Bandeau tour Eiffel

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Situation : Paris, France

GPS : 48° 51' 30.13'' Nord / 2° 17' 40.13'' Est

Description

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  • Gustave Eiffel

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Chronologie des événements de la tour Eiffel

De sa conception à nos jours, la tour Eiffel a eu une histoire mouvementée, comme ça a été le cas pour pas mal d'autres monuments qui dérangeaient la population de l'époque. Quelle drôle d'idée que de vouloir construire une structure métallique de 1000 pieds de haut en plein Paris, ville romantique s'il en est ? Et pourtant, qui, de nos jours, souhaiterait la faire disparaître de l'horizon de la ville, la considérant inutile, inesthétique, voire dérangeante ?

Voici les grandes étapes de la vie de la tour, de la fin du XIXe siècle à nos jours. L'histoire détaillée peut être lue sur cette page .

Repère historique : Avant la construction

1874 : Proposition d'un tour de 300m par les ingénieurs américains Clarke et Reeves.

Cette tour était censé être construite dans l'enceinte de l'exposition du centenaire, à Philadelphie. Il s'agissait d'un tube conique en fonte de très grande taille. Ce projet ne verra jamais le jour, faute de volonté, mais aussi de moyens financiers. C'était pourtant le premier projet réellement réalisable de tour de plus de 300m ( En savoir + )

1881 : Proposition d'une tour solaire de 300m destinée à l'éclairage de Paris.

Autre tentative de construction d'une tour gigantesque, cette proposition d'Amédée Sébillot, ingénieur électricien et de Jules Bourdais, architecte, avait pour but l'édification d'une tour de 300m dotée d'un phare puissant pouvant éclairer Paris. Ce projet qui semblait peu réaliste ne l'était pas tant que ça, mais il ne fut jamais construit. ( En savoir + )

6 juin 1884 : Première proposition de tour de Maurice Koechlin et Émile Nouguier, les chefs des bureaux d'étude et des méthodes d'Eiffel

Maurice Koechlin et Émile Nouguier, les chefs des bureaux d'étude et des méthodes d'Eiffel, dessine le plan d'une tour de 300m en fer et la propose à Gustave Eiffel. Ceui-ci rejette le projet mais les encourage à poursuivre cette étude, trouvant l'idée intéressante mais la tour inesthétique.

18 septembre 1884 : Nouvelle présentation d'une tour de 300m à Gustave Eiffel. Ce dernier l'accepte

Suite à son rejet quelques mois plus tôt par Gustave Eiffel, le projet d'une tour en plein Paris a été refait, la tour est structurellement crédible et en plus, esthétique. Eiffel dépose un brevet pour les méthodes d'édification d'une tour métallique de 300m.

1er mai 1886 : Lancement d'un concours pour la construction d'une tour de 300m à l'occasion de l'exposition universelle de 1889

Un concours pour édifier une tour de 300m à l'occasion de l'exposition universelle de 1889 est lancé. Fort de ses relations privilégiées avec le ministre, Eiffel établit lui-même une part des contraintes qui seront appliqués et devance ainsi ses concurrents.

12 mai 1886 : Formation de la commission d'étude des projets

Suite au lancement du concours pour la construction d'une tour de 300m en plein Paris, le comité pour l'Exposition Universelle de 1889 constitue une commission d'étude pour analyser et choisir le lauréat.

8 janvier 1887 : Signature du contrat de concession.

La commission signe avec Gustave Eiffel un contrat de concession pour l'exploitation de la tour qu'il doit construire au Champs-de-Mars. Ce contrat stipule que l'exploitation a une durée de 20 ans, soit jusqu'au 31 décembre 1909. Le projet est en marche.

Repère historique : 28 janvier 1887, début de la construction

28 janvier 1887 : Début des travaux.

C'est le 28 janvier 1889 que commence réellement les travaux aux Champs-de-Mars. Le projet attaque tout d'abord le creusement des fouilles de la pile N°2, côté école militaire, là où le terrain est le plus simple à creuser.( En savoir + )

29 janvier 1887 : Début du creusement des fouilles de la pile N°3.

Le lendement les fouilles de la pile N°3, également du côté de l'école militaire, sont attaquées. La création des fondations complètes durera plusieurs semaines.

début février 1887 : Début du creusement des fouilles de la pile N°4.

Les fondations de la pile N°4 et 1 sont plus complexes à faire car elles sont en bord de Seine, Eiffel doit faire face à des infiltrations. Pour pallier le problème il utilisera un système à air comprimé, technologie novatrice en la matière.

14 février 1887 : Parution de la lettre de protestation de 47 artistes contre la tour Eiffel.

Devant l'avancée des travaux 47 artistes de l'époque se joignent pour faire paraître une lettre dénonçant les méfaits de la tour Eiffel, accusée d'inesthétisme et de danger, compte tenu de sa taille et de son poids. ( En savoir + )

23 février 1887 : Fin du creusement des fouilles de la pile N°2.

Les fouilles de la pile N°2, la première à avoir commencé, sont terminées. Les maçon commencent leurs travaux pour faire les massifs, puis les fondations elles-mêmes.

4 mars 1887 : Début de la maçonnerie de la pile N°2.

Une fois les fouilles creusées les maçons entrent en scène. Ils coulent les lourds massifs de béton, puis font les fondations et montent les socles.

8 mars 1887 : Fin du creusement des fouilles de la pile N°3.

Il aura fallut un peu plus d'un mois pour creuser les fouilles de la pile N°3. Les terres ont été soit aplanies sur le sol entre les piles, soit évacuées par des tombereaux hippomobiles. On a utilisé également des wagons.

9 mars 1887 : Début des fondations de la pile N°3.

Troisième pile dont les maçons attaquèrent les fondations. C'est la seconde pile côté Ecole militaire.

25 mars 1887 : Début des fondations des fouilles de la pile N°4.

Début de la maçonnerie de la dernière pile, suite à la fin du creusement des fouilles.

9 avril 1887 : Fin de la maçonnerie de la pile N°1.

C'est à cette date que le socle de la pile N°1 est définitivement terminé.

10 avril 1887 : Fin de la maçonnerie de la pile N°2.

Ce deuxième socle est définitivement terminé le lendemain de la pile N°1.

fin avril 1887 : fin des maçonnerie de la pile N°3.

Il faudra attendre la fin du mois pour que la pile N°3 soit achevée.

16 juin 1887 : fin de la maçonnerie de la pile N°4.

C'est mi-juin que la dernière des quatre piles a ses fondations définitivement terminées. Il ne reste alors plus qu'à poser les contre-sabots dans lesquels viendront se mettre les sabots servant de point de départ des arbalétriers. ( En savoir + )

juin 1887 : Fin de la pose des sabots d'appui de la structure métallique.

En juin 1887 toute la partie maçonnerie est terminée, la partie métallique peut donc commencer.

Repère historique : 1er juillet 1887, début de la construction de la structure métallique

1er juillet 1887 : Début de la construction de la structure métallique.

C'est moins de 6 mois après avoir commencé la construction que les ouvriers ont pu commencé l'assemblage de la partie métallique. Les poutres, poutrelles et autres entretoises sont montés individuellement à partir du sol. Au début, il n'y avait pas besoin de grues ni d'échafaudage.

2 septembre 1887 : Installation de la première grue de montage, sur la pile N°3.

Deux mois après le début de la construction de la partie métallique les échafaudages n'étaient plus suffisants pour monter à la bonne hauteur les pièces. C'est sur la pile N°3 qu'elle est montée. Trois autres grues seront installées par la suite, elles ne seront utilisées toutes que jusqu'au deuxième étage, car à partir de là il n'y avait plus la place de les utiliser toutes. ( En savoir + )

10 octobre 1887 : La hauteur des piles atteint le point de basculement.

Pour l'éviter, Eiffel utilise des échafaudages et des boîtes à sable. Le point de basculement, c'est cette hauteur qui fait que la structure d'une pile, s'éloignant de plus en plus de sa base, risque de basculer dans le vide, attiré par la gravité sous son propre poids. Pour éviter ça Gustave Eiffel fit installer des échafaudages sous les piles, chacun se terminant par une boîte à sable, c'est à dire une boîte dont on pouvait retirer le sable peu à peu pour régler la hauteur d'appui très précisément. ( En savoir + )

4 décembre 1887: Fin du montage des 4 premiers panneaux.

Les panneaux, ce sont ces 'tranches' horizontales de tour Eiffel qui en comptent 29. Les 4 premiers la font monter jusqu'au 1er étage.

7 décembre 1887 : Jonction des quatre pilier au niveau du premier étage.

Cette jonction est un grand moment technologique. Chaque pile étant indépendante les unes des autres il n'était pas sûr qu'elles soient toutes à la bonne hauteur, donc pour éviter les problèmes chaque pile avait, au niveau du socle, un vérin de grande puissance capable de régler la hauteur définitive de la pile. C'est la raison pour laquelle on dit parfois que la tour Eiffel est monté sur vérin. ( En savoir + )

18 décembre 1887 : Commencement du montage des poutres horizontales du 1er étage.

Une fois les 4 piles alignées il fallait monter les poutres maitresses d'assemblage du 1er étage, qui marque la réunion des 4 piles en une ceinture commune.

1er mars 1888 : Fin du montage du premier étage.

Entre l'installation des poutres du premier étage, l'opération la plus délicate, la pose des poutrelles, la création de la galerie et la pose des garde-fous le temps de travail n'a pas excédé 4 mois, ce qui semble très rapide quand on connait les moyens de l'époque.

1er avril 1888 : Début de l'élévation vers le 2e étage.

Une fois le premier étage terminé l'échafaudage qui était au sol est monté sur la première plate-forme pour que les ouvriers puissent travailler dans des conditions correctes. La hauteur commence à être importante, la tour domine déjà le plus haut bâtiment de Paris.

avril 1888 : Installation d'une cantine au 1er étage, pour les ouvriers.

Chaque ouvrier mettait approximativement 30 minutes pour monter au 3e étage de la tour, ce qui est très rapide. Mais si ils devaient redescendre tout en bas pour déjeuner, à midi, pour y remonter ça aurait été encore plus dangereux. Pour éviter ça Gustave Eiffel a créer une cantine au premier étage, cantine quasiment gratuite, car Eiffel rattrapait son coût par la productivité gagnée.

7 mai 1888 : Début du montage des arcs décoratifs.

Les arcs décoratifs sont des éléments importants, malgré le fait qu'il ne s'agisse pas d'un élément structurel. Mais le succès de la tour Eiffel réside aussi dans sa beauté, d'où l'importance des ouvriers en charge de la décoration.

14 août 1888 : Fin de l'installation de la 2e plate-forme.

La fin de l'installation de la 2e plate-forme marque une étape dans la construction de la tour. A partir de là, les 4 piliers se joignent en un seul pilone, nécessitant une modification des techniques de montage.

31 août 1888 : Fin du montage des arcs décoratifs.

Les arcs décoratifs étaient assez longs à poser, il a quand même fallu 4 mois. Mais c'était un élément important de la tour, qui participe à sa popularité.

Septembre 1888 : Début des travaux du deuxième étage.

La tour s'élève désormais dans la ciel parisien par dessus tout autre bâtiment, elle est visible d'un peu partout où le regard porte.

19 septembre 1888 : Mouvement de grève des ouvriers

21 septembre 1988 : Accord salarial avec les employés, qui marque la fin de la grève

Cette grève a été éphémère, elle n'a duré que 3 jours. Les ouvriers ont partiellement eu gain de cause, avec l'obtention d'une augmentation. La prime de risque, elle, n'est pas changé, Eiffel estimant que le risque est le même de 40m ou de 280m.

23 septembre 1888 : Début des travaux des soubassements

Les soubassements correspondent à l'intérieur des socles. Ils pouvaient être faits ultérieurement car ils n'influençaient en rien les supports de la tour.

30 novembre 1888 : Fin du montage de la plate-forme intermédiaire, début du montage au dessus.

La tour n'en fini pas de monter dans les airs. La plate-forme intermédiaire est destinée au transbordement des passagers entre les 2e et 3e étage, à l'époque de la construction il n'était pas possible, pour un ascenseur, de monter directement au 3e sans passer par un pallier. C'est le rôle de cette plate-forme intermédiaire. De nos jours elle est inutilisée.

4 janvier 1889 : Fin des travaux des soubassements

Fin des travaux sous les socles, qui avaient commencé le 23 septembre. Ils n'ont donc duré qu'un peu plus de 3 mois.

5 janvier 1889 : Début des travaux pour l'installation des ascenseurs Otis (Piliers Nord et Sud)

Le 5 janvier marque le début des travaux des pièces mécaniques d'accès aux étages. Les ascenseurs Otis sont les premiers installés, ils seront suivis immédiatement de autres ascenseurs.

19 janvier 1889 : Début de la mise en place des cabines des ascenseurs "Roux et Combaluzier" (Piliers Est et Ouest)

Le même mois les isntallateurs des ascenseurs Roux et Combaluzier, futur Schneider, viennent sur la tour mettre en oeuvre les parties mécaniques nécessaires. A noter que pour les ascenseurs, c'est le personnel du fournisseur de matériel qui vient l'installer, ce ne sont pas les ouvriers du chantier d'Eiffel. ( En savoir + )

janvier 1889 : Début du montage des restaurants du 1er étage

A l'époque de la construction les plates-formes étaient des galeries faisant le tour de l'étage. Chacune avait des bâtiments qui lui étaient propre. Au premier étage, il y avait 2 restaurants (un russe, un français), un bar anglo-américain, et un théâtre.

11 février 1889 : Début du montage des machines et des pompes

En même temps que l'on s'activait sur les parties supérieures pour la mise en route des restaurants, les ouvriers travaillaient sur l'installation des différentes pompes hydrauliques qui manoeuvraient les ascenseurs.

20 février 1889 : Début de l'installation de l'ascenseur Edoux, qui mène au 3e étage

Ce n'est qu'après avoir installé les ascenseurs montant au 2e étage que l'on s'attaqua à l'ascenseur Edoux, qui montait au 3e étage. Il était en deux parties, l'une montait à la plate-forme intermédiaire, l'autre au sommet.

24 février 1889 : Fin des travaux de la 3e plate-forme, début des travaux au-dessus.

La tour est presqu'entièrement achevée. Il ne reste que la partie supérieure, contenant un local technique, une pièce réservée à Mr Eiffel, le campanile, et enfin la hampe du drapeau.

11 mars 1889 : Début de la pose des réservoirs et des canalisations

C'est à peu près 20 jours après le début des travaux sur les pompes que furent posés les réservoirs et les canalisations de ces pompes. Il s'agissait d'éléments essentiels car les pompes hydrauliques avaient besoin d'une grande quantité d'eau, disponibles à volonté. Ces réservoirs étaient en place au sol, mais aussi dans les étages.

31 mars 1889 : Arrivée au sommet. Pose du drapeau tricolore.

L'inauguration de la tour Eiffel eut lieu le 31 mars 1889, il fut matérialisé par la pose du drapeau tricolore au sommet du campanile. ( En savoir + )

10 avril 1889 : Fin de montage des pompes et machines

C'est après l'inauguration que les machines d'ascenseur ont été terminé. L'inauguration a lieu, la plupart du temps, avant la fin effective des travaux. Dans le cas de la tour Eiffel c'est l'arrivée au sommet qui a marqué l'inauguration, mais la tour elle-même devait encore subir pas mal de travail, entre les ascenseurs, les restaurants, les équipements divers, etc.

14 avril 1889 : Fin des travaux de la structure métallique

Les dernières poutres ont été rivetées, les éléments de construction ont été descendu : Le 14 avril il n'y avait plus de travaux de structure à la tour Eiffel, c'était terminé.

15 avril 1889 : Début des travaux du restaurant côté Ecole militaire

Cet autre restaurant n'était pas encore monté, il le fut rapidement, d'ici l'ouverture.

1er mai 1889 : Fin de la pose des réservoirs et des canalisations

La fin du travail technique eut lieu à 6 jours de l'ouverture officiel de l'Exposition Universelle. Si le timing a été juste, il a été respecté, bien qu'il ai resté quelques travaux de mise en service des ascenseurs et quelques poutrelles à rivetées.

Repère historique : 6 mai 1889, ouverture de l'exposition universelle

6 mai 1889 : Ouverture de l'exposition universelle de 1889

La tour Eiffel sert de portail d'entrée à l'exposition universelle de 1889. Le Monde découvre alors la grandeur de cette structure édifiée en plein Paris. Les travaux s'y poursuivent malgré tout, ce qui fait que les visiteurs ne peuvent pas encore y monter.

15 mai 1889 : Ouverture de la tour au public

Le public peut enfin monter sur la tour Eiffel, mais par les escaliers uniquement, les ascenseurs n'étant pas encore mis en service. Les visiteurs arrivent en masse. Dès la première semaine on comptabilise 28 922 visiteurs, ce qui est énorme. Ce succès sera plus mitigé par la suite.

mai 1889 : L'éclairage de la tour est faite au gaz.

A sa création la tour Eiffel est éclairée de deux façons. Le monument lui-même est éclairé par des becs de gaz mise dans des globes de verre, pour la sécurité. Ils faisaient une lumière suffisante pour se déplacer et éclairer le monument. La 2e façon était un immense projecteur qui diffusait un faisceau bleu, blanc et rouge orienté vers les monuments de Paris. Il était électrique, lui.

26 mai 1889 : Mise en service d'un des deux ascenseurs "Roux et Combaluzier".

Le premier ascenseur a été mis en service est celui du pilier Est, c'est un Roux et Combaluzier, qui sera remplacé 10 ans plus tard.

1er juin 1889 : Fin des travaux de rivetage

Cette fois-ci, c'est réellement la fin des travaux sur la tour Eiffel, hors la pose des ascenseurs. Les équipes de monteurs quittent définitivement le chantier.

2 juin 1889 : Fin de la mise en place du 2e ascenseur "Roux et Combaluzier" et "Edoux"

Le 2e ascenseur Roux et Combaluzier est celui du pilier Ouest, son montage a été terminé le même jour que celui de l'ascenseur Edoux qui monte au 3e étage, avec nécessité de se faire transborder à mi-parcours sur la plate-forme intermédiaire.

4 juin 1889 : Mise en service du premier des deux ascenseurs Otis.

Cet ascenseur est dans le pilier Nord. De nos jours c'est toujours un ascenseur Otis qui nous monte au 2e étage dans ce pilier !

