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« Advenir » ou les secrets enfouis du cinéma de M. Night Shyamalan

De « the village » à « the visit » : le cinéma de shyamalan.

Après deux films plus commerciaux et moins habités, The Visit marque le retour attendu de M. Night Shyamalan vers un cinéma plus personnel. Bien qu'inégal, ce film peuplé de bizarreries et d'assemblages de tons déroutants a le mérite de remettre en avant ce qui faisait la singularité de son cinéma. Il permet en effet de retrouver l'inventivité qui caractérisait sa période dorée (qui va du Sixième sens jusqu'à Phénomènes ). The Visit raconte l'histoire de Tyler et de sa sœur Becca qui sont envoyés chez leurs grands-parents pendant une semaine. Le problème, c'est qu'ils ne les connaissent pas et, une fois arrivés sur place, ils se rendent compte qu'ils ont une attitude très étrange... (Attention spoiler) Il s'agit en fait d'imposteurs qui ont tué leurs véritables grands-parents. On pourrait voir dans The Visit une caricature de ce qui faisait la force des précédents films ; et loin de nous l'idée de tomber dans une politique des auteurs primaire (un petit film de Shy vaut mieux que dix navets), mais à partir de plusieurs lignes narratives explorées par le film, il est possible de se rapprocher au plus près des singularités qui ont toujours animé le cinéma de Shyamalan et que celui-ci continue à explorer.

Peu de choses transparaissent généralement sur la manière de travailler du cinéaste. Lorsqu'il apparaît dans un making-off ou s'exprime dans des interviews, il donne souvent l'impression de s'intéresser uniquement à l' entertainment , renvoyant ainsi l'image d'un faiseur de produits mainstream avide de grands effets et obsédé par le storytelling. Il s'agit pourtant d'une façade. Car les films de Shyamalan suivent un mode de fonctionnement qui repose sur ce que nous appellerons des happenings (c'est aussi le titre d'un de ses films, et c'est pourquoi nous utiliserons ce mot). Ces happenings trouvent leur origine dans les secrets enfouis au plus profond des personnages, et aboutissent sur une sorte de (re)découverte de soi et du monde. Ils vont advenir en émergeant des liaisons qui existent entre les aspirations des personnages, les situations qu'ils ont vécues dans le passé et les situations auxquelles ils sont confrontés dans le présent. The Visit va nous servir de passerelle pour approcher quelques-uns de ces secrets enfouis. Nous pourrons ensuite faire des liens avec des modes de fonctionnement similaires à l’œuvre dans les précédents films.

L'originalité des films de Shyamalan est d'avoir pensé les questionnements intimes sur le mode de l’événement, c'est-à-dire comme quelque chose qui se module dans le monde en fonction des rencontres et de la circulation des affects. Chez lui, on ne devient soi-même qu'en advenant à travers le monde et le temps . Advenir à soi-même ou advenir ensemble survient à partir d’événements indicibles et contingents issus de différents niveaux de sens qui se nouent entre les personnages et ce qu'ils vivent. Tous les films de Shyamalan sont obsédés par une grande idée : celle de déterrer les secrets enfouis, les délier, leur donner une nouvelle existence (intime, collective, surnaturelle...) afin de mieux les affronter et les dépasser. C'est par là que l'individu et la collectivité adviennent . Il n'y a pas de mots plus précis que le verbe « advenir » — au sens où quelque chose se produit par surprise et par pure contingence — pour résumer et comprendre ce qu'a inventé le cinéma de Shyamalan : les personnages ne deviennent eux-mêmes qu'à la suite d'une rencontre fortuite avec un événement qu'ils ont toujours attendu sans jamais avoir pu l'identifier ou le voir venir.

Cette dynamique fonctionne d'au moins trois manières différentes. D'abord, sur un plan intime. Les secrets hantent le vécu d'un personnage qui doit les affronter pour parvenir à franchir un obstacle existentiel. Le second mode de fonctionnement du secret concerne un groupe, que ce soit la famille ou une communauté. C'est un secret collectif qui noue des liens parfois invisibles entre les êtres et peut dépasser leur existence. Une troisième manière de faire fonctionner le secret, enfin, que nous qualifierons de méta-diégétique, utilise cette fois la dimension fantastique ou horrifique des films (tous les aspects qui touchent au cinéma de "genre") pour configurer un secret omniscient , qui prend la forme d'un mystère ou d'une réflexion existentielle, voire métaphysique. Le sens y dépend moins des actions des personnages que du travail démiurgique de Shyamalan. Il n'y a néanmoins pas lieu de diviser ces trois types de secrets en entités bien distinctes : ils vont au contraire s'emboîter les uns aux autres et nouer entre eux des relations complexes.

Premier type de secret : le secret intime

Dans The Visit , Tyler raconte un mauvais souvenir devant la caméra envahissante de sa sœur. Lors d'un match de football américain, il n'est pas arrivé à plaquer au sol un adversaire fonçant sur lui pour marquer un essai. Il affirme avoir été paralysé par l'enjeu, laissant l'autre joueur lui passer sous le nez. Plus qu'un mauvais souvenir, cet épisode est une date clé dans le début de la fragile adolescence du garçon. C'est son secret enfoui. Il met en lumière le problème de la relation trouble avec son père et le manque de confiance que cela entraîne chez lui. Cette confession inattendue ouvre une faille chez Tyler, qui jusqu'alors faisait plutôt le clown. À la fin, lorsque le grand-père veut le tuer, il se retrouve dans la même situation et doit agir : cette fois-ci, il ne se posera plus de question en sautant sur le vieil homme de toutes ses forces. Comme dans d'autres films de Shyamalan, Tyler est ici confronté à la répétition d'un épisode du passé qu'il doit affronter dans le présent. Un peu trop psychologisant et lisible, ce cheminement manque de profondeur, mais le principe shyamalanien est là : en surmontant une situation imprévue, le personnage va advenir autrement au monde.

Nous retrouvons cette idée mieux agencée dans le happening mémorable de Signes, lorsque Merrill (Joaquim Phoenix), frère de Graham (Mel Gibson) et ancienne gloire du base-ball, se saisit de sa batte pour frapper l'extraterrestre qui a pénétré dans leur salon. C'est le même type de circulation : un événement du passé, en l’occurrence des mots énoncés par l'ex-femme de Graham avant de mourir, impose sa nécessité dans le présent et vient boucler un moment de la vie des personnages. Elle disait à Merrill de frapper fort. Au moment de l'accident, ces mots ne voulaient rien dire, ou presque. Face à la présence de l'alien, Graham s'en souvient et demande à Merrill d'obéir à son intuition. Le secret enfoui dans le cœur de Graham trouve alors un happening inattendu en voyant Merrill repousser l'envahisseur.

Il reste difficile de comprendre ce type de circulation, ce qu'elle appelle et ce qu'elle cherche à exprimer. Qu'on se place dans la position de Graham, qui avait renoncé à croire en Dieu après le décès accidentel de sa femme, ou de celle de Tyler, qui franchit un cap dans son développement personnel lorsqu'il parvient à "plaquer" le grand-père au sol, la justification narrative de ce genre de scènes ne peut pas se limiter à une seule interprétation. Est-ce l'épisode de la batte de base-ball qui redonne la foi à Graham, lui qui apparaît à la fin du film en tenue de prêtre ? Il ne s'agit pas réellement d'un miracle ou d'une sorte de prédestination écrite telle qu'on en trouve dans la Bible, mais d'un pur hasard, d'une contingence inexplicable que le cinéma de Shyamalan crée à cet instant précis et qui permet à un mystère de la vie, quelque chose d'indicible, de s'affirmer dans toute sa puissance. Nous pourrions dire que Shyamalan substitue à une lecture psychologisante de la rédemption un principe d'incertitude. Cette « vision du monde », qui refuse les clichés et les relations de cause à effet simplistes au détriment du hasard et de l'étrangeté, est inscrite dans chacun de ses films.

Nous pourrions encore citer l'exemple de cet étrange film qu'est Sixième Sens . Cole (Haley Joel Osment) a la faculté de voir les morts. Il traîne ce don comme un fardeau car cela l'empêche d'être un garçon comme les autres. C'est là son secret enfoui, ce qu'il va devoir affronter à un moment ou à un autre. Plutôt que de tomber dans les mauvais clichés du cinéma d'horreur, Shyamalan trace un étonnant cheminement au happening de ce secret : Cole va lentement apprivoiser ses peurs pour écouter ce que les fantômes ont à lui dire. Il va en effet se rendre compte que ceux-ci ont des messages à faire passer aux vivants. Cela donne lieu à deux scènes magnifiques où Cole révèle successivement la vérité cachée d'une relation sordide entre une jeune fille et son père puis rapporte l'affection que sa grand-mère n'a jamais su montrer de son vivant à sa mère. Chez Shyamalan, délier un secret s'accompagne souvent d'une peur à dompter. Ici, Cole advient autrement au monde en comprenant qu'il a un rôle à jouer auprès des autres.

Deuxième type de secret : le secret collectif

Les personnages de Shyamalan adviennent à eux-mêmes et au monde en même temps qu'ils trouvent un rôle à tenir dans la société, la communauté ou le cercle familial. Ainsi, le secret intime des personnages est indissociablement lié à un secret collectif, et inversement. Celui-ci se confond avec une sorte de fable qui englobe le récit sur plusieurs niveaux de sens. C'est dans La Jeune fille de l'eau qu'on trouve l'expression la plus conceptuelle de ce type de secret : le film est un lent dévoilement de la place qu'occupe chaque personnage de l'hôtel dans la mécanique du récit fantastique pour que l'histoire puisse fonctionner. Cleveland (Paul Giamatti), le concierge du bâtiment, a pour mission de résoudre l'énigme qui permettra à Story, la nymphe, de rentrer chez elle. Pour cela, il doit trouver parmi la multitude de personnages qui peuplent l'hôtel lesquels ont un rôle à jouer dans la fable. Le secret collectif de ce petit monde, celui qui se révèle aux personnages en train d'advenir dans le happening final, serait que n'importe qui peut participer à l'enchantement du monde, et qu'il reste encore mille et une façons de le réinventer. Shyamalan, dont c'est le film le plus optimiste, nous dit que tout est une question de volonté et d'orientation du regard.

Le meilleur exemple du passage d'un secret intime à un secret collectif se trouve dans Le Village . Une communauté décide de vivre à l'écart de la société en se retranchant dans une forêt pour y vivre comme au XIXème siècle. Les fondateurs du village ont tous le même secret intime enfoui, chacun le gardant précieusement dans un coffre scellé : ils ont tous perdu un proche et, pour faire leur deuil, ils ont décidé d'abandonner leur ancienne vie. Ce qui nous intéresse ici, c'est la façon dont le destin de la communauté repose sur un socle intime dont il est inséparable. Le célèbre twist final du film est vertigineux parce qu'il révèle au spectateur toute la violence du secret qui unit les personnages. Il est possible de donner de multiples interprétations à ce retournement et à la manière dont les fondateurs du village ont voulu en garder le secret - lecture politique, idéologique, psychanalytique, etc. La révélation du secret collectif redéfinit la place des personnages et l'avenir de la communauté.

