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Ville prospère avant la Seconde Guerre mondiale, Tours est ravagée par les bombardements, ennemis en 1940 et alliés en 1943 et 1944. La Reconstruction change totalement le visage de cette ville connue pour ses demeures médiévales, ses hôtels de style Renaissance et ses édifices classiques.

Omniprésente en centre-ville, environnement quotidien des Tourangeaux, l’architecture d’après-guerre est mal connue, parfois même décriée. Pourtant les architectes de l’époque ont été très attentifs à respecter les matériaux traditionnels du Val de Loire et à intégrer les nouveaux immeubles dans le bâti ancien. Cette exposition photographique fait redécouvrir la Reconstruction de Tours en s’attachant à ses réalisations emblématiques mais en dévoilant également des lieux moins connus.

Vous voulez en savoir plus, parcourez les deux études d’inventaire : – Étude d’inventaire de la  Reconstruction  ; – Étude d’inventaire du  Sanitas .

France Bleu Touraine  a consacré une série d’émissions d’ Histoire en Touraine  à la Reconstruction à l’occasion de l’exposition. Retrouvez les ci-dessous : –  Etat des lieux –  Tours en 1940 –  Pierre Patout, architecte de la Reconstruction –  Une nouvelle rue nationale à Tours –  Le mariage du patrimoine et du moderne

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Les combats de la Loire Juin 1940

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Carte des combats de la Loire. Juin 1940.

Commencée le 13 mai 1940 par la percée dans les Ardennes, la bataille de France a, dans une première phase, conduit les armées allemandes sur l'Aisne et sur la Somme.

Le 9 juin 1940, le groupe d'armées françaises n° 3 du général Besson se replie difficilement. La 10e armée bat en retraite de Versailles vers Alençon pour joindre la 6e armée du général Héring (dite "armée de Paris") et la 7e du général Frère afin de constituer un ultime front de défense sur la ligne Caen-Alençon-Fontainebleau-Sens. Le général Georges installe le G.Q.G. à Vichy. La pression ennemie s'accentuant, ces opérations se déroulent sous des attaques aériennes incessantes tandis que s'écoule un flot de réfugiés immense que talonnent les chars allemands.

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Carte des combats de la Loire. Juin 1940. Source : MINDEF/SGA/DMPA

Le 14 juin, le gouvernement français quitte Tours où il s'était réfugié et gagne Bordeaux. Le 16 juin, la 7e armée passe les ponts encombrés de la Loire. Sur son flanc est, une unité ennemie atteint La Charité-sur-Loire où elle crée une tête de pont.

Le 17 juin, tandis que le nouveau chef du gouvernement français, le maréchal Pétain, demande "de cesser le combat ", le 39e Panzerkorps Hoth attaque la 10e armée, effectuant une percée à Alençon. En exploitant cette rupture, elle sépare du groupe d'armées n°3 la 10e armée dont le chef, le général Altmayer, et son état-major, sont faits prisonniers à Rennes.

Le 19 juin, la 7e Panzerdivision de s'empare de Brest. Le Rommel Mans, Laval, Chartres sont successivement conquis par l'ennemi. L'avance allemande est foudroyante. A l'ouest, elle passe la Loire entre Nantes et Angers (non défendues car déclarées villes ouvertes), balaie les restes de défense française, s'empare de Niort, Poitiers, Angoulême. Le 22, l'océan Atlantique est atteint à Rochefort. A l'est, la ruée des quatre divisions blindées du groupe von Kleist prend Moulins, Vichy, Roanne, et atteint Lyon.

Au milieu de cette tenaille, le groupe d'armée n° 3 bat en retraite derrière la Loire le 17 juin, derrière le Cher le 19, au-delà de l'Indre le 20. Il compte environ 65 000 combattants harassés, formés d'éléments issus de quatre armées. Des millions de réfugiés belges et français fuient vers le sud, sur les routes et en train, passant en désordre la Loire à Saumur, Tours, Orléans, Gien, créant des embouteillages inextricables et un chaos sans précédent. Le général Pichon, de la 9e région militaire, a organisé la défense de la Loire en tant qu'obstacle retardateur afin de protéger la retraite de l'armée du général Héring. Il a pu, avec énergie, garnir un front de défenseurs qui feront leur devoir jusqu'au bout, pour l'honneur.

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Sur le front Ouest, le général Rommel discute avec des officiers, en juin 1940. Source : Deutsches Bundesarchiv (German Federal Archive)

Sur le fleuve, les ponts sont minés par le génie. A Saumur, la compagnie 17/2 du 6e génie d'Angers a exécuté un travail harassant dans des conditions dramatiques. En deux jours, avec l'assistance d'agents de la S.N.C.F., les sapeurs du sous-lieutenant Fraisier ont miné le pont ferré, long de 1 050 m, manipulant 1 700 kilos de mélinite pour détruire deux travées tandis que passent sans cesse des trains de civils évacués, de matériels et de blessés.

Quand l'ennemi se présente, partout les charges explosent, faisant sauter ponts et viaducs à Ancenis, aux Ponts-de-Cé, à Saint-Mathurin, à Gennes, à Montsoreau, à Sully-sur-Loire, Gien, etc.

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L'un des ponts de Gennes après leur destruction le 19 juin 1940. Source : "L'Anjou", revue trimestrielle. Septembre 1990

Lorsque ses éléments légers tentent de traverser le fleuve sur des embarcations, fusils-mitrailleurs et mitrailleuses les en empêchent aussitôt. Le colonel Michon, commandant l'Ecole de cavalerie de Saumur, a reçu comme mission d'interdire le passage à l'ennemi de Candes au Thoureil, soit 40 km de long.

Il dispose de 2 500 hommes, dont beaucoup sans expérience de la guerre, mais tous sont animés de la plus grande résolution à tenir jusqu'au bout leurs positions de combat.

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À Montsoreau. Sur l'emplacement d'une mitrailleuse, peu avant le combat. Source : Revue "Equus-les-cheveaux", n° 22, 1996

776 élèves-aspirants de réserve (558 de la cavalerie, 218 du train) nommés "les cadets" sont répartis en 28 brigades de 25 à 30 hommes. Ils ont comme armement des F.M., des mitrailleuses, des mortiers de 81, des canons de 25, des fusils, des mousquetons, etc. Ces petites brigades forment les escadrons motorisés des capitaines de Saint-Blanquat, Foltz, Marzolf et l'escadron à pied du lieutenant de Saint-Germain, où 22 lieutenants et sous-lieutenants commandent les élèves. Les 5e et 6e compagnies du train (lieutenants Roimarmier, Doremus) comprennent huit brigades. En outre, 80 hommes constituent le groupe du capitaine de Montclos.

Le colonel Michon est assisté de 18 officiers qui assurent les liaisons, transmissions, ravitaillement, transports, réparations, etc.

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Le colonel Michon, commandant l'Ecole de cavalerie et du train de Saumur. Source : DR

Fort de 209 hommes, le 1er groupe franc motorisé de cavalerie (capitaine de Neuchèze) possède cinq chars H39, quatre autos-mitrailleuses Panhard et quelques motos. 260 cavaliers forment le groupe du chef d'escadrons Hacquard, du 19e dragons, de quatre pelotons. 260 cavaliers forment le groupe du chef d'escadrons Hacquard, du 19e dragons, de quatre pelotons. Son aussi présents un G.R.D.I. de 200 hommes (capitaine Gobbé), un détachement de 150 tirailleurs nord-africains (sous-lieutenant Parot), un groupe de trois escadrons (capitaine de Cadignan), environ 350 hommes avec des armes antichars. 120 sapeurs du génie sont en défense de ponts, quant aux artilleurs du lieutenant Chanson issus de l'Ecole d'application de Fontainebleau, une soixantaine avec cinq canons de 75 très usagés, ils sont arrivés le 20 juin. Ce jour-là vient aussi en renfort, commandé par le capitaine Bleuse, un bataillon d'élèves-aspirants de réserve de l'Ecole d'infanterie de Saint-Maixent, soit 568 cadets et 28 officiers.

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Le pont Napoléon (ou Pont des Sept Voies), lieu des combats du lieutenant de Buffévent. Source : "L'Anjou", revue trimestrielle, septembre 1990

Le 19, à 0h20, le pont Napoléon, qui relie l'île d'Offard à la rive droite, saute. Un canon de 25 stoppe des véhicules ennemis. A l'aube, devant la brèche du pont écroulé, un officier allemand exigeant la reddition des défenseurs tombe sous le feu des cadets.

Dès lors, l'artillerie ennemie se déchaîne, pilonnant Saumur. Le lieutenant de Buffévent, dont le P.C. est installé place du roi René, galvanise ses élèves. La lutte est sévère, infligeant des pertes de part et d'autre.

Les Allemands tirent au canon de 88 dans les maisons d'où les tirailleurs algériens envoient des rafales de balles. Durant la journée et la nuit, l'ennemi arrive tout le long du secteur défendu où les ponts sautent un à un. Il s'installe, tâte les défenses, prépare ses moyens de franchissement.

Depuis son P.C. de l'auberge Marsoleau, le colonel Michon donne ses ordres. Les ponts sud de Saumur et de Gennes ayant sauté, les lieutenants de Buffévent et Desplats se retrouvent avec leurs hommes dans les îles où ils ont pris position.

maison Victor Boret

Dans l'île, vestiges de la Maison Victor Boret, où se trouvait le P.C. de De Buffévent. Source : "L'Anjou", revue trimestrielle, septembre 1990

Vers 21 h, une première opération ennemie pour traverser la Loire se déclenche. Les Allemands attaquent l'île de Gennes où résistent Desplats et sa 1re brigade. L'assaut, pris de flanc par les feux de la 5e compagnie du train, est stoppé après deux heures de lutte violente.

Le 20, dès l'aube, l'attaque de Gennes reprend. L'île est conquise, le lieutenant Desplats tué. L'unité du lieutenant Roimarmier doit se replier. En dirigeant cette manœuvre délicate, l'officier est tué, le F.M. à la main. L'escadron Foltz avance vers Gennes en renfort.

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Près de la gare, la route de Rouen, devant laquelle le lieutenant de Buffévent et ses hommes se sont battus jusqu'au dernier moment. Source : "L'Anjou", revue trimestrielle, septembre 1990

Incertain des positions allemandes, le lieutenant de Buffévent quitte l'île d'Offard en barque pour une patrouille avec quelques soldats. Pris sous le feu de l'ennemi, il est tué ainsi que le cadet Raveton. A l'est, des unités passent en force le fleuve avec de nombreuses embarcations, progressant en dépit des pertes que leur inflige une automitrailleuse Panhard du groupe de Neuchèze.

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La ferme d'Aunis après la bataille. Source : "L'Anjou", revue trimestrielle, septembre 1990

Au Petit-Puy, les Allemands s'infiltrent, attaquent la cote 90 et la ferme d'Aunis défendues par l'escadron de Saint-Blanquat. Vers 12hl5, les cadets de Saint-Maixent emmenés par le capitaine Bleuse contre-attaquent à la baïonnette, appuyés par le peloton de chars du lieutenant Pitiot. L'assaut se déroule, établit le contact avec les défenseurs de la ferme d'Aunis mais échoue devant des feux ennemis importants dont une défense antichars qui détruit deux tanks, tue Pitiot et endommage les trois derniers chars.

En ville, la défense de Saumur se resserre, les lieutenants Perin, de Saint-Germain, et de la Lance animant les volontés de tenir. Mais l'ennemi avance partout. A Gennes, il se heurte au 19e dragons . l'escadron Foltz lance une contre-attaque que mène le lieutenant de Galbert.

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Le quartier des Ponts, après les combats, 18 rue Nationale. Source : "L'Anjou", revue trimestrielle, septembre 1990

En soirée, une solide tête de pont allemande positionnée sur la rive droite de la Loire prend Saumur en tenaille. Les défenseurs sont épuisés, en manque de munitions. Le secteur même est en passe d'être encerclé. Or le colonel Michon a reçu du général Pichon l'ordre de manœuvrer en retraite s'il "devenait impossible de résister".

A 19h30, le colonel ordonne à ses subordonnés de se replier par échelons, au sud-est, de 21h30 à 2lh45. Le capitaine Bleuse et ses cadets décrochent à 22 h pour rejoindre Chinon.

Le 21 juin, à 2h du matin, le colonel Michon, l'escadron Marzolf, le détachement Montclos, sont cernés à Lerné (Indre-et-Loire) et faits prisonniers. Près de Chinon, la majorité du bataillon Bleuse est capturée. Chanson et ses hommes sont pris le 22 au château de Chavigny. Quelques jours plus tard, tous ces prisonniers sont libérés par l'ennemi et peuvent gagner la zone non occupée.

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Entrée du château de Chavigny. Source : Photo Catherine de Soyres

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Plaque en hommage aux "Cadets de Saumur", à l'entrée du château de Chavigny. Source : Photo Catherine de Soyres

Malgré les rapports élogieux et demandes pour l'attribution d'une citation à l'ordre de l'Armée aux trois écoles de Saumur, de Saint-Maixent et de Fontainebleau, le généralissime Weygand ne l'accorde, le 23 août 1940, qu'à l'E.M.A.C.T. de Saumur. A titre individuel, 392 cadets dont 338 de l'Ecole de Saumur sont cités et décorés de la Croix de Guerre.

Les combats de la Loire ont déclenché maints épisodes héroïques dont la défense à Gien du lieutenant Vallet avec un canon de 75, le 18 juin. Le même jour, à Sully-sur-Loire, les 140e R.I. et 141e R.I. alpins ont repoussé trois violents assauts ennemis. Châteauneuf-sur-Loire et Jargeau ont été défendus par les 21e, 109e R.I.

plaque Jargeau

Plaque commémorative des 42, 44 et 71e bataillons de chasseurs à pied, Seconde Guerre mondiale (15, 16, 18 juin 1940). Source : GNU Free Documentation License

À Ancenis, les combats ont duré toute la journée du 19 juin. Après la guerre, le 14 août 1948, le ministre de la Défense nationale citera à l'ordre de l'Armée les villes de Saumur, Angers, Vierzon, Tours, Blois, Chambord, Fleury-lès-Aubrais. Le 11 novembre 1948, seront de même distinguées Les Ponts-de-Cé, Saint-Lambert-des-Levées, Segré. Gien et Orléans.

Le texte de la citation de Saumur stipule : " ...s'est montrée digne durant toute la guerre de l'héroïque attitude de l'Ecole de cavalerie qui illustre cette cité en participant avec une grande abnégation à l'héroïque résistance des aspirants de cette école en 1940, a mérité d'être associée à leur destin... Son nom constitue un des symboles du patriotisme français."

