bilbon un voyage inattendu

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The Hobbit: An Unexpected Journey

A reluctant Hobbit, Bilbo Baggins, sets out to the Lonely Mountain with a spirited group of dwarves to reclaim their mountain home, and the gold within it from the dragon Smaug. A reluctant Hobbit, Bilbo Baggins, sets out to the Lonely Mountain with a spirited group of dwarves to reclaim their mountain home, and the gold within it from the dragon Smaug. A reluctant Hobbit, Bilbo Baggins, sets out to the Lonely Mountain with a spirited group of dwarves to reclaim their mountain home, and the gold within it from the dragon Smaug.

• Peter Jackson
• Philippa Boyens
• Martin Freeman
• Ian McKellen
• Richard Armitage
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• 58 Metascore
• 11 wins & 76 nominations total

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• Trivia The production team returned to the same shooting location for Hobbiton as they used in The Lord of the Rings trilogy. The land is part of a farm, which the owners allowed to be transformed into the Hobbiton set by The Lord of the Rings production crew in the late 1990s. After filming wrapped on the first trilogy, the farm's owners turned the land into a Tolkien tourism spot, offering guided tours of the Hobbiton set. With the crew from The Hobbit trilogy making improvements and additions to the aging Hobbiton set, the farm owners were happy to temporarily close down their tourism business, so filming could take place there again.
• Goofs When the party is captured by the Goblins and Bilbo crawls away, a Goblin's CGI foot passes through the bridge he's walking on.

Galadriel : Mithrandir? Why the Halfling?

Gandalf : I don't know. Saruman believes that it is only great power that can hold evil in check. But that is not what I have found. I've found it is the small things, everyday deeds of ordinary folk that keeps the darkness at bay. Simple acts of kindness and love. Why Bilbo Baggins? Perhaps it is because I am afraid, and he gives me courage.

• Crazy credits Lists the publishers for all of The Hobbit in all the different languages.
• Alternate versions Also shown in a 3D and 48 fps version, but the content is the same.
• Connections Edited into The Hobbit: An Unexpected Journey - Extended Edition Scenes (2013)
• Soundtracks Blunt the Knives Lyrics by J.R.R. Tolkien from "The Hobbit" Music composed by Stephen Gallagher (as Stephen Gallagher) Produced by Stephen Gallagher (as Stephen Gallagher) Performed by Jed Brophy , Adam Brown , John Callen , Mark Hadlow , Peter Hambleton , Stephen Hunter , William Kircher , Graham McTavish , James Nesbitt , Dean O'Gorman , Ken Stott , Aidan Turner

User reviews 1.5K

• and_mikkelsen
• Oct 17, 2022
• Why are the names of the blue wizards are not mentioned in this film?
• When Gandalf talks to Bilbo about Sting, he mentions that "Elvish blade glows blue when orcs or goblins are nearby", should this rule apply to the Foe-hammer and the Goblin-cleaver as well?
• Are the Goblins different from the Orcs?
• December 14, 2012 (United States)
• New Zealand
• United States
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• The Hobbit: Part 1
• Mangaotaki, Waikato, New Zealand
• Metro-Goldwyn-Mayer (MGM)
• New Line Cinema
• WingNut Films
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• $180,000,000 (estimated)
• $303,030,651
• $84,617,303
• Dec 16, 2012
• $1,017,106,749

Technical specs

• Runtime 2 hours 49 minutes
• Dolby Atmos

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Le Hobbit : Un Voyage inattendu

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Le Hobbit : Un voyage inattendu est le premier film de la nouvelle trilogie de Peter Jackson, Le Hobbit , qui a auparavant dirigé la trilogie : Le Seigneur des Anneaux . Ce film a une durée de 169 minutes et retrace les premières aventures de Bilbon Sacquet .

• 2 Anecdotes
• 3 Récompenses
• 4 Lecture du film

Synopsis [ ]

Alors que Bilbon Sacquet , un hobbit , vit tranquillement dans la paisible  Comté , le magicien Gandalf et treize nains viennent le voir chez lui, à Cul-de-Sac. Ils veulent reprendre le royaume d' Erebor , le trésor des Nains et l' Arkenstone . En 2770 au troisième âge, ce royaume légendaire a été conquis par le redoutable dragon Smaug , qui convoitait ses richesses. En reprenant Erebor, Thorin Écu-de-Chêne , prince et guerrier légendaire, hériterait du titre de "Roi sous la Montagne" qui était celui de Thrór , son grand-père. C'est pourquoi ils sont à la recherche d'un "cambrioleur" qui pourrait s'introduire dans la cité sans être repéré par le dragon et récupérer l'Arkenstone, le joyau du roi , qui légitimerait la place de Thorin en tant que souverain.

La compagnie de Thorin se met donc en route pour de palpitantes, mais dangereuses aventures. Ils commencent par croiser la route de trois trolls , mais grâce à la ruse de Bilbon et à la magie de Gandalf, la compagnie est sauvée pour cette fois. La compagnie de Thorin fait ensuite la connaissance de l'étrange Radagast , un magicien proche de la nature qui les avertit qu'un certain Nécromancien se serait établi à Dol Guldur et qu'une puissance maléfique plane sur Vertbois, rebaptisé Forêt Noire . Le magicien brun fait ensuite une diversion qui permet à la bande d'échapper à des orques et des Wargs au service d' Azog le profanateur, ennemi juré de Thorin.

