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Le blog d'Alix et Gauthier

À bord de Pumba le "Croiseur Terrestre" !

Préparer son roadtrip en Roumanie

Comment y aller .

On ne va pas le cacher, le trajet est long pour rejoindre la Roumanie. Il est possible d’y aller tranquillement en faisant des étapes, nous avons préféré rouler longtemps pour profiter au maximum sur place.

Ainsi, nous avons mis 3 jours à atteindre le pays des ours ; après avoir traversé la France (nous sommes à l’Ouest), l’Allemagne, l’Autriche et la Hongrie !

Il y a une vignette pour rouler sur les autoroutes en Roumanie. Elle coûte 7€ pour le mois. Raisonnable par rapport à certains de ses pays voisins. Attention d’ailleurs à ne pas négliger les vignettes ! Au retour, nous avons oublié de reprendre la vignette pour traverser l’Autriche et avons reçu 4 mois plus tard une belle amende de…120€ !

Comment se déplacer ?

Pour ce raid, nous sommes partis avec notre 4×4 équipé et aménagé (le bien nommé Pumba!) pour dormir en bivouac.

Nous avions lus beaucoup de commentaires sur la conduite dangereuse des Roumains. Certes, nous avons fait majoritairement de la piste mais la conduite se fait bien sauf exception comme la route d’Ordea que nous avons trouvé dangereuse.

Les pistes sont nombreuses en Roumanie. Elles y sont faciles en majorité, larges et bien dégagées mais certaines peuvent être de vrais pièges par temps de pluie. Les 4×4 sont les bienvenus et les bivouacs totalement autorisés. Les emplacements ne manquent pas, faciles à trouver. Nous n’avons jamais été délogés ou interrogés sur notre présence. Plutôt pratique car les campings en Roumanie se font rares.

Quel budget ?

Ce voyage nous a coûté un prix raisonnable pour un séjour de 12 jours. Voici nos principales dépenses :

• Transport : 958 € C’est le plus gros poste de dépense qui comprend l’essence (913€), les vignettes de tous les pays traversés aller-retour (39€), les parkings et le lavage auto (6€). Cela ne prend pas en compte l’essence et les péages du trajet aller et retour depuis la France.
• Hébergement : 223,11 € . Nous passions en moyenne une nuit sur 4 en camping pour avoir accès aux sanitaires. Le total prend en compte 2 nuits en hôtel en Roumanie et 1 nuit en hôtel en Allemagne. Cela paraît un peu cher.
• Visites : 119 € . Les sites de visites ne sont pas excessifs en Roumanie et nous avons visité beaucoup de monastères. En ajoutant les mines de Turda ou encore la locomotive à vapeur, le tarif est logique.
• Repas : 150€ . Pas mal de restaurants, des boissons fraîches. Prix plutôt bon marché.
• Courses : 48 € . Pour nos repas en bivouac.
• Souvenirs : 21,3€. Des pots de miel, de la Palinka et de la confiture. Des produits locaux et typiques. La Roumanie est une destination plutôt bon marché. Hormis l’essence qui reste chère comme partout en Europe, le reste est raisonnable. Les campings (qui pour rappel, se font rares) sont parfois un peu chers par rapport aux prestations proposées. Au total, le voyage nous aura coûté 760€ / personne, soit 1520 € . Un budget plus que raisonnable pour 12 jours complets sur place.

Quand y aller?

Nous sommes partis fin août, début septembre en Roumanie. Septembre est le mois le moins pluvieux. Pourtant, nous avons eu de la pluie tous les jours sans exception. Principalement le soir et la nuit. Côté température, c’est plutôt chaud mais avec l’humidité permanente dû à la pluie, nous avions froid le soir. Niveau fréquentation touristique, la fin de l’été est idéale pour visiter. Nous étions rarement seuls sur les sites mais le flux était tout à fait acceptable. Seul le château de Bran était très fréquenté. Nous conseillons d’éviter d’y aller le week-end.

Top des Applications

Pour préparer notre voyage depuis chez nous, nous utilisons différentes applications.

Pour trouver un spot  : Nous utilisons une application de cartographie nommée Osmand et repérons des espaces qui nous paraissent plats et isolés pour passer la nuit. Sinon, nous nous installons au gré des opportunités ! Le camping sauvage est accepté sans problème en Roumanie.

Pour suivre des traces  : Avec notre 4×4, l’avantage c’est qu’on peut rouler (presque) partout alors pour suivre des traces, nos meilleurs amis sont Osmand ou Maps.me. Pour ce voyage, nous avons suivi un roadbook fourni par la Grande Savane.

Pour préparer l’itinéraire  : Le traditionnel guide du Routard qui est quand même un peu décevant sur ce pays. Des informations obsolètes et des sites pourtant intéressants absents de leurs propositions.

Liste des babioles (in)utiles

Voici une courte liste de nos indispensables pour un séjour en bivouac en Roumanie en été :

• Une bâche, un tarp, un auvent pour se protéger de la pluie
• Une sangle ou un treuil si vous êtes seuls pour vous sortir de la boue sur certaines pistes.

Notre to-do list (les incontournables)

Notre liste des choses à voir ou à faire en Roumanie (suivant notre itinéraire).

1# S’étonner face au volcan de boue

2# Rouler sur la jolie route de la Transfagarasan

3# Visiter les monastères de Voronet et Sucevita

4# Plonger dans les mines de sel de Turda

5# Rencontrer des Roumains ! Charbonnier, berger, routier, paysan…

6# Découvrir le cimetière joyeux de Sambata

Notes pour plus tard…

Les chiens : Il y a des chiens abandonnés partout, notamment sur le bord de la route. La plupart ne sont pas agressifs, et on peut même les nourrir.

L’argent : Pensez à toujours avoir des espèces avec vous, la carte bleue n’est pas acceptée partout.

La bière : Dans les bars et restaurant, quand vous commandez une bière, précisez laquelle sinon c’est une bière sans alcool qui vous sera servie par défaut.

Décalage horaire : Il y a 1h de décalage horaire avec la France.

Voir le compte-rendu de notre voyage en Roumanie

Partie 1 : Raid dans les Carpates, Roumanie

Partie 2 : Raid dans les Carpates, Roumanie 2

bonjour. je prévois de partir l été prochain en Roumanie votre road book serait il disponible pouvait vous me contacter par tel ou mail que l on vois cela ensemble. merci d avance bruno 06.20.73.59.07

Bonjour merci pour votre blog. Auriez vous le road book? Nous partons fin du mois pour la roumanie. Merci d’avance et faites de beaux voyages

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Visiter la Roumanie : guide voyage et conseils

29/10/2021 by Roobens Leave a Comment

Visiter la Roumanie n’est pas la priorité de beaucoup de voyageurs. Pour les rares qui vont voyager en Roumanie, ils se limitent en général à sa capitale, Bucarest. Pourtant, c’est un très charmant pays, à la beauté naturelle et une culture folk. On y trouve de charmantes villes, des montagnes pour skier et beaucoup de châteaux. Il y a aussi pas mal de bâtiments historiques et médiévaux. L’histoire est bien préservée et les paysages époustouflants. Que faire en Roumanie? Voici les lieux à visiter en Roumanie, puis quelques infos pratiques sur le pays!

Table des matières

Que faire en Roumanie

Bucarest est la capitale de la Roumanie et propose un mélange intéressant d’ancien et de nouveau. Vous y trouverez beaucoup de vieux immeubles communistes et en même temps des quartiers très modernes. C’est une ville dynamique, avec beaucoup de bars et cafés, églises et espaces verts. Ne manquez pas le palais du parlement , les therme Bucuresti et l’athénée roumain. J’ai écrit un article détaillé si vous comptez visiter Bucarest . Cliquez ici pour trouver votre hébergement. Cliquez ici pour trouver les meilleures activités.

Situé en Transylvanie, Sibiu a été fondée au 12ème siècle par les allemands et est l’une des plus populaires villes du pays. On y trouve de beaux immeubles de style baroque, des théâtres, expositions et opéras. Promenez vous dans la ville haute et la ville basse, et ne ratez pas la grande place, le palais Brukenthal (où l’on trouve l’un des plus vieux musées du monde), la tour du conseil, et le musée Astra. Cliquez ici pour trouver votre hébergement. Cliquez ici pour trouver les meilleures activités.

Egalement situé en Transylvanie, Sighisoara est une ville médiévale très bien préservée. Elle a été fondée par des artisans et marchands allemands au 12ème siècle. Ville classée au patrimoine mondial de l’UNESCO, il y a sur place beaucoup de rues pavées, sa citadelle qui protégeait la ville et pas mal d’églises. Allez voir la tour de l’Horloge qui date de 1556 et qui est haute de 64 mètres, l’église du monastère et la maison vénitienne. Il y a un festival médiéval populaire tous les ans en juillet. Pour info, c’est là qu’est né Vlad III l’Empaleur, qui a inspiré Dracula. Cliquez ici pour trouver votre hébergement.

Cluj-Napoca

Capitale non officielle de la Transylvanie, plein d’étudiants mais aussi beaucoup de hongrois vivent à Cluj-Napoca, la deuxième plus grande ville du pays. C’est une ville moderne, avec beaucoup de bars, cafés, et une vie nocturne active. C’est aussi l’une des villes roumaines connue pour son art et sa culture. Allez voir l’église Saint Michel, de style gothique, construite au 14ème siècle. Il y a aussi le musée national de l’art avec beaucoup d’œuvres d’artistes roumains. Cliquez ici pour trouver votre hébergement.

Situé à l’ouest de la Roumanie, Timisoara est surnommée “la petite Vienne” pour la culture présente sur place (théâtre, musées, expos, festivals…). C’est la troisième plus grande ville de Roumanie. C’est ici qu’a commencé la révolution qui a précipité la chute de Ceausescu en 1989. On ressent l’influence de beaucoup de cultures différentes, dû aux peuples qui ont vécu sur place : romains, turcs, serbes, hongrois… Allez voir l’église orthodoxe, les onze tours de la ville, ses parcs, jardins… Cliquez ici pour trouver votre hébergement.

Brasov se situe au centre de la Roumanie. Entouré par les montagnes Carpates, Brasov est à voir notamment si vous comptez skier dans les environs. Brasov est surtout connue pour sa cathédrale gothique noire. En effet, au 17ème siècle un incendie a noirci les pierres de la cathédrale. Allez voir Strada Sforii, la rue la plus étroite du pays. Cliquez ici pour trouver votre hébergement.

Le château de Bran

C’est un des lieux les plus populaires de Roumanie, le château de Bran! Pourquoi? Le château, construit en 1377, a inspiré le personnage de Dracula. C’est aujourd’hui un musée où l’on peut voir des oeuvres d’art, meubles, armures… de la reine Marie, la dernière reine de Roumanie. Le château ne se trouve pas loin de Brasov, dans le village de Bran.

Le delta du Danube

Le delta du Danube est un lieu sympa si vous souhaitez observer la nature. On y trouve plus de 300 espèces d’oiseaux et 23 écosystèmes différents, dont l’une des plus grandes zones humides du monde. Le mieux est de s’y rendre au printemps (pour éviter les moustiques) et de faire un tour en bateau, afin d’admirer les magnifiques couchers de soleil sur place. La cuisine locale est délicieuse.

Sinaia est une ville qui se trouve juste à côté des montagnes, et qui a été construite autour d’un monastère. Dans ce monastère se trouve le premier exemplaire de la Bible imprimé en Roumanie. Sinaia est surtout connue car on y trouve le château de Peles, l’un des plus connus du pays. Il date de 1883, et c’était la résidence d’été du roi. Il y a 160 pièces, 30 salles de bains et plein de peintures, armures, porcelaine, tapisserie… A Sinaia, il y a aussi le château de Pelisor, un casino et de belles fleurs qu’il est interdit de cueillir. Cliquez ici pour trouver votre hébergement.

Le palais de la culture

Rendez vous à Iasi en Moldavie roumaine pour admirer l’impressionnant palais de la culture, qui date de 1925. De style gothique, il s’étend sur 35000 mètres carrés et contient 268 salles. On trouve quatre musées dans ce palais : le musée d’histoire de la Moldavie, le musée d’art, le musée ethnographique et le musée des sciences et techniques.