Cette poétique du dévoilement du rôle de chacun dans le récit autant que dans le monde, est un secret caché que les personnages doivent faire advenir. Il n'est plus alors question uniquement d'eux-mêmes, mais des autres, du couple, de la famille, de la communauté. Dans Phénomène , Elliot (Mark Wahlberg) doit renoncer à sa part d'enfance pour conquérir définitivement Alma (Zooey Deschanel). Leur couple bat de l'aile, elle ne sait pas trop si elle l'aime, tandis que lui ne se pose pas la question. Elliot fait preuve d'une étonnante immaturité (quand il donne cours devant sa classe, par exemple, ou en s'attachant à des objets mielleux comme la bague en plastique reçue dans un paquet de céréales) qui ne plaît pas à Alma. L'apparition du phénomène va briser cette impasse affective en donnant au couple la possibilité de s'inventer autrement. Ce ressort est un classique du genre mais Phénomène , en tissant des secrets non avoués, donne de ce cliché une lecture particulière.

Dans Incassable cette fois, le happening final, où se trouve marquée l'opposition entre le Bien (David - Bruce Willis) et le Mal (Elijah - Samuel L. Jackson), débouche là aussi sur la révélation d'un secret collectif : en plus d'assigner à David et Elijah une place au cœur d'une fable métaphysique complexe, il définit la destinée des deux personnages par rapport à une histoire qui semble soudainement les dépasser et résonner étrangement avec l'actualité la plus brute : attentats, accidents prémédités,... Les secrets collectifs dans les films de Shyamalan parlent de l'état du monde et de nos croyances, quand ils ne traitent pas de la famille ou du couple. Ils opèrent en toile de fond, comme autant d'échos lointains, sans vraiment se matérialiser concrètement par un effet de scénario ou des lignes de dialogues. Ce sont des flux diffus qui circulent à différent degrés de la perception du film.

Troisième type de secret : le secret omniscient

Les secrets enfouis qui composent chaque film se répartissent sur plusieurs niveaux de la narration. Ils se situent tantôt à un niveau concernant le vécu et la place des personnages, comme nous venons de le voir, et parfois ils peuvent aussi apparaître à un niveau méta-diégétique plus complexe. C'est ici que les codes du cinéma de genre (horreur, fantastique,...) auxquels recourt souvent Shyamalan prennent toute leur importance. Cet aspect n'est pas du tout superficiel, comme un bel emballage qui servirait à faire vendre. Il permet au contraire de reconfigurer mentalement un ou plusieurs secrets enfouis pour produire des happenings d'une autre nature. Ce troisième type de secret est certainement le plus riche et le plus complexe à comprendre car il peut aussi se construire à partir d'un point de vue omniscient ouvrant sur des possibles métaphysiques.

Dans The Visit , nous apprenons que la mère des deux enfants a quitté le foyer familial à 19 ans à la suite d'une grave dispute. Ils ne se sont plus parlés depuis et n'ont jamais su se pardonner. Le film reste flou quant à l'ampleur réelle de la dispute. Ce sera d'ailleurs un des leitmotivs du documentaire que tourne Becca, qui questionne à deux reprises la fausse grand-mère pour savoir ce qu'il s'est réellement passé. Cet événement est un autre secret que Shyamalan fait circuler dans le film. À la différence que ce n'est pas la mère qui va affronter et délier le secret, mais la narration elle-même, ou plus précisément le narrateur omniscient qui va le reconfigurer d'une manière surprenante. En substituant aux vrais grands-parents des fous échappés d'un asile du coin, Shyamalan élève le problème de la rupture familiale à un niveau métadiégétique. Le suspense et l'étrangeté du comportement des deux malades mentaux font indirectement référence à ce qu'aurait pu être l'état, bien entendu moins pathologique, des véritables grands-parents qui n'ont jamais su se réconcilier avec leur fille. Les moments d'errance des deux fous, lorsqu'ils font des choses mécaniquement et de manière tout à fait absurdes, renvoie à l'existence des véritables grands-parents dont le film ne parle jamais. Étaient-ils eux aussi dépressifs ou mélancoliques, et donc pas si différents, par moment, des imposteurs ? C'est là un secret enfoui que The Visit appelle entre les images, par une voie étrangement métaphorique, et sans jamais le nommer. Le film parle indirectement du véritable deuil d'un couple qui n'a jamais pu retrouver sa fille.

Dans un autre registre, une fois sa supercherie révélée, The Village résonne avec un hors champs plus lisible : celui de la tendance que peut avoir une société à se refermer sur elle-même en s'inventant un imaginaire peuplé de leurres. Cette parabole pourrait être une charge contre la politique sécuritaire post-11 septembre. Quoi qu'il en soit – les interprétations sont nombreuses, la révélation vertigineuse de la manipulation est d'ordre omniscient. Shyamalan produit un puissant happening qui met en perspective l'ensemble du film. Les techniques pour créer du suspense et du fantastique sont mises à nu et renvoyées à leur propres ficelles. Elles finissent par parler d'elle-même sur l'état du monde et du vivre ensemble, mais aussi d'un point de vue beaucoup plus intime. Shyamalan ramène ici le fantastique à sa pure facticité pour mieux faire émerger le grand secret latent du film : le mensonge nécessaire dont a besoin une personne ou une communauté pour continuer à exister. À nouveau, l'ampleur de ce secret est immense. Il invite à démasquer les monstres empaillés qui jalonnent nos quotidiens. Ceux qui nous permettent de tenir bien que nous sachions qu'ils sont juste là pour nous éviter de regarder ce qu'il y a au-delà des limites. The Village contextualise cette topologie complexe en isolant un village factice au milieu d'un simulacre de forêt dont le dépassement des limites, et la révélation qui l'accompagne, signifierait l’effondrement du tout.

Ce qui frappe avec ce type de secret, ce n'est pas que la petite histoire rejoint la grande, comme dans tous ces films-miroirs où les actes des personnages témoignent des bouleversements de l'Histoire et de la société (l'adjectif "contemporain" est souvent utilisé à ce sujet) ; mais comment la grande histoire, celle d'une communauté restreinte ou de l'humanité entière, dépend des aléas de ce qui se joue dans la petite histoire. Les personnages ont une mainmise sur les événements sans le savoir, ils peuvent tout faire basculer sans s'en rendre compte. Shyamalan pense le devenir comme une suite d'incidents contingents. En ce sens, il s'impose comme un cinéaste fondamentalement anhistorique, qui refuse la relation simpliste entre l'individu et l'Histoire. Dans Incassable , David n'a jamais conscience que son existence détermine les agissements terroristes d'Elijah. Il met du temps à comprendre qu'il possède un pouvoir surhumain qui lui assigne une place sur un échiquier invisible pour lui autant que pour le spectateur. La fin omnisciente d' Incassable demeure énigmatique. Comment en comprendre la révélation ? Pourquoi nous la cacher jusqu'aux dernières minutes ? Que dit -elle sur le manichéisme latent de nos sociétés ?

Pour ne pas conclure

Il ne faudrait donc pas réduire le cinéma de Shyamalan à de la psychologie de bas étage. Tous ses films se structurent à partir de trois types de secrets qui sont moins des effets de scénarios psychologisants que des images dans le tapis, des motifs impalpables. C'est un cinéma de la boîte de Pandore, fondamentalement travaillé par un questionnement métaphysique sur le quotidien, et qui place en son centre le hasard et la contingence comme les lois de l'existence. Tous ses films, d'une manière ou d'une autre, vont faire advenir quelque chose à partir de leurs happenings . Néanmoins, ils se gardent bien de donner toutes les clés de lecture, conservant ainsi leur part de mystère et d'affects irréductibles. Ce sont ces moments-là, ces lignes de fuite qui se perdent dans l'infini, ces possibles éternellement ouverts, ces instants passagers indicibles semblant contenir toutes les forces et les raisons d'être des choses , qui rendent son cinéma si important et inépuisable.

Poursuivre l'étude de la filmographie de Shyamalan

  • Thibaut Grégoire, « Split : Le Pacte de Croyance de M. Night Shyamalan » dans Le Rayon Vert , 6 mai 2017.
  • Des Nouvelles du Front cinématographique, « Glass de M. Night Shyamalan : La Pharmacie du Super-héros » dans Le Rayon Vert , 22 janvier 2019.
  • Thibaut Grégoire, « Knock at the Cabin de M. Night Shyamalan : Unfunny Games », Le Rayon Vert, 7 février 2023.

Consulter le journal

« The Visit » : épouvantable visite chez les grands-parents

M. Night Shyamalan conte une trouble histoire de trauma sous la forme d’un film amateur.

Par  Jean-François Rauger

Temps de Lecture 5 min.

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L’avis du « Monde » – à voir

Après l’échec commercial et critique d’ After Earth (2013), M. Night Shyamalan s’est visiblement attelé à un projet dont la modestie apparaît autant comme un choix d’économie de production que comme la volonté d’aborder un type de représentation renvoyant à une forme familière.

Le film de famille amateur hante, en effet, The Visit , comme un modèle dont il faudrait dévoiler la nature profondément perverse et sombre. De quoi sont faites les familles ? Les admirateurs de l’auteur de Sixième sens (1999) y retrouveront sans doute un goût pour le coup de théâtre, le «  twist », qui inverse in fine  les situations, qui plonge dans la terreur un spectateur découvrant qu’il a été dupe des apparences tout autant que conditionné par ses propres réflexes.

Journal filmé

Le nouveau film de M. Night Shyamalan choisit le principe, déjà largement éprouvé, du récit à la première personne. Aux premières personnes, pourrait-on dire, car les caméras sont tenues ici par deux adolescents qui réaliseraient le journal filmé de ce qui leur arrive. Journal filmé dont on serait amené à visionner le résultat. Ce parti pris du found footage , dont l’épouvante cinématographique contemporaine a fait un usage à ce point excessif qu’il en est devenu dérisoire, a souvent pour qualité d’accentuer un surcroît de réalité chez le spectateur, donc de frayeur.

Peter McRobbie, Ed Oxenbould et Deanna Dunagan dans le film américain de M. Night Shyamalan,

Becca et Tyler sont deux adolescents envoyés par leur mère chez les parents de celle-ci. Ils ne les ont jamais rencontrés, cette visite constituant une étape possible vers une réconciliation entre ceux-ci et leur fille, avec laquelle ils sont brouillés depuis des décennies. Le film prendrait aisément l’allure apaisante d’une parenthèse un peu mièvre (le séjour à la campagne de deux gamins surdoués et inventifs, accueillis par un couple de vieillards aimables et aimants), si une succession d’événements étranges, tout d’abord anodins, ne survenait pas progressivement.

