kong et Macao) permettant de couvrir tous les frais médicaux (opération chirurgicale, hospitalisation ou rapatriement). Ces frais ne pourront en aucun cas être pris en charge par l’ambassade ou les consulats généraux de France sur place. Faute de pouvoir justifier d’une couverture sociale, le voyageur s’expose au risque de ne pas avoir accès aux soins, y compris en cas d’urgence vitale.

Recommandations pour sa santé

Consulter si besoin son médecin traitant ou un centre de vaccinations internationales pour faire une évaluation de son état de santé, analyser les risques sanitaires et bénéficier de recommandations, notamment sur les vaccinations nécessaires ou recommandées.

Constituer sa pharmacie personnelle en conséquence et emporter dans ses bagages les médicaments nécessaires ; ne jamais consommer des médicaments achetés dans la rue (risque de contrefaçons). Pour plus d’informations, consulter la fiche Informations pratiques .

Vaccinations

  • La vaccination contre la fièvre jaune est obligatoire pour les personnes en provenance directe d’une zone d’endémie, y compris les voyageurs ayant transité plus de 12h dans un aéroport de ce pays .
  • S’assurer d’être à jour dans ses vaccinations habituelles ainsi que celles liées à toutes les zones géographiques visitées.
  • La mise à jour de la vaccination diphtérie-tétanos-poliomyélite (DTP) est recommandée, ainsi que la vaccination rubéole-oreillons-rougeole (ROR) chez l’enfant ; la vaccination antituberculeuse est également souhaitable.
  • Autres vaccinations conseillées : en fonction des conditions locales de voyage, les vaccinations contre la fièvre typhoïde et les hépatites virales A et B peuvent être recommandées.
  • Il est préférable d’être vacciné contre la méningite bactérienne A + C + Y + W135.
  • La vaccination contre la rage peut également être proposée dans certains cas, en fonction des conditions et lieux de séjour. Demander conseil à son médecin ou à un centre de vaccinations internationales.
  • Pour des séjours en zone rurale, une vaccination contre l’encéphalite japonaise peut être nécessaire. Outre la vaccination, il est nécessaire de recourir à des mesures de protection contre les moustiques (cette maladie virale étant transmise par les piqûres de moustiques).

Risques sanitaires

La situation sanitaire du pays, plus particulièrement dans les campagnes, reste encore déficiente, avec d’importantes variations selon les régions (risque important d’infection dans les zones tropicales ou subtropicales, presque nul sur le plateau tibétain ou celui, encore plus aride, du Xinjiang). Cette situation ne présente pas, toutefois, un risque important pour le voyageur de passage, à condition que soient respectées quelques précautions de base, telles que laver soigneusement les fruits et les légumes (cf. ci-après).

Pollution atmosphérique

La ville de Pékin ainsi qu’un certain nombre de villes du nord et du centre de la Chine connaissent régulièrement des pics de pollution d’une intensité pouvant dépasser un index de qualité de l’air de 300, due à la présence massive de microparticules dans l’air.

Les particules et les polluants présents dans l’air peuvent être la cause d’inflammation des voies respiratoires, de diminution des capacités respiratoires entraînant des irritations, des difficultés, voire des douleurs respiratoires. L’air pollué peut également entraîner des irritations des yeux et interagir avec le système immunitaire.

Certaines catégories de personnes sont particulièrement sensibles à la pollution de l’air : il s’agit des personnes âgées, des enfants, des femmes enceintes ainsi que de toute personne souffrant de maladies chroniques telles que : asthme, bronchite chronique, emphysème ou insuffisance cardiaque. Le seul moyen de résoudre les risques de problèmes de santé est de minimiser l’exposition à la pollution, notamment pour les catégories à risque. Il est donc conseillé :

  • pour les personnes présentant les facteurs de risque mentionnés plus haut, de se renseigner avant leur départ sur la qualité de l’air et de différer au besoin leur voyage ;
  • pendant le séjour, en cas de pic de pollution, de réduire les sorties à l’extérieur (éventuellement, utiliser un masque filtrant de type N95 ou FFP2 à l’extérieur ; bien que ces masques puissent en principe être achetés sur place, il est préférable de s’en munir avant le départ) ;
  • de réduire l’exercice physique ;
  • de garder les fenêtres et les portes fermées ;
  • de consulter immédiatement un médecin en cas de symptômes.

Des informations complémentaires sont accessibles sur le site de l’ ambassade de France en Chine ou sur le site du ministère français en charge de la Santé dans lequel l’avis relatif aux conduites à tenir lors d’épisodes de pollution atmosphérique pourra être consulté.

Maladies transmises par les moustiques

Les autorités sanitaires de la province du Guangdong ont noté une recrudescence des cas de dengue depuis le début de l’année 2019 et lancé une campagne de prévention et d’éradication des vecteurs.

Une certaine vigilance est recommandée par rapport à la dengue. La transmission de la dengue s’effectue par l’intermédiaire de moustiques infectés. Il n’existe actuellement pas de traitement préventif contre l’infection de la dengue. La prévention individuelle repose donc essentiellement sur les moyens de protection contre les piqûres de moustiques (cf. ci-après). Les symptômes de la maladie s’apparentent à ceux de la grippe (forte fièvre, douleurs articulaires, maux de tête). La prise en charge est donc avant tout symptomatique et repose sur la prise d’antalgiques à base de paracétamol et le repos. Il faut impérativement éviter la prise d’aspirine et d’anti-inflammatoire.

Encéphalite japonaise

Cette maladie, qui n’existe qu’en Asie, se transmet par des moustiques, en zone rurale. Il n’existe pas de traitement curatif spécifique, la prise en charge médicale est alors symptomatique. Il existe en revanche des vaccins pour la prévention de l’encéphalite japonaise. Dans le cadre d’un voyage touristique, la vaccination contre l’encéphalite japonaise n’est pas recommandée systématiquement pour tous les voyageurs qui se rendent en Asie ou en Océanie. Il semble que les mesures physiques contre les moustiques (vêtements longs, répulsifs, moustiquaires, etc.) soient une arme efficace.

Mesures générales de prévention pour se protéger des moustiques

  • Porter des vêtements couvrants, amples, légers, de couleur claire ;
  • Utiliser des produits répulsifs cutanés : voir à ce sujet les recommandations du ministère des Solidarités et de la Santé (PDF - 78.3 ko) et de l’ Institut Pasteur (PDF - 1.21 Mo) ;
  • Protéger son logement (moustiquaires, diffuseurs électriques, serpentins, climatisation, etc.) ;
  • Détruire les sites potentiels de reproduction des moustiques (récipients d’eau stagnante comme les soucoupes sous les pots de fleurs, les gouttières, les pneus, etc.).

Autres maladies

La Chine connaît une recrudescence du nombre de cas de rage. La plus grande prudence vis-à-vis des animaux errants est recommandée sur l’ensemble du territoire, villes incluses. La rage est une maladie virale transmissible accidentellement à l’être humain en cas de morsure ou léchage de muqueuse par un mammifère atteint du virus. La mortalité est très élevée en l’absence de prise en charge médicale rapide. Il n’existe aucun traitement curatif de la rage déclarée. Après un contact avec un animal pouvant être enragé, la morsure doit être lavée abondamment à l’eau savonneuse et une consultation médicale urgente doit apprécier le risque de contamination afin de déterminer l’administration urgente d’un sérum et ou d’une vaccination contre la rage. Il est donc recommandé de ne pas caresser les animaux, voire ne pas s’en approcher. La vaccination préventive (en préexposition) avant un séjour en zone exposée peut être recommandée et nécessite une consultation et évaluation médicale préalable.

La peste est une maladie rare, présente uniquement dans quelques régions du monde et quasi inexistante en milieu urbain. La Chine est considérée comme un pays où il existe encore des cas épisodiques de peste. Elle est principalement véhiculée par le rat et se transmet à l’être humain par piqûre de puces de rongeurs infectés (peste bubonique), mais il existe aussi une forme grave transmise par voie aérienne (peste pulmonaire) et très contagieuse (toux et postillons). La prévention repose sur l’absence de tout contact avec des sujets malades et avec des rongeurs, vivants ou morts et sur la protection contre les piqures de puces par des répulsifs cutanés. En cas de symptômes, consulter rapidement un médecin. Il est possible de traiter la majorité des cas et de réussir à éviter les complications et la mort si la prise en charge est précoce (dans les 24h). Il n’existe pas de vaccins pour ce type de pathologie. Pour plus d’informations : site de l’ Institut Pasteur .

Grippe aviaire

La grippe aviaire sévit sous différentes formes en Chine. Les autorités sanitaires chinoises font régulièrement état de l’émergence de cas humains de différents types. La grippe aviaire est une maladie virale animale (volailles, porcs) exceptionnellement transmissible de l’animal à l’être humain. Le virus se transmet par voie aérienne (voie respiratoire), soit par contact direct, notamment avec les sécrétions respiratoires et les matières fécales des animaux malades, soit de façon indirecte par l’exposition à des matières contaminées (par l’intermédiaire de la nourriture, de l’eau, du matériel et des mains ou des vêtements souillés). Les espaces confinés favorisent la transmission du virus. Les symptômes sont ceux d’une grippe tels que fièvre, toux, douleurs musculaires, fatigue.

Des mesures d’hygiène classiques sont recommandées pour limiter les risques de transmission :

  • Éviter tout contact avec les oiseaux et les volailles vivantes ou mortes non cuites, et plus généralement avec les animaux sauvages et d’élevage (notamment les volailles et porcs). Éviter notamment les zones d’élevages, les marchés aux animaux et les zoos. Éviter également le contact avec leurs déjections ;
  • Se laver les mains régulièrement avec de l’eau savonneuse ou avec des solutions de lavage hydro-alcooliques ;
  • Éviter la consommation de produits alimentaires crus ou peu cuits, en particulier pour la viande et les œufs ;
  • Éviter de marcher pieds nus ou en sandales dans les marchés ou à proximité d’un élevage de volailles (penser à laver soigneusement les pieds des enfants) ; ne pas ramener de volaille vivante (y compris des poussins ou des oiseaux d’ornements) à son domicile.

En cas de contact avec des animaux malades, notamment des oiseaux ou des volailles, consulter rapidement un médecin. En cas de symptômes compatibles, notamment fièvre, toux ou courbatures, consulter également rapidement un médecin.

Pour toute information complémentaire, consulter le site Santé publique France .

Maladie "pieds-main-bouche"

Cette maladie virale, bénigne en France, prend la forme d’épidémies mortelles en Chine. Le syndrome pieds-main-bouche touche principalement les enfants -au printemps et à l’été- et associe ulcérations de la bouche et éruption cutanée des mains et des pieds ; classiquement sans fièvre et d’évolution généralement bénigne, des complications neurologiques peuvent néanmoins survenir. Cette maladie virale est contagieuse via les secrétions (salive, mouchage, etc.) ; la prévention repose notamment sur l’hygiène des mains et l’éviction de contacts avec les sujets malades ; il convient de consulter rapidement un médecin en cas de fièvre ou d’éruption cutanée.

Infection par le virus VIH– IST

L’épidémie du VIH-Sida a progressé rapidement sur l’ensemble du territoire chinois. Concernant les infections sexuellement transmissibles (IST), il est recommandé de prendre toutes les précautions d’usage en la matière et d’éviter les comportements à risque. L’entrée des étrangers en Chine n’est pas conditionnée par la présentation d’un certificat de non-séropositivité dans le cadre d’un séjour touristique, d’une visite familiale, d’un voyage d’affaires ou d’un séjour d’études ou de stage inférieur à 6 mois (visas L et F). En revanche, des tests de dépistage sont effectués au cours des bilans de santé imposés aux demandeurs de visas d’études (X) et professionnel (Z) pour des séjours supérieurs à 6 mois, lors de l’établissement ou du renouvellement de leur titre de séjour.

Quelques règles simples

  • Se tenir à distance des cadavres d’animaux, des animaux et de leurs déjections ;
  • Ne pas approcher les animaux errants et les chiens (risque de morsure et de rage) et ne pas caresser les animaux que l’on rencontre ;
  • Veiller à sa sécurité routière (port de la ceinture de sécurité, port du casque à deux-roues, siège auto pour les enfants) ;
  • Ne jamais consommer de médicaments achetés dans la rue.