La petite bande fait ensuite une halte à Fondcombe , chez les elfes. Cédant aux arguments de Gandalf, Thorin accepte de montrer la carte de leur périple à Elrond. Ce dernier a une grande connaissance des langues anciennes et décèle des runes lunaires sur la carte qu'il parvient à déchiffrer. Celles-ci dernières révèlent la présence d'une entrée secrète dans la Montagne Solitaire d'Erebor.

Gandalf débat un long moment avec le Conseil Blanc, composé du seigneur Elrond , le maître de la cité, Saroumane le blanc, le chef de l'ordre des Istari, et la Dame Galadriel de la Lothlórien . Saroumane rejette les hypothèses de Gandalf et nie l'existence du Nécromancien. Pour lui, il ne s'agit que d'un sorcier humain qui s'adonne à la magie noire, mais Gandalf pense qu'il s'agit d'un être beaucoup plus malfaisant et dangereux. Face à l'incrédulité de Saroumane, Galadriel demande à voir la Lame de Morgul , ramassée par Radagast, que Gandalf a rapportée. Cette relique du Mordor est suffisante pour que le Conseil Blanc consente à ouvrir une enquête.

Les nains et le hobbit se remettent en route sans Gandalf, qui est resté avec Galadriel à Fondcombe, mais la compagnie doit bientôt se réfugier dans une caverne, à cause d'un violent duel entre deux géants de pierre. Cette caverne se révèle être Gobelinville , une ville de cruels gobelins qui capturent les héros. Leur roi compte vendre Thorin à l'orc pâle Azog contre une récompense.

Pendant ce temps, Bilbon ne s'est pas fait prendre mais doit tenter de gagner un concours d'énigmes avec la créature Gollum , en échange de quoi l'ancien hobbit le ferait sortir de la caverne. Bilbon met la main sur le "précieux" anneau qui aura un rôle très important dans la trilogie suivante. Parallèlement, Gandalf est venu au secours des nains et les aide à s'enfuir, non sans avoir massacré un grand nombre de gobelins.

Bilbon retrouve donc la compagnie, mais ils se sont à peine remis de leurs émotions que les orcs dirigés par Azog le profanateur pourchassent Thorin et sa compagnie sur des wargs. Thorin tente de se battre contre Azog, mais perd le combat. C'est grâce à Bilbon que Thorin n'est pas tué, mais la compagnie est finalement sauvée par Gwaihir et ses aigles, qui les déposent à quelques milles du Mont Solitaire.

Le film se termine par un aperçu de l'intérieur de la Montagne, où l’œil de Smaug s'ouvre brusquement, terminant ce premier film de la trilogie "Le Hobbit"...

Anecdotes [ ]

Cette saga aurait dû être la première de Jackson mais par manque d'argent, sa femme et lui ont dû se plier aux vœux des producteurs qui étaient de réaliser d'abord le Seigneur des Anneaux. Aussi, selon Martin Freeman, Peter Jackson lui aurait demandé d'imiter un anglais pour ce rôle, mais il est britannique...  Le réalisateur a eu une immense peur quand les producteurs ont annoncé que le tournage se passerait en Écosse, mais il a réussi à les faire changer d'avis afin de tourner cette superbe trilogie en Nouvelle-Zélande (son pays natal) comme pour le Seigneur des Anneaux. 

Peter Jackson apparaît en caméo en tant que nain qui prend la fuite d'Erebor, à l'arrivée de Smaug. Jackson explique qu'il ne voulait pas interpréter un homme ni un hobbit et qu'il ne se sentait pas de jouer le rôle d'un elfe.

Récompenses [ ]

• Meilleurs décors
• Meilleur film fantastique ou de science-fiction
• Meilleur acteur : Martin Freeman
• Meilleur héros : Martin Freeman
• Meilleure réussite technique

Il y a eu aussi beaucoup de nominations ( Saturn Awards... ) : 

•  Meilleur film de Fantasy (2 ème place)
• Meilleur acteur, Martin Freeman (3 ème place)
• Meilleur acteur dans un second rôle, Ian McKellen (5 ème place)
• Meilleur réalisateur, Peter Jackson (2 ème place)
• Meilleure production design (5 ème place)
• Meilleure musique de film, Howard Shore (5 ème place)
• Meilleur maquillage (3 ème place)
• Meilleurs effets spéciaux (3 ème place)
• Meilleurs costumes (4 ème place)

Lecture du film [ ]

• Le Hobbit : Un voyage inattendu (version courte cinéma)
• Le Hobbit : Un voyage inattendu (Version Longue Director's Cut)

Casting [ ]

• 3 Galadriel

• Films Action

Le Hobbit : Un voyage inattendu

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Synopsis Le Hobbit : Un voyage inattendu

Bilbon Sacquet cherche à reprendre le Royaume perdu des Nains d'Erebor, conquis par le redoutable dragon Smaug. Alors qu'il croise par hasard la route du magicien Gandalf le Gris, Bilbon rejoint une bande de 13 nains dont le chef n'est autre que le légendaire guerrier Thorin Écu-de-Chêne. Leur périple les conduit au cœur du Pays Sauvage, où ils devront affronter des Gobelins, des Orques, des Ouargues meurtriers, des Araignées géantes, des Métamorphes et des Sorciers…

critique Le Hobbit : Un voyage inattendu

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Bilbo le hobbit - trailer (vo), bilbo le hobbit - bande-annonce (vost), dernières photos le hobbit : un voyage inattendu.