La route Transfagarasan

Vous aimez les road trips? Alors ne manquez pas la route Transfagarasan, l’une des plus belles du monde selon l’émission de télévision Top Gear. Elle passe par les montagnes Carpates et le lac Baléa, et on conduit surtout pour admirer les magnifiques paysages. C’est une route d’une centaine de kilomètres seulement, mais à voir! Sachez qu’il n’est possible d’emprunter la route Transfagarasan que de juin à octobre!

Constanta est une ville située au bord de la mer noire, qui date de 600 avant Jésus Christ! On y trouve plein de bâtiments historiques (notamment la mosquée Carol 1er, une cathédrale et le musée national d’histoire et d’archéologie), un port et de belles plages de sable blanc. C’est là qu’il y a Mamaia, une des stations balnéaires les plus populaires du pays. La nourriture proposée est à la fois roumaine, grecque et turque. Ne manquez pas le casino abandonné, impressionnant à voir! Cliquez ici pour trouver votre hébergement.

Voilà pour les lieux à voir! Voici maintenant quelques conseils pour visiter la Roumanie!

Budget voyage en Roumanie

• Se loger ne coûte pas cher en Roumanie. Une nuit en dortoir d’auberge vous coûtera 50-60 RON (10-12€). Une nuit dans un hôtel entrée de gamme coûte environ 150 RON (30€) par nuit. Pour les hôtels milieu et haut de gamme, comptez à partir de 175-250 RON (35-50€) par nuit. Cliquez ici pour réserver votre hébergement.
• Manger ne coûte pas cher non plus. Un plat coûte environ 25 RON (5€), une soupe avec du pain autour de 10-15 RON (2-3€), et un repas entrée, plat, dessert autour de 50 RON (10€). Une bière au bar coûte autour de 10 RON (2€).
• Niveau transports, un trajet en bus ou tram coûte 2 RON (0.40€) à Bucarest, et un ticket de métro coûte 5 RON (1€). Un trajet en bus d’une ville à l’autre coûte entre 50 et 75 RON (10-15€). Idem pour les trajets en train. Un vol domestique coûte environ 400 RON (80€).
• Pour les activités type visites, entrées au musée, etc…, comptez entre 15 et 40 RON (3-8€).

En gros, si vous voyagez avec un budget serré,  vous pouvez vous en tirer avec 35 euros par jour.  Sinon comptez environ 60 euros et plus par jour. C’est l’un des pays les moins chers pour voyager .

Comment se déplacer en Roumanie

Dans les grandes villes, il y a les transports en commun : bus, métro, tramway, mais aussi Uber. Sinon il y a les vols domestiques, les bus et les trains. Enfin, vous pouvez louer une voiture si vous le souhaitez.

Quand partir en Roumanie

Entre juin et août, il fait chaud, autour de 30°C. C’est la haute saison, il y a donc plus de monde que d’habitude, mais rien de comparable aux lieux populaires d’Europe de l’ouest. En hiver, il fait vraiment froid, 0°C et moins. Mais il y a très peu de touristes. Avril, mai, septembre et octobre sont des bons mois pour visiter la Roumanie.

Visa en Roumanie

Si vous êtes citoyen européen ou d’un pays occidental, pas besoin de visa pour voyager en Roumanie. Tous les détails  ici .

Sécurité en Roumanie

La Roumanie n’est pas un pays dangereux. Par contre faites attention dans les transports en commun à Bucarest, notamment les bus et trams. Il y a des pickpockets. Certains SDF n’en sont pas, n’hésitez pas à les ignorer. Et ne donnez jamais d’argent à un enfant qui fait la manche. Enfin, certains taxis à l’aéroport ou à la gare ciblent les touristes pour leur faire payer des prix gonflés. Renseignez vous bien sur les tarifs.

Les voyageuses solo n’auront pas de problème non plus. Certains mecs peuvent vous interpeler, mais ils ne sont pas insistants et plutôt inoffensifs. De façon générale, écoutez toujours votre instinct. Et pensez bien à prendre une assurance voyage qui vous couvre en cas de maladie, blessure, vol ou annulation. Cliquez ici pour en prendre une.

Que mettre dans sa valise

Je ne vais pas lister tout ce que vous devez amener avec vous. Je ne sais pas combien de temps vous partez, où vous allez en Roumanie, ce que vous allez faire, et à quel moment de l’année. Prenez donc tous les vêtements nécessaires, vos affaires de toilette, mais aussi :

• des pansements
• des boules quies
• du gel hydroalcoolique
• des cadenas à combinaison
• une money belt
• un câble antivol
• un adaptateur universel
• une gourde en acier inoxydable
• une lifestraw (filtre à eau)
• une coupe menstruelle (pour les filles)

Voici toute une liste d’accessoires voyage qui peut vous être utile!

Quoi manger en Roumanie

Les plats roumains sont plutôt copieux. Attendez vous à savourer pas mal de ragoût, soupes et plats à base de viande (surtout du porc). Mais aussi des pommes de terre, du chou, et des épices. Ils servent du bon café et leurs pâtisseries sont délicieuses. Testez le sarma , du chou farci au porc, à la choucroute et à l’aneth.

Et voilà! Vous pouvez désormais voyager en Roumanie en toute sérénité!

• Vous voyagez bientôt? Ma page ressources voyage peut vous aider!
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Que faire à Bucarest pendant 3 jours ?

3 jours : Que faire à Bucarest ? Bucarest (et non pas Budapest !) n’est pas une destination très…

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7 jours de voyage en Roumanie: le meilleur itinéraire

La Roumanie, un pays encore méconnu pour beaucoup de personnes dont moi il y a encore quelques mois en arrière. Je suis partie en octobre 2022 pour un itinéraire de une semaine en Roumanie avec mon amoureux. Nous avons découvert plusieurs endroits du pays et avons beaucoup apprécié la variété des paysages et la gentillesse des habitants.

Dans cet article, j’avais envie de vous partager notre itinéraire en Roumanie. Nous avons loué une voiture pour ce séjour avec la compagnie Klass Wagen que je peux que vous recommander. Les tarifs sont très bons marchés et le véhicule que nous avons reçu était neuf !

Ce site utilise des liens affiliés. Ce qui signifie qu’en réservant à travers ces liens, vous me permettez de gagner une petite commission sans que cela vous coûte plus cher ! Merci pour votre soutien !  

Le meilleur itinéraire d’une semaine en Roumanie

Jour 1 – arrivée en roumanie .

• Itinéraire : Aéroport Henri-Coanda – Brasov
• Distance : 154 km 
• Highlight : Premières impressions de Brasov de nuit
• Hébergement : Casa Cranta, Brasov 

Sitôt arrivés à Bucarest, nous avons pris possession de notre voiture de location et pris la route. La première étape de notre itinéraire en Roumanie nous a amenés à Brasov, à environ 150km de la capitale roumaine. Nous avons vite appris qu’en Roumanie le kilométrage ne veut rien dire sur la longueur du trajet en temps… Finalement, il nous a fallu un peu moins de 3 heures pour relier les deux endroits.

Nous y sommes arrivés en début de soirée. Autant vous dire que nous avons rapidement visiter la ville avant d’aller nous reposer pour attaquer au mieux la journée du lendemain. 

Jour 2 – Exploration du Château de Bran et Libearty Bear Sanctuary Zarnesti  

• Itinéraire : Brasov – Sanctuaire des ours – Bran – Brasov 
• Distance : 67km
• Highlight : Le château de Dracula et la découverte du sanctuaire des ours 

Au programme ce jour, la découverte du parc Libearty Bear Sanctuary Zarnesti , puis la visite du château de Bram où selon la légende Dracula y aurait vécu. Le Libearty Bear Sanctuary est un havre de paix pour les ours bruns ayant été maltraités ou ayant vécu en captivité dans de toutes petites cages. La visite se fait obligatoirement accompagné d’un guide. Nous avons eu la chance d’avoir un guide génial, passionné par les ours et ayant une grande connaissance des animaux présents dans le parc. La visite dure une bonne heure et permet de voir les ours ainsi que les autres animaux présents. Les habitants des lieux vivent maintenant dans de très grands enclos avec tout ce dont ils ont besoin. Malheureusement, ces ours ne pourront jamais être relâchés dans la nature au vue de leur passé. Le centre propose deux visites par jour, une en anglais et l’autre en roumain. 

Notre deuxième arrêt de la journée, le château de Bran aka le château de Dracula qui se situe à Bram. Nous sommes arrivés dans ce village roumain envahi de touristes principalement des locaux. Sachez que nous avons visité ce lieu un dimanche et surtout le weekend juste avant Halloween. Vraisemblablement qu’en temps normal et sur semaine, il y a beaucoup moins de monde. Nous avions acheté nos tickets sur internet ce qui nous a permis de doubler la queue ! La visite du château est libre, il faut juste suivre un parcours délimité  à l’intérieur du château. Mis à part le fait qu’il y avait beaucoup de monde, j’ai beaucoup apprécié la visite de ce lieu. Je vous recommande de marcher un peu autour du château afin de trouver de magnifiques spots photos. 

Après ces deux visites, nous sommes retournés à Brasov et avons profité de notre soirée dans la ville. 

Jour 3 – Découverte de Brasov 

• Itinéraire : – 
• Distance : 0km
• Highlight : Les maisons colorées du centre-ville

Aujourd’hui le programme de notre voyage en Roumanie est la découverte de Brasov. Cette ville me fait beaucoup penser à Innsbruck en Autriche à cause des petites maisons de couleurs et de la montagne en arrière-plan. On peut aussi lui accorder un air de Los Angeles en raison des lettres de Brasov surplombant la ville. 

Nous nous sommes laissé guider par notre instinct pour la découverte de Brasov. Il y a plusieurs églises catholiques et orthodoxes à découvrir, mais aussi la plus vieille école de Roumanie. La place centrale est un incontournable. Si le temps est clément, je vous recommande de vous rendre au belvédère de Tâmpa qui surplombe la ville. Vous l’aurez compris, Brasov regorge d’activités et d’endroits à découvrir. 

Un petit conseil gastronomique, le restaurant Bistro de l’Arte est génial ! Nous y avons très bien mangé et à des prix corrects.

Jour 4 – Rouler sur la Transfăgărășan Highway

• Itinéraire : Brasov – Curtea de Arges – Transfăgărășan – Sibiel
• Distance : 290 km
• Highlight : Les couleurs automnales et les impressionnants virages de la Transfăgărășan
• Hébergement :   Portal Village, Sibiel  

Notre voyage en Roumanie nous a ensuite emmené sur les traces de la Transfăgărășan Highway. Cette route a été élue comme étant l’une des plus belles d’Europe. Nous l’avons parcourue du sud au nord. Je confirme que ce col est grandiose. Ce sont des lacets qui se suivent les uns après les autres. Nous avons fait plusieurs arrêts photos et une petite rando au sommet du col. Je ne pourrais pas vous dire le nom car nous sommes partis un peu à l’aveugle.  N’oubliez pas de vous arrêter à la cascade Bâlea dans la partie nord de la  Transfăgărășan Highway.

Je vous parle très rapidement de l’hôtel dans lequel nous avons séjourné ce soir-là. Ce sont des petites cabanes hyper modernes et très confortables offrant une vue plongeante sur la forêt. Je vous le recommande vivement même si c’est un peu plus cher que d’autres hôtels mais la localisation est magnifique. Cependant ne prenez pas le repas du soir là-bas. Les portions sont toutes petites et les prix assez élevés. 

Jour 5 – Visite de Sibiu 

• Itinéraire : Sibiel – Sibiu – Bucarest
• Distance : 304 km
• Highlight : La vieille-ville de Sibiu
• Hébergement : Bucharest Comfort Suites Hotel, Bucharest   

Cette journée marque le plus long trajet de notre itinéraire en Roumanie. Afin de le réduire légèrement, un arrêt dans la ville de Sibiu fut décrété. Le centre-ville de Sibui est magnifique ! On retrouve les petits immeubles colorés, semblables à ceux de Brasov. Une particularité architecturale a marqué nos yeux. Les fenêtres visibles sur les toits des immeubles suggèrent un trompe-l’œil. On a l’impression que les immeubles ont des yeux ! 