Se préserver des contaminations digestives ou de contact

  • Se laver les mains régulièrement avec des solutions de lavage hydro-alcooliques, surtout avant et après les repas et le passage aux toilettes ;
  • Veiller à la qualité des aliments et surtout à leur bonne cuisson ;
  • Éviter la consommation de produits alimentaires (poisson, viande, volaille, lait) crus ou peu cuits ;
  • Peler les fruits et légumes ou les laver soigneusement (à l’eau saine) ;
  • Éviter les crudités, coquillages, plats réchauffés et buffets froids ;
  • Ne boire que de l’eau ou des boissons encapsulées ou de l’eau rendue potable (filtration, ébullition ou à défaut produit désinfectant) ;
  • Éviter les glaçons et glaces, ainsi que la consommation de jus de fruits frais, de légumes crus et de fruits non pelés ;
  • Ne consommer le lait que pasteurisé ou bouilli ;
  • Respecter les règles d’hygiène de base et nettoyer avec attention les cuisines, salles de bain et WC.
  • Institut Pasteur
  • Santé publique France
  • Organisation mondiale de la Santé

Permis de conduire

Les permis nationaux et internationaux français ne sont pas reconnus en Chine. L’accord entre la France et la Chine portant sur la reconnaissance réciproque et l’échange de permis de conduire, signé en 2017, est entré en vigueur en août 2021. Il est recommandé de louer des véhicules avec chauffeur, répandus dans les grandes villes.

Infrastructure routière

L’état du réseau routier, en rapide développement, est globalement satisfaisant sur les grands axes. Les conditions climatiques sévères expliquent les altérations fréquentes du revêtement des routes dans le nord du pays.

Circuler en Chine comporte des risques du fait du non-respect du code de la route par certains conducteurs et, dans les zones rurales, de la présence sur les routes de véhicules mal signalés ou d’animaux. Il est déconseillé de voyager de nuit.

La police chinoise applique une tolérance zéro concernant la conduite en état d’ivresse (amendes, suspension du permis de conduire à partir de 20mg/100 ml de sang et peines de prison au-delà de 80 mg). Lors d’événements majeurs (célébrations, etc.), le taux est ramené à 0. Les cartes routières sont généralement peu précises ou comportent des erreurs. Les GPS sont en revanche fiables.

Réseau ferroviaire

Le pays dispose d’un réseau ferroviaire en bon état général et bénéficie du développement rapide des lignes à grande vitesse.

Transport aérien

Les vols intérieurs sont nombreux et les principaux aéroports ont fait l’objet d’importants travaux d’extension. Les avions sont modernes, avec un taux d’accident peu élevé à nul ces dernières années. Du fait des encombrements aériens ou d’exercices militaires non annoncés à l’avance, il n’est pas rare que les vols connaissent d’importants retards sur les destinations principales ou que les avions civils se trouvent bloqués sur le tarmac pendant plusieurs heures.

Les passagers sont soumis à des règles de sécurité encore plus strictes que celles en vigueur dans les aéroports occidentaux, notamment en ce qui concerne les objets interdits en cabine. Les passagers peuvent faire l’objet de fouilles au corps particulièrement poussées ; leurs effets personnels (bagages, sacs) font l’objet de contrôles pointilleux dès l’entrée dans l’aéroport ainsi qu’au passage de la sécurité. Les compagnies aériennes chinoises interdisent le transport en cabine des béquilles ou cannes anglaises métalliques. Si celles-ci vous sont nécessaires pour vous déplacer, il vous est fortement recommandé de prendre contact avec sa compagnie aérienne avant le départ.

En cas d’annulation d’un vol, il convient de se mettre en rapport avec la compagnie ou l’agence de voyage qui a édité le billet. La prise en charge des nuitées et des repas par les compagnies aériennes n’est pas automatique en cas de vols annulés ou retardés, particulièrement si ces annulations résultent d’un cas de force majeure. Il est donc recommandé de prévoir des moyens de paiement et des traitements médicaux pour une durée excédant de quelques jours la durée prévue du voyage en Chine.

Législation locale

Troubles à l’ordre public.

Les autorités chinoises font preuve de la plus grande rigueur dans la prévention et la répression des troubles à l’ordre public. Les écarts de conduite doivent être évités car les sanctions sont généralement très sévères (forte amende, incarcération immédiate, expulsion du territoire, interdiction de territoire définitive ou temporaire), notamment en cas d’absence de titre de séjour valide, d’actes de violence, de conduite en état d’ivresse ou de consommation de stupéfiants révélée lors de contrôles d’identité en ville (hôtels, restaurants, logement chez l’habitant, etc.) ou de contrôles routiers.

Stupéfiants

L’usage, la détention et le trafic de stupéfiants de quelque nature que ce soit (cannabis inclus) sont sévèrement réprimés en Chine, y compris à Hong Kong et Macao. La tolérance zéro est strictement appliquée. Dans plusieurs grandes villes, la police chinoise a récemment multiplié les contrôles dans les lieux habituels de consommation, bars, restaurants, boîtes de nuit particulièrement fréquentés par la communauté étrangère. Des interpellations, le plus souvent sur dénonciations, ont eu lieu également à domicile ou sur les lieux de travail. Les étrangers présents sont alors systématiquement interpellés et contrôlés. Des tests urinaires et/ou capillaires sont effectués au cours d’une rétention qui peut durer plusieurs heures. En cas de tests positifs, la consommation est systématiquement réprimée, même si elle est antérieure à l’arrivée sur le territoire chinois. Outre une amende, la consommation est punie d’une rétention administrative, et s’accompagne généralement d’une expulsion à l’issue de la peine. En matière de trafic, les sanctions sont très lourdes, pouvant aller jusqu’à la peine capitale. La détention de plus de 50 grammes de stupéfiants, quel que soit le type de drogue, est passible de la peine de mort.

L’usage, la détention et le trafic de produits – y compris aliments, boissons ou cosmétiques – contenant du cannabidiol (CBD) est désormais prohibé en Chine, y compris à Hong Kong, et entre dans la même catégorie que les stupéfiants. Les sanctions vont jusqu’à sept ans de prison en cas de détention ou d’usage, et jusqu’à la prison à vie en cas de trafic ou de production illicite.

En Chine continentale et à Macao, il n’y a aucune restriction à la consommation d’alcool qui est en vente libre. Toutefois, l’état d’ébriété est sanctionné en cas de trouble à l’ordre public et d’actes indécents ou contraires à la morale (plusieurs cas d’étrangers emprisonnés pendant un à trois jours ont été signalés). A Hong Kong, la vente d’alcool est interdite aux moins de 18 ans.

Photographie

Il convient de respecter la réglementation locale sous peine de poursuites. La prise de photographies est interdite aux abords des enceintes à caractère officiel, notamment des sites militaires, ainsi que sur certains sites (qui peuvent ne pas être signalés). Elle est également limitée dans les lieux de culte.

L’importation de drones nécessite une déclaration préalable en douanes. Les drones doivent être enregistrés auprès de l’administration de l’aviation civile chinoise. Il convient de se renseigner sur la réglementation concernant leur utilisation car il existe de nombreuses restrictions locales.

L’usage du GPS s’est largement banalisé en Chine, où de nombreuses voitures en sont équipées. L’enregistrement de coordonnées géographiques dans les zones sensibles ou d’accès réglementé est toutefois interdite et passible d’amende, voire d’interpellation.

Appareils neutralisants

La législation en vigueur à Hong Kong interdit les appareils neutralisants. Des incidents ont été signalés à l’aéroport international de Hong Kong, où des voyageurs ont été trouvés en possession de ce type d’appareils dans leurs bagages (de soute ou à main), lors de contrôles de sécurité au départ ou lors d’un transit. Ces voyageurs ont été invariablement arrêtés et inculpés. Les appareils neutralisants sont qualifiés d’“armes” et la détention de ce type d’appareil est un délit grave, passible d’une amende de $100 000 HKD et d’une peine de 14 ans de prison. Plus d’informations sur les articles interdits à Hong Kong sur le site internet de l’Administration des douanes d’Hong Kong (en anglais).

Prostitution

La prostitution est interdite en Chine. En cas d’interpellation par la police, le client étranger est passible d’une amende, voire d’une peine de prison et d’une expulsion du territoire chinois avec, imprimé sur son passeport, l’indication qu’il fréquente des prostitués.

Activités politiques/militantes

Il convient de s’abstenir de toute activité politique/militante au risque de s’exposer à de lourdes sanctions (emprisonnement, expulsion, interdiction de revenir en Chine).

Antiquité

La sortie de toute antiquité du territoire est interdite.

Us et coutumes

Il est recommandé d’adopter une attitude et une tenue vestimentaire respectueuses des usages locaux. Les tenues couvrantes sont à privilégier.

Moyens de paiement

Les moyens de paiement doivent être conservés en lieu sûr. Il est par ailleurs vivement recommandé de disposer sur soi et séparément d’espèces suffisantes pour faire face à une perte ou un vol des moyens de paiement. La mise à disposition d’argent liquide (Western Union, mandat cash par exemple) n’est possible que sur un compte bancaire ouvert en Chine (compte personnel ou compte d’un tiers).

Grandes amplitudes thermiques selon les saisons et les provinces visitées (de -30° C en Mongolie intérieure à + 45° C au Xinjiang ou au Xishuang Banna).

Visa d’affaires

Toute demande de visa pour la Chine doit obligatoirement passer par son centre de visa externalisé, " Chinese Visa Application Service Center " .

Le type de visa pour les voyageurs d’affaires est le visa dit "M" (Affaires et activités commerciales). Pour l’obtenir, il convient de produire une lettre d’invitation émise par le partenaire commercial chinois, qui doit comporter un certain nombre d’informations obligatoires (cf. site du " Chinese Visa Application Service Center ") .

Il est en principe possible d’obtenir un visa "M" multiples entrées valable de 6 mois à 1 an, si le demandeur s’est rendu en Chine plus de deux fois au cours des deux dernières années écoulées.

La règlementation chinoise en matière de visas étant sujette à des changements, il est fortement conseillé de bien se renseigner auprès du prestataire chinois lors de la demande de visa .

Pour plus d’informations, consulter la rubrique Entrée/Séjour de cette fiche.

Réseaux de communication

Les liaisons téléphoniques à l’aide d’un portable sont généralement bonnes. Elles peuvent être difficiles dans les régions isolées.

L’accès à Internet est très réglementé et peut s’avérer aléatoire. De nombreux sites et applications (Google, Facebook, Skype, Twitter, WhatsApp, etc.) ne sont pas accessibles en Chine continentale. Le recours à un réseau privé virtuel (VPN) est réglementé et de nombreuses applications VPN peuvent être bloquées par les autorités chinoises.

Données économiques

Consulter la fiche repères économiques Chine .

Contacts utiles

Service économique.

Les Services économiques auprès des ambassades sont des services extérieurs de la Direction générale du Trésor . Ils ont pour missions l’analyse et la veille économique et financière, sur une base macroéconomique, l’animation des relations économiques, financières et commerciales bilatérales avec les pays de leur compétence, et le soutien public au développement international des entreprises.

Service économique régional de Pékin – Chine Ambassade de France en Chine 法国驻华大使馆 60, Tianze Lu - 100600 Pékin (Beijing) 北京市朝阳区天泽路60号 100600 Tél. : +86 10 8531 2300 Télécopie : +86 10 8531 2320 Courriel : pekin chez dgtresor.gouv.fr Site internet

Service économique régional de Pékin – Antenne de Wuhan (Hubei, Hunan, Jiangxi) Courriel : wuhan chez dgtresor.gouv.fr

Service économique régional de Pékin – Antenne de Shanghai (Jiangsu, Anhui, Zhejiang, Shanghai) Courriel : shanghai chez dgtresor.gouv.fr

Service économique régional de Pékin – Antenne de Chengdu (Sichuan, Yunnan, Guizhou, Chongqing) Courriel : chengdu chez dgtresor.gouv.fr

Service économique régional de Pékin – Antenne de Canton (Guanxi, Hainan, Guangdong, Fujian) Courriel : canton chez dgtresor.gouv.fr

Business France

Opérateur public national au service de l’internationalisation de l’économie française, Business France valorise et promeut l’attractivité de l’offre de la France, de ses entreprises et de ses territoires.

