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Où sont les sondes « Voyager » lancées il y a quarante ans dans l’espace ?
En 1977, les sondes jumelles quittaient la Terre afin d’explorer le Système solaire extérieur. Elles sont aujourd’hui parmi les objets humains les plus lointains de l’histoire.
Par Gary Dagorn
Temps de Lecture 4 min.
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Le 31 janvier 1966, pour la première fois de l’histoire, Luna 9, une sonde soviétique, se posait sur la surface d’un autre corps céleste que la Terre : sa voisine, la Lune. Ainsi, nous parvinrent les premières photographies des paysages lunaires. Luna 9 venait d’ouvrir une ère nouvelle : celle de l’exploration du Système solaire par les robots.
Quelques mois après l’exploit soviétique, le rapport d’un ingénieur de la NASA allait poser les bases du plus ambitieux programme de sondes spatiales jamais conçu. En avril 1966, Gary Flandro, qui étudie depuis deux ans les possibilités d’exploration du Système solaire extérieur (c’est-à-dire la partie située après la ceinture d’astéroïdes), publie un article démontrant qu’un rare alignement à venir des planètes gazeuses du Système solaire, entre 1977 et 1979, rend possible leur survol dans des conditions exceptionnellement favorables.
Plus de 10 000 trajectoires étudiées
Cet alignement, qui ne se produit que tous les cent soixante-seize ans, va permettre aux ingénieurs de la NASA de calculer des trajectoires vers Jupiter, Saturne, Uranus et Neptune en utilisant le concept d’assistance gravitationnelle. En survolant les planètes de près, les sondes peuvent utiliser leur gravité comme une fronde pour accélérer et se projeter vers une autre, réduisant le temps et la quantité de carburant nécessaires et rendant accessible des planètes qui ne l’étaient pas jusque-là. Cet alignement permet par exemple de viser un survol de Neptune en une douzaine d’années seulement, là où un tel voyage aurait pris trente ans auparavant.
La NASA décide alors de ne pas laisser passer cette opportunité unique de survoler des planètes encore mal connues. Plus de 10 000 trajectoires seront envisagées par les ingénieurs, avant que deux ne soient retenues pour les deux sondes jumelles.
Aucun autre engin n’a depuis survolé Uranus et Neptune
Lancées les 20 août et 5 septembre 1977, elles survoleront toutes deux Jupiter et Saturne entre 1979 et 1981. La mission de Voyager 2 sera ensuite prolongée jusqu’aux survols d’Uranus en 1986 et de Neptune en 1989, deux planètes photographiées pour la première et la dernière fois à cette occasion. Aucun autre engin n’a depuis survolé les deux géantes gazeuses. Les trajectoires suivies par les deux sondes jumelles furent si précisément calculées que lorsque Voyager 2 survola Neptune en 1989 après un parcours de 7,12 milliards de kilomètres, son point de survol le plus proche fut atteint avec une précision de 100 kilomètres. Ce qui est comparable à réussir à viser un trou au golf à une distance de 3 630 kilomètres.
Au moment où ces lignes sont écrites, Voyager 1 et Voyager 2 se trouvent respectivement à 20,8 milliards et 17,1 milliards de kilomètres de la Terre, et continuent à communiquer avec la Terre quarante ans après leur lancement (alors que leur mission devait durer cinq ans). Des distances considérables que leurs faibles signaux mettent désormais respectivement dix-neuf heures et seize heures à parcourir.
Pour mieux représenter ces grandes distances, voici une représentation miniature du Système solaire où chaque million de kilomètres est ramené à la taille d’un pixel sur votre écran. Il vous faudra faire défiler cette page un certain temps avant d’atteindre les sondes Voyager (1 Gkm = 1 milliard de kilomètres ; la taille des planètes n’est pas à l’échelle).
Les sondes Voyager ont-elles quitté le système solaire ?
Cela dépend de la façon dont on choisit de définir le « Système solaire », c’est-à-dire de déterminer quand s’arrête l’influence du Soleil, et quand commence le milieu interstellaire.
Si l’on définit le Système solaire comme la zone d’influence gravitationnelle du Soleil, c’est-à-dire la zone où la force de gravité exercée par le Soleil reste supérieure à celle des étoiles voisines, alors on estime qu’elle s’étend sur deux années-lumière (soit environ 19 000 milliards de kilomètres). Dans ce cas de figure, les sondes Voyager sont loin, très loin, d’avoir quitté le Système solaire. Pour prendre un point de comparaison, si un tel voyage se résumait à marcher depuis le point zéro des routes de France situé sur le parvis de Notre-Dame de Paris jusqu’à la Grande Arche de la Défense, en quarante ans, Voyager 1 n’aurait parcouru que… 5 mètres.
Si en revanche, on définit le Système solaire comme la zone d’influence magnétique du Soleil, on estime que Voyager 1 a quitté le Système solaire en août 2012 et que Voyager 2, qui évolue depuis quelques années dans ce que l’on appelle l’ « héliogaine » , une zone où le vent solaire (les particules éjectées continuellement par le Soleil) est fortement ralenti par le milieu interstellaire, entrera pleinement dans le milieu interstellaire d’ici à 2020.
La prochaine étoile ? Pas la porte à côté
Après leur sortie définitive du Système solaire, les deux sondes jumelles ne rencontreront pas d’autres astres avant un certain temps. Voyager 1, qui se dirige vers la constellation d’Ophiuchus, passera à environ 1,6 année-lumière de l’étoile Gliese 445 d’ici à 40 000 ans. Cette dernière, actuellement située à 17 années-lumière du Soleil, s’en rapproche à la vitesse astronomique de 120 km/s. Elle passera à ce moment-là à seulement 3,45 années-lumière de notre étoile.
A peu près au même moment, Voyager 2 passera relativement près de Ross 248, une étoile naine de couleur rouge distante de 10,32 années-lumière (c’est-à-dire dans le voisinage du Soleil) qui se rapproche également à grande vitesse de notre étoile. A son point de passage le plus proche, la sonde devrait passer à environ 1,76 année-lumière de cette petite étoile.
A ce moment-là, les sondes auront cessé depuis très longtemps d’enregistrer des données et d’émettre vers la Terre. Les générateurs électriques à radio-isotope qu’elles embarquent perdent une puissance de 4 watts par an, forçant les ingénieurs à désactiver des systèmes pour rallonger leur durée de vie. A ce rythme, elles ne pourront probablement plus fonctionner au-delà de 2025.
Ne leur restera plus alors que leur rôle d’ambassadrices itinérantes de la Terre, à l’instar des sondes Pioneer 10 & 11 lancées en 1972-1973, qui furent les premiers objets humains destinés à quitter le Système solaire.
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Gary Dagorn
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Voyager 1 est la première des deux sondes du programme Voyager lancées en 1977. Elle devait permettre l'étude de Jupiter et de Saturne.
La sonde Voyager 1 est lancée le 5 septembre 1977 par une fusée Titan 3E 3 semaines après la sonde Voyager 2 mais grâce à une trajectoire plus tendue elle atteint Jupiter 4 mois. La mission avait été conçue pour profiter d'un alignement planétaire exceptionnel qui permettait, avec une dépense minimale de temps et de carburant, de rendre visite à Jupiter et Saturne. Chaque survol rapproché d'une de ces planètes géantes, donne un coup d'accélérateur suffisant aux sondes pour les propulser au voisinage de la planète suivante selon la technique de l'assistance gravitationnelle.
Voyager 1 a survolé Jupiter à 350 000 km le 5 mars 1979. En moins de 11 heures elle a survolé Amalthée, Jupiter, Io, Europe, Ganymède et Callisto. Elle a également découvert les anneaux autour de Jupiter et l'activité volcanique sur Io.
