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Musique. Le « 45 tours » fête ses 75 ans : de 1949 à nos jours, retour sur une belle histoire

Musique. Le « 45 tours » fête ses 75 ans : de 1949 à nos jours, retour sur une belle histoire

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Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, le patron de la puissante compagnie américaine de fabrication de disques, la Columbia Records , convoque ses ingénieurs pour une phrase, somme toute, simple : « Le moment est venu de trouver quelque chose de neuf ». Il était temps, pour ces spécialistes de l’enregistrement de la musique et du son, de créer un nouveau format en remplacement du disque dénommé «  78 tours  ».

> Retrouvez tous nos articles sur les disques vinyles dans notre moteur de recherche

Ce dernier, tournant à environ 78 tours par minute et d’une taille d’environ 25 cm avait traversé la première moitié du XXe siècle à grands coups d’évolutions techniques, depuis le gramophone mécanique jusqu’au juke-box, en passant par la radiodiffusion, grâce à l’amplification électronique.

Le célèbre ténor italien, Enrico Caruso, avec un phonographe de marque « Victrola », en 1913.

Ainsi, en 1948, le «  33 tours  » fait son apparition. Ce disque microsillon permet d’augmenter la durée d’un disque sans augmenter le format. Voici le « petit » nouveau, 33 tours 1/3 au lieu de 78 tours (à la minute) et un nombre quintuplé de sillons au millimètre : une symphonie entière était contenue dans ce nouveau disque. Ajouté à cela le remplacement de la cire ou de la gomme par la résine de vinyle, matière résistante et presque incassable, il a tout pour s’imposer…

L’offensive du « 45 tours »

Une illustration de disques « 45 tours ».

Mais c’est sans compter sur la concurrence ! RCA Records , une autre maison de disques américaine, également très importante à l’époque, lance en 1949 son format de disque vinyle : le « 45 tours ». Cette dernière est bien décidée à relancer le marché des juke-boxes présents dans les bars, les restaurants et les salles de spectacle à travers les États-Unis. D’une taille unique de 17,5 centimètres de diamètres, le « 45 tours » séduit rapidement les jeunes gens.

Il fête aujourd'hui ses 70 ans 💿 Le 10 janvier 1949, la RCA met en vente un nouveau type de disque en vinyle appelé à une grande postérité : le 45 tours ! pic.twitter.com/LOnxWWRSVt — INA.fr (@Inafr_officiel) January 10, 2019

Ce support est idéal pour ne diffuser qu’un morceau par face. Grâce à lui on découvre le « single » (1). Aisément transportable, d’un coup moins élever, il va accompagner le développement de la musique populaire : le rock’n’roll, la pop, la variété, …

Pour exemple, « Rock Around the Clock » de Bill Haley and the Comets se vend à 3 millions d’exemplaires en 1955.

Le « 45 tours » traverse l’Atlantique et devient en France, dès les années 1950, un formidable tremplin pour tous les artistes de la chanson populaire dans l’hexagone et cela pendant près de quarante ans. Édith Piaf, Georges Brassens, Johnny Hallyday, Claude François ou encore, plus récemment, Vanessa Paradis seront passés par le « 45 tours » pour diffuser leur musique.

Vidéos. Johnny Hallyday : 60e anniversaire de la sortie de son premier disque

Cet objet du quotidien atteint son apothéose dans les années 1970 : 200 millions d’exemplaires sont écoulés pour l’année 1974…

Le 3 mai 1993 : la fin de la production

Après les « 33 tours » en 1991, la fin de la production du « 45 tours » est décidée pour le 3 mai 1993. L’éclosion de nouveaux formats d’écoute tels que la cassette audio (inventée en 1963 par Philips) ou le CD (Compact Disc) commercialisé au début des années 1980, vont lentement le détrôner.

En 1992, 75 millions de CD sont vendus contre 5 millions de 45 tours. On ne trouve plus de vinyles dans les rayons des grandes surfaces…

Et pour un spécialiste interviewé dans le journal de 20 heures d’Antenne 2 (France 2) du 21 juin 1991 :

Le public […] peut se fabriquer lui-même son « 45 tours »… et qui consiste tout simplement à acheter une cassette et à enregistrer le titre qui lui plaît chez soi. C’est le phénomène de la copie privée qui est un phénomène considérable puisque, de nos jours, un tiers des heures d’écoute sont enregistrées par les gens chez eux

Le retour en grâce du vinyle

Cela dit, le « 45 tours » et les disques vinyles en général n’ont pas dit leur dernier mot. Outre les collectionneurs et les férus de ce format qui ne l’ont jamais abandonné, de nombreux amoureux de la musique reviennent vers ce support. La nostalgie du son produit par les sillons ou celle du format et des pochettes quasi collectors pour certains disques suivant l’année de production a relancé depuis le début des années 2 000 un véritable engouement pour la « galette noire ».

Un disque vinyle « 33 tours » sur une platine.

De nombreux labels produisant les artistes se sont également remis à éditer des disques vinyles pour les sorties de nouveaux titres. Les artistes eux-mêmes profitent de cet engouement comme les Daft Punk, les White Stripes ou Pharrell Williams.

Salon du disque de Bordeaux : le vinyle nargue le numérique

En 2021, selon les chiffres de  l’industrie phonographique britannique (BPI) , les disques vinyles représentaient 23 % de tous les albums vendus en 2021.

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premier disque 45 tours

Les 45 tours 4 titres des années 50-60

premier disque 45 tours

Spécialité presque uniquement française, les 45 tours à 4 plages font rêver ou craquer les collectionneurs. Leurs belles pochettes, d' abord mates, puis glacées restent une référence et un repère inégalé dans l' histoire du son enregistré.  Leur dénomination officielle est : Super-45 tours ou "EP" (Extended-Play), ou encore : 45 tours Durée Prolongée.

Le "Vinyl-boom"

Après la deuxième guerre mondiale, la matière première est rare dans beaucoup de domaines de l' industrie. La gomme-laque a tendance à manquer pour fournir l'industrie phonographique renaissante et il n' est plus question d' utiliser la gomme recyclée fréquemment employée pendant la guerre et qui générait un bruit de fond non négligeable.

Par ailleurs, dès 1947 aux États-Unis, la firme Columbia teste avec succès la gravure microsillon, en optant pour le 33 tours de 30 cm de diamètre, pressé dans une matière plastique, le "polychlorure de vinyle". Sa concurrente directe, la firme RCA elle, opte pour le "format léger" du 45 tours de 17 cm. C'est sur ce format que la jeunesse des années 60 jettera son dévolu, assurant au disque un succès sans précédent. En 1968, année du déclin du EP ("Extended play" ou "Durée prolongée"), il s' en est vendu 20 millions en France.

Pourquoi 4 plages ? En 1951, lors de l' introduction du 45 tours d' abord à 2 titres, les producteurs ont gardé leur habitude de limiter la durée des chansons à 3 minutes, contrainte qui leur était imposée par le 78 tours 25 cm, dont la durée n' excédait pas ces 3 minutes par face. Mais nous ne sommes pas encore en pleine folie de société de consommation, le 45 tours offrant près de 7 minutes de durée par face, les fabricants vont réaliser et faire réaliser aux acheteurs une économie en plaçant 2 titres par côté, du moins dans la production de variétés. La firme Pathé-Marconi lance ce nouveau format de disque en novembre 1953, présenté en pochette "Cartoline"qui laissera ensuite sa place aux pochettes glacées. Il ne s' agit à cette époque que d' offrir une alternative aux acheteurs, sans intention de faire en sorte que le "EP" prenne la place du tout jeune 45 tours à deux titres. C' est pourtant ce qui s'est produit sur une durée de 15 ans.

Cette habitude va donc durer jusqu' en 1967, avant de disparaître l' année suivante au profit du 45 tours 2 titres. Ainsi donc est née cette spécificité presque 100% française, seuls quelques autres pays européens comme l'Italie ou l'Espagne s' aligneront sur le procédé du 4 titres, mais pas de façon systématique comme chez nous. Récemment, nous avons fait l' acquisition de 45 tours 4 titres gravés en Iran à la fin des années 60 et qui présentent soit deux titres d' un même artiste par face, soit quatre titres de quatre artistes différents. Dans les pays anglo-saxons, le 45 tours 2 titres règne sans partage et n' est présenté que sous une simple pochette à trou central, uniquement agrémentée du logo de l' éditeur. On comprend vite que la production française ne représente qu' une petite partie de la production mondiale, et par conséquent, ces 45 tours "EP" deviennent assez vite, pour certains d' entre eux, des objets de collection.

De belles illustrations

Au début des années 50, l' image commence à se développer dans la presse et il ne  sera plus possible de proposer aux acheteurs de simples pochettes sans illustrations. A partir des années 52-53, on voit arriver la pochette illustrée avec un espace important pour la marque du disque (tradition héritée du 78 tours) et une photo de l'artiste en général noir et blanc, ne prenant qu' une partie du recto de la pochette. Le verso quand à lui est utilisé en guise de rappel des derniers succès de l' artiste ou comme catalogue des autres productions de la marque. Par mesure d' économie, un même cliché peut être utilisé sur plusieurs pochettes d' un même chanteur, quelquefois recadré de différentes façons.

En route vers le mythe

Le début des années 60 voit l' arrivée en masse de jeunes issus du baby-boom, très nombreux et bien décidés à consommer chansons et musiques faites sur mesures, en prise directe avec le rock'n'roll des pionniers américains et des groupes de rock français qui en tirent le principal de leurs répertoires, sous forme d' adaptations. C'est l'âge d' or des éditeurs de partitions et des paroliers français qui oeuvrent jour et nuit pour répondre à la demande. Tous les labels de disques vont s' engouffrer dans la brèche, que ce soit les "majors" comme Philips, Barclay, Polydor, Pathé-Marconi, Festival, Vogue, Rca, Decca, etc, ou que ce soit les petites marques comme Pacific, Bam, Véga, qui seront d' ailleurs vite absorbées par les majors pré-citées. Le support rêvé c' est le 45 tours 4 titres, plus abordable pour les jeunes que le sérieux 33 tours, d' ailleurs dévolu la plupart du temps à la musique pour adultes : jazz, classique, opérettes, ambiance.

Suivez l' onglet

Au début des années 60, la plupart des 45 tours 4 titres s' orne d' un onglet détachable d'environ 5 X 1 cm, situé en haut et à droite de la pochette. Son utilité c' est la gestion rapide des stocks des disquaires qui peuvent ainsi débiter leur marchandise en plus grand nombre et avec un volume d' écriture minimum. Il leur suffit, le soir, de comptabiliser les onglets détachables qu' ils ont ôté à chaque vente pour faire le total des ventes de la journée. Les pochettes munies de leur onglet d' origine ont tendance à l'heure actuelle à bénéficier d' une cote plus élevée que celles qui en ont été amputées. Notons que les grands magasins n' utilisaient pas ce système et vendaient les disques sans en détacher le précieux appendice, beaucoup de collectionneurs leur en sont aujourd'hui reconnaissants...

Ces onglets détachables comportent plus ou mois d' indications sur le contenu du disque selon les éditeurs. Au minimum le nom de l' artiste et la référence du disque sont mentionnés, comme : "Liliane St-Pierre, Barclay CF 003", traduire : artiste : Liliane St-Pierre, firme distributrice : Barclay, 3ème disque produit par Claude François. Ou encore : "Les Parisiennes, "L' argent ne fait pas le bonheur", Philips M 437 242, 6ème série. Interprétation : 6ème 45 tours des Parisiennes pour la marque Philips, en pressage médium, c'est-à-dire en qualité courante. Quelquefois le prix est indiqué comme : "9,75 NF + TL", à l' époque où la TVA n' existait pas, le prix pouvait varier en fonction des taxes appliquées dans la région de vente.

Un petit disque à grand trou

La particularité du 45 tours à 4 titres, c' est son trou central d' un diamètre de 38 mm, conçu à l' origine pour les électrophones à changeur automatique. Explication : avec son format "court" (2 chansons par face) et son prix relativement attractif pour l' époque (en général 10 francs), ce support a pour inconvénient d' exiger une intervention manuelle fréquente, ce qui est un handicap par exemple dans les surprise-parties. Pour pallier à ce désagrément, les constructeurs d' électrophones ont imaginé un système avec lequel on peut empiler de 6 à 10 45 tours sur l' axe central du plateau, spécialement conçu à cet effet, et de ne nécessiter une intervention manuelle que lorsque la pile de disques a été jouée. Pour loger la mécanique, l' axe a d' abord nécessité un trou central assez large, le 45 tours a donc été conçu en conséquence.

Des stries caractéristiques

Autre contingence mécanique ; pour pouvoir tourner et être joués les uns empilés sur les autres, les 45 tours ne doivent pas déraper en glissant les uns contre les autres, c'est la raison pour laquelle, à partir de l' année 1962, la plupart des fabricants vont concevoir l' objet garni de stries perpendiculaires au centre, autour de l' étiquette centrale, et vont presser les disques plus épais au centre que sur le pourtour. C'est pourquoi, lorsque vous vous avisez d' en saisir une pile d' une vingtaine, ceux-ci vous glissent immanquablement des mains !

Des pressages appelés "disques-puzzles" étaient apparus au temps des 78 tours, cette gravure-puzzle a existé sur quelques 45 tours à 4 titres. Sur chaque face 2 sillons sont entrecroisées et il est bien difficile de savoir lequel sera joué lorsqu'on pose le tête de lecture sur le début du disque. Ce genre de gravure-gadget n'a pas connu de lendemain.

Les pochettes se glacent

A partir du milieu des années 50, les fabricants abandonnent la pochette cartonnée mate, dite "Cartoline", pour la pochette toujours cartonnée mais glacée, boom économique aidant. C' est surtout à partir de 1960 que paraissent les plus belles réalisations, jusqu'en 1968, année de l' abandon du 45 tours à 4 titres. Un pelliculage plastique vient donc recouvrir le recto de la pochette ainsi que les rabats arrières et quelquefois le verso est plastifié lui aussi. Cette technique prend le pas sur celle employée dans les années 50 et qui consistait tout au plus en un simple satinage. Le pelliculage a aussi souvent contribué à une bonne tenue dans le temps des pochettes, sauf bien sûr en cas de chaleur et d' humidité excessives. 