Notre petite visite nous a amené entre autres à la Piata Mare et Mica , puis au pont des mensonges. Nous avons aussi visité la cathédrale orthodoxe qui est impressionnante. Je vous recommande le détour.

Après cet arrêt, nous avons repris la route pour Bucarest. Le trajet s’est très bien déroulé. Malgré quelques bouchons dûs à des accidents, nous sommes arrivés en début de soirée à Bucarest sains et saufs. 

Jour 6 – Découverte de Bucharest

• Itinéraire : –
• Distance : 0 km
• Highlight : Palace présidentiel, la vieille ville

Aujourd’hui, journée consacrée à la découverte de la capitale roumaine. Nous commençons par un petit brunch dans un endroit que je ne vous recommande pas avant de partir à la découverte du  palais du parlement . Ce bâtiment est très impressionnant par sa grandeur. Nous n’avons pas visité l’intérieur du bâtiment au vu du peu de temps que nous avions à Bucarest. J’ai entendu dire que c’était assez impressionnant. 

Par la suite, nous avons continué notre chemin à pieds en direction du  Palais CEC  et avons découvert le quartier de Lipsani. Il y a un stop qui est immanquable si vous vous rendez dans ce quartier. Il s’agit du restaurant  Caru’ cu Bere , le plus vieux restaurant de Bucarest. L’ambiance et la décoration du restaurant sont d’époque. Nous y avons très bien mangé ! Ils servent de nombreuses spécialités roumaines. 

Dans ce même quartier se trouve aussi le  monastère de Stavropoleo s qui est magnifique et d’autres lieux de cultes de différentes religions. Faites un court arrêt à la libraire Cărturești Carusel  en passant. Cette boutique vaut la peine de s’y arrêter. 

Notre balade s’est ensuite poursuivie vers le quartier de l ’Athénée roumain , un quartier un peu plus chic et bourgeois. Vous y trouverez de nombreux restaurants de toutes origines. Nous avons mangé au restaurant italien Lugo que je vous recommande vivement. 

Bucarest est une ville pleine de contrastes, entre les bâtiments de l’époque soviétique et les bâtiments rénovés de la vieille ville. C’est un mélange architectural intéressant. Si vous souhaitez découvrir une ambiance plutôt soviétique, sortez de la vieille ville et marchez en direction de la gare centrale. 

Jour 7 – Retour en Suisse 

• Itinéraire : Bucarest – Aéroport Henri-Coanda 
• Distance : 17 km
• Highlight : Arc de Triomphe 

Nous voilà déjà arrivés à la fin de notre itinéraire en Roumanie ! Ce matin, le programme fut simple, ramener la voiture à l’aéroport et prendre l’avion pour rentrer chez nous. 

Sur le chemin du retour, notre route croisa l’arc de Triomphe roumain qui est la réplique parfaite, en plus petit, de celui de Paris. Il se trouve dans l’un des gros rondpoints de la ville pour les intéressés.  

J’espère que cet article sur mon itinéraire de voyage en Roumanie vous aura plu et donné envie de partir à la découverte de la Roumanie ! N’hésitez pas à me contacter si vous avez des questions ou des demandes !

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Blog Voyage / Voyages / Roumanie / Voyage en Roumanie : Transylvanie, Carpates et Maramures

Voyage en Roumanie : Transylvanie, Carpates et Maramures

Roumanie, Roumains, je vous aime !! Racoleuse ma déclaration d’amour ? Non, sincère ! Après une semaine de voyage en Roumanie, je réalise l’immense fossé entre l’image de ce pays souvent réduit à sa seule minoritié Rom (qui bien souvent suscite à tort défiance et mépris) et une réalité tellement plus belle et riche à tous les niveaux: paysages, population, villes, villages, mode de vie ! Récit détaillé de mon road-trip à travers 3 grandes régions roumaines: la Transylvanie, les Carpates et ls Maramures.

Avant-propos en forme d’éloge de la lenteur

Amis pressés qui comptent leur temps et leur km, la Roumanie n’est pas faîte pour vous. Ici on ne peut guère rouler à plus de 60 km/h ! Pas le choix pour ce pays qui compte à peine 500 km d’autoroutes et où il faut partager les routes secondaires parfois bien fatiguées avec vieilles Dacia aux moteurs rafistolés et charrettes tirées par les chevaux. Un rythme lent qui a du bon et qui s’accorde parfaitement au rythme du voyage. On peut regarder le paysage, s’arrêter n’importe quand, observer à chaque détour une nouvelle scène de vie paysanne et prendre enfin son temps !

Voyage en Roumanie #1  – cap au centre – la Transylvanie

Autant Cluj Napoca, la ville où nous atterrissons, personne connait, autant la Transylvanie où nous mettons le cap, ça fait tilt. En effet c’est ici que serait originaire un certain Dracula, le vampire emblématique, la référence pour les adeptes du genre et les puristes  . Ironie de l’époque ces derniers se font vampiriser à leur tour par des entrepreneurs avides de vendre leur Dracula Tour et autres formules clé en main « Chez Dracula ».

Qu’on se le dise, j’ai adoré le roman de Bram Stocker, je suis plutôt bon public devant un film de vampires mais non, je ne suis pas venue à Sighisoara pour visiter la maison natale de Vlada Tepes, la figure historique à l’origine du personnage fantastique. En fait je m’en cogne des vampires, gousses d’ail, crucifix et chauve-souris et bonne nouvelle, Sighisoara n’a pas été convertie en Dracula land.

Rien d’obscur ni de terrifiant donc pour cette jolie ville mais plutôt un cachet médiéval bien préservé qui lui a valu un classement au patrimoine de l’UNESCO  : ruelles pavées, tour de l’horloge, citadelle, tout semble être resté à sa place, comme au Moyen-Age.

Villages saxons : Biertan – Rășinari – Cristian

Minute encyclopédie  : le saviez-vous ? La Transylvanie doit une partie de sa culture, de son héritage historique et son architecture aux … Allemands  ! En effet ces derniers arrivèrent dès le XIIIe Siècle, appelés par le roi de Hongrie pour contrer les raids des Turcs et Mongols. Ces nouvelles communautés ont bâti églises fortifiées et places fortes encore très bien préservées aujourd’hui et du reste mentionnées dans tous les guides touristiques.

En bons élèves que nous sommes, nous avons fait un tour dans 3,4 de ces villages saxons et grand bien nous en a pris !

Avec leurs forteresses robustes et austères, leurs grosses bâtisses colorées et leur cigognes qui nichent sur chaque poteau électrique, on dirait un mélange de rigueur germanique et de folklore alsacien mais sans les géraniums et le côté cossu et tout pimpant du village typique alsacien ou bavarois.

Biertan vu depuis sa forteresse

Plus que tout, entrer dans ces villages c’est remonter dans le temps et pénétrer dans un autre univers  : chemins de terre en guise de rues, fouillis de lignes et poteaux électriques, chevaux, poules et chiens qui divaguent, carrioles de paysans qui traversent mollement mais sûrement. Nous voilà parachutés au XIX Siècle jusqu’à ce que la vision d’une paysanne le portable rivé à l’oreille nous sorte de notre béatitude passéiste. Oui la Roumanie a aussi droit a sa part de modernité !

A faire : dégoter une foire ou un marché paysan sur votre route

Durant ce road-trip , je me suis vite rendue compte qu’en Roumanie la route est un véritable lieu de vie, sorte d’extension du champ ou de la ville .  Impossible de faire un km sans croiser une charrette, une paysan avec un outil ou mieux, une foire ou un marché aux bestiaux bricolé sur la bas-côté ou dans un pré directement ouvert sur la route.

Si comme nous, vous faîtes ce genre de découverte, arrêtez vous et allez à la rencontre de ce monde rural encore très majoritaire en Roumanie ( 45% de la population vit en milieu rural, contre 20% en France à titre de comparaison).

Au programme : veaux, vaches, cochons, porcelets, chevaux, buvettes, bonne odeurs de Mititei (petites saucisses de viande hachée) qui grillent et paysans bons vivants soit indifférents à nous soit au contraire souriants, communicatifs et jovials.

Avec Sighisoara, c’est l’autre ville incontournable de tout voyage en Transylvanie et c’est mon petit coup de cœur. Oublié les clichés sur les villes roumaines grises, polluées et défigurées par l’ère Ceausescu, ici flotte un petit air d’Italie : vendeurs de glaces, centre historique réservé aux piétons, grandes et petites places avec d’innombrables terrasses qui invitent à siroter une bière tout en regardant s’écouler la vie locale.

Voyage en Roumanie #2 – Cap tout au nord – les Maramures

Bienvenue dans les Maramures, paradis terrestre oublié, perdu aux confins de l’Europe. Ici perdure des modes de vie proches du Moyen-Âge et la vie rurale reste la norme . Cela se traduit dans les paysages et les scènes de vie qui défilent au rythme ralenti de notre voiture de location dont les pointes de vitesse dépasseront rarement les 60km/h (cf mon avant propos). Nous voici très très loin de notre Europe du XXIe Siècle même si la Roumanie en est membre depuis 2007.

On retrouve comme en Transylvanie les attelages tirés par les chevaux. Ils progressent dans des paysages vallonnés éclatant de vert et agrémentés des meules de foin aux formes variées.

Et puis partout des scènes pastorales dignes d’un autre temps  : laboureurs poussant la charrue, paysannes en fichu, un râteau ou une bêche à la main, hommes coupant l’herbe à la faux, bûcherons maniant la hache avec dextérité. Vie et labeur reposent sur les ressources naturelles de base : la terre, le bois et l’herbe.

A vivre : 2 jours hors du temps et hors du monde chez l’Habitant

Une journée chez l’habitant dans un village des Maramures ça commence par des yeux qui s’ouvrent sur un tableau pastoral à la croisée d’un Millet et d’un Constable. Puis arrive le «  bună ziua » franc et chaleureux que nous adresse Vasile, le maître de la maison . Ça se poursuit par une caresse au petit chien qui monte la garde, aux deux lapins et à l’unique vache que notre hôte vient de traire. Ensuite direction la cuisine où le lait tout frais de la « Marguerite » qu’on vient de caresser trône sur la table accompagné d’une orgie de choses succulentes : crêpes maison, fromage , tartines, œufs et j’en passe.

Ici on goûte à des plaisirs simples, tout comme on renoue avec des valeurs oubliées de nos sociétés modernes. L’autosubsistance, la solidarité, le respect des anciens , ça vos parle ? Dans les Maramures, ces valeurs sont érigées en principes de vie  : le potager jouxte la maison et fournit de quoi manger au quotidien, basse-cour, cochon, vache assurant le complément. Pour la labour du champ,Vasile nous fait comprendre qu’il peut compter son voisin qui lui prête son cheval. Et puis dans la maisonnée toutes les générations sont réunies, ascendants et descendants, tout ce petit monde participant activement aux tâches du quotidien.

Ici l’écologie ce n’est ni un choix, ni un calcul, mais bien une évidence.

A faire: le marché de Sighetu Marmaţiei

Derrière ce nom barbare se cache une toute petite ville de province aux portes de l’Ukraine où cohabitent diverses communautés (roms, hongrois, ukrainiens…) ayant une réalité commune : la paysannerie, encore et toujours  ! Pour s’en convaincre, il suffit de faire un tour dans son marché hyper animé. Pas de doute sur l’origine des fruits, légumes, herbes et autres produits, tout est local et en stocks limités.

A voir : les églises en bois classées à l’UNESCO et le cimetière joyeux de Săpânța

L’âme des Maramures réside dans ses campagnes intactes mais aussi dans ses églises en bois, élément incontournable du paysage, visible de loin en raison de ces immenses clochers qui les prolongent et leur donnent toute leur majesté. Ces prouesses d’architecture en bois sont une autre démonstration de l’interaction harmonieuse de l’homme et de la nature à travers un artisanat remarquable .