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Etats-Unis, Nouvelle-Zélande

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Acheter la VOD 7,99 €

Réalisation : Peter Jackson

Avec : Ian McKellen, Martin Freeman, Richard Armitage, James Nesbitt, Ken Stott, Sylvester McCoy, Barry Humphries, Cate Blanchett 

Paysages époustouflants, créatures fabuleuses et scènes épiques sont au menu du premier volet de cette nouvelle trilogie.

Dans "Un voyage inattendu", Bilbon Sacquet cherche à reprendre le Royaume perdu des Nains d'Erebor, conquis par le redoutable dragon Smaug. Alors qu'il croise par hasard la route du magicien Gandalf le Gris, Bilbon rejoint une bande de 13 nains dont le chef n'est autre que le légendaire guerrier Thorin Écu-de-Chêne. Leur périple les conduit au cœur du Pays Sauvage, où ils devront affronter des Gobelins, des Orques, des Ouargues meurtriers, des Araignées géantes, des Métamorphes et des Sorciers. Bien qu'ils se destinent à mettre le cap sur l'Est et les terres désertiques du Mont Solitaire, ils doivent d'abord échapper aux tunnels des Gobelins, où Bilbon rencontre la créature qui changera à jamais le cours de sa vie : Gollum.

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Le Hobbit : un voyage inattendu

REALISATION : Peter Jackson PRODUCTION : New Line Cinema , MGM , WingNut Films … AVEC : Martin Freeman , Ian McKellen , Richard Armitage , Ken Stott , Andy Serkis , Graham McTavish , Hugo Weaving , Christopher Lee , Elijah Wood , Cate Blanchett … SCENARIO : Peter Jackson , Philippa Boyens , Frances Walsh , Guillermo del Toro PHOTOGRAPHIE : Andrew Lesnie MONTAGE : Jabez Olssen BANDE ORIGINALE : Howard Shore TITRE ORIGINAL : The Hobbit: An Unexpected Journey ORIGINE : Nouvelle-Zélande , Etats-Unis GENRE : Adaptation , Aventure , Heroïc Fantasy , Adaptation DATE DE SORTIE : 12 décembre 2012 DUREE : 2h45 BANDE-ANNONCE

Une décennie sépare la sortie de Le Hobbit : Un Voyage Inattendu de la trilogie du Seigneur Des Anneaux . Dix ans est une durée courte en soit mais amplement suffisante pour cumuler des évolutions notables. De ce fait, l’attente engendrée par The Hobbit n’a plus grand chose à voir avec celle du Seigneur Des Anneaux . Pareillement, la manière dont elle a été pensée n’est pas comparable. En une décennie, l’équipe technique aujourd’hui reconstituée et les spectateurs ont changé. Les seconds se doivent ainsi de parcourir le travail des premiers avec une certaine ouverture d’esprit. Pas une mince affaire en raison d’une production médiatisée dont certains ressorts ont fait peur. Initialement confié à Guillermo Del Toro , le mexicain quitte le navire suite aux déboires financiers de la MGM. Peter Jackson reprend alors le flambeau mais la décision semble se faire à contrecœur. C’est que Jackson avait déclaré ne pas vouloir réinvestir la terre du milieu et l’embauche de Del Toro allait dans ce sens. Il n’en faut pas plus à certains fans pour paniquer sur une potentielle dégénérescence à la George Lucas. Où comment un cinéaste « prisonnier » d’un univers le réinvestit sans motivation pour satisfaire l’avidité du public. Vu le résultat de la prélogie, il y a de quoi angoisser. Le changement de réalisateur est d’autant plus difficile à digérer qu’il est d’office annoncé que la pré-production menée par Del Toro sera mise au placard. Un choix cruel mais cohérent par rapport au fait que le réalisateur néo-zélandais doit proposer sa vision et non celle d’un collègue. Là se trouve finalement le point rassurant de cette reprise en main. A l’inverse d’un Lucas dirigeant sa Menace Fantôme sur la base d’un manuscrit à peine achevé, Jackson ne veut pas se permettre de s’appuyer sur les concepts d’un autre pour poursuivre l’entreprise. En rejetant la vision de Guillermo Del Toro, il cherche à reconstruire la sienne. Le processus le force en conséquence à se reposer des questions et à réétudier l’essence de son histoire. Mais quand bien même il fournit ce travail, sa présence désormais au poste de metteur en scène pousse l’audience à la comparaison entre The Hobbit et Le Seigneur Des Anneaux .

Or, on le sait très bien : The Hobbit n’est pas Le Seigneur Des Anneaux . Le premier n’a pas l’ampleur du second et adopte un ton nettement plus détendu. Du coup, comment Jackson et ses scénaristes vont gérer le revirement ? La question serait même : y aura-t-il un revirement ? C’est qu’à quelques mois de la sortie d’ Un Voyage Inattendu , Jackson annonce que le diptyque initialement pensé deviendra une trilogie. Il est également établi que le troisième opus fera le lien avec Le Seigneur Des Anneaux . La décision apparaît aussi étrange que précipitée. Ça serait là la preuve que Jackson ne sait plus trop où il va et s’apprête à ressortir une formule connue. The Hobbit , conte bon enfant, subirait alors un laborieux étirement artificiel pour devenir une épopée gargantuesque. Mais il s’avère que cette nouvelle structure est surtout une énième démonstration de la constante réflexion de Jackson sur son histoire et sa capacité toujours surprenante à prendre des mesures drastiques pour la servir (se rappeler de la conception houleuse de Kong dans le film éponyme). Pour être tout à fait honnête, la critique sur le rapprochement entre The Hobbit et Le Seigneur Des Anneaux n’est pas complètement sans fondement. Jackson joue plusieurs fois sur un système de renvoi avec la trilogie originale. Si ces échos peuvent être plaisant (la réutilisation de certains morceaux musicaux), ils deviennent parfois des coups de coude forcés et amenés avec peu de naturel. A l’inverse de la prélogie, ces clins d’œil ne constituent toutefois pas la seule raison d’être du film ou une quelconque excuse pour ne pas raconter son histoire. Certes, le déroulement d’ Un Voyage Inattendu est proche de celle de La Communauté De L’Anneau mais la qualité de cette dernière est inaliénable et est surtout parfaitement réadaptée à ce qui est conté ici.