Le 10 novembre 1980 Voyager 1 s'approche de Saturne. Le 12 novembre elle survol Titan (6 490km), Téthys (415 670 km) et Saturne (124 000 km). Le 13 novembre elle effectue un survol de Mimas (88 400 km), Encelade (202 040 km), Rhéa (73 980 km) et Hypérion (880 440 km).
Son survol de Titan a expulsé Voyager 1 hors du plan de l'écliptique. Elle aurait du suivre une autre trajectoire.
La mission interstellaire
Aprés son passage au voisinage de Saturne, Voyager 1 a exploré l'espace interstellaire en dehors du plan de l'écliptique.
Le 14 février 1990 la sonde a pris différentes photographies permettant de composer une mozaique dite du "portrait de famille". Une des photographie, nommée "Pale blue dot", montre la Terre ; un simple pixel bleu pale. Cette photo fut classé parmis les 10 meilleures photo spatial de tous les temps par Space.com.
Le 17 novembre 1998 Voyager 1 depasse Pioneer 10 et devient l'objet construit par l'homme le plus éloigné de la Terre. Elle poursuit sa route pour aller à la rencontre de l'héliopause.
Le 17 avril 2010, Voyager 1 se trouvait à 112.38 UA. En 2010 elle a dépassé le choc terminal, c'est-à-dire quitté la sphère d'influence du vent solaire, pénétrant dans l'héliogaine. Si Voyager 1 fonctionne toujours lorsqu'elle aura traversé l'héliopause elle deviendra le premier objet humain à quitter le système solaire.
Développement: NASA Date de lancement: 05 septembre 1977 Lieu de lancement: Cap Kennedy Lanceur: Titan IIIE/Centaur
Bouteille à la mer
Les deux sondes Voyager transportent, de manière symbolique, un message tentant de résumer quelques éléments clés sur l'humanité. Ces informations sont gravées sur un disque de cuivre qui est accompagné d'une cellule et d'une aiguille permettant de le lire. Les données, sélectionnées par un comité présidé par l'astrophysicien Carl Sagan, comprennent une série de 116 photos de différents lieux symboliques sur Terre, des schémas donnant la position de la Terre dans le système solaire, une espèce de pierre de Rosette définissant le système numérique en usage ainsi que les grandeurs employées en physique ainsi que des extraits sonores comprenant 27 morceaux de musique ainsi que des enregistrements variés reflétant l'activité humaine. Les sondes approcheront pour la première fois une étoile dans 40 000 ans.
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2 commentaires.
Yannos 13/01/2014 - 16:01
aimoz 25/08/2013 - 10:09
magique avec une souris ,l'espace est a nous merki
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Le système solaire par Christophe. Par le même auteur : Le Franc Français - Les timbres de France de 1849 à nos jours . Dernière mise à jour : 10 Décembre 2023
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Il y a 34 ans, la sonde Voyager 1 était lancée
Il y a 34 ans, le 5 septembre 1977, la sonde de la NASA Voyager 1, était lancée par une fusée Titan 3E. Depuis, l'engin a pu collecter de nombreuses données sur les planètes gazeuses, révélant ainsi des facettes cachées du système solaire. Aujourd'hui, elle a dépassé les limites de notre système mais poursuit sa mission de collecte qui devrait s'achever en 2025.
Première des deux sondes du programme Voyager de la NASA, Voyager 1 a été lancée quelques jours après sa jumelle le 5 septembre 1977. Aujourd'hui, elle fête donc sa 34e année loin de notre planète. Une longue période pendant laquelle la sonde spatiale de 825 kilogrammes a poursuivi sa mission d'étude entre autres, de Jupiter et Saturne, collectant des masses de données sur ces deux planètes géantes.
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A l'origine, la mission avait été conçue pour profiter d'un alignement planétaire exceptionnel, survenant une fois tous les 175 ans. Un phénomène qui permettait, avec une dépense minimale de temps et de carburant, de rendre visite aux quatre planètes gazeuses du système solaire : Jupiter, Saturne, Uranus et Neptune. En outre, selon la technique de l’assistance gravitationnelle, le survol rapproché d’une de ces géantes gazeuses, fournit un coup d’accélérateur suffisant aux sondes pour les propulser à proximité de la planète suivante, l’attraction de la planète modifiant la vitesse et la trajectoire d’un engin spatial.
Ainsi, Voyager 1 est passé au plus près de Jupiter le 5 mars 1979 avant de pénétrer le 10 novembre 1980 au cœur du système planétaire de Saturne. Le jour suivant, la sonde effectuait un survol très rapproché (6.940 kilomètres) de la lune Titan, un des corps célestes les plus intéressants du système solaire, poursuivant son exploration.
Les découvertes du programme Voyager
Mais en arrivant dans le système de Jupiter, les sondes Voyager ont fait plusieurs découvertes. Elles ont notamment constaté la présence d’un anneau autour de la planète, de mouvements dans la haute atmosphère mais également d'aurores boréales. Les engins ont aussi permis de savoir que les orages provoquaient de gigantesques éclairs sur Jupiter. Quant aux satellites de la planète, le programme Voyager a fourni de nombreuses informations sur les volcans très actifs de Io et sur la nature de glace d'Europe.
Dans le système de Saturne, les découvertes les plus importantes des sondes Voyager concernent les anneaux qui ont été observés en bien plus grand nombre qu'espéré, près de 1.000 nouveaux anneaux identifiés dont certains très ténus, "gardés" par des petits satellites qui confinent leur matière par leur influence gravitationnelle, rapporte Futura-Sciences.
Du côté d'Uranus, en revanche, la planète est restée mystérieuse : la sonde Voyager 2 a simplement révélé une planète de couleur uniforme contrairement aux autres planètes géantes. Enfin, la planète Neptune, si lointaine et énigmatique, a quant à elle, dévoilé la structure de ses nuages et de sa tache sombre.
Voyager 1 aux confins du système solaire
Après toutes ses découvertes, le 16 décembre 2004, Voyager 1 a franchi ce que les scientifiques appellent le 'choc terminal'. Cette région entourant le système solaire mais dont l’emplacement n'est pas fixe, est la zone où le vent solaire commence à se mélanger avec le gaz et la poussière de milieu interstellaire, explique Futura-Sciences . La sonde a ainsi dépassé la sphère d'influence du vent solaire, se dirigeant vers les limites du système solaire qu'elle a atteintes en décembre 2010 . Désormais, elle tente donc de franchir cette barrière. Si elle y parvient, elle deviendra alors l'objet le plus distant de la Terre jamais envoyé dans l'espace.
Au 6 avril 2011, la sonde se trouvait à environ 116,17 unités astronomiques du Soleil. Au 8 avril, elle avait ainsi parcouru près de 22.889.000.000 kilomètres alors que Voyager 1 s'éloigne aujourd'hui du système solaire à une vitesse de 3,5 unités astronomiques par an. Elle ne devrait cependant pas entrer dans le milieu interstellaire avant au moins 3 ans. Mais au-delà, sa mission ne durera plus très longtemps.
En effet, d'ici 2020, les instruments de Voyager 1 doivent être progressivement arrêtés pour faire face à l'affaiblissement de la source d'énergie électrique fournie par les trois générateurs. Selon les calculs, la sonde ne sera plus en mesure de transmettre des données après 2025, obligeant un arrêt de la mission.
