invention de la grue a tour

Histoire de grues

Des romains à nos jours....

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Cette gravure qui date de l'époque romaine montre la construction d'un temple.

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La construction de grand édifices comme les châteaux, les cathédrales, fortifications et travaux divers nécessitent le levage de pièces très lourdes.

La grue se révèle un des outils indispensable pour ce genre de travail.

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La cage à écureuil.

Le levage des charges se fait grace à une grande roue qu'un ou plusieurs hommes font tourner en y marchant à l'intérieur.

En faisant tourner la roue dans un sens, une corde s'enroule sur l'axe pour monter la charge et descendre la charge en la faisant tourner dans l'autre sens.

Il arrivait que la roue se mettait à tourner subitement en sens inverse piégeant les hommes se trouvant à l'intérieur.

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Quelques gravures représentant des grues. Certaines étant de Léonard De Vinci.

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1687 Construction du pont Royal à Paris

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Documents empruntés à: "PARISENIMAGES"

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La cage à écureuil fut remplacée par la force des moteurs à vapeur

Une grue avec 2 flèches

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1887 La grande dame d'acier

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Ces potences servant au levage des charges s'appellent des grues "derrick". elles sont encore utilisées aujourd'hui.

Un chantier en 1913

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1930 l'Empire State Building à New York (381m)

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de 1950 à 1960

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1953 Foire de Paris

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1967 Tour Maine-Montparnasse - hauteur: 209m

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Fin des travaux 1972

Documents empruntés à: "PARISENIMAGES" et l'Internaute

1970 Construction du stade des princes à Paris

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1973 World Trade Center (417m)

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1977 Paris, le Forum des halles

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1983 l'Arche de la Défense (112m)

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1987 Paris, l'Opéra Bastille

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1988 Le pont de Normandie (214m)

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1996 La stratosphère de Las Végas (350m)

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2002 viaduc de millau (270m)

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2008 Burj Dubai (800m)

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D’une grue à tour à un empire mondial

publié le 12.04.2019, l'auteure: Francesca Sacco

Procure Swiss Magazin Article d'une grue à tour à un empire mondial

Dans l’esprit du public, Liebherr est associé avant tout au frigo familial. Mais le groupe est aussi l’un des plus grands constructeurs mondiaux de machines de chantier. Interview de Claude Ambrosini, un des cinq directeurs de Liebherr Machines Bulle SA.

Comment décririez-vous votre politique du personnel?

Notre politique du personnel permet d’offrir à tous nos collaborateurs une excellente qualité de vie en offrant un bon équilibre entre vie privée et vie professionnelle. Nous sommes capables d’offrir tous les avantages d’une grande entreprise internationale et sommes particulièrement soucieux de permettre à nos collaborateurs de continuer leur formation professionnelle que ce soit en continuant leurs études universitaires ou en entreprenant des études permettant d’obtenir des certifications comme des brevets ou des diplômes fédéraux. Nous encourageons et aidons tous les collaborateurs qui ne bénéficient d’aucune formation à se former et ainsi obtenir un certificat fédéral de capacité. Nous permettons et encourageons tous nos collaborateurs à maintenir constamment leur niveau de connaissance en visitant des séminaires ou en participant à des forums et des expositions.

A quoi voyez-vous que cette politique est bonne?

Cette politique nous permet d’avoir des collaborateurs qui sont à la pointe des nouvelles technologies et qui sont sans cesse motivés de mettre en place ce qu’ils ont appris. Avoir des collaborateurs bien formés nous permet de produire des équipements de très haut niveau technologique et d’une qualité irréprochable.

Voyez-vous une marge d’amélioration et si oui, que pensez-vous devoir faire pour atteindre cet objectif?

Chez Liebherr Machines Bulle SA, à tous les échelons de la hiérarchie, nous sommes bien conscients que nous devons nous améliorer sans cesse. C’est pourquoi tous les collaborateurs y compris les directeurs sont régulièrement invités à des formations. Nous sommes en train de développer tout un catalogue de formations e-learning.

Comment décririez-vous votre politique d’entreprise?

Nous avons une politique d’entreprise qui découle de nos valeurs fondamentales. En particulier, nous pouvons citer que notre vraie valeur est notre personnel et que nous prenons un soin particulier à être et à rester un employeur attractif. Une autre valeur est notre politique en matière de qualité: nous ne serons satisfaits que lorsque l’ensemble de nos partenaires sera également satisfait de nos produits et de nos services.

L’entreprise est restée familiale …

Oui, Liebherr est une entreprise familiale par tradition et cela se ressent sur notre culture d’entreprise. Depuis 70 ans, la direction générale reste encore et toujours entre les mains de la famille Liebherr. Tous les associés actifs du groupe sont des descendants du fondateur de la société et dirigent l’entreprise dans le même esprit. Ceci garantit une continuité et constitue une base solide pour le succès.

Qu’est-ce qui vous fait dire que cette politique porte ses fruits?

Le nombre de contrats que nous avons signés avec des entreprises externes leaders dans leurs secteurs est allé crescendo ces dernières années. Nous n’avons jamais produit autant de moteurs et de composants hydrauliques qu’en 2018. Le nombre de collaborateurs – sans le personnel temporaire – est passé de 1163 collaborateurs au 31 décembre 2017 à 1343 collaborateurs au 31 décembre 2018.

Quels sont les défis auxquels vous devez faire face en matière de recrutement, en particulier pour le département des achats?

Le très haut niveau technologique de nos produits rend indispensable pour nos collaborateurs au service des achats stratégiques de disposer d’une double formation technique et commerciale. Ceci représente notre plus grand défi en matière de recrutement dans ce domaine.

Quels sont vos critères pour le recrutement des responsables achats?

En plus d’une bonne formation technique et commerciale, nos futurs responsables achats doivent avoir un excellent contact avec nos fournisseurs, qui sont des partenaires-clés. Ils doivent encore disposer d’une bonne force de persuasion et posséder un excellent leadership.

Préférez-vous engager des candidats qui ont un bagage technique pour les former ensuite à la fonction achats, ou engager des acheteurs pour leur donner en­suite une formation technique?

Dans la mesure du possible, nous préférons engager des collaborateurs avec une formation technique et ensuite leur demander de se former au niveau commercial en passant un brevet ou un diplôme fédéral d’acheteur, par exemple. Sans de bonnes bases techniques, il nous apparaît difficile d’être performant pour acheter des produits qui correspondent à nos exigences de qualité.

Quelle est la structure organisa­tionnelle du groupe?

Le Groupe Liebherr est organisé de façon décentralisée. La société holding est la Liebherr-International AG dont le siège se trouve ici, à Bulle. Elle exerce les fonctions de direction, de coordination et de surveillance. Cette structure garantit une unité centrale en matière de stratégie d’entreprise et permet simultanément de réagir rapidement aux exigences des marchés. L’organe exécutif supérieur de la société Liebherr Machines Bulle est le conseil d’administration, qui exerce à la fois des fonctions de direction et des fonctions de surveillance. Les finances et la comptabilité, le contrôle, la gestion des ressources humaines, la communication d’entreprise, l’organisation et les technologies informatiques, l’approvisionnement, les affaires en matière de droit et d’assurances, la gestion en matière de compliance et les impôts sont du ressort de la société Liebherr-International AG. Les gammes de produits du groupe sont réparties sur onze divisions qui opèrent en synergie, mais néanmoins de manière autonome.

Pouvez-vous en citer quelques-unes?

Il y a par exemple la division terrassements, qui développe et fabrique un grand nombre d’engins de terrassement et de transbordement sur huit sites de production dans le monde. La gamme comprend des pelles sur pneus ou chenilles, des pelles à câbles, des engins spéciaux pour travaux publics, etc. A noter que Liebherr a été le ­premier constructeur au monde à proposer, dès 1979, des pelles à câbles à entraînement hydraulique et à commande électronique. Je citerais ensuite la division minière, qui approvisionne l’industrie internationale de l’exploitation minière en machines de grande taille pour l’extraction de matières premières dans les mines à ciel ouvert. La gamme comprend actuellement huit pelles hydrauliques de grande taille. Ces pelles constituent, depuis les années 1950, un élément essentiel de notre gamme de machines. Nous avons aussi un secteur des grues mobiles, avec un éventail de produits comprenant plus de 30 types différents de grues télescopiques et de grues à flèche en treillis. Dans le domaine de la technique du béton, nous sommes présents dans le monde entier en tant que fournisseur de solutions complètes dans le domaine de la technique du béton. Je mentionnerais aussi notre division des grues maritimes pour le transbordement de marchandises, représentée entre autres par des grues de navire, des grues flottantes et des grues mobiles portuaires. Quant à notre division des grues à tour, elle compte beaucoup dans notre histoire puisque l’invention de la grue à tour mobile, en 1949, coïncide avec la naissance du groupe.

Tout a donc commencé par cette invention …

Oui. En inventant la grue à tour, en 1949, Hans Liebherr a posé la première pierre du succès du Groupe Liebherr. Dans l’Allemagne de l’après-guerre, Hans Liebherr a senti, voire anticipé le besoin en outils et en machines du génie civil et de la construction de logements dans de nombreuses régions en pleine reconstruction. A l’époque, Hans Liebherr dirigeait l’entreprise de construction de ses parents, dans le sud du pays. Il a conçu la première grue à tour mobile du monde en collaboration avec des constructeurs et des artisans. Mais la production de grues a réellement démarré chez Liebherr avec le modèle successeur. A partir de là, la petite entreprise de construction s’est taillé en l’espace d’une décennie seulement une solide réputation dans le domaine des machines pour les travaux publics.

Liebherr  Le groupe familial Liebherr, qui compte parmi les plus grands fabricants mondiaux d’engins de construction, a atteint en 2017 le chiffre d’affaires le plus élevé de son histoire avec 9,8 millions d’euros (environ 10,3 milliards de francs), ce qui représente une hausse de 9,3% par rapport à l’année précédente. L’entreprise fondée en 1949 par Hans Liebherr est ainsi devenue un groupe comprenant plus de sociétés et sites répartis sur tous les continents, et qui emploie plus de 43 500 collaborateurs. Sur sol suisse, Liebherr est présent à Bulle – siège social du groupe depuis 1983 et seul site helvétique dédié à la production – ainsi que dans trois autres localités, à savoir Daillens (VD), Nussbaumen (AG) et Reiden (LU). 