Business France - Pékin Ambassade de France en Chine 法国驻华大使馆 60, Tianze Lu - 100600 Pékin (Beijing) 北京市朝阳区天泽路60号 100600 Tél. : +86 10 8531 2000 Courriel : pekin chez businessfrance.fr Pascal Gondrand, directeur de zone Chine et Hong Kong : pascal.gondrand chez businessfrance.fr

Business France - Shanghai M. Xavier Chatte-Ruols , directeur : xavier.chatte-ruols chez businessfrance.fr

Business France - Canton et Shenzhen M. Jérôme Coustans, directeur : jerome.coustans chez businessfrance.fr

Business France - Wuhan et Chengdu M. Emmanuel Pollet, directeur : emmanuel.pollet chez businessfrance.fr

Business France - Hong Kong 25/F, Admiralty Center, Tower II 18 Harcourt Road GPO Box N° 24 21 Hong Kong Courriel : hongkong chez businessfrance.fr M.Bertrand Quevremont, directeur : bertrand.quevremont chez businessfrance.fr

Les Conseillers du commerce extérieur de la France (CCEF) forment un réseau actif au service de la présence française dans le monde. Ils mettent leur expérience pour conseiller les pouvoirs publics, parrainer les entreprises, former les jeunes aux métiers de l’international et promouvoir l’attractivité de la France pour les investissements internationaux.

Site internet : Comité national des conseillers du commerce extérieur de la France

Les Chambres de commerce et d’industrie (CCI) françaises à l’international sont des associations indépendantes de droit local qui regroupent des entreprises françaises et étrangères . Elles constituent un réseau mondial de relations et de contacts d’affaires.

Chambre de commerce et d’industrie France Chine - Pékin (CCIFC) Suites 201-222, 2F, Building 81, No 4 Gongti North Road, Chaoyang District, Beijing 100027, P.R.C Tél : +86 10 64 61 02 60 Courriel : ccifc-pekin chez ccifc.org Site internet

Chambre de commerce et d’industrie française à Hong Kong

21/F, On Hing Building, 1 On Hing Terrace, Central Hong Kong Tél : +852 2294 7721 Courriel : frencham chez fccihk.com Site internet

Atout France

Atout France, l’agence de développement touristique de la France, dispose de 33 bureaux dans le monde et assure les missions suivantes :

  • renouveler l’offre et veiller à sa qualité, grâce à l’ingénierie et les financements, pour des projets touristiques structurants dans les territoires ;
  • favoriser le développement et la promotion des marques de destinations (et de leurs entreprises) à l’international.

Catherine Oden (directrice) : catherine.oden chez atout-france.fr Site à destination des professionnels français du tourisme

Chine continentale http://atout-france.fr/notre-reseau/chine

Hong-Kong http://atout-france.fr/notre-reseau/hong-kong

L’Agence française de développement (AFD), est l’agence qui met en œuvre la politique du développement définie par le gouvernement français .

Agence de Pékin Ambassade de France en Chine 法国驻华大使馆 60, Tianze Lu - 100600 Pékin (Beijing) 北京市朝阳区天泽路60号 100600 Tel : +86 10 8451 1200 Contact : afdpekin chez afd.fr Site internet Site internet

Conseiller douanier

Tél. : +86 10 8531 2000 Courriel : pekin.douane chez dgtresor.gouv.fr

  • La Chine et le FMI
  • Hong-Kong et le FMI
  • Macao et le FMI

XiTi

Starting from January 8 , 2023, COVID-19 will be managed as a Class B infectious disease in China, and border control measures will be adjusted accordingly. China-bound travelers are advised to read the following information on the adjustment to facilitate traveling :

1.Nucleic Acid Test

Travelers are required to take nucleic acid test within 48 hours before flight departure, and can only take flight when the test result is negative.

2.Health Code

Travelers are no longer required to obtain health code from the Chinese Embassy or Consulates General in the US before  departure.

3.Health Declaration to China Customs

Travelers need to declare the negative test result to China  Customs by filling the Health Declaration Form either on Wechat mini-program of China Customs (scan the QR code below) , or at https://htdecl.chinaport.gov.cn/htdeclweb/home/pages/healthDeclare/declare.html , or via the China Customs APP.

4.Entr y Inspection

There will be no nucleic acid test when travelers enter China,  and no quarantine for those whose health declaration and entry inspection produce normal results. In case of a  positive test result or any symptoms such as fever detected by  China Customs, travelers will take an antigen test. Those who test positive in the test will need to self-quarantine.

The above measures will be effective for all passengers arriving  in China after 12:00 am (includ ed ) on January 8 ,  2023.

Given the ongoing pandemic, the above adjustments do not mean the easing of disease control. Travelers are advised to take primary responsibility for their health, and use precautionary measures for self-protection. The Chinese  government will continue to monitor the latest trends of the  pandemic, and adjust the disease control practices accordingly to facilitate entry and exit of personnel.

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China Eases Travel Requirements: New Guidelines from May 19, 2022

China eases travel requirements for for inbound overseas travelers by adjusting some of the pre-departure COVID-19 test policies. We discuss the new guidelines and provide information based on announcements released by multiple Chinese embassies, including the Chinese embassy in the United States.

People travelling to China will only be required to perform two nucleic acid tests 48 hours before their flight and one antigen test 12 hours before boarding under the new guidelines announced on May 19, 2022, by several Chinese embassies overseas. Those who test negative will receive a health code and will be permitted to board the plane. For individuals who have recovered from the infection, there will be no extra requirements.

Aside from the Chinese Embassy in the United States, Chinese embassies in the United Arab Emirates (UAE), the Netherlands, Ireland, Denmark, Serbia, and Rwanda have made similar changes to the conditions for travel to China. Below we provide a complete list of the main changes announced by such countries.

United States

According to notice from the Chinese embassy and consulates in the United States, travellers from the US no longer need an RT-PCR test seven days before travelling, starting May 20, 2022. Antibody test requirements have also been eliminated. Regardless of whether they have been vaccinated or with which vaccination, passengers will be required to take two COVID-19 tests from two different testing sites within 48 hours and one antigen test within 12 hours of boarding the aircraft. Crew members will no longer need to undergo supplementary quarantine and will be able to enter China as normal passengers. The notice includes a list of the current approved direct flights between China and the US, which you can see in our tracker here .

The Chinese embassy in the UAE eliminated the requirement for two nucleic acid tests 21 and 14 days before travel, as well as the that for Serum IgM testing, regardless of the passenger’s vaccination status – with an important exception for Ethiad Airways, which still requires travellers to China to undergo serum IgM antibody testing within 48 hours before departure. Recovered patients no longer need to present CT or X-ray testing before departure. All passengers are still required to show two negative PCR tests within 48 and 12 hours before departure.

Netherlands

Before boarding, all foreign passengers going to China must provide a QR code with the Health Declaration Code (HDC) mark released by the Chinese embassy in the Netherlands, as well as an original antigen test certificate (if applicable) issued by institutions authorized by the same embassy – list available here .

The Chinese embassy in Serbia withdrew the demand for a health code application for people who have been vaccinated for less than 14 days, effective May 18, 2022. Passengers are still required to complete a double PCR testing within 48 and 24 hours from departure, as well as an antigen rapid test 12 hours before.

The Chinese embassy in Denmark announced that starting from May 18, 2022 , all China-bound passengers from Denmark, including those who have not inoculated (or fully inoculated) with COVID-19 vaccines, are required to take two PCR tests instead of “PCR + IgM Antibody” tests.

According to the latest notice , effective May 18, 2022, testing criteria for China-bound travellers (regardless of their vaccination status) include two nucleic acid PCR tests, completed within 48 and 24 hours before boarding, respectively, and one rapid antigen test, within 12 hours of boarding. IgM antibody testing is no longer required for non-vaccinated travelers. Moreover, passengers departing from Rwanda to China can transit only one time.

More opening-up on the horizon?

Travel to and from China has decreased as the nation implements a “dynamic COVID zero” approach, which includes limitations on passport issuance and renewal, mandatory quarantine for most visitors upon arrival, and airline cancellations. However, since the Omicron variant presents a reduced incubation period, international air travel has picked up, including the movement of China-bound passengers.

Accordingly, experts feel that the latest policy adjustments for travellers are unlikely to jeopardize China’s domestic COVID-19 fight in any way. Indeed, since the incubation period for the latest Omicron strain appears to be as short as two or three days, test results released within 48 hours of departure are sufficient to monitor possible contagions, compared to tests performed 7 or 14 days in advance. It has also been pointed out that the immunization rate of Chinese people living abroad, particularly students, is already quite high given the levels of vaccination and the previous spread of the COVID-19 variants.

The Chinese government has altered the COVID-19 playbook multiple times to maximize the antiviral measures while adhering to the dynamic zero-COVID policy, which epidemiologists say best suits China. Indeed, already in early May, Beijing announced the official implementation of the shorter quarantine regime, also motivated by the Omicron variant’s shorter incubation period. The policy change was aimed to ease the strain of quarantine on medical and facility resources and will serve as a model for lowering COVID-19 measures further.

According to our analysis, the altered pre-entry testing and post-entry isolation are not likely to have a substantial influence on the domestic epidemic prevention scenario in China, given both the short incubation time and mild symptoms of Omicron. While it is uncertain how the government will respond in the future to the challenges posed by the ongoing pandemic, the latest policy amendments can be read as a clear sign of the willingness of opening and ease travel restrictions, gradually, and in conformity with the gravity of the overall COVID-19 situation, both domestically and abroad.

China Briefing is written and produced by Dezan Shira & Associates . The practice assists foreign investors into China and has done so since 1992 through offices in Beijing, Tianjin, Dalian, Qingdao, Shanghai, Hangzhou, Ningbo, Suzhou, Guangzhou, Dongguan, Zhongshan, Shenzhen, and Hong Kong. Please contact the firm for assistance in China at [email protected] .

Dezan Shira & Associates has offices in Vietnam , Indonesia , Singapore , United States , Germany , Italy , India , and Russia , in addition to our trade research facilities along the Belt & Road Initiative . We also have partner firms assisting foreign investors in The Philippines , Malaysia , Thailand , Bangladesh .

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Trois ans après, où en est la pandémie de Covid-19 en Chine ?

hopital chinois covid

« La vie plutôt que l’économie », telle était la devise qui a guidé l’action des autorités chinoises pour lutter contre la pandémie de Covid-19 apparu dans ce pays à la fin 2019. À partir de cette date, la Chine a appliqué une politique de zéro Covid des plus strictes. Cette politique a pris fin le 7 décembre, de manière assez brusque, après des manifestations de colère dans la population. Résultat : la pandémie progresse à grande vitesse alors que les données fournies par Pékin. Que sait-on sur la pandémie de Covid en Chine ?

Combien de contaminations ? Combien de morts ?

Selon les données de l’OMS, au 23 décembre 2022, la Chine a rapporté : 10.167.676 cas confirmés de Covid-19. Dont 31 585 morts

Mais depuis la levée des restrictions le 7 décembre, la Chine n’a officiellement reconnu que 6 morts du Covid. De nombreux experts estiment que ce bilan est sous-évalué alors que les mesures très strictes ont été levées.

Force est de constater que les autorités chinoises ont reconnu leur incapacité à mesurer l’étendue de la vague épidémique car leurs données ne sont plus en phase avec la réalité sur le terrain. Elles ont réduit le nombre de critères pour imputer un décès au Covid qui ne concerne désormais que ceux liés à une insuffisance respiratoire ou une pneumonie après avoir été testé positif. Les malades n’ont plus besoin de se déclarer. Les tests en masse sont levées et la Chine ne déclare plus les cas asymptomatiques.