Les lieux de mémoire

Inhumés sur les lieux mêmes des combats, en de précaires conditions, les soldats tombés lors de la bataille de Saumur gisaient dans des tombes rudimentaires. En 1943, certains avaient été exhumés du Thoureil et regroupés au cimetière communal de Gennes.

Pendant les années cinquante, la commune de Gennes procéda aux exhumations de corps avec l'accord des familles et des amicales d'anciens combattants "Saumur" et "Cadets de Saumur". Les restes mortels, recueillis à Dampierre-sur-Loire, Doué-la-Fontaine et Gennes furent enterrés dans un terrain offert par la municipalité près de la chapelle Saint-Eusèbe.

Dans ce mémorial reposent 17 Morts pour la France en 1940 : officiers, élèves-aspirants de réserve et deux tirailleurs. Il fut inauguré le 21 juin 1954 par le général Ganeval représentant le Président de la République, M. René Coty, en présence de l'évêque d'Angers, Mgr Chappoulie, parmi une foule fervente de familles, d'anciens combattants et d'habitants.

Les autres militaires tombés en 1940 sont inhumés dans la nécropole nationale de Fleury-lès-Aubrais (Loiret) où reposent 3 540 Français (635 de 14-18, 2 905 de 39-45). Ce vaste cimetière, d'une superficie de 2,5 hectares, fut créé en 1951. Entre 1962 à 1965, il reçut les "Morts pour la France" 1939-1945 exhumés des départements de Seine-et-Marne, Seine-et-Oise, Eure, Eure-et-Loir, Loiret, Loir-et-Cher, Cher et Nièvre.

Source : MINDEF/SGA/DMPA

sites internet externes :

Le Cadre Noir de Saumur Musée de la Cavalerie de Saumur      Musée des blindés de Saumur   

Personnalités

Erwin Rommel

Erwin Rommel (1891-1944)

Maxime Weygand

Maxime Weygand (1867-1965)

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l'Histoire en rafale

Les guerres d'hier au jour le jour

20 mai 1944 : la gare de Tours pulvérisée par un raid allié

Le vice-maréchal Thomas Cochrane qui commande le 5e groupe du Bomber Command de la RAF a été clair. Il faut rayer de la carte la gare de Tours. Ce n’est pas la première fois que la ville est attaquée par les bombardiers alliés qui s’intéressent à Saint-Pierre-des-Corps. Cette fois c’est la gare centrale et toutes ses infrastructures techniques et administratives qui doivent être traitées. Quatre Mosquito jalonnent la cible tandis que 113 Lancaster sont en approche. Le raid commence à 0 h 15 mais on signale encore l’explosion d’une bombe à 1 h 10. Les incendies ravagent la ville selon une ligne sud-ouest nord-ouest. Au delà du périmètre à traiter, la maison Carré, la chocolaterie Pissot, l’imprimerie Mame, le garage Mitgen sont en flammes. L’avenue de Grammont, le quartier de la rue de Paris et celui de la place Velpeau sont très endommagés. « On croirait qu’une tornade est passée par là remarque un sauveteur ». Il y a tant de demandes de secours qu’on mobilise des moyens supplémentaires qui arrivent de Poitiers, de Châtellerault, de Saumur et de Beaugé. On retrouve 137 tués auxquels s’ajouteront six blessés grièvement atteints qui vont décéder. 82 blessés sont soignés par les médecins et les secouristes. 300 immeubles sont détruits et un millier est endommagé. La cité tourangelle en Indre-et-Loire, doit faire face au logement d’au moins 6 000 sinistrés qui ont à peu près tout perdu.

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Au moyen-age.

  • La ville Saint Martin (Château Neuf plus tard) prospère grâce au culte de Saint et le pèlerinage de Saint Martin. Elle possède d’ailleur une basilique ayant pour dimensions 50 m de long et 20 m de large. Le tombeau, décoré d’or et de gemmes, de Saint Martin se trouve au milieu du cœur de la Basilique.
  • La citée antique voit son niveau de vie se dégrader. Pour pouvoir bâtir, elle utilise le rempart construit auparavant.
« Le pont de pierre », nom donné pour le pont sur la Loire fut inauguré en 1779. Pour édifié ce pont, l’île Saint-Jacques qui encombrait le lit du fleuve est détruite et sert de remblais pour les extrémités du pont de pierre au nord et au sud de la Loire. Ce pont est un magnifique ouvrage avec ses 15 arches basses portant, nouveauté pour l’époque, un tablier parfaitement horizontal. La quatorzième arche s’effondre en 1776 pendant la construction du pont suite à l’utilisation de bois défectueux qui servaient à la construction du pont. Ce pont sera appelée "pont Wilson" après la seconde guerre mondiale mais est toujours nommé "pont de pierre par les tourangeaux. La rue Royale, devenue avenue Grandmont et rue Nationale aujourd’hui, est achevée en 1787 avec l’édification d’un hôtel de ville en 1786 au sud de la rue Royale (actuellement place Anatole France).

La Révolution Française à Tours et Napoléon Bonaparte

Au xixe siècle, le renouveau, tours pendant la seconde guerre mondiale.

  • la salle Robert-Grenon, l'antre du Tours Volley-Ball (3 000 places);
  • la patinoire de Tours, siège des matchs de l'ASG Tours (1 760 places) ;
  • la piscine olympique Gilbert-Bozon, qui accueillait les championnats de France de natation en 2006 ;
  • une salle multisports.

Tours sous Jean Royer

Tours sous jean germain.

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Ville prospère avant la Seconde Guerre mondiale, Tours est ravagée par les bombardements, ennemis en 1940 et alliés en 1943 et 1944. La Reconstruction change totalement le visage de cette ville connue pour ses demeures médiévales, ses hôtels de style Renaissance et ses édifices classiques. Omniprésente en centre-ville, environnement quotidien des Tourangeaux, l’architecture d’après-guerre est mal connue, parfois même décriée. Pourtant les architectes de l’époque ont été très attentifs à respecter les matériaux traditionnels du Val de Loire et à intégrer les nouveaux immeubles dans le bâti ancien. Cette exposition photographique fait redécouvrir la Reconstruction de Tours en s’attachant à ses réalisations emblématiques mais en dévoilant également des lieux moins connus.

Organisateur : REGION CENTRE VAL DE LOIRE

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  • Cours : La Seconde Guerre mondiale

La Seconde Guerre mondiale Cours

La Seconde Guerre mondiale débute le 1 er septembre 1939 à la suite d'une série de coups de force d'Hitler. En moins de trois ans, l'armée allemande occupe presque toute l'Europe. Les nazis font régner la terreur et organisent l'extermination systématique des Juifs et des Tsiganes. À partir de l'été 1942, les Alliés prennent l'avantage qui les conduira à la victoire finale en 1945. La France est particulièrement touchée par la Seconde Guerre mondiale. Dès le 22 juin 1940, elle signe l'armistice avec l'Allemagne et entre dans la période de l'Occupation. Le maréchal Pétain met en place un régime autoritaire qui instaure la « Révolution nationale » et la collaboration avec le vainqueur. Seuls certains Français résistent. Comment la mise en place de l'idéologie nazie a-t-elle abouti à l'exploitation de l'Europe et au génocide des Juifs et des Tsiganes ? Quelle est la situation en France pendant cette période ?

chronologie Seconde Guerre mondiale

Les acteurs de la Seconde Guerre mondiale

La Seconde Guerre mondiale est un conflit généralisé dans lequel de nombreux acteurs sont impliqués. L'Allemagne, l'Italie et le Japon forment une alliance, l'Axe. Les Alliés sont une autre alliance opposée à l'Axe. Au début de la guerre, elle comprend notamment le Royaume-Uni et la France. La France occupée quitte l'Alliance en 1940, mais la France résistante continue de lutter derrière le général de Gaulle. Les États-Unis et l'URSS entrent dans l'Alliance au cours de la guerre.

Axe Alliés acteurs Seconde Guerre mondiale

On considère généralement que l'Axe comprend l'Allemagne, l'Italie et le Japon, et que l'Alliance comprend le Royaume-Uni, les États-Unis et l'URSS. En réalité, de nombreux autres pays sont impliqués dans ces coalitions. Par ailleurs, si l'on dit souvent que la France fait partie des Alliés, elle a toutefois capitulé en 1940 face à l'Allemagne. Ce n'est pas la France comme État qui lutte ensuite, mais quelques Français dirigés par de Gaulle. Ce n'est qu'en 1944, lorsque de Gaulle devient le chef du gouvernement provisoire de la France libérée, que l'on peut considérer que la France comme État figure de nouveau parmi les Alliés.

Les grandes phases de la guerre

Le début de la guerre.

Dès son arrivée au pouvoir en 1933, Hitler met en place une politique guerrière tournée vers la conquête de l'Europe. L'Allemagne, l'Italie et le Japon sont alliés, ils forment l'Axe. Dès 1938, l'Allemagne annexe des territoires. Le 1 er septembre 1939, l'Allemagne envahit la Pologne. Le 3 septembre 1939, le Royaume-Uni et la France déclarent la guerre à l'Allemagne. Le Japon et l'Italie, alliés de l'Allemagne, annexent ou envahissent également des territoires.

Hitler ne respecte pas le traité de Versailles. Dès 1936, l'armée allemande s'entraîne de nouveau. À partir de 1938, Hitler se lance dans la constitution du Reich au détriment des États voisins de l'Allemagne.

  • En mars 1938, l'Autriche est annexée.
  • En septembre 1938 a lieu la conférence de Munich. Hitler réclame le droit d'annexer les régions ouest de la Tchécoslovaquie, les Sudètes, peuplées en partie de populations de culture allemande. Alors que le Royaume-Uni et la France sont les alliés de la Tchécoslovaquie, ils cèdent.
  • En mars 1939, l'Allemagne envahit la partie tchèque du pays. Le Royaume-Uni et la France ne réagissent pas.

La politique du Royaume-Uni et de la France est une politique d'apaisement. Traumatisés par la Première Guerre mondiale, les pays européens réagissent trop tard face à Hitler.

Le 1 er septembre 1939, l'Allemagne envahit la Pologne. C'est la première étape de la conquête du Lebensraum (« espace vital ») à l'est. Cette fois-ci, le Royaume-Uni et la France, alliés de la Pologne, ne restent pas immobiles et déclarent la guerre à l'Allemagne le 3 septembre 1939. Toutefois, aucune attaque militaire n'est lancée. La Pologne est envahie et partagée entre l'Allemagne et l'URSS.

En Asie, le Japon transforme la Mandchourie en protectorat et commence sa conquête de la Chine le 26 juillet 1937.

Mussolini, dirigeant italien, annexe l'Éthiopie puis l'Albanie.

« [...] Je vais commencer en disant la chose la plus impopulaire et la plus indésirable [...], ce que tout le monde voudrait oublier ou faire semblant de ne pas voir, mais qui doit néanmoins être cité, à savoir que nous avons subi une défaite cinglante et totale, et que la France a à en souffrir peut-être plus que nous [...]. Tout est fini. La Tchécoslovaquie muette, triste, abandonnée et brisée s'enfonce dans les ténèbres [...]. Nous sommes en présence d'un désastre de première grandeur qui s'est abattu sur la Grande-Bretagne et la France. Ne nous laissons pas aveugler. Il faut maintenant se rendre à l'évidence que tous les États d'Europe centrale et orientale vont chercher à s'entendre dans les meilleures conditions possibles avec la puissance nazie triomphante. Le système d'alliances en Europe centrale sur lequel la France a fondé sa sécurité a été balayé, et je ne vois pas par quel moyen il pourrait être restauré [...]. La route qui va du Danube à la mer Noire, les réserves de céréales et de pétrole, ce chemin qui va jusqu'à la Turquie a été ouvert. En fait, il me semble que tous les pays d'Europe centrale, tous les pays danubiens vont être attirés dans cette vaste sphère d'influence, dans le cadre d'une stratégie non seulement militaire, mais aussi économique, dirigée par Berlin, et je pense que tout ceci peut être accompli en douceur et de manière discrète, peut-être même sans avoir à tirer un seul coup de feu. »

Winston Churchill

Discours du 5 octobre 1938

Dans ce discours, le Premier ministre du Royaume-Uni Churchill reconnaît l'inaction des pays européens face à la montée d'Hitler et à sa politique conquérante.

1939-1942 : les victoires de l'Axe

De 1939 à 1942, les forces de l'Axe connaissent des succès militaires, particulièrement l'Allemagne qui envahit une grande partie de l'Europe. De nombreux pays européens capitulent, dont la France, ou sont envahis. En 1941, l'Allemagne s'attaque à l'URSS malgré un pacte de non-agression qui les liaient. Du côté du Pacifique, le Japon remporte également de nombreuses victoires et attaque les États-Unis par surprise en bombardant Pearl Harbor le 7 décembre 1941. Au printemps 1942, les forces de l'Axe sont à l'apogée de leur puissance.

Le début de la guerre est qualifié de « drôle de guerre » : les armées attendent, des rumeurs circulent. Il y a peu d'actions militaires.

Puis, tout s'accélère :

  • En avril 1940, les Allemands conquièrent rapidement le Danemark et la Norvège.
  • Le 10 mai 1940, les Pays-Bas, la Belgique et la France sont envahis par les troupes allemandes.

On parle de blitzkrieg, c'est-à-dire d'une « guerre éclair ».

En France, comme en Pologne, l'armée allemande submerge l'armée française. Malgré l'appel du 18 juin 1940, dans lequel le général de Gaulle exhorte les Français à continuer la lutte, le président Philippe Pétain signe l'armistice le 22 juin 1940.

Les Anglais sont désormais seuls en Europe face à l'armée allemande. Durant tout l'été 1940, ils subissent le blitz, un bombardement intensif des villes anglaises par l'aviation allemande.

L'Allemagne et l'URSS avaient signé un pacte de non-agression mais, le 22 juin 1941, l'Allemagne rompt ce pacte et envahit l'URSS. L'Armée rouge (armée russe) est balayée. En décembre 1941, les troupes allemandes sont aux portes de Moscou et de Leningrad.

victoires Axe 1939-1942

Parallèlement à la guerre européenne se déroule une guerre dans le Pacifique. Le Japon conquiert de nombreux territoires en Asie. Le 7 décembre 1941, sans déclaration de guerre préalable, l'aviation japonaise détruit à Pearl Harbor une grande partie de la flotte américaine du Pacifique.

guerre parallèle Pacifique décembre 1941

Au printemps 1942, les puissances de l'Axe sont à leur apogée, en Europe, dans le Pacifique, mais également en Afrique, où colonies françaises et anglaises luttent contre les armées allemande et italienne.

1942-1945 : les victoires des Alliés

Le rapport de force s'inverse de l'automne 1942 au printemps 1943. Avec l'entrée des États-Unis dans la Seconde Guerre mondiale et la résistance du Royaume-Uni et de l'URSS, les armées allemande et japonaise connaissent leurs premières défaites.