13 juin 1889 : Mise en service de l'ascenseur Edoux, qui mène au 3e étage. ( En savoir +

Il se sera passé 11 jours entre la fin des travaux de cet ascenseur et sa mise en service.

19 juin 1889 : Mise en service des deuxièmes ascenseurs "Roux et Combaluzier" et "Otis"

Dernier des 5 ascenseurs de la tour Eiffel a être mis en service, le 2e "Roux et Combaluzier" se trouvait dans le pilier Ouest. Le 2e Otis était dans le pilier Sud.

2 juillet 1889 : Visite d'Edmond et Jules Goncourt

De nombreuses personnalités sont venus sur la tour Eiffel durant l'exposition universelle. Le 2 juillet, c'était les frères Goncourt.

11 septembre 1889 : Eiffel organise un diner au 1er étage en compagnie de Thomas Edison

Eiffel et Edison avait des points communs, à commencer par le fait qu'il s'agissait de deux grands industriels. Edison offrit à cette occasion un phonographe, appareil dont il était inventeur et fabricant.

24 octobre 1889 : Début des travaux de Mr Cornu sur l'absorption atmosphérique des radiations

Dès que possible Eiffel donna l'autorisation d'utiliser la tour à des fins scientifiques, ça lui a permit, quelques années plus tard, de ne pas la voir être démonté. Le 24 octobre, c'est le jour d'une expérience qui fera faire un pas de plus dans la connaissance des radiations solaires. ( En savoir + )

1889 : Installation d'une imprimerie au 2e étage

C'est dès sa construction qu'Eiffel autorisa cet étrange évènement qu'est l'installation de l'imprimerie du "Figaro" au 2e étage de la tour. Le journal est réellement fabriqué sur place, avec la possibilité pour les visiteurs de faire inscrire leur nom dedans. ( En savoir + )

Repère historique : 31 octobre 1889, fermeture de l'exposition universelle

Durant cette exposition universelle 2 millions de personnes ont visité la tour Eiffel. Si c'est un grand succès, ce dernier ne perdurera pas, la tour n'atteindra jamais de telles fréquentations durant les premières années, même lors de l'exposition universelle de 1900.

31 décembre 1889 : Cessation d'activité de la société "Gustave Eiffel et Cie"

Bien triste journée pour Gustave Eiffel, qui est obligé de cesser l'activité de son entreprise suite au scandale de Panama. Il avait signé un contrat pour la fourniture des écluses du canal, et à ce titre a été tiré dans le scandale.

1er janvier 1890 : Début de la concession de 20 ans à Gustave Eiffel

A partir de ce jour Gustave Eiffel a 20 ans devant lui pour rentabiliser la tour, officiellement. Dans les faits il mettra tout ce qu'il peut pour qu'elle ne soit jamais démontée, et il y parviendra en lui trouvant une application militaire : Elle servait, au début du XXe siècle, d'antenne de réception pour la toute nouvelle technologie de radiodiffusion. ( En savoir + )

30 juin 1890 : Expérience nocturne de navigation aérienne à partir de la tour Eiffel

La tour pouvait également servir de balise de positionnement pour la navigation aérienne. A la fin du XIXe siècle l'aviation n'avait pas encore commencée, mais les ballons étaient utilisés pour se déplacer. L'expérience de localisation faite à partir de la tour a permit à un ballon de se diriger sur une distance de plus de 150 Kms. ( En savoir + )

6 octobre 1896 : Premiers essais de téléphotographie

La téléphotographie est tout simplement la photographie à distance. Le mécanisme est courant de nos jours, on appelle ça un zoom, sur nos appareils photos. Mais en 1896, il fallait utiliser un appareil photographique couplé à un système d'agrandissement.( En savoir + )

1897 : Remplacement des deux ascenseurs "Roux-Combaluzier".

Ces deux ascenseurs ne faisaient pas l'affaire, il a fallut les changer dix ans après leurs poses. Ils étaient installés dans les piliers Est et Ouest et ont été remplacés par des "Fives-Lille" hydrauliques, mis en service en 1899.

1898 : Eiffel autorise l'installation d'une station météo.

En fait, c'est un véritable laboratoire météo qui a été placé à son sommet sous la forme d'une plaque sur laquelle se tenaient différents instruments de mesuse et d'une pièce contenant les appareils enregistreurs. Il s'agit du premier observatoire de ce genre installé si haut. ( En savoir + )

5 novembre 1898 : Etablissement de la première liaison radio entre la tour et le Panthéon

C'est fin 1898 que fut posée une antenne herzienne par Eugène Ducretet qui réalise ainsi une communication téléphonique entre la tour Eiffel et le Panthéon, à 4 Kms de là. C'est la première expérience scientifique de grande ampleur que l'on doit à la tour Eiffel. ( En savoir + )

1899 : Mise en service des deux ascenseurs "Fives-Lille" hydrauliques.

Ces ascenseurs ont remplacés les "Roux-Combaluzier" dans les piliers Est et Ouest, arrivés en fin de vie, après seulement 10 ans d'utilisation.

1900 : L'éclairage initial est modifiée, elle devient entièrement électrique

Cet éclairage est pour la première fois entièrement électrique. Elle se compose de 5 000 ampoules disposées sur les côtés.

1907 : Installation d'une horloge lumineuse électrique

C'est l'un des premiers éléments plaqués sur la tour Eiffel, un cadran lumineux électrique donannt l'heure. Il sera suivi par bon nombre d'autres éléments, comme le compteur de l'an 2000, la publicité Citroën, le symbole de l'Europe, etc.

18 octobre 1909 : La tour Eiffel est contournée pour la première fois par un avion

Il s'agissait d'un Wright en bois et toile piloté par le comte de Lambert. Ce vol a marqué une étape dans l'aviation française.

31 décembre 1909 : Dernier jour théorique de la concession

Cette concession avait fait l'objet d'un contrat entre Eiffel et le comité pour l'Exposition Universelle. Il était destiné à permettre à l'auteur de rentabiliser son bâtiment, mais la tour n'a pas été démontée à sa fin, comme c'était prévu. C'est également ce jour qu'il y a eu un changement de propriété au profit de la ville de Paris. ( En savoir + )

1910 : Remplacement des deux ascenseurs.

En 1910 eut lieu un autre changement d'ascenseurs, ceux des piliers Sud et Nord. On y installa des Otis.

1912 : Mort de Franz Reichelt, l'homme-oiseau

Mr Reichelt est un tailleur de Longjumeau, une ville de la banlieue Sud de Paris. Persuadé d'avoir découvert une méthode pratique pour sauter de grandes hauteurs, il fabrique un modèle de parachute et convie la presse à assister à son saut. Celui-ci mourra écrasé au sol, son parachute n'étant pas assez efficace. ( En savoir + )

Repère historique : 1914, première guerre mondiale

1914 : Première utilisation militaire de la tour Eiffel.

Pendant la première guerre mondiale l'armée utilisa la tour en tant qu'antenne TSF et capte des messages importants, la tour devient un véritable outils au service de la France.

6 février 1922 : Ouverture officielle de Radio Tour Eiffel

Suite à de nombreux essais de TSF durant les années précédentes, Radio Tour Eiffel est créée. Trois ans plus tard ont lieu les premiers essais de télédiffusion.

1925 : Installation sur la tour de la publicité pour Citroën.

Cette publicité est très connue, même de nos jours. Il s'agissait d'une enseigne lumineuse faite de 250 000 lampes de couleurs différentes formant les lettres de la marque, verticalement. Cette illumination est restée 11 ans.

1933 : Installation d'une horloge lumineuse

Nouvelle horloge, après celle mise en place en 1907. Celle-ci a été offerte par André Citroën. Il s'agissait d'un cadran électrique à base d'ampoules format des aiguilles multicolores. Le cadran mesurait quand même 15m de haut.

26 avril 1935 : Début de la diffusion régulière d'émissions télévisuelles.

Repère historique : La rénovation de 1937

25 mai 1937 : Ouverture de "l'exposition internationale des Arts et des Techniques appliqués à la Vie moderne"

Il s'agit en fait de l'appelation de l'époque des expositions universelles, plus tournées sur les arts et techniques. A cette occasion de nombreux travaux sont engagés sur la tour Eiffel, avec en particulier des jeux de lumière très travaillés.

1937 : Remplacement des restaurants du 1er étage.

Les 4 restaurants, dont un avait été transformé en théâtre, sont détruits. Seuls deux sont reconstruits. cet aménagement fait partie des nombreuses modifications faites à la tour en 1937.

1937 : Modification de l'éclairage

Pour l'exposition de 1937 il a été installé un lustre multicolore fait de tubes lumineux sous la première plate-forme, mais aussi de 30 projecteurs puissants illuminant le monument. La tour prend aussi des couleurs bleues, blanches et rouges.

1939 : Cinquantenaire de la tour

Pour fêter ses cinquante ans la tour Eiffel reçoit l'archevêque de Paris, Mgr Chaptal, qui prononce une messe au 1er étage. La messe sera suivi d'un grand diner de gala avec des invités de prestige, dont le duc de Windsor, les ambassadeurs d’Espagne et de la Pologne, etc.

Repère historique : 1939, la seconde guerre mondiale

1940 : Paris est pris par les Allemands

La tour Eiffel est occupée, comme toute la ville. Les Allemands installent un poste de télédiffusion au sommet qui sera récupéré et utilisé par les Français à la libération.

1948 : Un éléphant sur la tour Eiffel

Si on voulait prouver que la tour Eiffel est très résistante on ne s'y serait pas pris autrement... C'est ce qu'ont dû se dire les visiteur quand, un beau jour de 1948, ils croisèrent Bouglione et sa plus vieille éléphante (85 ans) su premier étage. Fatiguée, celle-ci ne pu monter plus haut.

24 août 1944 : Paris est liberée

Ce jour est celui de la libération de Paris, c'est avant tout un jour historique pour la France, mais aussi pour la tour Eiffel. Pour fêter la libération un drapeau tricolore fait de 3 draps de couleur est dressé au sommet de la tour Eiffel.

1952 : Installation d'un phare aéronautique de balisage

Nouvelle utilisation de la tour Eiffel pour une utilisation aérienne, avec l'installation d'un phare de grande portée au sommet de la tour. Il vient remplacer celui du Mont Valérien, détruit pendant la guerre. Il restera sur place jusqu'en 1974.

1954 : Installation d'un radar par les alliés.

La tour Eiffel poursuit son intérêt technique et scientifique. Plus de 50 ans après les essais de navigation aérienne à l'attention des dirigeables, ce radar installé au sommet de la tour permet de sécuriser les airs autour de la capitale.

Mai 1958 : Modification de l'éclairage.

En mai 1958 l'éclairage de la tour Eiffel est modifiée, elle prend désormais une grande partie de sa lumière à partir de fosses situées tout autour du monument. Ces installations restèrent sur place jusqu'au 31 décembre 1985, elles se composaient de 1 290 projecteurs.

1962 : Concert d'Edith Piaf

En 1962 sort au cinéma le film "Le jour le plus long", un chef-d'oeuvre qui marqua les esprits. A l'occasion de sa sortie eu lieu un gala pendant lequel Edith Piaf fut invité à chanter sur la tour Eiffel.

1965 : Installation de l'ascenseur Schneider

Après plus de 60 ans d'utilisation, l'ascenseur du pilier Nord a dû être remplacé. Il s'agissait d'un ascenseur Otis remplacé par un Schneider.

1966 : Concert Charles Aznavour et Georges Brassens

Ces deux chanteurs ont pratiqué leur art sur la tour Eiffel à l'occasion du lancement de la campagne mondiale contre la faim.

1978 : Installation d'un sapin de Noël lumineux

Encore un nouvel élément décoratif sur la tour Eiffel, avec l'affichage d'un sapin lumineux de grande taille, fait entièrement en ampoules. Il a décoré la tour durant la période de Noël 1978.

Repère historique : Rénovation de 1980

1981 : La tour Eiffel subit sa plus grande rénovation .

De nombreuses poutrelles sont retirées, allégeant considérablement l'ensemble Les décors sont refaits, les étages sont transformés. Le restaurant "Jules Verne" est créé, tout comme "La belle de France" et "Le parisien", en remplacement des deux restaurants datant de 1937.

1982 : Inauguration des rénovations récentes.

Les rénovations de 1980 étant terminées, c'est le maire de Paris Jacques Chirac qui fut l'inauguration des nouvelles installations.

1983 : Fin de l'utilisation de l'ascenseur Edoux, qui montait au 3e étage.

Cet ascenseur a été installé lors de la construction de la tour, il était temps de le changer car il était hydraulique et en hiver, le gel l'empêchait de fonctionner.

Juin 1983 : Concert Alexis Weissenberg.

L'artiste mondialement connu effectue un récital au piano dans l'une des salles du premier étage.

1983 : Ventre aux enchères de l'escalier du 3e étage

Suite à la modernisation de la tour Eiffel des portions d'escalier de la tour Eiffel, ceux montant en colimaçon au 3e étage de la tour, sont mis aux enchères. L'enchère se déroule au 1er étage de la tour.

1985 : Installation d'un nouvel éclairage

C'est la dernière modification à la tour Eiffel faite pendant les années 80. Le nouvel éclairage se compose de 336 projecteurs à sodium installés dans la structure même de la tour.

1989 : le funanbule Philippe Petit rejoint le palais de Chaillot

Quelques temps auparavant il avait installé un cable de 700m de long entre le Tracadero et le premier étage de la tour Eiffel Son exploit a été filmé tout le long.

1996 : Création de la brasserie "Altitude 95"

Cette brasserie vient en replacement des deux restaurants "La Belle France" et "Le Parisien". Il est complètement refait, mais sera fermé pour travaux de fin 2008 à début 2009.

5 avril 1997 : Lancement du compteur vers l'an 2000

Le 5 avril 1997, soit pile 3 ans avant l'an 2000, le maire de Paris déclenche un compte à rebours allant de 1000 jours à 0, qui s'illuminera à minuit. Pour la petite histoire, ceux qui l'on vécu se souvienne que ce compteur s'est arrêté quelques heures avant l'heure fatidique, après 3 ans de fonctionnement normal.

1997 : Organisation des JMJ à Paris, sous la tour Eiffel

Les JMJ sont des journées organisées pour la jeunesse chrétienne qui se regroupe pour vivre leur foi. A cette occasion le pape se déplace, bien sûr. En 1997 les JMJ étaient organisées à Paris, sous la tour Eiffel.

1998 : Concert des 3 ténors

Le parvis de la tour Eiffel accueille un concert de grande envergure : José Carreras, Placido Domingo et Luciano Pavarotti, dits "Les 3 ténors", font un récital devant 200 000 spectateurs.

9 mai 2000 : La tour se met aux couleurs de l'Europe

Le 9 mai étant le jour de l'Europe, ce jour fut installés sur la tour les drapeaux des différents pays de l'union, tout autour du premier étage.

2000 : Concert de musique classique

C'est également en l'an 2000 qui fut joué des oeuvres classiques aux pieds de la tour Eiffel par l'orchestre de Paris et l'orchestre symphonique de Boston (dirigé par Seji Ozawa).

2000 : Concert de Johnny Hallyday

Encore un autre concert en l'an 2000, celui de Johnny Hallyday, qui se produit devant 600 000 spectateurs. Le concerte est retransmit à la télévision. Pour l'occasion un spectacle pyrotechnique approprié avait été conçu.

Repère historique : Cérémonie de l'an 2000

31 décembre 2000 : Mise en place du scintillement

Pour la première fois le nouvel éclairage embelli la tour Eiffel : Il s'agit d'un scintillement du plus bel effet, qui sera arrêté le 14 juil 2001 et repris à la demande général le 21 juin 2003. Il faut dire qu'il était prévu initialement que pour durer un an.

2004 : Remplacement des projecteurs

Suite à leurs fatigues, les 336 projecteurs placés à l'intérieur de la structure de la tour sont remplacés.

2005 : Installation de la TNT

L'émetteur de télédiffusion de la tour passe au numérique, la région parisienne est alors alimentée selon cette nouvelle norme télévisée, la TNT.

2005 : Saut de Taïg Khris du premier étage en roller

C'est du 18 au 20 novembre que le sportif multi-discipline Taïg Khris s'est élancé à plusieurs reprises du premier étage de la tour Eiffel en roller. L'arrivée était aménagée sur un tremplin inversé ralentissant sa course, puis par de gros blocs de mousse.

2007 : Projection d'un logo de rugby

Pour la coupe du Monde de rugby, organisée en France, la tour Eiffel projette sur son flanc des poteaux de rugby au centre desquels passe un ballon de 13 m de long, simulant la pénalité.

2011 : La tour subit de nouvelles transformations

Le premier étage est complètement refait, avec des nouveautés comme la pose d'un plancher de verre et la modernisation des bâtiments du premier étage.

Février 2015 : Installation de 2 éoliennes

Ces nouvelles installations sont plus symboliques qu'utiles. En les mettant sur la tour, la ville de Paris montre ainsi que les énergies renouvellables peuvent être utilisées partout, y compris sur les plus emblématiques des monuments du Monde.

Voir aussi :

Histoire de la tour Eiffel .

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Histoire détaillée de la Tour Eiffel | Proposition de conception, construction, controverse et plus

Monument payant le plus visité au monde, la Tour Eiffel est l'un des bâtiments les plus emblématiques et les plus immédiatement reconnaissables à travers le monde. La tour en treillis de fer forgé mesure 324 mètres de haut, ce qui en fait la structure la plus haute de tout Paris. Construite entre 1887 et 1889 pour l'Exposition universelle, la Tour Eiffel est devenue synonyme de la ville de Paris et aucun voyage dans la Ville lumière n'est complet sans un arrêt à la Tour Eiffel.

La richesse de l'architecture et le design impressionnant de la tour sont des raisons suffisantes pour visiter le célèbre monument, mais la tour Eiffel est bien plus qu'une simple structure en acier. Au fil des ans, la tour Eiffel en est venue à représenter l'esprit de Paris, vibrant, beau et plein de verve. Lisez la suite pour en savoir plus sur l'histoire de cette magnifique structure métallique.

Histoire de la Tour Eiffel | Chronologie

1884 : L'idée de construire une tour avec des pylônes métalliques et une base carrée est formulée.

1885 : Gustav Eiffel la présente à la Société des Ingénieurs Civils pour approbation.

1886 : Approuvée par le comité de l'Exposition universelle qui devait se tenir en 1889 et commémorer le centenaire de la Révolution française. 