Comment dater les 45 tours

A une époque où les artistes enregistraient plusieurs 45 tours 4 titres par an et où la mode renvoyait très vite les succès aux oubliettes, les fabricants n' avaient pas trop intérêt à mentionner les dates de sorties sur les pochettes. Philips, Pathé-Marconi et toutes leurs sous-marques ne font pas mention des dates ni sur les pochettes, ni sur les étiquettes centrales. Ces indications arriveront seulement avec l' avènement du 45 tours 2 titres. Les disques Barclay ont très souvent fait mention des dates de sortie, mais de façon fort discrète, en bas à gauche ou à droite du verso des pochettes (mois et années). Les disques Decca et Vogue ont, eux, contourné le problème en indiquant l' année de sortie sur les étiquettes centrales. La firme RCA faisait de même en ajoutant toutefois assez souvent le mois et l' année de sortie en petits caractères au bas du verso de la pochette. Pour les autres marques il faut pratiquer par recoupements et consulter les discographies d' interprètes éditées dans les journaux spécialisés comme "Je chante", "Juke-Box Magazine" ou "Le Club des années 60". Les fan-clubs peuvent aussi donner de bonnes pistes, ainsi tout simplement que les rééditions en CD des artistes concernés. Sur Internet des sites comme "Encyclopédisque", "Discogs" ou "Bide-et-Musique" donnent aussi des indications précises.

L' entretien des disques

Il est dans tous les cas toujours important d'éviter l' humidité et la proximité des sources de chaleur. Serrés verticalement de façon raisonnable dans des casiers ou dans des boites en plastique, en bois ou en carton fort, les 45 tours ont toutes les chances de vieillir dans de bonnes conditions. Un excès d' ultra-violets est, comme pour tout document à base de papier ou de carton, préjudiciable à la bonne tenue des couleurs des pochettes. A éviter à tout prix : le stockage dans une cave en sous-sol ou dans un grenier non isolé.

L' écoute des 45 tours 4 titres

Bien qu' il soit souhaitable de copier les disques rares sur CD ou de les numériser, on peut sans inconvénient écouter ces précieux objets sur une chaîne hi-fi munie d' une platine pour disques en vinyle. Les puristes mettront un point d' honneur à les écouter sur une chaîne équipée d' un ampli à lampes, pour retrouver le vrai son de ces années-là. Il est possible aussi de retrouver le son d' origine sur les électrophones d' époque, de marque Teppaz ou autre, mais il est indispensable de faire en sorte que le poids du bras n 'exerce pas une force d' appui de plus de 5 grammes, il essentiel aussi que le saphir ou diamant de lecture soit en bon état (un saphir se remplace au bout de 50-60 heures d'utilisation, le diamant dure dix fois plus longtemps). L' emploi des mange-disques est à proscrire absolument, un seul passage dans une de ces machines diaboliques labourera définitivement le fragile sillon des disques ! (Et rien de repoussera). Il n' est pas non plus recommandé de les employer dans les juke-box, le sillon final étant très près de l'étiquette centrale, l'automatisme de l'appareil interrompt l'écoute avant la fin de la deuxième chanson. Et la force d' appui y dépasse les 5 g fatidiques, de toutes façons les utilisateurs de juke-box garnissent en général leurs machines de 45 tours à 2 titres, moins rares, souvent moins chers, et au sillon plus large donc plus solide.

Des collections-références

Au début des années 60, plusieurs maisons de disques s' engouffrent ans le "vinyl-boom" et décident de donner leur chance à nombre de jeunes artistes. Si Pathé-Marconi opte pour des coups d' essai d' artistes en 45 tours 2 titres (pour limiter les frais de production), la maison Vogue, dirigée avec brio par le bouillant Léon Kaba, n' hésite pas à lancer une série réservée aux débutants, baptisée "Contact". Si bon nombre de disques sortis dans cette série sont restés l' unique tentative, ou presque, des jeunes concernés (Xhémil, Les Kimonos, Alain Dumas, etc), pour d' autres, cette série a été le vrai tremplin de leur carrière : Françoise Hardy, Michel Delpech, Michel Paje, Stella. Voilà un thème de collection tout trouvé. 

Petit chanteur deviendra grand

Autre thème de collection : les débuts de ceux qui ont réussi. Avant sa brillante carrière de producteur pour Françoise Hardy, Véronique Sanson et France Gall, Michel Berger tente sa chance le temps de 7 45 tours 4 titres sur le label La Voix de son Maître, entre novembre 63 et juillet 66. Alain Legovic se lance avec un premier 45 tours en novembre 68, persiste sur plusieurs 45 tours simples mais ce sera Claude François qui lui mettra le pied à l' étrier en le métamorphosant en Alain Chamfort. Alain Baschung lui, "galère" le temps de plusieurs 45 tours avant d' enlever le "c" pour s' appeler Bashung et le succès se fera cependant attendre jusqu'à la fin des années 70. Quand à Sardou, il lui a fallu s'essayer le temps de quelques 45 tours - devenus rares - chez Barclay avant d'atteindre la reconnaissance en 1969 avec "Les bals populaires". Notons aussi que Bernard Tapy (avec un "y") a tâté de la chanson, le temps de trois 45 tours sortis chez RCA-Victor en 1966. Côté étranger, il est intéressant de savoir que les Beatles, du moins pour trois d'entre eux, ont d' abord œuvré en Allemagne au sein d' un groupe appelé Tony Sheridan & the Beat Brothers et que Procol Harum a d' abord fait ses classes sous l'appellation "The Paramounts". Peu vendus à l' époque, tous ces Super-45 tours sont devenus pour la plupart rares, et donc difficilement accessibles.

Des thèmes par dizaines

On peut très bien collectionner aussi les créateurs de chansons, l' exemple le plus marquant dans le domaine reste Serge Gainsbourg. Ses interprètes (surtout féminines) se dénombrent par dizaines : Petula Clark, France Gall, Valérie Lagrange, Dominique Walter... Mais précisons que tout ce qui est en rapport avec ce personnage se négocie à des cotes assez élevées. Les 45 tours publicitaires 4 titres sont aussi fort intéressants et recèlent quelques fois des surprises : sketches inédits de Poiret & Serrault pour la marque Shell, disques avec plages pour chanter soi-même, accompagné par un orchestre de studio, diffusés par les biscuits l' Alsacienne - le karaoké avant l'heure. Les vedettes du grand et du petit écran ont souvent donné dans la chanson avec plus ou moins de bonheur. Nos chanteurs nationaux confirmés comme Sacha Distel, Mireille Mathieu, Les Surfs, Sylvie Vartan, etc ont par ailleurs produit de nombreux Extended-plays pour le marché international en allemand, en espagnol, en italien, etc. Assez difficiles à trouver en France, ces galettes de vinyle ne manquent pas non plus d' intérêt.

Le retour du bon vieux EP

A la fin des années 70, profitant du regain d' intérêt du public pour le rock'n'roll des années 50, quelques producteurs font enregistrer à des groupes français des 45 tours en format 4 titres avec glaçage de pochette. Ainsi apparaissent les Alligators, les Costards, et puisque la nostalgie est porteuse, certaines maisons de disques comme RCA leur emboîtent le pas en rééditant sous ce format des artistes comme Philippe Lavil dont la carrière a démarré après l' époque des fameux EP. Jusqu' à la fin du vinyle, sporadiquement, les éditeurs de disques sortent des 45 tours à 4 titres uniquement pour la promo radio, ces pièces sont maintenant assez recherchées.

Où les trouver

Absolument partout, du simple vide-grenier aux conventions de disques, dans les magasins spécialisés et dans les petites annonces, sur Internet. On en trouve dans tous les états possibles et imaginables, de la ruine la plus totale à l' état flambant neuf. Notons que, comme pour les autres formats de disques, dans les listes éditées par les vendeurs sur internet, un code est souvent utilisé quant à l' état des disques et des pochettes, voici un exemple: - 45 tours Elvis Presley "It' s now or never" RCA 75 619 (VG / G+). Les indications entre parenthèses donnent en premier l' état du disque : VG = Très bon (Very Good) et en deuxième l' état de la pochette : G+ = Pochette bonne / très bonne, (Good), l' indication + faisant remonter la cote. Les indications ainsi abrégées vont de P (Poor) à M (Mint = état neuf), les précisions + et - peaufinent en quelque sorte l'indication, un G+ peut ainsi être très voisin ou égal à un VG-. Bien sûr les marchands spécialisés proposent en général des disques souvent rares et recherchés, le service ainsi rendu ayant une valeur. 

A quels prix ?

Comme toujours, le prix est extrêmement variable selon l' état du disque, son contenu artistique et le lieu d' acquisition, cela va de 0,50 € pour un 45 tours 4 titres très courant comme par exemple Richard Anthony "J' entends siffler le train" à ... 1000 € pour le 45 fameux 45 tours des Beatles avec la pochette dite "Sandwich". (Ils sont tous les quatre représentés en costumes typiquement français et tiennent chacun un sandwich à la main). Entre ces deux extrêmes, absolument tout est possible, les 45 tours de groupes comme les Chaussettes Noires se trouvent à environ 5 €, ceux des groupes anglo-américains comme les Rollings Stones, les Beach Boys ou les Four Seasons oscillent entre 2 et 15 €. Les pionniers du rock comme Eddie Cochran ou Buddy Holly se négocient entre 15 et 40 €, les productions plus rares comme Kim Fowley ou les In-Betweens peuvent atteindre 300 € pièce. Le 1er 45 tours de Claude François, sous le nom de "Kôkô", trouve en général preneur à 600 €. Les chanteurs de variétés comme Enrico Macias, Georges Chelon ou Adamo n' ont qu' une très faible cote : de 0,50 à 1 € le disque, même chose pour la musique classique, l' opérette, les chansons pour enfants. Les musiques de films ne bénéficient pas d' une cotation particulière, mais s' alignent sur ce qui se pratique en général dans le monde de la chanson, avec plus ou moins de valeur selon l' interprète ou le chef d' orchestre concerné. Le rock'n'roll français des années 50 comme Henri Cording (Henri Salvador) ou Gabriel Dalar se situent entre 75 et 120 €. 

A consulter :

  • En kiosque : "Les super 45 tours français" et "Les super 45 tours étrangers",  Jacques Leblanc Éditions (Juke-Box Magazine). 
  • Sur internet : www.discogs.com, www.bide-et-musique.com, www.discogs.com  www.cdandlp.com, sans oublier bien sûr le célebrissime "Le Bon Coin" ou les sites d'enchères comme E-Bay ou Price Minister (liste non exhaustive).

Michel Gosselin

Remerciements : - Pierre Bouderlique "Arts Sonores" - Philippe Richeux "En Avant la Zizique" - Léo Petit - Nicole Tiercelet, Discothèque Centrale de Radio-France

L'Usine à Sons, hier qu'est-ce que c'était ? Un espace muséographique qui retraçait de façon interactive l'histoire du disque, de la radio et du son enregistré. Avec, sur 600 m². des expos permanentes et temporaires racontant cette extraordinaire aventure, depuis l'invention en 1877 par Charles Cros et Edison jusqu'au son numérique. Le tout était présenté dans une ancienne usine de coutellerie, et a accueilli des milliers de visiteurs du premier juillet 2003 au 30 septembre 2009. L'Usine à Sons aujourd'hui existe de façon virtuelle, grâce à ce blog qui vous permet de naviguer dans les documents et articles de l'époque, notamment en écoutant l'audioguide. Bonne visite !

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Rolling Stone

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Il y a 72 ans, rca victor lançait le disque 45 tours.

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En cours de développement depuis 1940, le célèbre disque de 7 pouces a été conçu pour concurrencer le disque Long Play 33-tours, introduit par Columbia un an plus tôt

Les deux formats offraient une meilleure fidélité et une durée de lecture plus longue que le disque 78 tours utilisé jusqu’alors. Lors de sa sortie, il y a 72 ans, en mars 1949, le 45 tours , un format qui allait révolutionner la musique pop, semblait moins radical que simplement déroutant.

La taille des 45 tours à elle seule, combinée au fait qu’il fallait soudainement changer d’équipement pour les jouer, suffisait à déconcerter l’industrie de la musique pré-rock. Mais la réforme de la musique enregistrée passera et le succès des galettes noires ne se démentira pas jusqu’à la fin des années 1980.

Selon le New York Times , 1974 a été l’année record pour le single sept pouces, où 200 millions d’exemplaires ont été vendus. Au début des années 80, les ventes de 45 tours commencent leur lent déclin. Le nombre de juke-boxes diminue et les fans de rock se tournent de plus en plus vers les albums et le format cassette (et même le format « cassette single » et « mini-CD ») commence à dépasser les vinyles 45 tours.

Le 78 tours appartient à l’histoire ancienne, et le CD est sur le point de l’y rejoindre. Mais après sept décennies, un départ chancelant et une crise de la quarantaine, les 45 tours survivent, même si ce n’est qu’une vue de l’esprit. Que ce soit sous la forme d’un flux d’une seule piste ou d’un MP3 aujourd’hui dépassé, l’idée d’une explosion de joie concentrée par le biais d’une seule chanson n’a jamais disparue.

Et puis, le 17 avril 1993, l’annonce retentit…

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Le 20 avril 1993, le légendaire groupe de hard rock américain Aerosmith sortait Get A Grip. Ce 11e album studio comprend son lot de classiques.

Peu nombreux sont les artistes qui atteignent les 11 albums. Encore moins atteignent cette étape tout en restant inspirés. C’est pourtant le cas d’ Aerosmith . 20 ans après la sortie de son premier album , le groupe signe avec Get A Grip son plus grand succès commercial, dépassant ainsi les 20 millions d’exemplaires écoulés à travers le monde. Fort de sa réputation, le groupe trait sans discontinuer 30 années durant les classiques de ce disque, « Livin’ On The Edge » et « Cryin' » en tête.