L'Allemagne a pu avancer en URSS en 1941, mais elle est stoppée par l'hiver russe auquel les troupes allemandes sont mal préparées. Pour la première fois, le blitzkrieg échoue et se transforme en guerre d'usure. Les armées allemandes, sur place, s'épuisent. La population et l'armée russes, bien que meurtries, luttent et préfèrent tout détruire plutôt que laisser quoi que ce soit aux Allemands : c'est la politique de la terre brûlée. Les Allemands avancent mais les villages qu'ils prennent sont vides, incendiés, et la population est absente.

Après l'attaque de Pearl Harbor le 7 décembre 1941, les États-Unis entrent à leur tour dans la guerre contre l'Axe. L'expansion japonaise est stoppée en mai 1942 lors de la bataille de la mer de Corail. Grâce à leur supériorité aéronavale, les Américains empêchent l'avancée japonaise au sud et commencent la reconquête de Singapour, des Indes néerlandaises, des Philippines et des archipels micronésiens. Les États-Unis se rapprochent ainsi lentement du Japon par la tactique du « saut d'île en île ».

En Afrique du Nord, les Anglais connaissent plusieurs victoires en Égypte et en Libye contre l'armée allemande. En novembre 1942, un débarquement anglo-américain de 100 000 hommes dirigé par le général Eisenhower a lieu au Maroc et en Algérie. Les troupes françaises de Vichy (gouvernement français qui collabore avec l'Allemagne), alors du côté des Allemands, se rallient aux Alliés après quelques jours de combat. Les armées allemande et italienne, refoulées en Tunisie, capitulent en mai 1943. De Gaulle s'impose comme le chef de la Résistance française, le Comité français de libération nationale.

victoires Alliés 1942-1945

La bataille de Stalingrad, qui a lieu de septembre 1942 à février 1943, est un tournant majeur de la Seconde Guerre mondiale. Hitler a engagé en URSS le plus gros des forces allemandes qui capitulent, épuisées. L'Axe a perdu 500 000 hommes en URSS, tués, blessés ou faits prisonniers. Le mythe de l'invincibilité de l'armée allemande s'écroule.

1942-1943 bataille Stalingrad

La bataille de Stalingrad

© Wikipédia

En juillet 1943, les Russes remportent la plus grande bataille de chars de la Seconde Guerre mondiale à Koursk. Puis, grâce à l'opération Bagration de juin à août 1944, les armées russes reconquièrent progressivement les territoires perdus depuis 1941, au prix de combats extrêmement meurtriers.

L'opération Bagration a été planifiée à partir de novembre 1943 par Staline, Roosevelt et Churchill afin de prendre l'Allemagne en étau. En effet, les débarquements en Normandie ont lieu en même temps que l'opération Bagration.

Un nouveau débarquement des Alliés en Sicile, en juillet 1943, marque la défaite de l'Italie.

Les débarquements en Normandie en juin et août 1944 permettent la libération de France. Paris est officiellement libéré en août 1944. Le général de Gaulle devient le chef du Gouvernement provisoire de la République française.

débarquements Normandie 1944

Le débarquement en Normandie

La fin de la guerre.

À partir de 1943, les forces de l'Axe sont particulièrement fragilisées. En 1945, l'Allemagne est envahie par les Alliés. Le Japon est meurtri par les bombes atomiques larguées par les États-Unis sur Hiroshima et Nagasaki. L'Allemagne capitule en mai 1945, le Japon en septembre.

Berlin est encerclée le 25 avril 1945 par les armées française, anglaise et russe. Hitler se suicide quelques jours plus tard, le 30 avril. La capitulation allemande est signée le 7 mai 1945 à Reims et le 8 mai 1945 à Berlin.

Dans le Pacifique, les États-Unis doivent faire face à une défense acharnée des troupes japonaises, notamment des kamikazes qui refusent de se rendre et préfèrent mourir dans des attaques-suicides. Les Américains reconquièrent les Philippines en février 1945, puis s'emparent d'Okinawa entre avril et juin. Les pertes américaines sont très importantes. Le président américain Truman, qui succède au président Roosevelt mort en avril 1945, décide alors d'utiliser la bombe atomique, une nouvelle arme. Il souhaite mettre fin rapidement à la guerre en sauvant des vies américaines :

  • une première bombe est larguée sur Hiroshima le 6 août ;
  • une seconde bombe est larguée sur Nagasaki le 9 août.

fin guerre bombes atomiques Hiroshima Nagasaki

Le 2 septembre 1945, le Japon signe l'acte de capitulation : c'est la fin de la Seconde Guerre mondiale.

Une guerre d'anéantissement : violences contre la population, génocides et crime contre l'humanité

La Seconde Guerre mondiale est une guerre d'anéantissement, c'est-à-dire une guerre qui a pour objectif de détruire l'adversaire, sans distinction entre civils et militaires. Le bilan humain est terrible. Les populations prises dans la guerre subissent des violences et des crimes de masse. Les Juifs et les Tsiganes sont discriminés par les nazis, puis rapidement raflés et envoyés dans des camps de concentration et d'extermination.

Le bilan humain de la Seconde Guerre mondiale

Les civils sont les principales victimes des bombardements à Londres, Berlin ou Dresde. Près de 210 000 personnes meurent durant les bombardements atomiques d'Hiroshima et de Nagasaki. Le conflit a fait au total 50 millions de morts, dont 5 à 6 millions de Juifs exécutés dans des camps d'extermination conçus pour industrialiser leur mise à mort.

bilan humain Seconde Guerre mondiale

Les violences et les crimes de masse contre la population

Les nazis asservissent les peuples européens des pays qu'ils ont conquis. Les Japonais, en Chine notamment, sont eux aussi très violents envers la population. Les violences et les crimes de masse sont communs pendant la Seconde Guerre mondiale. Les forces de l'Alliance commettent également des exactions.

Les régions et les pays conquis par l'Allemagne sont soit annexés soit placés sous tutelle de l'armée ou de l'administration allemande. À l'est, les populations slaves, considérées comme inférieures selon l'idéologie nazie, sont particulièrement mal traitées.

Plus de 3,5 millions de soldats prisonniers russes sont massacrés par les nazis.

À l'ouest, les États collaborateurs comme la France, le Danemark ou les Pays-Bas obtiennent des statuts particuliers avec le maintien d'autorités locales. Toutefois, l'ensemble des pays conquis est exploité par l'Allemagne. Ils doivent verser des indemnités de guerre, leurs ressources sont détournées et pillées au profit de l'Allemagne.

Les réquisitions dans les pays en guerre, et notamment dans les pays occupés par des forces ennemies, conduisent à des privations et à des famines.

Le travail forcé touche des millions de personnes. Il est effectué dans des conditions éprouvantes et beaucoup en meurent.

La terreur règne partout. Les SS, et notamment les Einsatzgruppen, la Gestapo et les milices locales ont pour objectif d'anéantir toute forme de résistance.

milices violences crimes de masse

Le Japon, comme l'Allemagne, traite les populations conquises, et notamment les Chinois, avec une violence terrible. Des violences, massacres ou crimes de masse sont perpétrés sur les civils.

En Chine, le massacre de Nankin par les troupes japonaises dure plusieurs semaines. Plus de 300 000 personnes sont tuées et entre 30 000 et 80 000 femmes et enfants sont violés.

De nombreuses femmes sont violées.

Les Japonais réquisitionnent de nombreuses femmes dites « de réconfort » qui sont de véritables esclaves sexuelles pour les soldats japonais. Elles sont plusieurs centaines de milliers.

Des violences sont également commises par les forces alliées :

  • L'armée russe joue un rôle important dans le massacre de Katyn durant lequel des milliers d'officiers polonais sont assassinés.
  • L'armée américaine commet des viols, notamment en France lors du débarquement en Normandie.
  • Les armées russe, anglaise et française commettent des viols sur les Allemandes lors de la prise de Berlin.

De la déportation au génocide des Juifs et des Tsiganes

Les nazis créent des camps de concentration et d'extermination dans lesquels tous les opposants sont envoyés. Dès la prise de pouvoir d'Hitler en 1933, les Juifs sont soumis à des lois discriminatoires et à des humiliations répétées afin de les pousser à l'exil hors d'Allemagne. À partir de 1939, les déportations vers les camps de concentration et d'extermination commencent. Elles sont massives, concernent toute l'Europe et mènent au génocide de près de 6 millions de Juifs. Les Tsiganes subissent le même sort : stigmatisés dès 1935, ils sont déportés à partir de 1940.

Les camps de concentration naissent dans l'Allemagne nazie dès la prise de pouvoir d'Hitler en 1933. Ils permettent d'interner les opposants au régime et tous ceux qui sont jugés « asociaux » ou « dangereux pour la préservation de la pureté de la race aryenne ».

déportation génocide Juifs Tsiganes

Carte des camps de concentration et d'extermination en Europe

Les conditions de vie dans les camps sont très dures. Tout est organisé pour que les déportés, hommes, femmes, enfants, perdent toute dignité. On parle de « déshumanisation ». Parfois, comme à Auschwitz, on leur tatoue sur le bras un numéro de matricule qui remplace leur identité. On les rase. On leur donne une tenue rayée portant un signe distinctif rappelant le motif de leur déportation.

signes distinctifs déportés étoile jaune

Les SS chargés de la surveillance des camps sont assistés par des détenus de droit commun, les Kapos. Les prisonniers sont entassés dans des baraquements insalubres, frappés, affamés. Le jour, ils servent de main-d'œuvre à des entreprises allemandes installées à proximité.

D'autres personnes sont déportées et tuées : résistants, communistes, homosexuels, handicapés, etc. Toutefois, on parle de génocide pour les Juifs et les Tsiganes, car le but était de les anéantir, de les faire disparaître.

Le génocide est l'extermination méthodique d'un peuple pour le faire disparaître totalement.

Les Juifs sont soumis à des lois discriminatoires dès l'arrivée d'Hitler au pouvoir, et leur déportation débute à partir de 1939 :

  • En octobre 1939, Himmler, chef des SS, ordonne la déportation de tous les Juifs du III e Reich (en Allemagne et dans les pays conquis) vers la Pologne. Ils sont considérés comme un « réservoir de main-d'œuvre » au service de l'Allemagne nazie.
  • À partir de 1940, les Juifs sont enfermés dans des ghettos, où ils sont persécutés et maltraités.
  • En juin 1941, le processus de déshumanisation s'accélère avec la création de « groupes d'intervention », les Einsatzgruppen. Ils sont chargés de fusiller et de gazer dans des camions les Juifs des territoires russes conquis par l'Allemagne.
  • Entre la fin de 1941 et le début de 1942, les responsables nazis prennent la décision d'assassiner tous les Juifs d'Europe. C'est la « solution finale » actée à la conférence de Wannsee en janvier 1942. La déportation des Juifs vers des camps d'extermination devient massive.

Les Tsiganes connaissent un destin assez semblable. Stigmatisés dès 1935, les premières déportations les frappent en mai 1940. Ils sont également victimes des Einsatzgruppen et des déportations au camp d'extermination d'Auschwitz-Birkenau.

génocide Juifs Tsiganes

Les Juifs et les Tsiganes sont voués à la mort :

  • directement, lors de la sélection opérée à l'arrivée des trains à Auschwitz-Birkenau, où ils sont envoyés dans les chambres à gaz ;
  • indirectement, par la pénibilité des travaux auxquels ils sont astreints et les mauvais traitements.

Juifs Tsiganes Auschwitz-Birkenau chambre à gaz

La sélection de déportés juifs dirigés vers la chambre à gaz d'Auschwitz-Birkenau, 27 mai 1944

organisation camp Auschwitz-Birkenau

Organisation du camp d'Auschwitz-Birkenau

Le génocide des Juifs se dit Shoah en hébreu, ce qui signifie « catastrophe ».

La notion de crime contre l'humanité

Si les horreurs ont toujours existé au cours de l'histoire, l'extermination d'êtres humains n'avait jamais été organisée et perpétrée de façon aussi méthodique que l'ont fait les nazis. Après la Seconde Guerre mondiale, pour juger de tels crimes, la notion de « crime contre l'humanité » apparaît.

La prise de conscience des crimes perpétrés pendant la Seconde Guerre mondiale provoque un traumatisme moral. Les Droits de l'homme n'avaient jamais été bafoués à ce point-là. Dès 1945, les Alliés décident de réunir un tribunal spécial à Nuremberg pour juger les responsables nazis. Du 20 novembre 1945 au 1 er octobre 1946, ce tribunal juge les crimes contre la paix, les crimes de guerre mais aussi, pour la première fois, les « crimes contre l'humanité ».

Crime contre l'humanité

Un crime contre l'humanité est un acte inhumain (assassinat, extermination, déportation, asservissement) commis à l'encontre d'une population pour des motifs politiques, raciaux ou religieux.

La France dans la guerre

Le régime de vichy.

La France perd très vite la guerre face à l'Allemagne. Elle est occupée par l'ennemi de 1940 à 1944. Au début, une zone libre subsiste. Le président français, le maréchal Pétain, met en place un régime autoritaire qui collabore avec les nazis : c'est le régime de Vichy. Ce régime s'appuie sur la propagande, une idéologie autoritaire et la répression des Juifs.

Appelé au gouvernement le 18 mai 1940, le maréchal Pétain demande l'armistice le 17 juin. L'armistice est signé le 22 juin 1940 à Rethondes. L'Alsace-Lorraine est annexée par le Reich et l'Ouest de la France est occupé. La ligne de démarcation coupe la France en deux, laissant une « zone libre » au sud.

France régime de Vichy Pétain

La France doit verser à l'Allemagne des frais d'occupation exorbitants. Près d'un million et demi de soldats français restent prisonniers en Allemagne.

Le 10 juillet 1940, Pétain obtient les pleins pouvoirs. C'est la fin de la III e République et le début du régime de Vichy. Une propagande intense organise un véritable culte autour de la personne du maréchal. Pétain prône une « Révolution nationale » dont l'idéologie a quelque chose de totalitaire. La démocratie et le régime parlementaire disparaissent. De nouvelles valeurs traditionnelles sont mises en place, résumées par la devise « Travail, Famille, Patrie ». Une politique nataliste réduit les femmes à leur rôle de mères. La grève est interdite.

régime Vichy propagande idéologie totalitaire

L'exclusion et la répression sont au cœur du système, comme dans l'Allemagne nazie. L'antisémitisme existe déjà en France, ce qui permet de mettre facilement en place des lois contre les Juifs :

  • Les Juifs étrangers sont internés.
  • Les Juifs qui avaient été naturalisés depuis peu perdent la nationalité française.
  • Les Juifs n'ont plus accès à un certain nombre de métiers et à certains espaces publics.