Dérèglement d’une réalité

The Visit est construit sur le modèle du dérèglement d’une réalité qui, insensiblement, se détraque. Cette entropie des événements est tout d’abord celle d’une détérioration physique et mentale. Les deux grands-parents donnent des signes, tout d’abord insignifiants puis très vite inquiétants, de fragilité, de sénilité, de folie progressive, et l’on passe insensiblement du film amateur au conte de fées cruel. Le moteur du récit est celui d’une peur somme toute banale et partagée, celle de la vieillesse et de ses effets sur le corps et l’esprit des individus. Petit à petit, les grands-parents vont devenir des figures menaçantes et incontrôlables, créatures banales de home movie devenues monstrueuses. Le coup de théâtre qui ne manquera pas de survenir inversera toutes les perceptions d’un spectateur pourtant échaudé.

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The Visit de M. Night Shyamalan: une réécriture de conte(s) horrifique?

Profile image of Florence Casulli

2018, Transmédialités du conte

The Visit (M. Night Shyamalan, 2015) : une réécriture de conte(s) horrifique ? Summary In many of his films, M. Night Shyamalan introduces the viewer with a fairytale-like universe. In The Village (2004), the filmmaker employs Little Red Riding Hood motifs such as the red colour, a dark and impenetrable forest peopled by dangerous beasts or the parents' warnings about that forest; and Lady in the Water (2006) can be, and has often been, considered a mythical fairy tale about scary monsters, a water nymph and a team of unlikely heroes who set out to save the world. In his horror film entitled The Visit (2015), Shyamalan once again exploits many motifs from some of the most famous fairytales such as Hansel and Gretel, Snow-White or Bluebeard. The following article will therefore endeavor to show that this film can be examined as a fairytale(s') rewriting. In order to do so, it will be divided into two main sections. The first one attempts to give an overview of the links that can be made between fairytales and horror films in general and the second one will analyse the different fairytale-like elements of the film under consideration, The Visit.

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The growing success of the epidemic horror films needs explanation. One answer is that the fans of the genre are ready to endure horror in order to see and know what horror the idea of epidemics can inspire them with. The horror epidemic films are variations and revisions on a story which shows characters forced by the epidemic threat to run away and to embrace skepticism. For fugitives, the only way to live with it is to be faithful to themselves. But the epidemic threat is a certainty which offers no other certainty : the skepticism it causes indeed works against self-knowledge. Horror is the emotion one feels when one begins to doubt of oneself and of one’s own faithfulness under the threat of contamination. The horror epidemic films may contaminate the spectators with skepticism but they also may reveal a way to overcome it.

Marine Galiné

« Wildgoose Lodge » , nouvelle de l’écrivain irlandais William Carleton écrite en 1830, emprunte son titre à une ferme isolée dans laquelle résidait la famille Lynch, et reprend avec précision les événements tragiques qui la frappèrent une nuit d’octobre 1816. À cette période, l’Irlande majoritairement rurale est gangrénée par la récession. Elle devient le théâtre de nombreuses scènes d’évictions, où les propriétaires terriens protestants délogent les paysans catholiques travaillant sur leurs terres. À cela s’ajoutent un temps capricieux, des récoltes abîmées par les pluies et la vague conséquente de maladies et de périodes de famine, et ce tout au long du siècle. C’est dans ce contexte de violence rurale exacerbée que la famille Lynch subit un premier raid organisé en avril 1816 par des membres des Ribbonmen. Cette société secrète catholique, fortement assimilée à la lutte armée et terroriste pour les droits des métayers fut un temps adulée et rejointe et par Carleton, notre auteur, et, au sein de la diégèse, par le gendre de Lynch, Rooney, avant que tous deux n’en renient les principes. Ce raid visant à dérober des armes à Edward Lynch se conclut par l’arrestation et l’exécution de trois hommes suite aux accusations de Lynch et de Rooney. Les événements dits de ‘Wildgoose Lodge’ ne sont que la réplique, l’attaque vengeresse à la violence démultipliée faisant suite à ce raid avorté. La nuit du 29 au 30 octobre 1816, un groupe d’une centaine d’hommes menés par une quinzaine de Ribbonmen et leur leader, Pat Devan (un instituteur du village voisin), encerclent la ferme et y mettent le feu, assassinant huit de ses occupants restés piégés à l’intérieur. Dix-huit hommes dont le fameux ‘Paddy’ Devan sont par la suite dénoncés, arrêtés et exécutés par la magistrature anglo-irlandaise protestante. Une dizaine de corps pendus sont ainsi exposés à la vue de tous pendant des mois, véritable spectacle morbide appelé ‘gibbeting’, et pratique courante à cette époque. William Carleton (1794-1869), né catholique et converti au protestantisme l’année même de la rédaction de la nouvelle, décide de s’emparer de l’histoire lorsqu’il est lui-même confronté à cette vision de mort. Sa nouvelle se compose de deux parties relativement égales et distinctes, à savoir la réunion nocturne des Ribbonmen dans une chapelle, véritable écho satanique d’une messe chrétienne conjuguant maint clichés gothiques et démoniaques, puis la marche vers l’exécution et la mise à mort de la famille Lynch dans l’incendie de leur foyer. Cette histoire n’est pas unique dans sa violence et ses causes ; elle perdure néanmoins dans l’inconscient collectif bien au-delà du XIXe siècle. Les ruines de la ferme sont encore l’objet de photographies, voire de projets artistiques et commémoratifs (comme celui de l’universitaire irlandaise Tracy Fahey). Historiens et littéraires continuent quant à eux de publier de nombreux articles sur les faits, l’impact mémoriel, mais aussi sur l’appropriation littéraire par William Carleton d’un tel drame. La nouvelle peut d’ailleurs interpeller le critique littéraire par son traitement clairement gothique d’un événement historique, là où l’on pourrait attendre une narration factuelle à vocation testimoniale. C’est toute la complexité d’un texte inscrit dans un contexte social, historique et politique fort, mais également dans une tradition littéraire spécifique, caractérisée par l’angoisse, l’ambivalence et la marge. L’usage assumé de certains codes, motifs et éléments formels rappelle en effet le mode gothique irlandais, pour parfois le transcender. Certains y verront même une intention mercantile de la part d’un auteur marginal cherchant à conquérir un lectorat plutôt protestant et anglo-irlandais, suivant les pas tracés de ses contemporains (Le Fanu, Edgeworth…). Dans le cadre de ce séminaire nourri par des interrogations sur la langue du lecteur, nous tenterons d’engager une réflexion sur le rôle de l’auteur en tant que lecteur d’un fait historique, conteur, et utilisateur du mode gothique. Nous verrons par la suite s’il est envisageable de parler d’intention auctoriale au service de laquelle la langue se ferait langue de l’horreur. Enfin, il nous paraît pertinent de jauger la langue de l’auteur à l’aune de celle du lecteur (et quel lecteur ?) et de questionner l’éventualité d’une uniformisation des effets de lecture.

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the visit film histoire vraie

[CRITIQUE] THE VISIT

Shyamalan est de ces réalisateurs dont le renouveau peine tellement à arriver qu’on se demande s’il est possible. Présenté comme le nouveau Spielberg il y a de ça quelques années, l’espoir déchu vient d’enchaîner deux blockbusters ratés ( Le Dernier Maître de l’Air et After Earth ) et revient en 2015 avec un film plus petit, plus modeste. Nos craintes se sont éveillées lorsqu’on a appris que ce nouveau long-métrage serait un found-footage , genre éculé et usé jusqu’à la moelle dont la réinvention ne semble pas pouvoir être une option. M. Night Shyamalan s’est déjà frotté au fantastique avec Sixième Sens et Signes (voir Le Village , dans une moindre mesure) et a prouvé avec brio sa capacité à être un brillant créateur d’angoisse.

Le procédé filmique employé loge ses limites dans ses propres codes formels. D’abord dans la nécessité narrative de filmer les événements car un personnage en danger, trouvera toujours le moyen de filmer. Sauf que ce geste désamorce toute notion de réalisme à laquelle veut se conformer le genre. Ensuite dans le sens du cadrage, parfois trop cinématographique et non conforme à de la prise de vue amateur. C’est-à-dire qu’on sent le réalisateur du film derrière la manière de cadrer du personnage.   THE VISIT n’échappe pas à ce reproche mais va chercher dans le personnage de Becca une justification – elle est amatrice de cinéma avec bases solides en la matière. Une fois ces remarques, adressées finalement plus au genre qu’au film seul, il faut dire qu’on retrouve le Shyamalan qu’on aime. Celui qui fabrique de la tension avec du quotidien, avec le doute entre l’explicable et le fantastique. A mesure que le film avance, les deux enfants découvrent le comportement étrange des grands-parents mais la scène d’après vient apporter une explication rationnelle aux actes. Si bien que l’accumulation de raisons devient suspecte et nous ramène sur la piste fantastique. Parce qu’on est dans un genre horrifique. Parce qu’on est chez M. Night Shyamalan .

En prenant deux personnes âgées comme menace, le réalisateur joue encore plus sur le fil de l’incertitude car ces figures sont plus exposées à des troubles. Ainsi le scénario s’amuse avec l’incontinence, le désordre mental, par un humour noir délicieux. Outre l’horreur, THE VISIT est un film comique, secouant ses personnages pour notre plus grand plaisir. A l’image de cette scène sous les fondations de la maison, où une partie de cache-cache vire à l’horrifique avant de se conclure sur une note drôle qui laisse le spectateur hébété autant que les deux gamins. N’empêche que les scènes de nuit fonctionnent diaboliquement, certes à base d’ingrédients connus (jump-scare, entrées/sorties du cadre, jeu sur le hors-champ) mais on se laisse prendre au jeu sur notre siège. En petit malin, c’est sur le quotidien que M. Night Shyamalan  tisse la maline toile du doute, se refermant implacablement sur le spectateur. Les événements du quotidien deviennent plus suspects car on ne s’attend pas à ce qu’en plein jour apparaisse l’étrange, tant le film a pris soin d’installer un rythme binaire où la nuit correspond au surnaturel et le jour au retour de la raison. La bonne idée est d’aller chercher des acteurs inconnus dans le rôle de grands-parents que les enfants n’ont jamais vu. Plus que l’idée, les deux acteurs sont redoutables d’ambiguïté, de candeur maléfique.

Sous la trame du film se niche un jeu sur le cinéma de Shyamalan dans sa globalité. Lui, le réalisateur de l’élément dissimulé, celui qui croit aux twists comme vecteur de pur plaisir cinématographique, emploie à plusieurs moment des choses cachées (que trouve-t-on dans le puit ? Et dans la grange ? Et dans le sous-sol ? Et dans le salon une fois la nuit tombée ?). Là où son cinéma tenait jusqu’alors, globalement, à un élément par film, il varie les pistes dans THE VISIT . Chacune étant une réponse possible à la scène finale. Si on n’a pas manqué de pointer du doigt comment par ces mécanismes signatures il s’était caricaturé, The Visit vient rappeler qu’il sait porter un regard lucide et joueur sur son propre cinéma.

