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Tour de France en direct : Tom Pidcock s’impose à l’Alpe d’Huez, Jonas Vingegaard conforte son maillot jaune

Le coureur britannique signe sa première victoire sur le Tour de France. Même s’il l’a attaqué dans la montée de l’Alpe d’Huez, Tadej Pogacar n’est pas parvenu à ébranler Jonas Vingegaard.

Ce qu’il faut retenir de la 12e étape

• La 12e étape entre Briançon et l’Alpe d’Huez promettait beaucoup au départ de la capitale haut-alpine. Au lendemain du coup de semonce de Jonas Vingegaard, qui s’est emparé du maillot jaune aux dépens de Tadej Pogacar, trois cols classés hors catégorie et 4 750 m de dénivelée étaient au menu des 165,1 km de cette deuxième étape alpestre en haute montagne.
• Dans les pentes du Galibier, gravi pour la deuxième fois en deux jours, une échappée de neuf hommes s’est dessinée, avec notamment les Britanniques Christopher Froome et Thomas Pidcock et le Sud-Africain Louis Meintjes, deux bons grimpeurs. L’avance augmentera jusqu’à plus de sept minutes avant que le peloton, sous l’impulsion de l’équipe Jumbo-Visma, ne se décide à sortir le peloton et les suiveurs du Tour de leur léthargie dans les pentes du col de la Croix de Fer.
• De neuf, l’échappée passera à cinq coureurs (Froome, Pidcock, Meintjes, ainsi que l’Italien Ciccone et l’Américain Powless) en basculant dans la descente de la Croix de Fer menée tambour battant par Pidcock. Le Britannique, champion olympique de VTT aux Jeux de Tokyo, a le sens des trajectoires et permet à l’échappée du jour de creuser à nouveau l’écart (plus de six minutes) dans la vallée sur le peloton maillot jaune.
• Au pied de l’Alpe d’Huez , dès les premières rampes de la mythique montée aux 21 lacets (13,8 km à 8,1 %), Pidcock place une première banderille à laquelle ne peuvent répondre - à distance - que Meintjes et Froome - 37 ans -, qui semblait avoir retrouvé ses jambes d’il y a dix ans. Deuxième attaque à 10 km de l’arrivée. Cette fois, c’est la bonne : Pidcock s’envole dans les virages noirs de monde. Derrière, Van Aert imprime un train d’enfer au peloton maillot jaune, très vite renommé groupe maillot jaune, devant le nombre de coureurs en perdition. Pinot, Quintana ou Vlasov en font les frais et sont décrochés.
• A moins de 7 km de l’arrivée, David Gaudu n’arrive plus à suivre le train de la Jumbo, Pogacar tente de se faire la belle . Peine perdue, le Danois Jonas Vingegaard, leader au classement général, colle au boyau du Slovène, en compagnie de l’Américain Sepp Kuss, de l’Anglais Geraint Thomas et de l’Espagnol Enric Mas. Romain Bardet, lui, lâche du terrain. Pas tant que ça, il n’accusera que 18 secondes de retard à l’arrivée sur « Pogi » et Vingegaard (Gaudu 54 secondes). Tom Pidcock s’impose, lui, devant Louis Meintjes et Chris Froome, et remporte jeudi à l’Alpe d’Huez sa première victoire - de prestige - sur un Grand Tour.
• Au classement général, le Danois Vingegaard devance Pogacar (2’22) et l’Anglais Thomas (2’26). Romain Bardet recule à la 4e place (2’35), David Gaudu reste 7e (4’07) . Le peloton partira demain du Bourg d’Oisans pour la 13e étape qui mènera les coureurs jusqu’à Saint-Etienne après 192,6 km de course et trois côtes au programme. Les Alpes, c’est fini, et c’est Vingegaard le nouvel Hannibal du Tour de France. Rendez-vous avec les Pyrénées mercredi et jeudi. On a hâte !

Bonne soirée à tous et à demain !

Merci à tous pour vos questions et remarques tout au long de l’après-midi. On se retrouve demain pour une étape qui pourrait se jouer au sprint, ou sourire à une échappée. Passez une bonne soirée de fête nationale !

Est-ce que tout le monde est arrivé ?

Qui n’est pas encore arrivé ?

Tous les coureurs ont réussi à terminer l’étape dans les temps. Les derniers du jour ont franchi la ligne plus de 40 minutes après le vainqueur, Tom Pidcock (Ineos-Grenadiers). 159 coureurs sont toujours en course.

Barguil tombé et touché à l’épaule

Censé passer sur le plateau de l’émission « Vélo Club », diffusée sur France 2, au terme de l’étape du jour, Warren Barguil a été contraint d’annuler sa venue. Le coureur français d’Arkéa-Samsic aurait chuté dans la descente du col du Télégraphe et serait touché à l’épaule droite selon les informations communiquées par la chaîne.

Gaudu déçu de ne pas s’être fait confiance

Distancé rapidement par le groupe maillot jaune, David Gaudu a une nouvelle fois su limiter l’écart avec les favoris, mais regrette ne pas avoir eu confiance en ses capacités.

« J’ai eu peur d’exploser à cause de la chaleur, donc j’ai choisi de monter à mon rythme. Je suis déçu d’avoir perdu confiance en moi depuis la dernière étape du Dauphiné, où j’avais complètement explosé. C’est une grosse déception. J’ai terminé fort dans les 2 derniers kilomètres, mais ça ne suffit pas. J’ai raté le coche aujourd’hui, mais ce n’est pas fini. Il faut maintenant récupérer au plus vite pour la suite. »

Pidcock ravi de l’emporter

Vainqueur du jour, Tom Pidcock a confié au micro de France Télévisions que « cette victoire est l’une des meilleures expériences de (sa) vie » .

« Après avoir pris du recul hier en perdant du temps, j’ai pu aller à l’avant aujourd’hui. Mes qualités en descente m’ont permis de creuser l’écart. Nous savions qu’il me fallait 4 à 5 minutes d’avance au moment d’entamer la montée finale. L’étape était folle en ce 14 juillet, et c’est dommage que ce ne soit pas un coureur français qui s’impose. »

Bardet a fait le dos rond

Distancé par le groupe maillot jaune à 5 kilomètres du sommet du col de l’Alpe-d’Huez, Romain Bardet (DSM) a su limiter la casse et termine l’étape à 18 secondes des favoris, dont Tadej Pogacar et Jonas Vingegaard.

« Je n’ai pas vécu une super journée , a-t-il réagi au micro de France Télévisions J’ai pris un coup de chaud et ai ensuite choisi d’y aller à mon rythme pour ne pas exploser. Ça ne s’est pas joué à grand-chose, mais c’était mieux pour moi de ralentir à cause de la chaleur. Je trouvais qu’il faisait vraiment très très chaud dans le final. Dans les jours comme aujourd’hui, il faut savoir faire le dos rond et subir. »

Pidcock félicité par Thomas

Le top 10 du classement général, petit changement au classement général.