Découvrez en images les extraordinaires photos de voyage des sondes Voyager de la NASA
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URANUS, planète
Anneaux de Jupiter, 1
Anneaux de Jupiter, 2
Courtesy NASA / Jet Propulsion Laboratory
Anneaux de Jupiter : découverte
Anneaux de Neptune
Anneaux d'Uranus
Atmosphère d'Uranus
Callisto : le bassin d'impact Valhalla
Cirrus de Neptune
Europe : satellite galiléen
Évolution de la Grande Tache sombre de Neptune
Ganymède : cratères d'impact
Ganymède: Galileo Regio
Ganymède: Harpagia Sulcus
Brown University/ DLR/ JPL/ NASA
Ganymède : les terrains
Grande Tache sombre de Neptune
Haute atmosphère de Neptune
Io: cartographie de la surface
USGS/ JPL/ NASA
Io : éruption de Loki
Io : éruption de Pele
Io : éruptions
Io : Loki Patera
Io: région polaire sud
Io : trois éruptions
Jupiter : cartographie de l'atmosphère
Jupiter et Io
Jupiter : la Grande Tache rouge et un ovale blanc
NASA / Jet Propulsion Laboratory
Jupiter: la Grande Tache rouge
Jupiter : la Grande Tache rouge
MPI/ Archive Photos/ Getty Images
Jupiter : l'atmosphère
Jupiter : structure de la haute atmosphère
Jupiter : un ovale brun
Encyclopædia Universalis France
Le complexe des anneaux de Saturne vu par Voyager-1
Miranda : escarpement
Miranda : structure en chevron
Neptune à l'horizon de Triton
Petite Tache sombre de Neptune
Plaines de Triton
Région polaire sud de Neptune
Saturne : « ruban » dans l'hémisphère Nord
Saturne, Téthys, Dioné et Rhéa
Sonde Voyager
Sondes Voyager : le message
Système de Jupiter
Système de Saturne
Triton et Neptune
NASA/ JPL/ USGS
Uranus : anneaux
Uranus prise par Voyager-2
JPL/ USGS/ NASA
Planeta Actimedia S.A.© Encyclopædia Universalis France pour la version française.
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Voyager vers l’infini
Depuis quarante-cinq ans, les infatigables sondes Voyager nous ont beaucoup appris sur notre Système solaire.
Mardi 25 octobre 2022, la Nasa célébrait le départ à la retraite d’Edward Stone, ancien directeur du Jet Propulsion Laboratory (JPL), qui fut responsable scientifique pour les missions Voyager à partir de 1972, soit cinq ans avant leur lancement. Il aura été l’un des témoins privilégiés de toutes les découvertes scientifiques majeures de notre Système solaire que les sondes Voyager 1 et Voyager 2 ont permises.
Ce départ est tout un symbole, comme le souligne le cosmologiste Stéphane Basa, du laboratoire d’astrophysique de Marseille : “Non seulement les scientifiques qui ont travaillé dessus ne sont plus là, mais un bon nombre de ceux qui travaillent maintenant sur ces sondes n’étaient même pas nés quand elles ont été lancées ! Ce sont des sondes hors normes, avec des technologies d’une autre époque… On ne saurait plus en faire de pareilles aussi rapidement. ”
>> Lire aussi : Des astronomes identifient deux nouvelles exoplanètes composées d’eau et entourées d’une épaisse atmosphère humide !
Parties il y a donc quarante-cinq ans, durant l’été 1977, elles sont, à l’heure où nous écrivons ces lignes, respectivement à 23,7 et 19,7 milliards de kilomètres de la Terre, soit hors de l’héliosphère, la zone soumise à l’influence du Soleil. Pour plus de précision, la Nasa indique sur le site du JPL (Bit.ly/ 3hNGZT5) leur position à chaque instant, ainsi que celle de bon nombre d’autres sondes, satellites ou astéroïdes d’intérêt.
Le premier objectif était de partir à la découverte de Jupiter et Saturne, puis, éventuellement, Uranus et Neptune, afin d’étudier leur magnétosphère et leurs satellites, mais aussi de recueillir des informations sur le Soleil, notamment son influence. Le tout grâce à la centaine de kilogrammes d’instrumentation scientifique embarquée, pour un poids total de 825 kg. L’énergie nécessaire à leur fonctionnement est apportée par des générateurs thermoélectriques à radio-isotope. Stéphane Basa explique : “La décomposition radioactive du plutonium 238, qui a une demi-vie de 88 ans, dégage de la chaleur, qui est convertie en électricité. Cette demi-vie lui assure une certaine longévité !” La propulsion est assurée par 36 petits moteurs à hydrazine, un carburant spécifique.
© PETER RYAN / SCIENCE PHOTO LIBRARY
Ce 1er octobre 1980, les écrans du Jet Propulsion Laboratory de la Nasa, situé à Pasadena, en Californie, affichent les images de Saturne envoyées par la sonde Voyager 1.
DES DISQUES PLAQUÉS OR
Pour le lancement des Voyager, les planètes se alignées. .. au-delà de l’expression, car elles ont profité de l’attraction gravitationnelle exercée par Jupiter, dans une configuration ne se présentant que tous les 176 ans ! Les calculs avaient été confortés par les informations recueillies par les sondes Pionner 10 et 11 en 1972 et 1973. Les Voyager ont enchaîné les découvertes, offrant au monde entier les photos des planètes géantes qu’elles ont croisées. Elles ont embarqué avec elles des disques plaqués or, préparés par l’équipe de Carl Sagan, portant des messages adressés à d’éventuelles intelligences extraterrestres : des sons, des représentations d’êtres humains, des schémas scientifiques, la position de la Terre. Les signaux envoyés sont désormais imaginés sonores et ciblés (vers le centre de la Voie lactée et vers Trappist-1, une naine rouge située à plus de 40 al de la Terre), des ondes radio destinées à des civilisations qui pourraient les recevoir sans avoir à intercepter les sondes.
Ce sont des sondes hors normes, avec des technologies d’une autre époque
SONDES VOYAGER : DES VITESSES DIFFÉRENTES
Voyager 1 quitte la Terre le 5 septembre 1977. Elle atteint Jupiter le 5 mars 1979, découvrant un fin anneau autour de la planète, 2 nouveaux satellites – Thébé et Métis (en plus des 13 déjà connus : Io, Callisto, Ganymède, Europe, Amalthée, Himalia, Élara, Pasiphaé, Sinopé, Lysithée, Carmé, Ananké et Léda ; Thémisto, découvert en 1975, ayant été “perdu” jusqu’en 2000) -, des éruptions sur Io d’au moins 8 volcans. Les nombreuses photos révèlent également l’atmosphère turbulente de Jupiter.
Direction Saturne : le 12 novembre 1980, c’est la découverte de 5 nouvelles lunes autour de Saturne (dont Prométhée, Pandore, Atlas), ainsi qu’un nouvel anneau (G-ring). Les mesures montrent une atmosphère sur Titan composée à 90 % d’azote, contenant également du méthane et des composés hydrocarbonés complexes. Voyager prendra de nombreuses photos des lunes Mimas, Encelade, Téthys, Dioné et Rhéa, montrant la présence d’eau glacée à leur surface.
© JPL-CALTECH / NASA/ SPL – INTERNEGATIVE / NASA//SPL
Le disque The Sounds of Earth (Les Sons de la Terre, ci-dessus) contient des sons et images de notre planète, dont une carte de localisation du Système solaire.
En 1990, alors que sa mission devient officiellement interstellaire, Voyager 1 prend la célèbre photo intitulée Pale Blue Dot, montrant la Terre comme un petit point bleu au milieu du Système solaire. Elle devient, en février 1998, l’objet terrestre le plus éloigné de la Terre, dépassant Pioneer 10. Le 16 décembre 2004, elle passe le “choc terminal” à 94 unités astronomiques (UA) (Voyager 2 le passera à 87 UA) : il s’agit de la limite définie par les points de l’héliosphère où la vitesse du vent solaire devient subsonique (inférieure à celle du son), quand la pression du milieu interstellaire est suffisante pour ralentir les particules solaires, entraînant un changement de pression, température et champ magnétique. Elle atteint la distance symbolique de 100 UA en août 2006, entre dans l’espace interstellaire le 1er août 2012 et découvre ainsi que l’héliosphère bloque 70 % du rayonnement cosmique.