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Caractéristiques des grues à tour

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Présentation

Article interactif

1 - COMPOSITION ET CARACTÉRISTIQUES

  • 1.1 - Types

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2 - UTILISATION D’UNE GRUE EN SÉCURITÉ

  • 2.1 - Généralités
  • 2.3 - Liaison à distance

3 - CADRE RÉGLEMENTAIRE, VÉRIFICATIONS, REGISTRES, RECOMMANDATIONS

  • 3.1 - Cadre réglementaire
  • 3.2 - Vérifications réglementaires
  • 3.3 - Registres et carnets obligatoires

4 - ENTRETIEN SUR LE CHANTIER

  • 4.1 - Généralités
  • 4.2 - Travaux mécaniques
  • 4.3 - Travaux hydrauliques
  • 4.4 - Câbles
  • 4.5 - Transport

5 - GRUES INTERFÉRENTES (OU GRUES SÉCANTES)

  • 5.1 - Réglementation concernant les risques d’interférence entre appareils de levage
  • 5.2 - Démarche organisationnelle pour la gestion du risque anticollision
  • 5.3 - Choix du matériel
  • 5.4 - Dispositifs intégrés dès la conception au circuit de commande de la grue à tour
  • 5.5 - Dispositif mis isolément sur le marché
  • 5.6 - Formation des personnels
  • 5.7 - Vérifications
  • 5.8 - Définitions

6 - STABILISATION DES GRUES À TOUR

7 - RISQUES DES GRUES À TOUR

8 - ACCIDENTS

  • 8.1 - Causes d’accidents
  • 8.2 - Quelques chiffres sur les accidents

9 - MOYENS DE PRÉVENTION

10 - ÉVOLUTION

11 - GRUTIER

  • 11.1 - Formation aux postes de travail
  • 11.2 - Catégories d’équipement de travail concerné
  • 11.3 - Suivi individuel renforcé de l’état de santé
  • 11.4 - Cas des salariés intérimaires
  • 11.5 - Cas des jeunes travailleurs
  • 11.6 - CACES

12 - CONCLUSION

invention de la grue a tour

Article de référence | Réf : TBA713 v1

Auteur(s) : Pierre Serin

Date de publication : 10 août 2021

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Une grue à tour est un appareil de levage et de manutention utilisé principalement sur les chantiers pour la construction d’infrastructures, de bâtiments, ou d’ouvrages d’art. Elle est également utilisée sur les chantiers navals. Les familles utilisées sont les grues à montage par éléments (GME) avec flèche et contre-flèche, parmi lesquelles les grues à tirants (ou à haubans), les grues sans tirants ( topless ), les grues à flèche relevable, (pour une surface d’utilisation faible), les grues à montage automatisé (GMA) parmi lesquelles les grues à montage rapide (GMR) de faible capacité, sans hauteur variable, et les grues à tour à montage rapide (GTMR), de plus fortes capacités.

Les principales caractéristiques sont :

  • la courbe de charge : la charge maximum que peut lever la grue liée à la portée de la flèche, ainsi que la charge maximum pouvant être portée en bout de flèche ;
  • les caractéristiques physiques et dimensionnelles : longueur de la flèche, hauteur sous crochet (avec ou sans ancrages), la base, ses dimensions, son type de fixation châssis ou pieds de scellement, la translation sur une voie de roulement ;
  • la taille des GME, qui est fonction du nombre d’éléments de mat assemblés ; pour les GMA, le montage se faisant par dépliement, la taille est fixée. Dans le cas de l’assemblage, celui-ci peut se faire par emboîtement ou par cage de télescopage.

Les grues sont toutes lestées à la base (sauf tronçon scellé) par lest en béton ou métal ou par lest sur le porteur. Sur les GME, un lest (le contrepoids) fonction de la flèche se trouve sur la contre-flèche. Sur une grue à montage automatisé, un lest dont la valeur est invariable est disposé sur la partie tournante.

Une grue à tour est un engin fragile ; tout montage doit être déclaré en mairie ou en préfecture. Une réglementation importante lui est dédiée : directive européenne, réglementation nationale.

De nombreux risques existent, notamment lié au vent causant des renversements.

La sécurité est assurée par de nombreux éléments, dont un anémomètre.

Les grues doivent être montées, puis vérifiées par une personne qualifiée (arrêté du 1 er mars 2004).

N’est pas grutier qui veut : il faut avoir satisfait à un certificat de formation non permanent (CACES), être spécialement suivi médicalement, et avoir de la part de l’employeur une autorisation de conduite, non permanente également.

Les grues à tour sont des matériels dont on ne peut actuellement se passer.

Lire cet article issu d'une ressource documentaire complète , actualisée et validée par des comités scientifiques.

Pierre Serin : Ingénieur ESTP-CHEC, enseignant et consultant

INTRODUCTION

Une grue à tour est un appareil de levage et de manutention. C’est un type de grue servant sur les chantiers de construction d’infrastructures, de bâtiments et d’ouvrages de travaux publics ; elle se trouve également sur les chantiers navals.

Ces grues peuvent être de concepts différents, GME (grues à montage par éléments) et GMA (grues à montage automatisé) ayant des caractéristiques également très différentes (dimensions, hauteurs de levage, portées, capacités de charge) correspondant aux besoins du chantier (maisons individuelles, immeubles de très grande hauteur, petits entrepôts à centrale nucléaire, aires de lancement des engins spatiaux).

Les grues à tour sont des engins utiles, mais fragiles, nécessitant une surveillance journalière à chaque prise de poste et des entretiens importants.

Même si elles tendent vers une automatisation, elles nécessitent la main de l’homme pour leur conduite. C’est le grutier qui est chargé de cette tâche (il y a encore très peu de femmes dans ce métier) bénéficiant d’une surveillance médicale spéciale, d’une formation générale et particulière pour chaque type d’engin, donnant lieu à un certificat de conduite en sécurité et une autorisation à validité restreinte donnée par le chef d’entreprise au vu du certificat d’aptitude médicale et certificat de conduite. Le grutier doit connaître les besoins des différentes équipes et doit tout voir de sa position.

Toutes ces précautions (que certains appellent contraintes) font que le nombre d’accidents est faible.

La grue est le matériel essentiel pour la réussite d’un chantier.

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DOI (Digital Object Identifier)

https://doi.org/10.51257/a-v1-tba713

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BIBLIOGRAPHIE

(1) -   Guide technique du 18 novembre 2014 relatif aux opérations de modification des machines en service,  -  https://travail-emploi.gouv.fr/publications/picts/bo/20141130/TRE_20140011_0110 _0001.pdf (2014).

(2) - INRS -   Grues à tour. Détermination de la configuration de stabilisation. Prise en compte du vent hors service,  -  https://www.inrs.fr/dms/inrs/CataloguePapier/ED/TI-ED-6176/ed6176.pdf (2015).

Appareils de levage à charge suspendue – Sécurité – Grues à tour - NF EN 14439+A2 - Juillet 2009

Appareils de levage à charge suspendue – Câbles en acier – Entretien et maintenance, inspection et dépose - NF ISO 4309 - Janvier 2018

Sécurité des machines – Parties des systèmes de commande relatives à la sécurité – Partie 1 : principes généraux de conception [annulée le 1er septembre 2012] - NF EN 954-1 - Février 1997

Sécurité des machines – Parties des systèmes de commande relatives à la sécurité – Partie 1 : principes généraux de conception [annulée le 3 mars 2016] - NF EN ISO 13849-1 - Octobre 2008

Sécurité des machines – Sécurité fonctionnelle des systèmes de commande électriques, électroniques et électroniques programmables relatifs à la sécurité - NF EN 62061 - Juillet 2005

Grues à tour – Règles de calcul [annulée le 20 février 2007] - NF E 52-081 - Octobre 1975

1 Réglementation

2 Annuaire

  • 3 Logiciels

Directive du Parlement européen et du Conseil n° 2006/42/CE du 17 mai 2006 relative aux machines et modifiant la directive 95//CE dite « directive machines ».

Directive du Parlement européen et du conseil n° 98/37/CEE du 22 juin 1998 concernant le rapprochement des législations des États membres relatives aux machines (remplacée par la directive 2006/42/SC du 29 décembre 2009).

Arrêté du 1 er mars 2004 relatif aux vérifications des appareils et accessoires de levage.

Décision d’exécution de la commission n° 201/752/UE du 11 décembre 2013 modifiant la décision 2006/771/CE relative à l’harmonisation du spectre radioélectrique en vue de l’utilisation des dispositifs à courte portée et abrogeant la décision 2005/928/CE.

OPPBTP (Organisme professionnel du bâtiment et des travaux publics)

https://www.oppbtp.fr

FFB (Fédération française du bâtiment)

https://www.ffbatiment.fr/

FNTP (Fédération nationale des travaux publics)

https://www.fntp.fr

CAPEB (Confédération des artisans et des petites entreprises du bâtiment)

https://www.capeb.fr

INRS (Institut national de recherche et de sécurité)

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DANS LES RESSOURCES DOCUMENTAIRES

  • Appareils de levage de personnes - Plates-formes suspendues
  • Grues mobiles de chargement
  • Certificat d’aptitude à la conduite en sécurité des grues à tour (R. 377 m CNAMTS)
  • Plan d’installation du chantier

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Les grues de l’Antiquité à la Renaissance

Plan détaillé, texte intégral, les systèmes de levage en grèce, à rome et à alexandrie.

1 Les deux problèmes principaux de la construction antique se réduisaient essentiellement au transport et au levage des énormes blocs de pierre utilisés dans les chantiers. Les machines de chantier, en particulier celles destinées au levage de poids, étaient des structures élémentaires qui, avec peu de variations, restèrent plus ou moins les mêmes pendant tout le Moyen Âge, jusqu’à ce que des modèles de nouvelle conception côtoient les modèles traditionnels. Ces derniers ont été codifiés pour la première fois par l’architecte romain Vitruve dans son Traité d’architecture qui constitue un document exceptionnel pour l’histoire de la technologie : après avoir traité de tous les problèmes liés à l’édification de la ville, dans son dixième et dernier livre, Vitruve passe en revue les machines de construction utilisées à l’époque romaine. Malheureusement, l’œuvre de Vitruve nous est parvenue sans illustrations mais, grâce aux descriptions contenues dans le traité, il a été possible de reconstituer le schéma de fonctionnement ainsi que les principes mécaniques qui sont à l’origine de ces dispositifs. Des études archéologiques ont montré comment les grues des Anciens étaient en mesure de soulever et de mettre en œuvre des blocs au poids et aux dimensions considérables. On estime que les systèmes de levage mécanique ont été introduits en Grèce entre 630 et 580 av. J.-C., alors qu’on assistait à un important changement de dimension des éléments architecturaux. En témoignent les architraves du temple d’Artémis à Corfou, dont le poids environne les cinq/six tonnes, et le Colosse des Naxiens à Délos, dont on estime – grâce aux dimensions de la base sur laquelle il est érigé – qu’il devait peser environ trente tonnes. Jusqu’au V e siècle, on ne possède aucun reste archéologique relatif à l’utilisation de grues et à la découpe des poutres employées dans la construction des temples. Cette lacune documentaire nous pousse à croire que les poutres étaient déplacées à l’aide de leviers et de terrepleins inclinés, plutôt que grâce à des systèmes de levage mécanique. On observe un tournant décisif dans les systèmes de levage grecs lors de l’introduction de la poulie composée, dont l’utilisation est documentée à partir d’Hérodote dans sa célèbre description du pont de barques sur l’Hellespont, ainsi que dans les Problèmes de Mécanique d’Aristote (Di Pasquale, 2004, p. 148). Un autre indice confirme l’origine grecque de ces machines de levage : ce sont les termes que Vitruve emploie pour décrire les principes cinématiques de ses grues qui sont clairement d’origine grecque. Ainsi, il utilise le terme trispastos pour indiquer un système composé de poulies. La trace archéologique antique la plus importante d’un système de levage est un moufle à deux poulies qui a été exondé du port de Corinthe. D’autres poulies datant de la période romaine ont été retrouvées en Égypte, et une poulie dans un des bateaux romains du lac Nemi.