Vingegaard conserve bien entendu son maillot jaune, devant Pogacar à 2’22 et Geraint Thomas à 2’26. Bardet recule à la 4e place (2’35) devant Yates (3’44), Quintana (3’58) et Gaudu (4’07).

Pinot a fini

Le grimpeur franc-comtois, sans doute déçu de sa montée, boucle l’Alpe-d’Huez en compagnie de son coéquipier Valentin Madouas, et juste devant le Polonais Rafal Majka.

Le top 10 du jour

Qui est le plus combatif ? Froome ?

Quintana a grimpé à son rythme

Le Colombien en termine et préserve sa 5 e place au classement général.

Gaudu accuse, lui, un retard de 54 secondes sur les deux hommes

Bardet perd 18 secondes sur pogacar et vingegaard, les favoris en terminent à leur tour.

Giulio Ciccone boucle l’étape en compagnie de Pogacar à 3m23s du vainqueur. Le Slovène remporte le sprint devant Vingegaard et Thomas. Mas et Kuss les accompagnaient.

Neilson Powless arrive à son tour

Le coureur américain finit 4e de l’étape à environ 2’30 du vainqueur.

Christopher Froome boucle le podium

Le quadruple vainqueur du Tour de France prend la 3 e place au courage à plus de 2 minutes du vainqueur du jour.

Louis Meintjes arrive à son tour

Le Sud-Africain termine 2 e de l’étape à 48s de Tom Pidcock.

Le programme

Live animé par Nicolas Lepeltier et Arthur Verdelet

Bienvenue dans ce direct consacré à la 12 e  étape du Tour de France 2022, 109 e édition.

Quoi ? La deuxième étape d’affilée en très haute montagne, avec trois cols hors catégorie (le Galibier, la Croix-de-Fer et l’Alpe d’Huez) pour une longueur de 165,1 kilomètres. Après l’arrivée terrible au Granon, cette deuxième journée en altitude doit permettre aux leaders de s’expliquer à nouveau.

Où ? Trois départements à l’honneur aujourd’hui, avec un départ des Hautes-Alpes depuis Briançon, une traversée de la Savoie avant le premier passage en Isère de ce tour, dans la station de l’Alpe d’Huez, avec ses 21 virages mythiques.

Quand ? Le départ réel a été donné à 13 h 20 et l’arrivée devrait être jugée aux alentours de 18 h 11, si les coureurs filent à 34 kilomètres à l’heure de moyenne.

Sur quelle chaîne ? Sur France Télévisions et Eurosport.

Qui anime le live ? Nicolas Lepeltier et Arthur Verdelet, depuis les cimes d’Austerlitz, avec Aude Lasjaunias et Alexandre Pedro sur les routes alpestres du Tour.

Quel est le classement général ?

1. Jonas Vingegaard (Jumbo-Visma)

2. Romain Bardet (Team DSM), à 2 min 16 s

3. Tadej Pogacar (UAE Team Emirates), à 2 min 22 s

4. Geraint Thomas (Ineos Grenadiers), à 2 min 26 s

5. Nairo Quintana (Arkéa-Samsic), à 2 min 37 s

6. Adam Yates (Ineos Grenadiers), à 3 min 6 s

7. David Gaudu (Groupama-FDJ), à 3 min 13 s

8. Aleksandr Vlasov (Bora-Hansgrohe), à 7 min 23 s

9. Alexey Lutsenko (Astana-Qazaqstan), à 8 min 7 s

10. Steven Kruijswijk (Jumbo-Visma), à 13 min 27 s

Qui porte les maillots distinctifs ?

Maillot jaune : Jonas Vingegaard

Maillot vert (classement par points) : Wout Van Aert (Jumbo-Visma)

Maillot à pois (meilleur grimpeur) : Simon Geschke (Cofidis)

Maillot blanc (meilleur jeune) : Tadej Pogacar

Ce dont on ne parlera pas ?

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Tour de France 2023 - La 17e étape EN DIRECT - Pogacar va-t-il prendre sa revanche ou Vingegaard enfoncer le clou ?

• Récapitulatif
• Classements généraux

Mis à jour 19/07/2023 à 18:30 GMT+2

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EN DIRECT - Tour de France: la victoire pour Pidcock, Vingegaard a résisté à Pogacar

La déception de gaudu, 13e de l'étape : "ça fait chier" (rmc).

"C'était dur avec cette chaleur, mais put*** ça fait chier, je n'ai pas confiance en moi et j'ai peur d'exploser, du coup je monte à mon rythme alors que je peux peut-être les accrocher devant. Je suis déçu parce qu'au final je manque de confiance en moi depuis la dernière étape du Dauphiné où j'avais explosé. C'est de la déception. J'ai fini fort les deux derniers kilomètres mais on a raté le coche aujourd'hui. Ce n'est pas terminé, je sais qu'en 3e semaine normalement j'ai de bonnes sensations. On ne va pas céder à la panique, la confiance va revenir toute seule. Le but c'était de suivre les meilleurs, mais j'ai eu un manque de confiance en moi dans la dernière montée. Quintana a aussi craqué. Ce n'est pas une super journée, ni la pire, on va essayer de récupérer."

Le nouveau général, Bardet 4e, Gaudu 7e

Romain Bardet recule donc à la 4e place du général. Gaudu, 13e de l'étape, conserve lui sa 7e place.

Le classement de l'étape, avec la victoire de Pidcock

Pinot : "gaudu est encore dans le match" (rmc).

"Il faisait très chaud, c'était compliqué de se ravitailler dans l'Alpe d'Huez, il reste encore de belles étapes et David est encore dans le match. On est un peu déçu mais il reste des étapes. On va continuer de tenter, ce serait bien d'aller chercher une victoire et que David puisse continuer à faire ce qu'il fait. Toujours autant de frissons de monter l'Alpe, c'est ce qu'on aime dans le vélo."

Bardet : "J'ai pris un coup de chaud" (RMC)

"Ce n'est pas une super journée, j'ai pris un coup de chaud dans le milieu de l'Alpe d'Huez, j'ai commencé à avoir des frissons. Donc j'ai préféré prendre mon rythme sinon c'était un coup à exploser complètement. Ça ne s'est pas joué à grand-chose. A un moment j'ai vraiment senti la chaleur qui m'envahissait, j'ai dû ralentir. J'ai été super encouragé toute la journée. Bon, je sentais quand même que j'avais les jambes dures. Et il faisait très chaud aujourd'hui. C'est une question de gestion. J'ai préféré prendre mon rythme. C'est le Tour, les journées où on est moins bien il faut savoir faire le dos rond. Vers le milieu de l'Alpe j'ai commencé à manquer d'eau."