Partie un peu avant Voyager 1, le 20 août 1977, Voyager 2 progresse moins vite que sa sœur, qui bénéficie d’une plus grande attraction gravitationnelle de Jupiter. Mais, contrairement à elle, sa mission se poursuit vers d’autres planètes lointaines : Uranus et Neptune. Elle découvre d’abord une 16e lune de Jupiter, Adrastée, qu’elle dépasse le 9 juillet 1979. Le 26 août 1981, elle s’éloigne de Saturne. Au niveau d’Uranus, le 24 janvier 1986, elle découvre 10 nouvelles lunes et 2 anneaux, prend de nombreuses photos et mesures des grosses lunes déjà connues (Miranda, Obéron, Ariel, Umbriel et Titania).
>> Lire aussi : Une nouvelle hypothèse pour expliquer l’étrange signal provenant du centre de la Voie lactée
Son passage permet de mettre en évidence le champ magnétique de la planète ainsi que l’inclinaison de son axe de rotation. La sonde est restée moins de six heures au niveau d’Uranus pour pouvoir être envoyée vers Neptune, où elle arrive le 25 août 1989. Elle y découvre 6 lunes et 4 anneaux, et met en évidence des conditions météorologiques actives – des vents soufflant à plus de 2 000 km/h -, créant des taches comme la Grande Tache sombre. C’est “seulement” en décembre 2018 – six ans après Voyager 1 – qu’elle passe dans l’espace interstellaire en franchissant l’héliopause.
SONDES VOYAGER : DES MISSIONS DE TOUTES TAILLES
Le formidable succès de ces deux missions a contribué à ouvrir la voie de la découverte spatiale, vue de l’espace. Les sondes se multiplient pour observer le Soleil, la Lune, les autres planètes de notre Système solaire et leurs lunes, ainsi que des astéroïdes et comètes. Elles sont vouées à mesurer tous les recoins de l’Univers, comme l’illustrent les noms des grands programmes de l’Esa : Horizon 2000, Cosmic Vision, Voyage 2050… Stéphane Basa, qui a participé au programme Cosmic Vision, développe : “C’est un projet de missions de toutes tailles, en fonction de leur coût, autour de grands thèmes : les conditions de formation des planètes et de la vie ; le fonctionnement du Système solaire ; les lois fondamentales de la physique de l’Univers ; l’origine de ce dernier et sa composition.
Les instructions p our le lire ont été gravées sur la couverture. Chaque sonde Voyager transporte un exemplaire de ce message terrestre jusqu’aux confins de l’Univers.
On peut ainsi citer Solar Orbiter, lancée en 2020, qui ira observer les régions polaires du Soleil ; Euclid, travaillant sur la matière noire et l’énergie noire, qui va nécessiter plusieurs années de traitement, alors que d’autres programmes donneront des résultats très rapides ; BepiColombo, partie en 2018, qui devrait arriver en orbite de Mercure en 2025 pour nous en apprendre plus sur cette planète, où l’on trouve de la glace d’eau dans les cratères. D’autres missions vers Vénus sont prévues, pour ‘voir’ à travers les nuages avec EnVision. Juice doit partir en 2023 pour Jupiter et ses lunes Europe et Ganymède, embarquant une charge utile d’instruments de près de 300 kg, pour une masse totale de plus de 5 t pour faire fonctionner le tout. On est loin des Voyager !”
>> Regardez aussi : Le trou noir de la Voie lactée pourrait-il être un passage spatio-temporel ?
Les enjeux, les moyens, les technologies ont beaucoup évolué. “Les défis ont changé, poursuit le chercheur. Le satellite Gaia fournit une quantité phénoménale d’informations, Planck a cartographié le rayonnement fossile de l’Univers – le fonds diffus cosmologique -, Soho fonctionne depuis 1995 et continue de nous envoyer des informations sur le Soleil, il y a des missions comme Rosetta, qui a réussi l’exploit de se poser sur la comète Tchouri… On voit aussi que, maintenant, les grands enjeux nécessitent une synergie sol / espace.
« Maintenant, les grands enjeux nécessitent une synergie sol / espace »
D’ailleurs, le projet Svom que nous menons avec la Chine repose sur un satellite franco-chinois, et, parallèlement, sur un télescope que nous avons conçu au Mexique, pour une approche la plus globale des observations. Il s’agit d’identifier les sursauts gamma – des phénomènes très violents et à très haute énergie – et de les utiliser comme des sondes cosmologiques : on sonde l’Univers avec des sources lumineuses intenses, pour réaliser comme une tomographie de la zone comprise entre la source et nous. ” Quand on demande au cosmologiste quels sont les résultats les plus emblématiques de ces dernières années, il conclut : “Les plus grands résultats sont à venir !”
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Sciences et Avenir Espace
Depuis l'espace interstellaire, la sonde Voyager 1 envoie une carte postale à la Terre
Par Fabrice Nicot le 14.05.2021 à 10h44 Lecture 3 min.
La sonde Voyager 1, actuellement à 23 milliards de km du Soleil, continue d'envoyer des données vers la Terre. Pour les chercheurs, c'est une occasion inouïe d'en apprendre davantage sur le plasma qui baigne l'espace interstellaire, et dont la sonde enregistre désormais le bruit régulier.
Vue d'artiste de la sonde pénétrant dans le milieu interstellaire.
Pour la sonde Voyager 1, l’heure de la retraite n’a toujours pas sonné. Quarante-quatre ans après son lancement, le 5 septembre 1977, elle continue de nous envoyer des informations sur son périple extraordinaire, bien au-delà des confins du système solaire. Des cartes postales en quelque sorte, que seuls les chercheurs peuvent décrypter. C’est précisément ce que vient de faire une équipe d’astrophysiciens des universités de Cornell et de l’Iowa (Etats-Unis) dans la revue Nature Astronomy . En analysant les données enregistrées par l’un des instruments de la sonde, PWS (Plasma Wave System), ils pensent avoir entendu le doux bruissement du plasma qui emplit l’espace entre les étoiles…
" Une pluie douce et calme "
En 2012, la sonde est en effet devenue le premier vaisseau humain à franchir les limites de notre système solaire. Filant à près de 61.000 km/h, elle se trouve désormais à presque 23 milliards de km de nous, soit 152 fois la distance Terre-Soleil. Elle baigne dans un milieu nécessairement mal connu, le milieu interstellaire, que l’on suppose composé de particules chargées électriquement, surtout des électrons, formant un plasma ( sur ce sujet, voir l’article de Franck Daninos "Deux sondes ont franchi le système solaire", Sciences et Avenir 891 p. 30 ). L’instrument PWS, composé de deux antennes de 10 mètres formant un V bien reconnaissable sur la silhouette de la sonde, est sensible aux émissions électromagnétiques de ce plasma et les enregistrent, comme le ferait une antenne TV hertzienne. D’après les chercheurs, un signal faible mais très stable est capté par PWS depuis 2017. Il correspond à l’émission des particules du plasma interstellaire. L’enregistrement est régulier depuis cette date, ce qui permet d’avoir un échantillonnage du plasma tout au long des 1,5 milliard de km parcourus par la sonde depuis lors, avec une « écoute » réalisée tous les 4,5 millions de km. De temps à autre, des perturbations apparaissent dans le signal. Elles sont dues aux éruptions du Soleil. " Le milieu interstellaire est comme une pluie douce et calme , explique James Cordes, professeur d'astronomie, sur le site de l’université de Cornell . Au moment de l’éruption solaire, cela fait comme un éclair durant un orage. Puis c'est de nouveau une pluie douce" .