Si vous pouvez, poussez votre découverte de la région jusqu’à Săpânța, le ville qui abrite le célèbre cimetière joyeux qui porte si bien son nom !

Le repos éternel se fait sous des auspices pour le moins colorées et sur les stèles en bois, les défunts sont immortalisés sous forme de scénettes naïves et représentatives des métiers et activités du coin: paysan, femme au foyer, facteur, mineur …

Voyage en Roumanie #3 – direction la montagne des Carpates

Notre road-trip se termine à environ 1000 m d’altitude dans la minuscule station de ski de Borsa au cœur des Carpates . Les paysages ont changé et rappellent un peu la Suisse mais avec de modestes abris de bergers en lieu et place des chalets luxueux et impeccables.

Dans le petit « Complexul Turistic Borsa » assez naïvement on s’imaginait trouver du personnel parlant anglais qui aurait pu nous conseiller un guide local qui nous aurait accompagné pour une randonnée  au Mont Rudnei culminant à 2.300 m. Il n’en fut rien… pas de personnel bilingue, pas de guide, pas de rando. Restent ces splendides paysages et ces forêts insondables, refuge des derniers ours et loups d’Europe.

Mes 3 bonnes raisons de venir en Roumanie

•  Parce qu’ici on ne vous prendra jamais pour un touriste mais pour un individu ordinaire avec qui ont peut échanger, partager, communiquer. La langue peut apparaitre au début comme une barrière mais vous verrez qu’ elle est systématiquement un tremplin vers un sourire ou un salut cordial.
• Ce pays souvent taxé d’archaïsme n’a en fait jamais été aussi moderne et en phase avec les nouvelles aspirations de notre temps : altruisme, empreinte carbone limitée, auto-subsistance ont prit le pas sur l’égoïsme, le productivisme et la richesse matérielle. Neo ruraux, locavores, décroissants et autres tribus écolos, vous avez trouvé votre terre de prédilection.
• Parce que la France  et les français y occupent une place privilégiée . Certaine locutions françaises se retrouvent dans le vocabulaire ( “Merci” notamment) en raison des origines latines de la langue (et non slaves). En outre, de ce qu’on a pu constater, la nouvelle génération s’expatrie pas mal en France, alors forcément ça crée des liens ! 🙂

Carnet de route

Les bonnes adresses dodo/ repos, en transylvanie : casa soare à sighisoara.

Prix: 28€ la nuit avec petit-déjeuner

Dans les Maramures : Pensiunea Maramu à Breb

L’accueil avec la țuică (eau-de-vie à base de prune) vous installe d’emblée dans la convivialité du lieu et d’une famille qui n’a peut être pas les mots français pour vous traduire sa joie de vous recevoir mais qui a tout le reste: sourires à gogo, petites attentions, cuisine généreuse… on se sent vite comme à la maison chez Vasile et Marinca, sans oublier la grand-mère rayonnante de bonheur, les deux beaux enfants, le petit chien adorable, les deux lapereaux, la vache placide…. un Eden !

Prix: 35€ la nuit avec petit-déjeuner

Dans les Carpates : Hotel Roman Maramures ✰ ✰ ✰ à Borsa

Confort, standards européens et prestations d’un hôtel 3 ✰ ✰ ✰ à prix imbattable. Luxe suprême: piscine couverte et chauffée en accès illimité avec vue sur les sommets enneigés des Carpates !

Prix : 28€ la nuit

• VOL Avec la compagnie lowcost Wizzair . Départ de Paris Beauvais ou Bâle/Mulhouse Arrivée à Cluj-Napoca, ville à mi chemin entre Maramures et Transylvanie et plus pratique que Bucarest. Tarif très compétitif, j’ai acheté mon billet 100€ A/R . Par contre c’est le tarif de base et le moindre service supplémentaire est facturé à commencer par le bagage. Vous n’êtes autorisé qu’à un PETIT bagage à main (42 x 32 x 25 ) pour un plus grand (modèle valise cabine – 56 x 45 x 25 cm ) les frais varient en fonction de la saison et de l’itinéraire ( de 15 à 35€)
• HÉBERGEMENT Comptez entre 25 et 35€ par nuit pour 2 soit environ 200€ la semaine. Privilégiez les formules chez l’habitant surtout dans les campagnes. L’accueil y est incomparable !
• LOCATION DE VOITURE 100€ la semaine avec la compagnie Klass Wagen que je vous conseille chaudement : personnel parlant anglais (chose rare), disponible et très arrangeant. Pour info, leurs bureaux ne sont pas situés dans l’aéroport mais à 5 min en voiture. Ils viendront vous chercher 🙂
• NOURRITURE /  ACTIVITÉS 300€ maxi pour 2 pour une semaine. Le prix des repas varient du simple au triple en ville ou à la campagne. La formule la moins coûteuse et la plus goûteuse reste de manger chez l’habitant. A titre d’exemple dans les Maramures chez Vaseli, le repas nous coûtait 6€ par personne tout compris (boisons à profusion dont vin – entrée – plat – dessert)

Bonus chiens errants : alors, mythe… ou réalité ?

Après analyse approfondie de la question en amont et retour d’expérience après une semaine en compagnie d’un coéquipier cynophobe, voilà mes conclusions : Dans les campagnes et les petites villes, on rencontre effectivement quelques chiens errants . Qu’ils soient pauvres ères faméliques, dépoilés et abandonnés ou chiens domestiques égarés, ils restent inoffensifs. En fait, vous devez vous méfier d’un seul type de chien : le chien de berger . En Roumanie l’activité pastorale est encore très présente et les chiens sont avant tout un outil de travail. Il servent à la surveillance du troupeau et à sa protection ! Dans les Carpates, nous avons croisé un troupeau de 5 vaches escortées par 3 bergers et 3 gros chiens dont un qui nous a fait une belle démonstration de course-poursuite d’un motard. Mon amoureux phobique des chiens n’en menait pas large, même à l’abri dans la voiture de location…

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“Certaines locutions françaises se retrouvent dans le vocabulaire (« Merci » notamment) en raison des origines latines de la langue (et non slaves)” Les mots : “Merci”, “Bonjour”, “Bonsoir”, “Madame” ont ete utilise chaque jour, depuis les anees 1850-1860 et jusqu’a la fin des anees ’70 quand Ceausescu les a interdit, (a l’occasion de l’un de ses discours), en disant que ces mots sont…”d’origine bourgeoise”…Mais un vrai mistere est l’utilisation du mot “ail” dans les villages au sud de la Roumanie… En tout cas, un grand nombre des mots roumains sont d’origine francaise, avec presque la meme prononciation et signification comme en France….

Pour l’état des routes, ca dépend des coins. Le pire étant dans les Carpates, le col de Prislop, plus on grimpait et plus les nids de poules se multipliaient. Ailleurs ca allait effectivement. Quels coins de Roumanie as tu préféré ? Bonne continuation ici et ailleurs 🙂

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Les incontournables de la Roumanie

La Roumanie n’est pas le premier pays qui nous vient en tête lorsque l’on prépare un voyage et c’est bien dommage ! J’ai eu la chance d’étudier pendant un an à Bucarest, sa capitale. J’espère, avec cet article, réussir à vous convaincre de placer le pays de Dracula sur la liste de vos futures destinations !

En effet, la Roumanie et plus principalement la région de la Transylvanie est connue comme étant la terre de Dracula, puisque c’est dans ce pays de l’Est que résida Vlad III l’Empaleur, surnommé Drăculea (signifiant « fils du diable » en roumain médiéval) , qui inspira Bram Stoker pour son fameux compte de vampire.

Le château de Bran , château où aurait résidé Vlad, est d’ailleurs l’une des activités touristiques les plus connues de Roumanie, mais détrompez-vous, ce n’est pas la seule chose que ce pays a à vous offrir !

Peu de gens le savent, mais la Roumanie est le huitième pays de l’Union Européenne en terme de superficie. Elle offre donc, par sa taille, une diversité de paysages incroyables : incluant ville, montagne, et même la mer.

Bucarest, une ville qui regorge d'histoires

Accessible en 3 heures de vol sans escale depuis Paris, le point d’entrée du pays est bien souvent Bucarest, sa capitale (à ne pas confondre avec Budapest, capitale de la Hongrie, car bien qu’étant pays frontaliers, les deux capitales n’ont rien à voir).

Bucarest peut paraitre peu charmante au premier abord, entre ses rues remplies de voitures, les blocs de bâtiments et les câbles électriques apparents devant chaque façade d’immeuble. Mais il faut savoir prendre le temps de la découvrir pour savoir l’apprécier. Bucarest est une ville qui regorge d’histoires, ayant été sous le contrôle de Ceausescu (dirigeant du régime communiste), on y retrouve énormément de bâtiments au style soviétique. Mais cela permet à certains édifices de style français de briller encore plus.

Bucarest est un passage obligatoire pour pouvoir comprendre l’histoire de la Roumanie et encore plus apprécier le reste du pays.

A faire & à voir à Bucarest

Palais du parlement.

Deuxième plus grand bâtiment administratif au monde derrière le Pentagone. Le Palais du Parlement est une visite incontournable à faire en début de séjour afin de mieux comprendre l’histoire de Bucarest. Prévoir de réserver la visite via leur site ou par téléphone au moins deux jours avant. Prix : adulte 40ron (8 euros), étudiant 20ron (4 euros), enfant 10ron (2 euros).

Ou tout simplement le centre historique et le quartier central de Bucarest. À Lipscani, les rues sont réservées aux piétons, mais faites attention de ne pas vous prendre un pavé dans le pied. Dans ce quartier se situe la fameuse librairie Cărturești Carusel avec ses jolis escaliers blancs. Vous y retrouverez aussi l’église du monastère Stavropoleos , qui est l’une des plus anciennes églises de Bucarest. À la nuit tombée, l’ambiance de ce quartier change complétement et devient une boite de nuit à ciel ouvert.

Caru’cu bere

Situé dans le centre historique de la ville, vous ne pouvez pas passer par Bucarest sans manger dans la plus ancienne brasserie de la ville . L’architecture de Caru’cu bere est remarquable avec des murs en lambris et des vitraux. Je vous conseille de réserver en avance sur leur site internet et d’y aller le midi afin de profiter du menu à 25ron (5 euros), mais aussi de l’orchestre qui se produit sur place.

Calea Victorei

C’est l’avenue la plus ancienne de la ville et désormais une version roumaine de nos Champs Elysées parisiens . Elle permet de rejoindre le centre historique à la Place de la Révolution.

Athénée roumain

L’une des plus prestigieuses salles de concert du pays . Déjà très jolie de l’extérieur, il est aussi possible de visiter l’intérieur en rentrant par une petite porte sur la droite et en payant la modique somme de 10ron (2 euros).

Musée national d’art de Roumanie

Situé à 2 minutes de l’athénée roumain, le musée est installé dans le Palais Royal de Bucarest . Le musée est divisé en deux grandes galeries (art national et art européen). billet combiné : 25ron (5 euros).

Parc Herăstrău

Situé au nord de la capitale, c’est le plus grand parc de la ville . Entrez-y par la porte donnant sur l’Arc de Triomphe Roumain afin de faire d’une pierre deux coups. C’est très agréable de se balader dans ce parc et je vous conseille, si vous avez le temps, de pique-niquer au du bord du lac.

Le musée du village roumain

Situé à l’intérieur du parc Herăstrău, ce musée en plein air vaut le détour. Il contient plus de 300 structures (maisons, églises, moulins, etc) importées de toute la campagne roumaine. Prix : 10ron (2 euros).

Parc Cișmigiu

Plus petit que le parc Herăstrău, le parc Cismigiu est situé en plein centre-ville . L’été vous pouvez y faire un tour de barque, et l’hiver le lac est transformé en patinoire.

Maison de Ceausescu

Cette villa luxueuse révèle toute la folie de l’ancien dictateur communiste . Composée de 80 pièces, la visite permet d’en voir 15, dont une immense piscine décorée de mosaïques qui a mis deux ans à être construite et une salle de bains avec des murs plaqués d’or. Prix : adulte 55ron (11 euros), étudiant 45ron (9 euros).