Au delà des éternels poncifs rock ‘n’ roll que les Bostoniens ont entretenu à leur manière tout le long de leur carrière, ce disque montre un groupe qui s’interroge sur ses errements passés, notamment l’addiction aux drogues. « Nous nous sommes dits que nous pouvions revenir à ces vieilles croyances, notamment sur l’idée de faire un contrat avec le diable et établir un parallèle avec la drogue » expliquait le chanteur Steven Tyler au Los Angeles Times en 1993. « C’est amusant au début, mais quand arrive le moment où tu dois payer ta dette, si tu n’es pas assez alerte pour te rendre compte que cela t’emporte, tu peux tomber vraiment bas. »

Le fun cohabite cependant avec le sérieux derrière les textes de « Get a Grip » ou « Amazing ». Outre la gracieuse transition rototo à la fin d' »Eat The Rich », un esprit fêtard décomplexé habite les différents titres du disque. Entre les odes au plaisir décomplexé que sont « Flesh » et « Crazy », sans oublier l’irrévérencieux « Fever ». Non content de signer de sa guitare la quasi-totalité des titres du disque, Joe Perry se joint aussi à la fête en poussant la chansonnette sur le léger « Walk On Down ».

Aerosmith s’est cependant  retrouvé par moments décrié à l’époque pour ses aspects commerciaux, marqués par l’inclusion de compositeurs extérieurs. Desmond Child est ainsi présent sur « Flesh » et « Crazy », Taylor Rhodes sur « Cryin' » ou même le jeune Lenny Kravitz sur « Line Up ». Force est de constater cependant que l’ensemble fonctionne 30 ans plus tard, tant le soin apporté à l’interprétation est présent et les classiques alignés.

Si Aerosmith a passé les années 70 a faire évoluer sa formule, les années 80 à la sublimer, il entre dans les années 90  en synthétisant et modernisant son propos. 30 ans se sont écoulés depuis, mais la musique subsiste. C’est d’ailleurs le cas comme le groupe, qui reste agrippé aux pis.

Tracklist :

  • Eat The Rich
  • Livin’ On The Edge
  • Walk On Down
  • Shut Up And Dance
  • Cryin’
  • Gotta Love It

Mathieu David

Led Zeppelin : les coulisses du premier album

led zeppelin

Retour sur ce véritable morceau d’histoire du rock qu’est le tout premier album de Led Zeppelin.

19 avril 1969 : « Good times Bad Times », premier single de Led Zeppelin est classé aux États-Unis

Nous sommes en 1969, le british blues boom domine les charts et, des Rolling Stones au début de la décennie jusqu’à Cream, le Jeff Beck Group et John Mayall, la musique du diable est partout, y compris sur certains titres des Beatles, groupe pop par excellence. Dès les deux premières secondes de ce premier album, Led Zeppelin fait la démonstration de ce qu’il veut faire. Ce qu’il veut nous faire. Le groupe attaque « Good Times Bad Times » avec deux notes qui nous tombent dessus comme une enclume dans un cartoon, avant de faire place à la rythmique syncopée de John Bonham et John Paul Jones, à la guitare tranchante de Jimmy Page et aux hurlements suraigus de Robert Plant, lequel parle de sexe si fort que les voisins sont outrés. « Ce n’était vraiment pas quelque chose de beau, dira plus tard Plant. Ce n’était pas censé l’être. Juste un déchaînement d’énergie. » Cependant, Jimmy Page, autour duquel tourne le Zeppelin, sert de contrepoint à la voix énormissime de Plant. En virtuose, il explore toutes les possibilités offertes par son instrument. En outre, il est à la production – simplissime – de ce premier ouvrage qu’il écrit en grande partie.

Energie, son, groove, animalité, sexe : ces mots pourraient s’appliquer à tout l’album. Et à toute la carrière du groupe. Enregistré en trente heures de studio sur une période de trois semaines ( « Je le sais, c’est moi qui ai payé la facture » , souligne Page), le premier opus de Led Zeppelin est à mille lieues de l’album concept. Sa création a été comparée à celle de Please Please Me des Beatles, en 1963, terminé au terme d’une journée éreintante. Tous les éléments que le groupe explorera lors de la décennie suivante sont là : un étouffant blues psychédélique (« Dazed and Confused »), une révision en haute-définition du rock’n’roll (« Communication Breakdown »), des passages sans transition d’une ballade tendre à un rock sauvage (« Babe I’m Gonna Leave You »), une réinvention des codes de la folk, du blues et même du classique dans l’intro à l’orgue de John Paul Jones, inspirée de Bach, sur « Your Time Is Gonna Come ». Le tout unifié par l’indéniable puissance brute du groupe.

led-zeppelin

© Getty Images

Jimmy Page sera le moteur de l’album – et du groupe. C’est lui qui a formé Led Zeppelin en 1968, sur le modèle des groupes de blues-rock orientés guitare tels que Cream, le Jeff Beck Group ou encore les Yardbirds, où lui, ancien requin de studio, s’est d’abord fait remarquer. Et surtout, du fait de ses fonctions de virtuose/compositeur/producteur, il trace à la main et de façon très pragmatique ce qui sera la voie du groupe. Il faut cependant savoir que sa principale préoccupation en tant que producteur et guitariste, est le son. Son jeu n’a pas le lyrisme d’Eric Clapton, le funk de Jimi Hendrix, le flair rythmique de Peter Townshend ; mais de tous les guitaristes virtuoses des années 60, c’est Page qui, avec Hendrix, a le plus élargi le vocabulaire sonore de l’instrument. Mieux, il en rédigera la grammaire, développera son vocabulaire et il n’existe pas un guitariste rock au monde qui ne lui doivent un riff, une attaque de solo ou plus prosaïquement, le réglage de leur ampli.

Led Zeppelin travaille ce répertoire (concocté par Page) lors d’une brève tournée en Scandinavie durant l’été 1968, peu de temps après le départ de Page des Yardbirds. De bien des façons, ils sont une collection d’opposés : d’un côté, Page, super-star de la scène londonienne au même titre que Jeff Beck et Eric Clapton, et Jones, musicien de studio établi ; de l’autre, Plant, qui vient de la folk, et l’électron libre Bonham, deux inconnus qui ont déjà joué ensemble dans un groupe appelé Band of Joy. « Je savais exactement ce que je voulais faire avec eux », assure Page. Il aurait pu enrôler n’importe qui (une des possibilités incluait Keith Moon et Beck), mais il voulait un groupe où il puisse tenir « le contrôle artistique d’une main de fer. »

L’une des premières chansons que Page suggère à Plant est « Babe I’m Gonna Leave You », tumultueuse réinterprétation d’un standard du folk américain qu’il a découverte dans un album live de Joan Baez. Un choix singulier pour quatre musiciens de blues britanniques. Sur « Black Mountain Side », Page puise son inspiration dans la folk anglaise en remodelant une chanson traditionnelle gaélique, « Black Water Side », à partir de la version du guitariste Bert Jansch. Led Zeppelin est bourré de ce genre d’allusions et d’emprunts – c’est de là qu’est née l’idée que le groupe était un cleptomane sans remords –, depuis le boulet de canon « How Many More Times », très Howlin’ Wolf, jusqu’au rock incisif à la Eddie Cochran sur « Communication Breakdown. » (Des décennies plus tard, Jansch racontait au journaliste Mick Wall que Page n’arrivait toujours pas à le regarder en face.)

Pour cet album, l’esthétique je-pioche-à-droite-à-gauche s’explique en partie par le fait que le groupe est tout nouveau. Lorsqu’ils enregistrent Led Zeppelin (pratiquement sans overdubs) aux studios Olympic de Londres, les musiciens sont encore à la recherche d’un langage commun. « Personne ne se connaissait vraiment, explique Plant, qui n’avait jamais mis les pieds dans un studio de ce calibre avant. Quand je repassais dans la salle de contrôle pour écouter, il y avait un tel poids, une telle puissance. C’était dévastateur. J’avais encore beaucoup de chemin à parcourir avec ma voix, mais cet enthousiasme, cette étincelle qu’il y avait à pouvoir travailler avec la guitare de Jimmy… c’était tellement obscène. » Obscénité rendue écrasante et spectrale par Page, qui place des micros partout dans le studio pour obtenir un son « vrai », qui pourrait rappeler l’ambiance brute et large des anciens albums de chez Chess et Sun. L’ingénieur Glyn Johns, qui n’est pas crédité, apporte sa touche à cet effet en plaçant la batterie de Bonham sur une estrade, pour en magnifier le son « phénoménal ». On a beaucoup parlé de la puissance de Bonham (le rythme sur « Communication Breakdown » tend vers le punk), mais Jones est tout aussi impressionné par sa retenue : « John gardait un rythme parfait sur les morceaux lents comme « You Shook Me ». Jouer lentement mais avec rythme, c’est l’une des choses les plus difficiles au monde. »

Ce sens de la réserve, rarement souligné, est une clé essentielle à l’intensité de l’album. Led Zeppelin n’a pas été le premier groupe à mêler lourdeur et exubérance, mais là où Cream et the Who repoussaient les frontières du rock vers l’opéra ou l’improvisation teintée de jazz, Led Zeppelin travaille sa virtuosité à travers la composition. Même « How Many More Times », morceau de huit minutes, a été pensé pour un maximum d’impact. « Il y avait très peu de libertés, raconte Jones. Ils travaillaient dur. Les Stones mettaient neuf mois à faire un album. Eux, ça leur a pris neuf jours, mixage inclus. »

À sa sortie en janvier 1969, Led Zeppelin grimpe au top 10 aux États-Unis et en Angleterre, malgré les critiques mitigées. La presse américaine démolira le groupe, le rédacteur en chef de Rolling Stone, Ralph J. Gleason, ira même jusqu’à écrire une lettre à Ahmet Ertegun, le patron du label Atlantic, après avoir reçu le « white label » du premier opus des British en la débutant en ces termes : « Qui sont ces quatre connards ? » Si à l’époque donc, il n’était pas forcément facile de mesurer pleinement le côté novateur du groupe, pendant l’année 1969, Led Zep parcourra les Etats-Unis, soutenus par les radios qui passaient les titres en boucle. Et entre janvier et décembre ils deviendront des dieux vivants des deux côtés de l’Atlantique. À l’ère de la transcendance spirituelle, ils avaient transformé le rock’n’roll adolescent et fatigué en quelque chose d’énorme, de bouillonnant, de mythique et de bestial.

Notre hors-série dédié à Led Zeppelin est disponible en version digitale via notre boutique en ligne .

Led Zeppelin

Sorti le 12 janvier 1969

Enregistré de septembre à octobre 1968 à l’Olympic Studio, Londres Durée : 44:56 Label : Atlantic Production : Jimmy Page

Face 1 1 « Good Times Bad Times » 2:46 Jimmy Page/John Paul Jones/John Bonham

2 « Babe I’m Gonna Leave You » Anne Bredon/Jimmy Page/Robert Plant

3 « You Shook Me » Willie Dixon/J. B. Lenoir 6:28

4 « Dazed and Confused » Jimmy Page/Jake Holmes 6:27

Face 2 1 « Your Time Is Gonna Come » Jimmy Page/John Paul Jones 4:34 2 « Black Mountain Side » (instrumental) Jimmy Page 2:12

3. « Communication Breakdown » Jimmy Page/John Paul Jones/John Bonham 2:30

4. « I Can’t Quit You Baby » Willie Dixon 4:42

5. « How Many More Times » Jimmy Page/John Paul Jones/John Bonham 8:27

John Bonham – batterie, tympan, choeurs Robert Plant – chant, harmonica Jimmy Page – électrique, acoustique et pedal steel guitar, choeurs John Paul Jones – bass, orgue, choeurs

Musicien additionnel Viram Jasani – tabla sur « Black Mountain Side »

Production Peter Grant –production exécutive Glyn Johns – ingénieur du son mixage George Hardie –design de pochette Chris Dreja – Photo verso pochette

Green Day : American Paranoïa

Green Day

Politique, complotisme, santé mentale, ou recul des droits humains, Green Day, revient avec un album puissant. Un manifeste annonçant une apocalypse provoquée par la désinformation et l’ignorance.

18 avril 2015 : Green Day est intronisé au Rock and Roll Hall of Fame

Avec Saviors , son quatorzième album, Green Day exprime son point de vue sur la société actuelle, mais fait aussi un bilan de sa carrière, laquelle dépasse les trois décennies. Toujours dans une optique d’aller de l’avant, le trio californien maintient son identité punk rock, avec des textes toujours conscients sur l’état actuel du monde, sans toutefois perdre totalement espoir. À cela s’ajoutent également des morceaux évoquant les questions de santé mentale ainsi que des titres plus personnels.

À cette occasion, Billie Joe Armstrong (guitare, chant), Tré Cool (batterie) et Mike Dirnt (basse) racontent à la rédaction leurs motivations et leurs opinions, sans fard et sans non plus cacher leur enthousiasme, toujours présent. Trente-cinq ans après la formation du groupe, l’étincelle dans le regard brille plus que jamais. Rencontre.

Vous semblez désormais habitués à vous laisser quatre ans entre chaque album. Est-ce un processus voulu ?

Tré Cool : Je pense que cela vient de notre esprit perfectionniste. Nous écrivons beaucoup de morceaux et faisons notre possible pour sélectionner les meilleurs. Cela demande du temps. On dit souvent que cela prend une vie pour faire son premier album, mais le suivant doit être prêt en six mois ! Il faut donc se laisser du temps pour mettre le plus de chances de son côté. Le monde a néanmoins changé en quatre ans.

Le titre “Living in the ‘20s” semble résumer cela.

Billie Joe Armstrong : Il y a un peu de cela. Ce titre parle des invraisemblables théories du complot qu’on peut lire sur internet, comme QAnon et toute la désinformation à laquelle on est exposés sur les réseaux sociaux. Ce titre fait état de ce qu’il se passe dans notre société actuellement. Beaucoup d’événements se sont enchaînés en peu de temps, comme la pandémie, la tentative d’insurrection aux États-Unis…

Comment les avez-vous vécus ?

B.J.A. : Au début de la pandémie, il y avait ce sentiment général que nous étions tous dans la même galère. Puis, soudainement, cela a divisé les gens. C’est aussi lors de cette période qu’il y a eu le meurtre de George Floyd, puis des incendies en Californie… C’est comme si l’apocalypse avait lieu sous nos yeux et que personne ne savait quoi faire pour y répondre. Ensuite il y a eu l’attaque du Capitole, c’était l’une des périodes électorales les plus bizarres que nous ayons vécues dans notre pays. Cela a été source de clivages au sein des États-Unis.