Bardet recule à la 4e place du général

Romain Bardet perd deux places au classement général. Il recule au quatrième rang à 2'35" du maillot jaune danois Jonas Vingegaard. Le podium est complété par Tadej Pogacar (+ 2'22") et Geraint Thomas (+ 2'26").

Gaudu lâche 54 secondes

Journée délicate pour le Breton. Il termine avec près d'une minute de retard sur le groupe maillot jaune. Bardet, lui, va glisser à la 4e place du général.

Pogacar finit avec Vingegaard

Le Slovène aura tenté, mais il n'aura pas réussi à faire mal à Vingegaard. Derrière, Bardet coupe la ligne avec une dizaine de secondes de retard sur le petit groupe maillot jaune.

Bardet va limiter la casse

Romain Bardet s'arrache pour se rapprocher le plus possible du groupe maillot jaune !

Le podium pour Froome

Chris Froome vient décrocher une belle troisième place à l'Alpe d'Huez. Il devance Neilson Powless.

2e place pour Meintjes

Le Sud-Africain termine deuxième de cette 12e étape.

VICTOIRE POUR PIDCOCK !

A 22 ans, le Britannique Tom Pidcock (Ineos Grenadiers) s'impose au sommet de l'Alpe d'Huez ! C'est sa première victoire d'étape sur le Tour de France, et quelle victoire !

600m - Thomas revient

A son rythme, Geraint Thomas revient sur Tadej Pogacar et Jonas Vingegaard.

1,2 km - Nouvelle attaque de Pogacar !

Mais Vingegaard le reprend aussitôt ! Le Danois est très, très serein.

1,5 km - Vingegaard en maîtrise

Gros boulot de la Jumbo-Visma encore aujourd'hui. Sepp Kuss emmène parfaitement son leader Jonas Vingegaard dans le final de cette étape.

2 km - Pidcock fonce vers la victoire

Tom Pidcock se rapproche un peu plus d'une première victoire pour lui sur le Tour de France. Il compte 39" d'avance sur Louis Meintjes.

2,2 km - Vingegaard très serein

Mas et Kuss font leur retour aux côtés de Vingegaard, Pogacar et Thomas. Romain Bardet n'est qu'à 15" de ce petit groupe. Devant, Pidcock file vers la victoire.

2,7 km - Pogacar ne fait pas de différence

Ça permet à Geraint Thomas de revenir sur le maillot jaune et le maillot blanc. Enric Mas et Sepp Kuss sont un petit peu plus loin.

3 km - Pogacar insiste !

Le Slovène fait le forcing, mais Vingegaard est très tranquille, toujours assis sur sa selle. Derrière, Geraint Thomas a été distancé.

3,2 km - Attaque de Pogacar !!

Le maillot blanc se porte à l'avant ! Vingegaard attrape aussitôt sa roue !

3,5 km - Pidcock tient bon

Tom Pidcock poursuit son fabuleux numéro sur les pentes de l'Alpe d'Huez. Le Britannique compte 35" d'avance sur Louis Meintjes.

4 km - Yates lâché !

C'est au tour d'Adam Yates, 6e du général, de lâcher prise. Alors que Romain Bardet est en train de perdre virtuellement sa place sur le podium du Tour...

4,2 km - Enorme boulot de Kuss

Sepp Kuss impose un rythme d'enfer avec Jonas Vingegaard dans sa roue. Seuls Tadej Pogacar, Geraint Thomas, Adam Yates et Enric Mas sont encore là dans le groupe maillot jaune. Romain Bardet est un peu plus loin.

4,6 km - Bardet distancé !

Aïe, la deuxième place de Bardet est en danger ! Le leader de l'équipe DSM perd le contact avec le groupe des favoris ! Derrière, Gaudu tente de revenir au train et de limiter les dégâts...

5 km - Ça sent bon pour Pidcock

Le Britannique ne faiblit pas. Il passe sous la banderole des cinq derniers kilomètres avec 26" d'avance sur Meintjes et 57" d'avance sur Froome.

5,5 km - Gaudu lâché

Le leader de la Groupama-FDJ est cette fois lâché. Il n'est plus dans le groupe maillot jaune, à l'inverse de Bardet, toujours bien présent parmi les favoris.

5,8 km - Gaudu à la peine

David Gaudu a beaucoup de mal à rester dans le groupe maillot jaune. Lutsenko, lui, a déjà lâché. Quintana est également en difficulté. Le tempo imposé par Roglic fait mal à tout le monde dans la montée de l'Alpe d'Huez.

6,2 km - Pidcock en grande forme

Tout va bien pour le Britannique, qui fend la foule dans une ambiance de folie ! 17" d'avance sur Meintjes, 37" sur Froome. Le peloton est à 4'18" de l'homme de tête.

7,5 km - Gros numéro de Pidcock

Quelle ambiance dans l'Alpe d'Huez ! Et sacré numéro de Tim Pidcock. Le Britannique de 22 ans de la formation Ineos compte 10" d'avance sur Louis Meintjes. Chris Froome est pointé à 21" de l'homme de tête.

8 km - Pidcock toujours en tête

Tom Pidcock, qui n'oublie pas de s'hydrater, a toujours quelques mètres d'avance sur Louis Meintjes. Christopher Froome n'est pas si loin.

Derrière, Vlasov ne parvient plus à suivre le rythme du peloton. Pinot est aussi lâché.

8,3 km - Van Aert s'écarte

Allez, Van Aert en a terminé pour aujourd'hui. Pas de problème pour la Jumbo-Visma, qui a encore du monde pour assurer un gros tempo en tête de peloton. Le maillot jaune Jonas Vingegaard est parfaitement entouré.

9 km - La Jumbo insiste

Enorme boulot en tête de peloton signé Van Aert. La Jumbo-Visma prépare-t-elle une nouvelle offensive pour tenter de faire un peu plus mal à Pogacar ? On notera que Gaudu et Bardet sont bien présents dans les premières positions du peloton.

10 km - Pidcock seul en tête

Le sommet est encore très, très loin, mais Tom Pidcock ne lâche pas. Il compte quelques mètres d'avance sur Louis Meintjes, qui monte à son rythme sans se mettre dans le rouge. Chris Froome est un peu plus loin. Neilson Powless et Giulio Ciccone sont distancés.

10,6 km - Attaque de Pidcock !

Le Britannique attaque de loin ! Il est le premier à se porter à l'avant ! Il fait mal à Ciccone et Powless. Froome et Meintjes s'accrochent pour revenir.