Selon un responsable du contrôle des maladies, Yin Wenwu, pour "combler les défauts dans les chiffres (officiels) rapportés" , les autorités utilisent des données recueillies lors de sondages en ligne, de visites à l'hôpital, de demandes de médicaments contre la fièvre et d'appels d'urgence.

Dans un article publié le 21 décembre par la société d'analyse prédictive de la santé Airfinity, qui se base sur les données fournies par les autorités chinoises locales et non nationales, "il y aurait probablement plus d'un million de cas par jour en Chine et plus de 5 000 décès par jour".

Covid-19 : en Chine, une nouvelle flambée inquiète le monde entier

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Quelles informations données par les Chinois ?

Depuis dimanche 25 décembre, la Commission nationale de la santé a cessé de publier le nombre de cas quotidiens sans donner d’explication. Ces informations détaillées qui faisaient autorité étaient délivrés depuis le 21 janvier 2020.

Désormais le Centre chinois de contrôle et de prévention des maladies, dépendant de la Commission nationale de santé, délivrera des informations sur la pandémie sans préciser à quelle fréquence ces bulletins seront fournis.

La Commission nationale de la santé a annoncé lundi 26 décembre soir qu'elle reclassifierait le nouveau coronavirus, le faisant passer de "pneumonie à nouveau coronavirus" à "infection à nouveau coronavirus". Elle rétrograderait simultanément la gestion de la maladie de la classe A à la classe B conformément à la loi nationale sur les maladies infectieuses.

Quelle politique après le zéro Covid ? Qu’est-ce qui a changé ?

Le 7 décembre, la levée de la politique de zéro Covid s'est apparentée à un revirement soudain qui a mis fin à près de trois années de tests de masse généralisés, de confinements inopinés et quarantaines prolongées. La politique de zéro Covid a aussi sérieusement affecté l'économie chinoise, la deuxième plus importante au monde, et perturbé les chaînes d'approvisionnement du pays. 

Désormais, les personnes infectées et celles qui sont en contact étroit ne seront pas mises en quarantaine. Aucun test à grande échelle ne sera réalisé. La nouvelle politique vise à se concentrer les groupes les plus vulnérables et à consacrer tous les efforts au traitement des patients dans un état grave.

Selon Jiao Yahui, fonctionnaire à la Commission nationale de la santé, cité par le quotidien d'Etat China Daily, le traitement des patients sera différencié :  "Les patients atteints de COVID-19 sans problèmes de santé existants graves et qui présentent des symptômes légers peuvent recevoir un traitement à domicile."

"Les patients plus âgés ou ceux qui ont des problèmes de santé graves peuvent se rendre dans les hôpitaux - généralement ceux qui étaient auparavant mobiles - si leur état reste stable. Les personnes gravement malades, qui souffrent d'une nouvelle pneumonie à coronavirus, peuvent être traitées dans des hôpitaux désignés. les problèmes de santé ou toute autre maladie dont le test est positif peuvent également se rendre dans les hôpitaux pour se faire soigner", détaille Jiao Yahui.

Le 26 décembre, Pékin annonce la fin des des quarantaines obligatoires à l'arrivée en Chine à partir du 8 janvier 2023. Depuis mars 2020, tous les voyageurs arrivant en Chine devaient observer une quarantaine obligatoire. D'abord d'une durée de trois semaines, elle a été réduite à une seule en juin, puis à cinq jours en novembre 2022.

(Re)lire :  Covid-19 : les États-Unis envisagent de restreindre les conditions d’entrée des voyageurs provenant de Chine

A compter du mois de janvier, seul un test négatif de moins de 48H sera exigé pour entrer sur le territoire chinois. Le lendemain, les autorités migratoires chinoises ont aussi annoncé la reprise graduelle de l'octroi de passeports pour le "tourisme" et les "visites d'amis à l'étranger" à partir du 8 janvier. 

Les frontières du pays restent malgré tout presque totalement fermées aux ressortissants étrangers depuis 2020. La Chine a cessé depuis bientôt trois ans de délivrer des visas touristiques. Une mesure amenée à se poursuivre. "La pandémie n'est pas encore terminée" , s'est défendu mardi un porte-parole de la diplomatie chinoise, Wang Wenbin.  "La Chine continuera d'adapter sa politique en matière de visas" , a assuré le porte-parole.

Quelle couverture vaccinale en Chine ?

La Chine a développé sept vaccins dont deux ont été distribués à travers le monde après approbation par l'Organisation Mondiale de la Santé. Pékin se targue de développer de nouveaux vaccins innovants. "Récemment, la Chine a accordé une approbation conditionnelle à cinq vaccins contre le COVID-19 et une autorisation d'utilisation d'urgence à huit vaccins" , a déclaré Huang Guo, directeur adjoint de l'Administration nationale des produits médicaux, lors d'une conférence de presse le 20 décembre. Parmi ces derniers, un premier vaccin à inhaler par la bouche et un autre pulvérisateur nasal, à utiliser uniquement comme dose de rappel.

Selon les données de l'OMS, au 29 novembre 2022, plus de 3,465 milliards de doses ont été administrées, quel que soit le type de vaccin. D'après le China Daily, journal d'Etat chinois, au 13 décembre, la partie continentale avait complètement vacciné 90,37% de sa population, mais le taux était de 86,6% pour les personnes âgées de 60 ans et plus et de 66,4% pour celles âgées de 80 ans et plus.

Reste que selon le journal indépendant honkkongais South China Morning Post, seul 40% des personnes âgées de 80 ans et plus ont reçu une dose de rappel supplémentaire au début du mois de décembre. 

Quelles souches et quels variants circulent en Chine ?

Plus de 130 nouveaux sous-lignages du variant Omicron ont été détectés en Chine au cours des trois derniers mois, a déclaré fin décembre Xu Wenbo, le chef de l'institut de contrôle des virus au Centre chinois de contrôle et de prévention des maladies.

Il a assuré que les hôpitaux du pays collecteraient des échantillons provenant de patients et téléchargeraient les informations de séquençage dans une nouvelle base de données nationale, ce qui permettra aux autorités de surveiller les nouvelles souches en temps réel.

(Re)lire :  Chine : la flambée des cas de Covid-19 augmente-t-elle le risque de nouveaux variants ?   Parmi eux, XXB et BQ.1 et leurs propres sous-lignages, qui se sont propagés aux États-Unis et dans certaines parties de l'Europe ces derniers mois alors qu'un essaim de sous-variants se disputaient la domination dans le monde entier. 

Cependant, BA.5.2 et BF.7 restent les principales souches d'Omicron détectées en Chine, a déclaré Xu Wenbo, ajoutant que les différents sous-lignages vont probablement co-circuler.  "Une soupe" de plus de 500 nouveaux sous-variants d'Omicron a été identifiée ces derniers mois, a rappelé Antoine Flahault, directeur de l'Institut de santé globale de l'Université de Genève.

"Tous les variants, lorsqu'ils sont plus transmissibles que les variants dominants auparavant - tels que BQ.1, B2.75.2, XBB, CH.1 ou BF.7 - représentent définitivement des menaces, car ils peuvent provoquer de nouvelles vagues" , a déclaré l'épidémiologiste.  "Aujourd'hui, aucun de ces variants ne semble présenter de nouveaux risques particuliers de symptômes plus graves, mais cela pourrait être le cas de nouveaux variants dans un futur proche" , a-t-il ajouté. 

Quelles projections, quels risques ?

Les autorités chinoises reconnaissent que la levée de la politique zéro Covid provoque une hausse des contaminations, comme l'explique dans China Daily Lei Zhenglong, fonctionnaire au Centre national de prévention et de contrôle des maladies, cela "entraînera une recrudescence des infections et une demande accrue de services médicaux, et entraînera une pénurie de ressources médicales dans la phase précoce. Le public peut être anxieux d'être infecté en raison de la poussée et de la peur résultant de l'infection."

Wu Zunyou, épidémiologiste en chef au Centre chinois de contrôle et de prévention des maladies, a déclaré que le pays serait touché par trois vagues de COVID-19 :

- cet hiver, la première vague se concentrera sur les zones urbaines jusqu'au milieu du mois prochain.

- la deuxième vague sera déclenchée par un mouvement accru pendant la fête du printemps de fin janvier à mi-février,

-la troisième, de fin février à mi-mars, sera liée au retour des employés migrants sur leur lieu de travail.

Cette reprise épidémique hivernale survient à quelques semaines du Nouvel an lunaire fin janvier, au cours duquel des millions de personnes voyageront pour retrouver leurs proches.

Les projections faites par Airfinity sont beaucoup plus alarmistes. Selon cette société d'analyse prédictive de la santé, la Chine devrait connaître deux pics de cas alors que le COVID-19 se propage dans tout le pays, le premier pic à la mi-janvier atteindrait 3,7 millions de cas par jour et le second début mars culminerait à 4,2 millions par jour en mars 2023.

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Commuters ride a subway train during the morning rush hour amid the coronavirus disease outbreak in Beijing.

Rush to book flights as China scraps Covid travel restrictions

China to lift quarantine requirement for inbound travellers and resume issuing visas for overseas travel from 8 January

Chinese people have rushed to book overseas travel as authorities scrapped the last big plank of the country’s zero-Covid policy despite reports of hospitals being overwhelmed nationwide.

Late on Monday health authorities announced they would no longer require inbound travellers to go into quarantine, then on Tuesday the immigration authority said it would resume issuing visas for mainland residents to travel overseas from 8 January.

China has been rapidly reversing the strict Covid curbs in place since early 2020 after protests that broke out in November in the Chinese mainland’s biggest show of public discontent since President Xi Jinping took power in 2012.

His subsequent abrupt U-turn on the curbs, which have battered the $17tn (£14.14tn) economy, means the virus is now spreading largely unchecked across the country of 1.4 billion people.

The National Health Commission (NHC) announced over the weekend that it had stopped publishing daily Covid data, and official statistics showed only one Covid death in the seven days to Monday, fuelling doubts among health experts and residents about the government’s data. The numbers are inconsistent with the experience of much less populous countries after they reopened.

Reports suggest hospitals across China have become overwhelmed with patients and that the virus is also spreading rapidly through frontline medical workers.

On Tuesday doctors told Reuters that the hospitals they were working at had been overwhelmed with up to six times more patients than usual, most of them elderly.

In a sign that the death toll from Covid is also rising, local media reported that the Peking and Tsinghua universities in Beijing have posted a growing number of obituary notices of mostly elderly staff and faculty members over the past month.

The decision by the world’s second-largest economy to open its borders, coupled with a lack of data transparency , has worried some of China’s regional neighbours.

The Japanese prime minister, Fumio Kishida, said on Tuesday his country would require Covid tests for all visitors from China as a temporary emergency measure from Friday. Those who test positive will have to quarantine for seven days at designated facilities and their samples will be used for genome analysis. The Japanese government also plans to limit airlines increasing flights to China.

“There are growing worries in Japan,” Kishida said. “We have decided to take a temporary special measure to respond to the situation.”

A lack of information and transparency on the part of China was making it difficult to come up with safety measures. There were huge discrepancies between information from central and local authorities, and between the government and private organisations, he said.

Data from the Chinese travel platform Ctrip showed that searches for popular cross-border destinations had increased 10-fold within half an hour of the quarantine news breaking on Monday night. Macau, Hong Kong, Japan, Thailand and South Korea were the most sought-after destinations, according to Ctrip. Data from Trip.com showed outbound flight bookings were up 254% early on Tuesday from the day before.

While many in China reacted to the relaxation of travel rules with joy, many more were scrambling to get hold of medical supplies to fight Covid. Authorities have introduced measures to properly allocate medical resources, including requisitioning the production of medical supplies.

Nurses and doctors have been asked to work while sick and retired medical workers in rural communities were being rehired to help, state media reported. “Some places are facing great pressure at hospital emergency wards and intensive care units,” an NHC official, Jiao Yahui, told reporters.

The country’s banking and insurance regulator said on Tuesday it would ramp up financial support to small and private businesses in the catering and tourism sectors, which were among the hardest-hit industries amid the pandemic.