« Shyamalan n’est pas apparu aussi inventif depuis bien des années ! »

M. Night Shyamalan  est un homme qui aime la fiction. Le raté mais sincère La Jeune Fille de l’Eau exacerbait dans une sorte de mise en abîme son goût pour les histoires. Dans THE VISIT , les frangins profitent de leur séjour pour réaliser un petit film, destiné surtout à leur mère, qui est en conflit avec ses propres parents. C’est une histoire aux multiples couches. On a le film et le film dans le film, plus une autre dimension ajoutée par la fin, qui ne sera pas dévoilée dans ces lignes. Lors d’un magnifique moment, Becca interroge sa grand-mère qui refuse de parler de sa fille. Pour lui faire avouer certaines choses, la jeune fille plaque l’histoire de sa mère sur une histoire imaginée, une sorte de conte. Par ce biais, elle fait dire des choses à la vieille femme. La scène montre la puissance de la fiction, ce qui par l’invention peut ressortir de chacun. C’est sans compter sur la perfidie d’un Shyamalan déchaîné, qui lors du final vient renverser la valeur de cette scène. Empreint d’un humour qu’on avait peu connu aussi corrosif chez lui, il vient coller sur l’avant-dernière scène du film une musique prévue, à la base, par Becca comme un « contrepoint » pour son petit film. Il fait refermer la fiction dont il est le maître par une innocente démarche artistique prévue par un protagoniste. Histoire de rappeler qu’il est le conteur ayant un contrôle total. Une pointe d’ironie savoureuse, preuve que le bonhomme n’est pas apparu aussi inventif depuis des années.

Pour approfondir sur le cinéma de Shyamalan, nous vous invitons à lire un article qui lui est dédié à l’occasion de la sortie de THE VISIT : Le problème Shyamalan

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[column size=one_half position=last ] + Blumhouse + Shyamalan : et si THE VISIT était réussi ? + Retour en force de Shyamalan : un nouveau film avec Joaquin Phoenix !

• Titre original :  The Visit • Réalisation :  M. Night Shyamalan • Scénario :  M. Night Shyamalan • Acteurs principaux :  Kathryn Hahn, Ed Oxenbould, Benjamin Kanes • Pays d’origine : U.S.A. • Sortie U.S. : 11 septembre 2015 • Distributeur :   Universal Pictures International France • Synopsis :  Deux enfants sont envoyés passer une semaine en Pennsylvanie, dans la ferme de leurs grands-parents. Mais lorsque l’un d’eux découvre qu’ils sont impliqués dans quelque chose de profondément dérangeant, leurs chances de retour s’amenuisent de jour en jour.

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THE VISIT

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The Visit : les secrets du tournage

Retour aux sources.

M. Night Shyamalan  excelle dans les domaines du thriller et du suspense. Dans ses premiers films connus, Sixième Sens , Incassable , Le Village  et Signes , l'angoisse était vraiment au centre de l'intrigue, mais avec ses longs-métrages les plus récents, il s'est davantage dirigé vers l'action, à l'image des blockbusters  After Earth  et Le Dernier maître de l'air  qui ont été assez mal reçus par les critiques. Avec The Visit , le réalisateur a donc voulu revenir à son sujet de prédilection : l'angoisse. Il désirait aussi faire un film à dimension plus humaine avec un petit budget.

Naissance du projet

M. Night Shyamalan  réfléchissait à l'écriture de  The Visit  depuis 2009. Devinez comment il a eu cette idée de grands parents possédés ? Tout simplement en se réveillant d'une opération du genou. L'anesthésie lui a donné de l'inspiration...

C'est qui le patron ?!

M.Night Shyamalan  a utilisé son salaire perçu grâce à After Earth  pour produire lui-même The Visit . C'était une manière de récupérer le contrôle artistique sur son oeuvre après que ces derniers films aient dû être remontés à la demande des studios. Le réalisateur d' Incassable se serait même terré dans la solitude pendant deux semaines pour monter ce film.

Peur immersive

Il s'agit du premier film en found footage pour le réalisateur de Signes . Pour rappel, cette technique vise à utiliser le procédé de caméra subjective. Ce genre est souvent spécifique aux films d'horreur et a été popularisé en 1999 avec Le Projet Blair Witch , sorti quasiment au même moment que  Sixième Sens .

Changement de titre

Avant de s'intituler "The Visit", le film portait le nom de "Sundowning". Ce mot anglais désigne le syndrome des états crépusculaires, ce qui correspond à un phénomène psychologique qui va de pair avec une confusion et une agitation extrêmes chez les patients déments. Les symptômes comprennent généralement des sautes d'humeur impressionnantes qui se produisent à la tombée (down) du jour (sun).

Incroyable talent

Olivia DeJonge  fut engagée après seulement une seule audition, celle qu'elle a envoyée par vidéo. M. Night Shyamalan  aurait été tellement abasourdi par son talent qu'il aurait automatiquement su qu'elle était parfaite pour le rôle. Néanmoins, il lui a tout de même fait passer une seconde audition pour voir de quoi Olivia DeJonge était capable, sur une scène en particulier. L'actrice a en réalité été choisie grâce à sa passion pour la réalisation.

Retour au bercail

The Visit a été tourné en seulement 27 jours, en Pennsylvanie, état d'origine du réalisateur M.Night Shyamalan , mais aussi à Miami.

Dans l'ordre

Contrairement à son habitude, M. Night Shyamalan  a choisi de tourner The Visit dans l'ordre chronologique pour donner au film un côté plus personnel. Les acteurs ne connaissaient donc pas la fin avant que le tournage ne se termine, ce qui a permis de laisser monter l'angoisse plus rapidement.

Reconstruction en studio

Afin d'avoir plus d'espace pour filmer et de créer un endroit assez étroit dans lequel on ait le sentiment de déperdition, les sous-sols de la ferme ont été recrées en studio.

Choix des tenues

Naaman Marshall , le créateur des décors, et M. Night Shyamalan  ont décidé d'habiller Tyler et Becca dans des tons colorés et les grands-parents dans des tons gris et marrons, afin de bien appuyer sur le fait que les enfants sont des étrangers dans cet environnement effrayant.

Aucune bande originale

Pour la première fois, M. Night Shyamalan  n'a mis aucune bande originale dans son film. De la sorte, le réalisateur souhaite que les spectateurs soient plongés dans ce monde horrifique seulement à travers les enregistrements des enfants. Le monteur, Luke Ciarrocchi , confie : "Sans bande musicale on perd ses repères traditionnels et il faut chercher d’autres solutions afin d’articuler le montage. La bande musicale vous indique aisément ce qu’est censé ressentir le spectateur, or dans le cas de ce film, la qualité de la prestation des comédiens et de la mise en scène se suffit à elle-même."

Contrairement aux autres comédiens, Kathryn Hahn  a dû tourner ses scènes par Skype en décalé, c'est-à-dire des semaines après. L'actrice a essayé de suivre le tournage afin d'adapter son jeu et elle s'accordait ensuite sur leurs voix préenregistrées. Elle explique : "Jouer seule avec pour unique réplique ces voix préenregistrées, a été une expérience de jeu incomparable, à la fois très difficile et très excitante. Un pari fou, mais passionnant à relever."

Touche personnelle

M. Night Shyamalan  a eu l'impression de se retrouver dans le personnage de Becca. Il explique : "Le format du film est exceptionnel. Ce qui le rend aussi excitant que terrifiant. Le personnage principal est une adolescente de 15 ans qui croit à la magie du cinéma. C’est comme si j’étais redevenu moi-même l’adolescent que j’ai été et qui avait l’impression de jouer aux apprentis sorciers derrière sa caméra."

Spécificité

The Visit est le seul film de M. Night Shyamalan  dans lequel le cinéaste ne fait pas de caméo ?

Inspiration

Ed Oxenbuld  n'a pas eu un rôle des plus faciles à jouer. Tyler, son personnage, souffre de troubles du comportement obsessifs et compulsifs depuis le départ de son père. M. Night Shyamalan  l'a beaucoup aidé en lui donnant des extraits d'autres films à regarder. Le jeune acteur a décomposé chaque scène avec ses parents.

Premier frisson

Elle vous a fait rire dans Broadway Therapy , Les Miller une famille en herbe  ou encore Afternoon Delight ?  Kathryn Hahn  s'essaye pour la première fois au film d'épouvante avec The Visit . Cependant, c'est loin d'être un hasard. M. Night Shyamalan  a délibérément choisi des acteurs ayant pas ou peu d'expérience dans les films de genre.

Decrescendo

The Visit est le film le moins cher que M. Night Shyamalan  ait réalisé. Son budget est de 5 000 000 dollars. A titre de comparaison, After Earth a coûté 130 000 000, Le Village  60 000 000,  Incassable  75 000 000 et Sixième sens  40 000 000.

Il explique : "Un petit budget vous donne l’occasion de vous centrer sur l’intrigue et les personnages, sans se faire avaler par les différents aspects de la production. Un jour cela m’a paru évident et j’ai décidé que dorénavant je me consacrerai à ce format de film. Il y a un rythme créatif plus soutenu, on est dans le bain, les idées arrivent, on les teste, on les concrétise… Avec un gros budget il faut trois ans pour faire un film, c’est trop long, tout se dilue…"

Maître de l'horreur

The Visit est produit par Jason Blum , un producteur extrêmement prolifique qui transforme chaque film d'horreur qu'il produit en franchise ( Paranormal Activity , Insidious , American Nightmare ...). En 2015, son nom est derrière une quinzaine de films, majoritairement d'épouvante, dont 4 sortiront sur nos écrans en France.

Quand le repas de famille tourne au désastre

Depuis quand Papi et Mamie sont-ils des psychopathes ? Depuis plusieurs années si l'on en croit le septième art. En effet, ce n'est pas la première fois que nos chères petites têtes blondes sont menacées par leurs aïeuls. Le film Granny , sorti en 1999, mettait déjà en scène une grand-mère sanguinaire. Dans le registre des tueurs les plus âgés, nous pouvons également citer Jigsaw, le tueur au Puzzle, bien que celui-ci ne s'en prenne pas à sa propre famille.

Conte horrifique

A la fin de la bande-annonce, la grand-mère demande au personnage campé par Olivia DeJonge  d'entrer dans le four pour le nettoyer. Il s'agit d'une référence évidente au célèbre conte allemand Hansel et Gretel, plus précisément au passage où la sorcière demande à Gretel de regarder dans le four.

Mise en garde

The Visit a été évalué comme PG-13 par la Motion Picture Association of America, ce qui signifie que certaines scènes du film peuvent être inappropriées pour les enfants de moins de 13 ans et les parents doivent donc être prudents.