11 km - Powless de retour

Après un petit coup de moins bien, l'Américain Neilson Powless fait son retour à l'avant aux côtés de Tom Pidcock, Christopher Froome, Giulio Ciccone et Louis Meintjes. Le peloton est pointé à 5'33".

11 km - Van Aert assure le tempo

Les Jumbo-Visma sont en force en tête de peloton, alors que Tadej Pogacar ne compte plus que deux équipiers à ses côtés...

11,9 - Powless lâché !

L'ascension de l'Alpe d'Huez fait une première victime à l'avant : l'Américain Neilson Powless est lâché.

12,5 km - Pidcock prend les choses en main

Déjà à l'aise en descente, le 11e du général s'est positionné en tête de l'échappée dans les premiers kilomètres de cette dernière ascension. Pour l'instant, aucun des cinq coureurs à l'avant ne montre un signe de fatigue.

Derrière, Tiesj Benoot a fini son boulot pour la Jumbo-Visma. C'est Wout van Aert qui prend les commandes du peloton.

13,7 km - C'est parti pour l'Alpe d'Huez

Place au dernier gros morceau de cette 12e étape du Tour de France, les 13,8 kilomètres de montée vers l'Alpe d'Huez, à 8,1% de pente moyenne au long des 21 virages numérotés qui conduisent à l'arrivée.

Les cinq hommes de tête (Froome, Pidcock, Powless, Ciccone et Meintjes) comptent 6'08" d'avance sur le peloton.

15 km - Pogacar décontracté

Bluff ou vrai indice sur son état de forme ? Tadej Pogacar plaisante sur la chaleur mais affiche un large sourire dans le peloton. Le même qu'il avait mercredi quelques kilomètres avant d'exploser dans le final de la 11e étape...

18 km - La victoire pour l'échappée ?

Avec six minutes d'avance, ça commence à sentir plutôt bon pour l'échappée. Les cinq hommes de tête pourraient se disputer la victoire au sommet de l'Alpe d'Huez.

23 km - Froome s'impatiente

Tentative d'attaque à l'avant et sur le plat du quadruple vainqueur du Tour. Il est aussitôt repris par Pidcock, Powless, Ciccone et Meintjes. Mais c'est la preuve que ça ne s'entend pas si bien dans ce groupe.

25 km - L'échappée reprend du terrain

Le groupe de tête fait la descente à bloc et ça paie : l'écart avec le peloton se rapproche désormais des 6 minutes. On retrouve toujours à l'avant le Britannique Tom Pidcock (Ineos), le Sud-Africain Louis Meintjes (Intermarché-Wanty Gobert), l'Américain Neilson Powless (EF Education First), l'Italien Giulio Ciccone (Trek-Segafredo) et le Britannique Christopher Froome (Israel-Premier Tech).

35 km - Un peu de répit pour l'échappée

L'écart remonte entre l'échappée et le peloton : un peu plus de cinq minutes. Pidcock est toujours aussi bluffant dans la descente. Gros boulot du Britannique, suivi par Froome, Powless, Ciccone et Meintjes. Ça atteint facilement les 100km/h.

Quand Madiot tentait de recruter Van Aert

Invité de l'Intégrale Tour sur RMC, Marc Madiot, manager de la Groupama-FDJ, s'est montré très élogieux à l'égard de Wout van Aert. Un coureur qu'il aurait aimé recruter il y a quelques années.

"Je suis conscient de nos limites, c’est le coureur rêvé parce qu’il peut faire à lui tout seul le boulot de quatre ou cinq gars. Je pense qu’il est inaccessible. J’avais eu un contact avec son agent avant qu’il ne rejoigne la Jumbo (en 2019) mais c’était déjà inaccessible donc ça doit l’être encore plus aujourd’hui. Mais je reste admiratif du bagage technique, physique et mental de ce coureur. Il peut prendre tous les rôles avec la même efficacité", a-t-il confié.

Van Aert est actuellement sous contrat jusqu'en 2024 avec la Jumbo-Visma.

>> Pour écouter RMC, ça se passe ici

43 km - L'écart remonte un peu

C'est l'excellent Tom Pidcock (Ineos-Grenadiers) qui ouvre la route pour l'échappée dans la descente. Le Britannique est très, très à l'aise. Le groupe de tête reprend un peu de terrain, le peloton est pointé à 4'43". Pour rappel, cette étape se terminera par l'ascension de l'Alpe d'Huez. Rien que ça.

49 km - La démonstration Van Aert

Quel tempo imposé en tête de peloton par Wout van Aert, toujours aussi impressionnant ! Résultat, l'écart fond avec l'échappée : plus que 4'22" d'avance pour le groupe de tête.

54,5 km - Ciccone vire en tête au sommet

Allez, l'échappée en a terminé avec l'interminable Col de la Croix de Fer et va attaquer une longue descente. C'est l'Italien Giulio Ciccone qui passe en tête au sommet et empoche 20 points pour le classement de la montagne.

L'échappée, où l'on retrouve également Pidcock, Powless, Froome et Meintjes, possède 4'35" d'avance sur le peloton. La Jumbo-Visma hausse encore le rythme.

56 km - La Jumbo accélère

Le peloton perd de plus en plus d'unités sous l'impulsion de la Jumbo-Visma, qui a décidé d'accélérer avec un très gros relais signé Van Hooydonck. Paret-Peintre, Barguil, Latour... sont notamment lâchés. Comme McNulty, équipier de Pogacar.

Devant, l'échappée ne compte plus que 5'21" d'avance.

60 km - Perez distancé

Ça bouge dans l'échappée et Anthony Perez ne parvient plus à suivre le rythme. Le coureur français de la Cofidis est distancé. Ils ne sont plus que cinq à l'avant : Pidcock, Meintjes, Froome, Ciccone et Powless.

Faut-il s'attendre à une attaque de Pogacar aujourd'hui ?

"Mercredi, le tracé était propice à des attaques de loin. Aujourd'hui, Pogacar n’a pas intérêt à accélérer dès maintenant, il va plutôt attendre la dernière montée s’il veut passer à l’offensive. On ne pouvait pas avoir la même course qu’hier. On a eu la fête nationale en avance. Mais il se passe toujours des choses dans l’Alpe d’Huez. On peut avoir une bagarre entre favoris. Des coureurs pourraient aussi tenter de sortir pour rejoindre l’échappée et aller gagner l’étape, comme Pinot", estime notre consultant Jérôme Coppel, membre de la Dream Team RMC Sport.

65 km - L'écart se réduit

Plus que 6'30" d'avance pour l'échappée à 65 kilomètres de l'arrivée, et à 10 kilomètres du sommet du Col de la Croix de Fer. Toujours mené par la toute-puissante Jumbo-Visma, le peloton est en gestion.