La collaboration française

Le régime de Vichy est collaborationniste : la France accepte d'aider l'Allemagne dans l'exportation des Juifs qui résident en France. Le gouvernement participe activement. Pétain et son gouvernement espèrent ainsi que la France aura une place de premier choix dans l'Europe qu'Hitler dessine. Cette collaboration prend de multiples formes et conduit notamment à la rafle du Vél' d'Hiv.

Tous les pays conquis par l'Allemagne n'ont pas collaboré avec elle. Ainsi, le roi du Danemark Christian X, sous l'occupation allemande, a encouragé les Danois à aider les Juifs. L'État français a participé à la déportation et à l'extermination des Juifs, et à la répression des résistants.

Pétain rencontre Hitler à Montoire en octobre 1940. C'est le début de la collaboration officielle entre l'Allemagne nazie et la France de Vichy.

La poignée de main entre Philippe Pétain et Adolf Hitler le 24 octobre 1940 à Montoire

La poignée de main entre Philippe Pétain et Adolf Hitler le 24 octobre 1940 à Montoire

Les signes de collaboration se multiplient :

  • livraison de produits stratégiques à l'Allemagne ;
  • autorisation faite à l'Allemagne d'utiliser des bases françaises en Tunisie et en Syrie ;
  • organisation de la Relève en avril 1942 avec la libération d'un prisonnier de guerre français en échange du départ de trois travailleurs français pour l'Allemagne ;
  • assistance de la police française à la Gestapo dans l'arrestation des résistants et des Juifs.

Les 16 et 17 juillet 1942, la rafle du Vél' d'Hiv est organisée par les autorités françaises à Paris. Elle conduit à l'arrestation de 13 152 Juifs. Ils sont tous déportés dans les camps de l'Est. Seulement quelques dizaines d'entre eux survivront.

collaboration française Rafle Vél'd'Hiv

La rafle du Vél' d'Hiv

© lepoint.fr

Environ 76 000 Juifs ont été déportés avec l'aide de l'État français.

Le régime de Vichy instaure le Service du travail obligatoire (STO) en février 1943. Cette organisation paramilitaire aide les Allemands à poursuivre et arrêter les Juifs et les résistants.

La résistance française

Au moment où la France est occupée et où le régime de Vichy est mis en place, la résistance française s'organise. Les résistants français agissent par différents moyens. Jean Moulin est chargé de fédérer les différents mouvements résistants. Charles de Gaulle, exilé à Londres, est à la tête des opérations. La Résistance est très active dans les colonies.

Les rapports entre les Français et l'occupant allemand se dégradent dès la fin de l'année 1940. Les difficultés quotidiennes, l'omniprésence des soldats allemands, le STO et les mesures contre les Juifs alimentent la haine à l'égard des Allemands. De nombreux mouvements s'organisent spontanément et s'associent à la Résistance : Combat, Libération, Franc-Tireur, etc. Ils agissent par différents moyens :

  • rédaction et distribution de tracts ou de journaux clandestins ;
  • sabotage des installations allemandes ;
  • attentats contre les occupants ;
  • espionnage ;
  • aide à l'évasion, etc.

De Gaulle est à la tête de la Résistance. Il s'adresse aux Français le 18 juin 1940 à la radio anglaise BBC.

« Moi, général de Gaulle, actuellement à Londres, j'invite les officiers et les soldats français qui se trouvent en territoire britannique ou qui viendraient à s'y trouver, avec leurs armes ou sans leurs armes, j'invite les ingénieurs et les ouvriers spécialisés des industries d'armement qui se trouvent en territoire britannique ou qui viendraient à s'y trouver, à se mettre en rapport avec moi. Quoi qu'il arrive, la Flamme de la résistance française ne doit pas s'éteindre et ne s'éteindra pas. Demain, comme aujourd'hui, je parlerai à la radio de Londres. »

Charles de Gaulle

L'appel du 18 juin 1940

Le 28 juin 1940, le gouvernement anglais reconnaît le général de Gaulle comme le chef de « tous les Français libres » et accepte de le financer.

Les résistants sont de différents bords politiques, de différentes origines sociales. On trouve notamment :

  • des communistes, surtout après l'invasion allemande de l'URSS le 22 juin 1941 ;
  • des hommes déçus par la « Révolution nationale » de Pétain ;
  • des réfractaires au STO.

À partir de 1943, des maquis (lieux et groupes de résistants) se constituent dans les régions montagneuses.

Charles de Gaulle charge Jean Moulin de fédérer les différents mouvements de la Résistance. Moulin rassemble les trois grands mouvements de la zone sud dans les MUR (Mouvements unis de la Résistance) après de longues négociations. En mai 1943, il réunit à Paris un Conseil nationale de la Résistance (CNR) qui s'élargit à d'autres mouvements ou partis politiques. Le CNR se place sous l'autorité du général de Gaulle. Il faudra attendre 1943 pour qu'il s'impose définitivement à la tête de la Résistance auprès des autres nations et des colonies françaises.

La Résistance s'organise autour :

  • du Comité national français, l'organe politique de la France libre ;
  • des Forces françaises libres (FFL), la force militaire de la France libre.

Les FFL rassemblent environ 70 000 hommes.

Une partie des colonies françaises rallie la Résistance dès 1940. Alger est la capitale de la France libre depuis le débarquement des Alliés en Afrique du Nord. Le général de Gaulle devient le chef du Gouvernement provisoire de la République française.

La Résistance s'affirme comme une force ayant participé aux combats contre les nazis au moment de la Libération. C'est ce qui va permettre à la France libre de faire partie des vainqueurs et non des vaincus. Ainsi, FFI (Forces françaises de l'intérieur) et FFL participent largement aux débarquements en Normandie le 6 juin 1944 et en Provence le 15 août 1944.

La majorité des Français n'ont pas participé à la Résistance.

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La Seconde Guerre mondiale

Quelles sont les étapes, les caractéristiques et les conséquences de cette guerre totale ? Pierre, professeur d'histoire, nous l'explique.

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La Seconde Guerre mondiale a fait plus de 60 millions de morts, et s’étend du 1 er  septembre 1939 au 2 septembre 1945. C’est une guerre dite totale car elle mobilise les ressources humaines, militaires et technologiques. Ce conflit concerne l’ensemble des pays du monde.

D’un côté, on a les États de l’Axe : l’Allemagne nazie dirigée par Hitler, l’Italie fasciste dirigée par Mussolini et le Japon dirigé par l’empereur Hirohito.

De l’autre côté, on a les Alliés : le Royaume-Uni de Churchill, les États-Unis de Roosevelt puis Truman, et l’URSS de Staline. 

I – Les phases de la guerre

La première période, du 1 er  septembre 1939 au 7 décembre 1941, constitue les victoires de l’Axe. 1942 marque le tournant de la guerre. On a ensuite les victoires des Alliés jusqu’au 2 septembre 1945, date de la capitulation japonaise, après la capitulation allemande le 8 mai 1945.

En 1939, Hitler envahit la Pologne avec la blitzkrieg : « la guerre éclair ». Le but est de déstabiliser l’ennemi. La France et le Royaume-Uni déclarent la guerre à l’Allemagne. L’URSS entre dans le conflit en envahissant la Pologne et les pays baltes. L’Allemagne attaque le Danemark et la Norvège. En France, d’octobre 1939 à mai 1940, c’est la « drôle de guerre » : il n’y a pas d’offensive directe. Le 10 mai 1940, l’Allemagne envahit la Belgique, le Luxembourg et les Pays-Bas, poussant la France et le Royaume-Uni à agir. Il s’agissait d’une ruse allemande pour franchir la Ligne Maginot. La défaite française arrive rapidement, et le 22 juin 1940 est signé l’Armistice de Rotonde. 

L’objectif de l’armée allemande est d’envahir le Royaume-Uni. En juillet 1940, c’est le Blitz : l’aviation allemande bombarde Londres. Mais l’aviation anglaise reprend le dessus. Les sous-marins allemands torpillent les navires en provenance des États-Unis afin d’asphyxier économiquement le Royaume-Uni. La Yougoslavie et la Grèce sont envahies aussi par l’Allemagne. 

Le 22 juin 1941 se déclenche l’opération Barbarossa : l’Allemagne envahit les territoires soviétiques. Le but est de s’emparer du blé de l’Ukraine, du pétrole du Caucase, et de Stalingrad, la première ville industrielle d’URSS. Les anglais occupent l’Irak, la Syrie et le Liban. Dans le Pacifique, on a l’attaque japonaise de Pearl Harbor le 7 décembre 1941 : l’armée américaine est attaquée et les États-Unis rentrent dans la guerre. 4 continents sont donc présents dans la guerre.

En 1942, c’est les derniers succès de l’Axe. Dans le Pacifique, le Japon s’empare de l’Indochine et des Philippines. L’Allemagne parvient jusqu’à Stalingrad et de territoires africains. Le 1er janvier 1942 se forme la grande alliance. Les Alliés parviennent ainsi à remporter des victoires comme la bataille de Midway, et débarquent en Afrique du Nord. L’URSS récupère Moscou et Stalingrad. Cela marque la fin du mythe de l’invincibilité de l’armée allemande.

De 1942 à 1945, les victoires des Alliés s’enchaînent. Ces victoires ont lieu grâce à des débarquements à l’ouest : en Italie du sud en juillet 1943, en Normandie en juin 1944, en Provence en août 1944. À l’est, l’armée soviétique reprend Leningrad et l’Ukraine, la Roumanie, la Hongrie et la Yougoslavie. En février 1945, les Alliés se regroupent à la conférence de Yalta pour décider de la fin de la guerre. 

En décembre 1944, Hitler lance une dernière offensive dans les Ardennes, qui se solde par un échec. Début 1945, l’armée soviétique entre dans Berlin et Hitler se suicide. L’Allemagne signe l’armistice le 8 mai 1945.

Au Japon, les derniers combats ont lieu en 1945. Malgré les bombardements américains, l’armée japonaise tient bon. Pour préserver son armée, le président Truman décide d’utiliser la bombe atomique à Hiroshima et Nagasaki les 6 et 9 août 1945. Le Japon capitule le 2 septembre 1945.

II – Une guerre totale et d’anéantissement

La guerre mobilise les populations et les esprits : 87 millions de soldats mobilisés, militaires et civils. Les civils travaillent notamment dans les usines d’armement des Alliés et de l’Axe. L’Allemagne à recours au STO (Service de Travail Obligatoire) dans les pays occupés. À partir de 1942, on estime de 7 millions d’hommes ont ainsi travaillé pour l’Allemagne nazie. Les médias sont également mobilisés : notamment la radio avec la « guerre des ondes », mais aussi le cinéma, les journaux et les affiches de propagande. La radio BBC diffuse en 27 langues des messages pour alimenter la Résistance. C’est là que le Général de Gaulle lance son appel du 18 juin 1940. Les Allemands se livrent à un brouillage de ces radios dans les pays qu’ils dominent. Les affiches de propagandes vont être utilisées par les deux camps.

C’est une guerre d’anéantissement à l’est de l’Europe, dans les pays dominés par l’Allemagne. Une politique raciale et d’exclusion est mise en place. De 1933 à 1939, une phase d’exclusion des Juifs est mise en place. De 1939 à 1941, les Juifs sont enfermés dans des ghettos lors de rafles, et les Tziganes subissent la sédentarisation forcée. À partir de 1941, les Einsatzgruppen, des troupes SS, ont pour mission d’exterminer par balles les Juifs et les minorités des territoires de l’Est. À partir de 1942, la Solution finale est mise en place, avec une extermination organisée, la déportation des Juifs et des Tziganes, l’ouverture des camps de concentration et d’extermination. Le camp d’Auschwitz-Birkenau a compté plus de 1 100 000 victimes. On y sépare les hommes qui travailleront pour alimenter le camp, et les femmes, les enfants et les vieillards qui sont immédiatement tués dans les chambres à gaz et incinérés.

III – Le bilan et les conséquences de la guerre

Le monde qui sort de la guerre est détruit au niveau humain : 60 millions de personnes tuées. 60% des morts sont des civils. Sur le plan moral, la découverte des camps d’extermination va créer un traumatisme. Plus de 6 millions de Juifs et 250 000 Tziganes ont été exterminés, et 370 000 Japonais ont succombé à l’arme atomique. Les termes Shoah et Holocauste apparaissent pour désigner le génocide Juif.

Du point de vue matériel, la guerre a également été destructrice : de nombreuses villes ont été très touchées par les bombardements.

Le monde doit se reconstruire politiquement, avec deux grands vainqueurs : les États-Unis et l’URSS.

Ce monde détruit exige aussi une justice. À la fin de la guerre est donc créée la notion de tribunal international pour punir les criminels de guerre, lors notamment du Procès de Nuremberg (1945-1946) et du Tribunal International de Tokyo (1946). La justice des vainqueurs va avoir pour mission de punir une notion nouvelle : celle de crime contre l’humanité. Il s’agit de punir des actes inhumains et des persécutions commises de façon systématique à l’encontre d’une population. Ces tribunaux vont punir un certain nombre de criminels, mais les principaux responsables, Hitler et Mussolini, échappent à ces procès. Les crimes commis par les vainqueurs ne sont pas jugés : en 1940, lors du massacre de Katyn, l’URSS a exécuté sommairement plus de 20 000 soldats polonais.

Les bases du monde à reconstruire vont être l’économie et la politique. Les États-Unis vont intervenir pour proposer de nouvelles bases économiques. En 1944, les accords de Bretton-Woods proposent de reconstruire le monde économiquement en instaurant deux institutions internationales : le FMI (Fonds Monétaire International) et la Banque Mondiale. Leur objectif est de financer la reconstruction des pays détruits et de repartir sur de nouvelles bases économiques pour éviter le repli qui s’était produit durant l’entre-deux guerres. 

Du côté politique, on a la création de l’ONU (Organisation des Nations Unies) à San Francisco en juin 1945. Elle vise à éviter tout nouveau conflit dans le monde et siège à New York. Elle compte 5 membres permanents, les 5 vainqueurs de la guerre : les États-Unis, l’URSS, la Chine, le Royaume-Uni, et la France. Cette guerre a été planétaire et a opposé 3 systèmes : le nazisme, le communisme et la démocratie. C’était une guerre de propagande, de destruction massive, et d’extermination. Elle amène à la naissance de deux superpuissances : les États-Unis et l’URSS ; et à un nouveau type de guerre : la guerre froide.