1886 : Des artistes protestent contre le fait qu'une tour métallique sera un monument métallique laid qui ruinera l'esthétique de Paris. Cependant, leur protestation manque de substance.

1887 : Fin janvier, la construction commence.

1888 : Achèvement du premier niveau .

1889 : La construction est terminée le 15 mars.

Histoire de la Tour Eiffel en détail

tour eiffel

Création du design de la Tour Eiffel

Elle a été initialement conçue par Maurice Koechlin et Emile Nouguier, qui étaient ingénieurs au sein du bureau d'études de Gustav Eiffel. Eiffel n'est pas impressionné au départ, mais lorsque l'architecte en chef Stephen Sauvestre ajoute des éléments décoratifs, il approuve le projet final. Le projet consiste à créer une tour de 300 mètres de haut, entièrement constituée d'un treillis de fer et d'une base carrée. Il s'agit d'un projet ambitieux, car rien d'aussi haut n'avait jamais été construit jusque-là.

tour eiffel

Proposition de construction

Soumis au comité chargé de l'Exposition universelle qui souhaitait créer un chef-d'œuvre architectural français pour commémorer le 100ème anniversaire de la Révolution française. Le comité a choisi ce projet à l'unanimité parmi 100 autres projets. La tour devait être démantelée au bout de 20 ans. 

Malgré cette sélection, quelques artistes n'ont pas accepté l'idée qu'une tour métallique au milieu d'autres merveilles architecturales serait esthétique ou même stable. Une tour de 300 mètres était une structure inédite. Il y a eu une opposition mineure contre sa construction, mais cela n'a pas empêché sa construction.

tour eiffel

Construction de la tour

La construction a commencé le 28 janvier. La base en béton a d'abord été créée. Le treillis métallique a été réalisé et assemblé à l'aide de rivets. Chaque pièce a été créée avec beaucoup de précision et de détails. Le tout a ensuite été amené sur le site et assemblé sur place. Chacune des 4 structures de base devait être construite sur des dalles de béton. Les fondations ont été posées au cours des mois suivants et il a fallu un an pour achever le premier niveau. Les arches et le sommet de la tour étaient terminés au début de 1889, date de son inauguration.

tour eiffel

Construction de la Tour Eiffel achevée

La Tour a été achevée en mars 1889. Avec ses 300 m, elle était la structure la plus haute du monde moderne. La solidité de sa structure et l'esthétique de sa construction ont fait taire ses détracteurs et beaucoup en sont même devenus admiratifs ! 

Le sommet de la tour était accessible par des escaliers. Dans les deux premiers mois qui ont suivi son achèvement, la tour a accueilli environ 30 000 visites. Elle a connu un succès immédiat. Elle a été un point fort de l'Exposition universelle de 1889 et a suscité l'admiration des dignitaires et des chefs d'État de nombreux pays.

tour eiffel

Les nouvelles fonctions de la Tour Eiffel

La licence de la Tour a été prolongée car elle s'est avérée être un endroit très utile pour mener des recherches et des expériences scientifiques. Gustav était conscient qu'il devait faire en sorte que la tour ne soit pas seulement belle mais aussi pertinente. Il a encouragé les scientifiques à l'utiliser pour mener des expériences météorologiques, aérodynamiques et autres. 

La tour a été utilisée pour la télégraphie sans fil et des télégrammes de la plus haute importance ont été reçus grâce à elle. Elle a contribué à changer le sort des guerres mondiales et est rapidement devenue un élément incontournable du paysage parisien. Aujourd'hui encore, elle est utilisée pour installer des paraboles et des antennes de télévision.

Histoire de la Tour Eiffel illuminée

Avant l'électricité.

En 1889, lors de son inauguration, la tour a été équipée de dix mille lampes à gaz pour l'éclairer depuis le sol. Un phare est installé au sommet.

Après l'électricité

Dans les années 1990, les lampes à gaz ont été remplacées par des ampoules électriques. Pendant l'Exposition Universelle de 1937, la structure de la tour était éclairée sous le premier étage et entre les quatre piliers. Trente projecteurs ont été ajoutés pour éclairer la tour de l'extérieur. En 1958, ils ont été remplacés par 1 290 petites lumières tout autour de la Tour.

Dernières rénovations

En 1985, le système d'éclairage a été rénové, avec l'installation de 336 lampes à vapeur de sodium à l'intérieur de la structure. Le 1er janvier 2000, 20 000 lumières scintillantes ont été placées sur la structure de la Tour. Le phare du sommet a été remplacé par les quatre projecteurs.

Histoire des restaurants de la Tour Eiffel

  • 1889 : lors de l'inauguration de la tour, la Tour Eiffel compte quatre majestueux pavillons en bois au premier étage. Les restaurants de la Tour, Flamad, Restaurant Russe et Brébant, pouvaient accueillir 500 personnes.
  • 1937 : les pavillons sont démolis pour l'Exposition internationale. Le premier étage qui vient d'être rénové accueille deux nouveaux restaurants.
  • 1980 : les restaurants sont à nouveau remplacés par La Belle France et Le Parisien.
  • 1993 : le restaurant Jules Verne est intégré à la Tour Eiffel.
  • 1996 : l'Altitude 95, situé à 95 m d'altitude, devient le nouveau point fort de la tour.
  • 2000 : le restaurant du premier étage est baptisé 58 Tour Eiffel.
  • 2022 : Madame Brasserie remplace le 58 Tour Eiffel.

Architecture de la Tour Eiffel

tour eiffel

Fabriquée en fer, elle était initialement appelée La Dame de Fer. Elle est entièrement faite de treillis de fer et assemblée par des rivets. Chaque pièce était fabriquée sur mesure dans un endroit différent et transportée en calèche jusqu'au site de construction. Les différentes parties ont ensuite été assemblées sur place. La construction a duré 2 ans et 2 mois. 

Eiffel a été accusé de concevoir une tour non conforme aux principes de l'ingénierie. Mais lui et son équipe étaient des constructeurs de ponts expérimentés qui avaient pris en compte la résistance au vent lors de sa conception et de son design. Les solides fondations et les arcs incurvés ont été calculés pour résister aux vents. Le fait qu'elle soit toujours debout a donné raison aux créateurs de cette structure à l'esthétique audacieuse !

La Tour Eiffel aujourd'hui

tour eiffel

La Tour Eiffel est un synonyme de la France et séduit des millions de personnes depuis sa construction. C'est l'un des endroits les plus visités et elle figure sur la liste de souhaits de tous les fans de voyage. C'est vraiment l'une des 7 merveilles du monde moderne !

Grimper au sommet de cette structure étonnante et profiter d'une vue panoramique de tout Paris est une expérience mémorable. Saisissez cette opportunité et découvrez la fusion de l'esthétique, de l'architecture et de l'ingénierie !

Réservez votre visite guidée de la Tour Eiffel

Foire aux questions : histoire de la tour eiffel.

La Tour Eiffel a environ 132 ans et elle est toujours aussi solide. Elle a été construite en 1889.

La Tour Eiffel est située à Paris , au Champ de Mars.

La Tour Eiffel est l'une des plus hautes merveilles architecturales qui a résisté aux catastrophes naturelles et humaines pendant plus de 100 ans.

La Tour Eiffel a été conçue par les ingénieurs principaux Maurice Koechlin, Emile Nouguier et l'architecte en chef Stephen Sauvestre qui travaillaient dans l'entreprise de construction de Gustav Eiffel.

Le style architectural est esthétique, contemporain et scientifique pour son époque (et encore aujourd'hui).

Le prix des billets pour la tour Eiffel commence à 45 €. Vous pouvez acheter des billets pour la Tour Eiffel ici .

Oui, des visites guidées de la Tour Eiffel sont disponibles.

Il existe de nombreux faits intéressants sur la tour Eiffel, comme le fait que la tour, créée entièrement en treillis métallique, est en fait constituée de 12 000 pièces métalliques assemblées par 250 000 rivets.

Absolument ! La Tour Eiffel est l'un des monuments les plus emblématiques de la France et un monument incontournable à visiter si vous êtes à Paris.

Au total, il y a environ 1665 marches jusqu'au deuxième étage de la Tour Eiffel.

Il faut environ 2 heures pour monter la Tour Eiffel.

Oui, il y a des ascenseurs qui permettent d'accéder au sommet de la Tour Eiffel.

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la tour eiffel en 1887 pour l'exposition universelle qui devait

28 janvier 1887 : début du chantier de la tour Eiffel

Aujourd'hui monument emblématique de Paris et de la France, copiée dans le monde entier, la tour de fer n'avait pas que des émules au moment de sa construction...  Elle a ainsi été, comme nous le rappelle la presse de l'époque, l'objet d'une âpre querelle entre des anciens et des modernes.

Une polémique prématurée

Eiffel répond à ses détracteurs, un succès immédiat.

D’ailleurs  Le Rappel   du 27 février 1887 invite ses lecteurs à se rendre sur les hauteurs du Trocadéro pour voir le chantier du Champs-de-Mars et décrit assez précisément les matériaux et les travaux, par exemple de nivellement, à réaliser avant de commencer la construction des quatre piliers massifs . Quelques jours auparavant, le 14 février, le journal  Le Temps  avait fait paraître dans ses pages la protestation des  « artistes contre la tour Eiffel » . Les auteurs viennent contester l’édifice, pas encore construit, et ce  « au nom du goût français méconnu, au nom de l’art et de l’histoire français menacés » . Ils chantent la beauté de Paris qui serait gâchée par  « l’ombre odieuse de l’odieuse colonne de tôle boulonnée » . Parmi les signataires figurent pourtant des artistes fameux et venus de tous horizons comme Maupassant, Leconte de Lisle ou encore Charles Garnier.

la tour eiffel en 1887 pour l'exposition universelle qui devait

Le Temps , d’ailleurs dans la même colonne, fait le choix de donner à Gustave Eiffel la possibilité de répondre à cette diatribe signée de  « noms aussi considérables »: 

«  Soit, dit M.  Eiffel. Alors la protestation, au lieu d’être trop tardive, me paraît beaucoup trop prématurée. Quels sont les motifs que donnent les artistes pour protester contre le maintien de la tour ? Qu’elle est inutile, monstrueuse ! Que c’est une horreur ! Nous parlerons de l’utilité tout à l’heure. Ne nous occupons, pour le moment que du mérite esthétique sur lequel les artistes sont plus particulièrement compétents. »

 L’ingénieur vient rappeler que l’État a d'ores et déjà lancé la commande, établi les investissements chiffrés alors à 5 ou 6 millions et a prévu, une fois l’exposition achevée, de céder la tour à la ville de Paris, tour qui devait rester en place durant vingt ans. Gustave Eiffel, après avoir souligné l’inanité de cette protestation et son caractère prématuré (les travaux n’ont pas encore débuté…), discute des jugements esthétiques et de l’utilité de l’édifice : il oppose ainsi  « à l’opinion des artistes celle du public » .  Le Temps  résume l’épisode à la  « vieille querelle entre artistes ou ingénieurs »  et conclut cet échange de points de vue divergents par un  « attendons donc qu’elle soit construite » .

la tour eiffel en 1887 pour l'exposition universelle qui devait

Dès le 31 mars 1889, Gustave Eiffel organise une visite officielle de la tour en avant-première : le journaliste du  Gil Blas   qui a pu faire l’ascension, signale d’ailleurs que ni le campanile, ni les ascenseurs ne sont encore achevés au 2 avril 1889. Lors de l’inauguration officielle et de l’ouverture de l’Exposition le 15 mai 1889 , il fallait grimper jusqu’à 1710 marches  pour visiter l’édifice. Le journaliste du  Constitutionnel  du 18 mai 1889 se plaint de la longue ascension mais se réjouit d’un  « panorama qui ne lassera jamais les yeux » . Il s’attarde sur les  premiers « ascensionnistes » : Guillermo de Carlos, un étudiant espagnol,  « trois Anglais, dont un clergyman »  et  « un magnifique Arabe en grand burnous blanc, Si-Ali-Mahoui, riche cultivateur de Constantine et grand ami de la France, dont il parle admirablement la langue » . Ce visiteur a d’ailleurs inscrit une citation du Coran sur le registre déposé à l’entrée :  « Ô créature, reçois l’instruction d’où qu’elle vienne, même des étrangers à ta nation » . La vocation internationale de la tour Eiffel est lancée…

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Gustave Eiffel (1832-1923)

Diplômé de l’École centrale des arts et manufactures de Paris en 1855, Gustave Eiffel crée en 1866 son entreprise de construction métallique à Levallois-Perret. Dans ce cadre, il participe à de nombreux chantiers d'envergure dont celui de la tour Eiffel, le viaduc de Garabit dans le Cantal ou encore la statue de la Liberté. Suite au scandale de Panama dans lequel il est impliqué comme entrepreneur et alors qu'il bénéficie d'une grande renommée, il abandonne ce secteur d'activité et se tourne vers les sciences, la recherche et l'expérimentation scientifique en météorologie, en aéronautique et en télégraphie. 

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la tour eiffel en 1887 pour l'exposition universelle qui devait

La Tour Eiffel

Erigée pour l'Exposition universelle de 1889, la Tour de 300 mètres, très rapidement appelée Tour Eiffel, du nom de son concepteur est un des monuments iconiques de Paris. Retrouvez une sélection d'ouvrages numérisés sur sa construction et sa postérité.

Accéder à la page "La tour Eiffel (1889)"

Dès 1884, Maurice Koechlin et Emile Nouguier, collaborateurs de Gustave Eiffel, imaginent la construction d'une tour de 300 mètres, défi que tentent de dépasser les ingénieurs de l'époque. Le projet retravaillé par Stephen Sauvestre et Gustave Eiffel donne lieu à un brevet la même année, dont la revue Le Génie Civil se fait le relais dans son numéro du 13 décembre 1884.

Le Temps, 14 février 1887

Dès le début de la construction de la Tour Eiffel, le 14 février 1887, des artistes, parmi lesquels Guy de Maupassant, Charles Gounot ou Charles Garnier, signent une protestation  adressée à Jules-Adolphe Alphand, un des organisateurs de l'Expostion universelle pour fustiger " l'odieuse colonne de tôle boulonnée" qui, selon eux, va défigurer Paris.

La tour de trois cents mètres. Planches, Gustave Eiffel, 1900

L'ouvrage "La Tour de 300 mètres" de Gustave Eiffel détaille les étapes et pièces ayant servi à sa construction. 18 000 pièces métalliques ont été nécessaires, pièces standardisées, percées et pré-assemblées dans les ateliers de Gustave Eiffel à Levallois-Perret.

Fondations du pilier 3, Communication de M. Eiffel sur les travaux de fondation de la tour de 300 mètres.

En mai 1887, Gustave Eiffel fait un point d'étape sur les travaux des fondations réalisés pour la construction des quatre piliers qui soutiendront la Tour. Commencés fin janvier 1887 par les piles est et sud, les premiers travaux s'effectuent à la pioche et à la pelle. L'établissement des piles nord et ouest, les plus proches de la Seine, est plus complexe car le sol argileux est instable. Gustave Eiffel emploie alors la technique des caissons à air comprimé.

Recueil construction de la Tour Eiffel

Ce recueil présente planches, gravures et photographies des travaux de montage de la Tour Eiffel. Les défis posés par la construction de cette tour inédite passionnent le public : il faut déjouer le sol poreux près de la Seine, monter de plus en plus haut grâce à des grues hydrauliques et des échaffaudages, construire les piliers indépendemment et les faire se rejoindre exactement pour monter la première plate-forme, jonction réalisée en décembre 1887.

La Tour Eiffel de 300 mètres à l'Exposition universelle de 1889 : historique et description, Max de Nansouty, 1888

Max de Nansouty (1854-1913), de son vrai nom Charles Emmanuel Champion, ingénieur et vulgarisateur scientifique, décrit de manière détaillée les étapes de construction, le fonctionnement technique des ascenceurs et l'utilisation scientifique possible de la Tour Eiffel.

La pose des rivets, La Tour Eiffel de 300 mètres; Gaston Tissandier, 1889

Gaston Tissandier (1843-1899), vulgarisateur scientifique rédige un ouvrage sur la Tour Eiffel, à son achèvement, qu'il dédicace à Gustave Eiffel. Il récapitule les prouesses techniques et en présente le fonctionnement (éclairage, ascenseurs).

La Tour Eiffel, notice sur la construction et l'exploitation

Cette notice sur la construction et l'exploitation de la Tour Eiffel présente les différentes plateformes composant la Tour, la fréquentation des visiteurs et le personnel ayant constribué à la construction du monument.

e Panthéon scientifique de la tour Eiffel. Histoire des origines, de la construction et des applications de la tour de 300 mètres, Georges Barral, 1892

72 noms sont gravés en hauteur sur le pourtour de la Tour Eiffel : noms de savants, de scientifiques et d'ingénieurs des 18ème et 19ème siècles. Georges Barral (1842-1913) dont le père Jean-Augustin Barral (1819-1884), chimiste et physicien figure parmi les noms gravés de la frise, les présente dans son Panthéon scientifique de la Tour Eiffel en 1892.

A travers l'Exposition : promenades de deux enfants au Champ-de-Mars et à l'esplanade des Invalides / par E. Lamarque

L'album pour la jeunesse d'Elodie Lamarque retrace la visite de deux enfants à l'Exposition universelle de 1889 et leur découverte, entre autres, de la Tour Eiffel.

Travaux scientifiques exécutés à la tour de 300 mètres, de 1889 à 1900 / G. Eiffel

Alors que s'ouvre l'Exposition universelle de 1900, Gustave Eiffel souhaite démontrer dans cet ouvrage, complémentaire de sa synthèse, La Tour de 300 mètres , l'intérêt que représente l'utilisation de la Tour Eiffel dans des expériences scientifiques, de résistance au vent ou de mesure la pression au sommet.

La Vie au grand air : revue illustrée de tous les sports, 1905

La Tour Eiffel sert très tôt de décor à des exploits sportifs. En 1905 est organisé un "championnat de l'escalier", consistant à monter le plus vite possible les 729 marches depuis le sol jusqu'à la deuxième plateforme, remporté par Eugène Forestier en un peu plus de 3 minutes. L'exploit est couvert par la revue  La Vie au grand air.

Le Petit journal illustré, 27 juillet 1924

Peindre la Tour Eiffel s'avère un défi technique à relever pour les "peintres voltigeurs". Le Petit Journal illustré   couvre la campagne de 1924.