70 km - 7 minutes d'avance pour l'échappée

Les neuf hommes de tête en ont terminé avec la partie la plus difficile de l'ascension de la Croix-de-Fer. Mais il leur reste encore 14 kilomètres avant le sommet.

On retrouve toujours à l'avant Pidcock (Ineos), Oliveira (Movistar), Meintjes, Goosens (Intermarché-Wanty Gobert), Powless (EF Education First), Ciccone (Trek-Segafredo), Froome (Israel-Premier Tech), Schönberger (B&B-KTM) et le Français Anthony Perez (Cofidis).

Le peloton est pointé à 7'05".

75 km - Froome retrouve des couleurs

Très discret depuis le début de ce Tour de France, pointé à la 41e place du classement général à près d'une heure du maillot jaune Jonas Vingegaard, Christopher Froome a enfin l'occasion de briller aujourd'hui. Le quadruple vainqueur de l'épreuve n'a jamais retrouvé son meilleur niveau depuis sa grave blessure survenue en juin 2019 lors d'une reconnaissance du parcours du Critérium du Dauphiné.

Membre de l'échappée du jour, le Britannique de 37 ans vise une huitième victoire d'étape sur le Tour.

78 km - L'échappée prend le large

Rythme relativement tranquille en tête de peloton. La Jumbo-Visma du maillot jaune Jonas Vingegaard ne s'affole pas et laisse l'échappée s'envoler à plus de 7 minutes.

Pour rappel, le coureur le mieux classé du groupe de tête au général s'appelle Thomas Pidcock. Ce matin, le Britannique de la formation Ineos pointait à la 11e place avec 11'12" de retard sur Vingegaard.

82 km - 6 minutes d'avance pour l'échappée

On souhaite bon courage aux neuf hommes de tête, qui attaquent le Col de la Croix du Fer (29 kilomètres à 5,2 %), une montée classée hors-catégorie.

L'échappée a un peu plus de six minutes d'avance sur le peloton où Jonas Vingegaard est toujours bien au chaud.

Le manager de l'équipe UAE Team Emirates positif au Covid

L'Espagnol Joxean Matxin Fernandez, manager de la formation UAE Team Emirates de Tadej Pogacar, annonce sur Twitter avoir été testé positif au coronavirus. Il doit donc quitter la Grande Boucle.

"C'est maintenant à moi de dire au revoir à l'objectif principal de cette année. Hier soir, j'ai été testé positif au Covid-19 lors d'un contrôle interne effectué par l'équipe. Je soutiens les garçons jusqu'à la mort", explique-t-il.

93 km - Neuf hommes en tête

Dans la plongée sur Saint-Michel-de-Maurienne, on retrouve désormais neuf coureurs à l'avant : Pidcock (Ineos Grenadiers), Oliveira (Movistar), Perez (Cofidis), Meintjes, Goosens (Intermarché-Wanty Gobert), Powless (EF Education First), Ciccone (Trek-Segafredo), Froome (Israel-Premier Tech) et Schönberger (B&B-KTM).

Anthony Perez (Cofidis) est le seul Français à faire partie de cette échappée, qui compte 5 minutes d'avance sur le peloton.

104 km - Pidcock et Froome intègrent l'échappée

Le duo de Britanniques a réussi son pari. Le quadruple vainqueur du Tour et le coureur d'Ineos font la jonction avec les hommes de tête.

L'échappée compte donc 9 coureurs: Oliveira, Goosens, Schönberger, Perez, Powless, Meintjes, Ciccone, Froome et Pidcock.

Pidcock est le plus dangereux au général mais accuse toute de même 11 minutes de retard sur Vingegaard.

"Deuxième à mi-course cela ne veut rien dire", Bardet ne veut pas se relâcher avant la 12e étape

Romain Bardet n’a pas voulu s’enflammer ce jeudi matin avant le départ de la 12e étape du Tour de France.

"Cela ne veut rien dire pour l’instant. Cela veut dire que j’ai été épargné sur ce début de Tour et que les jambes sont plutôt bonnes. C’est un bon signe mais c’est trop tôt pour tirer des conclusions, a lancé le Français. Le moral est très bon, les jambes on verra plus tard. Je suis très motivé par cette étape. On est à mi-chemin, à mi-Tour et il reste beaucoup de route."

111 km - Jonction à l'avant, Froome et Pidcock tout près

Oliveira, Goosens et Schönberger parviennent à reprendre le quatuor de tête (Perez, Powless, Meintjes et Ciccone).

Ils sont sept à l'avant et peut-être bientôt neuf car le duo Froome-Pidcock n'est plus qu'à 15 secondes. Le peloton passe au-delà des trois minutes (3'24'' de retard).

113 km - le duo Froome-Pidcock passe sous la minute de retard

Les deux Britanniques accusent 58 secondes de retard sur le quatuor de tête (Perez, Powless, Meintjes et Ciccone).

Le peloton maillot jaune où les Jumbo-Visma roulent devant se trouve à 2'26'' de l'échappée.

120 km - le quatuor de tête descend à fond

Pas de calcul pour les quatre hommes de tête (Perez, Powless, Meintjes et Ciccone). Derrière, le duo Pidcock-Froome est à 1'12'' et le peloton pointe à 2'.

Pidcock avec Froome en chasse-patate

Les deux Britanniques tentent de profiter de la descente pour reprendre les échappés. C'est compliqué mais qui sait ?

128 km - Place à la descente du Galibier

Anthony Perez est toujours devant alors que la descente du col du Galibier va permettre de refaire les batteries avant l'ascension du col de la Croix de Fer, deuxième ascension hors catégorie du jour.

Le trio Powless, Meintjes et Ciccone va reprendre le Français devant.

132 km - l'échappée bascule dans le Galibier

Anthony Perez franchit le col du Galibier en premier. Le Français empoche les 20pts au classement de la montagne. Derrière lui, le trio composé de Powless, Meintjes et Ciccone est toujours à 26 secondes.

Froome sort du peloton

Chris Froome se lance aussi en contre. Le Britannique est à 1'45'' d'Anthony Perez mais a pris déjà 20 secondes d'avance sur le peloton.

134,5 km - un trio en chasse derrière Perez

Anthony Perez seul en tête, trois hommes (Powless, Meintjes et Ciccone) en chasse à 15'' derrière le Français.

Le peloton est à 1'58''

135 km - Louvel craque et se fait lâcher par l'échappée

Pendant qu'Anthony Perez reste seul devant, l'autre Français présent dans l'échappée craque. Matis Louvel (Arkea) craque et n'y arrivera plus.

135,5 km - 18 secondes d'avance sur Perez

Anthony Perez creuse un écart de 18 secondes avec le reste de l'échappée.

Le peloton pointe à 1'40'' des huit hommes de tête.