Réalisateur : Didier Fraisse

Producteur : France tv studio

Année de copyright : 2020

Publié le 20/04/20

Modifié le 01/12/23

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Les grandes phases de la Seconde Guerre mondiale

  • Fiche de cours

Profs en ligne

  • Application mobile
  • Connaitre les grandes phases de la Seconde Guerre mondiale.
  • La Seconde Guerre mondiale a été le conflit le plus meurtrier de l'Histoire, touchant aussi bien les forces militaires que les populations civiles, durement éprouvées (bombardements, déportation des Ukrainiens et des Allemands de la Volga par les Soviétiques, Shoah, bombe atomique sur Hiroshima et Nagasaki).
  • Désastre humain et matériel sans précédent dans l'histoire de l'humanité, la Seconde Guerre mondiale pèse aussi d'un lourd bilan moral et psychologique. Nombreux sont ceux qui ont tenté de croire en la fin de cette ère du massacre, établissant à cette fin une Charte Universelle des Droits de l'Homme en préambule à l'Organisation des Nations-Unies nouvellement créée.

Les démocraties occidentales, traumatisées par le souvenir de la Grande Guerre, ont longtemps fait reculer l'échéance d'une confrontation directe. L'invasion de la Pologne le 1 er  septembre 1939 voit s'envoler les dernières illusions du maintien de la paix. La France et le Royaume-Uni déclarent la guerre à l'Allemagne le 3 septembre 1939 .

Alors que le III e  Reich expérimente, en Pologne, la blitzkrieg (la « guerre éclair ») et raye de la carte ce pays dès le 28 septembre, à l'ouest, en dépit de la mobilisation générale des hommes et des moyens, les armées se regardent sans combattre : c'est la drôle de guerre , attitude attentiste à l'abri de la ligne Maginot . Cette tactique laisse à la Wehrmacht le temps de se redéployer. Pour répondre à un impératif économique (éviter que les allemands ne contrôlent le fer suédois), les franco-anglais débarquent en Norvège. L'Allemagne envahit alors le Danemark et la Norvège à partir du 9 avril 1940 en une semaine. Hitler profite de cette diversion pour appliquer la blitzkrieg en France, à partir du 10 mai 1940. La Wehrmacht contourne par les Pays-Bas et la Belgique, puis attaque de front la ligne Maginot . Un armistice franco-allemand est signé le 22 juin 1940 à Rethondes. La France est alors coupée en deux et l'Allemagne contrôle un territoire qui s'étend de Biarritz à Varsovie, du Cap Nord à Tripoli.

En juillet 1940, le Royaume-Uni est seul contre l'Axe  :

  • L'URSS se conforme au Pacte de non-agression germano-soviétique.
  • Les États-Unis se retranchent derrière un isolationnisme de facture, qui n'exclut pas cependant une aide logistique et matérielle aux forces britanniques.

Toute tentative de débarquement en Angleterre par l'Allemagne est interdite, faute d'une marine déficiente. L'Allemagne décide finalement d'appliquer une terreur par les airs. D'août à octobre 1940, la Luftwaffe entame la bataille d'Angleterre et bombarde sans relâche cibles militaires et civiles. Grâce à leur détermination et à l'aide du radar, les Anglais contiennent l'assaut.

La blitzkrieg a fait long feu à l'ouest et Hitler doit se résoudre à mener désormais une guerre d'usure, en menaçant l'approvisionnement d'un pays, qui récuse toute offre d'armistice. La guerre s'étend alors à l'Atlantique, à la Méditerranée et à l'Afrique du Nord. En Libye , les Italiens lancent une offensive contre l'Égypte le 12 septembre 1940. Hitler envoie le 26 février 1941 l' Afrika Korps de Rommel, qui parvient aux portes du Caire. À partir du 6 avril 1941, l'Allemagne envahit la Yougoslavie et conquiert la Grèce le 23 avril.

Le 22 juin 1941 , Hitler lance l'opération Barbarossa qui prévoit l'invasion de l'U.R.S.S. par la blitzkrieg. L'opération Barbarossa a pour but de contrôler l'Ukraine et ses céréales, puis Leningrad et Moscou (principaux foyers industriels) avant de fondre sur le pétrole du Caucase.  Les premières conquêtes sont rapides  : en trois mois, le Reich contrôle la Biélorussie, les États baltes et l'Ukraine. En décembre 1941, les Allemands sont aux portes de Moscou.

Alors que les Soviétiques tentent de juguler l'effort de guerre allemand de la Baltique à la Volga, les Américains rompent progressivement leur isolationnisme par le vote de la loi Prêt-Bail, votée en avril 1941, inquiétés par l'expansionnisme japonais (occupation de l'Indochine en juillet 1941). Le général Tojo , premier Ministre du Japon en octobre 1941, tient à s'emparer de l'Asie du Sud-Est et du Pacifique. Ses intérêts entrent en conflit avec ceux des États-Unis. La guerre est inévitable. Le 7 décembre 1941 , les Japonais attaquent la base navale de Pearl Harbor , sans déclaration de guerre préalable . Le 8, les États-Unis déclarent la guerre au Japon, tandis que l'Allemagne la déclare aux Américains le 11. 

En un peu plus d'une année, insensiblement, la victoire change de camp.

Moins de six mois après la destruction de sa flotte, les États-Unis repoussent pour la première fois l'expansion japonaise au cours de la bataille aéro-navale de Midway (4-5 juin 1942) . Le 7 août, les américains débarquent à Guadalcanal , où ils sont rejoints par les troupes du Commonwealth. Vaincus en février 1943, les japonais évacuent, refluent, mais abandonnent chaque île du Pacifique au prix de rudes combats.

Parti du Caire, Montgomery stoppe l' Afrika Korps à El Alamein, le 3 novembre 1942. Les italo-allemands reculent pour la première fois. De plus, le 8 novembre 1942, les Alliés débarquent au Maroc et en Algérie (Opération Torch), tandis que les forces de l'Axe se replient sur la Tunisie afin de protéger l'Italie.

L'hiver 1941-1942 a marqué pour Hitler l'échec de la Wehrmacht devant Moscou et l'armée allemande a dû se replier sur Smolensk au nord. Hitler oriente finalement l'armée vers le sud afin de s'emparer du pétrole du Caucase. Cet assaut les conduit jusqu'à Stalingrad , ville portant le nom de Staline, dont la prise serait un symbole. Le 12 septembre 1942, la Wehrmacht pénètre dans Stalingrad. De violents combats de rue s'engagent, tandis que les soviétiques contournent le front et encerclent une partie de la Wehrmacht, qui capitule le 2 février 1943. De même les troupes allemandes sont encerclées au nord et au sud. Cette défaite allemande marque un tournant dans la guerre.

Après l'Afrique du Nord, les Alliés débarquent en Sicile puis en Campanie les 9 et 10 juillet 1943. L'avancée des troupes alliées contraint Mussolini à la démission, aidé par Hitler, il se retire dans la république de Salo. En novembre 1943, la conférence de Téhéran réunissant Roosevelt, Churchill et Staline met en place l'ouverture d'un deuxième front occidental : le 6 juin 1944, l'Opération Overlord permet le débarquement en Normandie . Ce débarquement parvient à percer les lignes allemandes après deux mois au prix de l'engagement de 2 millions de soldats. Depuis Stalingrad, la progression soviétique est rapide et au printemps 1944, toute l'URSS est libérée. L'avancée soviétique se poursuit en Europe centrale et balkanique. Le 15 août 1944, les Alliés débarquent en Provence et opèrent la jonction avec les troupes débarquées en Normandie vers Dijon. En décembre 1944, la quasi totalité du territoire français est libérée. Le 25 avril 1945, les armées anglo-américaines et soviétiques se rejoignent sur l'Elbe. Le 30 avril, Hitler se suicide sur les ruines de Berlin et l'Allemagne capitule sans condition le 8 mai 1945 .

Dans le Pacifique, la progression des Alliés est ralentie par les conditions géographiques et la détermination des soldats japonais endoctrinés :

  • les Philippines sont reprises par les américains en février 1945 ;
  • Okinawa en juin 1945.

Le Japon est bombardé sans relâche mais ne cède pas. Afin d'abréger la guerre, Truman, le nouveau président des États-Unis, décide d'utiliser l'arme atomique : les 6 et 9 août 1945 , Hiroshima et Nagasaki subissent un bombardement atomique. Le 14 août l'empereur Hiro Hito impose sa volonté à son état-major et le Japon se rend sans condition le 2 septembre 1945 .

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Moscow Metro 2019

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Will it be easy to find my way in the Moscow Metro? It is a question many visitors ask themselves before hitting the streets of the Russian capital. As metro is the main means of transport in Moscow – fast, reliable and safe – having some skills in using it will help make your visit more successful and smooth. On top of this, it is the most beautiful metro in the world !

. There are over 220 stations and 15 lines in the Moscow Metro. It is open from 6 am to 1 am. Trains come very frequently: during the rush hour you won't wait for more than 90 seconds! Distances between stations are quite long – 1,5 to 2 or even 3 kilometers. Metro runs inside the city borders only. To get to the airport you will need to take an onground train - Aeroexpress.

RATES AND TICKETS

Paper ticket A fee is fixed and does not depend on how far you go. There are tickets for a number of trips: 1, 2 or 60 trips; or for a number of days: 1, 3 days or a month. Your trips are recorded on a paper ticket. Ifyou buy a ticket for several trips you can share it with your traveling partner passing it from one to the other at the turnstile.

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On every station there is cashier and machines (you can switch it to English). Cards and cash are accepted. 1 trip - 55 RUB 2 trips - 110 RUB

Tickets for 60 trips and day passes are available only at the cashier's.

60 rides - 1900 RUB

1 day - 230 RUB 3 days - 438 RUB 30 days - 2170 RUB.

The cheapest way to travel is buying Troyka card . It is a plastic card you can top up for any amount at the machine or at the ticket office. With it every trip costs 38 RUB in the metro and 21 RUB in a bus. You can get the card in any ticket office. Be prepared to leave a deposit of 50 RUB. You can get it back returning the card to the cashier.

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SamsungPay, ApplePay and PayPass cards.

One turnstile at every station accept PayPass and payments with phones. It has a sticker with the logos and located next to the security's cabin.

GETTING ORIENTED

At the platfrom you will see one of these signs.

It indicates the line you are at now (line 6), shows the direction train run and the final stations. Numbers below there are of those lines you can change from this line.

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In trains, stations are announced in Russian and English. In newer trains there are also visual indication of there you are on the line.

To change lines look for these signs. This one shows the way to line 2.

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There are also signs on the platfrom. They will help you to havigate yourself. (To the lines 3 and 5 in this case). 

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Foot: une bombe de la Seconde Guerre mondiale découverte près du stade d’un club allemand

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Selon CBS Sports, une bombe de 500 kg a été découverte jeudi proche de la MEWA Arena, enceinte de Mayence, pensionnaire de Bundesliga. Près de 3.500 personnes ont été évacuées.

Selon le média américain CBS Sports , le périmètre entourant la Mewa Arena, le stade de Mayence (Allemagne), a été évacué à cause d'une bombe active datant de la Seconde Guerre mondiale. La découverte a eu lieu mercredi lors de travaux de rénovation de l’université voisine. Un communiqué de la ville de Mayence a identifié l'engin comme étant une bombe aérienne américaine de 1 100 livres, soit près de 500 kg. Elle devrait être désactivée ce vendredi.

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Environ 3 500 personnes vont être évacuées avant que la bombe ne soit désamorcée. Bien que la ville n'ait pas fixé de délai pour la désactivation de la bombe, le match de Mayence contre Cologne devrait se dérouler comme prévu dimanche. Le club de Mayence est premier non-relégable en Bundesliga et doit gagner, ce week-end pour éviter le retour de Cologne, avant-dernier du championnat.

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le 26/04/2024 à 12:34

Une bombe américaine? Il doit il y avoir erreur car ce sont des gentils. Vite , macron et l’onu , il faut condamner.

Actuellement à la tête de la sélection autrichienne, le technicien allemand ne ferme pas la porte à la piste bavaroise... sans toutefois l’ouvrir totalement.

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  • Faits divers

Peur bleue pour cet agriculteur… Il retrouve un obus de la Seconde Guerre mondiale coincé dans son tracteur en labourant son champ

l'essentiel Un obus a été découvert dans un champ en Charente-Maritime par un agriculteur qui labourait sa terre.

Grosse panique pour un agriculteur en Charente-Maritime… L’homme conduisait son tracteur dans son champ situé dans l’Enclouse de Trignac, au lieu-dit La Gondonnière, sur la commune de Semussac. Et comme le rapporte Sud-Ouest , un obus, datant probablement de la Seconde Guerre mondiale, s’est coincé dans l’engin agricole.

Intervention des démineurs

L’agriculteur n’a pas réfléchi deux fois : il a immédiatement stoppé son tracteur et a contacté la gendarmerie qui a contacté le service de déminage de la Sécurité civile, basé à La Rochelle, ainsi que le maire de la commune. Grâce à ces réflexes et la bonne réaction de l’agriculteur, le pire a été évité…

A lire aussi : "Il l’a ramené pour le cours sur la Première Guerre mondiale…" Un enfant se présente avec un obus, deux écoles évacuées

Les démineurs ont pu intervenir et ont emporté l’obus dans un lieu sécurisé afin de le détruire. Soulagement pour cet agriculteur qui a finalement pu reprendre son travail non sans appréhension.

L’équipe d’intervention a contrôlé si les engins présentaient des fuites, et les a estimés inoffensifs (illustration).

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"s'est coincé dans l'engin agricole" ... alors, pour se coincer dans le tracteur, il faut que cet obus soit entré dans la cabine ! Franchement, les journalistes, vous faites de la peine à écrire de telles absurdités ... que l'obus qui a été soulevé par le soc de la charrue se soit coincé entre ladite charrue et le tracteur ce serait plus crédible !

Bof faut savoir que les charrues ça a des socs, des rasettes et couteaux. Coincé là, m...rde qu'est qui se passe, un coup de relevage, le juron de questionnement. Puis là tu rentre à pied! Pour le coup que les démineurs aussi bien ils te découpent la charrue, si besoin pour décoincer l'objet! M'enfin combien de fois y a t'il passer à quelques centimètres depuis 80 ans?!... Bon tant que ça se termine comme ça....

La charrue est un engin agricole

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Royan n'est pas loin (à vol de lancaster) C'est normal de retrouver des obus non explosés au vu du nombre qui a été balancé !

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À Plouaret, les résistants de la Seconde Guerre mondiale au cœur des créations artistiques

Kerzh, Kerzh, va-t’en, première partie en compagnie de Camille Le Jeune et Kristina Kuusisto au bandonéon, sur la résistance locale durant la Seconde Guerre mondiale.

À l’occasion de l’anniversaire des 80 ans de la mort de sept jeunes Plouarétains connus sous le nom La Marseillaise et résistants durant la guerre en 1944, deux créations artistiques et une exposition sur la résistance locale seront accessibles au public.