L'affiche de The Visit est la deuxième affiche d'un film de M. Night Shyamalan  sur laquelle des règles à ne pas enfreindre sont écrites. La première était celle de Le Village .

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The Ending Of The Visit Explained

The Visit M. Night Shyamalan Olivia DeJonge Deanna Dunagan

Contains spoilers for  The Visit

M. Night Shyamalan is notorious for using dramatic twists towards the endings of his films, some of which are pulled off perfectly and add an extra layer of depth to a sprawling story (hello, Split ). Some of the director's other offerings simply keep the audience on their toes rather than having any extra subtext or hidden meaning. Shyamalan's 2015 found-footage horror-comedy  The Visit , which he wrote and directed, definitely fits in the latter category, aiming for style over substance.

The Visit follows 15-year-old Becca Jamison (Olivia DeJonge) and her 13-year-old brother Tyler (Ed Oxenbould) when they spend the week with their mother's estranged parents, who live in another town. Loretta (played by WandaVision 's Kathryn Hahn ) never explained to her children why she separated herself away from her parents, but clearly hopes the weekend could help bring the family back together.

Although The Visit occasionally toys with themes of abandonment and fear of the unknown, it wasn't particularly well-received by critics on its initial release, as many struggled with its bizarre comedic tone in the found-footage style. So, after Tyler and his camera record a number of disturbing occurrences like Nana (Deanna Dunagan) projectile-vomiting in the middle of the night and discovering "Pop Pop"'s (Peter McRobbie) mountain of used diapers, it soon becomes clear that something isn't right with the grandparents.

Here's the ending of  The Visit  explained.

The Visit's twist plays on expectations

Because Shyamalan sets up the idea of the separation between Loretta and her parents very early on — and doesn't show their faces before Becca and Tyler meet them — the film automatically creates a false sense of security. Even more so since the found-footage style restricts the use of typical exposition methods like flashbacks or other scenes which would indicate that Nana and Pop Pop aren't who they say they are. Audiences have no reason to expect that they're actually two escapees from a local psychiatric facility.

The pieces all come together once Becca discovers her  real grandparents' corpses in the basement, along with some uniforms from the psychiatric hospital. It confirms "Nana" and "Pop-Pop" escaped from the institution and murdered the Jamisons because they were a similar age, making it easy to hide their whereabouts from the authorities. And they would've gotten away with it too, if it weren't for those meddling kids.)

However, after a video call from Loretta reveals that the pair aren't her parents, the children are forced to keep up appearances — but the unhinged duo start to taunt the siblings. Tyler in particular is forced to face his fear of germs as "Pop Pop" wipes dirty diapers in his face. The germophobia is something Shyamalan threads through Tyler's character throughout The Visit,  and the encounter with "Pop Pop" is a basic attempt of showing he's gone through some kind of trial-by-fire to get over his fears.

But the Jamison kids don't take things lying down: They fight back in vicious fashion — a subversion of yet another expectation that young teens might would wait for adults or law enforcement officers to arrive before doing away with their tormentors.

Its real message is about reconciliation

By the time Becca stabs "Nana" to death and Tyler has repeatedly slammed "Pop-Pop"'s head with the refrigerator door, their mother and the police do arrive to pick up the pieces. In a last-ditch attempt at adding an emotional undertone, Shyamalan reveals Loretta left home after a huge argument with her parents. She hit her mother, and her father hit her in return. But Loretta explains that reconciliation was always on the table if she had stopped being so stubborn and just reached out. One could take a domino-effect perspective and even say that Loretta's stubbornness about not reconnecting and her sustained distance from her parents put them in exactly the vulnerable position they needed to be for "Nana" and "Pop-Pop" to murder them. 

Loretta's confession actually mirrors something "Pop-Pop" told Tyler (before his run-in with the refrigerator door): that he and "Nana" wanted to spend one week as a normal family before dying. They should've thought about that before murdering a pair of innocent grandparents, but here we are. 

So, is The Visit  trying to say that if we don't keep our families together, they'll be replaced by imposters and terrify our children? Well, probably not. The Visit tries to deliver a message about breaking away from old habits, working through your fears, and stop being so stubborn over arguments that don't have any consequences in the long-run. Whether it actually sticks the landing on all of those points is still up for debate.

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M. Night Shyamalan had his heyday almost 20 years ago. He leapt out of the gate with such confidence he became a champion instantly. And then...something went awry. He became embarrassingly self-serious, his films drowning in pretension and strained allegories. His famous twists felt like a director attempting to re-create the triumph of " The Sixth Sense ," where the twist of the film was so successfully withheld from audiences that people went back to see the film again and again. But now, here comes " The Visit ," a film so purely entertaining that you almost forget how scary it is. With all its terror, "The Visit" is an extremely funny film. 

There are too many horror cliches to even list ("gotcha" scares, dark basements, frightened children, mysterious sounds at night, no cellphone reception), but the main cliche is that it is a "found footage" film, a style already wrung dry. But Shyamalan injects adrenaline into it, as well as a frank admission that, yes, it is a cliche, and yes, it is absurd that one would keep filming in moments of such terror, but he uses the main strength of found footage: we are trapped by the perspective of the person holding the camera. Withhold visual information, lull the audience into safety, then turn the camera, and OH MY GOD WHAT IS THAT? 

"The Visit" starts quietly, with Mom ( Kathryn Hahn ) talking to the camera about running away from home when she was 19: her parents disapproved of her boyfriend. She had two kids with this man who recently left them all for someone new. Mom has a brave demeanor, and funny, too, referring to her kids as "brats" but with mama-bear affection. Her parents cut ties with her, but now they have reached out  from their snowy isolated farm and want to know their grandchildren. Mom packs the two kids off on a train for a visit.

Shyamalan breaks up the found footage with still shots of snowy ranks of trees, blazing sunsets, sunrise falling on a stack of logs. There are gigantic blood-red chapter markers: "TUESDAY MORNING", etc. These choices launch us into the overblown operatic horror style while commenting on it at the same time. It ratchets up the dread.

Becca ( Olivia DeJonge ) and Tyler ( Ed Oxenbould ) want to make a film about their mother's lost childhood home, a place they know well from all of her stories. Becca has done her homework about film-making, and instructs her younger brother about "frames" and "mise-en-scène." Tyler, an appealing gregarious kid, keeps stealing the camera to film the inside of his mouth and his improvised raps. Becca sternly reminds him to focus. 

The kids are happy to meet their grandparents. They are worried about the effect their grandparents' rejection had on their mother (similar to Cole's worry about his mother's unfinished business with her own parent in "The Sixth Sense"). Becca uses a fairy-tale word to explain what she wants their film to do — it will be an "elixir" to bring home to Mom. 

Nana ( Deanna Dunagan ), at first glance, is a Grandma out of a storybook, with a grey bun, an apron, and muffins coming out of the oven every hour. Pop Pop ( Peter McRobbie ) is a taciturn farmer who reminds the kids constantly that he and Nana are "old." 

But almost immediately, things get crazy. What is Pop Pop doing out in the barn all the time? Why does Nana ask Becca to clean the oven, insisting that she crawl all the way in ? What are those weird sounds at night from outside their bedroom door? They have a couple of Skype calls with Mom, and she reassures them their grandparents are "weird" but they're also old, and old people are sometimes cranky, sometimes paranoid. 

As the weirdness intensifies, Becca and Tyler's film evolves from an origin-story documentary to a mystery-solving investigation. They sneak the camera into the barn, underneath the house, they place it on a cabinet in the living room overnight, hoping to get a glimpse of what happens downstairs after they go to bed. What they see is more than they (and we) bargained for.

Dunagan and McRobbie play their roles with a melodramatic relish, entering into the fairy-tale world of the film. And the kids are great, funny and distinct. Tyler informs his sister that he wants to stop swearing so much, and instead will say the names of female pop singers. The joke is one that never gets old. He falls, and screams, "Sarah McLachlan!" When terrified, he whispers to himself, " Katy Perry ... " Tyler, filming his sister, asks her why she never looks in the mirror. "Your sweater is on backwards." As he grills her, he zooms in on her, keeping her face off-center, blurry grey-trunked trees filling most of the screen. The blur is the mystery around them. Cinematographer Maryse Alberti creates the illusion that the film is being made by kids, but also avoids the nauseating hand-held stuff that dogs the found-footage style.

When the twist comes, and you knew it was coming because Shyamalan is the director, it legitimately shocks. Maybe not as much as "The Sixth Sense" twist, but it is damn close. (The audience I saw it with gasped and some people screamed in terror.) There are references to " Halloween ", "Psycho" (Nana in a rocking chair seen from behind), and, of course, " Paranormal Activity "; the kids have seen a lot of movies, understand the tropes and try to recreate them themselves. 

"The Visit" represents Shyamalan cutting loose, lightening up, reveling in the improvisational behavior of the kids, their jokes, their bickering, their closeness. Horror is very close to comedy. Screams of terror often dissolve into hysterical laughter, and he uses that emotional dovetail, its tension and catharsis, in almost every scene. The film is ridiculous  on so many levels, the story playing out like the most monstrous version of Hansel & Gretel imaginable, and in that context, "ridiculous" is the highest possible praise.

Sheila O'Malley

Sheila O'Malley

Sheila O'Malley received a BFA in Theatre from the University of Rhode Island and a Master's in Acting from the Actors Studio MFA Program. Read her answers to our Movie Love Questionnaire here .

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Late Night with the Devil

Matt zoller seitz.

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A Bit of Light

Peyton robinson, film credits.

The Visit movie poster

The Visit (2015)

Rated PG-13 disturbing thematic material including terror, violence and some nudity, and for brief language

Kathryn Hahn as Mother

Ed Oxenbould as Tyler Jamison

Benjamin Kanes as Dad

Peter McRobbie as Pop-Pop

Olivia DeJonge as Rebecca Jamison

Deanna Dunagan as Nana

  • M. Night Shyamalan

Cinematography

  • Maryse Alberti
  • Luke Franco Ciarrocch

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The Visit Movie Explained Ending

The Visit Explained (Plot And Ending)

The Visit is a 2015  horror   thriller  directed by M. Night Shyamalan. It follows two siblings who visit their estranged grandparents only to discover something is very wrong with them. As the children try to uncover the truth, they are increasingly terrorized by their grandparents’ bizarre behaviour. Here’s the plot and ending of The Visit explained; spoilers ahead.

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Oh, and if this article doesn’t answer all of your questions, drop me a comment or an FB chat message, and I’ll get you the answer .  You can find other film explanations using the search option on top of the site.

Here are links to the key aspects of the movie:

  • – The Story
  • – Plot Explained
  • – Ending Explained
  • – The Sense Of Dread
  • – Separation, Remorse, and Personal Fears
  • – Frequently Asked Questions Answered
  • – Wrap Up

What is the story of The Visit?