136 km - Perez tente sa chance à 5km du Galibier

Le Français Anthony Perez (Cofidis) fausse compagnie au reste de l'échappée. Le Tricolore va tenter de passer en tête au Galibier.

Les huit de devant: Perez, Oliveira, Goosens, Louvel et Schönberger, Powless, Meintjes et Ciccone.

En queue de peloton, plusieurs coureurs sont déjà lâchés.

137 km - Ciccone et Meintjes proches de la jonction

Si le groupe de contre a été repris par le peloton, Louis Meintjes et Giulio Ciccone va faire la jonction avec les six hommes de l'échappée.

138 km - l'échappée se rapproche du Galibier

Encore 6,5km d'ascension pour les six hommes de tête (Oliveira, Perez, Goosens, Louvel et Schönberger et Powless) avant de basculer dans la descente du Galibier.

Meintjes rejoint Ciconne, Pinot avec Vlasov et Roglic en contre

Meintjes fait la jonction avec Ciconne et les deux hommes sont à 40'' de l'échappée.

Derrière, plusieurs coureurs sortent du peloton dont Thibaut Pinot, Vlasov et Roglic.

Ciconne n'arrive pas à faire la jonction, mode chasse-patate activé

L'Italien aperçoit l'échappée dans les virages mais ne parvient pas à combler le 45' de retard sur le groupe de tête. Derrière lui, Louis Meintjes et Georg Zimmermann sont partis en contre.

Le peloton est à 1'52'' des six hommes de tête (Oliveira, Perez, Goosens, Louvel et Schönberger et Powless).

144 km - Toujours six hommes devant

L'échappée reprend un peu de marge sur le peloton. Les six hommes de tête (Oliveira, Perez, Goosens, Louvel et Schönberger et Powless) possède 1'33'' d'avance sur les autres coureurs. Seul Giulio Ciccone est intercalé en contre à 45'.

Ciccone part en contre

Giulio Ciccone tente aussi de sortir du peloton pour rejoindre l'échappée. Le coureur italien lâche le peloton qui semble ne pas vouloir le rattraper.

Un gros programme pour la 12e étape

Après le gros coup des Jumbo-Visma la veille, cette 12e étape pourrait encore réserver quelques surprises. Voici le gros programme pour le peloton avec trois cols hors catégorie.

147 km - Plus aucun poursuivant derrière l'échappée

La jonction est faite, il n'y pas plus de poursuivants derrière les six hommes de tête: Oliveira, Perez, Goosens, Louvel et Schönberger et Powless.

L'échappée ne possède plus d'une minute d'avance sur le peloton alors que le col du Galibier est à 14,7 km.

Petite cassure dans le peloton avec un groupe de contre

Une vingtaine de coureurs se sont lancés en contre avec Pierre Rolland, Thibaut Pinot, Vlasov, Barguil, Kruijswijk, Roglic ou encore Pidcock et Sepp Kuss. Il y 1'15'' à combler sur les échappés.

Près d'un tiers du peloton est là.

Fuglsang et Vlasov à la relance

Ils sont toujours six dans l'échappée mais plusieurs coureurs dont Jakob Fuglsang ou Aleksandr Vlasov tentent de partir en contre. Le Russe (sous bannière neutre) de la Bora est à 7 minute de Vingegaard au général.

L'échappée maintient l'écart à 1'40'' d'avance avec le peloton.

151 km - Froome dans un groupe de contre

Si Wout van Aert est sorti du peloton pour grapiller des points au sprint intermédiaire, Chris Froome a accéléré pour tenter de former un groupe de poursuivants afin de rvenir sur l'échappée. En vain.

Devant, les six hommes de tête se rapprochent des deux minutes d'avance sur le peloton alors que les coureurs luttent contre un vent de face.

155 km - l'échappée prend ses distances avant le Galibier

Les six coureurs présents en tête de course (Oliveira, Perez, Goosens, Louvel et Schönberger et Powless) possède déjà 1'30'' sur le peloton alors que l'ascension du Galibier débute.

158 km - Six coureurs en tête de course

Cette fois Neilson Powless est repris. L'échappée est désormais constituée de six coureurs: Oliveira, Perez, Goosens, Louvel et Schönberger et Powless.

Bientôt le début du Galibier

L'entame du col du Galibier va arriver très rapidement lors de cette étape. Encore quelques kilomètres avant d'attaquer la première montée du jour.

160 km - Powless toujours seul en tête

Le groupe de contre n'arrive toujours pas à rejoindre l'Américain. Dans le peloton, Yves Lampaert vainqueur de la première étape et Steven Kruijswijk (Jumbo-Visma) ont légèrement chuté et vont repartir sans problème.

162 km - Un groupe d'une dizaine de coureurs sort du peloton

Et voilà, une grosse dizaine de coureur accélère pour tenter de rejoindre Neilson Powless en tête de course. L'Américain a 12 secondes d'avance sur le peloton. On tient peut-être bien la preimère échappée du jour si les poursuivants le rejoignent.

Et c'est parti pour la 12e étape

Neilson Powless tente d'amorcer la première échappée du jour. L'Américain part seul dès le premier kilomètre. Personne ne sort derrière lui.

Le départ fictif est donné

C'est parti pour les cinq premiers kilomètres de course. Le départ réel sera donné à 13h20 et le peloton se lancera directement à l'assaut du col du Galibier.

Quel Français pour briller le 14 juillet ?

Qui pour succéder à Warren Barguil? Trop juste pouyr gagner l'étape de mercredi, le Breton est le dernier Français vainqueur un 14 juillet. C'était il y a cinq ans en 2017.

Avant le départ, Romain Bardet est impatient de briller pour la fête nationale: "Cela va être magique, je pense qu'il va y avoir beaucoup de ferveur, a lancé l'actuel deuxième du général auprès de France 3. Cela va être encore plus chaud."

Ce que vous ne savez pas encore sur Jonas Vingegaard

Le saviez-tu, le nouveau maillot jaune du Tour de France se nomme Jonas Vingegaard Rasmussen et était poissonnier avant de rejoindre le peloton? Non, RMC Sport a compilé toutes les infos à connaître sur le phénomène de la Jumbo-Visma.

Ce jeudi lors de la 12e étape de la Grande Boucle, le Danois va tenter de briller lors de l'ascension vers l'Alpe d'Huez.

Un beau numéro de Rolland dans les Alpes?

Vainqueur l'Alpe d'Huez en 2011, Pierre Rolland va probablement nous réserver un tour dont il a le secret ce jeudi. Le coureur de B&B Hotels-KTM a certainement coché cette 12e étape, surtout en ce jour de fête nationale. Même si une bronchite pourrait l'empêcher d'exprimer pleinement son potentiel.