Sinaia et le sublime château de Peleș

Sinaia est accessible en 1h30 en train de Bucarest et vous dépaysera complétement de la capitale. Située dans les montagnes, cette ville magnifique est un lieu de passage incontournable lors d’un séjour en Roumanie. Vous y retrouverez le château de Peleș, l’un des plus beaux châteaux de Roumanie à mes yeux.

faire & à voir à Sinaia :

Monastère de sinaia.

Sur le chemin pour aller au château depuis la gare. Prix : 5ron (1 euro).

Château de Peleș

À la sortie du Monastère, montez par le chemin dans le parc pour pouvoir profiter des commerçants et de leurs jolies cabanes en bois, avec une vue sur le château en fond. Le Château de Peleș est magnifique de l’extérieur mais l’est encore plus de l’intérieur. Prix : adulte 50ron (10 euros), étudiante 10ron (2 euros), enfant gratuit. Prévoyez cependant de l’espèce car ils n’acceptent pas la carte bancaire .

Brasov, la plus belle ville de Transylvanie

Située au-dessus de Sinaia, à 1h de train de celle-ci, Brasov n’a rien à lui envier. Cette ville de la région de Transylvanie est entourée par la chaîne de montagnes des Carpates. Allez vous balader dans le centre historique et profiter de l’atmosphère si chaleureuse de cette ville. Profitez-en pour visiter l’imposante église noire, qui doit sa couleur à un incendie durant la guerre contre les Ottomans. Et appréciez la vue des montagnes depuis la place Sfatului en mangeant un délicieux kürtőskalács , un gâteau cuit à la broche hongrois, spécialité de la Transylvanie. 

Bran, pour visiter le château de Dracula

Accessible en bus de Brasov, c’est ici que vous pourrez visiter le château de Bran (ou château de Dracula). Il est possible de visiter le château 7 jours sur 7 tout au long de l’année. Prix : adulte 45ron (9 euros), étudiant 25ron (5 euros), enfant 10ron (2 euros).

Busteni, petit village en plein milieu des montagnes

Petite sœur de Sinaia, Bușteni se situe à moins d’une heure en train de Bucarest. Ce petit village en plein milieu des montagnes offre de très beaux paysages.

à faire & à voir à Busteni

Château cantacuzino, monastère caraiman, howling waterfall, sighişoara, petite ville colorée figurant au patrimoine mondial de l’unesco.

Un peu plus loin de la capitale et en plein centre du pays, Sighişoara est une petite ville colorée figurant sur la liste du patrimoine mondial dressée par l’Unesco. La partie la plus ancienne de la ville est située sur le haut d’une colline, ce qui nous permet d’avoir une vue sur toute la vallée.

à faire & à voir à Sighişoara

Musée d’histoire de sighişoara, maison de dracula.

Maison dans laquelle Vlad III l’Empaleur serait né. L’intérieur est désormais transformé en restaurant et musée.

Se balader et se perdre dans les rues colorées toutes plus jolies les unes que les autres.

L’escalier couvert

Emprunter « L’escalier couvert » pour se mettre dans la peau des anciens écoliers. Construit aux XVIIè siècle par le Maire de la Ville, cet escalier couvert permettait aux écoliers de rejoindre leur école située près de l’église en haut sur la colline, même en temps de neige ou de pluie.

La Transfăgărașan ou l’une des plus belles routes du monde

Depuis Bucarest il est aussi possible de louer une voiture et de partir à la conquête de l’une des plus belles routes du monde : la Transfăgărașan . En effet, cette route mythique qui traverse la chaine des Carpates vous fera traverser des paysages tous plus somptueux les uns que les autres.

Sur le chemin vous pourrez vous arrêter à  Curtea de Arges , une ville au pied des montagnes, où se situe l’un des monastères les plus remarquables de Roumanie. Plus loin sur la route, vous découvrirez la citadelle de Poenari , une forteresse devenue célèbre grâce à la légende de Dracula. Puis vous rejoindrez enfin la plus belle route de Roumanie offrant lacs, forêts, viaducs, tunnel, et très souvent, des ours. Le point culminant de cette route se situe au  Lac Bâlea , à 2034m d’altitude. Beaucoup de randonnées sont proposées au départ de ce lac et vous aurez aussi un magnifique point de vue sur la partie la plus impressionnante de la route où se succèdent d’innombrables virages…

Il faut cependant savoir que la Transfăgărașan est généralement fermée de mi-octobre à mi-juin à cause de la neige. Je vous conseille donc de la faire début octobre avec l’arrivée de l’automne et les feuilles rouges qui rendent les paysages encore plus époustouflants.  

Constanta pour faire un saut dans la mer Noire

Si vous préférez la plage, pas de soucis, la Roumanie a une fois de plus tout ce qu’il vous faut. Accessible en 2h30 de train depuis la capitale, Constanta est une ville portuaire au sud-est de la Roumanie, située sur les rives de la mer Noire.

à faire et à voir à Constanta

Cazinoul constanta, plaja mamaia.

Un grande plage avec tout le confort nécessaire.

Musée national d’histoire et archéologie

Musée très intéressant sur la ville et notamment sur la colonisation romaine. Des explications sont disponibles en français. Prix : adulte 20ron (4 euros), étudiant et enfant 5ron (1 euro).

Vama veche ou le Woodstock roumain

Si vous aimez l’aventure alors je vous conseille de prendre un bus de Constanta afin de rejoindre le Woodstock roumain, le petit village de Vama Veche . Ce village est situé à l’extrême sud-est du territoire roumain, à la frontière bulgare.

À l’origine, ce village servait aux pêcheurs, mais après la chute du régime communiste il est devenu un véritable symbole de renouveau de la jeunesse roumaine. Le premier weekend de mai lance désormais, tous les ans, la saison estivale de cette station balnéaire où la musique ne s’arrête jamais, devenu culte pour tout étudiant roumain. De nombreux jeunes viennent y faire la fête et dormir sous une tente ou à même le sable.

Pour conclure, la Roumanie est un pays très diversifié où chacun pourra y trouver son bonheur. De la culture en ville aux randonnées dans les montagnes en passant par un saut dans la mer Noire, ce pays saura combler chaque voyageur.

J’espère vous avoir convaincu pour visiter ce pays qui m’aura accueilli pendant un an et dont je ne garde que de beaux souvenirs. 

Noël en Roumanie

Une dernière chose, pendant la période des fêtes de fin d’années la Roumanie regorge de marchés de Noël artisanaux tous plus jolis les uns que les autres, mais je vous conseille de visiter celui de Sibiu , le petit village où chaque maison semble avoir des yeux qui vous observent…

à savoir avant de partir :

• Décalage horaire d’une heure (supplémentaire) entre la Roumanie et la France.

Bucarest est accessible en 3 heures de vols depuis Paris, Lyon ou Marseille.

Bien que la Roumanie fasse partie de l’Union Européenne, sa monnaie n’est pas l’euro mais le LEU (ou RON ) ; il suffit de diviser le prix roumain par 5 pour l’avoir en euro.

• La Roumanie est un pays où les prix sont bien plus bas qu’en France, mais pensez à ajouter au moins 10% de votre note en pourboire au restaurant .
• Je vous déconseille de visiter la Roumanie pendant l’été car les températures montent très vite. Je pense que les meilleures périodes sont les mois de mai-juin et septembre-octobre .
• Les roumains ne parlent pas très bien anglais.
• Ne pas se fier à l’accueil nonchalant des habitants de la capitale, le reste du pays est bien plus sympathique.

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Voyager en train en Roumanie : notre expérience de 3 mois

• par Laurence
• 2 septembre 2018 9 avril 2023
• 12 commentaires

Une très chouette expérience de voyager en train en Roumanie pendant 3 mois !! 

– Premièrement parce qu’on aime varier nos modes de déplacement…notre dernier voyage était en campervan en Australie et Nouvelle-Zélande 😉 – Deuxièmement parce que Laurence n’est pas fan du bus mais elle se soigne! – Troisièmement parce qu’après quelques recherches (ça c’est le boulot de Thierry!), on s’est aperçu que le réseau ferroviaire roumain était bien développé et desservait assez bien l’ensemble du pays.

Autant le dire tout de suite, pour voyager en train en Roumanie, il faut du temps… En effet, à une vitesse moyenne d’environ 50km/h, on apprécie vraiment le paysage qui défile 😉 Ici, pas de train à grande vitesse mais plutôt de vieilles locomotives fumantes et d’anciens wagons ayant déjà bien vécu et qui (on l’avoue) ne nous ont pas toujours rassurés vu de l’extérieur 🤔 Par contre, il existe aussi des trains plus récents ressemblant à nos TER mais ce n’est pas pour autant qu’ils roulent plus vite! 😉 Mais ils sont plus confortables.

Les intérieurs sont bien entretenus, propres et confortables. Certains trains ont une 1ère et une 2e classe. Il n’est pas rare de descendre sur les voies dans certaines haltes en pleine nature et de traverser les rails à pied. Tous les trains que nous avons pris sont toujours partis et arrivés à l’heure exacte 😀

Il existe un site internet:  «  cfrcalatori.ro « . On y trouve tous les horaires et on peut acheter certains billets en ligne (Thierry peut vous trouver n’importe quel train pour n’importe où…un vrai pro!). Il suffit de présenter son billet électronique  au contrôleur présent dans chaque wagon…impossible d’y échapper 😲 Nous avons souvent acheté les billets le jour même juste avant le départ.

Il est TRÈS économique de se déplacer en train en Roumanie. En moyenne, on a payé 4 ou 5 € les 100kms!

Petites ou grandes, elles sont souvent très vieilles et plus ou moins bien entretenues. Il y a un chef de gare dans chaque gare qui agite son petit drapeau vert à chaque passage de train. Le personnel de gare parle peu anglais alors petite astuce pour acheter nos billets: nous préparions un papier sur lequel nous écrivions notre destination, l’horaire, la date, pour être sûrs de ne pas nous tromper, ça marche bien 😉

Dans les petites gares, il n’y a pas de panneaux d’informations … et pas facile de comprendre les annonces en roumain sur les quais, quand il y en a! 🤣 Il nous est arrivé de monter et descendre 3 fois d’un train avant d’être dans le bon 😉

Pour visiter tout le Maramureş au nord-est, nous avons loué une voiture…bien plus pratique. Idem en Transylvanie pour voir la route « Transfãgãraşan » et les petits villages saxons. Il n’était pas pratique non plus de se déplacer en train en Bucovine pour voir les monastères peints, nous avons loué également une voiture (au départ de Iaşi).

☆ Le train, un bon moyen pour discuter et faire des rencontres

Et le moins qu’on puisse dire c’est que nous en avons fait! Dès que les gens nous entendaient parler français, ils engageaient la conversation. Les personnes âgées ayant  toutes appris le français à l’école, les jeunes parlant plus facilement l’anglais, tous étaient très étonnés de nous voir en tant que touristes, emprunter les trains roumains. Ils étaient aussi toujours prêts à nous aider 😲 (Il est vrai que nous n’y avons pas rencontré beaucoup de touristes étrangers!). Les personnes âgées et les jeunes ou étudiants bénéficient de tarifs préférentiels donc ils voyagent beaucoup en train!

En conclusion… Pour les amoureux du train et pour ceux qui ont le temps, on recommande de le prendre ou simplement de le tester au moins une fois!

☆ Notre périple en train

Nous avons parcouru environ 1700kms à travers le pays. Pour ceux que cela intéresse et pour avoir un ordre d’idée, voici le détail de nos déplacements…

1. Satu Mare -> Baia Mare: 60 kms, (1h40). Tarif: 1,75€/ personne.

2.  Baia Mare -> Dej. Il nous aura fallu prendre 2 trains pour aller jusqu’à Dej (2h). 92 kms. Tarif: 3,50€ / personne.

3. Dej -> Cluj Napoca (1h 30). 65 kms Tarif: 1,50 €/personne.

4. Cluj Napoca -> Blaj. 123 kms (2h). Le paysage est magnifique: collines verdoyantes et champs dorés. Tarif: 8€/ personne.