LES GRUES DANS LE DE ARCHITECTURA DE VITRUVE

2 Dans son traité intitulé De Architectura, Vitruve présente trois grues destinées au levage de poids dans les chantiers de construction. Il s’agit de machines disposant d’une structure qui peut être définie comme intuitive, que le caractère pratique et l’efficacité ont destiné à devenir des modèles pour les siècles suivants. La première de ces machines, que l’on considère traditionnellement comme le premier modèle de grue introduit par les Antiques, est essentiellement constitué d’une bigue, c’est-à-dire de deux montants en bois assemblés à l’extrémité supérieure par une ligature ou une cheville. Dans la partie inférieure, un treuil transmet la force de traction à un système de traction composé de trois poulies : de là vient le nom de trispastos, qui signifie « qui tire trois fois » en grec ancien. La grue était soutenue par des cordes ancrées à terre, qui permettaient d’en régler l’inclinaison. Comme nous l’avons dit, le traité de Vitruve nous est parvenu sans illustration et les descriptions ne sont pas assez claires pour résoudre définitivement la disposition des poulies. Dès les premières reconstitutions graphiques datant de la Renaissance, ces poulies ont été dessinées, par déduction logique, comme se succédant verticalement.

3 La deuxième grue diffère de la précédente par son système de démultiplication de force, qui est composé d’un palan double, d’un tambour et d’un treuil. Ce système de traction complexe confère à l’engin une puissance supérieure par rapport au modèle précédent. Le trispastos est composé de trois couples de poulies et prévoit l’utilisation de deux cordes. L’avantage que cette machine offre aux opérateurs dépend non seulement du palan, mais aussi du diamètre du tambour et de la longueur des bras du treuil. Vitruve spécifie que si la grue est équipée d’un tambour suffisamment grand, les opérateurs peuvent agir directement sur celui-ci en éliminant le treuil. Ainsi, la grue devient de type cage à écureuil. On dispose de deux bas-reliefs remontant à l’époque romaine – le premier a été retrouvé dans l’amphithéâtre de Capoue, le second dans le tombeau des Haterii à Rome – qui représentent ce dispositif de levage en action.

4 Par la suite, la grue à cage à écureuil a été largement diffusée jusqu’à l’époque moderne et représentée dans les traités de machines du XVI e siècle, comme celui de l’ingénieur milanais Agostino Ramelli. Une représentation de ce dispositif se trouve également dans le célèbre tableau de Brueghel l’Ancien, la Tour de Babel. Le troisième et dernier modèle de grue présenté par Vitruve est le Polúspastus (engin à poulies multiples). La machine est constituée d’un seul montant et de trois blocs garantissant une plus grande précision dans le positionnement des poids. Le palan qui équipe ce modèle de grue est composé de dix-huit poulies au total.

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> Marcus Vitruvius Pollio, Systèmes de levage, De Architectura libri decem traducti de latino in vulgare […] da Cesare Cesariano, Como, per magistro Gotardo da Ponte, 1521, f o CLXV.

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> Relief funéraire des Haterii, Rome, Musées du Vatican.

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> Brueghel l’Ancien, Tour de Babel, 1563, Vienne [détail].

LES GRUES DE HÉRON D’ALEXANDRIE

5 Héron d’Alexandrie est l’autre ingénieur de l’Antiquité qui offre une description soignée des systèmes de levage employés dans les constructions du I er siècle. Dans le troisième livre de sa Mécanique, il décrit quatre modèles de grue. La première est similaire au troisième modèle de Vitruve : elle comprend un seul montant inclinable doté d’un système de traction à poulies, actionné dans ce cas par un treuil. On note que la corde enroulée en spirale le long du montant garantit un appui aux opérateurs, au cas où ils devraient grimper sur la bigue pendant les opérations d’élévation et de positionnement de la charge. Le deuxième modèle de grue est constitué de deux supports verticaux et d’une travée horizontale à laquelle est ancrée une moufle plan constitué de deux blocs parallèles de trois poulies chacun. La corde s’actionne manuellement ou grâce à un treuil. Le même type de système de traction est employé dans le troisième modèle de grue de Héron. Il est construit avec un bâti à trois montants obliques, réunis à l’extrémité supérieure. Le dernier modèle est une grue formée par un châtelet à quatre montants verticaux, que Héron conseille pour soulever des charges de poids considérable. Le système de traction est le même que celui des deux modèles précédents. En règle générale, dans la construction des grues, Héron suggère de limiter l’utilisation des clous et de ne pas en appliquer aux points de jonction des travées parce que l’effort pendant les opérations de levage pourrait provoquer des fractures létales pour le fonctionnement de la machine et dangereuses pour les opérateurs. La corde de traction est un élément essentiel dans tous les systèmes de levage, à l’exception de ceux à vis. Il n’existe aucune étude approfondie sur les matériaux utilisés pour les cordes et sur leur charge de rupture, mais certains fragments de cordes ayant survécu à l’éruption du Vésuve – conservés aujourd’hui dans le musée d’Ercolano – constituent des éléments de référence utiles. On trouve également des informations sur les matériaux organiques utilisés dans la production des cordes dans l’ Histoire naturelle de Pline : l’auteur évoque la sparte à grande spathe ( Lygeum spartum ) et le chanvre comme des matériaux végétaux très diffusés pour la fabrication des cordes destinées à la construction édilitaire et utilisés dans tous les systèmes de levage à corde.

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> Héron d’Alexandrie, Grue, Codex Oriental 51, vers 1445, Leyde, Bibliotheek der Rijksuniversiteit.

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> Léonard de Vinci, Machine pour fabriquer les cordes, Codex Atlanticus, f o 12r o , Milan, Biblioteca Ambrosiana.

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> Léonard de Vinci, Machine pour fabriquer les cordes, Codex Atlanticus, f o 13r o , Milan, Biblioteca Ambrosiana.

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> Corde et treuils utilisés sur le chantier de l’œuvre de la cathédrale de Florence .

6 Dans la section du Moyen Âge tardif du Museo dell’Opera del Duomo de Florence, sont conservés divers écheveaux de cordes utilisées sur le chantier de la coupole de Brunelleschi. La corde était un élément de grande importance et sa fabrication demandait beaucoup d’attention. Les études des systèmes de fabrication des cordes menées par Léonard de Vinci montrent d’ailleurs des machines spéciales qui tendent et tordent le chanvre de manière à obtenir un enroulement uniforme et homogène en épaisseur.

LES MACHINES DE LEVAGE AU MOYEN ÂGE

7 Rares sont les témoignages portant sur les techniques utilisées au Moyen Âge. D’après ce que l’on sait de la formation des techniciens, il nous semble licite de penser qu’avant la diffusion des écoles, à partir du milieu du XIV e siècle, la plupart des artisans et des ingénieurs était analphabète, à croire qu’ils n’avaient pas besoin d’écrire pour transmettre leurs connaissances. Les arts s’apprenaient pendant de longues années de formation dans les ateliers, et non par les livres. Après la période romaine et alexandrine, pendant laquelle des œuvres comme celles de Vitruve et de Héron avaient vu le jour, ce type de traité reste confiné dans les bibliothèques et n’a aucune diffusion. Comme dans les temps les plus lointains de l’humanité, les techniques sont pratiquées silencieusement pendant le Moyen Âge et nous parviennent sous forme d’objets plutôt que de traités ou de manuels d’ateliers. Les splendides cathédrales gothiques construites entre le XII e et le XIV e siècle nous parlent d’elles-mêmes, ne nous permettant que d’émettre des hypothèses sur les techniques et sur les machines qui ont été employées pour les construire. On a toutefois retrouvé quelques monte-charges dans les soupentes d’une vingtaine d’églises du Nord de l’Europe : les roues des cathédrales de Peterborough, Tewkesbury et Salisbury dont on peut situer la construction entre la fin du XII e et le XIII e siècle, ainsi que celle de Canterbury datant de la fin du XV e siècle. La roue qui a été retrouvée dans le grenier de la basilique de Santa Maria Maggiore de Bergame est également très intéressante puisqu’il s’agit de l’unique exemplaire connu jusqu’à présent de ce type d’engin en Italie. Elle pourrait remonter à la seconde moitié du XII e siècle. Une source iconographique curieuse permet de retracer l’histoire de ces dispositifs : les illustrations de l’épisode biblique de la Tour de Babel qui comprennent au moins quatorze miniatures dans lesquelles on voit divers systèmes de levage à l’œuvre (Matthies, 1992, p. 535). À partir de la première moitié du XV e siècle, on trouve certaines illustrations de monte-charges à cage à écureuil dans les manuscrits d’un auteur surnommé « Anonyme de la guerre Hussite », ainsi que chez les auteurs italiens Mariano di Jacopo dit Taccola et Francesco di Giorgio. Pour les siècles précédents, si l’on exclut le monde arabe – qui avait notamment emprunté la science et la technologie aux Grecs et qui vivait à cette époque son âge d’or – le Carnet manuscrit et illustré de l’architecte français Villard de Honnecourt (XIII e siècle) constitue une source d’une importance fondamentale pour l’histoire de l’architecture et des machines. Le manuscrit comporte de splendides dessins architecturaux de cathédrales et de quelques machines à l’œuvre, que Villard réalise au cours de ses voyages. Les machines sont dessinées grâce à une technique de représentation bidimensionnelle et sont quelquefois difficiles à comprendre parce que les dessins ne respectent pas les principes de la perspective linéaire à point de fuite central, qui n’est alors pas encore théorisé. On y trouve deux dessins de scies automatiques – dont l’une est conçue pour travailler sous l’eau – qui constituent les sources les plus anciennes de ce dispositif très diffusé au Moyen Âge et reporté aussi dans des œuvres plus tardives comme dans les traités de Francesco di Giorgio et de Léonard de Vinci. Le seul système de levage reporté par Villard, probablement destiné aux chantiers de construction, est un élévateur à vis certainement actionné par la force animale. Si l’on considère que le dessin a été réalisé à l’échelle, l’espace destiné au carrousel ne pourrait que se trouver à une hauteur inférieure à deux mètres. Cela impliquerait que la machine ait une hauteur totale d’environ six mètres, avec une vis d’au moins quatre mètres de longueur. Il s’agit d’un témoignage iconographique exceptionnel d’une technologie – la vis dans les systèmes de levage – qui anticipe certaines solutions analogues que Brunelleschi introduisit sur le chantier de la coupole du Dôme de Florence. Francesco di Giorgio représente un élévateur à vis similaire à celui de Villard de Honnecourt, qui sert à soulever un marchepied à l’intérieur d’un colombier (Cod. Vat. Urb. 1757, f o 32v o ).

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> Dans ce folio, outre l’élévateur à vis, des dispositifs mécaniques sont présentés : en haut, on voit la plus ancienne représentation de scie hydraulique automatique ; à droite une « arbalète infaillible » dont le fonctionnement est garanti par un fil tendu qui, bougé au passage de l’ennemi, fait déclencher le dispositif de tir ; au centre à gauche et en bas à droite, deux mécanismes internes d’automates imaginés pour faire bouger le doigt d’un ange à la suite de la course diurne du soleil (le premier) et la tête d’un aigle commandé (le second). Villard de Honnecourt, Manuscrit Fr 19093, f o 22v o , Paris, Bibliothèque nationale de France.

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> Anonyme d’après Francesco di Giorgio Martini, Élevage de colombes, Manuscrit Palatin 767, f o 204r o , Florence, Biblioteca Nazionale Centrale.