China’s shortages of Covid-related medicines have trigged a run for painkillers in neighbouring Taiwan. Two Taiwanese who work in Beijing and Shenzhen and are on vacation in Taipei told the Guardian last week that they planned to stock up on Panadol and related drugs when they return to the mainland in several weeks.

In response to increasing demand, the Taiwan government considered placing a curb on bulk-buying of certain painkillers last week, but the chief of its food and drug administration told reporters on Monday that the authority would not impose a compulsory curb on purchases after meeting representatives of pharmacies and retailers.

Reuters and Agence France-Presse contributed to this report

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La Chine attend désespérément le retour des touristes étrangers

Malgré la levée de la politique “zéro Covid” fin 2022, le nombre de voyageurs étrangers demeure dérisoire en Chine. L’hebdomadaire économique “Caijing” cherche à comprendre pourquoi.

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“Où sont les touristes étrangers ?”, s’interroge le magazine économique Caijing , se désolant qu’au cours du premier semestre 2023 le pays n’ait pas connu l’afflux de touristes étrangers qu’il escomptait après avoir mis fin, en décembre 2022, à sa politique dite de “zéro Covid” – mesures qui restreignaient drastiquement activités et déplacements pour lutter contre la propagation du Covid-19 .

Selon les données du Bureau municipal des statistiques de Pékin, le nombre de voyageurs étrangers dans la capitale, de janvier à juin de cette année, n’était que de 407 900, soit seulement 11 % du total annuel de 2019. Quant à Shanghai, l’un des pôles touristiques du pays, les chiffres y sont également très décevants : sur les six premiers mois de l’année, la ville n’a enregistré que 1,2 million de touristes étrangers, soit 13,8 % du total annuel de 2019.

Le rapport du ministère de la Culture et du Tourisme chinois est également une douche froide. Il montre que les agences de voyages du pays n’ont reçu que 52 000 voyageurs étrangers au premier trimestre de cette année, contre 3,7 millions lors de la même période en 2019, avant la pandémie.

Différents facteurs

Le premier facteur important, selon Caijing, est la raréfaction des vols reliant la Chine à des pays étrangers. Le magazine attribue cette situation à la fermeture de l’espace aérien russe à la suite de la guerre russo-ukrainienne, qui “double presque le temps de trajet et la consommation de carburant, décourage les compagnies aériennes d’effectuer davantage de vols et augmente considérablement le coût pour les touristes” .

Caijing souligne également la complexité de la demande de visa touristique. Car même les voyageurs étrangers disposés à dépenser plus de temps et d’argent pour visiter la Chine pourront être découragés par le “formulaire de 16 pages” qui leur sera présenté en ligne. Une fois sur place, les différences de langue, de mode de paiement et d’autres détails sont également des points problématiques, reconnaît le journaliste.

Sans compter les questions d’hébergement. Pour “assurer la sécurité des voyageurs étrangers, ainsi que celle du pays” – ce qui correspond probablement à des questions de surveillance –, les autorités chinoises ont imposé des conditions aux hôteliers : “Seuls les établissements qui répondent aux exigences de sécurité nationale peuvent accueillir des étrangers.” Résultat : 72 % des hôtels chinois ne remplissent pas ces conditions.

L’image du pays

La généralisation du réseau social WeChat dans la vie quotidienne chinoise constitue également un défi pour les voyageurs, car des démarches telles que la réservation des sites touristiques se font uniquement par ce biais. Or “de nombreux touristes étrangers n’utilisent pas WeChat, et même après avoir installé cette application, ils constatent que la procédure de prise de rendez-vous n’est pas compatible avec les passeports et les noms étrangers”, observe Caijing, qui regrette que “cela soit à l’origine d’une mauvaise expérience” .

En une seule phrase, l’hebdomadaire évoque timidement le dernier facteur qui affecte le secteur touristique. “L’évolution de l’opinion publique en dehors de la Chine crée un sentiment de perplexité chez certains étrangers” , écrit Caijing sans donner plus d’explications. Il fait probablement référence à la perception de la Chine à l’étranger, qui ne cesse de se dégrader ces dernières années. Un rapport du Pew Research Center, publié le 27 juillet, montre que 67 % des sondés ont une mauvaise image de la Chine.

Courrier international

Depuis le confinement du printemps 2022, la capitale économique chinoise paraît nettement moins attractive.

Témoignages. À Shanghai, le blues des expatriés encore traumatisés par la politique “zéro Covid”

Les slogans en faveur du Parti communiste chinois ont été recouverts par des inscriptions critiques dans la rue londonienne de Brick Lane, le 7 août 2023.

Politique. À Londres, une “bataille” de tags pour et contre le Parti communiste chinois

La une du magazine économique “Caixin”, édition du 14 août 2023.

Une du jour. Une “tempête anticorruption” s’abat sur le secteur médical chinois

“Le ‘zéro covid’, c’est fini.” “Le ‘zéro démocratie’, ça continue !”

Entretien. Fin du “zéro Covid” : “Les Chinois ont vécu trois ans de sacrifices pour rien”

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Wednesday, April 17, 2024 6:09 am (Paris)

  • Covid-19 pandemic

As Covid-19 cases explode, China now is voluntarily on lockdown

Since even before the abandonment of China's restrictive zero-Covid policy at the beginning of December, infections soared across the country.

By  Simon Leplâtre   (Shanghai (China) correspondent) and Frédéric Lemaître   (Beijing (China) correspondent)

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A mobile Covid-19 test center in Shanghai, China, on December 16, 2022.

After three years of patient construction, the restrictive zero-Covid policy set up by the Chinese government against the virus was lifted . And the Omicron variant is likely to cause a complete disaster. Beijing, where the virus remained under control until mid-November, has seen cases multiply at a dizzying rate.

With the routine screening policy dropped on December 7, no public data is credible. But a survey of 3,000 expatriates in the capital published on December 15 by The Beijinger indicates that 9% of the population had Covid-19 before December 1, which skyrocketed to 58% since that date and only 33% of people did not get it. Among the people with the virus, 30% had only mild symptoms, 52% moderate, and 14% severe or very severe. The numbers seem credible.

People without the virus now strongly appear to be a minority among Beijing's 22 million people. At the entrances to some residences, the number of security guards has dropped by 75% in a few days. One Beijing district, Fengtai, is asking healthy and vaccinated residents to volunteer to fill in for missing couriers, who have become indispensable in this ghost town where everyone stays home and shops online.

'Barely believable change'

Cathy Niu was infected on December 11. "There are 2,000 of us in my company, and 90% have already been infected. In my team of 15, only two went to the office today, the rest are working remotely," the Beijing-based marketing company employee explained. "You need a PCR test to enter our building, but even those who are negative prefer to avoid the office these days."

Within a week, everything was turned upside down: "Because people tested positive at the workplace, only these people continue to come. The negative people stay at home. It's a change you can hardly believe," a Chinese employee of a state-owned company said. In Beijing, where schools only operate remotely, "40% of the students have a mark on their foreheads indicating that they have a fever," a mother said. And not all of them attend classes.

While hospitals seem to be holding up for now, the number of people in intensive care rose by 37% between December 12 and 15. On Friday, staff at a Beijing crematorium said they were working around the clock to cope with the demand. The Radio Free Asia website reported that an employee at Dongfeng Hospital estimated that due to the number of positive employees and the increase in the number of deaths, families have to wait five to seven days for the cremation of the deceased. Yet, according to the official count, the last death from Covid-19 in the country was on December 3.

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China Covid surge: keys to the new wave that has the world on high alert

A lack of transparency over the scale of the latest outbreak and concerns over the possibility of new variants emerging have led to new restrictions in several countries.

China Covid surge

Border restrictions, meetings at the highest level, daily reports of millions of infections… the world had been optimistic that the end of 2023, the third year of the coronavirus pandemic, would signal a definitive return to normality. Events in China over the past few days, however, have brought issues that everybody believed were now overcome back to the fore, triggering fears of another setback in the global battle against the Covid-19 crisis.

Those fears are based on what is known about the latest surge in cases in China , but equally by what is not known. A lack of official data on the latest wave affecting the Asian giant has fueled mistrust in Beijing and sparked speculation. The repercussions it will have on the rest of the world is the big underlying question, but every forecast or calculation is hindered by the same problem: the scarcity of statistics and scant confidence in those that are available. These are the keys to the latest incarnation of the pandemic.

Why is the Chinese population so poorly protected against Covid-19?

China’s population is very poorly immunized against coronavirus for two main reasons. The first is that since the outset of the pandemic Beijing operated a strict zero-Covid policy, resorting to all possible means to prevent the spread of the virus. The result is that the population has scarcely been exposed to the pathogen and therefore natural immunity against the virus has not been widely developed. The second reason is that protection from vaccines is also low. Although over 90% of the population has had the first dose, only 69.8% of those aged over 60 have received the booster, a figure that drops to 42.4% in the over-80s. According to the 2020 census, 191 million people in China are aged over 65. The two vaccines in circulation in the country, Sinovac and Sinopharm, have also proven to be less effective than those used in other countries, such as Pfizer-BioNTech, Moderna and the Russia-developed Sputnik V. According to recent studies, the two Chinese vaccines are less than 80% effective, compared to over 90 percent for those used elsewhere in the world.

Why did China’s zero-Covid policy fail?

The Omicron variant, the fastest-spreading virus ever recorded, arrived in China about a year ago. The zero-Covid policy installed by Beijing had managed to keep previous strains of the virus at bay but as Omicron is so contagious, cases and outbreaks have been increasing, forcing the population to live in almost permanent confinement and undergo PCRs on an almost daily basis. Tension over the restrictions built up as the months went by until it exploded in the form of unprecedented social protests across the country: the government’s reaction was to backtrack on zero-Covid practically overnight.

Why has ending zero-Covid made matters so complicated?

China was not the only country to adopt zero-Covid measures: New Zealand, for example, locked down the entire country in August 2021 after a single case was detected. It is not uncommon for countries that have adopted stringent measures to experience a sudden surge in cases when these are relaxed, but this is usually carried out gradually and on the basis of the protection afforded by vaccines. In China, on the other hand, the decision was implemented suddenly on December 7, at a time when the incidence of infections was already on the rise. In other words, according to experts, under the worst possible conditions . “Such a large country, such a poorly protected population and a sudden withdrawal of almost all restrictions. It is something that in epidemiological terms we had never seen before,” says Quique Bassat, epidemiologist and Catalan Institution for Research and Advanced Studies researcher at the ISGlobal institute in Barcelona.

Medical workers with a patient at a Beijing hospital during the coronavirus outbreak in China, December 23, 2022.

How many deaths are being reported in China?

It is impossible to calculate the magnitude of this latest wave. It is no longer mandatory to take PCR tests in China and the National Health Commission has said it will no longer provide daily statistical updates. In any case, central figures are open to question: officially, China has registered 5,246 Covid-related deaths since the beginning of the pandemic and a dozen since the end of Beijing’s zero-Covid policy on December 7. Last week, the Chinese authorities altered the methodology for counting Covid-related deaths, restricting these only to patients who have died from a primary cause of pneumonia or respiratory failure. According to Bloomberg, citing data handled by the Chinese health authorities, almost 250 million people were infected in the country in the first three weeks of the month with 37 million cases in just one day on December 20. British health data analysis organization Airfinity said Thursday that 9,000 people are likely to die every day in China due to the latest surge, twice as many as a week ago, according to its own estimates.

What will happen in China over the next few weeks?

All forecasts point to a huge wave of infections that will flood hospitals. International epidemiologists estimate that between one and two million people will die of Covid-related causes in China in 2023 and Chinese specialists predict there will be three major waves this winter: the current one will mainly affect the big cities, while the other two will reach rural areas due to travel during the Lunar New Year vacations, which take place between January 21 and 27. Another question is whether the healthcare system, which has already begun to feel the strain, will be able to cope. According to official figures, there are 138,100 intensive care units nationwide and the number of beds in these wards represents around 10 per 100,000 inhabitants.

Which other countries will be affected?