5. Blaj -> Sighişoara. 84kms. (2h). Tarif: 5€/ personne.

6. Sighişoara -> Sibiu. 90 kms. (2h40). Tarif:3€/ personne.

7. Sibiu -> Sibiel: Aller/ Retour sur la journée. 22kms. (40 min)

8. Braşov -> Bucarest. 168 Kms. (3h). Trif: 10€/ personne.

9. Bucarest (gara de Nord)-> Constanța: 225kms. (2h30) Tarif: 12€/ personne.

10. Constanța-> Eforie Nord et Sud: 20kms. (35′) . Tarif: 0,30€/ personne.

11. 2 Trains: Constanța-> Medgidia ->Tulcea :176kms. (3h30) Tarif: 6€/ personne.

12. Galați-> Iaşi:  240kms. (4h30). Tarif:  7,50€/personne.

13. Nous sommes allés en République de Moldavie  (Chisinău) depuis Iaşi en Roumanie. Les trains sont les mêmes. Passage de la frontière en train.

Quelques liens utiles pour voyager en train en Roumanie

Nous conseillons plusieurs livres pour préparer votre voyage : le guide Michelin (édition février 2021), qui est clairement le guide le mieux fait pour visiter la Roumanie (Fnac.com),  le dictionnaire insolite de la Roumanie, pour casser de nombreux préjugés sur ce pays (Fnac.com) et Hors-piste en Roumanie de Grégory Rateau écrivain français installé en Roumanie (Fnac.com).

Tous nos articles sur la Roumanie

Voyager 3 mois en train en Roumanie

Toutes les bonnes raisons de voyager en Roumanie

La Moldavie et les monastères de Bucovine

Le delta du Danube

La mer Noire

Transylvanie 2 de Sibiu à Brasov

Transylvanie 1 de Cluj à Sighisoara

Le Maramures

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12 commentaires sur “Voyager en train en Roumanie : notre expérience de 3 mois”

Chouette pays que la Roumanie.

Je voudrais visiter avec mon petit-fils (15ans) un studio en Roumanie .il est passionné des montages de film .merci de votre aide

Désolé mais je n’ai aucune idée sur ce sujet. Je vais me renseigner.

Merci pour tous les infos. Je suis retraité Belge et habite Brasov depuis 2 ans avec mon épouse Roumaine. Ne parlons pas de politique, mais sinon la Roumanie est un pays merveilleux !

Tout à fait d’accord. Et nous y repasserons cet été tellement on a aimé et surtout visiter Brasov que nous n’avons pas vu à cause de 4 jours de pluie..

Nous vous attendrons ….

Très bel article merci. Je vous avoue que jusque-là mon opinion sur les trains en Roumanie, bien que je connaisse assez bien le pays, était basée sur le film California dreamin, film roumain de 2008……ce qui ne donne pas forcément envie de les prendre 😉. au passage film que je conseille….

Hello, tu as l’air d’avoir fait un très beau voyage. Et c’est vrai que le train permet de découvrir un pays autrement.

Oui. Quand on a le temps, c’est un moyen de transport adéquat pour rencontrer les habitants.

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Tongs et Bottes en Vadrouille

Inspirations pour voyager en famille

Roadtrip familial en Roumanie

Cette année avec le covid, les différentes restrictions sanitaires selon les pays etc… pas facile de choisir une destination ! Nous en avions marre des tests PCR, pas encore vaccinés et pas envie de partir trop loin non plus car on voulait partir avec notre camion aménagé. Notre choix s’est finalement porté sur un pays d’Europe et donc la Roumanie.

Roumanie : une destination surprenante !

On ne pense pas forcément à la Roumanie en premier comme destination de vacances d’été et pourtant c’était vraiment top ! On vous embarque dans notre petit roadtrip de 3 semaines vers la Roumanie.

Nous partons donc du parc des Bauges où nous résidons direction le col du Mont Cenis pour rejoindre l’Italie. C’est toujours un plaisir d’emprunter cette route car la vue est magnifique ! Ce jour-là un rassemblement de véhicules anciens nous accompagne donc le cadre est d’autant plus magique.

Nous traversons de jolis petits villages italiens jusqu’au lac de Garde où nous passons la nuit sur un camping spécial camping-car (18 euros la nuit, c’est la solution la moins chère autour du lac. C’est un simple parking avec des véhicules alignés… mais il y a de l’herbe, de l’espace pour promener le chien et une plage accessible à pied, un entre-deux bien suffisant pour une nuit donc). > Camper Parking Area – The Beach – Desenzano Del Garda

Le lendemain nous traversons un orage impressionnant alors que nous arrivons à la frontière autrichienne. Nous laissons les nuages derrière nous et continuons dans les montagnes et la campagne. L’architecture change un peu, les casse-croûte aussi car nous arrivons dans le secteur des saucisses fumées 😉 Devant certaines maisons des cigognes géantes en bois annoncent l’arrivée d’un bébé dans la maison. Je trouve ça super mignon comme tradition.

1er bivouac en Autriche, près de Lavamünd

Deuxième nuit et premier bivouac à Lavamünd , près d’un terrain multi-sports et d’une rivière. Il y a une super tyrolienne dans les jeux pour enfants donc Eloan et Lya disparaissent pendant des heures. Chico (notre chien) fait le filou et me pique ma tong en se sauvant en courant. Il y a également un camping à proximité mais personne ne nous fait de remarques sur le fait de bivouaquer en amont. Le matin les collégiens nous réveillent de quelques coups de poings moqueurs sur le camion, on grommelle un peu mais cela nous amuse aussi. Petit-dej’ et en route pour la Hongrie !

Un p’tit tour par la Hongrie…

Nous traversons le Sud de la Hongrie, énorme zone agricole ! Pendant des heures nous longeons des champs de tournesol, blé, colza…

Nous n’anticipons pas assez pour la recherche de bivouac (pas encore repris les bonnes habitudes haha) et le soir tombe… nous passons donc la 3ème nuit dans un camping à Lakitelek , trouvé sur ioverlander mais l’endroit semble fermé. Un gardien nous accueille mais il ne parle pas un mot d’anglais. Je me lance donc dans une langue des signes improvisée, accompagné d’un traducteur sur le téléphone pour essayer de me faire comprendre. Finalement il appelle une collègue qui parle anglais et m’explique au téléphone le tarif. Ok pour une nuit, nous avons tout le camping pour nous ou presque, sauf qu’au réveil, mauvaise surprise ! Alors que nous nous préparons pour le petit-déjeuner, un groupe de jeunes en tenue universitaire débarque et nous demande de partir d’ici 30 minutes car ils ont, apparemment, un rassemblement inter-universitaire prévu ici avec de nombreux bus qui vont arriver… ha… et bien, nous plions bagage le plus vite possible mais sans café le matin j’avoue que mon humeur n’est pas très bonne haha. Jour 4 : nous passons la douane à Gyula, avec un simple contrôle des papiers d’identité et nous voici en Roumanie !

>> Lire la suite : direction Cluj Napoca

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Expat en Roumanie

Cette page sur la Roumanie vise à regrouper au même endroit les articles que j’ai pu écrire sur ce blog de voyage depuis le début. En effet, à travers mes articles sur la Roumanie j’ai couvert différents aspects de la culture locale, du voyage en Roumanie, du tourisme en général et de la vie sur place. Vous pouvez retrouver tous les articles sur la Roumanie dans le désordre en cliquant ici .

Pour ceux d’entre vous qui n’ont pas le temps de lire tous ces articles, voici un article qui résume de quoi il est question:

Vivre en Roumanie

Vivre en Roumanie est une très belle expérience. J’ai vécu un an là-bas et j’ai beaucoup appris sur la Roumanie et sa culture.  Suivez ce petit guide sur la vie et le voyage en Roumanie afin de vous préparer pour votre future expatriation sur place – ou simplement pour votre prochain voyage.

Généralités

Quelques généralités sur la Roumanie pour commencer:

• Coût de la vie: peu élevé
• Religion: orthodoxe principalement. Mais on trouve aussi pas mal de catholiques. Quelle que soit leur religion, les roumains sont très pratiquants. Même les plus jeunes.
• Monnaie: le RON (1 euros est environ égal à 4.4 RON – le cours change tous les jours) – en pratique, on peut parfois payer en euros. Notamment son loyer.
• Langue: le roumain. On entend aussi de l’ukrainien dans certaines région et de l’allemand, notamment du côté de Sibiu.
• Moyens de transports: le pays est bien couvert si l’on prend en compte les bus, trains, vols internes…mais les trains sont assez lents sur l’ensemble du réseau. Surtout les plus anciens.
• Sécurité: pas de problème à ce niveau-là. En un an, je n’ai jamais eu de problème.

Trouver un billet d’avion pour la Roumanie

Pour se rendre en Roumanie vous pouvez utiliser le car (avec Eurolines par exemple), le train si vous êtes dans un pays voisin ou l’avion. Les billets d’avion pour la Roumanie peuvent monter assez haut donc il ne faut pas s’y prendre au dernier moment pour réserver son billet d’avion. Je vous conseillerais d’utiliser un comparateur de vols – voire plusieurs. Repérez quelle compagnie aérienne propose les meilleurs tarifs et réservez directement sur son site. Les compagnies aériennes les plus connues sont Wizzair et Tarom. En général, Wizzair propose de meilleurs tarifs. Leur inconvénient principal, c’est qu’ils ne volent pas tous les jours. Un peu d’organisation et ce n’est pas un problème.

==> se rendre en Roumanie: mon article

Se loger en Roumanie

Si vous êtes étudiants vous logerez sûrement en cité universitaire. L’avantage de ces cités c’est qu’elles sont bien placées et qu’elles sont très peu chères. L’inconvénient c’est que vous en aurez peut-être marre d’être en colocation au bout d’un moment. J’ai passé de très bons moment en colocation en cité U en Roumanie, cependant j’ai dû prendre un appartement en dehors pour le second semestre car j’étais en stage et non plus à la fac. Pour les cités U, tout sera réglé avant votre départ par votre département des relations internationales à la fac.

Cependant, si vous comptez chercher un logement dans le privé: chez un particulier ou une agence immobilière vous devrez faire les démarches vous-même. Trouvez l’équivalent du Bon Coin en Roumanie: Piata.ro pour la version en ligne ou le magasine Piata version papier. Et après, c’est comme chez nous: on appelle, on demande à voir et si c’est bien on paie la caution et on le prend. Simple. Sauf que vous avez de fortes chances de tomber sur quelqu’un qui ne parle ni anglais, ni français. Si c’est le cas, je vous conseillerais de vous faire accompagné d’amis roumanophones. Et précisez bien votre budget si vous discutez avec des agents immobiliers. En tant qu’étranger, on vous montera les lofts et beaux appartements. On peut aussi vous montrer des appartements horribles dans votre budget juste pour vous faire louer les plus beaux. Ne tombez pas dans le piège, ne prenez pas le premier logement qu’on vous propose si celui-ci ne correspond pas à 100% à vos critères.

==> mon article sur le logement à Cluj-Napoca

==> mon article sur le logement universitaire à Cluj-Napoca

Voyager en Roumanie

La Roumanie n’a pas très bonne réputation en France, cependant c’est un très beau pays qui mérite qu’on le visite. Voyager en Roumanie est l’occasion de découvrir des paysages, des habitudes et des gens différents de ce que l’on peut voir en France. J’ai pu vivre en Roumanie et y voyager pendant un an sans que rien ne m’arrive. La plupart des gens que j’ai pu cotoyer sur place: c’est pareil, aucun problème.

Pour se déplacer en Roumanie:

• Les minibus/bus
• Les vols internes

La Roumanie est un grand pays, très grand. Pour vous donner une idée: un train de Cluj à Bucarest prend 9h. Si vous avez le temps, c’est à faire au moins une fois: on voit de très beaux paysages et c’est l’occasion de discuter avec ses voisins. Si vous avez peu de temps pour votre voyage en Roumanie, prenez l’avion. Les vols internes en Roumanie peuvent être assez chers si vous ne réservez pas à l’avance mais si vous n’avez que peu de temps, vous n’aurez pas le choix. Les vols internes sont gérés par Wizzair et Tarom .