La Renaissance, 1939

La revue La Renaissance consacre un numéro spécial à la Tour Eiffel à l'occasion de son cinquentenaire y décrivant les fêtes passées et actuelles données sur la Tour, également inspiratrice pour les artistes.

Pour l'Exposition universelle de 1889, qui célèbre le centenaire de la Révolution française, un concours est organisé pour  la construction d'une tour de 300 mètres. C'est le projet d'une structure métallique, conçu par Emile Nouguier, Maurice Koechlin, Stephen Sauvestre et Gustave Eiffel qui le  remporte en 1887. Les travaux, mis en oeuvre par Eiffel, qui représentent un défi technique et utilisent de nouvelles méthodes (caisson à air comprimé, rivetage à grande échelle, pièces préfabriquées), commencent  dès janvier 1887 pour s'achever  2 ans, 2 mois et 5 jours plus tard pour l'ouverture de l'Exposition. La Tour est un succès : dès la première semaine 36 000 personnes tentent son ascension par les escaliers, les ascenseurs étant installés un peu après.

Destinée à être démontée, la Tour Eiffel est très tôt utilisée par Gustave Eiffel pour des expériences scientifiques, afin de démontrer son utilité.  C'est la TSF qui sauve la Tour, la gestion des émetteurs devenant en 1904 monopole de l'armée jusqu'en 1920, avant leur ouverture à la radio puis la télévision. Mais la Tour est devenue entretemps un symbole de Paris : lieu d'exploits sportifs, de phototgraphies de mode ou servant de support publicitaire comme pour l'opération d'éclairage de Citröen en 1925.

Pour aller plus loin

la tour eiffel en 1887 pour l'exposition universelle qui devait

Découverte par arrondissement, monument ou site, collection ou grand événement ayant marqué l'histoire de la capitale.

la tour eiffel en 1887 pour l'exposition universelle qui devait

Exploration en vidéo des documents de Gallica sur la Tour Eiffel

la tour eiffel en 1887 pour l'exposition universelle qui devait

A l'occasion de la campagne de peinture de 2009, Gallica explore la Tour Eiffel

Explorer  les constructions

Explorer  les métiers.

  • Frise chronologique des constructions

La Tour Eiffel

La Tour Eiffel à l’Exposition universelle de 1889

La Tour Eiffel à l’Exposition universelle de 1889

L’Exposition Universelle de 1889, célébration du centenaire de la République, est dominée par la construction de la tour Eiffel qui reste pour beaucoup, aujourd’hui encore, le symbole même de Paris. Démonstration de la virtuosité française en matière de construction métallique, la tour construite par Gustave Eiffel, fascine immédiatement les contemporains.

© Bibliothèque nationale de France

La Tour Eiffel en construction

Une dame de fer

En haut de la Tour

Les Trente-six vues de la Tour Eiffel

Peintre en équilibre sur un escalier de la Tour Eiffel

Les peintres de la tour Eiffel

La fête du 14 juillet : Feu d’artifice tiré sur la seconde plateforme de la Tour Eiffel

Éclairer la Tour

Ascenseurs, réservoirs, canalisation…coupe verticale suivant la diagonale de la pile 1 (nord) à la pile 3 (sud)

Les plans de Gustave Eiffel pour la Tour Eiffel

Techniques et métiers.

La tour en chiffres

À 180 m en l’air, boulonnage du joint des deux arbalétriers

La construction métallique

La fête du 14 juillet. Le feu d’artifice sur la Tour Eiffel

L’éclairage de la tour aujourd’hui

On repeint la Tour Eiffel

La peinture de la tour

Les ascenseurs de la Tour Eiffel en 1889

Les ascenseurs

Gustave Eiffel

Gustave Eiffel

Groupe de visiteurs sur la seconde plate-forme de la Tour Eiffel

La construction de la tour Eiffel

La Tour Eiffel : hymne

La polémique autour de la tour Eiffel

Le trottoir roulant et la ligne de chemin de fer électrique à l’Exposition universelle de 1900

Le petit train de 1889

Le Crystal Palace à Londres

Les expositions universelles

Léon Bloy, Belluaires et porchers

  • Par Gustave Eiffel
  • par Léon Bloy
  • par Guy de Maupassant
  • par J.K. Huysmans
  • par Jean Giraudoux
  • par Roland Barthes
  • par Blaise Cendrars, Jean Cocteau, Raymond Queneau

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Construction précédente

Le Bon Marché

Vue générale du Bon Marché

Construction suivante

Le Castel Béranger

La porte d’entrée du Castel Béranger

Encyclopædia Universalis

EIFFEL TOUR

Construction de la tour Eiffel - crédits : Théophile Féau/ Henry Guttmann/ Hulton Archive/ Getty Images

Construction de la tour Eiffel

Théophile Féau/ Henry Guttmann/ Hulton Archive/ Getty Images

Œuvre emblématique de la construction métallique et symbole de Paris , la tour doit son nom à l'entrepreneur qui assuma, seul, les risques de sa mise en œuvre, Gustave Eiffel (1832-1923). Associé aux ingénieurs Maurice Kœchlin et Émile Nouguier, ainsi qu'à l'architecte Stephen Sauvestre, Eiffel remporte en 1887 le concours organisé en vue d'élever, pour l' Exposition universelle de 1889, une tour de 300 mètres de hauteur au bord de la Seine . L'édifice, composé principalement de pièces d'acier assemblées au moyen de rivets, repose sur quatre piles à caissons à quatre arbalétriers. Jusqu'au troisième étage, l'ascension des visiteurs est facilitée par deux ascenseurs, remplacés en 1900. Vivement contestée avant même de voir le jour, la tour, qui devait être provisoire, devient vite populaire ; elle devra cependant son salut aux dispositifs de communications, qui bénéficient de sa hauteur (une station de radio permanente est installée en 1906). Repeinte régulièrement, elle a fait l'objet, à l'occasion des grands événements du xx e  siècle, de décorations ou d'illuminations, notamment à l'occasion de l'Exposition de 1937, quand l'architecte André Granet conçoit les décors éphémères de la tour mise en lumière, et au moment du passage à l'an 2000.

— Simon TEXIER

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. In Encyclopædia Universalis []. Disponible sur : (consulté le )

(). Encyclopædia Universalis . (consulté le )

. . Encyclopædia Universalis . Consulté le .

. «  ». Encyclopædia Universalis [en ligne], , (consulté le )

Autres références

EIFFEL GUSTAVE (1832-1923)

  • Écrit par Frédéric SEITZ

Gustave Eiffel , né le 15 décembre 1832 à Dijon, est un représentant éminent du xix e  siècle servi par une foi inébranlable dans le progrès scientifique et la technologie. Grand entrepreneur, ingénieur, inventeur et savant avisé, habile financier, homme d'affaires redoutable et homme de réseaux,...

ARCHITECTURE (Matériaux et techniques) - Acier

  • Écrit par Philippe BOUDON

FRANCE (Arts et culture) - Le patrimoine

  • Écrit par Nathalie HEINICH

TÉLÉCOMMUNICATIONS - Histoire

  • Écrit par René WALLSTEIN
  • 18 724 mots
  • Écrit par Jean-Christophe GAY
  • 14 758 mots
  • MÉTAL, architecture
  • ACIER, architecture
  • TOUR, architecture
  • ARCHITECTURE DU XIX e SIÈCLE
  • FRANÇAISE ARCHITECTURE

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la tour eiffel en 1887 pour l'exposition universelle qui devait

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[RÉCIT] - La véritable histoire de la Tour Eiffel par Stéphane Bern

la tour eiffel en 1887 pour l'exposition universelle qui devait

Dans son récit, Stéphane Bern nous raconte l'histoire de la Tour Eiffel. Comment ce monument achevé il y a 135 ans pour l'Exposition universelle de 1889 et qui devait être démonté ensuite, est devenu l'emblème de la France ? Comment a-t-elle été pensée et perçue à travers l'histoire ?

Historiquement Vôtre est réalisée par Guillaume Vasseau. Rédaction en chef : Benjamin Delsol. Auteure du récit : Sandrine Brugot. Journaliste : Armelle Thiberge.

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La construction de la tour Eiffel

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Proposé par Arte - L’Histoire par l'image

Date d'évènement :  1889

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Saviez-vous qu’il fallut deux ans, deux mois et cinq jours et près de 2 500 000 rivets pour construire la tour Eiffel ? Projet décrié lors de son édification pour l’Exposition universelle de 1889, elle est rapidement devenue le symbole de Paris et l'un des monuments les plus célèbres au monde.

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Découvrir Paris grâce aux Jeux olympiques

Par Fleur Siouffi

Dans une France aux prises avec des difficultés politiques et économiques, et encore marquée par le souvenir de sa défaite face à l’Allemagne en 1870, s’impose l’idée d’une Exposition universelle capable de redresser le pays et de restaurer son prestige au regard du monde entier. Prévue à Paris en 1889, année du centenaire de la Révolution française, l’Exposition est tout entière dévolue au fer, et son «   clou   » est la tour haute de trois cents mètres dessinée par Maurice Koechlin et construite par Gustave Eiffel.

Dans le quartier du Champ-de-Mars en pleine mutation à la fin des années 1880, le chantier de la tour Eiffel, qui commence en janvier 1887, est un spectacle nouveau et surprenant, régulièrement suivi par une foule de badauds et d’artistes. Parmi eux, un photographe resté anonyme s’attache chaque mois à fixer avec son appareil la progression du pylône de fer dans le ciel parisien depuis l’une des tours du palais du Trocadéro.

Les photographies prises le 8   octobre et le 10   novembre 1887 révèlent le début du montage simultané des quatre piliers, entrepris en juillet 1887 après cinq mois de travaux de fondation. Déjà apparaissent le système de treillis (entrecroisement des poutres métalliques) et les dispositifs de contreventement (assemblage en oblique) qui caractérisent sa silhouette élancée et originale.

Après dix mois de travaux, l’étape la plus périlleuse de la construction de la Tour est franchie, comme en témoigne la photographie du 10   avril 1888   : la jonction au premier étage des piliers inclinés a été réalisée dix jours plus tôt par une poutre horizontale, dite «   poutre de ceinture   », ajustée au millimètre près grâce à un système de vérins et de presses hydrauliques. Cette première plate-forme servant désormais de point d’appui aux parties supérieures, la photographie du 10   mai 1888 montre que les échafaudages en bois qui ont été utilisés jusque-là pour hisser les différents éléments disparaissent progressivement.

L’élévation de la Tour se poursuivant ainsi selon cette technique de montage entièrement fait en porte-à-faux, le deuxième étage est atteint six mois plus tard, comme l’indique la photographie du 14   octobre 1888. Dans cette rencontre inéluctable des piliers, la photographie prise le 14   novembre 1888 saisit le point de l’édifice où les quatre arbalétriers se rejoignent pour former un seul tronc qui va en s’amincissant jusqu’au sommet, en passant par le troisième étage, comme le montre la photographie prise le 2   avril 1889, deux jours après l’inauguration.

La photographie, qui se prête particulièrement bien à ce genre de reportage, traduit parfaitement le montage précis et rapide de la tour Eiffel, tel qu’il a été prévu par Gustave Eiffel dans ses ateliers de Levallois-Perret et tel qu’il a été perçu par tous les observateurs, à savoir comme un immense jeu de Meccano où l’intervention humaine semble inexistante.

Après avoir suscité peurs et scandales [1] tout au long de sa construction, la «   dame de fer   », véritable triomphe de la vitalité et de l’inventivité de l’architecture française, est le plus grand succès de l’Exposition universelle de 1889 et redonne ainsi à la France sa place dans le concert des grandes nations. Construite pour vingt ans seulement, mais sauvée par son rôle scientifique, la tour Eiffel est devenue le symbole même de Paris.

[1] En février 1887, un groupe d’artistes dont Guy de Maupassant, Alexandre Dumas fils, Leconte de Lisle, Charles Gounod, adresse une pétition très hostile à M. Alphand, directeur des travaux de l’Exposition universelle, publiée dans le journal Le Temps .

  • Roland BARTHES, La Tour Eiffel , Delphire, 1964.
  • Charles BRAIBANT, Histoire de la tour Eiffel , Plon, Paris, 1964.
  • Jean des CARS et Jean-Paul CARACALLA, La Tour Eiffel , Denoël, Paris, 1989.
  • Armand LANOUX, La Tour Eiffel , Ramsay, Paris, 1991.
  • Bertrand LEMOINE, La Tour de monsieur Eiffel , Gallimard, Paris, 1989.
  • Henri LOYRETT,E « La tour Eiffel », in Pierre NORA (dir.), Les Lieux de mémoire, tome II , Gallimard, Paris, 1986, rééd. coll. « Quarto », Paris, 1996.
  • 1889. La Tour Eiffel et l’Exposition universelle, catalogue de l’exposition du musée d’Orsay , RMN, Paris, 1989.

La Tour Eiffel en construction - 10 août 1887 / 2 avril 1889 - Théophile Féau - Musée d'Orsay © Musée d’Orsay, Dist. RMN-Grand Palais / Patrice Schmidt

Gustave Eiffel ,

Théophile Féau ,

Maurice Koechlin

Dans la même collection

  • Les origines
  • 1855 L'exposition
  • 1855 Le palais de l'Industrie
  • 1855 Palais des Beaux-arts
  • 1855 L'église Notre Dame du Travail
  • 1855 Le Zouave et le Chasseur du pont de l'Alma
  • 1855 Le panorama
  • 1867 L'exposition
  • 1867 Le palais Omnibus et le Parc
  • 1867 Le village russe
  • 1867 Le palais égyptien et les sphinx
  • 1867 Le palais du Bardo
  • 1867 L'annexe de Billancourt
  • 1867 La Gaité Montparnasse et le chalet Suisse de Boulogne
  • 1867 La délégation japonaise en deuil
  • 1878 L'exposition
  • 1878 Le palais de Chaillot
  • 1878 Les statues de la colline Chaillot
  • 1878 Le palais du Champ-de-Mars
  • 1878 Les fontaines de Rodin
  • 1878 Le pavillon de la Norvège du Trocadero
  • 1878 Le pavillon de la Suède et de la Norvège
  • 1878 Le pavillon des Indes du prince de Galles
  • 1878 Le pavillon russe
  • 1878 Le pavillon de la Suisse
  • 1878 Les céramiques de J.P.Loebnitz
  • 1878 Le pavillon de l'Angleterre
  • 1878 La gare du Champ-de-Mars
  • 1878 La statue de Charlemagne
  • 1878 La cité Fleurie
  • 1889 L'exposition
  • 1889 La Tour Eiffel
  • 1889 Le chalet scandinave de Charles Garnier
  • 1889 La maison de fer
  • 1889 Le palais des machines
  • 1889 Le pavillon norvégien
  • 1889 Le pavillon de la Suède de Brigitte Bardot
  • 1889 L'église des missions évangéliques norvégiennes
  • 1889 Les ambulances françaises
  • 1889 L'Elysée Montmartre
  • 1889 Le salon mauresque du pavillon de l'Espagne
  • 1889 Ateliers d'artistes
  • 1889 Le Plessis-Robinson
  • 1889 Le palais des Beaux-Arts
  • 1889 Le Pavillon de la Perse
  • 1889 Statue et fontaine à Lyon
  • 1900 L'exposition
  • 1900 La place de la Concorde
  • 1900 le Petit et le Grand Palais
  • 1900 Le pont Alexandre III
  • 1900 La Manufacture de Sèvres
  • 1900 La gare d'Orsay
  • 1900 La passerelle Debilly
  • 1900 Le pavillon des armes de Liège
  • 1900 Le Pavillon de la Bavière et le pavillon de Rodin
  • 1900 La Ruche, un atelier d'artistes
  • 1900 Le panorama de Jérusalem à Montmartre
  • 1900 La statue de la Liberté
  • 1900 La République d'Ivry
  • 1900 Un kiosque à musique
  • 1900 Un hangar
  • 1900 la Chaire de l'église de Saint-Cloud
  • 1900 La ruche
  • 1907 L'exposition
  • 1907 La factorie du Congo
  • 1907 Le Dahomey
  • 1907 La Réunion
  • 1907 La porte d'Annam
  • 1907 Le jardin d'agronomie tropical
  • 1907 Des statues
  • 1931 L'exposition
  • 1931 Le Musée des Colonies
  • 1931 L'église des missions évangéliques
  • 1931 Le Togo & le Cameroun
  • 1931 L'éléphant de fer et l'éléphant de bois
  • 1931 Mount Vernon
  • 1931 Une église à Villejuif
  • 1937 L'exposition
  • 1937 le palais de Chaillot
  • 1937 La femme par Couvègnes
  • 1937 Le palais de la Découverte au Grand Palais
  • 1937 La gare des Invalides (2)
  • 1937 L'URSS
  • 1937 Raymond Subes et le pavillon du métal
  • 1937 Le pavillon Pontifical
  • 1937 La Pologne
  • 1937 Les annexes

La Tour de 300 mètres

De monsieur gustave eiffel..

First slide

1855 Palais de l'Industrie

Second slide

1867 Palais de l'Egypte

Second slide

1878 Pavillon du Prince de Galles

Second slide

1878 Rhinocéros du Trocadero

Second slide

1889 Bolivie

Second slide

1889 Palais des Beaux-arts

Second slide

1900 Pont Alexandre III

Second slide

1900 Passerelle Debilly

Second slide

1931 Église des missions catholiques

Second slide

1937 Trocadero

Second slide

1937 Palais de Tokyo

Tour Eiffel 1889

    Le projet dénommé « Tour de 300 mètres » de l'exposition de 1889 est annoncé dès 1884. L’entreprise Eiffel connaissait déjà une grande renommée, elle a construit les ponts les plus hauts, les plus longs, aussi bien en France qu’au Portugal, sa signature figurait au fronton d’édifices en Roumanie, en Hongrie, en Espagne, au Sénégal, au Maroc, en Algérie, en Amérique du sud. On lui doit en 1878 la conception de la structure métallique de la Statue de la Liberté de Bartholdi, qui trône dans la rade de New York. C’est dans ce contexte, en 1884, que Maurice Kœchlin et Emile Nouguier, deux ingénieurs de la société Eiffel, se penchent sur un projet sans précédent, une tour de 300 mètres de haut pour la prochaine exposition. Eiffel s’intéresse au projet et dépose un brevet avec ses deux ingénieurs. Stephen Sauvestre architecte participe au projet et ajoute aux pylônes, sa silhouette courbe et les décorations qui en firent une véritable œuvre d’art. Ce sera le monument le plus haut du monde. Alors que le projet est déjà connu depuis mars 1885, et les premiers dessins publié , le comité de l’expo universelle lance le 1er mai 1886 un concours pour « la construction d’une tour de 300 mètres de haut et de 125 mètres de côté », les côtes exactes du projet de Eiffel. Les dossiers sont à rendre 15 jours plus tard, inutile de préciser que le concours était taillé sur mesure pour Eiffel.