The Visit :What is it about?

The Visit is about two kids visiting their grandparents for the first time. They are also going there to hope and rebuild a bridge between their mom and grandparents and help their mom heal after a painful divorce. The movie is in documentary form.

The Visit is one of the most unnerving and realistic horror stories. A good thing about classic horror movies is that, after the movie ends, you can switch it off and go to bed,  knowing that you’re safe . Vampires, ghosts, and demonic powers don’t exist, and even if you are prone to these kinds of esoteric beliefs, there are safeguards. If your home is not built in an Indian burial ground and you haven’t bought any creepy-looking dolls from your local antiquary, you’re perfectly safe.

However, what about the idea of two kids spending five days with two escaped psychiatric ward patients in a remote farmhouse? Now, this is a thought that will send shivers down your spine. It’s a story that sounds not just realistic but real. It’s  something that might have happened in the past  or might happen in the future.

This is  what  The Visit  is all about . This idea, coupled with documentary-form storytelling, is why the movie is so unnerving to watch.

The Visit: Plot Explained

Loretta’s past.

As a young girl, Loretta Jamison fell in love with her high school teacher and decided to skip her hometown with him. Before leaving, she had a heated altercation with her parents and hasn’t seen them since. At the movie’s start, she is a single mom of 15-year-old Becca and 14-year-old Tyler, and she  hasn’t spoken to her parents in 15 years .

What really happened on the day Loretta left?

Loretta’s mom tries to stop her from leaving the house, and Loretta hits her mom, and her dad hits her. Soon after, her parents try to reach out to Loretta, but she refuses to take their calls, and years go by.

Meet The Grandparents

Years later, Loretta’s parents reach out to  meet their grandchildren . The grandparents are, seemingly, wholly reformed and now even help at the local psychiatric hospital. Although initially not too fond of the idea, Loretta is persuaded by the insistence of her children. While she had no intention of visiting the parents, she permitted her children to pay their grandparents a five-day visit.

At The Grandparents’

Their first meeting with Nana and Pop Pop starts on the right foot. They start getting to know each other, and other than a simple generational gap, nothing seems too strange. The only thing that seems off is that they are warned  not to leave the room after 9:30 in the evening .

The kids break this rule, and on the first night, they notice  Nana acting erratically , projectile vomiting, scratching wallpaper with her bare hands, and running around the house on all fours. Grandpa appears paranoid and hides his adult diapers in the garden shed, and the situation escalates each day.

The Visit Ending Explained: What happens in the end?

Tyler Becca mother ending explained

The ending of Visit has the kids finally showing the elderly couple to Loretta. She, completely horrified, states that  those are not her parents . The pair posing as Pop Pop and Nana are escaped psychiatric institution patients who murdered their grandparents and took their places.

The kids survive, kill their captors, and are found alive and well by their mom and the police. Becca kills Nana with a shard from the mirror, thus symbolically overcoming her fear of her reflection. Tyler kills Pop Pop by repeatedly slamming him in the head with a refrigerator door after overcoming his germaphobia and anxiety about freezing.

The Sense Of Dread

The elements of horror in this movie are just  perfectly executed . First of all, the film is shot as a documentary. Becca is an aspiring filmmaker who records the entire trip with her camera. From time to time, we see an interview of all the characters, which just serves as the perfect vessel for characterization.

No Ghouls or Cults

Another thing that evokes dread is  realism . There are no supernatural beings or demonic forces. It’s just two kids alone in a remote farmstead with two creepy, deranged people. Even in the end, when Loretta finds out what’s happening, it takes her hours to get there with the police. The scariest part is that it’s not that hard to imagine something along those lines really happening.

The  house itself is dread-inducing . The place is old and rustic. Like in The Black Phone soundproofing a room  could have prevented kids from hearing Nana rummaging around the house without a clear idea of what was happening, but this was not the case, as the old couple weren’t that capable.

The  characters  themselves  are perfectly played . Something is unnerving about Pop Pop and Nana from the very first scene. It’s the Uncanny Valley scenario where you feel that something’s off and shakes you to the core, but you have no idea what it is.

Separation, Remorse, and Personal Fears

Suspecting the grand parents

What this movie does the best is explore the  ugly side of separation, old grudges, and remorse . The main reason why kids are insistent on visiting their grandparents is out of their desire to help their mom.

They see she’s remorseful for never  working things out with her parents . In light of her failed marriage and the affair that caused it to end, she might live with the doubt that her parents were right all along. This makes her decision and altercation with her parents even worse. Reconciling when you know you were wrong is harder than forgiving the person who wronged you.

The Kids’ Perspective

There are personal fears and  traumas of the kids . Tyler, in his childish naivete, is convinced that his father left because he was disappointed in him as a son. Tyler tells Becca that he froze during one game he played, which disappointed his dad so much that he had to leave. While this sounds ridiculous to any adult (and even Becca), it’s a matter of fact to Tyler. As a result of this trauma, Tyler also developed germaphobia. In Becca’s own words, this gives him a greater sense of control.

On the other hand,  Becca refuses to look at herself in the mirror  or stand in front of the camera if she can help it. Both kids  had to overcome their fears to survive , which is a solid and clear metaphor for how these things sometimes turn out in real life.

Frequently Asked Questions Answered

The visit: what’s wrong with the grandparents who are the grandparents.

The people who hosted Becca and Tyler were runaway psychiatric hospital patients who murdered the real grandparents and took their place. Nana’s impostor (Claire) was actually responsible for murdering her children by drowning them in a well. Pop Pop’s impostor (Mitchell) wanted to give Claire a second chance at having kids / being a grandparent.

How did the imposter grandparents know about the kids’ visit?

It appears Claire and Mitchell hear the real Nana and Pop Pop brag about their grandkids’ visit. They also learned that neither the grandparents nor the kids had seen each other. The real grandparents appear to have been consulting in the same hospital Claire and Mitchell were being treated. The two crazies take this opportunity to break out, kill the real grandparents and go to the station to pick up the children.

The Visit: What is Sinmorfitellia?

Claire and Mitchell believe that Sinmorfitellia is an alien planet, and the creatures from there lurk on Earth. They spit into the waters of wells and ponds all day, which can put people into a deep sleep. They take  sleeping with the fishes  quite literally. Long ago, Claire drowned her children believing they would go to Sinmorfitellia.

The Visit: What happened to the real grandparents?

Claire and Mitchel killed Nana and Pop Pop and put them in the basement. This information went unnoticed because Becca’s laptop’s camera was damaged by Nana, so Loretta could not confirm the imposters. Claire and Mitchel were not present every time someone came to visit, so no one suspected foul play except Stacey, who received help from the real grandparents. As a result, she is killed.

What did Claire and Mitchel intend to do?

They plan to go to Sinmorfitellia with Becca and Tyler. They all plan to die on that last night and enter the well, which they believe is their path to the alien planet where they can be happy together. This is perhaps why the grandparents hang Stacey outside the house because they don’t care about being caught.

The Visit: What’s wrong with Nana?

We don’t know what caused Nana’s mental illness, but she was crazy enough to kill her two children by putting them in suitcases and drowning them in a pond. It appears she suffers from schizophrenia as she has delusions.

The Visit: Wrap Up

From the standpoint of horror, The Visit has it all. An unnerving realistic scenario, real-life trauma, and an atmosphere of fear. Combine this with  some of the best acting work in the genre  and a documentary-style movie, and you’ve got yourself a real masterpiece.

On the downside, the movie leaves you with a lot of open questions like:

  • Considering the kids have never seen the grandparents and are going alone, Loretta didn’t ensure her kids knew what her parents looked like?
  • How are Claire and Mitchell out and about so close to the hospital without being caught?
  • Considering they are mentally ill, how did Claire and Mitchell plot such a thorough plan? (e.g. strategically damaging the camera of the laptop)
  • I understand  Suspension Of Disbelief  in horror films, but neither kids drop their cameras despite the terror they go through only so we, the audience, can get the entire narrative?

What were your thoughts on the plot and ending of the movie The Visit? Drop your comments below!

Author Stacey Shannon on This Is Barry

Stacey is a talented freelance writer passionate about all things pop culture. She has a keen eye for detail and a natural talent for storytelling. She’s a super-fan of Game of Thrones, Cats, and Indie Rock Music and can often be found engrossed in complex films and books. Connect with her on her social media handles to learn more about her work and interests.

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The Visit: Where Was M. Night Shyamalan’s Horror Movie Shot?

Sartaj Singh of The Visit: Where Was M. Night Shyamalan’s Horror Movie Shot?

Helmed by director M. Night Shyamalan, ‘The Visit’ is a thrilling found-footage film that follows siblings Becca and Tyler as they visit their grandparents, and notice their increasingly disturbing behavior. After arriving at their grandparents’ quaint countryside home, Becca and Tyler are delighted to be able to spend time with them after so long. A day of delightful catching up later, Pop Pop puts the two to sleep and strongly suggests that they not leave their room after nine-thirty. Later that night the children hear loud bangs and scratchings. Soon the elders’ strange behaviour leaks over to the daytime, making the siblings concerned for their safety, but failing to convince their mother to pick them up.

The 2015 film’s tension builds steadily as the siblings uncover dark family secrets and struggle to survive in a house filled with eerie mysteries . ‘The Visit’ delivers a compelling blend of psychological horror and thrilling situations, using its simple backdrop and premise to create terrifying circumstances. The chilling story is contrasted heavily by its seemingly mundane backdrop, which is later revealed to hide disturbing realities within its layers. Thus the atmospheric tension built throughout the tale may spark curiosity in some regarding its real-world filming sites.

The Visit Filming Locations

‘The Visit’ was filmed mainly in Philadelphia, Chester Springs, and Royersford, Pennsylvania, with a few scenes shot in Miami, Florida. Principal photography began on February 19, 2014, under the tentative title, ‘Sundowning,’ and was wrapped up in about a month by March 21 of the same year. In an interview , writer-director Shyamalan marveled at finding the ideal actors to bring his story to life, saying, “This might be my perfect constellation of actors, it’s as if these people were the people that I wrote.” Let’s examine the sites seen throughout the film and their real-life counterparts.

Philadelphia, Pennsylvania

Situated along the banks of the Delaware River, the city of Philadelphia has a brief appearance in ‘The Visit,’ primarily at the beginning and end of the film. When the siblings are dropped off at the train station by their mother, the site is actually the 30th Street Station at 3001 Market Street. Officially known as William H. Gray III 30th Street Station, the prominent intermodal transit station is defined by its grand classical entrance held up with Roman pillars.

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Chester Springs, Pennsylvania

Filming for the grandparents’ house and its exterior scenes was carried out on 3049 Merlin Road, in the unincorporated community of Chester Springs in Chester County. The community lies west of Philadelphia, and its serene snow-covered landscape can be spotted early in ‘The Visit’ as the siblings travel to their grandparents’ house.