La sonde devrait cesser d'émettre en 2025
Cette détection est une bonne surprise, car les chercheurs ne pensaient pas que le bruit serait assez fort pour être entendu. Ils vont donc non seulement pouvoir l’enregistrer, mais aussi observer sa variation, ce qui les renseignera sur la densité et la répartition spatiale du plasma. Une opportunité inouïe, car seule une sonde in situ peut faire ce type de mesures. Il faut en profiter. Chaque envoi vers la Terre nécessite une puissance de 22 Watts. A ce rythme, Voyager 1 continuera d’émettre jusqu’en 2025 environ. Ensuite, elle poursuivra son voyage en silence, pour l’éternité… A moins, bien sûr, qu’elle ne soit interceptée par une intelligence extraterrestre. C’est également son objectif, car elle transporte un disque en or destiné à donner quelques informations sur l’humanité à d’éventuels habitants de la galaxie. Mais c’est une autre histoire…
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La sonde Voyager 1, mise à jour interstellaire
La semaine dernière, des techniciens de la nasa ont réussi à réparer un bug informatique de la sonde voyager 1 qui se trouve à plus de 24 milliards de kilomètres de la planète terre..
Voyager 1 et 2 , lancées il y a 46 ans, ont été envoyées dans l’espace comme on envoie une bouteille à la mer, avec le message de l’humanité pour une éventuelle civilisation extraterrestre. Un message gravé sur un disque en or dans lequel se trouve des salutations de bienvenue en 55 langues et 1 h 30 de musique.
Du Bach, des chants aborigènes d’Australie, un blues de Louis Armstrong, des percussions du Sénégal, des cœurs géorgiens, il y en a pour tous les goûts. Le disque est accompagné de sillon et d’un diamant pour la lecture et les scientifiques ont eu la délicatesse de laisser un mode d’emploi.
Pour les curieux, les enregistrements en akkadien, en français, en hindi ou en quechua sont disponibles désormais sur SoundCloud. La playlist musicale de Voyager peut également être suivie sur un site de la Nasa en direct, dans le vide intersidéral.
L’objet volant, pas plus grand qu’une voiture, est équipé du nec plus ultra de la technologie d’alors : un ordinateur avec une capacité de mémoire de 69 kilooctets. Pour avoir un ordre d'idée, c’est moins d’un cent millième de la capacité d’un téléphone type d’aujourd'hui, à peine le poids d’un texto.
"La folie de nos vanités humaines"
Voyager porte également un magnétophone à son bord. Ce qui a permis de connecter le monde en image et en son avec les planètes extérieures du système solaire, Jupiter, Saturne, Uranus et Neptune. La sonde a également offert ce qui reste aujourd’hui le portrait le plus lointain de la planète Terre, un point bleu pâle au milieu du vide.
Depuis mai 2022 Voyager 1 ne répondait plus clairement, certains de ses rapports étaient devenus illisibles. Il a fallu la mettre à jour, malgré l’ordinateur primaire à bord et la langue morte informatique dans lequel elle était programmée, les ingénieurs ont donc dû la réapprendre.
L’opération est une réussite malgré les 18 heures nécessaires à l'envoi de chacun des messages à la sonde qui file désormais à plus de 55 000 km par heure. Voyager va continuer à donner de ses nouvelles jusqu’aux alentours de 2030, où elle cessera probablement d'émettre.
Restent ces messages enregistrés pour d'éventuels extraterrestres, le lien le plus tangible de cette connexion incertaine à de nouveaux mondes.
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Archives Il y a 45 ans, les sondes Voyager 1 et 2 amorçaient leur odyssée spatiale
Les sondes spatiales Voyager 1 et 2 ont été lancées dans l'espace en 1977.
Photo : (Photo Illustration: CBC; Photos: CP Images, NASA) / NASA
Prenez note que cet article publié en 2022 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.
Les 20 août et 5 septembre 1977 étaient lancées les sondes jumelles Voyager 1 et 2. Ces dernières ont fait d’importantes découvertes pendant leur exploration des planètes extérieures de notre système solaire.
Un jalon important de l’exploration spatiale
La deuxième sonde spatiale de la mission Voyager, Voyager 1, a été lancée avec succès ce matin du Centre spatial de Cape Kennedy vers Jupiter et Saturne. Une citation de Normand Harvey, animateur du Téléjournal, 5 septembre 1977
Téléjournal, 5 septembre 1977
Le 5 septembre 1977, le Téléjournal rapporte le lancement de Voyager 1 par la NASA.
Quelques jours plus tôt, c’était sa sœur jumelle qui partait explorer les lointaines voisines de la Terre.
Filant à 51 500 km/h (32 481 mph), les sondes ont pour premier objectif de percer les secrets de Jupiter et de Saturne.
[…] Nous savions que cette mission nous réserverait des découvertes et que, malgré toute notre préparation, nous allions être surpris tout au long de la mission. Une citation de Ed Stone, ex-directeur du Jet Propulsion Laboratory de la NASA
Découverte, 15 septembre 2002
Un reportage du journaliste Michel Rochon et de la réalisatrice Mariele Choquette, présenté le 15 septembre 2002 à l’émission Découverte animée par Charles Tisseyre, détaille ce qu’elles ont décelé.
La première rencontre s’est faite avec Jupiter.
La découverte la plus surprenante a été l’intense activité volcanique qui agite Io, une des lunes de Jupiter.
Les sondes découvrent neuf volcans actifs sur Io (on en recenserait aujourd’hui plus de 400) ce qui fait de cette lune l’objet le plus géologiquement dynamique du système solaire.
Le deuxième rendez-vous a été pris avec Saturne.
Les deux sondes ont alors analysé la structure des célèbres anneaux de la planète.
Voyager 2 s’est par la suite dirigé vers Uranus, qu’elle a atteint en janvier 1986.
La sonde a révélé de nouvelles lunes à la géante gazeuse ainsi que des anneaux supplémentaires aux neuf cercles qu’on connaissait déjà.
L’exploration s’est poursuivie avec la rencontre avec Neptune en août 1989.
La mission a révélé le dynamisme de l’atmosphère ainsi que les neuf anneaux de Neptune et 10 lunes additionnelles.
Voyager 2 s’est par la suite dirigé vers les limites de notre système solaire.
Un message pour d’éventuels voisins
Téléjournal, 5 septembre 2017
Le 5 septembre 2017, le Téléjournal, qu’anime Céline Galipeau, et le journaliste Frédéric Arnould rendent hommage à la mission Voyager à l’occasion du 40 e anniversaire du lancement des deux sondes.
Le journaliste rappelle la distance phénoménale qu’a parcourue Voyager 2 depuis 1977 : 20,8 milliards de kilomètres.
Voyageur 1 et 2 ont transmis une masse considérable de données sur l’espace aux scientifiques restés sur Terre.
C’est une prouesse formidable pour des objets qui pèsent à peine 800 kilos et ne sont pas plus gros qu’une voiture compacte.
Les deux sondes avaient par ailleurs une autre mission : saluer d’éventuels voisins extraterrestres.
Pour accomplir cette mission, Voyageur 1 et 2 ont été équipées de deux disques dorés. Ils ont été gravés pour contenir une foule d’information sur la Terre et sur ses habitants.
Un mot de bienvenue a été enregistré en une cinquantaine de langues et de dialectes.
On trouve aussi des renseignements sur la position de la Terre dans le système solaire ainsi que différents éléments qui décrivent l’environnement et la civilisation humaine.
En 2017, la NASA a ajouté deux phrases enregistrées par le capitaine James Kirk du vaisseau USS Enterprise, alias le comédien William Shatner.
Nous vous offrons notre amitié à travers les étoiles. Vous n’êtes pas seuls.
Pour l’instant, le capitaine Kirk et la NASA n’ont pas reçu de réponse.
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Voyager 1 à la frontière du système solaire
Les fans de Star Trek en rêvaient. La sonde Voyager 1 s'approche de plus en plus de l'Héliopause, c'est à dire à la frontière de notre système solaire. Elle serait même peut être déjà en train de " danser à la limite " de l'espace intersidéral, ont déclaré les chercheurs au cours d'une conférence marquant l'approche du 35e anniversaire du projet Voyager.