Le départ se prépare

Le départ fictif de cette 12e étape sera donné à 13h05 et le départ réel le sera à 13h20.

L'arrivée à l'Alpe d'Huez devrait se situer aux alentours de 18h en fonction de la vitesse des coureurs.

Van Aert a offert son maillot vert à un spectateur qui l’a aidé

Une étape de légende et un moment privilégié avec l’un de meilleurs cyclistes du monde. Ce spectateur du Tour de France conservera un souvenir inoubliable de ce 13 juillet 2022. Il a conclu sa journée avec le maillot vert de Wout Van Aert, coureur de la formation Jumbo-Visma, après avoir aidé ce dernier à regonfler sa rue arrière dégonflée. La star belge, actuellement meilleur sprinteur sur la Grande Boucle, a raconté cette anecdote survenue à l’issue de la 11e étape d’anthologie alors qu’il descendait le col du Granon pour regagner le car de son équipe.

>> Tout savoir sur le cadeau de Wout Van Aert à un spectateur

"Problème mécanique dans la descente du col de Granon, a-t-il écrit. Heureusement, mes pneus tubeless (sans chambre à air, ndlr) ont fait leur travail. J'ai échangé mon maillot vert avec un fan inconnu contre un peu d'air salvateur. Aujourd'hui a été une bonne journée."

Pourquoi l'Alpe d'Huez est un col mythique

Pour la 32e fois de l'histoire du Tour de France, l'Alpe d'Huez sera ce jeudi le juge de paix d'une étape de la Grande Boucle. Le col, souvent considéré comme l'un des plus mythiques de France, peut changer une carrière. Et peut-être le visage de ce Tour 2022 au lendemain du coup de force de Jonas Vingegaard.

>> Tout savoir sur l'Alpe d'Huez

Vingegaard en jaune, Pogacar de retour en blanc... les maillots distinctifs avant la 12e étape

Jonas Vingegaard a tout renversé mercredi en remportant la 11e étape et en détrônant Tadej Pogacar en tête du classement général. Il portera le maillot jaune pour la première fois de sa carrière alors que Pogacar retrouvera le blanc du meilleur jeune.

Vous avez manqué l'immanquable mercredi? Session de rattrapage

Le compte du Tour de France a mis en ligne un résumé de la 11e étape dont l'on peut déjà assurée qu'elle restera dans les annales de la course. Profitez!

Bonjour à tous!

Bien dormis après la folie de mercredi? Ce jeudi promet de nouvelles étincelles sur les routes du Tour de France lors de la 12e étape entre Briançon et l'Alpe d'Huez (165,1 km) avec une arrivée au sommet et trois cols hors catégorie au programme.

Le départ de ce feu d'artifice en ce jour de fête nationale sera donné à 13h05.

Jonas Vingegaard

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France 2 en direct

Chacun son tour émission du mardi 9 avril 2024.

• tous publics

Présenté par : Bruno Guillon

tous les directs

Vitesse, matériel, caféine… comment expliquer l’effroyable chute au Tour du Pays basque

Le terrible crash qui a envoyé à l’hôpital trois des favoris du prochain Tour de France n’est pas dû au hasard. Dans leur course effrénée vers toujours plus de vitesse, et dans un peloton à la nervosité accrue, les cyclistes paient les pots cassés.

Dans le cyclisme, on appelle les chutes collectives un strike. Mais celui qui vient d’arriver, ce jeudi 4 avril lors du Tour du Pays basque, va peut-être changer la face de tout le bowling. La chute, à 35,4 km de l’arrivée alors que la course était loin de son emballage, est terrifiante. Une glissade pour avoir pris un virage en descente trop vite et, en une fraction de seconde, les équilibristes du peloton quittent le bitume.

Certains finissent contre des rochers, d’autres dans un ravin en bitume, quand les derniers évitent des arbres par miracle. Et cette fois, les victimes ne sont pas ces anonymes du peloton. D’un coup, trois des quatre favoris du prochain Tour de France se sont écrasés sur le bitume : Jonas Vingegaard , Remco Evenepoel et Primoz Roglic.

Au vu du pedigree des trois stars, dix jours après le crash d’un autre cador, le Belge Wout Van Aert, l’impact est énorme auprès du peloton et du grand public. Le décès dans une descente du Tour de Suisse, en 2023, de l’anonyme Suisse Gino Mäder avait déjà suscité une vague d’émotions. Mais pas encore la réflexion indispensable qui semble émerger ce jeudi soir depuis la chute des ténors du peloton.

« Je ne veux pas risquer ma vie »

Il faut toujours un électrochoc pour marquer les esprits. Et paradoxalement, ce crash des meilleurs est peut-être ce qui pouvait arriver de mieux au cyclisme. Car longtemps, le seul et immense péril qui a menacé ce sport était le dopage. On ne jurerait pas qu’il a disparu mais un autre danger le menace depuis des années : la vitesse excessive, avec un matériel de plus en plus performant.

Il y a quelques mois, un célèbre retraité du peloton nous prévenait : « Je m’arrête à temps. Cela va beaucoup trop vite et les mecs ne respectent rien. On dirait que la chute fait partie du spectacle. Je ne veux pas risquer ma vie. »

Cela fait au moins trois saisons que la course à la technologie est engagée. Saison après saison, les records de vitesse tombent sur presque toutes les épreuves. Tous dopés ? Non, tous suréquipés. En moyenne, on estime que les vélos en 2024 font gagner près de 5 km/h à chaque coureur. C’est énorme. Surtout quand on roule sans réfléchir. « Nous avons créé des monstres technologiques, s’alarme Pascal Chanteur, le patron du syndicat des coureurs français. Notre bêtise première a été d’accepter les freins à disques, qui sont parfaits pour le freinage d’anticipation mais pas pour s’arrêter en urgence. Et désormais les vélos sont de plus en plus rigides. »

Certes, ces derniers ne peuvent descendre sous le poids minimum de 6,8 kg imposé par la fédération internationale. Mais chaque équipementier a concocté des merveilles d’aérodynamisme en jouant sur la qualité des pneumatiques, la taille ou la composition des cintres. Résultat, les vélos sont de plus en plus profilés mais se révèlent compliqués à maîtriser en cas de dérapage ou d’écart. Et la chute est forcément au rendez-vous. « On se retrouve dans la position de la Formule 1 au moment des moteurs Turbo, poursuit Chanteur. À un moment, la F 1 a su légiférer et arrêter la course à la vitesse. On doit faire pareil et décider de brider les vélos. »

« Comme si vous conduisiez tout le temps avec le téléphone en main »