LES MACHINES DE CHANTIER À LA RENAISSANCE ENTRE RÉALITÉ ET IMAGINATION

8 Dans la période allant de la fin du XIV e siècle à la première moitié du XVI e , une renaissance culturelle a embrassé tous les domaines du savoir humain, comprenant l’ingénierie des machines et les techniques de travail en général. Pendant cette période on redécouvrit les principaux traités de technologie antique que nous avons mentionnés dans les pages précédentes (le De Architectura de Vitruve ; la Pneumatica et la Mécanique de Héron d’Alexandrie) dans les bibliothèques des couvents ou emportés en Europe en passant par les pays arabes. Toutefois, au fil de ce mouvement que l’on a quelquefois qualifié de « renaissance des machines », aucune innovation technologique importante n’a marqué un pas vers la technologie de la civilisation future. Les machines de chantier, utilisées dans la construction édilitaire et dans les mines, sont toujours équivalentes à celles élaborées dans l’Antiquité et perfectionnées au Moyen Âge avec l’introduction de dispositifs mécaniques fondamentaux comme la manivelle ou l’essieu directeur. Dans la technologie militaire, au contraire, la Renaissance coïncide avec le perfectionnement des techniques de fusion des armes à feu et l’introduction des canons à charge par la gueule qui, réalisés en monofusion, se sont révélés plus résistants et performants que les bombardes médiévales réalisées dans le fourneau ou fondus en plusieurs parties. À partir du début du XVI e siècle, les armes à feu constituent le moteur du développement industriel et technico-scientifique.

9 L’important développement technologique de la Renaissance amena une requalification sociale et culturelle des techniciens qui s’adonnèrent également à la compilation et à l’élaboration de traités sur les machines et les arts. La naissance d’une tradition manuscrite sur les techniques élargit les frontières du débat technologique au-delà de l’atelier d’artisan et du chantier, marquant par là-même l’origine de l’ingénierie moderne et de la société technologiste dans laquelle nous vivons aujourd’hui. Les premiers manuscrits de cette tradition étaient des recueils de machines de guerre réalisés par des auteurs qui n’avaient pas de formation technique mais qui venaient du milieu humaniste et médical. Ces auteurs tentaient de faire porter l’attention des princes sur des sujets provenant de traités sur la guerre issus de l’Antiquité tardive. Tantôt, comme dans le cas du Texaurus regis Francia de Guido da Vigevano (XVI e siècle), ils poursuivaient la promotion et l’organisation d’une croisade en Terre Sainte. Tantôt, au contraire, ils étaient écrits afin de répondre aux demandes précises d’un commanditaire cultivé, comme dans le cas du De re militari de Roberto Valturio (1455) qui avait été rédigé à la demande de l’ancien capitaine d’aventure Sigismondo Pandolfo Malatesta. Ce dernier considérait les traités sur les machines de guerre comme des symboles de prestige et de pouvoir. Parallèlement à cet intérêt croissant envers les machines apparaissent les premiers auteurs de formation strictement technique. Dans la seconde moitié du Quattrocento, surtout dans les aires géographiques germaniques et italiennes, on voit apparaître de nombreux recueils et cahiers d’ateliers – comme celui de l’ingénieur florentin Bonaccorso Ghiberti. Leur contenu à l’origine technologique militaire, laisse peu à peu place aux machines de chantier, comme les systèmes de levage, les pompes et les moulins. À partir des années 1480, l’artiste-ingénieur siennois Francesco di Giorgio s’appliqua à réaliser son Traité d’architecture en prenant pour modèle l’œuvre de Vitruve et, comme ce dernier, il laissa un large champ aux machines de construction. Les machines de l’école siennoise d’ingénierie – menée par Mariano di Jacopo dit il Taccola – circulaient alors largement et restèrent une source d’inspiration pour les ingénieurs des siècles suivants (elles seront d’ailleurs reprises et développées par Francesco di Giorgio). Les dessins de machines réalisés au XV e siècle n’ont rien en commun avec nos dessins techniques modernes : on n’y trouve aucune information (ou presque) de type quantitatif nécessaire à la construction de la machine. Il s’agit en fait plutôt de « portraits » représentant les machines comme des objets curieux ou comme des emblèmes du pouvoir militaire d’un prince. Cependant, cet aspectà la fois artistique et symbolique n’enlève rien à la valeur technique et scientifique de ces dessins : ils constituent tout de même les premières tentatives de communication de l’information technologique. Au sein du parcours tracé par cette tradition manuscrite, qui s’étendit sur presque un siècle, on assiste à l’introduction et au développement d’expédients graphiques toujours plus efficaces, permettant de passer outre l’apparence de la machine et d’entrer plus profondément dans ce que l’on peut considérer comme de véritables études d’« anatomies des machines » (Galluzzi, 1996, p. 74). Grâce aux vues en transparence et en éclaté, et grâce à l’emploi de rigoureuses constructions en perspective, les auteurs mettent en évidence les organes internes, leurs relations et les modalités de fonctionnement. Léonard se place au sommet de cette tradition : il montre des capacités de représentation et d’analyse du dispositif mécanique bien supérieures à celles des autres ingénieurs de son époque. C’est dans les splendides dessins figurant dans ses manuscrits que l’on trouve le témoignage visuel des machines de chantier développées pendant le XV e siècle. À cette époque, en effet, contrairement aux époques précédentes, on commence à enregistrer de nombreuses variantes de machines qui, malgré l’absence de restes, peuvent être considérées comme le reflet du degré effectif de développement de la technologie de l’époque. « Tirer » et « soulever », comme le démontrent les splendides dessins de treuils et de grues d’auteurs comme Taccola, Francesco di Giorgio ou Bonaccorso Ghiberti, constituaient les principes de la plupart des dispositifs représentés dans la littérature naissante des ingénieurs.

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> Roberto Valturio, Tour d’assaut mobile, De re militari, f o 83v o , Turin, Archivio Storico Amma.

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> Moufle annulaire pour l’ouverture d’une série de barres disposées de manière circulaire. Les poulies externes (fixes) tirent les poulies internes en faisant incliner les barres qui y sont attachées vers l’extérieur. La destination de cette machine de traction n’est pas claire et, même si la morphologie pourrait faire penser à un dispositif tendeur ou écarteur dans une machine textile, nous sommes probablement en présence d’une étude théorique. Léonard de Vinci, Codex de Madrid I , f o 44v o , Madrid, Biblioteca Nacional.

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> Grue rotative à bras multiples. Une cage à écureuil bougée par deux opérateurs (un à l’intérieur, l’autre à l’extérieur) actionne quatre bigues qui soulèvent des blocs de pierre. Il s’agit du seul dessin connu d’une grue ayant ces caractéristiques. Bien que sa réalisation paraisse invraisemblable, il est intéressant de noter que le dessin de cette machine a été inséré dans un groupe de feuillets qui reproduisent les machines de Brunelleschi pour la coupole de la cathédrale de Florence. Bonaccorso Ghiberti, Banco Rari 228, f o 97r o , Florence, Biblioteca Nazionale Centrale.

RECONSTITUTIONS 3D

Grue à cage à écureuil.

10 À partir du relief funéraire des Haterii, Rome, Musées du Vatican.

11 Construction édilitaire, charge et décharge de matériaux.

12 Treuil ou cage à écureuil. Le système de réduction de la force est un palan à poulies multiples.

Description

13 Bigue inclinable constituée de deux montants verticaux unis au sommet par une ligature à laquelle est aussi fixée la poulie. L’arbre du treuil se trouve dans la partie inférieure. La grue est soutenue et orientée grâce à un système d’étais. Il s’agit du plus ancien témoignage de modèle de grue (grue étayée) qui, même si elle sera quelque peu modifiée, va rester en usage jusqu’à la Renaissance et même au-delà.

Problèmes d’interprétations

14 Dimensions  : en l’absence de références quantitatives, nous pouvons émettre l’hypothèse que la grue mesurait environ 10 mètres de haut, en fonction des dimensions de la cage à écureuil qui devait avoir un diamètre d’au moins 2,5 mètres.

15 Reconstitution  : La grue a été reconstituée sur la base du relief funéraire des Haterii et d’après les descriptions de ce type de grue que Vitruve nous donne dans le De Architectura. On ne possède aucune information sur le palan. La séquence verticale de la poulie a été déterminée par déduction logique.

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GRUE ÉTAYÉE DE HÉRON

16 À partir de Héron d’Alexandrie, Mécanique, livre III.

17 Construction édilitaire, charge et décharge de matériaux.

19 La grue est composée d’un seul arbre qui peut à l’occasion être incliné. Elle est maintenue en place grâce aux trois cordes d’étai. Une corde à spirale est enroulée le long du montant de la grue à laquelle les ouvriers pouvaient s’accrocher.

Problèmes d’interprétation

20 Dimensions  : La hauteur du dispositif est déterminée par la longueur du tronc de bois érigé, qui constitue l’élément portant vertical : la hauteur maximale serait ici d’environ 10-12 mètres.

21 Reconstitution  : La grue est représentée avec son extrémité inférieure qui pend librement à un endroit qui a été délimité exprès pour en permettre le mouvement dans toutes les directions.

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ÉLÉVATEUR À VIS

22 À partir de Villard de Honnecourt, Carnet, Manuscrit 19093, f o 22v o , Paris, Bibliothèque nationale de France

23 Construction édilitaire.

24 Deux montants verticaux convergent vers le haut soutiennent la vis sur laquelle coulisse l’écrou, auquel est lié un système autobloquant pour le levage de blocs de pierre. La vis est mise en rotation par le carrousel inférieur, que l’on peut actionner à la main ou peut-être aussi par des animaux de trait.

25 Dimensions  : la difficulté de réaliser des vis très longues porte à penser que cet élévateur devait avoir une hauteur maximale de 5-6 mètres environ.

26 Reconstitution  : les vis de cette dimension étaient très fragiles et le système de chargement, tel qu’il est dessiné, implique de le solliciter fortement latéralement, ce qui amènerait, à courte échéance à en compromettre l’efficacité et même à le briser. Le système d’amarrage du poids est celui utilisé depuis l’Antiquité pour le levage de gros blocs taillés dans la pierre ou le marbre. Cependant, même s’il s’agit du seul système de levage rapporté dans le carnet d’un architecte médiéval, la fragilité du dispositif à vis nous fait douter de son efficacité réelle. Par ailleurs, la manœuvrabilité du levier constitue un autre élément problématique qui émerge du dessin : il ne peut pas être actionné lorsque la charge est posée au sol aux pieds de la machine. Le problème peut être résolu facilement en faisant coulisser le levier de manière à le faire ressortir d’un seul côté après chaque demi rotation de la vis. Lorsque la charge est soulevée au dessus du levier, la rotation peut continuer normalement.

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> Chariot automatique programmable, probablement projeté pour automatiser un quelconque effet scénique dans les représentations théâtrales (l’entrée sur scène d’un petit mannequin). Diverses interprétations ont été avancées sur le type de moteur : elles avancent l’hypothèse de un ou deux ressorts positionnés sous les deux engrenages postérieurs (représentés au premier plan dans la vue en haut). Le chariot peut suivre diverses trajectoires programmables en intervenant sur un système de ressorts et de cames. Léonard de Vinci, Codex Atlanticus, f o 812r o , Milan, Biblioteca Ambrosiana.