Un morceau, qui semble d’ailleurs refléter ce clivage, est “The American Dream Is Killing Me”. En faire le premier single de Saviors n’est pas un choix anodin.

B.J.A. : Nous sentions que nous pouvions frapper fort avec ce titre, et envoyer le message “Green Day est de retour”. Ce morceau évoque toute la paranoïa qui s’est installée dans le quotidien des Américains, ainsi que de l’accroissement des inégalités. Les riches sont de plus en plus riches et les pauvres de plus en plus… morts. Je fais comme un collage dans mon esprit, que je couche ensuite sur du papier.

Un autre collage d’émotions semble également se dessiner dans le morceau-titre, “Saviors”.

B.J.A. : Il a un côté désespéré. Ce morceau parle d’une quête de réponses dans une période de chaos et de désinformation. On cherche un Jésus qui n’existe pas. À l’origine, nous voulions ouvrir l’album sur ce titre. Puis “Look Ma, No Brains!” est devenu candidat… avant que “The American Dream Is Killing Me” ne s’impose de lui-même. “Saviors” résume l’album de bien des manières, qu’il s’agisse des titres sur la santé mentale, sur la politique ou sur le plan personnel.

Cette idée de collage se répercute dans tout l’album, avec des thèmes différents et des sonorités variées.

B.J.A. : Il y a aussi des morceaux qui se font écho, comme “Strange Days…” qui est un cousin de “The American Dream Is Killing Me”. C’est aussi le cas de “1981” et “Corvette Summer”. Le son des guitares rend l’ensemble cohérent sur le plan sonore, sans dénaturer sa diversité. L’ordre des morceaux est assez important, cette idée également.

T.C. : Chaque auditeur sera touché d’une manière différente par telle ou telle chanson. En cela, il devient lui-même un personnage de l’histoire du disque et y insuffle une nouvelle vie.

Mike Dirnt : On a aussi des morceaux qui ne finissent pas sur le disque. C’est une étape importante dans la finalisation d’un album, de décider entre les enfants qui iront à l’école et ceux qui resteront à la maison.

Retrouvez cet entretien en intégralité dans Rolling Stone l’Hebdo n°144 et dans notre numéro 159, disponible en kiosque et via notre boutique en ligne, avec la couverture de votre choix. Choisissez entre Bob Marley  ou  Green Day .

The Rolling Stones et leur premier album

The Rolling Stones premier album

Si tout commence réellement sur une rencontre entre Keith et Mick sur un quai de la gare de Darford dans la banlieue de Londres, la route a été longue jusqu’à la sortie du tout premier album de The Rolling Stones.

17 avril 1964 : sortie du premier album de The Rolling Stones

Gare de Dartford le matin du 17 décembre 1961. Keith se tient ce jour-là sur le quai, attendant le train, un disque de Chuck Berry à la main. Mick le repère, et ils discutent de leurs goûts musicaux. Jagger est lui aussi fan de Chuck Berry et il fréquente un groupe de copains passionnés qui se retrouve tous les samedis matin dans un bar équipé d’un jukebox pour écouter des disques de rock et de rythm’n’blues américain. Mick propose à Keith de passer les voir et c’est à cette époque que naît leur amitié.

Les deux copains commencent alors à fouiller les bacs des disquaires ensemble, à la recherche des disques de Chuck Berry, Buddy Holly, Eddie Cochran, Jimmy Reed, B.B. King, Little Milton ou Muddy Waters, qu’ils ne trouvent pas dans leur boutique habituelle. À la même période, Jagger se fait aussi livrer de nombreux disques de blues et de rythm’n’blues par la poste, directement commandés chez Chess Records, un label de Chicago. Et cette énorme collection fait baver d’envie tous les collectionneurs et tous les fans de blues, parmi lesquels Keith Richards.

De temps à autre, Mick et Keith prennent la voiture jusqu’à Manchester pour aller voir les concerts d’artistes de légende, comme John Lee Hooker, Memphis Slim, Junior Wells, Buddy Guy ou Hubert Sumlin. Ils sont irrésistiblement attirés par l’authenticité du blues. Ils sont toujours d’accord quand il s’agit de reconnaître les faux artistes des vrais. Et ils tentent de retrouver ça dans chacune de leurs propres expériences musicales, dès le début.

Pendant l’été de 1961, à l’occasion d’un voyage au bord de la mer avec leurs parents dans le Devon, Keith, 17 ans, et Mick, 18 ans, jouent de manière impromptue dans un pub, le public est aux anges. A la fin de l’année, ils rejoignent Dick Taylor, un copain de Keith de Sidcup qui joue de la basse, ainsi que Bob Beckwith à la guitare et Allen Etherington à la batterie pour former Little Boy Blue and the Blue Boys, avec Mick Jagger comme leader dans le rôle de Little Boy Blue. Parmi les premières chansons qu’ils

répètent, on trouve « That’ll Be The Day » et « Not Fade Away » de Buddy Holly, « Reelin’ and Rockin’ » de Chuck Berry, « Bright Lights, Big City » de Jimmy Reed et « I Just Want To Make Love To You » de Muddy Waters.

Leurs premiers concerts en tant que Little Boy Blue and the Blue Boys a lieu au Ealing Jazz Club, à Londres. Alexis Korner, le père de la scène blues londonienne, y joue également chaque semaine avec son groupe Blues Incorporated, dans lequel on compte le jeune Charlie Watts à la batterie et Ian Stewart au piano. C’est aussi là que Mick et Keith firent la connaissance de Brian Jones (dont le nom complet était Lewis Brian Hopkins Jones) qui à cette époque joue de la guitare slide, sous le pseudonyme d’Elmo Lewis (en hommage au grand guitariste de slide Elmore James, légende du Delta blues). Bien que Richards ait toujours reconnu le talent et la grande culture musicale de Jones (Brian devient même une sorte de mentor pour Keith, l’initiant aux idoles du Delta blues comme Robert Johnson et Son House), il voit aussi le guitariste blond de Cheltenham comme quelqu’un de cruel, manipulateur et sans pitié, des caractéristiques qui auront plus tard de lourdes conséquences.

Avant le printemps 1962, Brian Jones et Ian Stewart décident de monter un groupe de rythm’n blues. Ils enrôlent Jagger et Richards, Dick Taylor à la basse et le futur batteur des Kinks Mick Avory. À l’origine, ils choisissent le nom The Rollin’ Stones, d’après le titre d’une célèbre chanson de Muddy Waters, « Rollin’ Stone ». Ils jouent leur premier concert sous le nom The Rolling Stones (avec Tony Chapman à la batterie) au Marquee Club à Londres le 12 juillet 1962. Leur set comprend les reprises « Bright Lights, Big City » et « Big Boss Man » de Jimmy Reed, « Back in the USA » de Chuck Berry, « Baby What’s Wong? » de Willie Dixon, « Happy Home » et « Dust My Broom » d’Elmore James, « I Ain’t Go You » de Billy Boy Arnold et une version très rock’n roll du tube boogie-woogie de 1946 « Down the Road Apiece » d’Amos Milburn.

Au cours des mois suivants, ils peaufinent leurs interprétations sauvages des morceaux de Chuck Berry, Bo Diddley et de Buddy Holly, leur insufflant le son brut du Chicago blues de Jimmy Reed et Muddy Waters. Avec le temps, Keith et Jones, son partenaire à six cordes, développent une alchimie complémentaire complexe, dans l’esprit de certains formidables duos de guitaristes comme Muddy Waters et Jimmy Rogers, Howlin’ Wolf et Hubert Sumlin, ou comme les frères Myers (Louis et David), qui jouaient pour Little Walter, une star de l’harmonica. En faisant pendant leurs concerts l’apologie

de la musique des musiciens de blues de Chicago, les Rolling Stones ouvrent toute une génération de jeunes britanniques à ces sons américains.

À la fin de l’été 1962, Mick, Keith et Brian emménagent dans un appartement vétuste dans le quartier de Fulham. Acceptant contre de maigres cachets (voire de simples bières) les concerts dans les écoles de danse, ils parviennent à peine à payer leur loyer et volent régulièrement dans les magasins pour se nourrir un peu. Avant septembre, ils mettent en place un spectacle hebdomadaire au Ealing Jazz Club, puis en janvier, ils obtiennent une résidence le dimanche après-midi au Crawdaddy Club, un lieu underground populaire situé au Richmond Station Hotel, alors dirigé par un entrepreneur audacieux du nom de Giorgio Gomelsky, qui s’associe officieusement aux Stones, jouant un rôle de manager.

À la fin du mois de janvier 1963, le bassiste Bill Wyman rejoint le groupe. Son puissant ampli Vox donne à The Rolling Stones le punch dans le bas du spectre qui leur manquait auparavant. Les Stones s’améliorent aussi en s’offrant les services du batteur Charlie Watts, très demandé à l’époque, qu’ils essayaient de recruter depuis des mois. Watts avait joué avec le groupe fin 62, mais refusait de quitter le Blues Incorporated, qui payait bien mieux (et qui réunissait les talents de Jack Bruce à la contrebasse, Alexis Korner à la guitare, Dick Heckstall-Smith au saxophone, Keith Scott au piano, Cyril Davies à l’harmonica et Long John Baldry à la voix). Brian, Mick, Keith et l’équipe peut enfin se permettre les cachets demandés par Watts, qui intègre officiellement les Stones le 2 février 1963, apportant immédiatement une solide base rythmique au groupe (sa place dans le Blues Incorporated sera occupée par le futur batteur de Cream, Ginger Baker.

Richards s’est souvent exprimé en interview à propos du caractère que Watts a apporté au groupe, décrivant son feeling et sa capacité à étirer le tempo comme « le secret du son des Stones ». Comme il le dit dans un clip de la section Ask Keith de son site Web: « Sans un bon batteur, c’est terriblement difficile de maintenir le cap. Alors qu’un bon batteur te donne la liberté de faire ce que tu veux. On se sent moins coincé, c’est vraiment le but de la manœuvre. Et Charlie est l’un des meilleurs batteurs que le monde aura la chance de connaître… tellement spontané et doté d’une énorme et belle personnalité, avec un jeu subtil. C’est un bonheur sans cesse renouvelé. Il bouge comme un as. Charlie Watts, c’est depuis toujours le lit sur lequel ma musique s’allonge. »

Le bassiste Wyman explique le secret du rythme si particulier des Stones de la façon suivante : « C’est simple. Charlie traîne, Keith galope et moi, je joue bien au milieu. ».

Cette lutte rythmique acharnée caractérise merveilleusement la musique des Stones depuis des décennies.

C’est lors d’un de leurs concerts hebdomadaires au Crawdaddy Club que cette nouvelle formation de The Rolling Stones est remarquée par Andrew Loog Oldham, ancien attaché de presse des Beatles. Il prend la place de Gomelsky en tant que manager officiel du groupe en avril 1963 et négocie rapidement un contrat pour les Stones avec Decca Records, les estampillant « anti-Beatles », jouant avec leur image de mauvais garçons pour les opposer aux Fab Four, si charmants avec leur coupe mop-top et leur complet-veston. Parmi les premières campagnes de promo du groupe, Oldham trouve ce slogan provocateur : « Laisseriez-vous votre fille épouser un Rolling Stone ? »

Leur premier single pour Decca, une reprise de Chuck Berry intitulée « Come On », est pressé le 7 juin 1963. On trouve sur la face B un morceau de Willie Dixon, « I Want to Be Loved », avec Jones à l’harmonica. Le 23 août, ils jouent « Come On » en playback dans la célèbre émission de télé Ready, Steady, Go, sur la BBC. À l’automne, les Stones partent en tournée pendant 5 semaines au Royaume-Uni (du 23 septembre au 3 novembre), assurant des premières parties pour les Everly Brothers, Bo Diddley ou Little Richard. Richards s’en souvient : « C’était une formation incroyable. On avait l’impression d’être à Disneyland, ou dans le parc d’attractions de nos rêves. »

Le 7 octobre, les Stones enregistrent leur deuxième single, une reprise de la chanson de Lennon-McCartney « I Wanna Be Your Man ». L’autre face présente « Stoned », une chanson originale de Jagger et Richards. Le single sort le 1er novembre et c’est un succès au Royaume-Uni. Pour leur deuxième tournée au Royaume-Uni, du 7 février au 3 mars 1964, les Stones suivent les Ronettes, un groupe de filles américaines très populaire. Keith aura une brève idylle avec la chanteuse lead du groupe, Ronnie Bennett, qui travaille à l’époque avec le producteur Phil Spector. Keith se rappelle : « On avait 20 ans et on est simplement tombés amoureux. En fait, c’est surtout une histoire d’hormones. »

C’est le troisième single des Stones chez Decca, une reprise de « Not Fade Away » de Buddy Holly au dos de laquelle on trouve « Little By Little », qui recevra le premier vrai succès dans les charts, se hissant jusqu’à la troisième place à la fin du mois de février 1964. Leur premier album, sobrement intitulé The Rolling Stones, sort chez Decca le 16 avril 1964, quelques mois après son enregistrement en Angleterre. Il propose des versions survitaminées de « I Just Want To Make Love To You » de Willie Dixon, de « Route 66 » de Bobby Troup, de « Honest I Do » de Jimmy Reed, de « Carol » de Chuck Berry, de « I’m a

King Bee » de Slim Harpo et de « Walking the Dog » de Rufus Thomas, ainsi que le premier morceau original de Jagger et Richards, « Tell Me (You’re Coming Back Again) ». L’album sort le 30 mai 1964 aux États-Unis chez London Records sous le titre England’s Newest Hit Makers. Le reste appartient désormais à l’histoire.

Découvrez en détail la carrière de The Rolling Stones dans notre hors-série spécial , disponible via notre boutique en ligne .

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Midnight oil – resist.

Midnight Oil @ Guitare en Scène 2019

Le groupe engagé australien Midnight Omidnight il fait ses adieux avec Resist , un disque solennel et réussi.