  I l est à noté que la Tour Eiffel, contairement à ce qui est communément répété, n'a jamis dûe être démonté, aucun projet de démontage n'a jamais été envisagé. Eiffel avait un contrat pour 20 ans à compter du 1er janvier 1890, pour exploiter les entrées et les restaurants, après quoi la concession de la tour reviendra à la ville de Paris qui aurait la jouissance de l'exploiter à son tour. 

 Il baptise sa tour de son propre nom de famille pour compléter un plan marketing parfait.

Tour Eiffel exposition universelle 1889

Le dernier étage n'est pas encore terminé, au premier plan on aperçoit la gare du Champ de Mars de 1878.

    L’emplacement en bord de Seine pose quelques problèmes d’infiltration d’eau, mais il est dicté par des raisons purement administratives. Le champ de Mars est terrain militaire appatenant à l'État, et seul le parc en bord de Seine appartient à la ville de Paris. Si on ne veut pas démonter la tour dès la fin de l’exposition pour liberer le terrain seul cet emplacement était possible.

Tour Eiffel 1889

    Les travaux durèrent 2 ans, 2 mois et cinq jours. 150 ouvriers seulement travaillaient sur le chantier, car chacune des 18 000 pièces du plus grand mécano du monde arrivait millimétrée, numérotée et parfois déjà assemblées par tronçon de 5 mètres depuis les usines de Levallois. On ne déplora qu’un seul mort durant les travaux.

Tour Eiffel 1889 garnier

Presque sous l'arche de la tour Eiffel, on aperçoit le chalet scandinave de Charles Garnie r, ainsi que lses autres réalisations sur l'histoire de l'habitation.

    Petit calcule amusant, le poids au centimètre carré de la tour réparti sur ses quatre pied, est équivalent au poids d’un adulte assis sur une chaise, soit quatre kilo au cm2 et elle est bien plus légère que le Grand Palais.

Tour Eiffel exposition universelle 1889

    La semaine de l’inauguration de l’expo, 29 922 visiteurs firent l’ascension, alors que les ascenseurs n’étaient pas encore en service. À la fin de l’expo (173 jours), 1 968 287 entrées étaient enregistrées. Le lundi de la Pentecôte, la Tour vit même passer 23 202 visiteurs entre 9 heures et 23 heures. Dés la fin de l’exposition, il installa à son sommet une station météorologique puis, en 1904 il eut l’ingénieuse idée de proposer à l’armée d’utiliser (gratuitement) le 3e étage pour y installer un émetteur de radio sans fil, invention toute nouvelle de Edouard Branly. Petit à petit, cette grande tour inutile devient indispensable et en 1909, à la fin des vingt ans de concession, il n’était plus question depuis longtemps pour ses oposants de la démonter.

Tour Eiffel 1889, escalier

Un bout de l'escalier, à Nogent et à Levallois-Perret.

    Si la tour actuelle a été de nombreuses fois restaurées, ses rivets et ses poutres remplacées, il reste pourtant des témoignages vintage des origines. L’escalier du dernier étage à été démonté tronçonné et vendu aux enchères le 1er décembre 1983. Il en reste un bout à Levallois-Perret, 25 rue de la Gare dans la cour de l’Espace Escale, enfin un joli tronçon se trouve à Nogent-sur-Marne, pres de la halle Baltard. où des emssions de tétévision sont tournées telles que La Nouvelle Star.

Tour Eiffel 1889

Sur les traces des expositions universelles, Paris,1855 - 1937 , par Sylvain Ageorges aux éditions Parigramme .

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Comment la science et la guerre ont sauvé la Tour Eiffel de la destruction

Comment la science et la guerre ont sauvé la Tour Eiffel de la destruction

Symbole de Paris et même de la France, la Tour Eiffel était le clou du spectacle lors de l’exposition universelle de 1889. Cependant, il n’était pas prévu qu’elle perdure jusqu’à nos jours. Celle-ci devait en effet être détruite 20 ans plus tard, en 1909. Le destin en décida pourtant autrement… 

La Tour Eiffel : une démonstration de puissance devenue symbole

La tour Eiffel entama sa construction le 28 janvier 1887, pour l’Exposition universelle de Paris en 1889 . Elle servira d’ailleurs également pour l’Exposition universelle de 1900. L’objectif était alors de démontrer la puissance industrielle de la France au reste du monde, en érigeant un bâtiment de 300 mètres de hauteur.

Cependant, il n’était pas question à l’époque de garder cet édifice comme symbole permanent de la France. Effectivement, 20 ans plus tard, elle devait être détruite. Mais le succès de la tour, associé à la force de volonté de Gustave Eiffel, changea la donne.

Un succès immédiat et flamboyant

Dès son ouverture, la Tour Eiffel connaît un succès monumental . L’édifice s’avère être un excellent investissement, aussi bien pour la ville de Paris que pour son concepteur Gustave Eiffel. Ce dernier amortit son coût de construction en seulement quelques années.

La Tour Eiffel et le Globe Céleste (Exposition universelle de 1900) 

En l’espace d’à peine six mois, le bâtiment rapporte un bénéfice de 5,5 millions de francs (environ 22 millions d’euros), alors que sa construction n’a coûté que 8 millions, payés par Eiffel. En bref, c’est une réussite totale pour ce monument phare de l’Exposition universelle. Mais les années suivantes s’avèreront moins fastes, mettant en péril l’existence même de la tour.

Moins de visiteurs et une destruction imminente 

L’engouement pour la Tour Eiffel est-il un phénomène éphémère ? C’est ce que beaucoup ont pensé après l’Exposition universelle de 1889. En 1900, la fréquentation de la tour a chuté de moitié et se stabilisera un peu en dessous des 200 000 visiteurs annuels la décennie suivante.

Les touristes français et étrangers affluent beaucoup moins vers ce monument pourtant démesuré, laissant planer l’ombre d’une destruction à la date prévue. Mais Gustave Eiffel ne l’entend pas de cette oreille. Une stratégie est donc mise en place pour sauver ce monument.

La Tour Eiffel au service de la science…

Pour empêcher le démantèlement de l’œuvre de sa vie, Gustave Eiffel rallie la science à sa cause. La tour est ainsi associée à diverses expériences de météorologie, d’aérodynamisme, d’astronomie ou encore de photographie. Mais parmi toutes ces expérimentations, l’une d’elles viendra sceller le destin de la tour : les expériences de télégraphie sans fil (TSF).

La Tour permit un bond majeur de la télégraphie sans fil (TSF)

Le 5 novembre 1898, Eugène Ducretet réalise les premiers essais de télégraphie sans fil entre la tour et le Panthéon , avec un poste émetteur installé au sommet de l’édifice. En 1899, les ondes télégraphiques sont envoyées Outre-Manche. Et en 1913, la Tour envoie des dépêches jusqu’aux USA. Cette avancée majeure de la communication s’avèrera particulièrement utile dès l’année suivante.

… et au service de l’armée ! 

En 1914, alors que la bataille de la Marne fait rage, le poste radiotélégraphique de la Tour reçoit une information capitale . Le Général Von der Marwitz, commandant une partie de l’Armée allemande, connaissait de sérieux problèmes d’intendance. Son avancée s’en trouvait alors très ralentie. Cette information permit à l’Armée française d’organiser une contre-attaque qui se solda par une victoire.

En outre, grâce aux communications de la tour, d’importants radiotélégrammes ennemis purent être déchiffrés . Certains espions furent démasqués, parmi lesquels la célèbre Mata Hari .

Une actrice de la diffusion culturelle 

Après avoir démontré son utilité scientifique et militaire, la Tour Eiffel s’imposa comme un vecteur culturel très important. C’est via elle que se démocratiseront les émissions de radio et la diffusion de musique dès les années 1920 . À cette époque, Radio Tour-Eiffel est bien connue des Parisiens.

Dès 1935, un studio de télévision est créé rue de Grenelle et l’émetteur de la tour Eiffel vient aider à la diffusion. En 1953, grâce à ce même émetteur, la télévision pu diffuser en direct, et partout en France, les fêtes du couronnement de la Reine d’Angleterre.

Aujourd’hui encore, la Tour Eiffel est considérée comme le symbole de la France. Rares sont les films hollywoodiens, se déroulant à Paris, qui ne montrent pas au moins une fois cet édifice symbolique. Peu de touristes débarquent également dans la capitale française sans prendre le temps d’aller la contempler et s’y photographier. Pas mal pour un monument voué à être détruit il y a plus de 100 ans… 

A lire également : L’envol de Franz Reichelt, ou le plus fameux décollage de la Tour Eiffel  

A lire également : 22 octobre 1797, premier saut en parachute de l’histoire  

  • Histoire de la Tour Eiffel – Wikipédia
  • La Tour Eiffel et les sciences
  • Comment la Grande Guerre sauva la Tour Eiffel de la destruction
  • 130 ans de la Tour Eiffel : et dire qu’elle a failli disparaître…

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1889 : la Tour Eiffel et l'Exposition universelle

la tour eiffel en 1887 pour l'exposition universelle qui devait

C'est toute une ville éphémère, chaotique, chatoyante, exubérante, qui se confronte à la ville haussmannienne, modèle de raison et d'uniformité. Tout l'esprit encyclopédique du XIXe siècle y est présent ; Charles Garnier, l'architecte de l'Opéra dresse une "Histoire de l'Habitation Humaine" depuis l'âge préhistorique jusqu'à la Renaissance, construisant trente-deux maisons au pied de la Tour...

Le grand débat de cette fin de siècle portait sur l'architecture métallique : vilipendée ou portée aux nues, elle fut au centre de tous les débats, alimenta les querelles entre ingénieurs et architectes, et se trouve par là-même au coeur de l'exposition du musée d'Orsay.

Commissariat

  • Caroline Mathieu, conservatrice au musée d'Orsay

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France Miniature _ 9 juin 2006.  France Miniature/C.Recoura

Tour Eiffel

Découvrez la tour eiffel.

Construite par Gustave Eiffel et ses collaborateurs pour l’Exposition universelle de Paris de 1889, elle célèbre aussi le centenaire de la Révolution et les vertus de l’industrie française. La dame de fer est devenue le symbole de la capitale française.

Tour Eiffel France Miniature

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La Tour Eiffel miniature

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La tour Eiffel

la tour eiffel en 1887 pour l'exposition universelle qui devait

Découvrez l'aventure d'un des monuments les plus visité au monde : la tour Eiffel. De l'idée originale à nos jours, toutes les étapes marquantes d'un symbole français. Apprenez en également plus sur les matériaux et les techniques de création.

L'idée d'une tour de grande hauteur était dans l'air depuis un moment déjà. Dès 1833, l'ingénieur anglais Trevithick propose d'élever une colonne en fonte ajourée de 1 000 pieds de hauteur (304,8 m), tandis que les ingénieurs américains Clarke et Reeves font le projet d'une tour de 304 m pour l'Exposition universelle de Philadelphie en 1876. À Bruxelles, on songe à une tour en bois de 200 m, à Turin, Alessandro Antonelli dresse en 1863 une synagogue en maçonnerie de 163 m, la Mole Antonelliana, et à Paris, on suggère l'érection d'un phare monumental destiné à éclairer la capitale.

C'est à l'occasion de l'Exposition Universelle de 1889, date qui marquait le centenaire de la Révolution française qu'un grand concours est lancé dans le Journal officiel.

L'ingénieur Gustave Eiffel a participé à un concours pour l'Exposition Universelle de 1889 à Paris. Il fallait créer un monument exceptionnel pour attirer les visiteurs à cette exposition. 170 projets ont été sélectionnés : des tours en bois, en granit, une construction à cheval sur la Seine…  Gustave Eiffel et son équipe ont gagné la compétition. C'est dans ce contexte que naît le dessein de construire  une tour de 300 mètres  qui serait le « clou » de l'Exposition de 1889 et célébrerait à la fois les vertus de l'Industrie et le centenaire de la Révolution française.

Une sorte de grand pylône

Dès 1884, deux ingénieurs de la maison Eiffel, Maurice Koechlin et Émile Nouguier s'attachent à ce projet. Koechlin esquisse alors une sorte de « grand pylône formé de quatre poutres en treillis, écartées à la base, se rejoignant au sommet et liées entre elles par des poutres métalliques disposées à intervalles réguliers » (Bertrand Lemoine). Le premier dessin de Maurice Koechlin superpose les contours de Notre-Dame de Paris, la statue de la Liberté, trois colonnes Vendôme, l'Arc de Triomphe et un immeuble de six étages.  Gustave Eiffel , qui se montre indifférent à l'avant-projet, donne toutefois l'autorisation à ses ingénieurs d'en poursuivre l'étude. Grâce à l'aide de l'architecte Stephen Sauvestre, la  Tour  abandonne peu à peu son aspect schématique et industriel pour adopter sa silhouette actuelle, avec ses arcs monumentaux ajourés qui confèrent de l'élégance à l'édifice.

Le 30 mars 1885, Eiffel présente à la Société des ingénieurs civils un mémoire intitulé Tour en fer de 300 m de hauteur destinée à l'Exposition de 1889. Il en donne les caractéristiques principales : un prix estimé à 3 155 000 francs (il sera multiplié par deux fois et demie), un poids de 4 800 tonnes (ce sera 7 300 tonnes), des travaux d'une durée de 26 mois (absolument respectée). Il hésite encore entre le fer et l'acier, mais il a la certitude absolue que l'usage de la maçonnerie, comme le conçoit Jules Bourdais, rend l'exécution impossible. Son argumentation est renforcée par les difficultés rencontrées lors de l'érection de l'obélisque de Washington, tout en pierre, commencée en 1848 et culminant seulement à 169 mètres. Eiffel souligne également les applications scientifiques que la Tour apporterait aux sciences de l'aérodynamique, de la météorologie, de l'astronomie et des communications sans fil, dont les recherches débutent, sans compter l'avantage incomparable qu'elle donnerait aux armées, dans cette période encore marquée par la perte de l'Alsace et de la Lorraine. L'année 1886 est celle des décisions définitives. Après avoir longuement hésité sur le lieu de l'Exposition, le Champ-de-Mars est choisi, comme cela avait déjà été le cas en 1867 et 1878.

Cent sept concurrents en 1886

Le 1er mai, le « Journal Officiel » publie le règlement du concours d'architecture, dont l'article 9 impose la présence de la Tour. Cent sept concurrents y participent, et leurs projets sont exposés à l'Hôtel de Ville du 22 au 25 mai. La plupart ont traité la Tour comme un objet à part, en respectant la forme générale et le décor d'Eiffel, sans guère de rapport avec les palais des Beaux-Arts et des Arts libéraux qui figurent au programme. Certains proposent de l'installer à cheval sur le pont des Invalides ou le pont d'Iéna, tel le Colosse de Rhodes, ou de la placer sur la butte du Trocadéro.

En juillet 1886, les trois lauréats, Ferdinand Dutert, Jean Camille Formigé et Gustave Eiffel sont chargés d'élaborer le projet final. Le 5 août, le conseil des travaux décide de l'emplacement de la Tour, à l'extrémité du Champ-de-Mars, face au pont d'Iéna. Le 8 janvier 1887, une convention est signée entre Édouard Lockroy, représentant de l'État, Eugène Poubelle, préfet de la Seine, et Gustave Eiffel, agissant en son nom propre et non pas en celui de son entreprise. La convention stipule que « pour le prix des travaux, il est accordé en paiement à M. Eiffel une somme de quinze cent mille francs et la jouissance de l'exploitation de la Tour pendant l'année de l'Exposition et pendant les vingt années qui suivront à dater du premier janvier 1890 ». La Ville est alors propriétaire de la Tour. En 1910, cette jouissance est prolongée de soixante-dix ans, puis reprise en 1980 par la Société nouvelle d'exploitation de la Tour Eiffel (aujourd'hui Société d'exploitation de la Tour Eiffel), dans laquelle la Ville de Paris est majoritaire.

Un gigantesque meccano

Le 1er janvier 1887, Eiffel prend possession du grand carré de sable du Champ-de-Mars, d'où va s'élancer, face au Trocadéro, la vertigineuse construction. Les sondages font apparaître un terrain infiltré d'eau du côté de la Seine. Ceci nécessite la pose, en dessous du lit de la rivière, de caissons métalliques étanches, à air comprimé, dans lesquels travaillent les ouvriers pour réaliser la maçonnerie ; un procédé déjà utilisé en 1857 par Eiffel pour le pont de Bordeaux, son premier grand ouvrage d'art. « Chacune des quatre arêtes de chaque pilier a son propre massif de maçonnerie, mesurant environ 5 mètres par 10 de côté, lié aux autres par des murs. Le sol n'a ainsi à supporter qu'un effort limité à 3 ou 4 kilos par centimètre carré, soit la pression exercée par un individu assis sur une chaise. » (Bertrand Lemoine) Les travaux de fondation prennent fin le 30 juin.

Le 31 Mars 1889, la Tour Eiffel est inaugurée après deux ans et deux mois de travaux. Ce qui était alors le plus haut bâtiment du monde créé par l'homme devait être le monument phare de l'Exposition Universelle de 1889, dont le thème était la Révolution française.

Une tour qui devait symboliser le progrès des sciences et de la technique en France depuis 1789, mais dont la construction suscita de vives polémiques, notamment de la part d'artistes et intellectuels qui publièrent divers pamphlets et articles contre cette "Tour de Babel".

D'abord provisoire, puis menacée de destruction, la Tour Eiffel connut un succès immédiat dès son  ouverture pour l'Exposition Universelle de 1889 . Un monument qui sut s'imposer malgré les polémiques, devenu aujourd'hui le plus célèbre du monde.

La conception de la Tour Eiffel fut initiée par Maurice Koechlin et Émile Nouguier, deux ingénieurs qui travaillaient pour la Compagnie des Établissements Eiffel. D'abord dubitatif, Gustave Eiffel racheta à ses collaborateurs les droits qu'ils possédaient sur le brevet, puis présenta sa tour en 1885. Il finira 3ème du concours, et signera avec le gouvernement une convention lui permettant de construire sa tour.