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EP2123592B1 - Dispositif de mise en girouette d'une grue à tour - Google Patents

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invention de la grue a tour

Classifications

  • B — PERFORMING OPERATIONS; TRANSPORTING
  • B66 — HOISTING; LIFTING; HAULING
  • B66C — CRANES; LOAD-ENGAGING ELEMENTS OR DEVICES FOR CRANES, CAPSTANS, WINCHES, OR TACKLES
  • B66C23/00 — Cranes comprising essentially a beam, boom, or triangular structure acting as a cantilever and mounted for translatory of swinging movements in vertical or horizontal planes or a combination of such movements, e.g. jib-cranes, derricks, tower cranes
  • B66C23/88 — Safety gear
  • B66C23/94 — Safety gear for limiting slewing movements

Definitions

  • the present invention relates, in general, to the technical field of tower cranes. More particularly, this invention relates to the steering mechanism of the rotating part of a tower crane, and even more specifically the device for winding the tower crane, which device is associated with the steering mechanism and which, in the case of the present invention, aims to facilitate the winding of the crane in a disturbed wind.
  • a tower crane is usually composed of two main parts, which are on the one hand a non-rotating vertical pylon also designated as "mast”, and on the other hand a rotating upper part, that is to say orientable around a vertical axis of rotation.
  • the rotating upper part mounted at the top of the mast, is itself composed of an arrow, which extends on one side of the vertical axis of rotation of this rotating part, and a counter-flange equipped with a ballast, which extends on the other side of the vertical axis of rotation, so opposite the arrow.
  • the rotation of the rotating part about this vertical axis is controlled by a motorized assembly, here designated as the orientation mechanism.
  • an orientation ring consisting of two concentric rings, with a ring stationary connected to the top of the mast and with a movable ring secured to the rotating part, rings between which are mounted rolling cylindrical balls or rollers.
  • the orientation mechanism usually comprises at least one electric geared motor integral with this rotating part, the moderator driving in rotation a pinion of vertical axis which is engaged with a gear wheel cut into the fixed ring of the orientation ring.
  • the moderator driving in rotation a pinion of vertical axis which is engaged with a gear wheel cut into the fixed ring of the orientation ring.
  • the slewing ring is designed to allow rotation of the rotating part with minimal drive torque; nevertheless, it is necessary to exert between the considered parts of the crane a sufficient torque to overcome the friction of the balls or cylindrical rollers interposed between the fixed ring and the movable ring of the crown.
  • the geared motor orientation usually has an internal brake, controlled by an electromagnet.
  • an electromagnet When the geared motor is stopped, the coil of the electromagnet is not electrically powered, and a braking torque is exerted. On the other hand, when the electromagnet is electrically powered, no braking torque is exerted by this brake.
  • at least one of them is equipped with such a brake, which occurs during the crane's working periods.
  • a tower crane is usually placed in a wind vane, that is to say that the rotating part of the crane is allowed to move freely according to the direction of the wind.
  • the counterfleche is then placed against the wind, while the arrow is oriented in the direction of the wind, because the surface of the arrow which is exposed to the wind is greater than that of the counterfleche.
  • the surface of the arrow exposed to the wind is increased, for example by adding vertical plates in the arrow.
  • the speed and strength of the wind that hits the counter-flap can be very different from the speed and force of the wind that strikes simultaneously. the arrow.
  • the difference between the torque applied to the boom and the torque applied to the counterfleche then becomes much greater than the friction torque of the slewing ring, so that the rotating part of the crane, instead of positioning itself in the direction of the wind, will start to turn in a certain direction, without stopping.
  • the crane fails to prop up properly, and its rotating part is driven in an uncontrolled rotation. Under such conditions, there is a risk of falling of the crane, especially if a gust of wind hits the rotating part when this part is oriented perpendicular to the direction of the wind.
  • Such disturbed conditions may arise in particular if the crane is located in an urban site in which neighboring high-rise buildings create an influence, or in natural sites such as near a cliff or in a steep valley, or still near power plant cooling towers, and other similar situations.
  • the proposed solution consists, in the case of an orientation mechanism comprising at least two geared motors, to provide a geared motor with main brake used for the normal work of the crane, and another geared motor that is equipped with the brake additional for braking the rotating part when the crane is out of service, to ensure proper wind vane.
  • This solution has the disadvantage of being unique for a construction site and for a crane and, because it imposes modifications of a crane resulting from mass production, it makes it necessary to bring the crane into conformity with the crane. end of a construction site.
  • this solution is not suitable for the case of a single gear motor orientation, unless to add to the output of the gearmotor an additional external brake which, too, requires a significant transformation of the crane.
  • the present invention aims to eliminate these disadvantages, and is therefore intended to provide an alternative solution to the problem of the uncontrolled rotation of the rotating part of the crane in case of disturbed wind, a solution that does not require any modification of a crane. series and which is easily transposable from one site to another, and which is also a suitable solution for cranes whose orientation mechanism has a single geared motor.
  • the subject of the present invention is a mechanism for orienting the rotating part of a tower crane, with a device for vane winding of the tower crane, the mechanism comprising at least one Geared motor gearbox with motor and gearbox, and with internal main brake deactivated when the crane is taken out of service, as well as additional braking means that can be activated when the crane is put out of operation to operate on the rotating part of the crane.
  • a braking torque preventing an uncontrolled rotation of said rotating part during winding
  • this orientation mechanism being essentially characterized by the fact that the additional braking means are incorporated in the geared motor or in one of the geared motors, under the form of an internal auxiliary brake interposed between the motor and the gearbox.
  • the internal secondary brake interposed between the motor and the gearbox, is a single disc brake controlled by an electromagnet, this brake being electrically powered so as not to slow the rotation. of the rotating part of the crane when the crane is in service, but exerting a braking torque by means of spring means when not electrically powered, so as to avoid the uncontrolled rotation of the rotating part of the crane. the crane when it is put in wind vane.
  • the solution of the invention consists in the addition, in the single geared motor or in one of the geared motors of the orientation mechanism, of an electromechanical assembly possibly dismountable composed of a brake, its electrical box and its wiring harness, the device being able to brake an internal shaft of the gearmotor, thus to brake the rotating part of the tower crane, being operational when the crane is put in wind vane.
  • this auxiliary brake must not slow the rotation of the rotating part when the crane is in service, only the main brake occurring during the work of the crane.
  • the choice of a single disk brake with electromagnetic control constitutes here a particularly advantageous solution from the point of view of the constructive simplicity, the bulk and the control.
  • the auxiliary brake is designed to exert an adjustable braking torque.
  • these means preferably take the form of compression springs acting axially on a disc reinforcement, the compression of the springs or of certain springs being adjustable by screwing an adjusting ring.
  • the device of the invention even allows use on a construction site without disturbed wind, this without disassembly of the auxiliary brake, if the braking torque of the auxiliary brake can be set to zero, ie if the springs can be relaxed to such point that they no longer solicit the brake disc.
  • the rotating part 2 of a tower crane consists of an arrow 3 and a counter-flange 4, aligned on either side of an orientation ring 5 of vertical axis which overcomes the vertex 6 of the mast (not shown itself) of the crane.
  • the ring 5 itself consists of two rings, a fixed ring connected to the top 6 of the mast, and a movable ring connected to the rotating part 2, the fixed ring forming an outer gear 7.
  • a geared motor 8, secured to the rotating part 2 is coupled to a pinion 9 of vertical axis A, which meshes with the toothed wheel 7 - see also the figure 3 .
  • the geared motor 8 comprises an electric motor 10, a gear reducer 11 and an internal main brake 12, placed here above the motor 10.
  • a wind vane device 13 itself surmounted by An encoder 14.
  • the wind vane device 13 makes it possible to mechanically lock the main brake 12 in the unbraked position, when the crane is out of service, so that the rotating part 2 can orientate itself. in the direction of the wind.
  • the main brake 12 is automatically actuated while the engine 10 is not powered, and thus constitutes a service brake.
  • an auxiliary brake 15 is interposed between the output of the electric motor 10 and the input of the gear 11 inside the geared motor 8.
  • the auxiliary brake 15 comes into action only when the crane is put out of service, to exert a braking torque on the rotating part 2, and thus avoid an uncontrolled weather vane in case of disturbed wind.
  • the crane operator puts the crane in a wind vane by disabling the main brake 12 of the geared motor 8 and then activating the auxiliary brake 15 to allow him to exert his braking torque.
  • a friction torque Ccou is to be considered at the level of the crown 5 of orientation of the rotating part 2.
  • the main brake 12 must take the difference in torque between the arrow 3 and the counter-flap 4, taking into account the friction torque, up to a maximum wind speed V1 defined by the standards, for example a speed of 72 km / h. .
  • the braking torque Cfr 1 for such a wind speed V1 to be exerted by this brake 12, must satisfy the relation: cf. 1 > cfl 1 - ccf 1 - Ccou in which Cfl 1 and Ccf 1 represent the couples applied by a wind of speed V1 respectively to the arrow 3 and to the counterfleche 4.
  • the wind speed V2 is for example equal to 55 km / h (whereas, in the case taken here for example, the speed V1 is equal to 72 km / h).
  • auxiliary brake 15 provided with one or more springs whose expansion force gives the desired torque value.
  • the figure 4 illustrates in more detail the structure of the internal auxiliary brake, and allows to understand its operation, in the case of a particular embodiment where the brake 15 is a single disc brake and electromagnet controlled.
  • reference 16 designates an internal shaft to the geared motor 8, constituting both the output shaft of the motor (not shown - located on the right) and the input shaft of the gearbox (not shown - located on the left).
  • the shaft 16 passes freely through a flange 17, and carries a rotor 18 composed of a central hub 19, wedged on the shaft 16, and an annular disc 20 provided with gaskets 21 at its periphery, on both sides.
  • the auxiliary brake 15 comprises, coaxially with the shaft 16, an electromagnet 22 comprising a coil 23 and a fixed inductor body 24, which is assembled by means of hollow screws 25 to the flange 17
  • a non-rotating armature disc 26 is mounted between the inductor body 24 and the disc 20 around the hub 19, the armature disc 26 being freely traversed by the hollow screws 25.
  • Springs 27 and 28 are housed in bores of the inductor body 24.
  • the springs 27, at “external” disposition, are compression coil springs housed in blind bores and supported, at one end, on one face of the disk of
  • the other springs 28, in “internal” disposition, are compression coil springs housed in through bores and supported, at one end, on the same face of the armature disk 26 as the preceding springs 27.
  • An adjusting ring 29, located on the motor side, has a threaded hub 30 screwed into the central opening of the inductor body 24, and a flange 31 which, by means of small pistons 32, presses on the ends (opposite the disc 26) of the springs 28.
  • the hollow screws 25 make it possible to adjust the air gap E which separates, in the braked position, the armature disk 26 from the inductor body 24, so that the coil 23 can correctly attract this disk 26 and release the brake 15.
  • the adjustment ring 29 allows adjustment of the braking torque to the desired value. By screwing this adjusting ring 29 into the inductor body 24, the length of the "inner” springs 28 is reduced, the springs 28 being further compressed. Consequently, these springs 28 apply a greater force to the armature disk 26, which itself transmits this force to the disk 20 of the rotor 18, so that the braking torque is increased.
  • the coil 23 of the electromagnet 22 When the crane is in wind vane, the coil 23 of the electromagnet 22 is not powered, so that the armature disk 26 is no longer attracted magnetically to the inductor body 24.
  • the springs 27 and 28 axially pushing the armature disc 26 towards the disc 20 of the rotor 19, so that the shaft 16 is braked. Any rotational movement of the rotating part 2 of the crane tends to be transmitted by the toothed wheel 7 and the gear 11 to the shaft 16 but the latter is braked by the auxiliary brake 15.
  • the electromagnet 22 of this brake 15 When the crane is in use, the electromagnet 22 of this brake 15 is activated and it attracts the armature disc 26 by compressing the springs 27 and 28, thereby loosening the disc 20 of the rotor 19.
  • the steering torque produced by the motor 10 "crosses Then the brake 15, through the shaft 16, to be transmitted to the gear 11.
  • Adjustment of the auxiliary brake 15, made by screwing or loosening more or less the adjusting ring 29, makes it possible to cover a wide range of braking torques, for example between 4 Nm and 40 N.m. According to an advantageous possibility, the braking torque of the auxiliary brake 15 can be canceled, which allows a use of the device on a construction site where there is no risk of disturbed wind.
  • the adjustment of the braking torque is also possible, in part, by modifying the number of springs acting on the armature disc 26.