Le projet Résistances, lancé en octobre dernier avec La compagnie Bao, l’artiste locale Camille Le Jeune, le collège François-Marie Luzel et l’Ehpad Melchonnec, est une création intergénérationnelle mêlant théâtre, danse, vidéo, ambiance sonore et arts plastiques. À découvrir lors de la première, le samedi 8 juin, à 15 h, à l’espace Ti Jean Foucat.

En amont, Camille Le Jeune a présenté sa nouvelle création sur la résistance locale, Kerzh, Kerzh va-t’en, dont la première partie avait lieu mardi 23 avril. La seconde partie de ce spectacle est attendue le 6 mai, à 20 h, à l’espace Ti Jean Foucat.

Enfin, l’exposition « La maison de la Pépinière et la rafle du 24 avril 1944 », en hommage au groupe La Marseillaise, sera visible du lundi 29 avril au vendredi 12 mai, de 14 h 30 à 18 h, à la salle Cie La Marseillaise de l’espace Ti Jean Foucat.

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Abonnés le collectif farines bio bretonnes affiche ses ambitions de relocalisation, autour de plouaret, de nouvelles passerelles pour traverser le saint-ethurien, abonnés lannion-trégor : le combat judiciaire n’est pas fini dans l’affaire ti jikour, pour aller plus loin.

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Moscou

Capitale de la Russie , sur la Moskova .

  • Population : 12 330 126 hab. (recensement de 2016)
  • Nom des habitants : Moscovites

Moscou

Moscou s'est développée à 156 m d'altitude sur la Moskova en position de carrefour par rapport aux grandes voies fluviales de la Russie d'Europe : Volga , Dvina , Dniepr , Don . La situation géographique reste privilégiée, valorisée par le rail et l'air (plusieurs aéroports). Le noyau historique (autour du Kremlin et de la place Rouge ) est entouré d'une première couronne mêlant quartiers industriels et résidentiels, parcs de loisirs et stades. Une deuxième couronne est composée surtout de grands ensembles résidentiels. L'ensemble, ceinturé par une zone forestière de loisirs (maintenant « mitée » d'ensembles urbains et industriels), couvre 886 km 2 . Métropole, Moscou détient toutes les fonctions. La centralisation politique a entraîné le développement économique. La ville est un grand centre culturel (universités, musées, théâtres) et commercial. L'industrie est caractérisée par l'essor des industries à forte valeur ajoutée (constructions mécaniques et électriques, chimie s'ajoutant au textile, et à l'agroalimentaire). La ville a accueilli les jeux Olympiques d'été de 1980 .

La position géographique : une ville de carrefour

La position géographique explique en partie la fortune de la ville. À plusieurs titres, elle est marquée par les avantages du contact et du carrefour. La ville est au centre de la vieille Russie. Elle commande de nos jours à deux rayons (grandes régions économiques) : le Centre-Industriel au nord, dans lequel elle est située, et le Centre-Terres Noires, plus agricole, au sud. Ces deux régions assurent une partie notable (environ les deux tiers dans le textile, plus du tiers dans la mécanique) de la valeur de la production industrielle de la Russie.

Les deux régions chevauchent deux grandes zones biogéographiques : la taïga , qui commence au nord des limites de l'agglomération contemporaine, et la forêt mixte, dans laquelle est située la ville. Il s'agit donc d'abord d'une position de contact entre les pays du Nord et les pays du Midi. On passe avec de nombreuses transitions des pays noirs de la grande forêt de conifères aux pays plus ouverts, plus clairs de la forêt mêlée d'essences caducifoliées où apparaissent le chêne et le tilleul. Au nord, on cultive sur des sols médiocres (les podzols ) du lin-fibre, du seigle, de la pomme de terre avec de faibles rendements ; vers le sud apparaissent le blé, puis le maïs-fourrage et le maïs-grain, enfin le tournesol sur des sols plus riches, déjà caractérisés par les « terres noires » (le fameux tchernoziom ), qui, dans les îlots de steppe, annoncent les plaines ukrainiennes. Ainsi s'opposent encore l' izba , maison de bois de la forêt au nord, et la khata , maison de pisé qui apparaissait autrefois dans les campagnes au sud.

Le contact et les transitions s'observent également d'ouest en est. À l'ouest de la ligne de Moscou au Don se disposent des arcs morainiques disséqués, atteignant par endroits 300 m d'altitude, formant le plateau du Valdaï , les « hauteurs » de Smolensk et de la Russie centrale. À l'est et au sud-est, les marques de la glaciation sont insignifiantes, les formes empâtées du relief disparaissent avec les marécages et l'hydrographie indécise. Les eaux s'écoulent en direction de la gouttière du Don , où la sécheresse s'accuse d'amont en aval, où les violents orages d'été creusent les premiers ravins qui annoncent les steppes du Don inférieur.

Ces contrastes sont accusés encore par les circonstances historiques et les traces qu'elles ont laissées. Les paysans russes réfugiés dans la forêt durant les invasions nomades qui déferlaient sur les steppes (et ont même atteint Moscou au cours de razzias) se sont protégés par des postes militaires, des forteresses entourées de palissades de bois. Les nomades s'efforçaient de dévaster, en l'incendiant, la forêt où les chevaux pénétraient difficilement. Ainsi la limite entre les deux zones est artificielle. Au sud du Moscou contemporain s'étendait une sorte de no man's land dans lequel la ligne des fortifications ne cessa de s'étendre jusqu'à la fin du danger, au début du xviii e  s. Ainsi la frontière entre les deux « gouvernements » de Moscou (dans la forêt) et de Toula (découvert) avait été fixée sur la rivière Oka . La rivière Voronej est formée de deux tronçons, Voronej des forêts, Voronej des steppes.

Cette dualité explique le peuplement plus récent, sous une forme militaire et féodale, des plateaux et vallées au sud de l'agglomération actuelle, un type d'agriculture reposant sur l'existence de vastes domaines chargés de ravitailler la capitale. Or, la ville de Moscou a grandi à la limite même de ces zones, mais elle a exploité cette position de confins et de carrefour. De plus, elle est placée dans une situation de diffluence hydrographique. Non loin de là, le plateau du Valdaï est un château d'eau d'où les rivières se dispersent dans toutes les directions. Moscou se trouve sur la Moskova , rivière assez large, elle-même affluent de l' Oka qui va confluer dans la Volga . Le cours supérieur de la Volga passe à une cinquantaine de kilomètres plus au nord, et le port fluvial actuel lui est relié par la « mer de Moscou ». Enfin, le réseau de la Desna , affluent du Dniepr , et celui du Don confluent vers les mers du Sud. Tous ces fleuves étaient navigables ; les routes de terre unissaient, par l'organisation de « portages », les cours supérieurs des rivières du Nord et du Sud. Ainsi, des routes fluviales et de terre se croisaient aux environs de Moscou, les deux principales étant celle de la Volga à Novgorod et de Smolensk à Vladimir. Il faut ajouter que la pêche dans les rivières et les lacs était une activité essentielle au Moyen Âge, au même titre que la navigation et l'exploitation de la forêt ; les troncs d'arbres étaient flottés. Ainsi, quelque chemin qu'on empruntât, on passait presque toujours par la région de Moscou. Il faut remarquer que cette position de diffluence est devenue, grâce aux techniques modernes, une position de convergence : Moscou et son port sont, aujourd'hui, l'un des nœuds essentiels du système des cinq mers qui les relie à la mer Baltique, à la mer Blanche, à la Caspienne et à la mer Noire (et à la mer d'Azov).

Enfin, Moscou est au centre d'une des clairières les plus vastes, ouvertes dans la forêt lorsque succomba la Russie kiévienne et que des Russes vinrent s'y réfugier. L'agglomération est de nos jours, comme Paris, entourée de tous côtés par des bois. La forêt mixte cerne les aéroports ou les grandes localités séparées de l'agglomération. Cette clairière fournissait non seulement des produits agricoles, mais les matières premières d'un artisanat du cuir, de la laine, du bois, dont les produits, élaborés par les artisans locaux, les koustar , étaient vendus durant la mauvaise saison par des colporteurs. C'est l'origine des premières manufactures, de l'afflux de marchands, d'une tradition industrielle qui s'épanouit au cours du xix e  s., en particulier le textile. Ces conditions favorables de la circulation et de l'économie régionale expliquent la faveur d'un gros village, puis d'un gorod , que les princes choisirent comme résidence.

Le site et l'extension

À l'origine, Moscou est un simple kreml , fortin de terre et de bois, dominant de quelque 40 mètres la rive escarpée de la Moskova, sur laquelle est jeté un pont, tandis que la rive droite, basse et marécageuse, reste inoccupée. La dissymétrie fondamentale du site demeure dans toute l'histoire de l'extension de la ville, sans doute parce que, mal défendue, l'autre rive offrait un danger tant que menaçaient les invasions, parce que ses prairies étaient inondées au moment de la débâcle, mais encore parce que le terrain de la rive gauche offrait davantage de possibilités pour le développement d'une grande ville. La cité s'étend en partie sur un plateau de craie, masqué par d'épais dépôts glaciaires et disséqué par des affluents en pente forte de la Moskova, dessinant autant de ravins, de méandres encaissés, si bien que les pentes dont s'accidente la ville sont restées dans le folklore international sous le nom de montagnes russes . D'autres buttes ou éperons seront utilisés pour la défense, mais le kreml constitue le centre, le noyau à partir duquel se développent plusieurs villes concentriques. On reconnaît en effet distinctement dans le plan actuel de la ville les ceintures de remparts qui marquent à chaque époque les limites de l'extension.

Le Kremlin était une forteresse entourée de palissades au pied de laquelle s'étendait une petite bourgade de marchands et de soldats. La plupart des édifices du Kremlin actuel ont été construits aux xiv e et xv e  s. ; la ville de bois débordait la Moskova et formait un faubourg.

Kitaï-gorod (appelée à tort « Ville chinoise », le terme, d'origine tatare, signifiant plutôt « le fort ») s'étendit au nord-est dans la première moitié du xvi e  s. ; elle était à peine plus spacieuse que le Kremlin lui-même.

Bielyï-gorod (la « Ville blanche ») enveloppait le Kremlin et Kitaï-gorod sur une superficie beaucoup plus grande, à l'ouest, au nord et à l'est : elle fut entourée de fortifications à la fin du xvi e  s.

Zemlianoï-gorod (la « Ville de terre ») enfin, ceinte en 1742, engloba l'ensemble des villes précédentes et passa la Moskova sur l'autre rive, dessinant grossièrement un cercle de 4 à 5 km de diamètre.

Les deux rocades circulaires sont parfaitement visibles dans le dessin actuel : la ceinture des « boulevards » autour de Bielyï-gorod , et la ceinture des jardins, ou Sadovaïa , très large, autour de la Ville de terre ; tel est encore le noyau urbain à forte densité de construction et de population de l'agglomération actuelle.

Cette ville a été décrite par tous les voyageurs jusqu'au xx e  s. comme un immense village, aux rues étroites, aux maisons de bois, les izbas, basses et entourées de jardinets ; il suffit d'un « cierge d'un kopeck » pour que se déchaînent les incendies. Au début du xix e  s., Moscou n'a encore que 200 000 habitants. Cette ville correspond en gros aux quatre rayons (arrondissements) formant le centre. Depuis la Seconde Guerre mondiale, ils ont tendance à se dépeupler au profit de la périphérie et deviennent une city où sont concentrées l'administration et les affaires en même temps qu'une ville-musée visitée par les provinciaux et les étrangers. Son extension a bénéficié des conditions favorables offertes par le sol : vallée d'un affluent de la Moskova, la Iaouza, à l'est, terrasse étendue à l'ouest, sources nombreuses et possibilités de creusement de puits artésiens, abondance des matériaux de construction, argiles, bois et même pierre. C'est à partir de cette ville initiale que s'étend, dans toutes les directions, l'agglomération contemporaine : d'abord, sous la forme de faubourgs très allongés le long des routes radiales menant dans toutes les directions et qui, en raison du sol argileux et humide, sont pavées et portent le nom de « chaussées » ; ensuite, par l'insertion des gros villages de la clairière primitive, qui, peu à peu, reçoivent l'excédent de la population du centre et multiplient le nombre de leurs izbas ; enfin, par la construction, spontanée ou systématique, de quartiers nouveaux. Ainsi s'est modelé le « Grand Moscou », entouré de nos jours par une large rocade routière, future autoroute, ayant grossièrement la forme d'un ovale d'une trentaine de kilomètres du nord au sud et de plus de 20 km d'ouest en est.

Mais l'extension du Moscou des xix e et xx e  s. doit tout à l'essor de la fonction industrielle et du carrefour de communications récentes.

Les fonctions industrielles : les générations

La première génération d'ateliers et de manufactures de la ville est l'expression des activités de la Russie centrale. Moscou n'a pas d'industrie lourde, peu d'industrie chimique. L'industrie se développe à partir des matières premières locales (bois, cuir, lin et laine) ou des produits du négoce avec les pays du Nord (Novgorod) et de la Volga. Le choix de Moscou comme capitale a été en outre déterminant, le rôle dynastique ayant entraîné le développement de la fonction économique. Dès le xvi e  s., la ville vit de la Cour et accapare, même après la fondation de Saint-Pétersbourg, une partie des fonctions des autres villes de la Volga supérieure comme Iaroslavl ou la ville du textile, Ivanovo. Il s'agit donc de produits de qualité, voire de luxe, fabriqués par une main-d'œuvre experte, bénéficiant d'une longue tradition, disséminée dans des entreprises de petite ou moyenne taille. Même si certaines branches ont décliné après la Révolution, la plupart se sont maintenues, étoffées ou modernisées : ainsi la confiserie, les parfums, les jouets, les objets d'artisanat, qui connaissent avec les touristes étrangers un regain de faveur, ou les industries du cuir. Le textile, qui occupait encore à la fin du xix e  s. plus des trois quarts de la main-d'œuvre industrielle, surtout féminine, en emploie encore environ le cinquième et vient au second rang des industries moscovites. Les manufactures utilisent des filés provenant d'autres régions, et leur production se situe en aval : tissages de la laine et du coton (dans la célèbre manufacture des Trois Montagnes ), de la soie naturelle, de la rayonne et des textiles synthétiques, auxquels s'ajoutent la confection, le tricotage, la fourrure, la haute couture ; la branche textile a entraîné le développement du secteur des colorants et des machines.