16 avril 1953 : naissance de Peter Garrett, chanteur de Midnight Oil

Après cinquante ans de loyaux services, Midnight Oil a décidé de raccrocher. Il s’agissait donc de finir en beauté, fidèle aux divers engagements qui ont toujours accompagné l’équipée. Réchauffement climatique, déforestation outrancière, gloutonnerie des industries, apathie des politiques : rien n’échappe à la vindicte de Peter Garrett et consorts. Tout juste l’agressivité qui était la règle jadis à l’heure d’accompagner-transcender l’évocation de ces sujets – et d’autres – se fait-elle souvent moins frontale, moins… épileptique. Désabusé, Midnight Oil ? Au contraire, cette retenue – toute relative – confère à l’ensemble une solennité, une gravité, marqueurs tout aussi forts et symboliques de l’urgence à réellement se pencher sur ce qui est scandé ici.

3.5 Avis de la Rédaction Avis de la rédaction {{$data | json}} -->

Xavier Bonnet

Retrouvez cette chronique et bien d’autres dans Rolling Stone n°140, disponible ici .

Le groupe fera sa tournée d’adieu cet été, avec une date à l’Olympia (Paris). Plus d’infos

Resist de Midnight Oil est disponible. Acheter/Écouter .

Voici la tracklist :

  • Rising Seas
  • The Barka-Darling River
  • At the Time of Writing
  • Nobody’s Child
  • To the Ends of the Earth
  • Lost at Sea
  • We Are Not Afraid
  • Last Frontier

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Comment un format musical en perte de vitesse dans les années 1980 est-il soudain devenu l'une des formes d'écoute les plus populaires au XXIe siècle ? Si vous êtes déjà entré dans un magasin de disques au cours de la dernière décennie, vous savez que le vinyle est à nouveau partout. À l'approche du Record Store Day, jetons un coup d'œil à l'histoire de ce support musical très apprécié.

Retour sur la musique enregistrée L'une des premières inventions permettant de lire de la musique enregistrée remonte à 1877, avec Thomas Edison et le phonographe - un appareil permettant d'enregistrer le son à l'aide de cylindres rotatifs. Ce n'est qu'en 1888 que l'inventeur germano-américain Emile Berliner a mis au point le Gramophone. Le Gramophone jouait de la musique à l'aide de disques Berliner qui mesuraient entre 15 et 20 cm de diamètre et avaient une capacité deux fois supérieure à celle d'un cylindre Edison. Comme les disques Berliner pouvaient être estampillés à moindre coût, alors que les cylindres étaient difficiles à reproduire, le disque Berliner a supplanté le cylindre Edison. Les premiers enregistrements disponibles dans le commerce datent du début du 19e siècle, mais les ventes n'ont décollé qu'après 1920, lorsque l'enregistrement électrique est devenu possible. Après le jour J en 1944, les troupes américaines ont surtout emporté avec elles à la guerre des disques comme le jazz et la musique de big band.

Gramophone record made of shellac

La guerre des formats Avant 1950, les disques étaient principalement fabriqués en gomme-laque et tournaient à 78 tours par minute. Ce n'est qu'en 1951 que les vinyles ont été commercialisés aux nouveaux standards de 45 ou 33 tours par minute. Les disques LP (long play) fabriqués par Columbia Records tournaient précisément à 331/3 tours/minute et pouvaient être lus jusqu'à environ 23 minutes par face. D'autre part, les disques EP (Extended Play) de RCA Victor étaient connus pour aider les artistes à vendre des albums de plus courte durée avec deux chansons par face tournant à 45 tours/minute. Vers 1953, les disques à microsillons ont été mis à la disposition des consommateurs. Ils étaient fabriqués à partir d'un matériau appelé Vinylite - un composé plastique de chlorure de polyvinyle capable de maintenir la longévité d'un disque et d'offrir un son bien meilleur que celui des disques en gomme-laque grâce à leur support durable et à un bruit de surface bien plus faible.

The first manufactured LP released by Columbia Records

La chute du vinyle - Cassettes, CD et l'ère numérique Avance rapide dans le temps - lorsque le Walkman de Sony est sorti en 1979, tout a changé. Comme son nom l'indique, le "Walkman" vous permet d'emporter de la musique partout où vous allez - à l'école, dans le bus, à pied, au parc - grâce à la technologie révolutionnaire des cassettes magnétiques, vous pouvez transporter votre Walkman et écouter vos morceaux préférés sans avoir à vous asseoir chez vous devant la table. À leur tour, les ventes de disques vinyles ont subi leur plus grand coup dans les années précédant le Walkman, alors que la technologie et l'ère de la musique numérique continuaient à progresser. Finalement, la sortie du CD en 1982 a dominé l'industrie du disque - sa capacité d'enregistrement numérique parfaite et sa capacité à contenir 79 minutes de musique ininterrompue (Sony a insisté sur cette longueur pour pouvoir accueillir la Neuvième Symphonie de Beethoven, d'une durée de 74 minutes) ont facilement éclipsé l'option grinçante, craquante et hors de prix du vinyle. Les constructeurs automobiles s'adaptent à l'installation de lecteurs de CD dans les voitures et, au milieu des années 90, les CD dominent les ventes de disques. Mais les choses ne s'arrêtent pas là. À partir de 1985, l'industrie du disque a connu l'ascension et le déclin de différents formats musicaux : le CD a dépassé le vinyle, les téléchargements illégaux de musique ont paralysé les ventes de CD et, finalement, les iPods, iTunes et Spotify ont complètement dépassé les copies physiques de musique.

Vitalogy album in 1994 on vinyl

La grande résurgence Mais vers la fin de la première décennie des années 2000 et après l'introduction de Spotify en 2006, quelque chose d'intéressant a commencé à se produire. Une communauté de niche d'amateurs de vinyle a persévéré dans le pressage et l'utilisation des vinyles. Dans les clubs, les DJ préfèrent utiliser des platines et des vinyles pour leur esthétique rétro et leur capacité à mixer, scratcher et transférer leurs morceaux en direct. Les artistes de hip-hop se sont remis aux disques de la vieille école pour obtenir des échantillons et des grooves. De nombreux groupes n'ont jamais cru ou acheté les formats numériques et ont continué à utiliser les vinyles. Le vinyle est devenu une nouveauté et certains vinyles vintage ont pris de la valeur. Les collectionneurs de disques, les audiophiles et les amateurs de musique étaient fiers de leurs collections personnelles, ce qui a donné naissance à un nouveau mouvement d'appréciation du vinyle. À titre d'exemple, les ventes de vinyles en 1997 étaient inférieures à 150 millions de dollars à l'échelle mondiale, ce qui ne représentait qu'une infime partie des ventes globales de musique. En 2006, ce chiffre est tombé à 30 millions de dollars - dans le monde entier. Mais en 2008, il y a eu un renversement soudain des ventes de disques et, pour la première fois depuis 1984, les ventes de vinyles ont augmenté - non pas d'un petit montant, mais d'un énorme 89 %. En 2013, les disques vinyles valaient près de 220 millions de dollars dans le monde, et d'ici 2021, un album sur trois vendu aux États-Unis sera un 33 tours en vinyle. Pour la seule année 2021, les ventes de vinyles aux États-Unis atteindront 1,037 milliard de dollars.

Turntable

Pourquoi aimons-nous encore le vinyle ? Si l'appréciation de la musique n'était qu'une question de commodité, le vinyle n'aurait jamais eu droit de cité après avoir été supplanté par diverses avancées technologiques. Mais il y a une certaine beauté et un élément de nostalgie qui continuent à attirer les gens - jeunes et vieux - vers ce support. Sans compter que la présentation élégante des pochettes d'album et la qualité de collection en font un cadeau idéal. Des événements tels que le Record Store Day sont des vacances internationales qui ont lieu la troisième semaine d'avril et les artistes se préparent à cet événement en sortant des disques spéciaux en édition limitée. Bien que la technologie des platines ait connu un renouveau au fil des ans, ses mécanismes fondamentaux n'ont pas changé depuis l'apogée de la platine dans les années 70 et 80. En fait, certaines platines vintage sont très recherchées et rivalisent encore avec les platines modernes, ce qui augmente considérablement leur valeur actuelle en tant qu'objets de collection.

NAD n'est pas étranger aux tables tournantes avec de nombreux modèles, aujourd'hui très recherchés, depuis 1973 jusqu'à la NAD 5120 qui a fait sensation avec son bras plat innovant et qui s'est adressée aux amateurs de vinyle avec des tables tournantes de grande qualité. Si le fonctionnement de base d'une platine tourne-disque semble simple, extraire toute l'énergie musicale des sillons du disque sans exciter de forces destructrices sur le sillon requiert à la fois science et art. La C 588 et la C 558 ont toutes deux atteint le point idéal en termes de performance et de valeur en utilisant des pièces de haute qualité et une ingénierie de précision pour travailler ensemble en parfaite harmonie.

Pour en savoir plus sur les platines NAD, cliquez ici .

Travaux cités :

http://americanhistorynow.org/2014/01/27/the-history-of-vinyl/ https://open.spotify.com/episode/2NiPFlcem5xTZJ6CFW56a8?si=ff1ecf92d1614a98 https://victrola.com/blogs/articles/beyond-the-needle-history-of-vinyl-records https://www.billboard.com/pro/vinyl-sales-new-record-past-cds-2021/ https://metalinjection.net/its-just-business/vinyl-cd-sales-both-increased-in-2021-streaming-remains-insanely-popular

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  • L’histoire du disque 45 tours
  • Histoire du 20eme siecle

Belle Miss Paris, des bijoux fantaisie qui subliment les femmes

Michel galabru.

1949. C’est la date de sortie du premier disque 45 tours aux États-Unis. Il faudra attendre 1951 pour que celui-ci-traverse l’Atlantique et arrive en France. Mais qu’entend-on par 45 tours ? Jusqu’alors, on connaissait les 78 tours, apparus au début du XXe siècle, et les 33 tours, nés à la fin de la Seconde Guerre mondiale. Il s’agit d’un disque de 18 cm de diamètre, tournant à… 45 tours par minute (contre 33 ou 78).

Les années 50, âge d’or du 45 tours

Le 45 tours connaît un véritable âge d’or pendant les années 50. Il s’avère nettement moins cher que le 33 tours ou le 78 tours, peu à peu abandonné. Mais il ne peut également contenir qu’une seule chanson par face. Il contient généralement, en face A, un titre sorti en radio et, en face B, un autre titre de l’album, plus confidentiel.

Les années 70 voient l’arrivée du maxi 45 tours. Lui aussi ne contient qu’un titre par face, mais son diamètre s’élève à 30 cm. Avec son son puissant et qualitatif, il est surtout utilisé par les DJ, qui montent en puissance avec l’arrivée du disco.

Le CD supplante le 45 tours dans les années 90

Au fil des années 80 et 90, les disques vinyles, 45 ou 33 tours, ont été supplantés par les CD (compact disc), disques optiques utilisés pour stocker des données sous forme numérique. Lancé par Philips et Sony en 1982, le CD se démocratise dans les années 90. Plus petit que le disque vinyle, inusable, doté d’un bon son, le CD connaît lui aussi ses heures de gloire.

Le vinyle, un objet de collection

Cependant, le vinyle n’a pas dit son dernier mot ! Alors qu’on le croyait disparu, il connaît un retour en force ces dernières années, à la faveur de la passion pour les objets vintage. Certains s’échangent à prix d’or. Parmi les plus recherchés, on retrouve certaines versions très précises du fameux disque blanc des Beatles, God Save the Queen / No Feeling, des Sex Pistols, Hunky Dory, de David Bowie, ou encore le 45 tours de Bohemian Rapsody, de Queen, dont certaines versions n’ont été éditées qu’à 200 exemplaires. Le vinyle est donc, aujourd’hui, un véritable objet de collection.

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Quelle est la différence entre un 33, un 45 tours et un 78 tours ?

Quand est apparu le disque musical ? Comment cette invention a-t-elle évolué ? Et quel a été son impact sur la musique ? Voici l'histoire du disque musical.

L'invention du disque musical 90, puis 78 tours

Le premier disque musical apparaît en 1887. Il est écouté grâce à un gramophone : le disque est placé sur une platine et il est lu par une aiguille. À cette époque, le disque tourne à une vitesse de 90 ou 100 tours à la minute . 40 ans plus tard, on utilise le disque 78 tours qui tourne un peu plus lentement.

Le problème de ces disques est qu'on peut graver seulement 3 minutes sur chaque face. Pendant des dizaines d’années, il a donc été impossible aux musiciens et aux chanteurs d’enregistrer des musiques de plus de 3 minutes.

Le 33 tours : la naissance du concept d’album

En 1948, Columbia Records invente le microsillon . De meilleure qualité, ce disque musical tourne plus lentement : à 33 tours par minute. Le temps de lecture est alors beaucoup plus long. On passe de 3 à 30 minutes par face .

Cela permet aux musiciens de jazz de développer leurs fameux solos. Cette invention donne aussi naissance au concept d'album avec Frank Sinatra. Le chanteur a eu l’idée d’organiser les différents morceaux de ses disques afin qu'ensemble, ils racontent une histoire.

45 tours vs 33 tours : single vs album

Un an plus tard, on invente le 45 tours. Ce disque est conçu pour concurrencer le 33 tours  : il coûte moins d'1 dollar. Mais le 45 tours a des limites : il ne peut contenir qu'une seule chanson de 5 minutes par face. C’est la naissance du single.

Le combat entre le single et l’album a duré 30 ans. En effet, les singles, qui ne coûtent pas cher, ont très bien marché auprès des jeunes et ont permis de diffuser un autre style de musique : le rock'n'roll.

La suite, vous la connaissez : l'arrivée de la cassette et du CD , puis du MP3 et enfin du streaming .

Réalisateur : Nicolas Beguet

Auteur : Benjamin Valière; PV NOVA

Producteur : France Télévisions; Goldenia studios

Année de copyright : 2018

Année de production : 2018

Publié le 30/01/19

Modifié le 29/12/23

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breve histoire disques vinyle 45 tours

Une brève histoire des disques vinyle 45 tours

Imaginez que vous soyez transporté au beau milieu du 20e siècle . L’industrie musicale s’apprêtait à connaître une révolution sans précédent, et l’arrivée du disque vinyle 45 tours allait y jouer un rôle majeur…

Et pourtant, la première réaction du grand public et des producteurs de musique devant ce nouveau format n’a pas été la jubilation, mais la confusion et l’incertitude. 