Si on se concentre sur les enjeux de The Hobbit et du Seigneur Des Anneaux , il est assez évident qu’il n’y a rien de comparable. En soit, Frodon est mis au pied du mur et soumis à une épreuve auquel il ne peut se dérober. Soit il réussit à détruire l’anneau unique, soit le monde sera perdu. Pour Bilbon, le choix de partir à l’aventure se situe à un niveau moindre et favorise en ce sens le concept du dilemme. Il n’y a techniquement rien qui forcerait Bilbon à quitter son trou. Il n’a aucune connexion avec Gandalf et les nains. La quête de ces derniers ne lui rapporterait rien, si ce n’est une rémunération dont il ne semble pas avoir besoin. Pourtant, Bilbon choisit de partir avec la troupe. C’est sur ce point que Jackson concentre ses efforts : l’appel à l’aventure. Un Voyage Inattendu se construit là-dessus. Plutôt que d’introduire d’office un enjeu collectif, il décrypte un enjeu individuel qui va évoluer au fur et à mesure. En prenant le temps de détailler point par point l’intrusion du domicile de Bilbon par les nains, Jackson crée un brouhaha et une effervescence jubilatoire. Après une telle période de désordre, le silence régnant après leur départ dévoile tout le caractère morose de la maison.

Les mots de Gandalf sur une aventure dont il ressortira changé à jamais prennent tous leurs sens. Pourquoi resterait-il à ce domicile finalement si triste et inintéressant malgré tout le confort qu’il comporte ? Pour les nains, reconquérir leur royaume (donc retourner au foyer) est une étape imposée pour renouer avec une part de leur grandeur. Pour Bilbon, quitter le foyer est l’opportunité de trouver cette grandeur mais elle doit résulter d’un acte volontaire. Or, malgré son impulsion initiale, il va traverser tout le film en proie au doute et remettre en cause sa décision. Le gros d’ Un Voyage Inattendu se consacre ainsi à ce choix dont la résolution se trouvera dans la rencontre avec Gollum. Le point culminant de l’affrontement est amené très simplement par un champ-contrechamp. Rendu invisible par l’anneau, Bilbo s’apprête à donner le coup de grâce à la créature. Leurs regards se croisent et Bilbo interrompt son geste. Gollum scrute le fond de sa caverne, vide et silencieuse. Si Frodon voyait en Gollum ce qu’il risque de devenir sous l’emprise de l’anneau, Bilbon découvre en lui le reflet de ce qu’il sera si il reste enfermé chez lui. Par la profondeur du jeu d’Andy Serkis, on ressent alors cette pitié pour un être voué au néant qui retiendra l’épée de Bilbon.

C’est après ce passage que le hobbit participera enfin activement à l’action en se portant au secours de Thorin. Jusqu’à présent, Bilbon restait terriblement en retrait. Les affrontements les plus spectaculaires de la troupe se font en effet sans lui. Lorsque les nains attaquent les trois trolls, il se concentre sur la libération des chevaux. Pendant que l’équipée se frayera un chemin au milieu d’horde de gobelins, Bilbon est lui est pleine joute verbale avec Gollum. Cette mise en retrait qui peut rendre le personnage fade au cours du récit ne fait que renforcer sa décision de secourir Thorin. Elle permet également d’introduire l’autre point essentiel du film. Outre les scènes mentionnées, le film comprend d’autres moments spectaculaires amenés sous forme de pièces rapportées. Tout le film en lui-même constitue une histoire contée à posteriori que Bilbon écrit à destination de Frodon. La thématique prend son essor en revenant tout le long du film. Avant d’évoquer sa propre aventure, Bilbon nous relate l’historique de la montagne solitaire. Plus loin, on lui racontera la bataille aux portes de la Moria. Cette narration au sein même de la narration nous rapporte l’importance de raconter des histoires et ce qu’il faut en retirer (Gandalf n’essaie-t-il pas de convaincre Bilbon en évoquant l’histoire enjolivée de son ancêtre ?). Une mise en abyme qui, en soit, explique pourquoi l’échange de regards entre Bilbon et Gollum cité plus haut est si fort. D’une certaine manière, il explicite notre condition de spectateur. Bénéficiant d’une proximité certes factice, on contemple invisible les personnages en découvrant que leurs émotions trouvent un écho dans les nôtres.

Le film dévoile ainsi sa certaine complexité, lui permettant par ailleurs d’amener avec subtilité ce qui constituera le fameux lien entre The Hobbit et Le Seigneur Des Anneaux . Alors que le sorcier Radagast s’apprête à pénétrer dans le château où se terre le nécromancien, la séquence s’arrête. La suite sera relatée en flashback lorsque Radagast trouvera Gandalf. L’utilisation de cette méthode sur ce moment précis permet d’entrevoir ce que nous prépare Peter Jackson et ses scénaristes pour la suite. Les ombres du passé resurgissant par petites évocations pour influencer le présent nous amènent à considérer comment une aventure de maigre importance va déboucher sur de grandes conséquences. L’ultime séquence où un petit oiseau vient réveiller le dragon Smaug illustre cela. Auparavant, Jackson en aura livré une version hyperbolique lors du combat des géants de pierre où les nains s’avèrent peu de choses face aux monstrueuses rixes de ces créatures. La mise en place pertinente de ce rapport d’échelle annonce ainsi une progression assez incroyable.