Que visiter en Roumanie

Voici les articles que j’ai pu écrire sur mes aventures en Roumanie. Cliquez sur les liens pour lire l’article qui vous intéresse

• le Palais du Parlement à Bucarest
• Bucarest, le Petit Paris
• la Citadelle de Rasnov
• un road trip en Roumanie: la Transylvanie
• l’émotion au mémorial de Sighet
• visiter Sibiu en 1 journée
• Alba Iulia: la naissance de la Roumanie
• le Château de Peles
• Sapanta: le cimetière Joyeux
• le château de Dracula
• Ma visite de Brasov
• 10 lieux à visiter en Roumanie

Autres articles sur la Roumanie, la culture et la vie sur place:

• Souvenirs de Roumanie
• 10 lieux à visiter absolument en Roumanie
• Passer Noël en Roumanie
• 6 raisons pour lesquelles vous devriez visiter la Roumanie
• Pâques en Roumanie
• La cuisine roumaine
• L’autre Roumanie: celle des clichés
• La vie d’Erasmus en Roumanie

Si jamais vous avez encore des questions sur la Roumanie, vous pouvez me contacter ici .

Last Updated on February 8, 2021 by Lucie

31 comments

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Dis donc, une expatriation en Roumanie, c’est peu commun. Tous ces pays d’Europe de l’Est m’attirent tellement, j’adore !! Il m’en reste tant à découvrir.

J’étais la première de la fac de Nantes à aller en Roumanie (programme Erasmus) depuis des années, même le prof n’y croyait pas 🙂 Mais honnêtement c’était vraiment bien. J’avais pris un semestre à la base et je devais faire un stage de 6 mois à l’étranger après (mais n’importe où dans le monde) vu que je m’y plaisais bien j’ai décidé d’y rester pour ce stage. Le stage était nul mais au moins j’ai pu rester plus longtemps dans ce super pays 🙂

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• Pingback: Se déplacer en Roumanie: le guide des transports
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Super! C’est vraiment pas le pays auquel on pense pour s’expatrier mais je pense qu’il ya de très belles choses à découvrir. Ca donne envie de découvrir ce beau pays qu’est la Roumanie. 🙂

Contente que ca te donne envie, ça a beaucoup changé depuis mon séjour là-bas et en bien. J’y suis retournée il y a quelques mois et j’ai été agréablement surprise.

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MyTourduGlobe est un blog hybride: à la fois blog de voyage et blog d'expatriation. Je m'appelle Lucie et je vis Angleterre dans les West Midlands depuis 2019 après quelques années à Londres et à Ipswich entre 2010 et 2018. J'ai aussi vécu en Roumanie (entre 2008 et 2009) et en Nouvelle-Zélande (2018-2019). Je vis à l'étranger depuis 2008, comme le temps passe vite et j'ai vécu dans 3 pays en dehors de la France ! Ce blog d'expatriation et de voyages est en ligne depuis 2010 mais ces dernières années vous remarquerez que le contenu est beaucoup plus focalisé sur l'expatriation et la vie en Angleterre en particulier.

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Ce qu’il faut savoir quand on voyage en Roumanie : guide pratique

La Roumanie est un des pays les moins visités d’Europe par les touristes (1), ce qui en fait une destination idéale pour ceux qui cherchent de l’authenticité et n’aiment pas la foule (comme moi !). Après deux voyages effectués moi-même au cœur des Carpates, voici quelques informations pratiques à savoir quand vous envisagez de voyager en Roumanie.

Comment se loger en Roumanie ?

Peu d’hôtels existent en Roumanie. Il faudra donc privilégier le séjour chez l’habitant ou dans des gîtes et chambres d’hôtes. Personnellement, j’ai utilisé Booking et AirBNB pour trouver les endroits où j’allais dormir. Tout comme en Croatie, il y a un vrai circuit parallèle qui s’est créé où les habitants reconvertissent une pièce de leur maison à l’usage des touristes, voire carrément un bâtiment entier.

Ceci permet d’approcher avec plus de facilités les locaux, bien que certains ne parlent pas du tout anglais (c’est le cas d’un hôte qui nous a envoyé sa fille pour nous donner les clés). J’ai beaucoup appris de la Roumanie grâce à une de mes hôtes à Sibiu ( Dorina , qui gère une chambre médiévale très mignonne) qui m’a invitée à prendre l’apéro avec elle et ses amies.

Généralement, j’ai été été très bien accueillie et ai facilement eu des conseils sur les endroits à voir, comment y aller, les restos à tester, etc. Les prix sont plus que corrects, comptez en général entre 20 et 40 € la nuit pour un appartement deux personnes. Il n’est pas nécessaire de s’y prendre à l’avance car il y a pas mal d’options.

Comment se déplacer en Roumanie ?

Se déplacer en Roumanie avec les transports en commun, c’est tout le contraire de la France : les trains sont moins chers que les bus et roulent beaucoup moins vite (j’ai en moyenne fait du 50 km/h). C’est un sacré choc quand on ne peut même pas se payer le luxe de prendre un TER en France tellement c’est cher ! Beaucoup de trains roumains sont décrépis au possible, les vitres brisées, les portes du train ne sont parfois même pas fermées lorsqu’il fait chaud. Personnellement j’ai beaucoup aimé cette expérience insolite. On peut trouver tous les horaires de trains sur la plateforme CFR Calatori .

Tarifs de train en Roumanie (2018) Bucarest > Brasov : 48,6 lei (10 €) Brasov > Sibiu : 63,4 lei (13,5 €) (1ère classe) Sibiu > Sighisoara : 13 lei (2,8 €) Sighisoara > Bucarest : 58 lei (12,5 €)

Pour se déplacer de ville en ville, le bus est bien développé. Il faut repérer en premier la gare routière (parfois, comme à Brasov, il peut y en avoir plusieurs). On peut trouver les horaires sur le site Autogari . Les billets s’achètent soit à la gare routière soit directement dans le bus.

Je n’ai pas loué de voiture, car j’avais entendu dire que les routes étaient dans un état déplorable. Je ne sais pas si cela concerne la zone autour de Bucarest, mais en Transylvanie, je n’ai rien repéré de dramatique une fois sur place excepté quelques nids de poule, et une absence d’éclairage. Cela dit, louer une voiture n’est pas bon marché et le prix de l’essence est quasi le même qu’en France (pour un salaire moyen roumain de 400 €, c’est vraiment inabordable). Le stop se pratique donc beaucoup, et il est d’usage de contribuer au prix de l’essence en donnant un billet au chauffeur.

Je pense que c’est surtout de la conduite des Roumains dont il faut se méfier (j’ai eu une expérience assez traumatisante dans un taxi à Bucarest). La Roumanie est le pays de l’Union européenne qui a le plus fort taux de mortalité sur la route . Prudence donc…

Que mange-t-on en Roumanie ?

En bon pays de l’Est, la Roumanie propose des plats consistants à base de polenta, choux et patates, mais fait aussi pousser de beaux légumes comme les poivrons, courgettes et aubergines. C’est une cuisine qui tient au ventre, généralement carnivore, souvent agrémentée d’ail (pour éloigner Dracula ?), mais trouver une option végétarienne n’est pas très difficile.

Un gruau pour le petit dèj’

Le tout = 3 €

Un pays de l’Est sans goulasch est un pays à l’ouest

Polenta / saucisse / ail

Il est facile de trouver de petits troquets où grignoter (des stands de crêpes, par exemple, appelées clătite ). Les boulangeries sont assez atypiques, car vous ne pouvez pas entrer à l’intérieur : vous faites votre choix devant la vitrine et une petite fenêtre vous permet de communiquer avec le vendeur pour récupérer votre friand à la viande ou votre beignet. Concernant les boissons, les amateurs de bière et de vin auront l’embarras du choix. Les limonades sont aussi très répandues en Roumanie et sont délicieuses !

Enfin, il n’y a pas vraiment de sigle permettant de repérer un aliment « bio », étant donné que la majorité de la nourriture est locale . Si vous voyagez en Roumanie, vous vous apercevrez rapidement que c’est un vaste pays de tradition agricole, et elle a déjà tout ce qu’il faut sur place. Je n’ai d’ailleurs pas croisé beaucoup de tracteurs dans les champs, mais par trois fois des chariots de labour tirés par des chevaux , à l’ancienne. Si vous avez l’occasion de faire des marchés, vous allez voir de sacrés légumes vendus par de vieilles dames, foulard sur la tête.

Parler roumain, pas si compliqué !

Le roumain est une langue latine , même si la Roumanie est entourée de pays slaves. Pour un francophone, il s’agit d’une langue encore plus transparente que l’espagnol ou l’italien. Il n’y a donc pas de difficultés à comprendre globalement le sens d’un panneau, encore plus quand il s’agit de noms scientifiques.

Cependant, les Roumains apprécieront beaucoup que vous leur parliez en roumain (j’ai tellement pris le pli que l’un de mes hôtes croyait que j’étais roumaine !), même si c’est juste pour baragouiner quelques mots. Cela leur fait vraiment plaisir de voir que des étrangers font l’effort de s’intéresser à leur langue, car je pense qu’ils se sentent un peu exclus de la scène internationale. Les Roumains sont très francophiles , et il m’est arrivé, lorsque je me posais une question à voix haute, que quelqu’un me réponde en français. Dans la Transylvanie historique, façonnée en partie par les Saxons, il est parfois plus facile de parler en allemand.

La sécurité en Roumanie

J’avoue que je ne savais pas trop à quoi m’attendre en décidant de voyager en Roumanie, car j’ai entendu comme vous beaucoup de clichés sur les Roumains. Pourtant, je peux vous garantir que vous allez réviser votre jugement si vous y allez.

Les Roumains souffrent énormément de l’amalgame fait avec les Roms , un terme qui désigne non pas le peuple roumain mais un peuple tzigane nomade (fortement présent en Roumanie) dont certains individus font la une de la presse lorsqu’ils commettent vol et autres larcins, souvent sous le qualificatif de « roumain ». On m’a rapporté que les Roumains sont autant victimes de vols que nous autres « occidentaux » et que cette confusion entretenue entre les deux termes leur faisait beaucoup de tort.

Effectivement, j’ai toujours été bien accueillie et n’ai pas senti ne serait-ce qu’une infime sensation d’insécurité, même tard la nuit (je n’en dirai pas autant de Lyon ou Strasbourg). Peut-être que c’est différent à Bucarest !

Même si certains quartiers sont "abîmés" (ce qui ne manque pas de charme)...

... Je n'ai eu aucun souci à me balader dedans le soir.

Il s’agit donc d’adopter les mêmes règles de sécurité que partout ailleurs. Les risques à garder en tête sont plutôt liés à l ‘importante activité sismique du pays et à la présence de plusieurs milliers d’ours sauvages qui peuvent coûter la vie aux randonneurs (voir le site de la diplomatie française pour se tenir à jour des dernières recommandations).

Vous êtes prêts à voyager en Roumanie ? J’ai plein d’idées de visites en Transylvanie pour vous, notamment mon circuit de 10 jours en Transylvanie historique, entre Brasov, Sibiu et Sighisoara. Mais ainsi…

(1) Eurostat : Destinations touristiques

© Tous droits réservés

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Je découvre ton blog et quelle chouette mine d’informations ! J’adorerais aller en Roumanie surtout pour un trek dans les Carpates. Un jour en automne…

Hello Sarah ! Merci pour ton retour 🙂 Il y a de quoi faire niveau treks dans ce coin, beaucoup partent de Fargaras (entre Brasov et Sibiu). J’en aurai bien fait un, avec le recul !

Bonjour, merci à vous pour cet article intéressant 🙂

Je prévois de partir 10 jour cet été avec un ami et vos infos nous seront utiles ! Nous ferons une petite boucle de Bucarest à Brasov, et, souhaitant faire de la rando, je me demandais comment savoir où se trouvent les ours ?

Bonjour Elodie !