Il est alors d’autant plus étonnant que les 45 tours aient obtenu leur réputation au sein de l’industrie musicale, et qu’ils restent aujourd’hui incontournable pour de nombreux amateurs de jukebox . 

Voyons brièvement comment les 45 tours sont arrivés sur la scène musicale et comment ils ont révolutionné notre façon d’aborder la musique…

Avant les singles 45 tours

phonograph

  • Développer la production de machines à lire la musique . 
  • Développer les supports d’écoute eux-mêmes.

À la fin du 19e siècle , les enregistrements de 78 tours par minute étaient le support préféré par l’industrie. Ce disque était généralement synthétique et d’un diamètre de 25 centimètres. 

Cependant, avec le développement des technologies, un nombre croissant de groupes de musique et de producteurs ont cherché à se démarquer par l’exploitation d’innovations.

Columbia Records VS RCA Victor, une rivalité fertile 

Au cours des années 1930, Columbia Records s’est imposé comme l’un des principaux acteurs du marché du disque. La maison de disque s’est retrouvée en opposition directe avec l’un des géants de l’époque, RCA Victor . De leur lutte pour la domination du marché sont nées des innovations majeures.

rivalite columbia records rca victor

Durant quelques années, le grand public a semblé hésiter entre ces deux formats. A cette époque, bien malin qui aurait deviné lequel des deux prendrait le dessus. Cette période est par ailleurs connue sous le nom de “ guerre des vitesses ”.

Comme on le sait aujourd’hui, les disques 45 tours ont fini par l’emporter. De fait, ils offraient plusieurs avantages par rapport à leurs prédécesseurs, les disques 78 tours. 

Fabriqués en matière plastique, les disques 45 tours présentaient alors une souplesse et une solidité avantageuse .

Alors que les 78 tours existent en plusieurs tailles, les disques vinyle 45 tours mesurent une taille unique de 17,5 centimètres de diamètre. 

Outre ses dimensions, il possède un autre avantage notable non négligeable. Le vinyle 45 tours produit un bruit de fond plus faible , ce qui permet de profiter d’un son plus clair et plus net. 

Tout comme les 78 tours, ces derniers ont été proposés dans des pochettes en papier, et certains avaient des pochettes avec photo. Beaucoup avaient des faces B , caractéristique qui s’est rapidement enracinée dans le langage moderne et qui reste présent dans la culture populaire actuelle.

L’âge d’or du vinyle

age or vinyle

La réussite de RCA Victor a naturellement éveillé l’appétit d’autres acteurs. La révolution des singles a alors commencé. 

Les adolescents des années 50 ont été attirés par ce format relativement transportable et beaucoup moins coûteux. Cette période a par ailleurs connu certains des plus grands succès du disque vinyle.

Parmi ceux-ci, Rock Around the Clock de Bill Haley et des Comets vendu à trois millions de singles en 1955 , ou encore certains énormes succès d’Elvis Presley.

À cette époque, rien ne semble pouvoir empêcher l’expansion du vinyle. Certains musiciens tels que les Beatles, les Rolling Stones ou encore Patti Smith ont lancé leur premier titre sur vinyle. 

La plupart des historiens du disque s’accordent à dire que l’année 1974 est la plus faste pour le 45 tours. En cette seule année, plus de 200 millions de disques ont été achetés . 

Le déclin du vinyle… Vraiment ?

Il n’est pas surprenant que l’histoire des disques vinyles soit presque parallèle à celle des jukebox. Chacun de ces marchés a connu une baisse de revenus au début des années 1980.

D’une part, les nouvelles générations, et notamment les amateurs de rock, ont de plus en plus privilégié les albums . D’autre part, La génération amateur de singles s’est faite de moins en moins présente.

declin vinyle

Parmi les fans de vinyle se trouvent certains grands noms de la musique. Jack White, le groupe Tame Impala ou encore The Flaming Lips sont quelques-uns des groupes les plus importants à avoir lancé des titres en format vinyle au cours des dernières années.

👉 Découvrez quelle est la platine vinyle la plus chère du monde.

Comme un clin d’œil de l’histoire, ce sont les générations nées avec le numérique qui sont aujourd’hui les plus enclines à consommer ce format mythique… Le 45 tours n’a décidément pas dit son dernier mot !

Home » Connaissances » Les 45 tours : Les petites sœurs des 33 tours

premier disque 45 tours

Connaissances , Divertissement

Les 45 tours : les petites sœurs des 33 tours.

Les 45 et 33 tours : un noir intense avec des sillons délicats : C’est ce qui caractérise un disque vinyle. Aujourd’hui comme il y a plus de 70 ans, lorsque l’aiguille d’un tourne-disque a gratté pour la première fois un single vinyle. Même s’il existe aujourd’hui de nombreuses alternatives, les fan.e.s de musique restent attaché.e.s au disque vinyle . Après une forte baisse des ventes, le marché a soudain connu un nouvel essor – et la vague de succès se poursuit encore aujourd’hui. Nous revenons sur plus de 70 ans de ce grésillement familier.

Conserver la musique : l’histoire d’une légende

On peut écouter de la musique quand on veut. De haut en bas, en boucle. Aujourd’hui, nous avons du mal à imaginer que la musique était autrefois quelque chose d’éphémère et qu’elle n’existait qu’au moment où elle était jouée ou chantée. Mais la possibilité de fixer les sons, de les enregistrer et de les rejouer à volonté a été une grande invention. Voici un bref aperçu du disque vinyle et de son histoire mouvementée :

  • “ Hello ” est le premier mot que Thomas Alva Edison a capturé en 1877 sur une bande de papier recouverte de paraffine à l’aide d’une pointe d’aiguille. Grâce à cette technique nouvellement découverte, il fit construire un phonographe avec une feuille d’étain et un cylindre en acier.
  • Après une phase de transition avec des disques en caoutchouc dur, les premiers disques en gomme-laque furent mis sur le marché en 1897. Ils étaient composés entre autres de gomme-laque, de poudre de roche et de fibres végétales. Un peu de noir de carbone était ajouté pour obtenir la couleur noire si caractéristique aujourd’hui encore.
  • Seuls quelques-uns pouvaient s’offrir ce plaisir onéreux – la production avec des moules en cire utilisables une seule fois était très coûteuse. Ce n’est qu’en 1926, lorsque les ondes sonores ont pu être fixées sur la gomme-laque au moyen de signaux électriques , que les disques vinyles sont devenus plus abordables.
  • Mais ce n’est qu’en 1948 que le disque vinyle est devenu un produit de masse grâce au chlorure de polyvinyle , mieux connu sous le nom de PVC – et brièvement appelé “vinyle” dans le contexte des supports sonores ronds.

premier disque 45 tours

L’ère des vinyles

Plus facile et moins cher à produire, plus résistant et d’une meilleure qualité sonore : il y avait quelques arguments pour presser la musique sur des disques vinyles à partir de 1948. C’est Columbia Records qui a lancé le premier 33 tours d’un diamètre imposant de 30 centimètres (12 pouces) sur le marché, d’après une invention du physicien Peter Carl Goldmark. Mais le disque long a déjà eu un petit frère un an plus tard.

Le single en vinyle a vu le jour le 31 mars 1949 , grâce à l’entreprise RCA Victor, qui avait déjà sorti un disque en vinyle en 1930, mais qui n’avait pas réussi à s’imposer à l’époque. Il en va autrement du single : avec son diamètre plus petit de 17,5 centimètres (7 pouces). Sur la face A, le single d’un album trouvait généralement une place de choix, tandis que sur la face B, on pouvait par exemple entendre un enregistrement live ou un morceau qui n’avait pas trouvé sa place sur l’album.

Le single en vinyle était un produit concurrent du 33 tours – et au début, il y avait même des problèmes de compatibilité. En effet, le trou central du disque single était plus grand que celui du 33 tours. Heureusement, il existait déjà à l’époque des adaptateurs pour que les disques puissent résonner sur n’importe quel tourne-disque.

Le déclin du disque shellac a été scellé par l’apparition du vinyle : Son prédécesseur a certes tenu le coup jusqu’en 1958, mais la production de disques shellac a alors cessé.

De quoi profiter de vos meilleures pistes audio

Comme un phénix de ses cendres : la renaissance du vinyle.

Grâce aux nouvelles technologies, le disque vinyle lui-même a rapidement été évincé du marché de la musique. Les cassettes, les CD, les lecteurs MP3 et Internet, y compris les services de streaming, offraient et offrent toujours de nombreuses alternatives plus pratiques pour écouter de la musique – sans devoir poser l’aiguille avec précaution, changer de côté et entendre des grésillements et des bruits pendant la lecture. Le déclin progressif du disque semblait inéluctable.

Mais quelques années après le nouveau millénaire, les chiffres de vente sont repartis à la hausse. Était-ce la nostalgie du bon vieux temps ? Le désir de pouvoir à nouveau vivre la musique au toucher ? Quoi qu’il en soit, les disques vinyles et les tourne-disques correspondants ont connu un boom rétro et étaient à nouveau présents partout. En 2016 , plus de 3 millions de disques ont à nouveau été vendus en Allemagne – après un creux de 300 000 dix ans plus tôt.

Le futur des vinyles

Personne ne peut prédire combien de temps durera la nouvelle envolée du vinyle – qu’il s’agisse d’un single ou d’un 33 tours. Mais il y a au moins quelques efforts pour moderniser les disques vinyles. C’est surtout le désir de renoncer au plastique – et le PVC est un plastique – et d’avoir une production plus efficace et plus respectueuse de l’environnement qui provoque des changements. De nouveaux mélanges de matériaux contenant davantage de composants végétaux ainsi qu’une fabrication moins polluante pourraient à l’avenir modifier la production de disques vinyles.

Les projets de vinyle haute définition sont également très avancés. Après quelques années de développement, la société autrichienne Rebeat prévoit de commercialiser les premiers disques vinyles HD avant la fin de l’année 2019.

Ecouter des vinyles avec Teufel

DUAL DT 250 USB Detail

Pour les fan.e.s de hi-fi, le tourne-disque est toujours le meilleur moyen de transmission de la musique analogique et des originaux. Les amateurs.trices et les audiophiles stéréo choisissent justement de préférence ce type de support sonore. Les disques en vinyle ont survécu à de nombreux autres supports tels que les cassettes ou les CD audio, et les anciens originaux ou les éditions spéciales passent sur le comptoir à des prix parfois très élevés. Bien entendu, vous pouvez aussi obtenir le feeling du vinyle stéréo chez nous. Grâce à notre coopération avec le fabricant renommé DUAL , nous pouvons également proposer des solutions complètes de chaînes stéréo (y compris Bluetooth et DAB+) combinées à des platines vinyles pour les amateurs de disques noirs. Profitez donc d’un son de qualité.

Tous les lecteurs avec lesquels nous sommes en coopération sont compatible avec tous les ensembles complets Teufel.

  • ▶Le lecteur  DUAL DT 250 USB  avec tête de lecture à aimant haut de gamme AT 3600L Audio-Technica et venant avec de petits extras pratiques, comme un préamplificateur phono intégré et une entrée USB pour la numérisation de vinyles.
  • ▶Tourne-disque complètement automatique DUAL DT 400 USB  avec entrainement par courroie pour 33 et 45 tours. L’automatisme de l’appareil pose lui-même le bras de lecture, le ramène à la fin de la lecture et arrête la platine. Vous pouvez ainsi vous concentrer sur l’essentiel : Écouter ses disques préférés.
  • ▶Le  DUAL DT 500 USB  convainc par sa tête de lecture Audio-Technica et ses extras pratiques, comme un préamplificateur phono intégré et une entrée USB pour la numérisation de vinyles. Ce tourne-disque HiFi avec entrainement par courroie est parfait pour les 33 et 45 tours.

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Autre produits Teufel

Conclusion : toujours là à plus de 70 ans.

  • Depuis 1949 nous fêtons un hit après l’autre avec les 45 tours : 17,5 cm de musiques.
  • Le vinyle a définitivement remplacé le shellac comme matériau pour les disques en 1958.
  • Les ventes de disques vinyles ont augmenté de manière fulgurante ces dernières années et les nouvelles technologies veulent rendre les disques vinyles viables.
  • Et très honnêtement, les meilleurs morceaux et les originaux sont tout simplement mis en valeur par l’interaction du disque, du sillon et de l’aiguille, non seulement au niveau sonore mais également visuel.

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Des guitares, groupe de rock de garage en action. Et une voix qui était la voix d’une génération. «   Laissez-nous vivre nos pensées/Notre vie, comme on l’entend   » , chantait le tout jeune Simon Brouillard avec Les Lutins en 1967. J’avais six ans. Simon était encore ado.

C’était un 45-tours épatant, Laissez-nous vivre /Dany (Carrousel CR 8), parmi tout un tas de 45-tours épatants. C’était l’âge d’or des 45-tours épatants. Le temps des yéyé. Période brève, mais d’une incroyable densité.

Patrice Caron, le fou passionné qui est la cheville ouvrière de la bande de fous passionnés qui ont fomenté la deuxième exposition du Musée du rock’n’roll, intitulée Révolution rock 1 964-1968 – L’émergence du rock’n’roll québécois du yéyé au psychédélique , témoigne : «   Tu peux passer une vie dans ces années-là   ! On trouve encore des 45-tours dont on ignorait l’existence. Sans compter tous les groupes qui ne se sont même pas rendus au 45-tours   ! C’étaient pas juste Les Classels, les costumes, les cheveux teints, c’étaient des groupes de garage dans tous les garages   ! On a répertorié, de nom, environ 800 groupes…   »

Trois ans de recherche

Non, il n’y a pas un présentoir par groupe dans l’expo, dont l’ouverture a lieu ce vendredi même au 2222, rue Ontario Est à Montréal, là où se trouvait jusqu’à ces derniers jours La Boîte à musique, avec ses instruments et ses locaux de répétition.

«   On a enfin trouvé une maison pour le musée, et de la place pour la collection permanente   !   » Trois ans qu’il cherchait ça, cet irréductible « barbu à tatouages malade mental » (son autoportrait en résumé), fichu têtu issu de la scène alternative : «   Quand je suis en mission, je vais jusqu’au bout…   »

«   Nous, à la base, on est des trippeux, des ramasseux de cossins, Félix B. Desfossés, Éric Ayotte, Sébastien Desrosiers…   » Émissions de radio, blogues, recherche et collection, entrevues avec les artistes, ils savent faire. Rendre un musée viable ? Un métier appris sur le tas. Le tas de disques.