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Le hobbit : un voyage inattendu.

Bilbon Sacquet mène une existence paisible dans sa maison, jusqu'à ce que le magicien Gandalf vienne le chercher pour qu'il prenne part à une aventure avec un groupe de nains. Ces derniers veulent reconquérir leur royaume, détruit par le terrible dragon cracheur de feu Smaug, qui habite toujours les lieux, planqué sous des milliers de pièces d'or. Ils devront affronter des orques, des gobelins, des trolls, traverser des ravins en sillonnant le flanc des montages, sympathiser avec les Elfes, leurs ennemis, et affronter des forces maléfiques pour enfin entrevoir la Montagne Solitaire, le sens de leur quête.

Cinoche.com

Distribution

• Martin Freeman
• Ian McKellen
• Cate Blanchett
• Andy Serkis
• Richard Armitage
• Mikael Persbrandt
• Aidan Turner
• Graham McTavish
• Robert Kazinsky

Réalisation

• Peter Jackson

Scénarisation

• Philippa Boyens
• Guillermo del Toro
• Metro-Goldwyn-Mayer (MGM)
• New Line Cinema
• WingNut Films

distributeur

• Warner Bros. Canada
• Site officiel (États-Unis)

Bandes-annonces & Images

Revues de presse

Le tournage en 48 images/seconde, le double de la vitesse habituelle, confère également une définition inégalée aux dites images, jamais floues malgré les brusques mouvements de caméra. Une fois de plus, Andy Serkis en pathétique Gollum vole la vedette aux autres interprètes, dont le jeu offre pourtant le mélange souhaité de gravité et de drôlerie.

Cinema Blend

But for its occasional moments of excess and unhurried pace, An Unexpected Journey is proof that Jackson still has a knack for stories in this world, and that he may have more surprises in store as the rest of this new, unexpected trilogy unfolds.

Being that it's The Hobbit and not LOTR, don't expect the same ultra-epic battle of good versus evil, as this is a far more lighthearted romp. Still - it's a ton of fun, and I'm certainly looking forward to the next two installments.

Freeman's Bilbo is a bit of a problem, at least at first. Like the character, Freeman sometimes seems to be trying too hard, and his overly emphatic puzzlement and exasperation frequently comes off like shtick in a BBC sitcom; he's very much a frazzled Brit throughout, even though everyone else is, you know, dwarves and wizards and such.

Panorama-Cinéma

Redondante, l'aventure de The Hobbit débutera d'autant plus sur une note beaucoup plus laborieuse étant donnée l'absence d'un réel sentiment d'urgence au moment où la communauté partira lentement affronter son destin. Spectacle distrayant malgré tout, An Unexpected Journey demeure un parcours en dents de scie proposé par un Peter Jackson s'étant visiblement assis sur ses lauriers.

In the end - or shall I say the beginning -  The Hobbit: An Unexpected Journey is a visual feast with whimsy and charm.

Rolling Stone

What saves the day is the spidery, schizoid Gollum, again performed by the great Andy Serkis through the craft of motion capture.

Pour les adeptes du Seigneur des anneaux , Le Hobbit : un voyage inattendu ne décevra pas puisque c'est un film d'aventure dans le sillage de la précédente trilogie. Pour ceux qui, au contraire, cherchaient quelque chose de différent, le ton plus léger de ce film sera certainement apprécié.

Worst Previews

Making it through all 169 minutes is a chore.

Bien sûr, les décors sont magnifiques, mais à part ça, nous ne retiendrons rien d'exceptionnel. Le film n'est en effet qu'une alternance de scènes dialoguées interminables et trop explicatives et de scènes d'actions brèves (mais généralement bien fichues, avouons-le) ponctuées de petites touches comiques pas drôles.

Bref, le voyage est familier, sympathique. Un apéritif plus que prometteur pour la suite des choses. Laquelle, comme le savent les initiés, va se corser et s'assombrir terriblement.

The Hollywood Reporter

More is less in Peter Jackson's gargantuan first installment of his second J.R.R. Tolkien trilogy.

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Le Hobbit : un voyage inattendu

Peter Jackson

Après “Le Seigneur des anneaux”, l’adaptation de “Bilbo le Hobbit” : même souffle épique, même univers magique, on reste sur des Terres (du Milieu) familières.

MGM- New Line Cinema - 3Foot7 - WingNut

Publié le 18 octobre 2017 à 06h00

Mis à jour le 01 janvier 2024 à 18h37

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A près Le Seigneur des anneaux, Peter Jackson rouvre les portes d’un univers foisonnant de hobbits, d’elfes et de magie. Bilbo le Hobbit est un roman antérieur au premier — à tous points de vue : il paraît en 1937, quelque vingt ans avant, et l’intrigue se déroule soixante ans plus tôt. Il est aussi plus mince ; en l’adaptant, Peter Jackson a délayé autant qu’il avait dû éla­­guer précédemment : Un voyage inat­tendu n’est que la première partie d’une trilogie.