According to experts including Bassat, in addition to China countries with weaker public health systems are more likely to be adversely affected. “The situation is also worrying for countries with low vaccination coverage and where virus circulation is currently low, such as those in Africa. Furthermore, these are countries that have a close relationship with China and it is foreseeable that the increase in the incidence there will be transferred to them,” he notes.

Will new variants emerge?

Since the novel coronavirus was declared a pandemic by the World Health Organization, experts and health authorities have been gripped by fear of the emergence of new, more lethal and more contagious variants. While an explosion of cases makes the development of new mutations inevitable, it remains to be seen whether these are epidemiologically relevant. The Chinese authorities claim to be monitoring Omicron subvariants currently circulating in the country and have set up a database in which genetic sequences of the virus are shared weekly from samples taken from three hospitals in each province. Despite these efforts, misgivings persist. “We don’t know which variants are affecting the China. The first thing to do is to analyze what is happening and epidemiologically monitor the situation in the West. It would only be alarming if a new variant other than Omicron emerges. At the moment we don’t have any evidence of this but a policy of transparency is needed in China,” said María del Mar Tomás, spokesperson for the Spanish Society of Infectious Diseases and Clinical Microbiology, on Thursday.

How have other countries reacted to the surge in China?

Italy was one of the first countries to ask travelers from China for a negative diagnostic test. The decision was taken after half of the passengers on a flight arriving in Milan from China on December 26 tested positive. Japan, India, Malaysia, Taiwan and the United States have also decided to implement tighter restrictions , something that the European Union says it does see as necessary at the current time. “The coordination of national responses to serious cross-border threats to health is crucial,” the European Commission stated after a meeting of its Health Security Committee. For now, the EU will limit itself to active surveillance by means of genetic sequencing. Meanwhile, Italy reported that it has not detected any unknown variants in the samples tested from people arriving from China.

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Covid Is Spreading Rapidly in China, New Signs Suggest

Even as official figures from the central government remain low, regional numbers point to explosive outbreaks and overstretched health care systems.

voyage chine covid 2022

By Chang Che

Since China abandoned its restrictive “zero Covid” policy about two weeks ago, the intensity and magnitude of the country’s first nationwide outbreak has remained largely a mystery. With the country ending mass testing, case counts are less useful. The government has a narrow definition of which deaths should count as caused by Covid. Anecdotal evidence, like social media postings of hospital morgues overcrowded with body bags, is quickly taken down by censors.

Now, a picture is emerging of the virus spreading like wildfire.

One province and three cities have reported Covid estimates far exceeding official tallies in recent days. At a news conference on Sunday, an official in Zhejiang Province, home to 65 million people, estimated that daily Covid cases there had exceeded one million.

In the eastern city of Qingdao, population 10 million, a health minister said on Friday that there were roughly half a million new cases each day, a number he expected would rise sharply in the coming days, local news sites reported.

In Dongguan, a city of seven million in central Guangdong Province, a city health commission report on Friday estimated between 250,000 and 300,000 new cases daily.

And in northwestern Shaanxi Province, officials in Yulin, a city of roughly 3.6 million people, logged 157,000 infected on Friday, with models estimating that more than a third of the city’s population had already been infected, according to local media.

These numbers contrast sharply with those from China’s national health commission, which on Friday reported about 4,000 Covid cases for the entire country. It’s also a contrast with the picture the ruling Communist Party has presented since its abrupt about-face on Covid policy in early December. Health experts and state media outlets have downplayed Covid’s severity, focusing on stories of recovery rather than of severe illness. The result has been a one-sided presentation of an outbreak that some experts believe could cause over a million deaths in the coming few months.

China has acknowledged only seven deaths from Covid in the past two weeks and a few thousand new cases daily, which health experts call a vast undercount.

On Sunday, China’s national health commission announced without explanation that it would no longer provide daily Covid data. The Chinese Center for Disease Control will provide that information, the commission said, without specifying how often.

Karen Grepin, a public health expert at the University of Hong Kong, estimates that China could be facing tens of millions of new cases a day, based on estimates extrapolated from Hong Kong’s own outbreak this year.

Hospitals and health care workers are facing “never-before-seen challenges,” according to the report from the Dongguan health commission. It said that last week more than 2,500 of the city’s health workers went to work with either confirmed Covid infections or high fevers. At one Dongguan hospital, roughly half of the 3,000 health workers had been infected, according to the report.

Qian Jun, deputy director of Dongguan’s health center, described the overloaded health care system as “a tragic situation.”

In Qingdao, makeshift medical sites were rationing health packages consisting of 10 ibuprofen tablets and two rapid antigen tests per person, according to local news media reports.

Jin Dong-Yan, a virologist at the University of Hong Kong, said while many countries faced issues with underreporting of major outbreaks for various reasons, such as asymptomatic cases or disincentives to report, the official tallies by China’s central government were so far off as to appear disingenuous.

“That’s unacceptable,” Professor Jin said. “They need to rectify this at some point — and the earlier the better.”

As the gap between official data and public perception has grown, so has online ridicule. When Heilongjiang Province reported five Covid cases early this month, one online commenter remarked that he knew all of those cases personally.

Even Hu Xijin, the former editor of the Communist Party paper Global Times, criticized the official numbers. In a WeChat blog posted on Saturday, he commended the bold reporting from Qingdao, contrasting it with official case counts that “deviated widely from the experiences of the public.”

Such metrics are leading to an “erosion of credibility in official statistics,” he wrote.

China’s outbreak is straining not only its government’s credibility and its health care system, but also the ability to provide basic fever-reducing medications. Millions now face the prospect of going without them, as pharmacies run out of the most effective medicines. In Yulin, the authorities ordered pharmacies to ration ibuprofen and other fever-reducing medication and allowed customers to buy no more than a three-day supply.

Some officials have gone further. At least two Chinese pharmaceutical companies told The New York Times that the authorities had seized their supplies of ibuprofen and acetaminophen, preventing them from supplying their usual customers.

Such moves recall what happened to mask manufacturers nearly three years ago, at the start of the pandemic. The actions then appeared broader, encompassing not just Chinese-owned companies but also multinationals such as the N95 mask producer 3M, which is based in St. Paul, Minn., but has long operated a mask factory in Shanghai.

Together, the shortage of medication and high case counts in far-flung cities in recent days paint a picture of a virus that is spreading far faster than experts had estimated, Professor Jin said.

“We expected explosive outbreaks,” he said, “but this is much, much more devastating than the one in Hong Kong earlier this year.”

Keith Bradsher , Li You and Zixu Wang contributed reporting and research.

Chang Che is the Asia technology correspondent for The Times. He previously worked for The China Project and as a freelance writer covering Chinese technology and society. More about Chang Che

Un homme asiatique en tenue de protection passe devant une devanture de zone de test Covid

Covid en Chine : pourquoi une telle explosion des cas ? Quelles conséquences pour l’Europe ?

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Professor of Medicine, University of East Anglia

Disclosure statement

Paul Hunter est consultant pour l'Organisation mondiale de la santé. Il reçoit des financements du National Institute for Health Research, de l'Organisation mondiale de la santé et du Fonds européen de développement régional.

University of East Anglia provides funding as a member of The Conversation UK.

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Avec près de 60 000 morts tout juste annoncés entre le 8 décembre 2022 et le 12 janvier 2023 , la Chine est actuellement submergée par une importante vague d’infections et de décès due au Covid. Malgré ce communiqué récent, nous ne connaissons toutefois toujours pas exactement la gravité de la situation, du fait des lacunes dans les rapports officiels… Tout porte néanmoins à croire que la situation est très difficile. Selon plusieurs médias, les hôpitaux et les morgues débordent et certaines provinces, comme le Henan, verraient leur population infectée à 90 % .

Au-delà de la fin de sa politique du zéro Covid début décembre, comment la Chine en est-elle arrivée là ? Et comment la situation peut-elle évoluer ?

Malgré la perception populaire selon laquelle la vague actuelle d’infections est le résultat direct de la levée des restrictions il y a un mois, ce n’est pas tout à fait vrai. Les cas étaient déjà en augmentation à ce moment.

En tant qu’épidémiologiste, je pense que cette explosion est en grande partie due au fait que la Chine a poursuivi sa stratégie de zéro Covid trop longtemps après avoir vacciné sa population.

Une mauvaise coordination par rapport à sa campagne de vaccination

Nous savons en effet que l’immunité conférée par les vaccins diminue dans les mois qui suivent l’injection. Un article actuellement en prépublication (donc une étude qui doit encore être examinée par d’autres scientifiques) a montré que, huit mois après le rappel, une grande partie de la protection contre l’infection est perdue . La protection contre les formes graves de la maladie est plus durable, mais elle s’amenuise également.

Or, la campagne de vaccination de la Chine a été en grande partie achevée en février 2022 . Si l’on se fie à ces résultats préliminaires, son effet protecteur contre l’infection aurait donc largement disparu à l’automne. Quant à la protection contre les formes graves (et la mort), elle aurait également diminué.

D’autres pays avaient eu recours à une politique zéro Covid , et y ont également mis fin – tous avant la Chine. La Nouvelle-Zélande, par exemple, a pris cette décision peu après avoir terminé sa campagne de vaccination. Sans surprise, cette réouverture du pays a provoqué une recrudescence des infections… mais avec un taux de mortalité limité.

Autre point : La vaccination reste le moyen le plus sûr de se protéger contre le Covid… Mais de nouvelles recherches, toujours en prépublication, montrent que la protection contre les formes graves de la maladie grave est maintenue un peu plus longtemps après une infection naturelle et encore plus longtemps en cas d’« immunité hybride » (c’est-à-dire si une personne a été à la fois vaccinée et infectée de façon naturelle).

Moins au contact du Covid que la majorité des autres pays de la planète et moins protégée du fait de la baisse des effets de la vaccination, une assez faible part de la population chinoise disposait d’une immunité hybride lorsque la vague actuelle a commencé. Laissant ainsi la population plus vulnérable.

En outre, des rapports suggèrent que les taux de vaccination des personnes âgées (public particulièrement vulnérable au Covid) en Chine sont inférieurs à ceux des jeunes. Cela entraînerait également une augmentation des formes graves et des décès, parallèlement aux infections.

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Comment les choses pourraient-elles évoluer ?

Comme toutes les vagues précédentes, sans surprise, celle qui sévit actuellement en Chine culminera avant d'entamer son déclin. Mais quand son pic se produira, et quelle hauteur il atteindra, dépend du nombre d’infections qui se seront réellement produites – ce que nous ne savons pas, du fait du manque de données fiables.

Une société britannique de données sur la santé, Airfinity, a en effet estimé que depuis le 1 er  décembre, il y aurait eu 33,2 millions d’infections et 192 400 décès … Mais des notes ayant fuité d’une réunion de la Commission nationale chinoise de la santé organisée fin décembre laissent entendre qu’ environ 250 millions de personnes (18 % de la population) auraient été infectées au cours des 20 premiers jours de ce mois ! Les implications en termes de dynamique épidémique de ces deux chiffres sont très différentes.

Si les vrais taux d’infection se situent dans la partie supérieure des valeurs estimées, le pic sera très élevé mais de relativement courte durée. Nous pourrions donc nous attendre à ce que le nombre de cas commence à baisser au cours des prochaines semaines. Si les taux d’infection sont à l’extrémité inférieure, les infections pourraient par contre rester élevées, avec possibilité de nouveaux pics pendant un certain temps.

Au Royaume-Uni, les taux d’infection dans les groupes plus âgés ont généralement été inférieurs à ceux des personnes plus jeunes – jusqu’à récemment, où les taux d’infection chez les plus de 60 ans sont alors passés devant. Cela est notamment dû au fait que, par précaution, les personnes âgées se mélangeaient généralement moins que les jeunes au début de la pandémie et qu’ils ressortent désormais davantage. Si cette tendance est suivie en Chine, le pays pourrait connaître une persistance des taux élevés de formes graves et de décès même après la baisse des taux d’infection.

Une femme en pousse une autre, en fauteuil roulant, à Beijing

Le Nouvel An chinois qui approche (début le 22 janvier), le premier sans restriction depuis le début de la pandémie (fin des quarantaines, etc.), pose également beaucoup de questions. Si les infections continuent à croître d’ici là, les voyages, rassemblements familiaux et célébrations associées augmenteront potentiellement encore les taux d’infection – et les pressions sur les services de santé déjà débordés.