La seconde génération d'industries date des chemins de fer et de l'abolition du servage. La première voie ferrée, venant de Saint-Pétersbourg, est achevée en 1851. Moscou est reliée au gros centre industriel de Kharkov en 1869, à la Biélorussie et à Varsovie en 1871, à la plupart des grandes villes de province en 1880. Les grandes gares se localisent à la périphérie de la Sadovaïa, portant le nom des villes qu'elles atteignent. Moscou devient un nœud de communications moderne, un carrefour commercial d'importance accrue, reçoit les produits lourds du Donbass. En même temps, les campagnes de la Russie centrale se dépeuplent à la suite de l'abolition du servage (1861). Des centaines de milliers de paysans viennent s'entasser autour des gares, le long des voies ferrées radiales qui pénètrent dans la ville, à proximité des usines nouvellement créées. Celles-ci sont fondées par d'autres capitaux, d'origine étrangère. C'est dans le dernier quart du xix e  s. que naissent les premières entreprises métallurgiques : on en comptait 127, avant 1917, presque toutes de petite taille. Ce fut la base à partir de laquelle les premiers plans quinquennaux firent de Moscou le grand centre d'industrie mécanique, travaillant des métaux importés, se situant en aval de la production du Donbass et de l'Oural, livrant des produits finis de qualité, employant une main-d'œuvre qualifiée de cadres moyens et supérieurs formés dans de nombreuses écoles professionnelles. Ainsi, cette branche a ravi rapidement la première place à l'industrie textile et occupe actuellement plus de la moitié de la main-d'œuvre, concentrée dans des établissements de grande taille, fournissant plus du dixième de la valeur de la production mécanique de la Russie : machines-outils pour l'équipement des industries minière, chimique, automobile, textile, des roulements à billes ; électrotechnique, de plus en plus spécialisée dans les appareils électroménagers pour la large consommation urbaine et dans l'électronique (la plus connue est l'entreprise Dinamo, qui fabrique des moteurs et des transformateurs et exporte plus du dixième de sa production dans une trentaine de pays). L'automobile est concentrée depuis le premier plan quinquennal dans l'entreprise Likhatchev, qui a été rénovée et produit des voitures (mais aussi, dans les filiales situées dans l'agglomération, des camions, des autobus et du matériel de manutention). Enfin, la mécanique de précision (compteurs, horlogerie) est une vieille spécialité de Moscou.

À ces deux branches principales s'ajoutent les grandes industries urbaines, le combinat polygraphique (impression, édition) de la Pravda , des studios de cinéma, quelques usines de caoutchouc et de colorants. Au total, une main-d'œuvre de plus d'un million de salariés et de cadres, plus de 300 usines, le dixième du produit brut provenant de l'industrie en Russie.

Ces industries se localisent en fonction de l'origine de la matière première. Ainsi, en direction du bassin houiller de Toula et de Koursk, dans la banlieue sud, se trouvent une fonderie, l'usine de machines à coudre ex-Singer à Podolsk. Vers le sud-est, le long des voies ferrées, sont les usines Dinamo et Likhatchev ; vers le nord, près de Khimki, un chantier de constructions navales, des industries alimentaires ; vers l'est, en direction des villes de la Volga et du Second-Bakou, l'usine Elektrostal (aciers électriques), la chimie et les matières plastiques. Ainsi, l'agglomération s'est sans cesse avancée aux dépens de son oblast , où des villes de plus de 100 000 habitants concentrent une population industrielle et où les villes satellites ont été créées pour décentraliser la vieille ville. Moscou a ainsi construit sa zone d'attraction de main-d'œuvre.

Moscou, capitale

Les fonctions de services liées au rôle grandissant de la capitale utilisent une main-d'œuvre plus nombreuse que l'industrie : ainsi, plus du quart de la main-d'œuvre est employé dans la santé publique, l'enseignement et la recherche. Le transfert du siège du gouvernement décidé par Lénine a accéléré l'évolution démographique par rapport à celle de Saint-Pétersbourg et multiplié les fonctions. Elle attire les cadres, les visiteurs, les touristes. Staline avait voulu exprimer cette prépondérance en construisant des gratte-ciel, laids et démodés de nos jours, mais d'autres constructions nouvelles symbolisent la volonté de prestige. Ainsi se sont édifiés la plus haute tour de télévision du monde, à Ostankino (plus de 500 m), le plus grand hôtel (6 000 lits), à côté du Kremlin. À des titres divers, le théâtre Bolchoï , l'Exposition permanente des réalisations de l'économie nationale, l' université Lomonossov , les parcs d'attraction et les stades rassemblent les visiteurs provinciaux et étrangers.

Cette fonction se traduit par la concentration, en régime de planification centralisée, des ministères, des représentations étrangères. L'université et les hautes écoles rassemblent le cinquième des effectifs de toute la Russie, et l'université est la plus réputée du pays. Près du cinquième des ingénieurs de Russie travaillent à Moscou. Les grandes académies et des instituts de recherche renommés dans le monde entier y ont leur siège. La proximité des centres travaillant pour la défense nationale, enfouis dans la ceinture de verdure, la fondation de centres de recherches nucléaires, comme l'accélérateur de particules de Serpoukhov au sud, le centre de recherches fondamentales de Doubna au nord, sur la mer de Moscou, ont encore accru la concentration de scientifiques sortant des hautes écoles.

Sur le plan international, l'université Lumumba, située au sud de la Moskova, a attiré, avec des succès d'ailleurs divers, les étudiants du tiers monde, notamment de l'Afrique.

La ville s'ouvre également aux autres pays et prend une importance mondiale. Elle est de plus en plus choisie comme centre de grands congrès internationaux. Elle accueille plusieurs centaines de milliers d'étrangers par an, hommes d'affaires, touristes, le plus souvent regroupés selon la formule des voyages organisés et guidés. L'aéroport international de Cheremetievo est construit à une trentaine de kilomètres au nord de Moscou.

Expansion et rayonnement de Moscou

La ville a ainsi forgé autour d'elle une région urbaine de grande taille et de densité à l'hectare encore relativement faible, par rapport aux grandes capitales mondiales (300 à l'intérieur de la Sadovaïa, moins de 100 à l'intérieur de la rocade). Le processus a été géométrique, sous la forme radio-concentrique, si bien qu'on peut facilement enfermer dans des cercles de rayon croissant les agglomérations successives, du Kremlin à l'oblast. Depuis le régime soviétique, cette extension a été planifiée, définie par des limites administratives. Pour la première fois au cours du premier plan quinquennal, un plan d'urbanisme se préoccupe d'organiser et de prévoir l'extension de la ville et la répartition de la population. Mais l'avant-guerre compta encore peu de réalisations. En 1948, Staline veut donner à la capitale de la Russie victorieuse une allure prestigieuse et fait construire les huit gratte-ciel, dont le plus élevé est l'université sur le mont des Oiseaux, puis les stations du métro, d'un luxe de goût discuté. Un plan datant de 1953 porte la superficie de la ville, marquée par la limite du pouvoir de son Conseil ( Mossoviet ), à 330 km 2 , contre 300 environ avant la guerre. En 1959, la superficie atteint, par annexion de quelques quartiers ou villages, 356 km 2 . Enfin, la dernière phase est marquée par le décret du 18 août 1960, qui porte le territoire à 875 km 2 (886 aujourd'hui), enfermé par la rocade routière circulaire d'où partent dans toutes les directions les routes nationales (appelées « autoroutes ») à deux ou quatre voies. Autour, une autre enveloppe limite une « zone protégée » à faible densité où ne sont situées qu'une dizaine de localités de quelques milliers d'habitants chacune, où la construction est en principe interdite et qui doit être réservée au repos (forêt, parcs, prairies, plans d'eau, lacs et réservoirs sur les rivières, comme la Kliazma), s'étendant sur 1 800 km 2 , ce qui porte la superficie du « Grand Moscou » ( Mossoviet , plus ceinture protégée) à plus de 2 650 km 2 . Les villes incluses sont Mytichtchi , Balachikha à l'est, Lioubertsy au sud-est, Vidnoïe au sud...

Enfin, la région suburbaine appelée Podmoskovie (« région autour de Moscou ») s'étend sur la majeure partie de la province ( oblast ) administrative. Elle comprend encore plusieurs millions d'habitants répartis dans plusieurs types d'agglomérations. Les localités rurales appartiennent à la zone de ravitaillement en produits agricoles de la ville, spécialisées dans la culture maraîchère (pommes de terre et choux), la production porcine et laitière (avec une densité d'une trentaine de têtes de gros bétail sur 100 ha), l'exploitation de serres, généralement chauffées par la vapeur des usines voisines, des vergers de pommiers. La vallée de la Kliazma au nord constitue en particulier une zone de cultures légumières très dense. Dans des localités mi-rurales, mi-urbanisées subsistent un artisanat ou des ateliers travaillant en vue du marché urbain (objets de bois, de cuir, poteries, textiles), où se sont décentralisées de petites entreprises de la vieille ville. Des localités de maisons de campagne ( datcha ) sont entourées de verdure, de terrains de chasse, de baignades, de parcs de récréation. Des vieilles villes industrielles ou des centres de recherche sont installés au milieu de la forêt (ainsi Serpoukhov au sud, Doubna au nord, Elektrostal à l'est, la file des usines allongées jalonnant le canal Volga-Moscou au nord-ouest). Des villes satellites, ou spoutnik , villes nouvelles à croissance rapide, sont chargées de décentraliser la population ou de retenir la population nouvelle à la périphérie de l'agglomération. Une partie de la main-d'œuvre travaille sur place, une autre à Moscou. Ainsi se sont développées une vingtaine de villes, dont la majorité se situe dans la partie occidentale de l'agglomération : Istra, Dedovsk, Troïtski, Naro-Fominsk...

Une vingtaine de grands ensembles, chacun d'eux pourvu d'un équipement scolaire et commercial, ont été construits : ainsi Tcheremouchki et Kountsevo au sud-ouest et à l'ouest ; Babouchkine et Medvedkovo au nord, Khimki-Khovrino au nord-ouest, etc. L'un des meilleurs exemples d'aménagement est celui du Iougo-Zapad , du sud-ouest, où de nouvelles avenues ( prospekt ) ont été tracées, où l'immense parc des sports Loujniki s'étend dans la boucle de la Moskova, avec un stade de 100 000 places.

Un urbanisme « volontariste »

L'urbanisme soviétique reposait sur deux idées fondamentales qui déterminaient son originalité et son efficacité : le régime des droits de propriété élaboré depuis 1917 et l'intégration de l'aménagement du territoire dans le système de planification.

1924  : le plan de reconstruction et de développement de Moscou, par Chestakov, renforce le tracé radio-concentrique et la séparation sur le terrain des fonctions de la vie urbaine ( zoning ).

1929  : le plan d'« urbanisme socialiste » marque l'affrontement de deux grands courants de pensées : pour les « urbanistes », la création de maisons communes consacre la vie collective qui doit se dérouler dans un cadre urbain. Pour les « désurbanistes », la ville est historiquement et économiquement condamnée ; des cellules de vie collective doivent se créer sur tout le territoire et faire disparaître l'opposition ville-campagne. Les deux courants seront critiqués par le pouvoir, mais donneront cependant lieu à d'intéressantes réalisations.

1935  : le plan de reconstruction systématique amène la création de grandes artères radiales, la création du métro (son décor et son luxe témoignent de l'intérêt porté à l'aménagement de tous les lieux de vie collective), la délimitation stricte d'un périmètre d'extension. Si l'architecture proprement dite verse dans le monumentalisme (style « stalinien »), l'application de ce plan devait contribuer efficacement au développement de la capitale.

Le climat de Moscou est continental, avec des précipitations moyennes (624 mm par an), qui tombent surtout en été, et des températures moyennes qui oscillent entre 19 °C en juillet (23 °C maximum et 13 °C minimum) et – 9 °C en janvier (– 9 °C maximum et – 16 °C minimum), soit 28 °C d'amplitude thermique, pour une moyenne annuelle de 4 °C. Les hivers sont longs (4 mois) et rigoureux (150 jours de gel), avec parfois des excès (les températures descendent jusqu'à − 30 °C).

L'HISTOIRE DE MOSCOU

Vers 1140, un boyard du nom de Koucha construit un petit village dans une clairière au milieu de la forêt près d'une rivière au cœur de la Russie, et il perçoit un péage pour le passage de cette rivière, la Moskova (Moskva). Le prince d'une ville voisine, Iouri Dolgorouki de Rostov-Souzdal, s'empare du village en 1147 et lui donne le nom de Moscou, d'après celui de la rivière ( Moskva viendrait du finnois et signifierait « eaux troubles » en opposition à Oka, « eaux calmes »).

En 1156, ce prince décide de fortifier le village et il établit une citadelle sur la colline : le Kreml (ou Kremlin). Une ville (gorod) naît alors mais qui reste sans grande importance jusqu'à la seconde moitié du xiii e  s. Le moment décisif, c'est en 1263 la fondation d'une principauté indépendante de Moscou par Alexandre Nevski, qui la confie à son fils cadet Daniel.

À partir d'un site géographique favorable, mais plutôt banal, le développement de Moscou s'explique par des raisons historiques. Daniel et ses successeurs mènent un jeu habile et utilisent la protection mongole pour agrandir leur territoire et abaisser les villes voisines. Capitale politique, Moscou devient en 1326 une capitale religieuse en raison de l'installation à l'intérieur du Kremlin du métropolite orthodoxe.

Derrière les palissades en bois du Kremlin, on trouve alors le palais du prince et la cathédrale de l'Assomption, mais la ville s'étend au-delà du Kremlin sur la rive gauche de la Moskova au xiv e et au xv e  s. Les succès des princes de Moscou qui en 1480 s'affranchissent définitivement du tribut mongol font de la ville le successeur de Byzance, conquise par les Turcs en 1453. Moscou prétend même être la troisième Rome.

La ville s'agrandit et devient une belle cité aux monuments en pierre à partir de la fin du xv e  s.

Au xvi e  s., Moscou est un grand centre commercial, en particulier grâce à ses relations asiatiques. Le centre commercial se trouve à l'est du Kremlin, c'est Kitaï-gorod, entourée elle-même d'une muraille. Plus loin s'étend Bielyï-gorod (la « Ville blanche »), également entourée d'une muraille, qui se développe au xvii e  s. Ce sera le quartier aristocratique et on y créera en 1755 la première université russe.

La ville s'étend également sur la rive droite, où se trouvent les quartiers populaires de la Zemlianoï-gorod (la Ville de terre). Avec 100 000 habitants au xvi e  s., près de 200 000 à la fin du xvii e  s., Moscou est une cité importante malgré les troubles et l'occupation polonaise.

En 1712, Pierre le Grand lui enlève cependant son titre de capitale au profit de Saint-Pétersbourg, qu'il vient de fonder. Néanmoins, l'importance de Moscou reste grande, car elle demeure la ville sainte où les tsars se font couronner, la capitale religieuse, la deuxième capitale de l'empire des tsars.

La ville est occupée par Napoléon en 1812 du 14 septembre au 19 octobre, et l'incendie de Moscou fait rage plusieurs jours après l'arrivée des troupes françaises.