Description

  • Figure 1 est un schéma illustrant, dans une vue en plan par dessus, l'action du vent sur la partie tournante d'une grue à tour;
  • Figure 2 est une vue partielle, de côté, de la partie tournante et en particulier du mécanisme d'orientation d'une grue à tour, équipée du dispositif selon l'invention ;
  • Figure 3 représente, très schématiquement, le dispositif de l'invention et en particulier le motoréducteur équipé du frein annexe ;
  • Figure 4 est une vue de détail, en coupe, de ce frein dans une forme de réalisation particulière.
  • un couple Cfl appliqué par le vent sur la flèche 3, et
  • un couple Ccf appliqué par le vent sur la contreflèche 4.

Figure imgb0001

  • Cfl 2 représente le couple appliqué à la flèche 3 par un vent d'une certaine vitesse V2 inférieure à la vitesse maximale V1,
  • Ccf2 représente le couple appliqué à la contreflèche 4 par le même vent de vitesse V2 inférieure à la vitesse maximale V1,
  • Ccou représente comme précédemment le couple de frottement de la couronne 5.
  • en remplaçant le frein annexe interne à disque, et à commande par électro-aimant, par un frein d'un autre type, également capable d'exercer un couple de freinage sur la partie tournante mise en girouette ;
  • en appliquant l'invention à un mécanisme d'orientation de grue à tour possédant des motoréducteurs en nombre quelconque, auquel cas le frein annexe équipe soit un seul des motoréducteurs, soit plusieurs de ces motoréducteurs.

Claims ( 5 )

  • Mécanisme d'orientation de la partie tournante (2) d'une grue à tour, avec dispositif de mise en girouette de la grue à tour, le mécanisme comprenant au moins un motoréducteur (8) d'orientation avec moteur (10) et réducteur (11), et avec frein principal interne (12) désactivé lorsque la grue est mise hors service, ainsi que des moyens de freinage additionnels (15) aptes à être activés lorsque la grue est mise hors service pour exercer sur la partie tournante (2) de la grue un couple de freinage (Cfr 2 ) évitant une rotation incontrôlée de ladite partie tournante lors de la mise en girouette, caractérisé en ce que les moyens de freinage additionnels sont incorporés dans le motoréducteur (8) ou dans l'un des motoréducteurs, sous la forme d'un frein annexe interne (15) intercalé entre le moteur (10) et le réducteur (11).
  • Mécanisme d'orientation selon la revendication 1, caractérisé en ce que le frein annexe interne (15), intercalé entre le moteur (10) et le réducteur (11), est un frein à disque unique (20) commandé par un électro-aimant (22), ce frein (15) étant alimenté électriquement de manière à ne pas freiner la rotation de la partie tournante (2) de la grue lorsque la grue est en service, mais exerçant un couple de freinage par l'intermédiaire des moyens à ressort (27,28) lorsqu'il n'est pas alimenté électriquement, de manière à éviter la rotation incontrôlée de la partie tournante (2) de la grue lorsque celle-ci est mise en girouette.
  • Mécanisme d'orientation selon la revendication 1 ou 2, caractérisé en ce que le frein annexe (15) est conçu pour exercer un couple de freinage (Cfr 2 ) réglable.
  • Mécanisme d'orientation selon l'ensemble des revendications 2 et 3, caractérisé en ce que , le frein annexe (15) étant un frein commandé par un électro-aimant (22), et sollicité dans le sens du freinage par des moyens à ressort, ces moyens prennent la forme de ressorts de compression (27, 28) agissant axialement sur un disque d'armature (26), la compression des ressorts ou de certains ressorts (28) étant réglable par vissage d'une bague de réglage (29).
  • Mécanisme d'orientation selon la revendication 3 ou 4, caractérisé en ce que le couple de freinage (Cfr 2 ) du frein annexe (15) peut être annulé.

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Tour Eiffel en construction

La naissance de la tour Eiffel

C’est à l’occasion de l’Exposition Universelle de 1889 , date qui marquait le centenaire de la Révolution française qu'il a été décidé de construire une tour de 300m.

Les premiers coups de pelle sont donnés le 26 janvier 1887 . Le 31 mars 1889, la Tour achevée en un temps record - 2 ans, 2 mois et 5 jours - s’impose comme une véritable prouesse technique .

Une première version bien différente

La construction.

  • Durée de construction record
  • Le journaliste Émile Goudeau visitant le chantier au début de 1889 en décrit ainsi le spectacle.

Les planches de Monsieur Eiffel

  • Extrait de la "Protestation contre la Tour de M. Eiffel", 1887

Les chiffres-clés

Les grandes dates, l'invention de la tour eiffel.

Le projet d'une tour de 300 mètres est né à l'occasion de la préparation de l'Exposition universelle de 1889 .

Boulonnage du joint de deux arbalétriers

L'objet du concours lancé lors de l'exposition est d’« étudier la possibilité d’élever sur le Champ-de-Mars une tour de fer, à base carrée, de 125 mètres de côté et de 300 mètres de hauteur ». Choisi parmi 107 projets, c’est celui de Gustave Eiffel, entrepreneur, Maurice Koechlin et Emile Nouguier, ingénieurs et Stephen Sauvestre, architecte qui est retenu.

Les deux principaux ingénieurs de l'entreprise Eiffel, Émile Nouguier et Maurice Koechlin , ont l'idée en juin 1884 d'une tour très haute, conçue comme un grand pylône formé de quatre poutres en treillis écartées à la base et se rejoignant au sommet , liées entre elles par des poutres métalliques disposées à intervalles réguliers.

C'est une extrapolation hardie à la hauteur de 300 mètres - soit l'équivalent du chiffre symbolique de 1000 pieds - du principe des piles de ponts que l'entreprise maîtrise alors parfaitement. Eiffel prend le 18 septembre 1884 un brevet "pour une disposition nouvelle permettant de construire des piles et des pylônes métalliques d'une hauteur pouvant dépasser 300 mètres".

Pour rendre le projet plus acceptable par l'opinion publique, Nouguier et Koechlin demandent à l'architecte Stephen Sauvestre de mettre en forme le projet.

tour Eiffel de Koechlin

Sauvestre habille les pieds de socles en maçonnerie, relie les quatre montants et le premier étage par des arcs monumentaux , place de grandes salles vitrées aux étages, dessine un sommet en forme de bulbe , agrémente l'ensemble de divers ornements . Le projet sera finalement simplifié, mais certains éléments comme les grandes arches de la base seront maintenus, contribuant à lui donner son aspect si caractéristique.

La courbure des montants est mathématiquement déterminée pour offrir la meilleure résistance possible à l'effet du vent . Comme l'explique Eiffel : "Tout l'effort tranchant dû au vent passe ainsi dans l'intérieur des montants d'arête. Les tangentes aux montants menées en des points situés à la même hauteur viennent toujours se rencontrer au point de passage de la résultante des actions que le vent exerce sur la partie de la pile au-dessus des deux points considérés. Les montants avant de se réunir à ce sommet si élevé, semblent jaillir du sol, et s'être en quelque sorte moulés sous l'action du vent".

Détails construction et fonctionnement ascenseurs Otis - gravure N & B - Expo Paris 1889

Le montage des piles commence le 1er juillet 1887 pour s'achever vingt-et-un mois plus tard .

Tous les éléments sont préparés à l'usine de Levallois-Perret à côté de Paris, siège de l'entreprise Eiffel. Chacune des 18 000 pièces de la Tour est dessinée et calculée avant d'être tracée au dixième de millimètre et assemblée par éléments de cinq mètres environ. Sur le site, entre 150 et 300 ouvriers , encadrés par une équipe de vétérans des grands viaducs métalliques, s'occupent du montage de ce gigantesque meccano.

Quatre hommes pour poser un rivet

Ce mode de construction est bien rodé à l'époque de la construction de la Tour. Les assemblages sont d'abord réalisés sur place par des boulons provisoires , remplacés au fur et à mesure par des rivets posés à chaud. En se refroidissant, ils se contractent, ce qui assure le serrage des pièces les unes avec les autres. Il faut une équipe de q uatre hommes pour poser un rivet : un pour le chauffer, un pour le tenir en place, un pour former la tête, un dernier pour achever l'écrasement à coups de masse. Un tiers seulement des 2 500 000 rivets que comprend la Tour ont été directement posés sur le site.

Un poste de riveurs

Les piles reposent sur des fondations en béton installées à quelques mètres sous le niveau du sol sur une couche de gravier compact. Chaque arête métallique dispose de son propre massif, lié aux autres par des murs, sur lequel elle exerce une pression de 3 à 4 kilos par centimètre carré .

Côté Seine, on a employé des caissons métalliques étanches, où l'injection d'air comprimé permettait aux ouvriers de travailler sous le niveau de l'eau.

Construction tour Eiffel 1

La Tour est montée à l'aide d'échafaudages en bois et de petites grues à vapeur fixées sur la Tour elle-même.

Le montage du premier étage est réalisé à l'aide de douze échafaudages provisoires en bois de 30 mètres de hauteur, puis de quatre grands échafaudages de 45 mètres.

Des "boîtes à sable" et des vérins hydrauliques - remplacés après usage par des cales fixes - permettent de régler la position de la charpente métallique au millimètre près.

La jonction des grandes poutres du premier est ainsi réalisée le 7 décembre 1887 . Les pièces sont hissées par des grues à vapeur qui grimpent en même temps que la Tour, en utilisant les glissières prévues pour les ascenseurs.

mois pour construire les fondations

Il n'a fallu que cinq mois pour construire les fondations et vingt et un mois pour réaliser le montage de la partie métallique de la Tour.

C'est une vitesse record si l'on songe aux moyens rudimentaires de l'époque. Le montage de la Tour est une merveille de précision , comme s'accordent à le reconnaître tous les chroniqueurs de l'époque. Commencé en janvier 1887, le chantier s'achève le 31 mars 1889 . Gustave Eiffel est décoré de la Légion d'Honneur sur l'étroite plate-forme du sommet.