Concernant les ours je ne sais pas trop où est le meilleur endroit, mais j’ai entendu dire que beaucoup de randos commençaient du côté de Fagaras pour aller dans les montagnes. Une piste à creuser… 😉

Je serai curieuse de savoir si vous avez réussi à en voir ! Bon voyage !

Bonjour ! je suis de origine roumaine et je decouvre par hazard votre blog, ca ma fait vraiment plaisir, de quelle facon decrivez mon pays ca me fait beaucoup plaisir, je vous recomande pour la prochaine fois visiter aussi pasul tihuta et les environ. c’est tres beau aussi mais tres mal conue. Florin desole pour le foute gramaticale .bien a vous

Bonjour Florin !

Aucun souci pour les fautes, vous savez vous faire très clairement comprendre en français, alors que je serai incapable de vous parler en roumain 🙂 Je vous remercie pour votre suggestion. Je compte retourner en Roumanie, plus au nord dans les Carpates, alors cela tombe bien ! Je ne manquerai pas d’ajouter cet endroit à mes prochaines découvertes.

Merci infiniment pour votre commentaire qui me va droit au coeur 🙂

Bonjour Alexandra,

Merci beaucoup pour cet article, je suis un grand passionné de la Roumanie et je suis heureux qu’on parle de cette magnifique destination, qui est si peu connue.

Ce que j’ai beaucoup aimé dans ton article, c’est que tu as trouvé des adresses qui me semble bien sympa et que je ne connaissais pas, par exemple le logement à Sibiu avec la décoration très sympa, ou encore les différents repas que tu as mangé qui sont très tradi 🙂

Si cela peut intéresser ta communauté, j’organise des circuits en Roumanie, type autotour, immersion dans la culture locale, randonnées dans les Carpates. Voici mon agence de voyage : https://lejean-travels.com/

Je te remercie et te souhaite bonne continuation dans tes voyages, et à l’occasion si tu réalises un nouveau passage à Bucarest, on pourra se croiser 🙂

Hello Loris, heureuse d’avoir pu te faire découvrir quelques adresses, peut-être que tu pourras les intégrer à tes circuits =) J’espère retourner en Roumanie, j’ai encore pas mal de choses qui m’intéressent mais surtout dans l’extrême nord du pays (du coup c’est ptet pas le meilleur moment pour y aller…). Merci pour ton commentaire, bonne continuation !

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Voyager en Roumanie – Tout ce qu’il faut savoir pour préparer son séjour

Articles sur la roumanie.

Comment sont les routes en Roumanie ?

Voyage en Roumanie avec un enfant

Vous partez voyager au Roumanie ? Hors du temps, séjour hors des sentiers battus, vous allez découvrir un pays loin du tourisme de masse, mais qui mérite d’être visité.

Carte d’identité de la Roumanie

• La population Roumaine est de 19 318 000 d’habitants, pour une superficie de 238 390 km².
• Sa capitale est Bucharest
• La religion principale est le catholicisme avec plus de 92% du pays
• La langue principale est le Roumain.
• Sa monnaie est le Leu . 1 « lei » équivaut environ à 20 cts d’euros.
• La Roumanie a un régime démocratique.
• Le drapeau du pays est bleu, jaune et rouge.
• La Roumanie compte près de 09 sites classés au patrimoine de l’Unesco
• Le décalage horaire avec la France est de + 1h.

Préparer un voyage en Roumanie

• Hépatite A et B
• Poliomyélite
• Diphtérie
• Typhoïde si jamais vous en avez la possibilité
• Vaccination contre le COVID – 2 doses

La culture en Roumanie

Quel est le coût de la vie en Roumanie ?

Sur place, se loger dans un établissement de qualité (4*), vous coûtera entre 50 et 100 euros par nuit , tandis qu’un 5* pourra aller de 150 à 250 euros la nuit. La fourchette assez large s’explique en partie par rapport à la position et ville de l’hôtel. Un logement à Bucharest sera plus cher qu’un hôtel situé sur une route de Transylvanie.

• 1 bouteille de bière locale type Ursus au restaurant – 500ml – 2 euros
• Une bouteille de Pepsi au restaurant – 250ml – 1 euro
• Menu Mcdonald’s Big Mac, maxi – 6 euros
• 1 plat type goulash – 11 euros
• Dessert type fondant au chocolat – 4 euros

Comme pour nombreux pays, les prix varient en fonction des villes, plus ou moins reculées, des quartiers, ou lieux d’attractions mais restent de manière générale, 40% moins cher qu’en France.

Le Roumain en général

La Gastronomie Roumaine

• Le Mici – Le plat ressemble à une brochette de viande hachée. Aromatisé à merveille, il est un plat très courant en Roumanie, à l’image d’un jambon beurre en France comme ils le font fait remarquer. Ils peuvent  se manger avec une moutarde locale.
• Muschi – Grillade de porc que l’on trouve beaucoup dans les marchés ou fêtes locales.
• Mămăliga – La semoule de mais ressemble beaucoup à de la polenta, qu’ils servent agrémentés souvent de saucisse locale, et fromage fondu.
• Goulash Roumain avec des frites de polenta – Très répandu, il reprend la recette d’un goulash hongrois, à quoi s’ajoutent des « frites » de semoule de mais.
• Cozonac – Gâteau brioché qui à l’œil ressemble un peu à un marbré mais qui est composé de raisins de Corinthe, loukoums, noix, et pavot.

Quand partir voyager en Roumanie ?

La Roumanie est un pays varié sur le climat, de par sa partie côtière le long de la mer noire, ses montages avec les Carpates, la Transylvanie, Moldavie, etc.

La sécurité en Roumanie

Les petites choses à penser pour un voyage en roumanie..

• Sait-on jamais, évitez l’eau du robinet
• Soyez vigilant sur la route, aux nids-de-poule, ou chauffard
• Goûtez les plats locaux, car ils valent le coup
• Gardez un œil sur vos affaires et évitez d’afficher des signes de richesse
• Gard à la route que vous empruntez en saison hivernale
• N’hésitez pas à sortir du réseau principal pour découvrir l’arrière-pays.
• Tolérance 0 pour l’alcool au volant !

Voyageusement

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Accès rapide

Un voyage en Roumanie conjugue authenticité des traditions rurales et nombreux sites classés par l'Unesco, de la plaine valaque aux vertes Carpates, en passant par l'inquiétante Transylvanie et la douce Bucovine, jusqu’au delta du Danube, éternel jardin à l'infinie variété de couleurs. C’est là que le fleuve, au terme d’un cours tranquille à travers l’Europe centrale, se répand en bras capricieux dans la mer Noire. Grâce à nos circuits accompagnés, plongez dans une nature généreuse, cadre sauvage propice à la ténacité des légendes. Et n'hésitez pas à nous communiquer vos envies de périple sur mesure au pays de Dracula, de Tzara le dadaïste ou de Brancusi. Ilot latin et orthodoxe au milieu des mondes slave, germanique et magyar, la Roumanie est une terre de vieille civilisation, une mosaïque de cultures, un patrimoine sans équivalent : émouvants sanctuaires peints de Bucovine, témoins de la foi guerrière du pays moldave, communautés rurales du Maramures, pays des « Daces libres », fastes byzantins des églises de Valachie, châteaux de contes de fées et villes médiévales de Transylvanie… Prince régnant au XVe siècle décoré de l’ordre médiéval du Dragon, Vlad Tepes dit « l’Empaleur » est plus connu sous le nom de Dracula. Rien de commun entre l’histoire et le héros de fiction qui fait frémir… mais un prétexte pour visiter cette magnifique région de Roumanie ! Consacrez enfin un séjour mélomane à la découverte de Bucarest, une métropole déroutante à l’aspect fantasque témoignant d'une histoire confuse, mélange d'Orient et d'Occident, en profitant du prestigieux festival international de musique classique George Enescu…

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Immersion dans le delta du Danube

À partir de 1 695 €*

Bucarest mélomane

Séjour 3 Jours / 2 Nuits

À partir de 1 200 €*

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L’AVIS DE DIMITRI, CONSEILLER VOYAGES EUROPE

« Pays de Dracula, Ionesco, Brancusi ou encore Tzara le dadaïste, la Roumanie est pour moi le plus fantasque des pays. On y découvre les émouvants sanctuaires peints de Bucovine, les châteaux de contes de fées de Transylvanie, l’éternel jardin du delta du Danube, la déroutante Bucarest... »

LES 4 COUPS DE CŒUR ROUMAINS DE DIMITRI

• Faire halte à Brasov , bourg transylvain sur fond de montagnes Au cœur des Carpates, protégée par ses remparts et le relief, Brasov était jadis une riche cité d'artisans et de négociants, fondée par des colons saxons au temps des chevaliers teutoniques. Le centre médiéval évoque la puissance des corporations, avec la place du Conseil et ses façades polychromes, Renaissance, baroques ou néo-classiques, richement ornées. J'aime arpenter la rue Strada Sforii, l'une des rues les plus étroites d'Europe, entrer dans la fameuse église Noire déployant son gothique flamand, parcourir le pittoresque quartier du Schei, où vivaient les Roumains à l'époque où les Saxons refusaient aux autres nationalités le droit de résider intramuros. Et, dans les environs, partir en randonner dans les montagnes de Bucegi et de Piatra Craiului.
• Explorer le Delta du Danube en logeant chez l'habitant Au terme d’un cours tranquille à travers l’Europe centrale, le Danube s'installe dans un flou aquatique face à la mer Noire et s'y répand en bras capricieux, créant une réserve naturelle de la biosphère inscrite au patrimoine de l’Unesco. Un univers fascinant et fragile, exceptionnel par sa biodiversité, où il fait bon vivre quelques jours d’immersion hors du temps, chez l'habitant : vos hôtes vous accueillent au cœur du delta, ils vous font observer la faune et la flore lors d'exploration en barque des marais, ils partagent avec vous des repas maison à base de produits du potager et de la pêche et vous participez à leurs activités…
• Plonger dans son atmosphère médiévale de Sibiu Au cœur de la Transylvanie, Sibiu envoûte le visiteur par la beauté de sa vieille ville médiévale bien préservée, entourée de remparts et de tours de guet témoins d'un passé riche et mouvementé. Les maisons à yeux, avec leurs lucarnes en forme d'œil sur les toits, ajoutent une touche mystérieuse et pittoresque. Au fil de vos flâneries, découvrez la place Piața Mare, bordée de palais aux façades ornées de fresques, la majestueuse église évangélique, chef-d'œuvre gothique qui domine la ville depuis le XIV e siècle, le Conseil de la ville avec sa tour... Puis je vous conseille de visiter le musée ASTRA en plein air, pour découvrir la vie traditionnelle roumaine.
• Découvrir Bucarest en voiture privée avec votre guide francophone Voici une métropole déroutante, mélange d'Orient et d'Occident, d'architecture historique et de modernité. Témoin d'une histoire confuse, cette combinaison unique des âges et des styles lui confère un aspect fantasque, avec des oasis architecturales étonnantes, dues à son passé d'avant-poste de la civilisation chrétienne, de centre de transit et de bazar, et à la contribution des architectes français au siècle dernier. À ne pas manquer : le palais du Parlement, l'un des plus grands bâtiments administratifs du monde, le charmant quartier de Lipscani avec ses cafés et ses boutiques, le musée du village roumain. Bucarest est aussi une ville-jardin, ornée de parcs et lacs romantiques qui réjouissent le visiteur.

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Au départ de Bucarest , surprenante capitale, véritable mélange des genres, un voyage en Roumanie dévoile villes saxonnes, bourgs pittoresques et joyaux classés par l’Unesco : la féodale Curtea de Arges ; la Bucovine et son chapelet de monastères peints ; les bourgades de Moldavie ; les Carpates, de l’église de Prejmer à Sinaïa en passant par le château fort perché de Bran ; le delta du Danube, contrée fascinante par sa biodiversité… Et bien entendu la Transylvanie : Sighisoara , ville natale de Dracula ; les églises de Biertan et de Brasov , les vestiges médiévaux et style Sécession de Targu Mures ; Bistrita , le domaine de Dracula ; Sibiu la saxonne…

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