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Royersford, Pennsylvania

Nestled along the Schuylkill River, the borough of Royersford stood in for much of the town seen in the film as the characters left the house. Shooting for these scenes was done on 330 Main Street, its small-town charm imbuing the narrative with a pleasant departure from the claustrophobic situations at the elders’ house. Further filming was done on location at 705 Washington Street, which is a quintessential suburban neighborhood.

#Royersford Ambulance crew with @MNightShyamalan . #Sundowning pic.twitter.com/SXR9zKWr9X — Matt Stehman 🇺🇸🇺🇦🌻 (@MattStehman) February 20, 2014

When the grandfather takes the siblings out to a school, shooting for the sequence was done at the 5/6 Grade Center on 833 South Lewis Road. After their visit, whilst returning, they begin to play a game of pointing out at buildings and guessing their stories. The children point to a large, red-bricked complex lined with white windows. The grandfather ominously reveals the structure to be the Maple Shade Psychiatric Hospital, where he had supposedly volunteered at an earlier point in time. The structure is actually the Royersford Spring Company on 98 Main Street which manufactures automotive parts and springs.

Miami, Florida

For a couple of scenes on a cruise ship, the film crew ventured onboard the Royal Caribbean’s Allure of the Seas for a few days in Miami. The city’s bustling seaport, PortMiami, stands as the Cruise Capital of the World, welcoming millions of passengers annually to embark on voyages to exotic destinations. The cruise ship, Royal Caribbean’s Allure of the Seas, was used as a set for ‘The Visit.’ A casting call for extras announced the need for upscale cruise wear and skills related to activities carried out on the ship, such as wakeboarding and rock wall climbing.

Adam Goldstein tours the set of @MNightShyamalan 's new film shooting scenes onboard Allure of the Seas. pic.twitter.com/WzCG5RtzCp — Royal Caribbean Public Relations (@RoyalCaribPR) April 7, 2014

Read More:  Is The Visit Based on a True Story?

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Personne ne vous aime comme vos grands-parents.

Deux enfants sont envoyés passer une semaine en Pennsylvanie, dans la ferme de leurs grands-parents. Mais lorsque l'un d'eux découvre qu'ils sont impliqués dans quelque chose de profondément dérangeant, leurs chances de retour s'amenuisent de jour en jour.

  • Réalisation M. Night Shyamalan
  • Scénario M. Night Shyamalan
  • Durée 1 heure 33 minutes
  • Genres Horreur, Mystère, Thriller
  • Langue Anglais
  • Liens externes Page IMDB Page TheMovieDB
  • Dernière mise à jour 10 April 2024 - 10:03 sur 11 bases de données

Acteurs (19)

the visit film histoire vraie

Commentaires (22)

Bon, pour Shyamalan, je suis resté au 6ème sens. J’avais pas trop apprécié Incassable, je m’étais profondément ennuyé avec Signes, j’avais trouvé Spilt vide et insupportable… Mais voilà, le hasard, le temps qui a passé, je me suis laissé aller à voir The Visit en me disant qu’il avait peut-être retrouvé son génie d’antan ou que j’avais exagéré… Ce n’est pas ce film qui va me réconcilier avec le réalisateur. Le found footage ne sert à rien et offre quasi une heure de creux sans intérêt. L’histoire est basique au possible, d’une facilité déconcertante, sans réelle surprise, même la fin… Je ne crois pas une seconde à la mère qui accepte de confier ses enfants à des parents qu’elle n’a pas vu depuis 15 ans sans les accompagner, aux enfants qui ont envie d’y passer une semaine seuls, aux enfants qui ne demandent pas à rentrer chez eux dès les premiers trucs bizarres de la grand-mère… Il n’y a que l’ambiance qui sauve le truc parce que ouais, après une heure, ça commence à devenir un poil flippant, mais même là, les enfants restent d’un calme olympien rapport à ce qui se passe… Bref, on dirait un truc bricolé à la va-vite ; pas du tout adhéré.

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J ai adoré !! Et cette fin tellement inattendue !! Du grand art à la Shyamalan !

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Film qui fait assez flipper, surtout la vieille... En fait les deux vieux me mettent assez mal à l'aise. Le petit tour sous la maison... Au secours! D'ailleurs, j'ai du mal à comprendre que les gamins n'aient p as eu l'envie de se barrer après le coup sous la maison et la grand mère qui ressort avec la fesse a l'air.. À leur place, j'aurais demandé à rentrer chez moi.. Par contre, le gamin est INSUPPORTABLE !! Entre ses pseudo rap, sa façon de parler ou ses pics à sa sœur ex: "Et toi t'as rien dans le soutif" ou "touche à ta life ma grande"..personne ne parle comme ça !! Shyamalan a fait tellement mais tellement mieux que ça !

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Heureusement que les ados dans la salle criaient à chaqur jump scare et me faisaient rire parce que j'étais TRÈS énervée de le real utilise encore la maladie mentale comme objet d'horreur. C'est hyper insultant au minimum. Surtout quand c'est dans un mauvais film comme ça. Conclusion : merci les ados vous êtes trop drôles 💜

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J'ai trouvé l'ambiance du film assez glauque vu qu'il s'agit quand même de 2 vieux, surtout la mamie qui faisait bien flipper. En soit le film n'est pas très extravagant, mais c'est un bon divertissement !

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Perso j'ai adoré. Je ne savais pas trop à quoi m'attendre et je me suis retrouvée à rire toute seule. maintenant le goût des uns ne sont pas ceux des autres mais cela change vraiment des autres films et je ne regrette pas de l'avoir regardé

La façon dont le film est fait est intéressante caméra la main des enfants ! Pas de musique ! C'est vraiment total immersion on se prend vite au jeu ! Mais au final le twist de fin est assez faible et c'est bie n dommage ! L'ensemble du film est pas mal, mais la montée en apothéose et la fin pas transcendante !

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La chute est inattendue mais il y a que ça de bien dans ce film.

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C'est un film angoissant avec une vraie histoire qui prend un peu plus de place que l'horreur pour le coup. Une histoire de famille, chaque génération a ses problèmes, ses doutes, ses non-dits. Ca fait plus p enser à un film classique où les événements s'installent un peu lentement mais sûrement. Les acteurs sont excellents, l'image magnifique. Le point de vue subjectif très bien fait et Shyamalan s'amuse pas mal avec. Des scènes flippantes quand on ne s'y attend pas et un twist final comme le réal sait les faire ! Conclusion : Ce film ne vous fera pas pisser de peur dans votre couche (si vous visionnez le film vous comprendrez), mais si vous appréciez les films d'horreur avec un scénario il y a de grandes chances qu'il vous plaise !

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The Visit est le grand retour de Night Shyamalan après les 2 bouses qu'il nous a pondu (After Earth, Le dernier maître de l'air) ... Enfin !

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J'ai bien aimé. Ça change des films "d'horreur" qu'on a l'habitude de voir.

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Film particulier, mais pas désagréable. Le mélange humour-horreur est sympa, les gamins sont rigolos, et la fin n'est pas prévisible du tout, en tout cas, nous ne nous attendions pas à ça. Malgré tout, la cl assification horreur-épouvante n'est pas justifiée selon moi. Un film à suspens peut-être, et encore ! Nous avons davantage rigolé que flippé donc.... Un film à voir malgré tout selon moi :)

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Ce film est d'un ennui édifiant, le plus mauvais Shyamalan vue depuis longtemps mais pour un film d'horreur ou d'angoisse, je dois dire que l'on c'est bien marré les 20 dernières minutes.

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SHYAMALAN de plus en plus égal à lui meme... c'est ni bon ni mauvais... c'est bof... un film d'1h30 qui se résume en 15 mn au final...tout le reste, c'est du remplissage... on dirait un film réalisé avec troi s bouts de ficelle...aucun décor, un huit clos avec quelques extérieurs... j'ai pas eu la moindre angoisse, j'ai juste été surpris qd il dévoile qui sont papy et mammy... bon 20 secondes d'émotion...ha si...aussi qd elle gratte au mur toute nue..heu la je me suis dis qu'elle en tient une couche...

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THE VISIT (une semaine à la campagne) Un film que j'ai trouvé bof bofce n'est pas mauvais,mais pas super non plus (heureusement qu'il ne dure qu' 1H30) Les paysages sont beaux,ça respire le calme et la séré nité de la campagne,et ça fait du bien. Bon comme dans une multitude de productions américaines,les deux petits vieux vivent dans une baraque qui est,comment dire,IMMENSE!! lool c'est un manoir quoi,tout est démesuré,le four fait 2 mètres de profondeur,même les poignées de portes feraient pâlir de jalousie les matons d'EM CITY:-))) Bref on est aux states,le pays de la démesure... Le film ne m'aura pas laisser un souvenir mémorable,le rythme est assez lent,avec par moments de subites monter en pression,ce qui instille,on doit bien le reconnaître,un certain climat d'angoisse;en fait c'est surtout angoissant car on ne sait pas exactement à quoi s'attendre: du surnaturel,des monstres,des êtres possédés?? Le dénouement peut paraître quelque peu déroutant,même si on voit assez vite dans le développement du film où ça va nous mener. Et la scène finale est tout de même sacrément flippante,en fait c'est une scène dérangeante,et c'est ce qui la rend si flippante. P.S.: comme un con,j'ai regarder ce film à 23 heures,et là je flippe un peu en allant me coucher....

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Perso j'ai flipper :/. Surtout parce-qu'ont comprend pas trop se qui se passe!

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Je ne m'attendais pas a grand chose et J'ai vraiment été agréablement surprise par ce film ! Le twist de fin est inattendu ! Et le mélange humour/épouvante est bien pensé. Je le recommande totalement ;)

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Je l'ai vu comme une bonne parodie de film d'horreur, pas du tout comme je l'attendais. Le petit garçon est excellent !

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The Visit

En visite chez leurs grands-parents, deux enfants qui réalisent un film sur leur famille ne tardent pas à découvrir de perturbants secrets.

Deux enfants sont envoyés passer une semaine en Pennsylvanie, dans la ferme de leurs grands-parents. Mais lorsque l'un d'eux découvre qu'ils sont impliqués dans quelque chose de profondément dérangeant, leurs chances de retour s'amenuisent de jour en jour.

Sources : Tmbd - Rédaction Netflix News

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L'histoire vraie derrière... la série "The Watcher"

Elle aura marqué le mois d'octobre 2022. Après avoir raconté le parcours du tueur en série Jeffrey Dahmer dans leur précédente réalisation, Ryan Murphy et Ian Brennan se sont penchés pour leur nouvelle série Netflix sur l'histoire d'une famille dont l'emménagement dans le New Jersey va tourner au cauchemar.

Dans The Watcher , disponible sur la plateforme depuis octobre, les Brannock s'installent dans une grande maison de Westfield en n'aspirant qu'à une chose: de la tranquillité. Mais rapidement, un mystérieux corbeau les assaille de messages menaçants tapés à la machine à écrire et signés The Watcher .