Il y a eu une première expo, itinérante, sur les débuts du rock’n’roll québécois, et puis une version « musée mobile » en autobus allant de festival en festival, et des spectacles, et il y a depuis 2011 un «   camp de jour d’initiation au rock’n’roll pour les enfants, qui fonctionne trè s bien   » .

Et maintenant, il y a la deuxième expo. Suite de l’histoire. Avec beaucoup d’artefacts, et des mises en contexte, et les fous passionnés pour la visite guidée.

«   On a eu la collaboration des artistes. On a le saxophone des Mykels, par exemple, et l’histoire qui vient avec   : repeint trois fois   ! On a les habits des Beatlettes. Plein de choses de feu Tony Roman   : la plaque-trophée de Doo Wha Diddy, des “   certificats de bonheur   ” qu’il donnait à ses employés. On a les disques d’or de Simon des Lutins… Plus de 500 objets   : on a fait un tri.   »

Des « scopitones »

L’expo se veut «   comme l’époque, pétillante, colorée, ludique et rock’n’roll   »   : il y a des «   boutons à actionne r, pour les enfants   » , l’indispensable jukebox (deux modèles différents), l’immense machine à projeter des p’tits films 16mm qu’on appelait des « scopitones », et des écrans pour voir ce qui n’a jamais été revu : notamment un spectacle Musicorama de 1968 retrouvé dans les archives de CFCF. «   On a pensé au grand public et aux maniaques comme toi   » , me dit Patrice en riant. «   Un “   test pressing   ” de pièces inédites des Monstres, as-tu déjà vu ça   ?   » Eh non, maugrée-je, redevenu collectionneur. J’en ai seulement un de Nanette.

«   L’exposition, pour nous, c’est le partage   ! On veut y voir des gens qui ne savent rien de l’époque, et des gens qui en savent plus que nous   : c’est un lieu pour parler de la musique québécoise, pour comprendre que le rock d’ici, le rock d’aujourd’hui, vient de quelque part. Le Musée du rock’n’roll, c’est quelque chose de vivant.   »

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premier disque 45 tours

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33 tours et 45 tours: qu'est ce qui sépare ces deux formats ?

Le 78 tours, entre histoire et nostalgie..

Principal support de diffusion de la musique pendant la première moitié du XXe siècle, le 78 tours contient le plus souvent un morceau par face, soit tout au plus trois minutes de musique sur chaque côté de la galette. Destiné à l'origine à être joué sur un gramophone mécanique, puis sur un tourne-disque à moteur électrique, les premiers 78 tours possèdent la particularité de se lire de l’intérieur vers l’extérieur, contrairement aux 33 tours et 45 tours. Assez épais et pesant largement plus lourd que les formats cités précédemment, le 78 tours mesure la plupart du temps 25 centimètres de diamètre et se distingue des autres formats par son matériau principal : la gomme-laque. Gravé d'un sillon beaucoup plus large que celui des 33 tours et 45 tours, le 78 tours connut son apogée entre 1920 et 1940 puis fut rapidement remplacé par le 33 tours permettant une plus grande capacité de stockage de la musique, ainsi qu'une meilleure résistance à l'usure.

Le 33 tours, support musical de prédilection des années 60 aux années 80

A l'orée des années 50 naquit le 33 tours, support incontesté pour tous les amateurs de musique. Réputé pour être le meilleur rendu du son enregistré en studio, le 33 tours a su séduire le public en lui offrant la possibilité de compiler un album entier sur un seul disque. S'en suivit une véritable révolution dans la manière dont les artistes pensèrent leur musique et leurs compositions, une ère propice à l'originalité et à la création avec l'apparition, par exemple, des fameux concept albums tel que le grandiloquent Dark Side of the Moon des Pink Floyd en 1973 ou encore l'album Tommy, paru en 1969, quatrième disque du groupe The Who. Tournant à une vitesse de 33,5 tours par minute, le LP (de Long Play en anglais) a également su apporter son lot d'améliorations et d'avantages ergonomiques à tous les mélomanes. Bénéficiant généralement d'un diamètre de 30 centimètres, le 33 tours comporte la plupart du temps entre 10 et 12 chansons, pour 23 minutes de son par face au maximum, et remplace le monosillon du 78 tours par un microsillon beaucoup plus fin permettant une meilleure résistance et une amplification sonore optimisée. Délaissé au milieu des années 80 pour le Compact Disc, jugé plus pratique à l'époque, le 33 tours connait une véritable renaissance depuis le milieu des années 2000. Aujourd'hui considéré comme objet de collection, il s'oppose au MP3 grâce à sa très bonne qualité sonore. Le premier 33 tours de l'industrie phonographique fut enregistré en 1945 et pressé trois ans plus tard par Columbia Records. Il s'agit du Concerto pour Violon, op. 64 de Felix Mendelssohn, interprété par le violoniste Nathan Milstein et dirigé par le chef allemand Bruno Walter avec l'Orchestre philharmonique de New York.

Le 45 tours, ou l'avènement du single

En 1949, la société RCA (Radio Corporation of America) lance sur le marché un nouveau type de disque : le 45 tours. Avec une rotation de 45 tours par minute, ce nouveau support permet de stocker huit minutes de musique par face au maximum et sonne l'avènement du single dans le monde de la musique. Permettant aux maisons de disques de tester l'accueil du public d'un nouvel artiste sans se lancer dans la production d'un album complet, le 45 tours change la donne et voit avec son expansion l'éclosion de nombreux musiciens à travers le monde. D'un diamètre de 17 centimètres, il comporte généralement deux chansons, une par face, voire un seul morceau long divisé en deux parties. Largement popularisé par l'utilisation des juke box, le 45 tours connait ensuite plusieurs formats et se développe durant les années 60 avec l'apparition de l'EP (Extended Play en anglais) ou Super 45 tours, permettant de compiler de trois à cinq morceaux en fonction de leur durée sur le même disque.

Au cours des années 70, l'avènement du disco entraine avec lui l'apparition du Maxi 45 tours. Utilisé par les Disc Jockey à travers le monde, le Maxi s'impose comme plus pratique et permet une meilleure restitution du son et un volume sonore plus élevé. Ce format permit aux artistes de proposer plusieurs versions d'un même morceau et d'étendre ainsi leur univers musical. C'est au crooner anglais Perry Como que l'on doit l'enregistrement du premier 45 tours de l'histoire avec la chanson A - You're Adorable en mai 1949.

Pour plus de détails sur les formats, vous pouvez consulter le lexique des collectionneurs. Retrouvez aussi tous nos conseils pour l'achat de CDs d'occasion sur notre site CDandLP !

premier disque 45 tours

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Global France

Une chronologie sonique de hip-hop français, seconde moitié des années 1970.

  • Fort mouvement anti-discothèque qui a mené à l’émergence du mouvement alternatif en France

LES ANNÉES 1980

  • La première manifestation d’hip-hop dans les années 1980 est breakdancing, qui est ensuite mené au rap
  • Brérurier Noir, Les Garçons Bouchers
  • Partisans forts sont des immigrants des Caraïbes qui vivent en France
  • Premiers morceaux de rap aux Etats-Unis
  • Deux hommes français à New York: Bernard Zekri et Jean Karakos
  • Diam’s  (Mélanie Georgiades) est née le 25 juillet à Nicoisie, capitale de Chypre, de mère française et de père chypriote grec
  • François Mitterrand est élu président
  • Deux disc-jockeys: Phil Barney et Dee Nasty
  • NTM est le groupe le plus représentatif du mouvement hardcore, qui se caractérise par un rythme rapide avec accompagnement musical brut et des paroles plus dures
  • Médine Zaouiche est né le 24 février au Havre
  • Non populaire parmi les jeunes des banlieues françaises
  • Synonyme de«jeune membre de gang de la banlieue populaire”

Planet Rock  (1999) –   Afrika Bambaataa

  • Les premiers enregistrements de rap en français
  • Leur musique combat contre le système médiatique et politique
  • Stromae est né en Belgique de père rwandais et de mère belgique
  • Composé de Akhenaton, Shurik’n, Khéops, Imhotep et Kephren
  • Il est souvent considéré comme l’un des piliers du rap français ainsi que comme l’un des meilleurs groupes de son histoire

LES ANNÉES 1990

  • Ménélik, un membre de la troupe de MC Solaar , était découvert en Espagne et au Japon avant d’enregistrer en France
  • L’album est produit par une grande société d’enregistrement et présente des œuvres d’art de 10 artistes et groupes de rappeurs français
  • Il encourage les maisons de disques françaises à signer des artistes de rap
  • Il est celui qui les rappeurs aspirent à être. Rap en France est une production dont les paroles tombent bien dans la tradition poétique française et dont accompagnement musical contribue à sa qualité globale
  • Il abandonne l’idéologie de fondation du rap pour devenir un star du show-business

Bouge de là (1991) –  MC Solaar 

  • Il devient populaire en raison de son personnage de scène

Vous Êtes Fous  (1990) – Benny B

  • Le premier album de MC Solaar ,  Qui sème le vent récolte le tempo,  est bien établi avec les fans de rap et les amateurs de musique plus âgés qui ont aimé l’humour sous-jacent et caractéristiques poétiques de ses paroles
  • Ils sont célébrés pour leurs sketches humoristiques
  • “Auteuil, Neuilly, Passy” présente une image bourgeoise de rap
  • “C’est ton destin” n’a pas sous-tendent la violence souvent associée avec des rappeurs

Auteuil Neuilly Passy  (1991) –  Les Inconnus

  • L’album est nommé en raison de la véritable association entre les membres du groupe et la mode de vie de la banlieue

Authentik (1991) –  Suprême NTM 

  • Pouppa Cloudio de Toulon enregistre son premier album,  Sur La Version

Hip Hop Toulon (1990) – Pouppa Cloudio

  • IAM sort son premier album,  … De la planète Mars
  • Un deuxième volume de Rapattitude  est publie, mais il a moins d’impact que le premier
  • Leurs paroles soulignent la philosophie de la Zulu Nation

Les Vrais (1992) – Les Little

  • The Pasqua laws endorsed a “zero immigration” policy, resulting in a lot of protest.
  • Suprême NTM  publie son deuxième album 1993 … J’appuie sur la gâchette

Police  (1993) – Supreme NTM

  • Assassin sort son premier album,  Le futur que nous réserve t-il? (Vol 1. et Vol 2.)
  • Pouppa Cloudio de Toulon enregistre le deuxième album
  • Saliha enregistre son deuxième album
  • Le film La Haine  sur la banlieue de Mathieu Kassovitz est sorti
  • Il a 6 albums à la fin des années 1990
  • Alliance Ethnik publie son premier album,  Simple et Funky

Respect (1995) – Alliance Ethnik

  • Simple et Funky  devient platine (un million de copies sont vendus)

Simple et Funky  (1995) –   Alliance Ethnik

  • MC Solaar  est choisi comme membre du jury au Festival de Cannes
  • En fait, il devient l’album de rap français le plus vendu de l’histoire (plus de 1,600,000 exemplaires vendus en actualité)

Demain c’est loin  (1998) – IAM

  • Les ventes d’enregistrements de rap baisse, mais ils sont encore une grande partie des ventes de disques globaux en France
  • Alliance Ethnik publie son deuxième album, mais il a beaucoup moins de succès
  • Diam’s sort son premier album,  Premier Mandat

Rien à foutre  (1999) –  Diam’s

LES ANNÉES 2000

  • Entre 2000-2010, il y a une divergence du rap américain chez certains artistes à cause de la politique étrangère de George W. Bush, qui est vraiment impopulaire dans les banlieues française
  • On peut remarquer une augmentation des références à l’Islam chez certains artistes comme Médine
  • Les attentats du 11 septembre
  • Black, Blanc, Beur: Rap Music and Hip-Hop Culture in the Francophone World d’Alain-Philippe Durand est publié.
  • Sexion d’Assaut est formé, composé de huit artistes originaires de Paris: Maître Gims , Lefa , Barack Adama , Maska, Doomams , JR O Chrome , Black Mesrimes  et Pétrodollars
  • Booba sort son premier album Temps Mort, qui est déclaré un disque d’or
  • Médine sort son premier album,  11 Septembre

11 Septembre  (2004) – Médine

  • Le 27 octobre:  Zyed Benne and Bouna Traore, deux adolescents musulmans, sont électrocuté dans une annexe electrique à Clichy-Sous-Bois quand ils cachent de la police.  
  • La nouvelle de la mort de Benne et Traore déclenche les émeutes qui se répandent à Normande, Dijon, Bourgogne, et Provence.
  • Médine écrit un article pour TIME Magazine –  « How Much More French Can I Be ? »
  • Le 8 novembre: Le gouvernement déclare un état d’urgence, et donc permit les autorités locales d’imposer un couvre-feu.
  • Abd Al Malik gagne le Prix Constantin pour son album Gibraltar
  • Malik est décoré chevalier dans l’ordre des Arts et Lettres par la Ministre de la Culture.  
  • Sexion d’Assaut sort son premier street album, L’Écrasement de tê te , qui les donne une certaine notoriété, particulièrement auprès du grand public.
  • Le single “Alors On Danse” est un grand success.  Le chanson est numéro un au hit-parade en 19 pays et numéro un sur la liste European Hot 100 Singles

Alors On Danse (2009) – Stromae

  • D’une part, on trouve des artistes plus commerciales et mainstream comme Booba et La Fouine.
  • D’autre part, il y a des artistes qui abordent des thèmes plus politiques et provocateurs comme Médine et Sexion d’Assaut .
  • La croissance de médias sociaux mène à la découverte et au succès des nouveaux artistes
  • Booba sort son album Lunatic, qui est déclaré double disque de platine
  • Abd Al Malik sort son chanson, « Mon amour »

Mon Amour  (2010) – Abd Al Malik

  • Sexion d’Assaut sort son premier album officiel, L’École des points vitau x. L’album est déclaré un disque de diamant et dépasse 400,000 ventes.