Il faut presque une heure à Bilbo pour quitter son terrier. Après cette mise en place, on peut enfin goûter ses trépidantes aventures, aux côtés d’une compagnie de nains. Dès que la quête commence, les morceaux de bravoure abondent, d’une bataille entre deux géants de pierre à la rencontre entre Bilbo et Gollum. A l’issue d’un concours de devinettes, Bilbo lui dérobe son « Précieux », le bijou qui sera… au centre du Seigneur des anneaux . Dans cette séquence, le film prend tout son sens : c’est un récit des origines, sans lequel aucun mythe ne tient debout.

À lire aussi :

“Dans un trou vivait un hobbit…” : Tolkien, créateur inégalé du “Seigneur des Anneaux”, est mort il y a 50 ans

Film fantastique

Réalisateur

Howard Shore

Chorégraphe

Notary Terry

Etats-Unis - Nouvelle-Zélande

Fran Walsh, Philippa Boyens, Peter Jackson, Guillermo del

Tranquillement installé dans son logis, Bilbon le hobbit coule des jours paisibles, à fumer la pipe et à profiter du calme de la Comté. Un jour, sa routine est bouleversée par l'arrivée de Gandalf le magicien, accompagné d'un groupe de treize nains, menés par Thorin Ecu-de-Chêne. Ils sont à la recherche d'un habile voleur qui pourra les aider à accomplir leur mission : reprendre le trésor gardé par Smaug, un terrifiant dragon, caché au coeur d'une montagne dans l'ancien royaume des nains. Bilbon n'a jamais quitté sa province natale, mais l'appel de l'aventure, l'exotisme des guerriers nains et la persuasion de Gandalf le poussent à se joindre à cette quête. Assaillis par des trolls, poursuivis par des êtres malfaisants, menacés par des géants de pierre, les conquérants de l'impossible se rapprochent peu à peu de l'antre de la bête...

Martin Freeman

Bilbon Sacquet

Ian McKellen

Andy Serkis

Richard Armitage

Thorin Ecu-de-Chêne

Manu Bennett

Aidan Turner

James Nesbitt

Dean O'Gorman

Cate Blanchett

Christopher Lee

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Le Hobbit : un voyage inattendu Bande-annonce VO