"Une épaisse fumée de goudron et de houille prenait à la gorge , tandis qu'un bruit de ferraille rugissant sous le marteau nous assourdissait . On boulonnait encore par là ; des ouvriers, perchés sur une assise de quelques centimètres, frappaient à tour de rôle de leur massue en fer sur les boulons (en réalité les rivets) ; on eût dit des forgerons tranquillement occupés à rythmer des mesures sur une enclume, dans quelque forge de village ; seulement ceux-ci ne tapaient point de haut en bas, verticalement, mais horizontalement, et comme à chaque coup des étincelles partaient en gerbes , ces hommes noirs, grandis par la perspective du plein ciel, avaient l'air de faucher des éclairs dans les nuées ."

Ces planches sont des reproductions des planches originales de Gustave Eiffel, tirées du livre La Tour de 300 mètres, Ed. Lemercier, Paris 1900.

invention de la grue a tour

Débats et polémiques à l'époque de la construction

Avant même la fin de sa construction, la Tour était déjà au cœur des débats. Affublée de critiques par les grands noms du monde des lettres et des arts, la Tour a su s’imposer et rencontrer le succès qu’elle méritait.

L'exposition universelle de 1889

Après divers pamphlets ou articles publiés tout au long de l'année 1886, les travaux avaient à peine commencé que paraît, le 14 février 1887, la protestation des Artistes .

Publiée dans le journal Le Temps, cette "Protestation contre la Tour de M. Eiffel" est adressée à M. Alphand, directeur des travaux de l'Exposition. Elle est signée de quelques grands noms du monde des lettres et des arts : Charles Gounod, Guy de Maupassant, Alexandre Dumas fils , François Coppée, Leconte de Lisle, Sully Prudhomme, William Bouguereau, Ernest Meissonier, Victorien Sardou, Charles Garnier et d'autres que la postérité a moins favorisés.

Portrait de Charles Garnier

D'autres pamphlétaires renchérissent sur cette violente diatribe , et les injures fusent : "ce lampadaire véritablement tragique" (Léon Bloy) ; "ce squelette de beffroi"(Paul Verlaine) ; "ce mât de fer aux durs agrès, inachevé, confus, difforme" (François Coppée) ; "cette haute et maigre pyramide d'échelles de fer, squelette disgracieux et géant, dont la base semble faite pour porter un formidable monument de Cyclopes, et qui avorte en un ridicule et mince profil de cheminée d'usine" (Maupassant) ; "un tuyau d'usine en construction, une carcasse qui attend d'être remplie par des pierres de taille ou des briques, ce grillage infundibuliforme, ce suppositoire criblé de trous" (Joris-Karl Huysmans).

Portrait d'Alexandre Dumas

Les polémiques s'éteindront d'elles-mêmes à l'achèvement de la Tour, devant la présence incontestable de l'œuvre achevée et face à l'immense succès populaire qu'elle rencontre. Elle reçoit deux millions de visiteurs pendant l'Exposition de 1889.

"Nous venons, écrivains, peintres, sculpteurs, architectes, amateurs passionnés de la beauté jusqu'ici intacte de Paris , protester de toutes nos forces, de toute notre indignation, au nom du goût français méconnu, au nom de l'art et de l'histoire français menacés, contre l'érection, en plein cœur de notre capitale, de l'inutile et monstrueuse tour Eiffel , que la malignité publique, souvent empreinte de bon sens et d'esprit de justice, a déjà baptisée du nom de tour de Babel. (...)

La ville de Paris va-t-elle donc s'associer plus longtemps aux baroques, aux mercantiles imaginations d'un constructeur de machines, pour s'enlaidir irréparablement et se déshonorer ? (...). Il suffit d'ailleurs, pour se rendre compte de ce que nous avançons, de se figurer un instant une tour vertigineusement ridicule, dominant Paris, ainsi qu'une noire et gigantesque cheminée d'usine, écrasant de sa masse barbare (...) tous nos monuments humiliés, toutes nos architectures rapetissées, qui disparaîtront dans ce rêve stupéfiant.

Et, pendant vingt ans, nous verrons s'allonger sur la ville entière, frémissante encore du génie de tant de siècles, nous verrons s'allonger comme une tache d'encre l'ombre odieuse de l'odieuse colonne de tôle boulonnée".

La réponse de Gustave Eiffel

Eiffel répond à la protestation des artistes dans une interview accordée au Temps le 14 février 1887 qui résume bien sa doctrine artistique :

"Je crois, pour ma part, que la Tour aura sa beauté propre . Parce que nous sommes des ingénieurs, croit-on donc que la beauté ne nous préoccupe pas dans nos constructions et qu'en même temps que nous faisons solide et durable, nous ne nous efforçons pas de faire élégant ? Est-ce que les véritables conditions de la force ne sont pas toujours conformes aux conditions secrètes de l'harmonie ? (...) Or de quelle condition ai-je eu, avant tout, à tenir compte dans la Tour ? De la résistance au vent.

Eh bien ! Je prétends que les courbes des quatre arêtes du monument, tel que le calcul les a fournies (...) donneront une grande impression de force et de beauté ; car elles traduiront aux yeux la hardiesse de la conception dans son ensemble, de même que les nombreux vides ménagés dans les éléments mêmes de la construction accuseront fortement le constant souci de ne pas livrer inutilement aux violences des ouragans des surfaces dangereuses pour la stabilité de l'édifice. Il y a, du reste, dans le colossal une attraction, un charme propre, auxquelles les théories d'art ordinaires ne sont guère applicables" .

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Gustave Eiffel

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Objet de discorde, de convoitise et de fascination, la tour Eiffel ne laisse personne indifférent. Riche d’une histoire pleine de rebondissements, elle vous révèle ici toutes ses informations clés.

Le restaurant de la tour Eiffel en 1900

L'histoire des restaurants

Pour l’Exposition Universelle de 1889, quatre majestueux pavillons de bois réalisés par Stephen Sauvestre occupent la plateforme du premier étage. Chaque restaurant peut recevoir jusqu’à 500 personnes.

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Directive 2006/42/ce et l'arrêté du 1er mars 2004., instructions d'utilisation et de maintenance..

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L'histoire de la grue de levage

Histoire du levage #2 : La grue de levage

Ayant pour volonté de construire des édifices toujours plus hauts et sophistiqués, les ingénieurs de l’antiquité ont inventé la grue entre le 6ème et le 5ème siècle avant J-C afin de soulever des charges lourdes avec un effort moindre. Initialement constituée de bois et de cordages en fibres végétales, les améliorations technologiques que l’Humanité a connu au fil des siècles a permis d’intégrer de nouveaux matériaux à cet engin de levage pour le rendre plus efficace et assurer une plus grande sécurité pour les utilisateurs. Pour poursuivre ces objectifs d’efficacité et de sécurité, Traction Levage propose à ses clients des accessoires et des câbles de haute qualité, qui s’adaptent à vos grues, à vos attentes et à votre cahier des charges. Retrouvez ces produits directement sur notre site internet en cliquant ici : Accessoires et câbles de levage

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  • Une grue est un engin de levage et de manutention destiné à lever et déplacer de lourdes charges.
  • Des capteurs donnent au grutier les indications nécessaires sur la position et le poids de la charge.
  • Le grutier dirige la grue à l’aide de joysticks qui lui permettent de diriger les trois fonctions principales : le levage, l’orientation de la flèche et le mouvement du chariot le long de la flèche.

Qu’est-ce qu’une grue ?

Quels sont les types de grues , de quoi est constituée une grue , quel est l’intérêt des grues télescopiques , quels dangers représente une grue sur un chantier .

invention de la grue a tour

Il existe deux types de grues :

  • les grues mobiles , montées sur pneumatiques ou sur chenilles, qui font partie intégrante d’un véhicule. Ces grues se déplient de façon autonome et sont stabilisées à l’aide de contrepoids et de patins. Les grues mobiles utilisées en Travaux publics sont le plus souvent à flèche télescopique. L’utilisation de ces grues est délicate, et doit respecter des procédures de sécurité et des abaques de charges afin de prévenir tout risque de renversement.

invention de la grue a tour

  • les grues statiques , ou grues à tour, sont montées et démontées directement sur chantier élément par élément. Elles doivent être ancrées dans le sol par fixation dans des fondations et/ou lestées à la base par des blocs de béton. Ces grues sont surtout utilisées sur les chantiers de bâtiment ou pour la construction d’ouvrages de génie civil.

invention de la grue a tour

Une grue est constituée de deux parties principales : un mât et une flèche.

Sur les grues à tour, le mât en acier est constitué de plus ou moins de sections treillis en fonction de la hauteur voulue. La cabine de pilotage est installée à son extrémité. La partie horizontale avec la flèche sur l’avant part de cette cabine. Un chariot, relié au crochet de levage, est fixé sur la flèche et, à l’arrière, la grue est équipée d’une contre-flèche dotée de contrepoids destinés à assurer l’équilibre de l’ensemble. Un câble de levage circulant entre plusieurs poulies permet de répartir l’effort de traction et donc de limiter la puissance du moteur nécessaire à la levée de la charge.

On exprime la capacité d’une grue à tour ou d’une grue mobile en tonnes/mètres ou kilonewton/mètre. Cette capacité peut atteindre 20 tonnes avec 80 m de portée.

Le principal ennemi de la grue, c’est le vent. À partir de 71 km/h, le travail de la grue doit être stoppé. On place alors l’engin en position « girouette ». Moteur débrayé, la grue va ainsi tourner avec le vent et offrir le profil adéquat aux rafales afin d’éviter que ces dernières ne la fassent basculer.

En outre, les grues télescopiques sont soumises d’une part à la portance et la stabilité des sols et, d’autre part à une capacité de levage tributaire de la position de la charge. Dans certaines positions de travail, la machine est déséquilibrée et les stabilisateurs latéraux se trouvent en « flottance », une situation pouvant engendrer un déséquilibre qui implique des mouvements incontrôlés de l’engin et, à terme, un basculement. D’où l’importance de vérifier la stabilité et la portance des sols avant toute installation de la grue mais également que les mouvements de cette dernière n’entraînent pas un risque de soulèvement des stabilisateurs.

Suggestions

Les différents engins de levage, les chariots télescopiques, la réglementation des élingues, tp.demain est la plateforme de formation et de découverte des travaux publics..

Elle accompagne apprenants et formateurs dans l’apprentissage de nos métiers et la transformation durable des territoires.

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invention de la grue a tour

Potain est le leader mondial de la production de grues à tour et de grues à montage automatisé depuis 1928

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Les grues à tour Potain sont connues dans le monde entier pour leurs capacités de levage, leur fiabilité et leurs conceptions innovantes. Potain conçoit et fabrique plus de 60 types de grues à tour pour répondre à tous les besoins sur chantier : des grues de très grandes capacités pour les chantiers d’infrastructures, des grues à flèche relevable notamment pour les gratte-ciels de plus en plus hauts, mais aussi les grues topless qui façonnent désormais les paysages urbains à travers le monde, et enfin les grues à montage automatisé les plus innovantes qui soient et qui transforment les métiers de la construction résidentielle.