Désolé  (2010) – Sexion d’Assaut 

  • Sexion d’Assaut sort son troisième album, L’Apogée, qui est déclaré double disque de platine

Ma Direction  (2012) – Sexion d’Assaut

  • Booba sort son album Futur, qui est déclaré double disque de platine

Tombé Pour Elle (2012) –  Booba

  • French Moves: The Cultural Politics of Le Hip-Hop de Felicia McCarren est publié
  • Médine sort son quatrième album,  Protest Song
  • Stromae sort son deuxième album, Racine Carrée,  qui vente deux millions d’exemplaires en France seul et près de 600,000 d’ailleurs

Papaoutai  (2013) – Stromae

  • Rebel Music: Race, Empire And The New Muslim Youth Culture de Hisham Aidi est publié
  • Le 7 janvier: L’attentat contre Charlie Hebdo
  • Le 26 juin: Les attentats de Sousse
  • Le 12 novembre: Les attentats de Beyrouth
  • Le 13 novembre: Les attentats de Paris
  • Booba sort son dernier album Nero Nemesis, qui est déclaré un disque d’or
  • À ce jour, le clip a plus de deux millions de vues sur YouTube.

Don’t Laïk  (2015) – Médine

Comment citer cette page: Fisher, Rebecca, Emma Kaplan et Elena Kim. “Une Chronologie Sonique de Hip-Hop Français.” Francophone Hip-Hop , Duke University. Web. http://sites.duke.edu/globalfrance/francophone-hip-hop/chronologie-de-hip-hop-francais/ . (Date de Consultation).

Le sommaire :

  • Francophone Hip-Hop
  • Artistes éminents
  • Chronologie sonique
  • Les lecteurs

Empire and Its Contemporary Legacies

  • Accessoires vinyle

Centreurs : notre sélection

Elipson Centreur 45T

Les centreurs permettent la lecture des disques Short Play (45 tours) sur une platine vinyle. Leur mise en place s'opère directement sur l'axe d'entraînement du plateau de la platine afin d'assurer un centrage optimal des disques vinyle.

  • Bras de platine vinyle
  • Capots de platines
  • Contrepoids
  • Courroies vinyle
  • Outils de réglage
  • Palets-presseurs
  • Plateaux et couvres-plateaux

Choisir un centreur

Un centreur est indispensable pour la lecture des disques 45 tours sur une platine vinyle. Sa mise en place s’opère directement sur l’axe d’entraînement du plateau de la platine pour assurer un centrage optimal des disques vinyle. Le centreur n’est pas toujours fourni avec la platine, cela dépend des fabricants et des modèles de platines. L’achat d’un centreur est alors nécessaire pour lire vos disques 45 tours. 

Le centreur Elipson offre un centrage parfait des disques vinyle 45 tours.

Pourquoi utiliser un centreur pour 45 tours ?

Les platines vinyle sont munies d’un axe central de 7,2 mm de diamètre, spécifiquement adapté à la taille de la perforation centrale d’un disque vinyle 33 tours. Cet axe permet de placer précisément le disque sur le plateau et le maintenir en place durant la lecture. Sans cet axe, la force exercée par le diamant lors de la lecture du disque déplacerait le vinyle, entraînant ainsi un “déraillement” de la cellule.

Le centreur Rega assure le placement du disque et son maintien lors de la lecture. Lors de l'écoute, le centreur évite les "déraillements" de la cellule pour que vous puissiez profiter pleinement de votre musique.

Cependant, le diamètre de la perforation centrale des disques 45 tours n’est pas de 7,2 mm, mais de 38 mm. Cette différence fut imposée par RCA Records en 1949 lors de la sortie du premier disque vinyle 45 tours afin de relancer et développer le marché des jukebox. En effet, le faible diamètre de la perforation des disques 33 tours ne permettait pas une manipulation mécanique des disques sans risque de déformation ou d’endommagement, contrairement aux disques 45 tours. Une plus large perforation permettait également un centrage toujours optimal du disque, peu importe sa position initiale. 

Bien que les jukebox ne soient plus produits depuis l’apparition du CD, l’axe de 38 mm des disques 45 tours est resté un standard pour de nombreux presseurs. L’utilisation d’un centreur est alors indispensable pour positionner idéalement un disque 45 tours sur une platine vinyle. Extrêmement simple à utiliser, le centreur est une pièce circulaire en polymère ou en métal de 38 mm de diamètre. Un trou central d’environ 8 mm permet de placer le centreur sur l’axe de toute platine vinyle et ainsi offrir un centrage parfait des disques 45 tours.

Le centreur Nagaoka est essentiel pour positionner idéalement des disques 45T sur le plateau d’une platine vinyle.

Remarque : en plus de l’utilisation d’un centreur, un disque 45 tours nécessite une vitesse de rotation supérieure à celle d’un vinyle 33 tours. La platine vinyle sur laquelle est placée le disque doit ainsi disposer d’un sélecteur de vitesse permettant d’adapter la rotation de la platine sur 45 tours par minute. Cette fonction est généralement incluse sur toutes les platines modernes, comme la platine vinyle Elipson Chroma 200 , mais cela n’est pas forcément le cas sur de très vieilles platines.

IMAGES

  1. Histoire du disque vinyle

    premier disque 45 tours

  2. [DOSSIER] Les divers formats des disques vinyles

    premier disque 45 tours

  3. Une brève histoire des disques vinyles 45 tours

    premier disque 45 tours

  4. Histoire du disque vinyle

    premier disque 45 tours

  5. [DOSSIER] Les divers formats des disques vinyles

    premier disque 45 tours

  6. L'histoire du vinyle, de sa création à nos jours

    premier disque 45 tours

VIDEO

  1. Patrice et Mario " fais danser Jenny " 1959

  2. 45 Tours / Singles (09)

  3. Doris Marnier " Une chanson " 1958

  4. Francisco Grandey " La plus belle chose au monde " 1956

  5. 🎸 Claude François Maxi 45T Alexandrie Alexandra / Album 33T Picture Disc Magnolias For Ever

  6. Tune-Up

COMMENTS

  1. Musique. Le « 45 tours » fête ses 75 ans : de 1949 à nos jours, retour

    DANS LE RETRO - Le 10 janvier 1949, RCA Records, label de musique américain, lance sur le marché un nouveau format de disque vinyle : le « 45 tours ». Soixante-quinze ans après, le « 45 ...

  2. Comment le 45 tours a révolutionné la musique

    Mars 1949, RCA Victor devient le premier label à sortir des disques plus petits (sept pouces de diamètre) et contenant moins de musique (quelques minutes de chaque côté) que les 78 tours alors à la mode. La taille des 45 tours à elle seule, combinée au fait qu'il fallait soudainement changer d'équipement pour les jouer, suffisait à ...

  3. Usine a sons

    Un petit disque à grand trou. Électrophone à lampe marque "Barbieri" à changeur automatique "Mélodyne" pour 45 tours, début années 60. La particularité du 45 tours à 4 titres, c' est son trou central d' un diamètre de 38 mm, conçu à l' origine pour les électrophones à changeur automatique. Explication : avec son format "court" (2 ...

  4. Il y a 72 ans, RCA Victor lançait le disque 45 tours

    Les deux formats offraient une meilleure fidélité et une durée de lecture plus longue que le disque 78 tours utilisé jusqu'alors. Lors de sa sortie, il y a 72 ans, en mars 1949, le 45 tours, un format qui allait révolutionner la musique pop, semblait moins radical que simplement déroutant. La taille des 45 tours à elle seule, combinée ...

  5. Une histoire du vinyle

    Un disque Gramophone Emile Berliner à une face, en gomme-laque, sorti en 1889. Photo par Discogs. La guerre des formats Avant 1950, les disques étaient principalement fabriqués en gomme-laque et tournaient à 78 tours par minute. Ce n'est qu'en 1951 que les vinyles ont été commercialisés aux nouveaux standards de 45 ou 33 tours par minute.

  6. L'histoire du disque 45 tours

    C'est la date de sortie du premier disque 45 tours aux États-Unis. Il faudra attendre 1951 pour que celui-ci-traverse l'Atlantique et arrive en France. ... Au fil des années 80 et 90, les disques vinyles, 45 ou 33 tours, ont été supplantés par les CD (compact disc), disques optiques utilisés pour stocker des données sous forme ...

  7. Quelle est la différence entre un 33, un 45 tours et un 78 tours

    L'invention du disque musical 90, puis 78 tours. Le premier disque musical apparaît en 1887. ... 45 tours vs 33 tours : single vs album. Un an plus tard, on invente le 45 tours. Ce disque est conçu pour concurrencer le 33 tours : il coûte moins d'1 dollar. Mais le 45 tours a des limites : il ne peut contenir qu'une seule chanson de 5 minutes ...

  8. Une brève histoire des disques vinyles 45 tours

    Alors que les 78 tours existent en plusieurs tailles, les disques vinyle 45 tours mesurent une taille unique de 17,5 centimètres de diamètre. Outre ses dimensions, il possède un autre avantage notable non négligeable. Le vinyle 45 tours produit un bruit de fond plus faible, ce qui permet de profiter d'un son plus clair et plus net.

  9. Les 45 et 33 tours

    Les 45 tours : Les petites sœurs des 33 tours. Les 45 et 33 tours : un noir intense avec des sillons délicats : C'est ce qui caractérise un disque vinyle. Aujourd'hui comme il y a plus de 70 ans, lorsque l'aiguille d'un tourne-disque a gratté pour la première fois un single vinyle. Même s'il existe aujourd'hui de nombreuses ...

  10. La révolution à 45 tours par minute

    Le disque 45-tours, sur étiquette jaune et blanche Carrousel, faisait schlak ! lorsqu'on actionnait le mécanisme du tourne-disque portatif. Tombait sec du petit poteau de métal où d'autres ...

  11. Johnny Hallyday discographie, les 45 tours EP des années 60

    1969 - RCA Victor 45 tours (ep) France 87.101 - Ce disque de Sylvie Vartan contient la chanson: Les hommes qui n'ont plus rien à perdre (En duo avec Johnny) 1969 - Philips 45 tours (ep) France 437.480 - Que je t'aime - Voyage au pays des vivants / Je suis né dans la rue - Viens Rétro Jeunesse 60 (France)

  12. Disque microsillon

    Disques microsillon. Le disque microsillon a été le principal support de diffusion d'enregistrement sonore commercial pendant la seconde moitié du XX e siècle. Appelé à ses débuts microsillon, par opposition au 78 tours, puis disque, de son succès commercial à l'apparition du disque compact dans les années 1980, il est aussi appelé, par synecdoque vinyle ou disque vinyle depuis les ...

  13. Des 45 tours de collection : notre collection

    Le 45 tours de Johnny Hallyday à la Nouvelle-Orléans sorti en 1961 vaut quant à lui dans les 450 euros. Nous avons vu passer sur le site le premier Koko qui s'est négocié 500€. Vérifiez toujours les vieux 45 tours de collection en votre possession.

  14. Quelles différences entre 33 tours et 45 tours ?

    Le 45 tours, ou l'avènement du single. En 1949, la société RCA (Radio Corporation of America) lance sur le marché un nouveau type de disque : le 45 tours. Avec une rotation de 45 tours par minute, ce nouveau support permet de stocker huit minutes de musique par face au maximum et sonne l'avènement du single dans le monde de la musique.

  15. Une Chronologie Sonique de Hip-Hop Français

    MC Solaar enregistre son premier disque 45 tours de douze pouces appelé "Bouge de là" Solaar est considéré comme le milieu entre deux extrêmes: Il est celui qui les rappeurs aspirent à être. Rap en France est une production dont les paroles tombent bien dans la tradition poétique française et dont accompagnement musical contribue ...

  16. Johnny Hallyday

    Johnny Hallyday - Les 45 Tours De Collection 1961-1969 - Coffret N°14. More images. Label:PolyGram Collections - 538 659 2, Mercury - 538 659 2, Universal Music France - 538 659 2: Format: Vinyl, 7", 45 RPM, Reissue, White. Vinyl, 7", 45 RPM, Reissue, Red.

  17. 45 Tours De Collection Discography

    45 Tours De Collection. Profile: Label [l689400] Copy Label Code. Edit Label Data quality rating: Needs major changes 77 submissions pending. For sale on Discogs Sell a copy. 601 copies. Shop now. Share. Filters. Search & Filters. Year. Show. Releases. Artist - Title Catalog Number Year: Add Release. Reviews. Lists. Ad. About Discogs.

  18. Cielito lindo les sultans premier 45 tour disque la fontaine side 2

    Cielito lindo les sultans premier 45 tour disque la fontaine

  19. Le 14 mars 1960, l' évènement...

    Johnny Hallyday JPH. Le 14 mars 1960, l' évènement est la sortie du premier 45 Tours de Johnny, référence EP 7550, Extended Play désignant les disques 45 Tours avec quatre titres et LD pour les 33 Tours. Johnny , en pantalon de cuir noir et chemise noire, ouverte, est à genoux, une guitare dans les mains, bouche ouverte pour simuler une ...

  20. Centreurs

    Cependant, le diamètre de la perforation centrale des disques 45 tours n'est pas de 7,2 mm, mais de 38 mm. Cette différence fut imposée par RCA Records en 1949 lors de la sortie du premier disque vinyle 45 tours afin de relancer et développer le marché des jukebox. En effet, le faible diamètre de la perforation des disques 33 tours ne ...

  21. "Nous Avez-Vous Vus Nus?" Une...

    Marc Fortier fait donc aussi les arrangements sur ce 45 tours, et sur l'autre 45 tours sur cette étiquette qu'on trouve sur Internet : Pascal Normand et les Safaristes ! Paru à l'été 1971. Robert Gauthier, pour sa part, est celui à qui on doit, entre autres, la comédie musicale Monica La Mitraille et une pièce qui s'appelle ...

  22. 45-tours translation in English

    Lui-même considère ce sixième 45-tours, enregistré sous le nom de Frédéric François, comme son premier vrai succès.: He considers this sixth single, recorded under the name of Frédéric François, as his first real hit.: 400000 exemplaires du 45-tours sont vendus, suivi de Aimer (adaptation M.Jourdan/Andy Borg) en 1983.: 500,000 copies the single sold in a few weeks, followed by ...

  23. Translation of "disque 45 tours" in English

    Translations in context of "disque 45 tours" in French-English from Reverso Context: RCA Victor réplique en lançant, l'année suivante, le disque 45 tours.