Commentaires

• florencerigaudiere Moi j'ai adoré, tant pis pour les autres qui n'ont pas aimé, et le 2ème volet est encore mieux!
• c-cut Quel besoin avait Peter Jackson d'aller se fourvoyer dans une adaptation de Bilbo le Hobbit? Le paris était risqué, très risqué, et force est de constater qu'il a glissé sur la peau de banane qu'il a lui même lancé. Il était malaisé de croire qu'il réussirait le tour de force comme c'était le cas pour le Seigneur des Anneaux de contenter à nouveaux le public de base avec une oeuvre d'aventure rythmée, épique et visuellement irréprochable et le public de fan qui surveille scrupuleusement toute incartade vis à vis de l'oeuvre originale. Alors que les changements étaient acceptables pour ces derniers dans le SDA ils sont beaucoup moins justifiables ici. Que dire en effet du respect de l'oeuvre? Là où l'intervention des scénaristes se faisait plus en douceur pour le SDA il semble que pour le Hobbit ceux-ci se soit assis sur un tank pour remanier l'histoire à la truelle. Pas la peine de tous les recenser les puristes s'en sont déjà chargé. La vrai question est POURQUOI? Pourquoi introduire des personnages inexistants dans le livre? A mon sens faire apparaître Galadriel, Saroumane, Legolas (et lui coller une amourette avec un personnage totalement inventé) n'ont qu'un seul but que l'on sent gros comme un contrat de production, placer des acteurs "bankable".Il est vrai que ces personnages n'apparaissant pas dans l'histoire originale Peter Jackson se retrouvait avec l'option de devoir faire un film sans tête d'affiche aussi identifiable qu'Orlando Bloom ou Cate Blanchett par le public de le même souci il semble que mettre Radagast et le présenter comme un clochard des bois fumeur d'herbe et se déplaçant en jet-lapin, mettre un "orque blanc" avec une main mécanique dont le nom est celui du roi des gobelin (contresens), présenter les nains comme des squatteurs qui rotent, se pochtronnent, détruisent les plomberies de toilettes, se saluent par des coups de boule et l'on en passe, relève du même objectif à savoir de réaliser un film que tata Jeanine peut aller voir avec son neveux Kevin, qui voulait plutôt aller voir les transformers (mais le caissier ne voulait pas lui donner des places, soit disant que 6 ans c'est trop petit...pfff). On peut comprendre l'impératif de rentabilité lorsqu'on réalise des film aussi coûteux, bien sûr que chaque succès d'un réalisateur lui permet de s'atteler au projet suivant et que vu la compréhension et la sensibilité d'un producteur hollywoodien on sait qu'un échec commercial coûte cher dans ce milieux. Mais là on ne parle plus d'oeuvre mais bien de produit et de placement, d'objectif financiers, d'étude de cible...Des aspects qui sautent trop aux yeux pour me permettre de goûter mon plaisir et d'oublier le reste lorsque je visionne le Hobbit... Je passerait sur la série de pseudo "arguments" (conte pour enfant, nécessité de faire des ponts avec le SDA, etc.) mis en avant par les défenseurs de ce film car de fait ils ne justifient aucunement les motivations commerciales qui font de The Hobbit ce qu'il est et sont aisément démontables... Pour le reste les effets spéciaux ne sont pas mauvais comme il a été dit tant de fois. Le jeux d'acteur est tel qu'on l'attend. Cela pourrait être un vrai plaisir de retrouver la terre du milieu et Gandalf un peu plus jeune, malheureusement le jeu "éthéré" de Cate Blanchett qui ne sait décidément pas par quel bout prendre son personnage, l'interprétation trop simpliste de Martin Freeman viennent préfigurer le jeu quasi inexistant d'Orlando Bloom et prouve encore une fois que certains acteurs sont "dépassés" par des personnages plus grands qu'eux. Une mention spéciale cependant à Ken Scott qui incarne un Balin certe loin de celui du roman mais très crédible néanmoins.
• dominique C. Adaptation très fidèle je ris..... De l'action en plus, des histoires inventées cela pour une chose: l'argent, faire de ce livre une trilogie en films pour l'argennnnnnnnnttttttttt. Donc en somme une grosse bouse.Très décevant.
• Thierry Charlot j'ai retrouvé toute l’ambiance du bouquin et c'est à voir avant la trilogie du seigneur des anneaux , la 3D super top et goloum super !!
• Tolkien17 une adaptation très fidèle (ceux qui critique ont cas lire le seigneurs des anneaux et ils verrons la différence de fidélité) des dialogues entiers sont repris mots pour mots. Ceux qui critique le caractère enfentain de l'histoire c'est un conte pour enfants au départ je vous signal !!! et les chansons sont dans le livre!!!! (chansons qui ont par ailleurs été très bien mises en musique) les acteurs sont très bons surtout Thorin et notre hobbit. Peter jackson a su rendre le film plus dynamique que le livre en rajouttant de l'action qui est très bien venue . l'ajout de la quête de Gandalf est aussi astucieuse, le public pouvant s'ennuyer en suivant uniquement les nains. Le retour de personnages de la trilogie est vraiment bien fait surtout le début du film qui fait très bien le lien avec le seigneur des anneaux. La musique est toujours aussi fantastique howard Shore est vraiment super doué. J'attend la suite avec impatiente. le seul hic c'est le doublage français qui sur le cou n'est pas très bon pour certains nains, de toute façon rien ne vo la VO. Peter Jackson est toujours aussi doué et le maitre incontestable de l'univers de Tolkien
• Tolkien17 une adaptation très fidèle (ceux qui critique ont cas lire le seigneurs des anneaux et ils verrons la différence de fidélité) des dialogues entiers sont repris mots pour mots. Ceux qui critique le caractère enfentain de l'histoire c'est un conte pour enfants au départ je vous signal !!! et les chansons sont dans le livre!!!! (chansons qui ont par ailleurs été très bien mises en musique) les acteurs sont très bons surtout Thorin et notre hobbit. Peter jackson a su rendre le film plus dynamique que le livre en rajouttant de l'action qui est très bien venue . l'ajout de la quête de Gandalf est aussi astucieuse, le public pouvant s'ennuyer en suivant uniquement les nains. Le retour de personnages de la trilogie est vraiment bien fait surtout le début du film qui fait très bien le lien avec le seigneur des anneaux. La musique est toujours aussi fantastique howard Shore est vraiment super doué. J'attend la suite avec impatiente. le seul hic c'est le doublage français qui sur le cou n'est pas très bon pour certains nains, de toute façon rien ne vo la VO. Peter Jackson est toujours aussi doué et le maitre incontestable de l'univers de Tolkien.
• Bilel S. bmw
• Wilfried T. jé vu le hobbit en 3d au cinéma un peu long comme la communauté de l'anneau cet le début de l'histoire mais franchement pas mal du tout et jvé kiffé les 2 autres épisodes peter jackson et le meilleur
• Vinnie92 bill_bubois The Hobbit est l'adaptation d'un livre sorti plusieurs années avant le Seigneur des anneaux. Peter Jackson avait d'abord voulu adapté The Hobbit mais s'était reçu un refus.
• John Black Boris Les Seigneurs des Anneaux peut être considérer comme un chef d'oeuvre du cinéma pour son apport technologique à cet art. Mais de là à en faire une nouvelle trilogie... c'est un peu flippant ! Mais bon Peter Jackson peut autant nous surprendre que réaliser un navet !
• Arnaud S. Pourquoi j'arrive pas à regarder le trailer ? Il est écrit : Erreur : cette vidéo n'est pas disponible.
• Papahet bof bof le trailer
• Jules ?. c est magnifique
• sinekolik pouriiiiii!!!!!!
• jean c. @Matthieu Sloutchansky : "The Hobbit" sera surement plus drôle et enfantin par rapport au "Seigneur des Anneaux" car c'est initialement un conte pour enfant
• Matthieu Sloutchansky Au vue de la BA, ce The Hobbit semble bien moins profond que la saga du Seigneur des Anneaux (par exemple l'humour semble bien plus présent). Bon, après il ne faut pas se fier aux apparences mais en se fiant à celles ci, je doute que cette nouvelle trilogie marque autant les esprits que cette divinité qu'est LOTR.
• Simon L. Aucun de vous deux n'a tort, Bilbo est le mot Anglais, mais on peut le vulgariser en français par Bilbon !
• Daneel D. Non ;) j'en suis sur !! Le titre du livre en français et anglais c'est "Bilbo le Hobbit". Tolkien avait tiré le nom "Bilbo" de "Babitt" qui lui même vient de Rabbit ou lapin en anglais. Au départ Babitt était un autre personnage. Babitt est aussi devenu hobbit ainsi que le nom de famille de Bilbo en anglais "Baggins".
• Luc W. Danneel D c'est Bilbon pas Bilbo c'est toi qui te trompe je crois !!
• Daneel D. il sont sérieux !! ils se trompe dans le nom du héros !! c'est Bilbo ! pas Bilbon --'

Le Hobbit : Un Voyage Inattendu

Bandes-annonces, distribution et équipe technique.