Grues à montage automatisé

Agiles et simples à manipuler, les grues à montage automatisé sont particulièrement adaptées pour les chantiers de construction résidentielle. L’offre de grues à montage automatisé Potain, la plus large et innovante sur le marché, apporte les meilleures performances pour le transport, l’accessibilité, le montage, le démontage et la maintenance à son utilisateur. Elle comprend les gammes mondialement connues des Evy, Hup, Hup M, Igo, Igo M et Igo T.

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Grues à montage par éléments

invention de la grue a tour

Evy LA SIMPLICITE CONNECTEE La Potain Evy 30-23 4 t est la première grue de la nouvelle gamme Ev

La Potain Evy 30-23 4 t est la première grue de la nouvelle gamme Evy. Cette grue est adaptée à la construction de maisons individuelles, de bâtiments résidentiels jusqu'à 3 étages et est conforme à la norme EN 14439.

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GROVE CONNECT - POTAIN CONNECT

Nos grues deviennent une solution de levage connectée et durable.

Notre vision avec les grues Grove et Potain est de sécuriser, simplifier et transformer positivement l'expérience utilisateur des professionnels de la construction grâce à une solution de levage connectée et durable.

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Potain build better

A More Profitable Way To Build Join the Revolution! Find out how contractors are embracing a smarter, more versatile way to build using Potain Self-Erecting Tower Cranes.

MR 309 et MR 329 complètent la nouvelle génération de grues à flèche relevable Potain

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Multi-Crane résout le casse-tête du chantier de De Zaanse Helden avec des grues de Potain

• La société néerlandaise de grues Multi-Crane a déployé six grues à tour topless MDT de Potain pour le projet résidentiel De Zaanse Helden à Zaandam, près d’Amsterdam aux Pays-Bas. • L’espace exigu du projet a nécessité une planification méticuleuse du positionnement des grues, des hauteurs sous crochet et du survol de certaines zones. La capacité de Multi-Crane à résoudre ce casse-tête à l’aide de sa flotte de grues à tour topless MDT de Potain lui a permis de remporter ce contrat de location.

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New Potain MCR 625 is a high-speed, high-performance luffing jib crane for the world’s fastest-growing markets

• The latest luffing jib crane from Potain builds on the design of the popular and proven MR 618 for European and North American markets. • It is designed for the growth markets of Asia, the Middle East, and Latin America and includes moveable counterweights for better space optimization as well as a compact design. • The MCR 625 works with one or two-fall reeving, enabling faster hoist speeds to maximize productivity.

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IMAGES

  1. How did they build the Tower so quickly?

    invention de la grue a tour

  2. Léonard de Vinci

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  3. Grue Mobile à Tour

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  4. Grue Mobile à Tour

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  5. Grue à Tour à Flèche Relevable CTLH 192-12 TEREX

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  6. Grues à tour

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VIDEO

  1. Démontage de grue Tour Alta Le Havre

  2. Translation grue à tour (Part 1)

  3. La magie des grues

  4. Montage de grue à tours

  5. Montage de la grue G3 à La Samaritaine (Part 2)

  6. FOSELEV

COMMENTS

  1. Grue à tour

    Description. À la fin des années 1940, diverses inventions permettent de commercialiser les premières grues à tour (une tour verticale et une flèche horizontale), concept assimilé à Faustin Potain à l'international [1].Une grue à tour est généralement caractérisée par une structure en treillis (quelques exceptions sur des petites grues à montage rapide).

  2. Histoire des grues

    Grue La machine de levage elle-même est appelée grue, gruau, engin, machine ou chèvre, quelquefois aussi « tympan » [3]. Toutefois certains archéologues la nomment tour à tour « machine de levage », « machine de levage à roue motrice », « machine élévatrice médiévale », « roue de carrier » [4]. Dans la grue, le tympan est ...

  3. 1949-1960

    1949-1960 La fondation du Groupe. L'invention de la grue à tour mobile constitue en même temps la naissance de l'entreprise Liebherr. En l'espace d'une décennie, la petite entreprise de construction s'est développée pour devenir un constructeur établi de machines pour travaux publics et de nombreux autres produits techniquement haut de gamme.

  4. Histoire de grues

    Des romains à nos jours... Cette gravure qui date de l'époque romaine montre la construction d'un temple. La construction de grand édifices comme les châteaux, les cathédrales, fortifications et travaux divers nécessitent le levage de pièces très lourdes. La grue se révèle un des outils indispensable pour ce genre de travail.

  5. D'une grue à tour à un empire mondial

    Quant à notre division des grues à tour, elle compte beaucoup dans notre histoire puisque l'invention de la grue à tour mobile, en 1949, coïncide avec la naissance du groupe. Tout a donc commencé par cette invention … Oui. En inventant la grue à tour, en 1949, Hans Liebherr a posé la première pierre du succès du Groupe Liebherr.

  6. PDF La Gravité Vaincue : Grues Et Engins De Levage

    est très proche de celui de la marine: roues à cliquet, treuils, palans et moufles, engrenages à roues dentées… La Grèce antique a créé tous les mécanismes nécessaires à l'invention de la grue. Tout cela permet la démultiplication de la force motrice qui reste humaine ou animale. L'instrument de levage des Romains était un mât

  7. Grues à tour et Grues mobiles de construction

    L'invention de la grue à tour mobile en 1949 marque simultanément la naissance du produit et de l'ensemble du groupe Liebherr. En un peu plus de 70 ans, la Liebherr Tower Cranes est devenue un fournisseur de grues à tour au succès mondial.

  8. Grue (engin)

    Types de grues Grues terrestres Grue de chantier La grue de chantier se caractérise essentiellement par une longue flèche en porte-à-faux, à laquelle la charge est suspendue, généralement au moyen d'un câble et d'une moufle (partie au bout des deux ou quatre câbles) ; cette flèche possède toujours au moins un (souvent plusieurs) degré(s) de liberté par rapport au sol, afin de ...

  9. L'idée à la base du succès : la grue à tour

    Lors de la reconstruction de l'Allemagne après la deuxième guerre mondiale, l'esprit d'invention et l'habileté créative étaient très recherchés. Hans Liebherr développe une grue à tour mobile pouvant être montée de façon simple sur site, et qui permet par conséquent une construction rapide et à un prix avantageux.

  10. Caractéristiques des grues à tour

    Une grue à tour est un appareil de levage et de manutention, utilisé principalement sur les chantiers pour la construction d'infrastructure, de bâtiments, ou d'ouvrage d'art. De caractéristiques très diverses, ces grues tendent vers une automatisation, mais nécessitent néanmoins l'intervention humaine pour leur conduite.

  11. Les grues de l'Antiquité à la Renaissance

    4 Par la suite, la grue à cage à écureuil a été largement diffusée jusqu'à l'époque moderne et représentée dans les traités de machines du XVI e siècle, comme celui de l'ingénieur milanais Agostino Ramelli. Une représentation de ce dispositif se trouve également dans le célèbre tableau de Brueghel l'Ancien, la Tour de ...

  12. WO2014040737A1

    L'invention concerne une grue à tour, comprenant une tour télescopique, et une flèche, montée pivotante à la tour, pouvant être repliée au niveau de la tour, en position de transport. L'invention est caractérisée en ce que la flèche peut, au moyen d'un dispositif d'expansion, être écartée de la tour, de la position de transport en position de télescopage, position dans laquelle ...

  13. Grue à tour

    L'invention porte sur une grue a tour, laquelle grue comprend une plateforme de pivotement (1), et une fleche de grue (2) et un bras centralisateur (3), tous deux fixes a la plateforme de pivotement (1), la fleche de grue (2) et la bras centralisateur (3) s'etendant a partir de la plateforme de pivotement (1) respectivement dans des directions opposees sensiblement le long d'un premier axe X ...

  14. EP2123592B1

    Publication Publication Date Title. EP2123592B1 2011-04-27 Dispositif de mise en girouette d'une grue à tour. EP0627527B1 1997-01-02 Dispositif support d'élément de mobilier urbain escamotable à actionneur électrique. FR2939099A1 2010-06-04 Dispositif electromecanique multifonctions pour atterrisseur.

  15. Architecture, construction & histoire de la tour Eiffel

    L'invention de la tour Eiffel. ... La Tour est montée à l'aide d'échafaudages en bois et de petites grues à vapeur fixées sur la Tour elle-même. Le montage du premier étage est réalisé à l'aide de douze échafaudages provisoires en bois de 30 mètres de hauteur, puis de quatre grands échafaudages de 45 mètres. ...

  16. Hans Liebherr, 100 ans d'histoire

    En 1949, il développe une grue à tour mobile pouvant être montée en toute simplicité sur site, et permettant par conséquent une construction rapide à un prix avantageux. Il accélère et simplifie la reconstruction de l'Allemagne tout en jetant les bases du groupe actuel. La grue TK10 constitue le début d'une histoire à succès durable.

  17. L'invention de la grue de levage

    Découvrez l'histoire de la création de la grue de levage durant l'antiquité entre le 6ème et le 5ème siècle avant J-C. Navigateur non pris en charge - Certaines fonctions peuvent être limitées avec ce navigateur. ... tout en apportant bien entendu la même qualité de service et le même niveau d'exigence à tout notre réseau de ...

  18. Les grues

    Une grue est un engin de levage et de manutention destiné à lever et déplacer de lourdes charges. Elle est constituée d'une tour verticale et d'une flèche horizontale qui supporte des câbles de levage. Cet engin peut se présenter sous différentes formes selon son utilisation. La capacité de levage d'une grue est en rapport avec ...

  19. La plus grande grue à tour du monde sort de la chaîne de production de

    Le 20 avril, la plus grande grue à tour du monde, qui intègre 158 résultats de recherche scientifique innovante et 305 brevets d'invention, est sortie de la chaîne de production de l'usine intelligente de grues à tour de Zoomlion à Changde. Cette grue, qui bat le record du monde, marque une avancée majeure pour Zoomlion, le fabricant chinois d'engins de construction, dans sa volonté d ...

  20. POTAIN

    Potain est le leader mondial de la production de grues à tour et de grues à montage automatisé depuis 1928 Enlarge image. E-CATALOGS. TOWER CRANES 2024 EN 14439 C25-D25 EN 14439 C50-D50 FEM 1001 . Les grues à tour Potain sont connues dans le monde entier pour leurs capacités de levage, leur fiabilité et leurs conceptions innovantes. ...

  21. La plus grande grue à tour du monde sort de la chaîne de production de

    CHANGSHA, Chine, 24 avril 2023 /PRNewswire/ -- Le 20 avril, la plus grande grue à tour du monde, qui intègre 158 résultats de recherche scientifique innovante et 305 brevets d'invention, est ...

  22. Procédé de commande du mouvement d'orientation de la partie to

    La présente invention se rapporte au domaine technique des grues à tour. Plus particulièrement, cette invention concerne la commande motorisée du mouvement d'orientation de la partie supérieure tournante d'une grue à tour.Une grue à tour est habituellement composée de deux parties principales, qui sont d'une part un pylône vertical non tournant aussi désigné comme « mât », et d ...

  23. PDF Grues à tour

    des plaques de dérive. Ce point fait partie de l'examen de montage de la grue à tour, qui est un des points vérifi és lors de la vérifi cation de mise ou remise en service de la grue à tour sur un chantier. La démarche proposée dans ce guide com-porte trois étapes distinctes et se limite au cas de terrain plat (voir fi gure 2).