Aux confins du système solaire
Au-delà de l'infini? La sonde spatiale Voyager 1 est sur le point de devenir le premier objet de fabrication humaine à entrer dans l'espace interstellaire. Toutefois, il ne faut pas se réjouir trop vite. Selon Ed Stone chef du projet scientifique, Voyager 1 se déplace d'un milliard de miles (environ 1,6 milliards de km) tous les trois ans, " je ne peux donc pas vous dire si c'est des jours, des mois, voire des années" avant que l'engin ne puisse quitter notre système solaire.
La sonde est à présent à plus de 18 milliards de kilomètres du Soleil, et avec son compagnon Voyager 2, qui n'est pas loin derrière (11 milliards de kilomètres du Soleil), ce sont les deux engins " les plus éloignés des représentants actifs de l'humanité et de ses désirs d'explorer " se sont réjouis les scientifiques lors de la conférence.
La fin de Voyager 1 pour 2025
Lancés en 1977, avec Voyager 2 (20 août), ils ont notamment envoyé des données sur la grande tâche rouge de Jupiter et les anneaux de Saturne. Ils ont découvert des volcans en éruption sur Io, une des lunes de Jupiter, ou bien encore un océan sous la surface de glace d'Europa, un autre satellite de la géante gazeuse.
La mission actuelle du projet Voyager est de découvrir et étudier le choc terminal, c'est à dire l'endroit où le vent solaire commence à se mélanger avec le gaz et la poussière du milieu interstellaire. Selon Suzanne Dodd, chef de projet au Voyager Laboratory de la Nasa en Californie, les deux vaisseaux sont encore en très bon état, et ce, malgré la traversée des radiations dangereuses de Jupiter, et après avoir enduré les températures glaciales de l'Espace depuis des décennies.
Toutefois, en supposant que Voyager 1 continue de fonctionner normalement, les scientifiques de la Nasa devront commencer à éteindre certains instruments de bord à partir de 2020, et ils s'attendent à manquer complètement d'énergie à partir de 2025.
De plus, étant donné qu'il est équipé de la technologie des années 1970, il dispose d'une mémoire limitée, équivalente à celle d'un iPod Nano de 8 Go.
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En difficultés depuis novembre, la sonde Voyager 1 a envoyé un signe de vie à la Nasa
Photo du vaisseau spatial de la NASA Voyager 1, publiée par la NASA le 13 mars 2024 sur X (ex-Twitter). - NASA
Un signe inattendu venu de l'espace. Ce mercredi 13 mars, la Nasa a confirmé sur X (ex-Twitter) avoir reçu un signal de son vaisseau spatial Voyager 1 situé en dehors de notre système solaire, à plus de 24 milliards de kilomètres de la Terre.
Envoyé dans l'espace en 1977 pour explorer l'espace interstellaire, Voyager 1 avait cessé d'envoyer des messages exploitables à la Nasa depuis novembre 2023. À la place, des suites de chiffres composées de 0 et de 1 traduisant a priori d’un bug informatique indécodable pour les ingénieurs, jusqu'à aujourd'hui.
Le "poke" de la dernière chance
Voyager 1 est le premier objet fabriqué par l'homme à s'aventurer dans l'espace interstellaire. Au cours de son voyage, le vaisseau a permis plusieurs observations inédites, comme la découverte des anneaux de Saturne et de Jupiter, ou encore de nouvelles lunes.
Seulement, après 46 ans dans l'espace, Voyager 1 a cessé d'émettre des informations intelligibles par la Nasa, laissant penser que sa mission pourrait s'arrêter là. Après des mois de bavardage binaire indéchiffrable, les chercheurs ont décidé d'envoyer le 1er mars ce qu'ils appellent "un poke" à Voyager 1 afin de l'inciter à essayer différentes séquences dans son logiciel.
"Voyager 1 se trouvant à plus de 24 milliards de kilomètres de la Terre, il faut 22,5 heures pour qu'un signal radio atteigne le vaisseau spatial et 22,5 heures supplémentaires pour que la réponse de la sonde atteigne les antennes au sol", explique la Nasa dans un communiqué .
L'équipe au sol a donc reçu les résultats du signal le 3 mars et a commencé à travailler sur le décodage des données à partir du 7 mars.
"C'est le problème le plus grave que nous ayons rencontré depuis que je suis chef de projet", a déclaré Suzanne Dodd, chef de projet Voyager, à la revue Scientific American.
La famille Voyager
Si le nouveau signal envoyé par Voyager 1 n'était toujours pas au format utilisé quand il fonctionnait correctement, les ingénieurs sont tout de même parvenu à déchiffrer une partie du code, leur permettant peut-être de trouver une solution potentielle au problème de transmission de Voyager 1.
"Ce sont des engins spatiaux incroyablement importants et très appréciés", a déclaré Nicola Fox, administrateur associé de la Nasa pour les sciences à Scientific American.
"Voyager 1 est un trésor national, tout comme Voyager 2", a-t-il ajouté.
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Son jumeau Voyager 2 , toujours dans l'espace interstellaire, est le seul vaisseau spatial à étudier de près les quatre planètes géantes du système solaire. En juillet 2023, la communication avec le vaisseau avait elle aussi rencontré des problèmes techniques avant d'être rétablie.
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Les sondes Voyager 1 et 2 sont des icônes de l'exploration du Système solaire pendant le dernier quart du XX e siècle. Au siècle suivant, Voyager 1 notamment est devenue une sonde du milieu interstellaire, complétant notre savoir. Toutefois, depuis novembre 2023, la sonde ne transmettait plus qu'un message incohérent à la Terre, laissant craindre que sa mission fût devenue impossible. Mais depuis le début du mois de mars 2024, l'espoir renaît.
au sommaire
Tous les membres de la génération X ont sans doute été marqués par les sondes Voyager qui ont commencé leur grand tour du Système solaire il y a presque 50 ans. Voyager 2 Voyager 2 est partie la première en direction de Jupiter Jupiter le 20 août 1977 puis, le 5 septembre 1977, ce fut au tour de la sonde Voyager 1 de s'élancer vers les planètes du Système solaire.
Voyager 1 et Voyager 2 nous ont fait découvrir les volcans de Io , la banquise d’Europe et les atmosphères atmosphères turbulentes de Jupiter et Saturne Saturne et quelques aperçus de Titan Titan . Si Voyager 1 est ensuite partie en direction des limites du Système solaire, c'est Voyager 2 qui a été le premier visiteur de la noosphère à survoler Uranus Uranus et Neptune Neptune .
Parmi les membres des missions Voyager se trouvaient le regretté André Brahic que les Français découvrent au cours des années 1980 mais aussi Carl Sagan qui avec Frank Drake fut à l'origine du célèbre disque d'or de Voyager (ou Voyager Golden Record ) intitulé The Sounds of Earth (« Les sons de la Terre ») et dont deux versions sont embarquées dans les deux sondes. Contenant des images et des sons représentatifs de la Terre et de sa noosphère, ils servent de « bouteille à la mer interstellaire » destinée à d'éventuelles civilisations extraterrestres capables de détecter et de récupérer de telles bouteilles.
Le saviez-vous ?
Les disques d'or de Voyager avec leur contenu peuvent durer plusieurs milliards d’années selon leurs créateurs. Dans 40 000 ans, celui emporté par Voyager 1 sera à seulement 1,6 année-lumière de Gliese 445, une naine rouge de type M située aujourd'hui à 17,6 années-lumière du Soleil mais qui ne sera plus qu'à 3,45 années-lumière à ce moment-là du fait de ses mouvements et de ceux du Soleil dans la Voie lactée. Chacun de ces disques est en cuivre doré recouvert d’aluminium dans lequel ont été injectés des atomes d’uranium 238 radioactifs. C’est un isotope dont la demi-vie est d’environ 4,5 milliards d’années. Quelle que soit la civilisation E.T. dans la Voie lactée qui les découvrira peut-être un jour, avant que le Soleil ne devienne une géante rouge par exemple, elle pourra donc dater le disque et la sonde qui l’emporte.