Gustave Eiffel remporte ce concours et une convention du 8 janvier 1887 fixe les modalités d'exploitation de l'édifice. Construite en deux ans, deux mois et cinq jours, de 1887 à 1889, par 250 ouvriers, elle est inaugurée, à l'occasion d'une fête de fin de chantier organisée par Gustave Eiffel, le 31 mars 1889.

La convention signée le 8 juillet 1887 stipulait qu'à partir du 1er janvier 1890, Gustave Eiffel pouvait jouir librement de l'exploitation commerciale de sa tour pour une durée de vingt ans, après quoi la Ville de Paris se substituerait à l'État pour en devenir l'unique propriétaire.

Les travaux des fondations débutèrent le 28 Janvier 1887.

Plus de 300 ouvriers furent en charge de l'assemblage de la structure. Un travail nécessitant un haut degré de précision, notamment pour le rivetage des poutres, élevées grâce à un procédé en 3 étapes mis au point par Eiffel. Pour schématiser, la Tour Eiffel fut réalisée comme un meccano géant…

Les critiques

Rapidement, de nombreuses personnes s'interrogèrent sur l'esthétique et l'utilité de cette tour. Les journaux quant à eux doutèrent de la solidité du bâtiment, et parièrent sur son échec à coup de unes sensationnelles telles que "Le Suicide Eiffel" dès qu'un évènement retardait la construction. Enfin, des habitants du quartier du  Champ de Mars , effrayés par l'idée que la tour puisse leur tomber dessus, iront jusqu'à intenter un procès à l'État.

L'inauguration

En Mars 1898, le plus gros de la structure était achevé, et le 31 mars Eiffel inaugura le monument en invitant le gouvernement et la presse au sommet de la tour. À l'ouverture de l'Exposition Universelle, les ascenseurs ne fonctionnaient pas encore, ce qui n'empêcha pas les 30 000 visiteurs quotidiens de gravir les 1 710 marches du géant de fer pour découvrir cette nouvelle attraction au coeur de Paris.

Alors que la Mairie de Paris, devenue propriétaire du monument après les 20 ans de concession de Gustave Eiffel, projetait de détruire la tour, son succès, mais surtout son  cadre unique permettant de réaliser des expériences scientifiques  retarda sa destruction.

L'installation d'une antenne de téléphonie sans fil à partir de 1903 confirmera l'intérêt public de la tour, et la nécessité de la préserver, et son succès auprès des touristes du monde entier se fera grandissant.

Rapidement devenu un symbole de Paris et de la France, ses détracteurs d'origine reconnaitront le caractère avant-gardiste de la tour, et, aujourd'hui encore, la Tour Eiffel est le monument payant le plus visité au monde.

Le  fer  de la tour Eiffel a été produit dans les forges et aciéries  Dupont et Fould  de  Pompey , en  Lorraine .

Gustave Eiffel l'a choisi notamment en raison de ses propriétés mécaniques. Gustave Eiffel a fait des calculs approximatifs pour faire une tour de 300 m de haut en maçonnerie. Ses calculs ont montré qu'il faudrait un cube de maçonnerie de 70 000 m 3 , plus 38 000 m 3  de fondation, ce qui est un peu trop quand même...Du coup c'est le métal qui fut choisi. Tout d'abord parce que c'était un matériau nouveau,  puisque l'industrie métallurgique en était à ses débuts. Ensuite il fallut faire un choix :

La fonte était intéressante mais si ce métal résiste bien à la compression, ce n'est pas le cas des autres contraintes, comme la flexion. L'acier aurait pu être choisi mais ce métal est trop rigide pour une structure qui nécessite autant de souplesse que de résistance. Mais à cette époque l'acier coûtait très cher à fabriquer. Et ses propriétés n'étaient pas toujours reproductibles.

Il restait le fer, dont les propriétés de résistance et de souplesse s'accordaient bien avec ce projet. Ayant l'habitude d'utiliser la fonte dans ses premiers projets de ponts métalliques, Gustave Eiffel s'est penché sur le "fer puddlé", qui est un matériau issu de la fonte. C'est lui qui sera utilisé pour la construction de la tour Eiffel.

Rappel de la fabrication du fer : minerai de fer avec coke (charbon transformé par cuisson en coke) chauffé à 1500°c donne de la fonte. Cette fonte est trop chargée en carbone. Elle doit être décarburée. Dans des grandes « marmites » on brasse la fonte liquide avec des barres, afin que du carbone s'échappe par combustion. Le puddlage consiste à traiter la fonte pour lui faire perdre une partie de son carbone, le rendant moins  fragile. Le mot 'Puddlage' est une françisation du verbe anglais 'to puddle', 'brasser'. Le processus de puddlage est mis au point par Henry Cort en 1784, puis significativement améliorée par Samuel Baldwin Rogers et Joseph Hall au XIXe siècle. Il disparaîtra au fil du temps face à l'arrivée des processus de traitement de l'acier, plus performant et moins cher.

Origine du minerai de fer  :

Gustave Eiffel, lorsqu'il décida définitivement de construire sa tour, s'est rapproché de Mr Prégre, le représentant parisien d'un fournisseur habituel de ses ateliers, les Forges et Usines de Pompey "Fould-Dupont", qui se trouvent en Lorraine.

C'est la mine de Ludres qui a fourni le minerai. C'est la production la plus proche de l'aciérie : de Ludres à POMPEY le minerai parcourt 25Km  (ligne droite 17km). Parfois il y avait des compléments provenant d'Algérie (1700km de route et traversée de la Méditerranée) ou de Tunisie.

Origine de l'installation de l'aciérie à POMPEY :

L'aciérie était installée à Ars-sur-Moselle. Mais en 1870 : guerre Franco-Prussienne et ARS EN MOSELLE devient Prussien.

À l'origine, le directeur de l'usine, Auguste Dupont possédait une usine à Ars-sur-Moselle à proximité de Metz. Lorsque les Allemands annexèrent le département de la Moselle, il ne souhaita pas travailler pour l'occupant. En 1872, il s'associa à Alphonse Fould et déménagea ses forges à une trentaine de kilomètres au sud, côté français. Il s'agissait d'un site naturel au bord de la Moselle dans une petite commune viticole : Pompey.

En 1871 Auguste Dupont, fondateur des aciéries d'Ars-sur-Moselle, se voit contraint de déménager son usine pour éviter qu'elle ne passe sur le territoire prussien, suite à la perte de l'Alsace-Lorraine en 1870. Il choisit Pompey, c'est la raison de la présence de cette usine dans ce petit village viticole.

Origine de EIFFEL  :

Gustave  est né à DIJON. Son nom est Gustave  Bönickhausen Eifffel. Il est devenu Gustave EIFFEL le 15 décembre 1880.

Gustave  Bönickhausen Eifffel, était instituteur entre 1680 et 1695 à Marmagen. Ce fut au début du 18e siècle que la famille Bönickhausen s'installa à Paris. On ajouta le deuxième nom « Eiffel », issu de leur contrée allemande d'origine car les Français avaient du mal à prononcer le premier. Le 15 décembre 1880, Gustave fut autorisé par décision de justice à retirer définitivement Bönickhausen de son patronyme. Pour quelles raisons ? Eh bien, parce que porter un patronyme à « consonance allemande inspire des doutes sur sa nationalité française, et ce simple doute est de nature à lui causer soit individuellement, soit commercialement, le plus grand préjudice ».

L'importance des expositions universelles, catalyseurs des avancées techniques .

En  1756 , se tient à  Londres , la toute première exposition d'ampleur internationale. Les  expositions universelles , à thème général ou plus spécialisé vont ensuite se tenir à un rythme soutenu dans les pays les plus industrialisés de la planète. Elles serviront avant tout de vitrine, le but étant de démontrer au monde entier son savoir-faire industriel ou artistique. Pour ce faire, les pays organisateurs vont tendre vers la surenchère et exalter leurs vertus nationales.

Le  palais de l'Industrie  construit par  Alexis Barrault  pour l' Exposition universelle  de Paris de  1855 .

En  1851 , l' Exposition de Londres  se montera autour de l'immense  Crystal Palace , bâtiment spacieux mêlant le fer et le verre, censé démontrer par ses proportions, sa rapidité de montage et son architecture, le triomphe des méthodes modernes d' industrialisation  et de préfabrication des bâtiments, mais aussi et avant tout, la suprématie économique de la  Grande-Bretagne  au milieu du  xix e  siècle .

Dans la même lignée, les galeries où sont exposées les « machines », seront plus d'une fois le clou d'expositions universelles.

En  1855 , à  Paris , l'ingénieur  Alexis Barrault  répond au défi britannique du Crystal Palace en réalisant le  Palais de l'Industrie , doté d'une structure en fonte et d'une couverture vitrée de vastes dimensions.

En  1867 , l'Exposition se tient pour la première fois sur le  Champ-de-Mars , et célèbre l'apogée du  Second Empire .

L' exposition de 1878 , avec le  Palais du Trocadéro , le Palais du Champ-de-Mars et ses halles des machines, marque le relèvement de la France après la défaite de 1870.

1874 : Proposition d'un tour de 300m par les ingénieurs américains Clarke et Reeves.

Cette tour était censée être construite dans l'enceinte de l'exposition du centenaire, à Philadelphie. Il s'agissait d'un tube conique en fonte de très grande taille. Ce projet ne verra jamais le jour, faute de volonté, mais aussi de moyens financiers. C'était pourtant le premier projet réellement réalisable de tour de plus de 300m .

Au début des années 1880, l'idée de la tenue d'une nouvelle exposition universelle en France a pour but de relancer l'économie en réalisant de grands travaux, de fédérer les citoyens autour d'un consensus politique, de faire rayonner l'image de la France à l'étranger, en lui redonnant son rang parmi les grandes puissances et finalement, consacrer la  Troisième République  naissante.

1881 : Proposition d'une tour solaire de 300m destinée à l'éclairage de Paris.

Autre tentative de construction d'une tour gigantesque, cette proposition d'Amédée Sébillot, ingénieur électricien et de Jules Bourdais, architecte, avait pour but l'édification d'une tour de 300m dotée d'un phare puissant pouvant éclairer Paris. Ce projet qui semblait peu réaliste ne l'était pas tant que ça, mais il ne fut jamais construit. ( En savoir + )

6 juin 1884 : Première proposition de tour de Maurice Koechlin et Émile Nouguier, les chefs des bureaux d'étude et des méthodes d'Eiffel

Maurice Koechlin et Émile Nouguier, les chefs des bureaux d'étude et des méthodes d'Eiffel, dessinent le plan d'une tour de 300m en fer et la proposent à Gustave Eiffel. Celui-ci rejette le projet mais les encourage à poursuivre cette étude, trouvant l'idée intéressante mais la tour inesthétique.

18 septembre 1884 : Nouvelle présentation d'une tour de 300m à Gustave Eiffel. Ce dernier l'accepte.

Suite à son rejet quelques mois plus tôt par Gustave Eiffel, le projet d'une tour en plein Paris a été refait, la tour est structurellement crédible et en plus, esthétique. Eiffel dépose un brevet pour les méthodes d'édification d'une tour métallique de 300m.

1er mai 1886 : Lancement d'un concours pour la construction d'une tour de 300m à l'occasion de l'exposition universelle de 1889

Un concours pour édifier une tour de 300m à l'occasion de l'exposition universelle de 1889 est lancé. Fort de ses relations privilégiées avec le ministre, Eiffel établit lui-même une part des contraintes qui seront appliqués et devance ainsi ses concurrents.

12 mai 1886 : Formation de la commission d'étude des projets

Suite au lancement du concours pour la construction d'une tour de 300m en plein Paris, le comité pour l'Exposition Universelle de 1889 constitue une commission d'étude pour analyser et choisir le lauréat.

8 janvier 1887 : Signature du contrat de concession.

La commission signe avec Gustave Eiffel un  contrat de concession  pour l'exploitation de la tour qu'il doit construire au Champs-de-Mars. Ce contrat stipule que l'exploitation a une durée de 20 ans, soit jusqu'au 31 décembre 1909. Le projet est en marche.

28 janvier 1887 : Début des travaux .

C'est le 28 janvier 1887 que commencent réellement les travaux aux Champs-de-Mars. Le projet attaque tout d'abord le creusement des fouilles de la pile N°2, côté école militaire, là où le terrain est le plus simple à creuser.

29 janvier 1887 : Début du creusement des fouilles de la pile N°3.

Les fouilles de la pile N°3, également du côté de l'école militaire, sont attaquées. La création des fondations complètes durera plusieurs semaines.

début février 1887 : Début du creusement des fouilles de la pile N°4.

Les fondations de la pile N°4 et 1 sont plus complexes à faire car elles sont en bord de Seine, Eiffel doit faire face à des infiltrations. Pour pallier le problème il utilisera un système à air comprimé, technologie novatrice en la matière.

14 février 1887 : Parution de la lettre de protestation de 47 artistes contre la tour Eiffel.

Devant l'avancée des travaux 47 artistes de l'époque se joignent pour faire paraître une lettre dénonçant les méfaits de la tour Eiffel, accusée de non esthétisme et de danger, compte tenu de sa taille et de son poids.

23 février 1887 : Fin du creusement des fouilles de la pile N°2.

Les fouilles de la pile N°2, la première à avoir commencé, sont terminées. Les maçons commencent leurs travaux pour faire les massifs, puis les fondations elles-mêmes.

4 mars 1887 : Début de la maçonnerie de la pile N°2.

Une fois les fouilles creusées les maçons entrent en scène. Ils coulent les lourds massifs de béton, puis font les fondations et montent les socles.

8 mars 1887 : Fin du creusement des fouilles de la pile N°3.

Il aura fallu un peu plus d'un mois pour creuser les fouilles de la pile N°3. Les terres ont été soit aplanies sur le sol entre les piles, soit évacuées par des tombereaux hippomobiles. On a utilisé également des wagons.

9 mars 1887 : Début des fondations de la pile N°3.

Troisième pile dont les maçons attaquèrent les fondations. C'est la seconde pile côté Ecole militaire.

25 mars 1887 : Début des fondations des fouilles de la pile N°4.

Début de la maçonnerie de la dernière pile, suite à la fin du creusement des fouilles.

9 avril 1887 : Fin de la maçonnerie de la pile N°1.

C'est à cette date que le socle de la pile N°1 est définitivement terminé.

10 avril 1887 : Fin de la maçonnerie de la pile N°2.

Ce deuxième socle est définitivement terminé le lendemain de la pile N°1.

fin avril 1887 : fin des maçonneries de la pile N°3.

Il faudra attendre la fin du mois pour que la pile N°3 soit achevée.

16 juin 1887 : fin de la maçonnerie de la pile N°4.

C'est mi-juin que la dernière des quatre piles a ses fondations définitivement terminées. Il ne reste alors plus qu'à poser les contre-sabots dans lesquels viendront se mettre les sabots servant de point de départ des arbalétriers.

juin 1887 : Fin de la pose des sabots d'appui de la structure métallique.

En juin 1887 toute la partie maçonnerie est terminée, la partie métallique peut donc commencer.

1er juillet 1887 : Début de la construction de la structure métallique.

C'est moins de 6 mois après avoir commencé la construction que les ouvriers ont pu commencer l'assemblage de la partie métallique. Les poutres, poutrelles et autres entretoises sont montés individuellement à partir du sol. Au début, il n'y avait pas besoin de grues ni d'échafaudage.

2 septembre 1887 : Installation de la première grue de montage, sur la pile N°3.

Deux mois après le début de la construction de la partie métallique les échafaudages n'étaient plus suffisants pour monter à la bonne hauteur les pièces. C'est sur la pile N°3 qu'elle est montée. Trois autres grues seront installées par la suite, elles ne seront utilisées toutes que jusqu'au deuxième étage, car à partir de là il n'y avait plus la place de les utiliser toutes.

10 octobre 1887 : La hauteur des piles atteint le point de basculement.

Pour l'éviter, Eiffel utilise des échafaudages et des boîtes à sable. Le point de basculement, c'est cette hauteur qui fait que la structure d'une pile, s'éloignant de plus en plus de sa base, risque de basculer dans le vide, attiré par la gravité sous son propre poids. Pour éviter ça Gustave Eiffel fit installer des échafaudages sous les piles, chacun se terminant par une boîte à sable, c'est à dire une boîte dont on pouvait retirer le sable peu à peu pour régler la hauteur d'appui très précisément.

4 décembre 1887 : Fin du montage des 4 premiers panneaux.

Les panneaux, ce sont ces 'tranches' horizontales de tour Eiffel qui en comptent 29. Les 4 premiers la font monter jusqu'au 1er étage.

7 décembre 1887 : Jonction des quatre piliers au niveau du premier étage.

Cette jonction est un grand moment technologique. Chaque pile étant indépendante les unes des autres il n'était pas sûr qu'elles soient toutes à la bonne hauteur, donc pour éviter les problèmes chaque pile avait, au niveau du socle, un vérin de grande puissance capable de régler la hauteur définitive de la pile. C'est la raison pour laquelle on dit parfois que la tour Eiffel est montée sur vérin.

18 décembre 1887 : Commencement du montage des poutres horizontales du 1er étage.

Une fois les 4 piles alignées il fallait monter les poutres maitresses d'assemblage du 1er étage, qui marque la réunion des 4 piles en une ceinture commune.

1er mars 1888 : Fin du montage du premier étage.

Entre l'installation des poutres du premier étage, l'opération la plus délicate, la pose des poutrelles, la création de la galerie et la pose des garde-fous le temps de travail n'a pas excédé 4 mois, ce qui semble très rapide quand on connait les moyens de l'époque.

1er avril 1888 : Début de l'élévation vers le 2e étage.

Une fois le premier étage terminé l'échafaudage qui était au sol est monté sur la première plate-forme pour que les ouvriers puissent travailler dans des conditions correctes . La hauteur commence à être importante, la tour domine déjà le plus haut bâtiment de Paris.

avril 1888 : Installation d'une cantine au 1er étage, pour les ouvriers.

Chaque ouvrier mettait approximativement 30 minutes pour monter au 3e étage de la tour, ce qui est très rapide. Mais s'ils devaient redescendre tout en bas pour déjeuner, à midi, pour y remonter ça aurait été encore plus dangereux. Pour éviter ça Gustave Eiffel a créé une cantine au premier étage, cantine quasiment gratuite, car Eiffel rattrapait son coût par la productivité gagnée.