Longtemps, le peloton a tancé la qualité des routes ou l’absence de protections pour expliquer les chutes. Mais s’abriter derrière les manques des organisateurs serait un leurre. Ce ne sont pas eux qui demandent aux pelotons de rouler à tombeau ouvert. « On a un réseau routier qui évolue chaque année pour ralentir les voitures alors que nous, on va de plus en plus vite dans les courses, grince Marc Madiot le patron de Groupama-FDJ. On fait les choses à l’envers. Et n’oubliez pas les capteurs de puissance et les oreillettes. C’est comme si vous conduisiez tout le temps avec le téléphone en main. »

Adrien Petit, le Nordiste de Wanty-Intermarchés, à peine arrivé au vélodrome de Roubaix après sa reconnaissance des pavés, a vu les images du crash basque. « Cela fait froid dans le dos, mais j’avoue que je ne vois pas quelles seraient les bonnes solutions. Limiter les braquets ? Il y a aussi l’attitude des coureurs. Maintenant, à 150 bornes de l’arrivée, tout le monde est nerveux. Avant, il y avait un respect pour ne pas faire n’importe quoi. »

La caféine, une substance autorisée, mais…

Car même si leurs vélos posent problème, l’attitude des coureurs pose question. Les braquets sont de plus en plus élevés. « Avant, les jeunes ne passaient pas directement des juniors aux pros, lâche un patron d’équipe. Ils faisaient leurs gammes. Maintenant, ils sont lâchés dans le peloton et courent beaucoup trop vite. » On peut rajouter au dossier l’abus, dans les bus avant les départs, d’une substance autorisée mais qui ne contribue pas au calme : la caféine.

« Il y a un débat à avoir, reconnaît Julien Jurdie, le directeur sportif de Décathlon-AG2R. Notre stade, ce sont les routes et on ne peut pas tout sécuriser dès le kilomètre zéro . Notre matériel est formidable mais nous fait aller trop vite. Les chutes, il y en aura toujours mais comme maintenant presque toutes les équipes roulent en bloc devant, cela crée une nervosité incroyable. La chute au Pays basque est terrible à voir, mais je mentirais en disant que je suis surpris. Il va peut-être falloir que toutes les parties de notre sport se mettent autour d’une table. Cela va trop loin. »

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Paris-Roubaix 2024 : après la pluie, le soleil pour l'arc-en-ciel Lotte Kopecky

Par définition, une averse n'est que passagère, peu importe sa violence. Celle qui s'est abattue sur Lotte Kopecky fin mars, sur le Tour des Flandres, n'a pas échappé à la règle. Double tenante du titre, la championne du monde a dû céder sa couronne la semaine dernière , en Belgique, au terme d'un jour sans qui l'a notamment vue monter à pied le Koppenberg, piégée par la boue. Moins de six jours plus tard, la patronne du cyclisme féminin a remis les pendules à l'heure, en remportant son premier Paris-Roubaix.

“J’ai essayé de rester le plus calme possible. Après dimanche, je n’étais pas bien, évidemment" , a avoué la Belge après la course, "Mais j’ai de bons amis et une bonne équipe derrière moi, qui m’ont permis de rester confiante. J’étais nerveuse, mais aussi relâchée au départ.”  Une nervosité notamment perceptible lorsque la Belge a perdu son sang-froid à 62 km de l'arrivée, victime d'un problème de guidon qu'elle a réglé - tout en roulant -, avant de vite reprendre sa place dans le peloton. Ou plutôt dans ce qui restait du peloton, après son premier tour de force.

Une course de patronne

Grande favorite du jour malgré son coup de mou la semaine passée, Lotte Kopecky a en effet assumé son statut, et pris la course en main en attaquant dès les premiers secteurs pavés, à 70 km de l'arrivée. “ C’était le plan qu’on avait prévu" , a assuré la Belge, après avoir confié que la SD Work misait sur elle et sa coéquipière Lorena Wiebes : "Tant que j’étais avec Lorena, je jouais cette carte, en cas de sprint je lui étais dédiée à 100%."

#ParisRoubaixFemmes |! À 54 kilomètres de l'arrivée, la championne du monde essaie de faire de premières différences dans le secteur d'Auchy-lez-Orchies à Bersée ! Suivez le direct : https://t.co/Dhk6GnIqlr pic.twitter.com/NRfTJxniER — francetvsport (@francetvsport) April 6, 2024

Sauf que Lorena Wiebes a déserté le groupe de tête, formé après les attaques de Lotte Kopecky, dont la dernière, dans le secteur pavé de Camphin-en-Pévèle, à 19 km de la ligne, s'est avérée décisive. La suite : un sprint royal dans le vélodrome de Roubaix, aux côtés des autres cadors (Marianne Vos, Elisa Balsamo...). Un scénario qui correspondait parfaitement aux qualités de la championne du monde, également cycliste sur piste. "Elles ont lancé le sprint tôt, je suis restée calme" , a analysé la vainqueure du jour, "C’était un sprint assez long, ce qui est à mon avantage. Les autres filles étaient aussi des pistardes, on savait toutes ce qu’on faisait..."

Autrice d'un sprint d'anthologie, Lotte Kopecky s'est ainsi adjugée sa 39e victoire professionnelle, mais son premier Paris-Roubaix. Le tout avec le maillot de championne du monde sur les épaules, ce qui n'était plus arrivé depuis Peter Sagan chez les hommes en 2018. "Cette victoire a une place à part dans ma carrière, très haute. Les championnats du monde sont toujours ma plus grande réussite, mais gagner ce Paris-Roubaix avec ce maillot si spécial, ça s’en rapproche de très près" , a savouré la Belge.

La Belgique enfin de retour

Logiquement sacrée après une course menée d'une main de maître, Lotte Kopecky n'a pas seulement pris une revanche personnelle, après le Tour des Flandres : elle a délivré tout son peuple. Nation la plus titrée de l'histoire de la course avec désormais 58 victoires (contre 28 pour la France, et 14 pour l'Italie), la Belgique désespérait de voir une de ses étoiles mettre fin à l'interminable (à l'échelle belge) attente, encore plus après le forfait de Wout van Aert pour la course masculine. En effet, aucun cycliste du plat pays n'avait remporté Paris-Roubaix depuis Philippe Gilbert en 2019.

Mieux encore : Lotte Kopecky a réalisé son rêve d'enfance, ce samedi, à Roubaix, à quelques kilomètres de sa patrie. "C'est la course que je veux le plus gagner. J’ai pris beaucoup de plaisir à disputer les précédentes éditions. C’est une course tellement spéciale" , prévenait-elle plus tôt dans la semaine. A 28 ans, la championne du monde en titre garnit ainsi un palmarès déjà XXL avec, entre autres, une étape et le maillot vert du Tour de France 2023, deux Tour des Flandres, deux Strade Bianche, ou encore six titres mondiaux en cyclisme sur piste. En attendant un Tour de France ?

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