De sonde interplanétaire à sonde interstellaire
Au cours des années 2010, la sonde Voyager 1 est devenue une sonde interstellaire en franchissant l'héliopause à 17 km/s, s'aventurant au-delà de la bulle de vent solaire qui enveloppe le Soleil.
Rappelons que l'héliopause est définie comme la frontière où la pression du vent solaire équilibre celle du plasma du milieu interstellaire. Du moins pour beaucoup, car certains préfèrent considérer comme frontière du Système solaire le nuage nuage de comètes comètes de Oort, c'est-à-dire en gros les limites de l'influence gravitationnelle du Soleil par rapport aux autres étoiles étoiles .
L' énergie énergie qui permet à la sonde Voyager 1 de faire des observations et de communiquer avec la Terre aussi loin du Soleil, ce qui rend des panneaux solaires inopérants, est fournie par trois générateurs générateurs thermoélectriques à |3e7328c7688334bab9a21f4fa9a65b22|- isotope isotope (RTG) basés sur la désintégration radioactive du plutonium plutonium 238 produisant de la chaleur chaleur convertie en électricité. La sonde devait pouvoir encore fonctionner jusqu'en 2025 mais, l'année dernière, on a commencé à craindre que la mission Voyager 1 soit déjà terminée.
On peut prendre la mesure de l'inquiétude de la Nasa Nasa à ce moment-là avec la déclaration de Suzanne Dodd (que l'on voit dans la vidéo ci-dessus), chef de projet de la mission Voyager, rapportée par la fille de Frank Drake Drake , Nadia Drake, dans l'article de Scientific American qu'elle consacre à l'événement : « c'est le problème le plus grave que nous ayons rencontré depuis que je suis chef de projet, et c'est effrayant parce que vous perdez la communication avec le vaisseau spatial ».
La résolution résolution de ce problème est compliquée déjà par le fait qu'il faut à un signal radio 22,5 heures pour atteindre Voyager 1 à 24 milliards de kilomètres de la Terre et que l'équipe d'ingénierie en charge doit attendre 45 heures pour obtenir une réponse de Voyager 1 et déterminer si une commande a eu le résultat escompté. Enfin, les ingénieurs qui ont commencé à travailler sur cette mission et qui la connaissent ainsi que la technologie de l'époque se font rares alors que ce sont eux qui ont le plus de chance de résoudre le problème. Comme l'explique un communiqué de la Nasa, cela implique souvent que « les ingénieurs modernes doivent consulter des documents originaux vieux de plusieurs décennies, rédigés par des ingénieurs qui n'ont pas anticipé les problèmes qui se posent aujourd'hui. Il faut du temps à l'équipe pour comprendre comment une nouvelle commande affectera les opérations du vaisseau spatial afin d'éviter des conséquences imprévues ».
En l'occurrence, le problème a commencé à se manifester en novembre 2023 par le fait qu'au lieu de recevoir une série complexe de 0 et 1 contenant des informations codées en binaire binaire en provenance de Voyager 1, il n'y avait plus qu'une répétition vide de sens d'un groupe de 0 et de 1.
Les ingénieurs sont arrivés tout de même à la conclusion que le problème se situe au niveau de l'un des trois ordinateurs ordinateurs de bord de Voyager 1, appelé système de données de vol ( flight data system ou FDS en anglais). Il ne communique plus correctement avec l'un des sous-systèmes de la sonde chargé d'envoyer des données scientifiques ou techniques sur la santé et l'état de la sonde en direction de la Terre.
Le 1 er mars 2024, la Nasa a fait une tentative en envoyant une instruction à la sonde et le 3 mars elle a reçu un message qui n'était plus répétitif mais qui n'en restait pas moins incompréhensible jusqu'à ce qu'un ingénieur du Deep Space Network Deep Space Network de l'agence, qui exploite les antennes radio qui communiquent avec les Voyager et d'autres engins spatiaux voyageant vers la Lune Lune et au-delà, ne trouve comment le décoder.
Il s'est avéré que le message envoyé consistait en une lecture de l'intégralité de la mémoire du FDS, ce qui - comme l'explique un communiqué de la Nasa - comprend son code ou des instructions sur ce qu'il faut faire, ainsi que des variables ou des valeurs utilisées dans le code qui peuvent changer en fonction des commandes ou de l'état du vaisseau spatial. Il est possible que la mémoire électronique de Voyager 1 ait été affectée d'une manière ou d'une autre par un rayon cosmique rayon cosmique énergétique au-delà de l'héliopause et qu'un ou plusieurs bits d'information aient été modifiés causant un bug bug .
Pour le savoir et tester d'autres hypothèses, les ingénieurs de la Nasa ont entrepris de comparer le contenu de la mémoire avant et après ce bug. L'opération va prendre du temps et on ne peut que croiser les doigts en espérant qu'en sortira la solution au problème avant 2025.
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La Nasa envoie à la sonde Voyager 1 une mise à jour 46 ans après son lancement... et ça fonctionne
L’agence américaine a réussi à résoudre un bug qui empêchait la transmission de données vers la Terre.
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ESPACE - Increvable. La sonde Voyager 1, lancée en 1977, dont la trajectoire a quitté notre système solaire en 2012, vient d’être réparée à distance par une mise à jour de son programme. Une opération couronnée de succès à 24 milliards de kilomètres de la Terre , comme on vous le raconte dans la vidéo en tête de cet article .
Depuis 2022, la sonde renvoyait des rapports illisibles aux techniciens de la NASA . Après des mois de travail, ils ont compris le problème : l’un des trois ordinateurs embarqués dans la sonde s’était mis à mal aiguiller ses informations. Au lieu d’être exécutée, elles s’inscrivaient dans la mémoire de la machine… Provoquant un bug fatal à la transmission d’informations.
L’équipe de la NASA a donc pu procéder à une mise à jour d’un genre archéologique. Le code de Voyager 1 et 2 a été écrit en Fortran 5, un langage informatique qui ne rajeunit personne. Même après une écriture extrêmement précautionneuse du patch, il a fallu croiser les doigts : transmettre les données à 24 milliards de kilomètres (ou 19 milliards pour Voyager 2, également patchée) prend environ 18 heures. Dans ces conditions, et étant donné le grand âge des sondes, les risques d’erreurs inattendues n’étaient pas nuls.
Heureusement, tout s’est bien passé, et Voyager 1 est guérie. La machine, tout comme sa petite sœur Voyager 2, a largement dépassé la durée de vie qui lui était attribuée lors de son lancement, et continue à envoyer des données sur l’espace lointain. Voyager 1 est la sonde la plus éloignée de notre Terre jamais envoyée.
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À 24 milliards de km de la Terre, le sauvetage de Voyager 1 commence
La Nasa semble désormais comprendre ce qu'il se passe avec la sonde Voyager 1, qui évolue désormais au-delà du Système solaire. Mais les mesures correctrices pourraient prendre du temps.
La course pour sauver Voyager 1 est lancée, mais il ne s’agira pas ici d’un sprint : c’est plutôt un marathon qui attend les ingénieurs de l’agence spatiale américaine. En effet, d’après un point d’étape de la Nasa partagé le 4 avril, il faudra probablement des semaines — peut-être des mois — pour rétablir le fonctionnement de la sonde spatiale.
Se déplaçant à plus de 24 milliards de km de la Terre, une distance que l’esprit humain peine à appréhender, Voyager 1 constitue à ce jour l’objet humain le plus éloigné de la Terre — et c’est un appareil encore en état de marche. De fait, l’engin s’est un « éclaireur » exceptionnel pour explorer un environnement jamais mesuré sur place : le milieu interstellaire.
Seulement, Voyager 1 est un projet vieillissant. La sonde a quitté la Terre en 1977 (il y a 47 ans !). Ses réserves de carburant s’épuisent inexorablement. Ses instruments scientifiques, quand ils ne défaillent pas, sont petit à petit éteints. Et les communications avec la planète bleue prennent plus de vingt heures. Juste pour l’aller.