7 mai 1888 : Début du montage des arcs décoratifs.

Les arcs décoratifs sont des éléments importants, malgré le fait qu'il ne s'agisse pas d'un élément structurel. Mais le succès de la tour Eiffel réside aussi dans sa beauté, d'où l'importance des ouvriers en charge de la décoration.

14 août 1888 : Fin de l'installation de la 2e plate-forme.

La fin de l'installation de la 2e plate-forme marque une étape dans la construction de la tour. A partir de là, les 4 piliers se joignent en un seul pylône, nécessitant une modification des techniques de montage.

31 août 1888 : Fin du montage des arcs décoratifs.

Les arcs décoratifs étaient assez longs à poser, il a quand même fallu 4 mois. Mais c'était un élément important de la tour, qui participe à sa popularité.

Septembre 1888 : Début des travaux du deuxième étage.

La tour s'élève désormais dans le ciel parisien plus haut que tout autre bâtiment, elle est visible d'un peu partout où le regard porte.

19 septembre 1888 : Mouvement de grève des ouvriers

Comme souvent dans les chantiers de cette taille un mouvement social se déclenche entre les ouvriers et Gustave Eiffel. Le mouvement porte sur l'augmentation du salaire et l'obtention d'une prime de risque proportionnelle à la hauteur de travail, ce qui est rejeté par Eiffel.

21 septembre 1988 : Accord salarial avec les employés, qui marque la fin de la grève

Cette grève a été éphémère, elle n'a duré que 3 jours. Les ouvriers ont partiellement eu gain de cause, avec l'obtention d'une augmentation. La prime de risque, elle, n'est pas changée, Eiffel estimant que le risque est le même de 40m ou de 280m.

23 septembre 1888 : Début des travaux des soubassements

Les soubassements correspondent à l'intérieur des socles. Ils pouvaient être faits ultérieurement car ils n'influençaient en rien les supports de la tour.

30 novembre 1888 : Fin du montage de la plate-forme intermédiaire, début du montage au-dessus.

La tour n'en finit  pas de monter dans les airs. La plate-forme intermédiaire est destinée au transbordement des passagers entre les 2 ième et le 3 ième étage, à l'époque de la construction il n'était pas possible, pour un ascenseur, de monter directement au 3ème sans passer par un palier. C'est le rôle de cette plate-forme intermédiaire. De nos jours elle est inutilisée.

4 janvier 1889 : Fin des travaux des soubassements

Fin des travaux sous les socles, qui avaient commencé le 23 septembre. Ils n'ont donc duré qu'un peu plus de 3 mois.

5 janvier 1889 : Début des travaux pour l'installation des ascenseurs Otis (Piliers Nord et Sud)

Le 5 janvier marque le début des travaux des pièces mécaniques d'accès aux étages. Les ascenseurs Otis sont les premiers installés, ils seront suivis immédiatement de autres ascenseurs.

19 janvier 1889 : Début de la mise en place des cabines des ascenseurs "Roux et Combaluzier" (Piliers Est et Ouest)

Le même mois les installateurs des ascenseurs Roux et Combaluzier, futur Schneider, viennent sur la tour mettre en oeuvre les parties mécaniques nécessaires. A noter que pour les ascenseurs, c'est le personnel du fournisseur de matériel qui vient l'installer, ce ne sont pas les ouvriers du chantier d'Eiffel.

janvier 1889 : Début du montage des restaurants du 1er étage

A l'époque de la construction les plates-formes étaient des galeries faisant le tour de l'étage. Chacune avait des bâtiments qui lui étaient propres. Au premier étage, il y avait 2 restaurants (un russe, un français), un bar anglo-américain, et un théâtre.

11 février 1889 : Début du montage des machines et des pompes

En même temps que l'on s'activait sur les parties supérieures pour la mise en route des restaurants, les ouvriers travaillaient sur l'installation des différentes pompes hydrauliques qui manœuvraient les ascenseurs.

20 février 1889 : Début de l'installation de l'ascenseur Edoux, qui mène au 3e étage

Ce n'est qu'après avoir installé les ascenseurs montant au 2e étage que l'on s'attaqua à l'ascenseur Edoux, qui montait au 3e étage. Il était en deux parties, l'une montait à la plate-forme intermédiaire, l'autre au sommet.

24 février 1889 : Fin des travaux de la 3e plate-forme, début des travaux au-dessus.

La tour est presqu'entièrement achevée. Il ne reste que la partie supérieure, contenant un local technique, une pièce réservée à Mr Eiffel, le campanile, et enfin la hampe du drapeau.

11 mars 1889 : Début de la pose des réservoirs et des canalisations

C'est à peu près 20 jours après le début des travaux sur les pompes que furent posés les réservoirs et les canalisations de ces pompes. Il s'agissait d'éléments essentiels car les pompes hydrauliques avaient besoin d'une grande quantité d'eau, disponibles à volonté. Ces réservoirs étaient en place au sol, mais aussi dans les étages.

31 mars 1889 : Arrivée au sommet. Pose du drapeau tricolore.

L'inauguration de la tour Eiffel eut lieu le 31 mars 1889, elle fut matérialisée par la pose du drapeau tricolore au sommet du campanile.

10 avril 1889 : Fin de montage des pompes et machines

C'est après l'inauguration que les machines d'ascenseur ont été terminées. L'inauguration a lieu, la plupart du temps, avant la fin effective des travaux. Dans le cas de la tour Eiffel c'est l'arrivée au sommet qui a marqué l'inauguration, mais la tour elle-même devait encore subir pas mal de travail, entre les ascenseurs, les restaurants, les équipements divers, etc.

14 avril 1889 : Fin des travaux de la structure métallique

Les dernières poutres ont été rivetées, les éléments de construction ont été descendu : Le 14 avril il n'y avait plus de travaux de structure à la tour Eiffel, c'était terminé.

15 avril 1889 : Début des travaux du restaurant côté Ecole militaire

Cet autre restaurant n'était pas encore monté, il le fut rapidement, d'ici l'ouverture.

1er mai 1889 : Fin de la pose des réservoirs et des canalisations

La fin du travail technique eut lieu à 6 jours de l'ouverture officielle de l'Exposition Universelle. Si le timing a été juste, il a été respecté, bien qu'il soit resté quelques travaux de mise en service des ascenseurs et quelques poutrelles à rivetées.

6 mai 1889 : Ouverture de l'exposition universelle de 1889

La tour Eiffel sert de portail d'entrée à l'exposition universelle de 1889. Le Monde découvre alors la grandeur de cette structure édifiée en plein Paris. Les travaux s'y poursuivent malgré tout, ce qui fait que les visiteurs ne peuvent pas encore y monter.

15 mai 1889 : Ouverture de la tour au public

Le public peut enfin monter sur la tour Eiffel, mais par les  escaliers  uniquement, les ascenseurs n'étant pas encore mis en service. Les visiteurs arrivent en masse. Dès la première semaine on comptabilise 28 922 visiteurs, ce qui est énorme. Ce succès sera plus mitigé par la suite.

mai 1889 : L'éclairage de la tour est réalisé au gaz.

A sa création la tour Eiffel est éclairée de deux façons. Le monument lui-même est éclairé par des becs de gaz mise dans des globes de verre, pour la sécurité. Ils faisaient une lumière suffisante pour se déplacer et éclairer le monument. La 2 ème façon était un immense projecteur qui diffusait un faisceau bleu, blanc et rouge orienté vers les monuments de Paris. Il était électrique, lui.

26 mai 1889 : Mise en service d'un des deux ascenseurs "Roux et Combaluzier".

Le premier ascenseur a été mis en service est celui du pilier Est, c'est un Roux et Combaluzier, qui sera remplacé 10 ans plus tard.

1er juin 1889 : Fin des travaux de rivetage

Cette fois-ci, c'est réellement la fin des travaux sur la tour Eiffel, hors la pose des ascenseurs. Les équipes de monteurs quittent définitivement le chantier.

2 juin 1889 : Fin de la mise en place du 2ème ascenseur "Roux et Combaluzier" et "Edoux"

Le 2ème ascenseur Roux et Combaluzier est celui du pilier Ouest, son montage a été terminé le même jour que celui de l'ascenseur Edoux qui monte au 3e étage, avec nécessité de se faire transborder à mi-parcours sur la plate-forme intermédiaire.

4 juin 1889 : Mise en service du premier des deux ascenseurs Otis.

Cet ascenseur est dans le pilier Nord. De nos jours c'est toujours un ascenseur Otis qui nous monte au 2e étage dans ce pilier !

13 juin 1889 : Mise en service de l'ascenseur Edoux, qui mène au 3ème étage.

Il se sera passé 11 jours entre la fin des travaux de cet ascenseur et sa mise en service.

19 juin 1889 : Mise en service des deuxièmes ascenseurs "Roux et Combaluzier" et "Otis"

Dernier des 5 ascenseurs de la tour Eiffel à  être mis en service, le 2e "Roux et Combaluzier" se trouvait dans le pilier Ouest. Le 2e Otis était dans le pilier Sud.

2 juillet 1889 : Visite d'Edmond et Jules Goncourt

De nombreuses personnalités sont venues sur la tour Eiffel durant l'exposition universelle. Le 2 juillet, c'était les frères Goncourt.

11 septembre 1889 : Eiffel organise un diner au 1er étage en compagnie de Thomas Edison

Eiffel et Edison avait des points communs, à commencer par le fait qu'il s'agissait de deux grands industriels. Edison offrit à cette occasion un phonographe, appareil dont il était inventeur et fabricant.

24 octobre 1889 : Début des travaux de Mr Cornu sur l'absorption atmosphérique des radiations

Dès que possible Eiffel donna l'autorisation d'utiliser la tour à des fins scientifiques, ça lui a permis, quelques années plus tard, de ne pas la voir être démontée. Le 24 octobre, c'est le jour d'une expérience qui fera faire un pas de plus dans la connaissance des radiations solaires.

1889 : Installation d'une imprimerie au 2e étage

C'est dès sa construction qu'Eiffel autorisa cet étrange évènement qu'est l'installation de l'imprimerie du "Figaro" au 2e étage de la tour. Le journal est réellement fabriqué sur place, avec la possibilité pour les visiteurs de faire inscrire leur nom dedans.

31 octobre 1889 : Fin de l'exposition universelle de Paris

Durant cette exposition universelle 2 millions de personnes ont visité la tour Eiffel. Si c'est un grand succès, ce dernier ne perdurera pas, la tour n'atteindra jamais de telles fréquentations durant les premières années, même lors de l'exposition universelle de 1900.

31 décembre 1889 : Cessation d'activité de la société "Gustave Eiffel et Cie"

Bien triste journée pour Gustave Eiffel, qui est obligé de cesser l'activité de son entreprise suite au scandale de Panama. Il avait signé un contrat pour la fourniture des écluses du canal, et à ce titre a été tiré dans le scandale

1er janvier 1890 : Début de la concession de 20 ans à Gustave Eiffel

A partir de ce jour Gustave Eiffel a 20 ans devant lui pour rentabiliser la tour, officiellement. Dans les faits il mettra tout ce qu'il peut pour qu'elle ne soit jamais démontée, et il y parviendra en lui trouvant une application militaire : Elle servait, au début du XXe siècle, d'antenne de réception pour la toute nouvelle technologie de radiodiffusion

30 juin 1890 : Expérience nocturne de navigation aérienne à partir de la tour Eiffel

La tour pouvait également servir de balise de positionnement pour la navigation aérienne. A la fin du XIXe siècle l'aviation n'avait pas encore commencée, mais les ballons étaient utilisés pour se déplacer. L'expérience de localisation faite à partir de la tour a permis à un ballon de se diriger sur une distance de plus de 150 Kms.

6 octobre 1896 : Premiers essais de téléphotographie

La téléphotographie est tout simplement la photographie à distance. Le mécanisme est courant de nos jours, on appelle ça un zoom, sur nos appareils photos. Mais en 1896, il fallait utiliser un appareil photographique couplé à un système d'agrandissement.

1897 : Remplacement des deux ascenseurs "Roux-Combaluzier".

Ces deux ascenseurs ne faisaient pas l'affaire, il a fallu les changer dix ans après leurs poses. Ils étaient installés dans les piliers Est et Ouest et ont été remplacés par des "Fives-Lille" hydrauliques, mis en service en 1899

1898 : Eiffel autorise l'installation d'une station météo.

En fait, c'est un véritable laboratoire météo qui a été placé à son sommet sous la forme d'une plaque sur laquelle se tenaient différents instruments de mesure et d'une pièce contenant les appareils enregistreurs. Il s'agit du premier observatoire de ce genre installé si haut.

5 novembre 1898 : Etablissement de la première liaison radio entre la tour et le Panthéon

C'est fin 1898 que fut posée une antenne hertzienne par Eugène Ducretet qui réalise ainsi une communication téléphonique entre la tour Eiffel et le Panthéon, à 4 Kms de là. C'est la première expérience scientifique de grande ampleur que l'on doit à la tour Eiffel.

1899 : Mise en service des deux ascenseurs "Fives-Lille" hydrauliques.

Ces ascenseurs ont remplacés les "Roux-Combaluzier" dans les piliers Est et Ouest, arrivés en fin de vie, après seulement 10 ans d'utilisation.

1900 : L'éclairage initial est modifié, Il devient entièrement électrique

Cet éclairage est pour la première fois entièrement électrique. Il se compose de 5 000 ampoules disposées sur les côtés.

1907 : Installation d'une horloge lumineuse électrique

C'est l'un des premiers éléments plaqués sur la tour Eiffel, un cadran lumineux électrique donnant l'heure. Il sera suivi par bon nombre d'autres éléments, comme le compteur de l'an 2000, la publicité Citroën, le symbole de l'Europe, etc.

18 octobre 1909 : La tour Eiffel est contournée pour la première fois par un avion

Il s'agissait d'un Wright en bois et toile piloté par le comte de Lambert. Ce vol a marqué une étape dans l'aviation française

31 décembre 1909 : Dernier jour théorique de la concession

Cette concession avait fait l'objet d'un contrat entre Eiffel et le comité pour l'Exposition Universelle. Il était destiné à permettre à l'auteur de rentabiliser son bâtiment, mais la tour n'a pas été démontée à sa fin, comme c'était prévu. C'est également ce jour qu'il y a eu un changement de propriété au profit de la ville de Paris.

1910 : Remplacement des deux ascenseurs.

En 1910 eut lieu un autre changement d'ascenseurs, ceux des piliers Sud et Nord. On y installa des Otis.

1912 : Mort de Franz Reichelt, l'homme-oiseau

Mr Reichelt est un tailleur de Longjumeau, une ville de la banlieue Sud de Paris. Persuadé d'avoir découvert une méthode pratique pour sauter de grandes hauteurs, il fabrique un modèle de parachute et convie la presse à assister à son saut. Celui-ci mourra écrasé au sol, son parachute n'étant pas assez efficace. .

1914 , première guerre mondial

1914 : Première utilisation militaire de la tour Eiffel .

Pendant la première guerre mondiale l'armée utilisa la tour en tant qu'antenne TSF et capte des messages importants, la tour devient un véritable outil au service de la France.

6 février 1922 : Ouverture officielle de Radio Tour Eiffel

Suite à de nombreux essais de TSF durant les années précédentes, Radio Tour Eiffel est créée. Trois ans plus tard ont lieu les premiers essais de télédiffusion.

1925 : Installation sur la tour de la publicité pour Citroën.

Cette publicité est très connue, même de nos jours. Il s'agissait d'une enseigne lumineuse faite de 250 000 lampes de couleurs différentes formant les lettres de la marque, verticalement. Cette illumination est restée 11 ans.

1933 : Installation d'une horloge lumineuse

Nouvelle horloge, après celle mise en place en 1907. Celle-ci a été offerte par André Citroën. Il s'agissait d'un cadran électrique à base d'ampoules format des aiguilles multicolores. Le cadran mesurait quand même 15m de haut.

26 avril 1935 : Début de la diffusion régulière d'émissions télévisuelles .

25 mai 1937 : Ouverture de "l'exposition internationale des Arts et des Techniques appliqués à la Vie moderne"

Il s'agit en fait de l'appellation de l'époque des expositions universelles, plus tournées sur les arts et techniques. A cette occasion de nombreux travaux sont engagés sur la tour Eiffel, avec en particulier des jeux de lumière très travaillés.

1937 : Remplacement des restaurants du 1er étage.

Les 4 restaurants, dont un avait été transformé en théâtre, sont détruits. Seuls deux sont reconstruits. Cet aménagement fait partie des  nombreuses modifications  faites à la tour en 1937.

1937 : Modification de l'éclairage

Pour l'exposition de 1937 il a été installé un lustre multicolore fait de tubes lumineux sous la première plate-forme, mais aussi de  30 projecteurs  puissants illuminant le monument. La tour prend aussi des couleurs bleues, blanches et rouges.

1939 : Cinquantenaire de la tour

Pour fêter ses cinquante ans la tour Eiffel reçoit l'archevêque de Paris, Mgr Chaptal, qui prononce une messe au 1er étage. La messe sera suivie d'un grand diner de gala avec des invités de prestige, dont le duc de Windsor, les ambassadeurs d'Espagne et de la Pologne, etc.

1940 : Paris est pris par les Allemands

La tour Eiffel est occupée, comme toute la ville. Les Allemands installent un poste de télédiffusion au sommet qui sera récupéré et utilisé par les Français à la libération.

1948 : Un éléphant sur la tour Eiffel

Si on voulait prouver que la tour Eiffel est très résistante on ne s'y serait pas pris autrement... C'est ce qu'ont dû se dire les visiteurs quand, un beau jour de 1948, ils croisèrent Bouglione et sa plus vieille éléphante (85 ans) su premier étage. Fatiguée, celle-ci ne put monter plus haut.

24 août 1944 : Paris est libéré

Ce jour est celui de la libération de Paris, c'est avant tout un jour historique pour la France, mais aussi pour la tour Eiffel. Pour fêter la libération un drapeau tricolore fait de 3 draps de couleur est dressé au sommet de la tour Eiffel.

1952 : Installation d'un phare aéronautique de balisage

Nouvelle utilisation de la tour Eiffel pour une utilisation aérienne, avec l'installation d'un phare de grande portée au sommet de la tour. Il vient remplacer celui du Mont Valérien, détruit pendant la guerre. Il restera sur place jusqu'en 1974.

1954 : Installation d'un radar par les alliés.