Quelles options reste-t-il à la Chine ?

Il est peut-être trop tard pour vraiment modifier le cours de cette épidémie. Les estimations du nombre de reproduction du virus , ou R0 (le nombre moyen de personnes à qui une personne infectée transmet le virus), sont évalués entre 10 et 18 pour les variants en cause lors de cette vague – ce qui est parmi les plus élevés connus (avec la rougeole) .

Avec un R0 si élevé, les interventions non pharmaceutiques telles que les confinements, les fermetures d’écoles et le port de masques pourraient ne pas être suffisantes pour contrôler la propagation du virus.

La Chine peut en revanche stimuler la vaccination au sein de sa population la plus âgée. Il n’est pas forcément trop tard pour que cela ait un effet bénéfique, car beaucoup de ces personnes évitent peut-être encore de se mélanger par crainte de la maladie et n’ont donc pas encore été exposées.

Quels risques pour le reste du monde ?

Contrairement à la Chine au début de cette vague qui la frappe, la plupart des autres pays, où le SARS-CoV-2 a largement circulé, disposent désormais d’une immunité et d’une protection élevées dans leurs populations contre les formes graves et les décès dus au Covid. Le Centre européen de prévention et de contrôle des maladies a de ce fait noté que la situation chinoise « ne devrait pas impacter la situation épidémiologique du Covid-19 » en Europe.

De plus, de ce que l’on sait, la majorité des variants identifiés en Chine sont issus des lignées BA.5.2 et BF.7  : ces lignées ont culminé en Europe l’été dernier et, avec le développement d’une immunité adaptée et efficace, elles déclinent désormais . Donc toute nouvelle introduction en provenance de Chine ne devrait pas augmenter considérablement le nombre d’infections.

La principale préoccupation pour l’Europe vient d’ailleurs : il s’agit du variant XBB.1.5, qui s’implante rapidement aux États-Unis depuis un mois. ( Toujours plus transmissible, il est le produit de la recombinaison de deux autres variants comme l'indique son nom en « X ». Il est déjà présent dans une trentaine de pays, dont la France, où il se diffuse peu pour l'heure, ndlr )

Bien sûr, il existe un risque qu’un autre variant, inédit, émerge en Chine en raison du grand nombre d’infections… comme il pourrait apparaître ailleurs dans le monde.

À partir du 5 janvier , les personnes voyageant de la Chine vers l’Angleterre doivent passer un test Covid avant le départ. D’ autres pays ont aussi adopté cette démarche. ( L’Europe « encourage » ainsi ses États membres à demander un test négatif à l’embarquement en Chine, et à le compléter par des tests aléatoires à l’arrivée. Un séquençage des résultats positifs pourrait être recommandé pour identifier les nouveaux variants. Les eaux usées des toilettes des avions pourraient également être analysées dans cette optique, comme pour avoir une estimation du nombre de passagers contaminés, ndlr. )

Mais nous savons depuis bien avant le Covid que le contrôle aux points d’entrée et de sortie d’un pays est largement inefficace pour contrôler la propagation internationale de maladies infectieuses. Un tel dépistage s’est d’ailleurs avéré peu utile dès le début de la pandémie .

Et même si les tests aux frontières étaient efficaces pour contrôler la propagation du virus, son mérite dans des pays comme le Royaume-Uni ou en Europe – où le SARS-CoV-2 et nombre de ses variants circulent déjà – serait limité.

This article was originally published in English

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What China's New COVID Surge Could Mean—For China And The World

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A resident takes nasal spray COVID-19 vaccination on Dec. 16 in Beijing, China. People can choose nasal spray COVID-19 vaccine, which has been granted emergency use, after China offering a second COVID-19 booster dose to people who had received their first booster shot more than six months ago. Hou Yu/China News Service via Getty Images hide caption

A resident takes nasal spray COVID-19 vaccination on Dec. 16 in Beijing, China. People can choose nasal spray COVID-19 vaccine, which has been granted emergency use, after China offering a second COVID-19 booster dose to people who had received their first booster shot more than six months ago.

Three years into the pandemic, the world could be on the cusp of the biggest outbreak yet — in China. The country had some of the strictest COVID polices anywhere, but in recent weeks has dramatically eased them. And as China has dropped most testing and quarantine requirements, the virus is spreading largely unchecked. How could that impact China and the world? NPR China affairs correspondent John Ruwitch , science correspondent Michaeleen Doucleff and chief economics correspondent Scott Horsley take stock of where things may be headed. In participating regions, you'll also hear a local news segment to help you make sense of what's going on in your community. Email us at [email protected] .

This episode was produced by Karen Zamora and Michael Levitt. It was edited by William Troop, Vikki Valentine and Nishant Dahiya. Our executive producer is Sami Yenigun.

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La vaccination, point faible de la Chine pour sortir du "zéro Covid"

  • le 09/12/2022 à 05:54
  • Modifié le 09/12/2022 à 06:03

Lecture en 3 min.

La vaccination, point faible de la Chine pour sortir du "zéro Covid"

La vaccination, point faible de la Chine pour sortir du "zéro Covid"

La vaccination, point faible de la Chine pour sortir du "zéro Covid"

Around a third of people aged 80 and above in China have not received a full course of Covid vaccines

AFP/Archives

La vaccination, point faible de la Chine pour sortir du "zéro Covid"

A health worker takes a swab sample from a woman to test for the Covid-19 coronavirus in Shanghai on December 8, 2022

La vaccination, point faible de la Chine pour sortir du "zéro Covid"

A health worker waits for people to test inside of a compound in Shanghai on December 7, 2022.

La vaccination, point faible de la Chine pour sortir du "zéro Covid"

A cleaner works at Beijing south railway station in Beijing on December 8, 2022

La vaccination, point faible de la Chine pour sortir du "zéro Covid"

A health worker takes a swab sample from a woman to test for coronavirus in Shanghai

Around a third of people aged 80 and above in China have not received a full course of Covid vaccines

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Au moment où la Chine amorce enfin sa sortie du "zéro Covid", le faible taux de vaccination des personnes âgées inquiète, le virus pouvant selon des estimations provoquer le décès de jusqu'à 2,1 million de personnes.

Un tiers des Chinois de 80 ans et plus n'est toujours pas pleinement vacciné, sur un taux de vaccination de moins de 10% de la population totale.

Les autorités sanitaires ont annoncé mercredi un assouplissement général des restrictions mais des experts préviennent que la Chine pourrait désormais affronter une hausse incontrôlée des infections, à laquelle son système de santé n'est pas préparé.

Parmi les plus exposés: les personnes âgées, encore réticentes. Mme Sun, 76 ans, assure ainsi à l'AFP qu'elle "ne recevra aucune autre dose", après avoir accepté une injection en échange de 100 yuans (14 dollars) et un sac de riz.

La vaccination, point faible de la Chine pour sortir du "zéro Covid"

A health worker takes a swab sample from a woman to test for the Covid-19 coronavirus in Shanghai on December 8, 2022 / AFP

"Il n'y a pas eu de cas dans le coin, et je voyage rarement en dehors de mon quartier, donc ce n'est pas nécessaire", dit cette habitante de la province du Zhejiang (est).

La société britannique d'analyses médicales Airfinity a récemment livré des prédictions inquiétantes: jusqu'à 2,1 millions de personnes pourraient mourir du Covid en Chine, compte tenu des niveaux d'immunité actuels.

Pour arriver à ce chiffre, elle s'est inspirée de la 5e vague survenue à Hong Kong cette année, où l'hésitation des personnes âgées à se faire vacciner a été dramatique.

Sur les plus de 10.500 décès enregistrés alors, 67% concernaient des personnes non immunisées et plus de 95%, des personnes âgées de 60 ans et plus. L'âge moyen des victimes était de 86 ans.

- Pas d'obligation -

La vaccination, point faible de la Chine pour sortir du "zéro Covid"

A health worker waits for people to test inside of a compound in Shanghai on December 7, 2022. / AFP

Pendant près de trois ans, la stricte politique sanitaire menée par Pékin a entraîné des confinements de quartiers voire de villes entières, tandis que la population devait se faire tester quasiment tous les jours.

Mais les autorités n'ont pas voulu imposer d'obligation vaccinale, offrant plutôt des récompenses - bons d'achats, repas gratuits... - pour inciter les personnes âgées à se faire immuniser.

En juillet, quand la ville de Pékin a voulu restreindre l'accès aux lieux publics aux seuls vaccinés, elle a vite dû abandonner face à la colère de la population, encore traumatisée par des scandales liés à des vaccins chinois ces dernières années.

La stratégie "zéro Covid" a eu "tendance à marginaliser le rôle des vaccins dans l'application des mesures", selon Yanzhong Huang, du Conseil sur les relations internationales, groupe de réflexion basé à New York.

La vaccination, point faible de la Chine pour sortir du "zéro Covid"

A cleaner works at Beijing south railway station in Beijing on December 8, 2022 / AFP

Et, à l'inverse des autres pays où les plus âgés étaient prioritaires pour la vaccination, la Chine a préféré, en lançant sa campagne en 2021, faire passer d'abord les employés de secteurs "à haut risque", puis les personnes en âge de travailler.

Aujourd'hui, l'absence de lignes directrices claires fait toujours douter les seniors chinois sur la sûreté des vaccins, observe Ben Cowling, professeur d'épidémiologie à l'école de santé publique de l'université de Hong Kong.

Et le nombre limité de cas en Chine jusqu'à présent a fait que "le bénéfice perçu de la vaccination est encore assez faible", explique-t-il: "Si vous n'êtes pas susceptible d'être infecté... vous ne tirerez peut-être aucun bénéfice de la vaccination".

Les autorités locales doivent produire "des brochures faciles à comprendre" sur la vaccination et s'appuyer sur les familles pour encourager leurs membres les plus âgés à recevoir les injections, a déclaré la semaine dernière le gouvernement chinois.

- "Nationalisme" -

La vaccination, point faible de la Chine pour sortir du "zéro Covid"

A health worker takes a swab sample from a woman to test for coronavirus in Shanghai / AFP

A Pékin, Mme Tian raconte que ses parents et beaux-parents, tous âgés, ont finalement accepté d'avoir une dose après avoir vu leurs voisins faire de même.

"Si vous voyez beaucoup de gens que vous connaissez faire la queue pour se faire vacciner, alors vous n'allez probablement pas être trop inquiet de recevoir un vaccin", dit-elle.

Mais même si la Chine parvient à remonter son taux de vaccination, des doutes persistent sur l'efficacité à long terme des vaccins chinois.

Pékin refuse encore d'autoriser les vaccins à ARN comme Pfizer-BioNTech et Moderna, réputés plus efficaces.

"Le nationalisme joue un grand rôle" dans ce refus, ont commenté récemment Yanzhong Huang, J. Stephen Morrison et Scott Kennedy dans un texte publié par le Centre d'études stratégiques et internationales.

Ce qui "signifie que les formules occidentales comme les vaccins à ARN et les antiviraux sont hors jeu".

Certes, une étude de l'université de Hong Kong a montré que trois doses de Sinovac apportent "des niveaux élevés de protection contre les cas graves", notamment pour ceux âgés de 60 ans et plus.

Si trois doses d'un vaccin chinois permettent en effet de "réduire efficacement" le nombre de décès, la Chine devra proposer des vaccins à ARN pour immuniser à long terme sa population, préconise Xi Chen, professeur associé à l'école de santé publique de l'université de Yale.

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La Chine surprend en affichant une croissance de 5,3% au premier trimestre

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La performance de Pékin dépasse les attentes du marché. Le gouvernement s'est fixé un objectif «d'environ 5%» pour 2024, loin des progressions à deux chiffres des dernières décennies.