C’est dans ce contexte particulier, hors du Système solaire, que la sonde a été victime d’une avarie logicielle à la fin de l’année 2023. Dans les mois qui ont suivi, la Nasa n’a pas caché le caractère préoccupant de la défaillance, en évoquant un « problème grave. » Le signal radio reçu précédemment ne contenait pas la moindre donnée exploitable.
Obtenir de nouveau des données exploitables
Mais à la mi-mars 2024, l’espoir a ressurgi . Le problème, impliquant le sous-système de données de vol (ou FDS, pour « flight data subsystem »), est lié à une petite portion de mémoire corrompue dans l’un des ordinateurs de bord de Voyager 1. C’est ce segment qui est à la cause de la transmission de données inutilisables vers la Terre.
En l’espèce, cet ordinateur regroupe les données scientifiques et techniques de la sonde avant que l’unité de modulation télémétrique et l’émetteur radio n’envoient les données à la Terre. Les évaluations de la Nasa chiffrent à 3 % le total de la mémoire du FDS affecté par cette corruption — ce qui a pour effet d’entraver le bon fonctionnement de l’ordinateur.
Est-ce réparable ? Impossible évidemment d’envoyer un technicien pour une intervention sur place. La Nasa croit cependant que l’on peut « faire fonctionner le FDS normalement sans la mémoire inutilisable, ce qui permettrait à Voyager 1 de recommencer à renvoyer des données scientifiques et techniques. »
Quant à savoir ce qui a entraîné la sortie de route du FDS, la Nasa n’est sûre de rien. Une seule puce responsable du stockage d’une partie de la portion affectée de la mémoire pourrait être en cause. Cette défaillance pourrait tout à la fois venir du contact de la puce avec particule énergétique… ou bien, plus simplement, du vieillissement du composant.
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- The Inventory
La NASA a compris pourquoi sa sonde Voyager 1 présente des problèmes depuis des mois
Un matériel de mémoire corrompu provoque la transmission de charabia par la mission, mais il peut y avoir un moyen de le réparer..
Après des mois d’envoi de données inutilisables au contrôle de mission, il y a enfin de l’espoir pour le vaisseau spatial Voyager 1. Les ingénieurs de la NASA ont identifié la cause derrière le étrange anomalie de la mission, et pensent qu’ils peuvent aider la sonde interstellaire à redevenir logique.
Les ingénieurs du Jet Propulsion Laboratory de la NASA pensent que le vaisseau spatial Voyager 1 a envoyé des données absurdes en raison d’une mémoire matérielle corrompue lors du vol du vaisseau spatial. système de données (FDS). «L’équipe suspect qu’une puce unique responsable du stockage d’une partie de la partie affectée de la mémoire FDS est n’ ça marche », NASA a écrit dans une mise à jour.
FDS collecte des données des instruments scientifiques du Voyager, ainsi que des données d’ingénierie sur la santé du vaisseau spatial, et les combine en un un paquet qui est transmis à Terre par l’un des sous-systèmes de la sonde, l’unité de modulation de télémétrie (TMU), en code binaire.
FDS et TMU ont des difficultés à communiquer entre vous. En résultat, TMU a envoyé des données au contrôle de mission dans un motif répétitif de uns et de zéros. Les ingénieurs de la NASA ne sont pas vraiment sûrs de ce qui a corrompu le matériel de la mémoire FDS ; ils pensent que soit la puce a été heurté par une particule énergétique provenant de l’espace ou qu’il est simplement usé après 46 ans de fonctionnement.
Voyager1 a été lancé en 1977, moins d’un mois après sa sonde jumelle Voyager 2, qui a commencé son propre voyage dans l’espace. s’est aventuré dans l’espace interstellaire en août 2012, devenant ainsi le premier vaisseau spatial à quitter l’héliosphère.
Le problème a commencé en mai 2022, lorsque la sonde a soudainement commencé à envoyer des messages. données d’articulation et de contrôle d’attitude absurde (AACS) Les ingénieurs ont résolu le problème en envoyant les données de télémétrie via l’un des autres ordinateurs du vaisseau spatial. En décembre 2023, Voyager 1 a recommencé à parler du charabia .
Le 1er mars, l’équipe a envoyé un “poke” au système de données du vaisseau spatial, une commande qui invite doucement le FDS à essayer différentes séquences. dans son progiciel dans le but d’identifier la section corrompue. Deux jours plus tard, Voyager 1 a envoyé un signal contenant une lecture de l’intégralité de la mémoire FDS , ce qui a aidé l’équipe à identifier la source du problème en comparant cette lecture de mémoire avec une précédente pour rechercher des divergences dans le code.
« À l’aide de la lecture, l’équipe a confirmé qu’environ 3 % de la mémoire du FDS a été corrompue, empêchant l’ordinateur d’effectuer l’opération. opérations normales », a écrit la NASA dans sa mise à jour.
Les ingénieurs espèrent résoudre le problème en trouvant un moyen pour que FDS fonctionne normalement sans le matériel de mémoire corrompu, permettant ainsi au Voyager 1 de fonctionner. pour commencer à transmettre des données sur le cosmos et poursuivre son voyage à travers l’espace lointain.
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Ce contenu a été traduit automatiquement à partir du texte original. De légères différences résultant de la traduction automatique peuvent apparaître. Pour la version originale, cliquez ici .
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La sonde Voyager 1, lancée par la NASA le 5 septembre 1977 de Cap Canaveral, arrive au plus près de Jupiter le 5 mars 1979, offrant des images époustouflantes de la planète - que sa sonde jumelle, Voyager 2, viendra compléter un peu plus tard.
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Provenant du podcast Un Monde connecté. La semaine dernière, des techniciens de la Nasa ont réussi à réparer un bug informatique de la sonde Voyager 1 qui se trouve à plus de 24 milliards de kilomètres de la planète Terre.
Les sondes spatiales Voyager 1 et 2 ont été lancées dans l'espace en 1977. Photo : (Photo Illustration: CBC; Photos: CP Images, NASA) / NASA. Radio-Canada. Publié le 24 août 2022 à 9 h 38 HAP. Prenez note que cet article publié en 2022 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.
Ø 5 mars 1979 : le survol de Jupiter. On connaissait évidemment à l'époque l'existence de Jupiter, mais on en savait si peu.
Voyager 1, la sonde spatiale de la Nasa lancée en 1977, approche de la frontière du système solaire et est peut-être déjà en train de "danser à la limite" de l'espace...
Depuis 45 ans, la sonde spatiale Voyager 1 et sa jumelle Voyager 2 explorent l'espace interstellaire pour collecter et transmettre à la Nasa de multiples données scientifiques....
Le 25 août 2012, Voyager 1 est devenue la première sonde à entrer dans l'espace interstellaire. Construite par le Jet Propulsion Laboratory (JPL) de la NASA, en Californie, auquel on doit notamment les rovers martiens, elle a été lancée le 5 septembre 1977.
Plus tard, en 1979, ce sera au tour des sondes Voyager 1 et 2 de nous faire découvrir de stupéfiantes images de Jupiter.
Partager. La NASA a identifié la cause du problème affectant la sonde Voyager 1 depuis novembre dernier. Une petite portion de mémoire corrompue dans l'un des ordinateurs de bord serait à l'origine des données illisibles envoyées par la sonde. Les ingénieurs travaillent sur une solution pour rétablir le fonctionnement normal.
Un signe inattendu venu de l'espace. Ce mercredi 13 mars, la Nasa a confirmé sur X (ex-Twitter) avoir reçu un signal de son vaisseau spatial Voyager 1 situé en dehors de notre système...
Les sondes Voyager 1 et 2 sont des icônes de l'exploration du Système solaire pendant le dernier quart du XX e siècle. Au siècle suivant, Voyager 1 notamment est devenue une sonde du...
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