La tour Eiffel poursuit son intérêt technique et scientifique. Plus de 50 ans après les essais de navigation aérienne à l'attention des dirigeables, ce radar installé au sommet de la tour permet de sécuriser les airs autour de la capitale.

Mai 1958 : Modification de l'éclairage.En mai 1958  l'éclairage  de la tour Eiffel est modifiée, elle prend désormais une grande partie de sa lumière à partir de fosses situées tout autour du monument. Ces installations restèrent sur place jusqu'au 31 décembre 1985, elles se composaient de 1 290 projecteurs.

1962 : Concert d'Edith Piaf. En 1962 sort au cinéma le film "Le jour le plus long", un chef-d'œuvre qui marqua les esprits. A l'occasion de sa sortie eu lieu un gala pendant lequel Edith Piaf fut invitée à chanter sur la tour Eiffel.

1965 : Installation de l'ascenseur Schneider. Après plus de 60 ans d'utilisation, l'ascenseur du pilier Nord a dû être remplacé. Il s'agissait d'un ascenseur Otis remplacé par un Schneider.

1966 : Concert Charles Aznavour et Georges Brassens. Ces deux chanteurs ont pratiqué leur art sur la tour Eiffel à l'occasion du lancement de la campagne mondiale contre la faim.

1978 : Installation d'un sapin de Noël lumineux. Encore un nouvel élément décoratif sur la tour Eiffel, avec l'affichage d'un sapin lumineux de grande taille, fait entièrement en ampoules. Il a décoré la tour durant la période de Noël 1978.

1981 : La tour Eiffel subit sa plus grande  rénovation . De nombreuses poutrelles sont retirées, allégeant considérablement l'ensemble Les décors sont refaits, les étages sont transformés. Le restaurant "Jules Verne" est créé, tout comme "La belle de France" et "Le parisien", en remplacement des deux restaurants datant de 1937.

1982 : Inauguration des rénovations récentes. Les rénovations de 1980 étant terminées, c'est le maire de Paris Jacques Chirac qui fut l'inauguration des nouvelles installations.

1983 : Fin de l'utilisation de l'ascenseur Edoux, qui montait au 3e étage.

Cet ascenseur a été installé lors de la construction de la tour, il était temps de le changer car il était hydraulique et en hiver, le gel l'empêchait de fonctionner.

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la tour eiffel en 1887 pour l'exposition universelle qui devait

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Tour Eiffel

Edifiée pour l‘Exposition Universelle qui devait célébrer le centenaire de la Révolution française, la Tour Eiffel est née en 1889. Sa construction a duré 2 ans, du 1er juillet 1887 au 31 mars 1889 (pose du drapeau au sommet). Dès son inauguration son succès est phénoménal, et deux millions de personnes en font l‘ascension. La vie de la Tour Eiffel ne devait pas dépasser 20 ans. Elle a changé plusieurs fois de couleur, passant du brun-rouge à l‘ocre jaune puis au marron et enfin au bronze. Il faut 25 peintres par an pour le peindre complètement.

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Chez Heller, nous nous efforçons en permanence de fabriquer nos produits de la manière la plus durable possible. C'est pourquoi nous avons pris, ces dernières années, de nombreuses mesures visant à accroître autant que possible l'efficacité des ressources.

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Depuis 2023, nous produisons tous les kits de maquettes Heller avec du plastique recyclé. Cela permet de donner une nouvelle vie au plastique existant dans un superbe kit tout en conservant la même qualité.

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Nous sommes fiers de notre vaste archive de moules d'injection. C'est pourquoi nous retravaillons, réparons et améliorons les moules existants au lieu de les jeter. Les grands modèles sont préservés et, en même temps, beaucoup d'énergie et de matériaux sont économisés. C'est pourquoi nous affichons fièrement l'année de fabrication de nos moules et l'année de la dernière révision générale sur chaque boîte de produit.

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Exposition universelle 1889

Quel bilan pour l’Exposition universelle de 1889 ?

Mardi 7 avril 2020

Modifié le : 22/02/24

En 1851, Londres avait inauguré l’ère des grandes expositions de façon spectaculaire, en proposant un immense et unique bâtiment préfabriqué, en fonte, fer, bois et verre. La France ne tarda pas à répliquer, car il y a toujours dans ces expositions matière à exacerber la fierté nationale. En 1855 à Paris, c’est un vaste palais avec façade en pierre et voûtes en fonte et verre qui est proposé sur les Champs-Élysées. En 1867, à l’apogée du second Empire, un gigantesque bâtiment ovale qui couvre une grande partie du Champ de Mars est complété par de petits pavillons insérés dans un jardin périphérique. 

Trocadéro et Champ de Mars, lieux d’exposition

En 1878, la colline de Chaillot est investie par un palais du Trocadéro qui déploie deux larges ailes autour d’une salle de concert de 4600 places, tandis que prennent place sur le Champ de Mars une série de galeries vitrées soigneusement dessinées mais sans effet monumental particulier, si ce n’est les pavillons aux angles du quadrilatère.

L’Exposition de 1889 revêt une toute autre dimension. Elle célèbre le centenaire de la Révolution française et en même temps la puissance de l’industrie nationale sous les auspices de la République et de son empire colonial, qui a refait son retard avec l’Angleterre. Elle reprend sur cinquante hectares la typologie de l’Exposition précédente (1878), avec des galeries occupant une partie du Champ de Mars, couronnées de dômes monumentaux, des pavillons dispersés dans les jardins, dont une trentaine seulement de pavillons nationaux – avec une forte participation américaine car les monarchies européennes ont décidé de bouder la manifestation. 

Elle célèbre aussi deux exploits techniques fondés sur la mise en œuvre du métal : le plus grand bâtiment du monde, la Galerie des Machines qui s’étend sur 420 mètres par 110 mètres sans points d’appui, et la plus haute tour du monde . Ces deux constructions sont destinées à demeurer après l’Exposition. La Galerie sera cependant démontée en 1909, faute de trouver un usage pérenne. La Tour va bien sûr être conservée, grâce aux efforts déployés par son constructeur, Gustave Eiffel. 

32 millions de visiteurs ! 

D’autres pavillons sont démontés et reconstruits. Au total, l’Exposition va comptabiliser plus de 32 millions d’entrées en six mois, dont deux millions visitent la Tour Eiffel. L’entrée à l’Expo coûte un franc mais il faut payer cinq francs de plus pour accéder à la Tour. Quelque 61 000 exposants, dont plus de la moitié de Français, ont pu présenter les produits de l’art et de l’industrie.

Même s’il en reste peu de traces hormis la Tour Eiffel, l’Exposition de 1889 a été sans doute l’une des plus spectaculaires de son époque, montrant au grand public des inventions nouvelles promises à un grand avenir, comme l’électricité et le téléphone. Le tout présenté dans un écrin où la rudesse des charpentes métalliques était tempérée par les céramiques, les terres cuites et les vitraux colorés qui habillaient les parois des bâtiments.  

La Tour vedette de l’Exposition universelle de 1889

La 10ème Exposition universelle s’est ouverte à Paris le 15 mai 1889. Et s’est terminée le 6 novembre 1889. Elle commémore le centenaire de la Révolution française. Elle est toute entière placée sous le signe du fer, de l’acier et de l’industrie ! Etendue sur 95 hectares, l’Exposition occupe le Champ de Mars, la colline du Trocadéro et les quais jusqu’à l’esplanade des Invalides. Sur le Champ de Mars, la Galerie des Machines est la plus importante structure métallique en Europe. On y célèbre aussi l’avènement de l’électricité. Mais le véritable clou de l’Exposition, c’est la tour de Gustave Eiffel. Elle stupéfait le monde entier avec ses 312 mètres de hauteur, c’est à l’époque la Tour la plus haute du monde. Près de 2 millions de visiteurs s’y pressent durant l’Exposition. Imaginez : c’est la 1ère fois que l’on découvre les vertiges de l’ascension et la vue sur Paris. Toutes les constructions de l’Exposition universelle ont été démantelées dans les années ou décennies qui ont suivi… Sauf la tour Eiffel !  

Exposition universelle 1889

L'Exposition universelle de Paris, 1889

Bertrand Lemoine est architecte ingénieur et historien. Il a été directeur de recherche au CNRS et directeur général de l'Atelier International du Grand Paris. C'est un spécialiste internationalement reconnu de l'histoire et de l'actualité de l'architecture, de la construction, de la ville et du patrimoine aux 19e et 20e siècles, en particulier de Paris, du Grand Paris et de la Tour Eiffel. Il est l’auteur de 43 ouvrages et de plusieurs centaines d’articles sur ces sujets. Il est actuellement consultant sur les questions architecturales, urbaines, numériques et énergétiques.

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IMAGES

  1. Photos : 1887-1889, la construction de la Tour Eiffel

    la tour eiffel en 1887 pour l'exposition universelle qui devait

  2. Photos : 1887-1889, la construction de la Tour Eiffel

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  3. Photos : 1887-1889, la construction de la Tour Eiffel

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  4. Der Eiffelturm, 1887-89 von Gustave Eiffel: Kunstdruck

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  6. Photos : 1887-1889, la construction de la Tour Eiffel

    la tour eiffel en 1887 pour l'exposition universelle qui devait

COMMENTS

  1. L'exposition universelle

    La dixième exposition universelle est organisée à Paris en 1889, du 15 mai au 6 novembre, et c'est pour cette occasion que la tour Eiffel est construite. Etendue sur 95 hectares, l'Exposition occupe le Champ de Mars, la colline du Trocadéro et les quais jusqu'à l'esplanade des Invalides, et la tour Eiffel est au centre de tous les ...

  2. 14 février 1887 : les artistes contre la Tour Eiffel

    La célèbre 'protestation des artistes' contre la construction de la tour Eiffel pour l'Exposition Universelle de 1889 est publiée le 14 février 1887.

  3. Histoire de la tour Eiffel

    La tour Eiffel a été construite le 28 janvier 1887 pour l' exposition universelle de Paris de 1889 pour démontrer la puissance industrielle de la France. Elle ne devait rester que 20 ans. Finalement, elle est restée et est devenue le symbole permanent de Paris et de la France . Le contexte historique de la tour Eiffel.

  4. Chronologie des événements de la tour Eiffel

    6 mai 1889 : Ouverture de l'exposition universelle de 1889. La tour Eiffel sert de portail d'entrée à l'exposition universelle de 1889. Le Monde découvre alors la grandeur de cette structure édifiée en plein Paris. Les travaux s'y poursuivent malgré tout, ce qui fait que les visiteurs ne peuvent pas encore y monter.

  5. Architecture, construction & histoire de la tour Eiffel

    Les grandes dates. L'invention de la tour Eiffel. Le projet d'une tour de 300 mètres est né à l'occasion de la préparation de l'Exposition universelle de 1889. Boulonnage du joint de deux arbalétriers.

  6. Quand la tour Eiffel était un objet de discorde

    La tour Eiffel pendant l'Exposition universelle de 1900. Alors que la Tour n'est censée durer que 20 ans, grâce à la concession d'exploitation détenue par Gustave Eiffel (jusqu'au 31 décembre 1909), le danger se rapproche, d'autant que la fréquentation du monument est en baisse. En 1903, la démolition est sérieusement ...

  7. Histoire de la Tour Eiffel

    1886 : Approuvée par le comité de l'Exposition universelle qui devait se tenir en 1889 et commémorer le centenaire de la Révolution française. 1886 : Des artistes protestent contre le fait qu'une tour métallique sera un monument métallique laid qui ruinera l'esthétique de Paris.

  8. Tour Eiffel

    Contestée par certains à l'origine puis plébiscitée par le public dès sa présentation, la tour Eiffel fut, à l'occasion de l' Exposition universelle de 1889, la vitrine du savoir-faire technique français. Sa taille exceptionnelle et sa silhouette immédiatement reconnaissable en ont fait un emblème de Paris.

  9. 28 janvier 1887 : début du chantier de la tour Eiffel

    L'ingénieur vient rappeler que l'État a d'ores et déjà lancé la commande, établi les investissements chiffrés alors à 5 ou 6 millions et a prévu, une fois l'exposition achevée, de céder ...

  10. La Tour Eiffel

    Erigée pour l'Exposition universelle de 1889, la Tour de 300 mètres, très rapidement appelée Tour Eiffel, du nom de son concepteur est un des monuments iconiques de Paris. Retrouvez une sélection d'ouvrages numérisés sur sa construction et sa postérité.

  11. La Tour Eiffel

    Les expositions universelles. À lire. Il faudrait pour cela être un artiste, une façon de poète débordé par ses propres conceptions, et M. Eiffel ne paraît pas être mieux qu'un mécanicien. Léon Bloy, Belluaires et porchers. Le Bon Marché. Construction suivante. Le Castel Béranger.

  12. TOUR EIFFEL

    Associé aux ingénieurs Maurice Kœchlin et Émile Nouguier, ainsi qu'à l'architecte Stephen Sauvestre, Eiffel remporte en 1887 le concours organisé en vue d'élever, pour l' Exposition universelle de 1889, une tour de 300 mètres de hauteur au bord de la Seine.

  13. [RÉCIT]

    Dans son récit, Stéphane Bern nous raconte l'histoire de la Tour Eiffel. Comment ce monument achevé il y a 135 ans pour l'Exposition universelle de 1889 et qui devait être démonté ensuite ...

  14. La Tour Eiffel : tout savoir sur le monument

    C'est à l'occasion de l'Exposition Universelle de 1889, date qui marquait le centenaire de la Révolution française qu'il a été décidé de construire une tour de 300m. Les premiers coups de pelle sont donnés le 26 janvier 1887 .

  15. La construction de la tour Eiffel

    Saviez-vous qu'il fallut deux ans, deux mois et cinq jours et près de 2 500 000 rivets pour construire la tour Eiffel ? Projet décrié lors de son édification pour l'Exposition universelle de 1889, elle est rapidement devenue le symbole de Paris et l'un des monuments les plus célèbres au monde.

  16. Les expositions universelles de Paris, de 1855 à 1937

    Presque sous l'arche de la tour Eiffel, on aperçoit le chalet scandinave de Charles Garnie r, ainsi que lses autres réalisations sur l'histoire de l'habitation.

  17. Comment la science et la guerre ont sauvé la Tour Eiffel de ...

    La tour Eiffel entama sa construction le 28 janvier 1887, pour l'Exposition universelle de Paris en 1889. Elle servira d'ailleurs également pour l'Exposition universelle de 1900. L'objectif était alors de démontrer la puissance industrielle de la France au reste du monde, en érigeant un bâtiment de 300 mètres de hauteur.

  18. ‎Les récits de Stéphane Bern : [RÉCIT]

    Dans son récit, Stéphane Bern nous raconte l'histoire de la Tour Eiffel. Comment ce monument achevé il y a 135 ans pour l'Exposition universelle de 1889 et qui devait être démonté ensuite, est devenu l'emblème de la France ? Comment a-t-elle été pensée et perçue à travers l'histoire ?

  19. 1889 : la Tour Eiffel et l'Exposition universelle

    Le grand débat de cette fin de siècle portait sur l'architecture métallique : vilipendée ou portée aux nues, elle fut au centre de tous les débats, alimenta les querelles entre ingénieurs et architectes, et se trouve par là-même au coeur de l'exposition du musée d'Orsay. Commissariat.

  20. PDF La tour Eiffel

    La tour Eiffel est construite pour l'Exposition universelle de 1889, qui célèbre les 100 ans de la Révolution française. L'ingénieur Gustave Eiffel est chargé du projet. Les travaux commencent en 1887 et durent plus de 2 ans. 50 ingénieurs et dessinateurs réalisent plus de 5 300 dessins.

  21. 130 ans, retour sur l'année 1889

    Dans le Paris de la « Belle époque », une étonnante tour métallique de plus de 300 mètres de hauteur fut érigée entre 1887 et 1889 à l'occasion de l'Exposition universelle de 1889. Elle sera alors la plus haute tour du monde.

  22. Tour Eiffel

    Découvrez la Tour Eiffel. Construite par Gustave Eiffel et ses collaborateurs pour l'Exposition universelle de Paris de 1889, elle célèbre aussi le centenaire de la Révolution et les vertus de l'industrie française. La dame de fer est devenue le symbole de la capitale française.

  23. La tour Eiffel

    Inaugurée lors de l'Exposition universelle de 1889, elle était le plus haut bâtiment existant de l'époque. La tour devait être démontée, mais Gustave Eiffel l'a sauvée en en faisant un ...

  24. La Tour Eiffel

    La tour Eiffel a été construite de 1887 à 1889 pour l'Exposition universelle de Paris. Cette exposition célébrait les 100 ans de la Révolution française. L'ingénieur Gustave Eiffel est chargé de concevoir cette tour de fer, le plus haut bâtiment du monde lors de son inauguration.

  25. La tour Eiffel

    Le 8 janvier 1887, une convention est signée entre Édouard Lockroy, représentant de l'État, Eugène Poubelle, préfet de la Seine, et Gustave Eiffel, agissant en son nom propre et non pas en celui de son entreprise.

  26. 15 choses essentielles à savoir sur la tour Eiffel

    Elle a d'abord incarné le savoir-faire et le génie industriel français dès sa naissance, pour l'Exposition universelle de 1889, tant elle a impressionné le monde entier par sa stature et sa conception audacieuse.

  27. Tour Eiffel (81201) en 1:650

    Edifiée pour l'Exposition Universelle qui devait célébrer le centenaire de la Révolution française, la Tour Eiffel est née en 1889. Sa construction a duré 2 ans, du 1er juillet 1887 au 31 mars 1889 (pose du drapeau au sommet). Dès son inauguration son succès est phénoménal, et deux millions de personnes en font l'ascension.

  28. Paris : L'incroyable héritage de l'Expo 1900

    Après l'énorme succès de l'Exposition universelle de 1889 ayant donné naissance à la Tour Eiffel, la capitale organise la plus grande Exposition universelle à Paris en 1900. Ces évènement sont l'occasion de construire des monuments grandioses et des mégastructures hors norme. Ces monuments qu'ils soient temporaires ou permanents ont marqué le souvenir d'une époque et transformé le ...

  29. Quel bilan pour l'Exposition universelle de 1889 ?

    Même s'il en reste peu de traces hormis la Tour Eiffel, l'Exposition de 1889 a été sans doute l'une des plus spectaculaires de son époque, montrant au grand public des inventions nouvelles promises à un grand avenir, comme l'électricité et le téléphone.