Au xix e  s., Moscou, malgré les progrès de Saint-Pétersbourg, connaît un développement certain dû à son rôle économique et à sa position centrale incontestablement plus favorable que celle de la métropole baltique. L'industrie textile, métallurgique et chimique apparaît dans les faubourgs, et Moscou compte plus d'un million d'habitants à la fin du xix e  s. et plus d'un million et demi en 1917. Lors de la révolution de 1905, elle est une grande ville ouvrière, et c'est là que les socialistes russes déclenchent, en décembre, une insurrection, vaincue après quelques jours de violents combats.

En 1917, après la révolution d'Octobre victorieuse à Petrograd, le soviet de Moscou à majorité bolcheviste se heurte à la résistance acharnée des détachements d'élèves officiers, les junkers, qui réussissent à occuper le Kremlin et y massacrent plusieurs centaines de jeunes soldats rouges. Le soviet de Moscou doit donner l'ordre de bombarder les murailles du Kremlin pour reprendre la forteresse la nuit du 16 au 17 novembre.

Le 11 mars 1918, le Conseil des commissaires du peuple présidé par Lénine quitte Petrograd pour s'installer à Moscou, à l'intérieur du Kremlin.

Redevenue dès lors la capitale de la Russie, puis celle de l'Union des républiques socialistes soviétiques, fondée à la fin de 1922, Moscou va croître rapidement en raison même de la politique de centralisation suivie par Staline et par les dirigeants soviétiques. La ville se transforme rapidement et s'agrandit dans toutes les directions.

D'octobre à décembre 1941, les armées hitlériennes s'approchent jusque dans les faubourgs de Moscou, mais, malgré les 75 divisions (dont 14 blindées) et 1 000 avions mis en action par Hitler, elles ne peuvent s'emparer de Moscou, défendue par l'armée rouge et par un peuple dressé pour la défendre.

L'ART À MOSCOU

Moscou fut tout d'abord construite en bois ; elle reçut ses premiers bâtiments en pierre sous Ivan III (1462-1505), qui acheva le rassemblement des terres russes et voulut que la cité fût le symbole de sa puissance.

Ivan III confie tout d'abord à des architectes de Pskov la construction de la cathédrale de la Dormition (Ouspenski Sobor), à l'intérieur de l'enceinte fortifiée remontant au xii e  s. (Kremlin) ; mais les Russes échouent, ayant oublié les techniques de construction en pierre sous le joug mongol. Le tsar fait alors appel à des Italiens, et c'est un architecte de Bologne, Aristotele Fieravanti (ou Fioravanti, vers 1415-vers 1486), qui en mène à bien la construction (1475-1479) en prenant pour modèle la cathédrale de la Dormition de Vladimir. Dans les années qui suivent, d'autres églises sont encore édifiées dans le Kremlin : la collégiale de l'Annonciation (Blagovechtchenski Sobor, 1484-1489), bâtie par des architectes de Pskov, se présente comme un cube entouré d'une haute galerie et coiffé de coupoles ; l'iconostase fut exécuté, semble-t-il, par Théophane le Grec (vers 1350-début du xv e  s.) et Andreï Roublev (vers 1360-1430). En face fut élevée la collégiale de l'Archange-Saint-Michel (Arkhangelski Sobor, 1505-1509), œuvre du Milanais Alevisio Novi ; cet édifice conserve la structure des églises russes, mais il est, en particulier, orné de coquilles de style Renaissance, motif décoratif qui sera un élément caractéristique de l'architecture moscovite. Ces grands édifices s'équilibrent avec des constructions plus modestes comme la petite église de la Déposition-du-Manteau-de-la-Vierge (1484-1486), derrière laquelle pointent les bulbes des églises intégrées au palais du Terem, construit en 1635-1636. Le palais à Facettes (Granovitaïa Palata, 1487-1491) fut bâti par Marco Ruffo (actif à Moscou à partir de 1480) et Pietro Antonio Solari (vers 1450-1493) ; l'intérieur fut, en 1668, décoré de fresques par Simon Fedorovitch Ouchakov (1626-1686). Au-dessus de tous ces édifices se dresse le clocher d'Ivan le Grand (Ivanovskaïa kolokolnia). Cette énorme tour, commencée au début du xvi e  s. et achevée en 1600 sous le règne de Boris Godounov, renferme trente et une cloches. L'une d'elles, la cloche Reine (Tsar kolokol), mesure 5,87 m de haut et pèse 218 t ; un fragment s'en détacha en 1737 et fut installé sur un socle de granit, au pied du clocher, en 1836. Résidence du tsar, mais aussi siège du métropolite, puis du patriarche, le Kremlin abrite encore le palais Patriarcal et la collégiale des Douze Apôtres (1655-1656), église privée du patriarche. Le Kremlin a été agrandi au cours des siècles, sa superficie est actuellement de près de 28 ha. Sous Dimitri Donskoï (1359-1389), l'enceinte de bois est remplacée par une enceinte en pierre. Elle est reconstruite en brique en 1485-1495 par Marco Ruffo et Pietro Antonio Solari, qui prennent pour modèle le château des Sforza de Milan. Les remparts, crénelés à l'italienne, sont flanqués de vingt tours : en 1485 est élevée la porte centrale, dite « porte secrète » (Taïnitskaïa vorota), d'où partait un souterrain conduisant à la rivière ; en 1487, on construit la tour de Beklemichev ; en 1490, la tour Borovitskaïa, par où Napoléon devait pénétrer dans le Kremlin ; en 1491, les portes Saint-Nicolas (Nikolskaïa vorota) et de Saint-Flor. Les couronnements actuels des tours sont du xvii e  s. ; ceux de la tour à horloge de la porte du Sauveur ont été conçus en 1625 par l'Anglais Christopher Galloway.

À l'extérieur du Kremlin, de l'autre côté de la place Rouge (Krasnaïa Plochtchad, « Belle Place » en vieux russe), la place principale de Moscou.

On élève l'église Saint-Basile-le-Bienheureux (1554-1560) sur ordre d'Ivan le Terrible, pour commémorer la prise de Kazan. Ce monument, constitué d'une église centrale entourée de huit chapelles coiffées de coupoles bariolées, est une curiosité pittoresque et non un édifice typique de l'architecture russe. Toutefois, la partie centrale est construite dans un style largement répandu au xvi e  s., le style pyramidal (en chater [ chatior ]). Les églises de ce modèle sont caractérisées par une flèche pyramidale coiffant un édifice très élancé et de section réduite. Les premières églises en chater avaient été construites dans les environs de Moscou : celle de Saint-Jean-Baptiste à Diakovo (1529), celle de l'Ascension à Kolomenskoïe (1532). Au xvii e  s., on élève surtout des églises paroissiales, presque toutes du même type : de plan carré, elles sont plus hautes que larges, souvent à deux étages et couronnées de cinq coupoles ; le sommet des façades se termine par des arcs en encorbellement. On accède à l'église par une longue galerie fermée dont l'entrée est surmontée d'un clocher en chater, comme dans l'église de la Nativité à Poutinki (1649-1652), celle de la Dormition-des-Potiers (1654) ou celle de Saint-Nicolas-des-Tisserands (1676-1682).

À la fin du xvii e  s. se répand un style nouveau, le baroque moscovite, ou style Narychkine, du nom du boyard Lev Kirillovitch Narychkine (1668-1705), beau-frère du tsar Alexis Mikhaïlovitch, qui fit bâtir en 1693 l'église de la Protection-de-la-Vierge à Fili. Celle-ci repose sur une haute galerie à arcades, et l'on y accède par des escaliers imposants. La partie inférieure de l'église est un cube flanqué sur chaque côté d'une construction semi-circulaire coiffée d'une coupole ; sur ce cube vient s'emboîter une première tour octogonale, surmontée d'une seconde, plus petite, elle-même couronnée d'une coupole. L'édifice, de couleur brique, est orné d'éléments décoratifs en chaux. Le style Narychkine se distingue en effet par la richesse du décor : les façades sont ornées de colonnettes, de chapiteaux, de corniches, de carreaux de faïence de couleurs vives ; les lignes architecturales sont soulignées par des moulures, les fenêtres sont encadrées de torsades et de volutes. On trouve de beaux exemples du baroque moscovite au monastère Novodevitchi ou au monastère Donskoï.

À partir des années1770-1780 et jusqu'au milieu du xix e  s., le style classique remplace le baroque, en particulier dans l'architecture civile. Deux architectes, Vassili Ivanovitch Bajenov (1737 ou 1738-1799) et son élève Matveï Fedorovitch Kazakov (1738-1812), construisent pour de riches marchands ou pour des nobles une série d'hôtels particuliers, tous bâtis sur le même modèle : le corps central, décoré d'une imposante colonnade et d'un fronton, est flanqué de deux ailes ; l'ensemble de l'édifice est recouvert de stuc peint en couleurs pastel. Il en est ainsi de la maison Pachkov (1784-1786), œuvre de Bajenov, ou de la maison Demidov (1779-1791), due à Kazakov. C'est également sur ce modèle que Kazakov édifie dans les années 1780 l'ancien Sénat (avec sa vaste Salle à colonnes) et, en 1786-1793, le bâtiment de l'université, qui sera restauré après l'incendie de 1812. Une architecture semblable se retrouve dans les résidences que se font construire les nobles aux environs de Moscou : châteaux de Kouskovo des années 1770 et d'Ostankino des années 1790, appartenant aux comtes Cheremetev, château d'Arkhangelskoïe (vers 1780-1831), résidence des princes Galitzine (Golitsyn), puis Ioussoupov.

Après l'incendie de 1812, Alexandre I er crée une commission pour la restauration de Moscou. L'architecte Ossip Ivanovitch Bovet (1784-1834) aménage le centre de la ville dans le style classique, notamment la place du Théâtre où il construit le théâtre Bolchoï (1821-1824). Près du Kremlin est édifié en 1817 le Manège (détruit par un incendie en 2004).

Au milieu du xix e  s. se développe un style nouveau, inspiré par l'architecture russe médiévale, à laquelle il emprunte de nombreux éléments décoratifs. C'est dans ce style « vieux russe » qu'ont été édifiés par C. Thon (Konstantine Andreïevitch Ton [1794-1881] le, Grand Palais (1838-1849) et le palais des Armures (1849-1851), à l'intérieur du Kremlin ; de même, le Musée historique (1875-1881), dont la décoration extérieure est due à V. Sherwood (Vladimir Ossipovitch Chervoud [1833-1897]), les galeries marchandes (1888-1894), qui abritent aujourd'hui le magasin Goum, et la galerie de peinture Tretiakov, dont la façade a été dessinée par le peintre Viktor Mikhaïlovitch Vasnetsov (1848-1926).

Après la révolution d'Octobre, Moscou redevient la capitale. Comme dans les autres domaines de l'art, des tentatives se font jour pour créer une architecture rompant résolument avec celle du passé. Au début des années 1920, les architectes recherchent surtout des formes nouvelles, méprisant les aspects fonctionnels et les problèmes de construction. De nombreux projets, sans doute irréalisables, sont d'ailleurs dus à des peintres ou à des sculpteurs, tel celui de Tatline pour un monument à la III e  Internationale. Par la suite, les architectes s'efforcent de concilier les recherches formelles et les nécessités d'une architecture fonctionnellement adaptée au nouveau genre de vie. C'est dans cet esprit, par exemple, que Konstantine Melnikov construit plusieurs clubs à Moscou, notamment le club Roussakov, auquel il applique le principe des volumes transformables (salle adaptable aux différents besoins).

Cette synthèse entre expression formelle et fonctionnalisme est parfaitement atteinte dans les projets d'Ivan Leonidov à la fin des années 1920. Cependant, ils ne furent pas pris en considération, car alors commençaient à s'imposer les partisans d'un style monumental empruntant ses éléments composites à l'architecture du passé. Ce style triomphera au milieu des années 1930. Qualifié parfois de « stalinien », il est caractérisé par la massivité et la surabondance des éléments décoratifs, colonnes, corniches, etc. Les gratte-ciel de Moscou, tel celui de l'université Lomonossov (1949-1953), en offrent un exemple typique. Après 1956, l'architecture devient beaucoup plus sobre. On édifie des bâtiments de verre et de béton aux formes parallélépipédiques, tels le palais des Congrès (1961) [dans l'ensemble du Kremlin], dont le projet a été établi sous la direction de Mikhaïl Vassilievitch Possokhine, le cinéma Russie sur la place Pouchkine, plus récemment l'hôtel Russie ou encore les immeubles du « nouvel Arbat ».

Un plan de rénovation du centre historique a été entrepris dans les années 1990 : reconstruction de la porte de la Résurrection, de la cathédrale Notre-Dame de Kazan, de l'ancienne cathédrale du Christ-Rédempteur, édifiée entre 1839 et 1883 pour célébrer la victoire de 1812 sur Napoléon (rasée par Staline en 1933 et aménagée en piscine en 1960) …

LES MUSÉES DE MOSCOU

La galerie Tretiakov, donnée à la ville de Moscou en 1892, présente un vaste panorama de l'art russe depuis le xi e  s. jusqu'à nos jours ( Vierge de Vladimir, Andreï Roublev, Kandinski, etc.).

Le musée des Beaux-Arts Pouchkine est consacré à la peinture occidentale, des primitifs italiens à Picasso (collections Chtchoukine et Morozov), en passant par les écoles hollandaise (Rembrandt), flamande, espagnole, les impressionnistes, Van Gogh, Cézanne, Matisse, etc.

Le musée du palais des Armures est installé dans le palais construit pour lui de 1849 à 1851. L'institution a pour origine un dépôt d'armes créé dans les premières années du xvi e  s. Depuis 1917, le palais des Armures est devenu un grand et riche musée d'art : armes et armures, émaux des xvi e et xvii e  s., orfèvrerie européenne, parures et broderies, pierres précieuses.

La ville et sa proche banlieue compte maints autres musées : le musée d'Histoire, le musée Pouchkine, le musée Andreï Roublev (dans l'ancien monastère Saint-Antoine), le musée d'architecture (à Kolomenskoïe), le musée d'Art et d'Histoire (à Serguiev Possad), le musée de la Céramique (dans le château de Kouskovo), etc.

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Moscou

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Chronologie

  • 1480 Le grand-prince de Moscou Ivan III libère définitivement la Russie de la domination mongole.
  • fin du XV- début du XVI e s. Construction de nombreux monuments du Kremlin, à Moscou.
  • 1589 Création du patriarcat orthodoxe de Moscou.
  • 1936 Début des grands procès de Moscou.
  • 1980 Les jeux Olympiques de Moscou sont boycottés par les États-Unis pour protester contre l'intervention des troupes soviétiques en Afghanistan.

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