Ian McKellen

Martin Freeman

Bilbo Baggins

Richard Armitage

Thorin Oakenshield

Graham McTavish

Informations

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Film Le Hobbit : Un voyage inattendu Peter Jackson (2012)

Le Hobbit : Un voyage inattendu ( The Hobbit: An Unexpected Journey ) est un film américano-néo-zélandais réalisé par Peter Jackson, sorti en 2012.

Tous les fanspots de Le Hobbit : Un voyage inattendu

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Dans UN VOYAGE INATTENDU , Bilbon Sacquet cherche à reprendre le Royaume perdu des Nains d’Erebor, conquis par le redoutable dragon Smaug. Alors qu’il croise par hasard la route du magicien Gandalf le Gris, Bilbon rejoint une bande de 13 nains dont le chef n’est autre que le légendaire guerrier Thorin Écu-de-Chêne. Leur périple les conduit au cœur du Pays Sauvage, où ils devront affronter des Gobelins, des Orques, des Ouargues meurtriers, des Araignées géantes, des Métamorphes et des Sorciers… Bien qu’ils se destinent à mettre le cap sur l’Est et les terres désertiques du Mont Solitaire, ils doivent d’abord échapper aux tunnels des Gobelins, où Bilbon rencontre la créature qui changera à jamais le cours de sa vie : Gollum. C’est là qu’avec Gollum, sur les rives d’un lac souterrain, le modeste Bilbon Sacquet non seulement se surprend à faire preuve d’un courage et d’une intelligence inattendus, mais parvient à mettre la main sur le « précieux » anneau de Gollum qui recèle des pouvoirs cachés… Ce simple anneau d’or est lié au sort de la Terre du Milieu, sans que Bilbon s’en doute encore…

Le conseil d'achat Fantrippers

Coffret La Terre du Milieu : Trilogie Hobbit et Seigneur des Anneaux 4K

Voyagez en Terre du Milieu avec ce coffret réunissant les deux trilogies version longue de Peter Jackson. En plus d’inclure Le Seigneur des Anneaux et Le Hobbit , le coffret comprend un Blu-ray inédit de bonus, un livret de croquis, 7 cartes de la Terre du Milieu et une réplique de l’Anneau unique.

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« Bushman » ou les tribulations d’un jeune Nigérian dans l’Amérique contestataire, un film inédit tourné en 1971

David Schickele signe un portrait libre et fulgurant d’un jeune intellectuel noir confronté au racisme ordinaire aux Etats-Unis, dans les années 1960.

Par  Clarisse Fabre

Temps de Lecture 2 min.

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Au cinéma, le bonheur tient parfois au fait de découvrir une œuvre inédite, sortie d’on ne sait où, dont l’intelligence et la fulgurance ravissent. Voir Bushman (1971), troublante fiction côtoyant le cinéma direct de l’Américain David Schickele (1937-1999), c’est voyager dans l’Amérique tumultueuse de la fin des années 1960, entre contestation de la guerre au Vietnam et lutte pour les droits civiques, à travers le regard d’un jeune Nigérian – le film restauré est distribué en salle par Malavida. Gabriel (Paul Eyam Nzie Okpokam) est venu enseigner la littérature sur le campus d’une université de San Francisco, après avoir fui son pays natal en pleine guerre civile.

Durant une heure et des poussières, dans sa forme libre à la John Cassavetes et son grain poudré de noir et blanc, Bushman dit ses quatre vérités à la grande puissance que sont les Etats-Unis. Lesquels s’affichent généreux et progressistes tout en permettant aux forces de l’ordre de mater les révoltes étudiantes, ou de fomenter de fausses accusations contre certains individus jugés indésirables – Paul, alias Gabriel, en fera les frais, comme on le verra plus tard. Egalement musicien, pacifiste, et auteur de Give Me a Riddle (1966), avec le même acteur, un film sur le Peace Corps (du nom de ce corps de soldats de la paix créé par John Kennedy en 1961), David Schickele a le don de s’appuyer sur les clichés (raciaux, sociaux…) pour produire les plans les plus inattendus.

On découvre le jeune Nigérian au bord d’une highway de la Côte ouest, avançant pieds nus, sa paire de baskets en équilibre sur le crâne, image puissante d’un monde qui marche sur la tête. Nous sommes en 1968 : « Martin Luther King, Robert Kennedy et Bobby Hunter [l’un des premiers membres des Black Panthers, qui fut tué par la police], sont décédés récemment » , indique sobrement un carton. Gabriel fait du stop, un biker blanc s’arrête pour le prendre. Et pourtant ce geste hospitalier se teinte d’emblée d’une arrogance décomplexée, que l’on qualifierait aujourd’hui de racisme ordinaire, le conducteur s’empressant de demander à son passager si les Africaines qui déambulent seins nus dans sa brousse ne le rendent pas fou. Ou s’interrogeant sur ce que le professeur nigérian peut bien apprendre à un public américain…

Rattrapé par le réel

Gabriel ne se fait guère d’illusions et sait qu’un jour ou l’autre il quittera « ce pays » pour retrouver le sien, le film disséminant quelques flash-back sur le village nigérian. La seule personne qui pourrait le retenir est sa copine Alma (Elaine Featherstone), « un peu moins noire » mais aussi solaire et pessimiste que lui.

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