Une performance meilleure qu'espérée malgré les difficultés: la Chine a annoncé mardi 16 avril une croissance de son PIB de 5,3% au premier trimestre, un rythme bien plus rapide qu'espéré en dépit d'une crise de l'immobilier et d' une consommation sans tonus exacerbées par les incertitudes économiques. Un groupe d'experts interrogés par l'AFP tablait en moyenne sur une hausse de 4,6%. Pékin s'est fixé cette année un objectif «d'environ 5%» , loin des progressions à deux chiffres des dernières décennies.

Ce rythme, qui ferait bien des envieux dans la plupart des grandes économies, n'en serait pas moins le plus faible pour la Chine depuis 1990 (3,9%), hors période de Covid. Au premier trimestre, «l'économie chinoise a continué sur sa lancée et a pris un bon départ» cette année, s'est félicité devant la presse Sheng Laiyun, un porte-parole du Bureau national des statistiques (BNS), assurant que les mesures du gouvernement pour soutenir la croissance «produisaient leurs effets» . Toutefois, par rapport au quatrième trimestre 2023, comparaison plus fidèle de la conjoncture, le PIB progresse plus modestement (+1,6%).

Éminemment politique et sujet à caution, le chiffre officiel du PIB n'en reste pas moins très scruté, compte tenu du poids du pays dans l'économie mondiale. Les chiffres de la croissance sont publiés au moment où certains économistes s'inquiètent de la trajectoire de la deuxième économie mondiale.

Mercredi, l'agence de notation Fitch a abaissé à négative la perspective de la dette souveraine de la Chine, arguant de risques accrus pour les finances publiques du pays dans un contexte de «perspectives économiques plus incertaines» .

Chiffre rassurant mais...

«La forte croissance du premier trimestre rassure le gouvernement sur ses arbitrages» en matière d'économie, estime l'analyste Zhiwei Zhang, du cabinet Pinpoint Asset Management, alors que nombre d'économistes préconisent plutôt un vaste plan de soutien. Le rebond tant attendu après la levée des restrictions sanitaires contre le Covid-19 a été bref et s'est essoufflé l'an dernier.

La reprise bute notamment sur une confiance morose des ménages et des entreprises dans un contexte d'incertitudes, ce qui pénalise la consommation. En mars, les ventes au détail, principal indicateur des dépenses des ménages, se sont ainsi tassées (+3,1% sur un an), après une hausse de 5,5% en janvier et février cumulés. Cette performance est inférieure aux attentes d'analystes sondés par l'agence Bloomberg (5,4%).

La production industrielle s'est également essoufflée en mars (+4,5% sur un an), après une hausse de 7% en début d'année. Les estimations de Bloomberg tablaient sur un ralentissement (6,6%).

Au premier trimestre, «la consommation et l'investissement dans le logement ont été les principaux freins» à la croissance, indique à l'AFP l'économiste Dan Wang, de la banque hongkongaise Hang Seng. L'immobilier a longtemps représenté au sens large plus du quart du PIB de la Chine et constituait un important vivier d'emplois. Mais ce secteur clé est désormais sous pression, avec certains promoteurs au bord de la faillite (Evergrande, Country Garden...) et des prix en chute qui dissuadent les Chinois d'investir dans la pierre. Les mesures de soutien de Pékin au secteur n'ont eu pour le moment que peu d'effets.

... une reprise inégale

Au premier trimestre, les investissements dans l'immobilier s'affichent ainsi en repli sur un an (-9,5%), selon le Bureau national des statistiques. Logiquement, les principales villes de Chine ont de nouveau enregistré en mars une baisse des prix de l'immobilier. Sur 70 villes qui composent l'indicateur officiel de référence, 58 étaient ainsi concernées (contre 51 en mars 2023, signe de dégradation de la situation), selon les chiffres du BNS.

L'immobilier souffre depuis 2020 d'un durcissement par Pékin des conditions d'accès au crédit pour les promoteurs immobiliers, afin de réduire leur endettement. La reprise en Chine est disparate, avec des secteurs qui en bénéficient, comme les services, portés par le retour des clients dans les restaurants, les transports et les lieux touristiques. Mais d'autres restent à la peine en raison d'une faible demande intérieure. Cette situation a plongé la Chine durant six mois en déflation. Le pays en est sorti depuis février mais la hausse des prix a cependant été quasi nulle en mars (+0,1% sur un an) à rebours des principales économies qui ont encore vu les prix s'envoler.

  • La Chine prévoit pour 2024 l'une de ses plus faibles croissances depuis des décennies
  • Chine : les dirigeants ont «confiance» dans un rebond de l'économie
  • La Chine déploie toutes ses forces sur l’export au détriment de la consommation

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le 16/04/2024 à 11:57

Et le pangolin ?

le 16/04/2024 à 11:56

lol Comme le covid …

le 16/04/2024 à 11:14

Chiffre officiel ne veut pas dire chiffre véritable, étant donné que les communistes falsifient toujours les stats!

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voyage chine covid 2022

IMAGES

  1. Début du dépistage de la COVID-19 pour les voyageurs arrivant de Chine

    voyage chine covid 2022

  2. La Chine lève la quarantaine obligatoire pour les voyageurs qui

    voyage chine covid 2022

  3. Covid-19 en Chine : Plus de 5.000 cas en 24 heures, un nouveau record

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  4. Chine: record de nouveaux cas importés de Covid-19

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  5. Covid-19: la Chine exige un test négatif avant toute entrée sur son

    voyage chine covid 2022

  6. En quête du « zéro Covid », la Chine reconfine

    voyage chine covid 2022

COMMENTS

  1. Chine

    L'entrée des étrangers en Chine n'est pas conditionnée par la présentation d'un certificat de non-séropositivité dans le cadre d'un séjour touristique, d'une visite familiale, d'un voyage d'affaires ou d'un séjour d'études ou de stage inférieur à 6 mois (visas L et F).

  2. Notice for China-bound Travelers (Updated December 26, 2022)

    2022/12/26 21:00. Starting from January 8, 2023, COVID-19 will be managed as a Class B infectious disease in China, and border control measures will be adjusted accordingly. China-bound travelers are advised to read the following information on the adjustment to facilitate traveling:

  3. China Eases Travel Requirements: New Guidelines from May 19, 2022

    China eases travel requirements for for inbound overseas travelers by adjusting some of the pre-departure COVID-19 test policies. ... 2022, testing criteria for China-bound travellers (regardless of their vaccination status) include two nucleic acid PCR tests, completed within 48 and 24 hours before boarding, respectively, and one rapid antigen ...

  4. Trois ans après, où en est la pandémie de Covid-19 en Chine

    C'est la fin de la politique de zéro Covid appliquée pendant près de trois ans. Depuis le 7 décembre 2022, la Chine a allégé les mesures strictes imposées pour lutter contre la pandémie et qui ont isolé le pays. Dès le 8 janvier 2023, les mesures de quarantaines obligatoires pour tous les voyageurs seront levées. Reste que la Chine est confrontée à une forte hausse de la pandémie ...

  5. Covid-19 : la Chine lève sa quarantaine d'entrée pour les voyageurs

    La Chine a annoncé mardi 27 décembre 2022 la levée de la quarantaine obligatoire pour tous les voyageurs entrant dans le pays, à partir du 8 janvier. EMILY WANG FUJIYAMA/AP

  6. Ban on international travel tightened in China as lockdown anger ...

    The new measures represent China's most stringent restrictions on outbound travel in decades, placing further strain on a population that has endured more than two years of draconian Covid-19 ...

  7. As China Drops Travel Rules, Wariness Rises Over its Covid Outbreak

    Many welcomed Beijing's plan to loosen quarantine rules for travelers, but concerns linger about the country's Covid wave. ... Published Dec. 28, 2022 Updated Dec. 29, 2022.

  8. China will end Covid restrictions and quarantining for ...

    Since 2020, China has classified Covid as a Category B infectious disease but treated it as a Category A disease, putting it on par with bubonic plague or cholera and empowering local authorities ...

  9. Covid-19 : à Pékin et dans plusieurs villes de Chine, la progression

    Voyage ; Design & déco ; Mode ; ... Publié le 17 décembre 2022 à 06h15, modifié le 17 décembre 2022 à 09h36 ... Un centre de test au Covid-19 mobile à Shanghaï (Chine), le 16 décembre 2022.

  10. Face au Covid, de nouvelles restrictions en Chine

    JADE GAO/AFP. La Chine poursuit sa politique « zéro Covid » avec l'annonce, ce samedi 30 avril, de nouvelles restrictions à compter du 5 mai. Ces mesures ont été dévoilées au premier ...

  11. Rush to book flights as China scraps Covid travel restrictions

    First published on Tue 27 Dec 2022 02.32 EST. Chinese people have rushed to book overseas travel as authorities scrapped the last big plank of the country's zero-Covid policy despite reports of ...

  12. China's Covid-19 outbreak explained as 37 million people now in ...

    JILIN, CHINA - MARCH 10: People line up for nucleic acid testing at a temporary Covid-19 testing site on March 10, 2022 in Jilin, Jilin Province of China. (Photo by Wang Jingxue/VCG via Getty Images)

  13. La Chine attend désespérément le retour des touristes étrangers

    La Chine attend désespérément le retour des touristes étrangers. Malgré la levée de la politique "zéro Covid" fin 2022, le nombre de voyageurs étrangers demeure dérisoire en Chine. L'hebdomadaire économique "Caijing" cherche à comprendre pourquoi. Les touristes ont fait leur retour sur la Grande Muraille de Chine le 24 mars.

  14. China's Covid lockdowns: Here's what you need to know

    Parents have been forcibly separated from young children infected with Covid-19. And public anger is mounting, with no end in sight as China clamps down. ... Updated 1:46 AM EDT, Thu April 7, 2022 ...

  15. As Covid-19 cases explode, China now is voluntarily on lockdown

    A mobile Covid-19 test center in Shanghai, China, on December 16, 2022. ANDREW BRAUN / AP. After three years of patient construction, the restrictive zero-Covid policy set up by the Chinese ...

  16. China Covid surge: keys to the new wave that has the world on high

    China Covid surge: keys to the new wave that has the world on high alert A lack of transparency over the scale of the latest outbreak and concerns over the possibility of new variants emerging have led to new restrictions in several countries. ... 2022 - 14:42CET. Border restrictions, meetings at the highest level, daily reports of millions of ...

  17. Covid Is Spreading Rapidly in China, New Signs Suggest

    Dec. 25, 2022. ... China has acknowledged only seven deaths from Covid in the past two weeks and a few thousand new cases daily, which health experts call a vast undercount.

  18. China's Covid lockdowns: What you need to know about ...

    China has introduced lockdown measures in its two biggest cities, Beijing and Shanghai - the twin engines that power much of the nation's economy - in an uncompromising bid to stamp out ...

  19. Covid en Chine : pourquoi une telle explosion des cas ? Quelles

    À partir du 5 janvier, les personnes voyageant de la Chine vers l'Angleterre doivent passer un test Covid avant le départ. D' autres pays ont aussi adopté cette démarche.

  20. What China's New COVID Surge Could Mean—For China And The World

    The country had some of the strictest COVID polices anywhere, but in recent weeks has dramatically eased them. ... December 16, 2022 5:00 PM ET. What China's New COVID Surge Could Mean—For China ...

  21. China eases some of its Covid restrictions, in significant step toward

    China announced sweeping changes to its national pandemic response on Wednesday, the clearest and most significant sign yet that the central government is moving away from its strict zero-Covid ...

  22. La vaccination, point faible de la Chine pour sortir du "zéro Covid"

    le 04/03/2024. Au moment où la Chine amorce enfin sa sortie du «zéro Covid», le faible taux de vaccination des personnes âgées inquiète, le virus pouvant selon des estimations provoquer le ...

  23. Chine: le PIB a progressé de 5,3% au 1er trimestre

    La Chine a annoncé mardi 16 avril une croissance de son PIB de 5,3% au premier trimestre, un rythme bien plus rapide qu'espéré en dépit d'une crise de l'immobilier et d' une consommation sans ...

  24. China Covid: More than 70 cities in full or partial lockdown ...

    More than 70 Chinese cities have been placed under full or partial Covid lockdowns since late August, impacting more than 300 million people, as local authorities rush to stamp out infections at ...