Si la série prend quelques libertés, les deux réalisateurs s'appuient sur un vrai fait divers, survenu aux Etats-Unis en 2014.

Naomi Watts et Bobby Cannavale incarnent les Broaddus, un couple avec enfants venu s'installer au 657 Boulevard à Westfield. En réalité, Maria et Derek Broaddus achètent la maison en juin 2014. Dès le départ, alors qu'ils rénovent les lieux, ils reçoivent des lettres anonymes écrites à la main: l'individu dit connaître à la perfection la demeure, se réjouit d'y voir "du sang neuf" et les prévient qu'il scrutera les moindres faits et gestes des habitants de la maison.

"Ma famille veille sur le 657 Boulevard depuis des décennies et, alors que la maison approche de son 110e anniversaire, je suis à mon tour chargé de la garder à l’œil, en attendant son second avènement. (...) Connaissez-vous l’histoire de la maison? Savez-vous ce qui se cache entre ses murs? Pourquoi êtes-vous là? Je le saurai bientôt. (...) Que la fête commence", est-il écrit dans ce courrier, comme le rapporte un épisode du podcast "Strange and unexplained" .

Au total, la famille recevra quatre lettres signées "The Watcher", leur reprochant notamment de faire des travaux dans la maison et leur demandant de lui apporter du "sang neuf".

La maison dans laquelle les Broaddus ont emménagé en 2014.

Se sentant menacée, elle fait alors appel à des détectives et même au FBI pour enquêter et retrouver l'identité du corbeau. Des investigations poussées sont menées sur l'écriture et sur le langage utilisé, décrit par les experts comme ayant un certain "panache littéraire", peut-être le signe que le coupable est un féru de lecture.

L'identité du corbeau toujours inconnue

Mais aucune des pistes envisagées, des plus absurdes aux plus plausibles, n'aboutit. Les Broaddus, eux, font une obsession de la recherche de leur harceleur. Chaque voisin est tour à tour soupçonné. Le couple va même jusqu'à porter plainte contre les précédents propriétaires pour lui avoir caché l'existence du corbeau au moment de la signature.

Le harceleur n'a jamais été démasqué et toutes les poursuites ont été abandonnées en 2019. Les Broaddus n'ont jamais pleinement vécu dans la maison, et ont fini par réussir à la vendre à un prix bien en-dessous de sa valeur initiale. Les nouveaux propriétaires ne semblent avoir reçu aucun courrier depuis leur emménagement.

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La série de Ryan Murphy et Ian Brennan extrapole assez largement par rapport aux faits réels: personne ne s'est jamais introduit dans la maison et aucun tunnel n'a été découvert au sous-sol, souligne Konbini . Les Broaddus avaient préalablement donné leur accord pour que leur histoire soit adaptée, à condition que les personnages ne leur ressemblent pas et que leur nom soit modifié, une promesse que les réalisateurs ont honorée.

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IMAGES

  1. The Visit

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  2. The Visit (2015)

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  3. Everything You Need to Know About The Visit Movie (2015)

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  4. The Visit review: the most shocking M. Night Shyamalan twist is a good

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  5. The Visit / la critique

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  6. The Visit, 2015 (Film), à voir sur Netflix

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VIDEO

  1. Film

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COMMENTS

  1. The Visit de M. Night Shyamalan : Explication

    De « The Village » à « The Visit » : le cinéma de Shyamalan. Après deux films plus commerciaux et moins habités, The Visit marque le retour attendu de M. Night Shyamalan vers un cinéma plus personnel. Bien qu'inégal, ce film peuplé de bizarreries et d'assemblages de tons déroutants a le mérite de remettre en avant ce qui faisait la singularité de son cinéma.

  2. The Visit (film, 2015)

    Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution . modifier The Visit , ou La Visite au Québec , est un film d'horreur américain réalisé par M. Night Shyamalan , sorti en 2015 . Il s'agit du premier found footage de M. Night Shyamalan . Synopsis [modifier | modifier le code] Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue ! Comment ...

  3. The Visit

    The Visit est un film réalisé par M. Night Shyamalan avec Olivia DeJonge, Ed Oxenbould. Synopsis : Deux enfants sont envoyés passer une semaine en Pennsylvanie, dans la ferme de leurs grands ...

  4. « The Visit » : épouvantable visite chez les grands-parents

    M. Night Shyamalan conte une trouble histoire de trauma sous la forme d'un film amateur. Par Jean-François Rauger Publié le 05 octobre 2015 à 12h11, modifié le 07 octobre 2015 à 11h27

  5. (PDF) The Visit de M. Night Shyamalan: une réécriture de conte(s

    Dans Critical Approaches to the Films of M. Night Shyamalan: Spoiler Warnings (2016), Jeffrey Andrew Weinstock souligne en effet que "Tous les films de Shyamalan peuvent être, jusqu'à un certain degré, qualifiés de 'métanaratifs'— [ce sont] des histoires auto-réflectives sur le pouvoir de raconter des histoires et sur l ...

  6. THE VISIT, le réjouissant retour de Shyamalan

    M. Night Shyamalan est un homme qui aime la fiction. Le raté mais sincère La Jeune Fille de l'Eau exacerbait dans une sorte de mise en abîme son goût pour les histoires. Dans THE VISIT, les frangins profitent de leur séjour pour réaliser un petit film, destiné surtout à leur mère, qui est en conflit avec ses propres parents.

  7. The Visit (2015 American film)

    The Visit is a 2015 American found footage horror film written, co-produced and directed by M. Night Shyamalan and starring Olivia DeJonge, Ed Oxenbould, Deanna Dunagan, Peter McRobbie, and Kathryn Hahn.The film centers around two young siblings, teenage girl Becca (DeJonge) and her younger brother Tyler (Oxenbould) who go to stay with their estranged grandparents.

  8. Anecdotes du film The Visit

    Découvrez les anecdotes, potins, voire secrets inavouables autour du film "The Visit" et de son tournage. 22 secrets de tournage à découvrir comme : M. Night Shyamalan excelle dans les domaines ...

  9. The Ending Of The Visit Explained

    The Visit follows 15-year-old Becca Jamison (Olivia DeJonge) and her 13-year-old brother Tyler (Ed Oxenbould) when they spend the week with their mother's estranged parents, who live in another ...

  10. The Visit movie review & film summary (2015)

    With all its terror, "The Visit" is an extremely funny film. There are too many horror cliches to even list ("gotcha" scares, dark basements, frightened children, mysterious sounds at night, no cellphone reception), but the main cliche is that it is a "found footage" film, a style already wrung dry. But Shyamalan injects adrenaline into it, as ...

  11. The Visit (2015)

    Synopsis. The film starts with 15-year-old Rebecca 'Becca' (Olivia DeJonge) interviewing her mother, Paula (Kathryn Hahn) for a documentary she's making about meeting her grandparents for the first time. Paula explains that as a teenager, she fell in love with her substitute teacher, and her parents didn't approve.

  12. The Visit (2015)

    Avec The Visit, il se lance dans un... M. Night Shyamalan, réalisateur du Sixième Sens et d'After Earth, est un grand amateur de thriller et de fantastique. Avec The Visit, il se lance dans un... Explorer. films. Actualité. Streaming. Bientôt. Films 2024. Tops. Connexion. Inscription. 6.2. The Visit. Film de M. Night Shyamalan (2015)

  13. The Visit Explained (Plot And Ending)

    The Visit is a 2015 horror thriller directed by M. Night Shyamalan. It follows two siblings who visit their estranged grandparents only to discover something is very wrong with them. As the children try to uncover the truth, they are increasingly terrorized by their grandparents' bizarre behaviour. Here's the plot and ending of The Visit ...

  14. The Visit: Where Was M. Night Shyamalan's Horror Movie Shot?

    The Visit Filming Locations. 'The Visit' was filmed mainly in Philadelphia, Chester Springs, and Royersford, Pennsylvania, with a few scenes shot in Miami, Florida. Principal photography began on February 19, 2014, under the tentative title, 'Sundowning,' and was wrapped up in about a month by March 21 of the same year.

  15. Où regarder le film The Visit en streaming complet ?

    C'est un film angoissant avec une vraie histoire qui prend un peu plus de place que l'horreur pour le coup. Une histoire de famille, chaque génération a ses problèmes, ses doutes, ses non-dits. Ca fait plus p enser à un film classique où les événements s'installent un peu lentement mais sûrement. Les acteurs sont excellents, l'image ...

  16. The Straight Story (1999)

    The Straight Story: Directed by David Lynch. With Sissy Spacek, Jane Galloway Heitz, Joseph A. Carpenter, Donald Wiegert. An old man makes a long journey by lawnmower to mend his relationship with an ill brother.

  17. FILMS INSPIRÉS D'HISTOIRES VRAIES

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  18. Based on a True Story (2017)

    Based on a True Story: Directed by Roman Polanski. With Emmanuelle Seigner, Eva Green, Vincent Perez, Dominique Pinon. A writer goes through a tough period after the release of her latest book, as she gets involved with an obsessive admirer.

  19. The Visit, 2015 (Film), à voir sur Netflix

    The Visit. Film Réalisé par . M. Night Shyamalan (2015) | Durée : 94 min . Comédie. Horreur. Thriller. Synopsis. Résumé. En visite chez leurs grands-parents, deux enfants qui réalisent un film sur leur famille ne tardent pas à découvrir de perturbants secrets. Synopsis. Deux enfants sont envoyés passer une semaine en Pennsylvanie ...

  20. Histoire vraie, tirée de faits réels

    2 h 10 min. Sortie : 21 mai 1974 (France). Biopic, Policier, Drame. tibo2257 a mis 9/10 et l'a mis dans ses coups de cœur. Film qui raconte l'histoire vraie de Frank Serpico, policier pour la ville de New York, qui a entrepris de dénoncer la corruption générale qui régnait au sein de ce service de police.

  21. Films : Inspiré De Faits Réels sur Amazon Prime Video

    Liste des films ayant pour thème Inspiré De Faits Réels disponibles actuellement en streaming sur Amazon Prime Video ... De Faits Réels Western Inspiré De Faits Réels Procès Inspiré De Faits Réels Documentaire Inspiré De Faits Réels Histoire Vraie Inspiré De Faits Réels Enquête Inspiré De Faits Réels Comédie Dramatique Inspiré ...

  22. histoire vraie film

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  23. L'histoire vraie derrière... la série "The Watcher"

    Elisa Fernandez. Le 09/01/2023 à 18:34. Partager. Twitter. L'une des dernières séries à succès de Netflix, The Watcher, s'inspire de l'histoire d'une famille américaine harcelée par un mystérieux corbeau lors de leur emménagement en 2014. Elle aura marqué le mois d'octobre 2022. Après avoir raconté le parcours du tueur en série ...