le mans classic 2023 tour de piste

Le Mans Classic 2023

From june 30th to july 2nd, live le mans classic in the heart of the legent, two offers to gather the largest number of enthusiasts..

This 2023 edition will be marked by the centenary of the 24H of Le Mans but also by the 60 years of the 911 ans the 75 years of Porsche. 

We will be very happy to meet you for these festivities.

2023 reservations are now closed.

During the event “LE MANS CLASSIC 2023”, take a seat as a passenger alongside a professional driver for a tour of the “Grand” and legendary 24 Hours of Le Mans circuit

Book your Racetrack initiation

You can download your e-tickets from your personal space.

Contents of our packs, starting at 205€

 Access to the general enclosure and paddocks

 Access to the Club car park (depending on the model)

 Access to the Porsche Club Lounge just a step away from the pre-gate

 Access to a fast food area (foodtruck) for a fee   Participation in the State Contest (free option)   Access to an optional grandstand for a fee

Contents of our packs, starting at 630€

Access to the general enclosure and paddocks

• Private access to the floors and terraces of the Porsche Experience Center
• Access to nearby car park
• Breakfast, lunch and dinner at the Porsche Experience Center's food court
• Drinks card (5) per day (excluding wine during meals)

See all videos and pictures

Le Mans Classic 2023 – Listes des engagés des Plateaux 1 à 6

juin 27, 2023

Le Mans Classic 2023 – Le départ sera donné par un grand tennisman

juin 22, 2023

Le Mans Classic 2023 – Le programme de la 11ème édition

La 11ème édition de Le Mans Classic 2023 se déroule du jeudi 29 Juin au dimanche 02 Juillet prochain. Ci-dessous, le programme détaillé des quatre jours de l’évènement avec les horaires de passage des différents plateaux du Mans Classic, des trois courses supports et des autres animations.

Jeudi 29 Juin 2022 :

• 14h00 – 18h00 : Ouverture des Paddocks et du Village au public / Accueil des concurrents et des clubs / Animations, expositions, village d’exposants

Vendredi 30 Juin 2022 :

• 08h00 : Ouverture du circuit au public
• 08h00 – 09h30 : Parades Clubs
• 09h30 – 10h10 : Group C Racing – Essais qualificatifs
• 10h20 – 11h00 : Benjafield’s Racing Club – Essais qualificatifs
• 11h15 – 12h00 : Porsche Classic Race Le Mans – Essais qualificatifs
• 12h10 – 12h45 : Endurance Racing Legends – Essais qualificatifs
• 12h55 – 19h00 : Essais qualificatifs de jour
• Plateau 1 : 12h55 – 13h45
• Plateau 2 : 14h00 – 14h50
• Plateau 3 : 15h05 – 15h55
• Plateau 4 : 16h05 – 16h55
• Plateau 5 : 17h10 – 18h00
• Plateau 6 : 18h10 – 19h00
• 19h10 – 19h40 : Parades
• 19h45 – 20h30 : Group C Racing – Essais qualificatifs
• 20h30 – 21h25 : Porsche Classic Race Le Mans – Essais qualificatifs
• 21h35 – 22h10 : Endurance Racing Legends – Essais qualificatifs

Samedi 01 Juillet 2022 :

• 08h00 – 09h20 : Parades
• 09h30 – 10h15 : Endurance Racing Legends – Course
• 10h30 – 11h20 : Porsche Classic Race Le Mans – Course
• 11h30 – 12h25 : Group C Racing – Course
• 12h30 – 13h40 : Parades et Baptêmes de piste
• 13h40 – 14h00 : Parade vainqueurs des 24 Heures du Mans
• 14h05 – 15h15 : Benjafield’s Racing Club – Course
• 15h20 – 15h40 : Little Big Mans
• 16h00 : Plateau 1 – Départ « Le Mans »
• 16h25 – 00h05 : Le Mans Classic – Plateaux 1 à 6 – Course 1
• Plateau 1 : 16h15 – 17h00
• Plateau 2 : 17h45 – 18h30
• Plateau 3 : 19h15 – 20h00
• Plateau 4 : 20h40 – 21h30
• Plateau 5 : 21h50 – 22h35
• Plateau 6 : 23h00 – 23h45

Dimanche 02 Juillet 2022 :

• 00h15 – 06h50 : Le Mans Classic – Plateaux 1 à 6 – Course 2
• Plateau 1 : 00h15 – 01h00
• Plateau 2 : 01h30 – 02h10
• Plateau 3 : 02h40 – 03h25
• Plateau 4 : 03h50 – 04h35
• Plateau 5 : 05h00 – 05h40
• Plateau 6 : 06h05 – 06h50
• 07h00 – 07h45 : Group C Racing – Course
• 07h50 – 15h10 : Le Mans Classic – Plateaux 1 à 6 –  Course 3
• Plateau 1 : 07h50 – 08h55
• Plateau 2 : 09h00 – 09h55
• Plateau 3 : 10h10 – 11h05
• Plateau 4 : 12h00 – 12h55
• Plateau 5 : 13h05 – 14h00
• Plateau 6 : 14h10 – 15h05
• 15h20 – 16h00 : Endurance Racing Legends – Course
• 14h30 – 14h50 : Little Big Mans – Remise des prix
• 17h00 :  Fermeture du circuit au public

Crédit photo : IntenséMans

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Le Mans Classic 2023 : votre guide pratique (programme, voitures, tickets)

Programme, horaires, live timing, streaming, tickets, accès, engagés, voitures : retrouvez le guide complet de Sport Auto pour ne rien manquer de Le Mans Classic 2023, la grand-messe de la voiture ancienne.

Deux semaines après un Centenaire exceptionnel des 24 Heures du Mans , la ferveur se poursuit dans la Sarthe avec la tenue de Le Mans Classic , du 29 juin au 2 juillet 2023.

La 11ème édition de l’événement de Peter Auto , prisé par les fanatiques de voitures anciennes du monde entier , se concentre cette année sur une rétrospective de la classique mancelle.

En 2022, 200 850 spectateurs avaient fait le déplacement jusqu’au circuit du Mans pour voir en piste les quelques 800 voitures de course en piste et 8 500 automobiles de collection rassemblées.

Le Mans Classic 2023 : quel programme ?

Jeudi 29 juin 2023

14:00 – 18:00 :

• Ouverture des paddocks et du village au public
• Accueil des concurrents et des clubs
• Animations, expositions, village d’exposants

Vendredi 30 juin 2023

• 08:00 – 03:00 Ouverture du circuit au public
• 08:00 – 09:30 Sessions / clubs Parades et baptêmes
• 09:30 – 10:10 Group C Racing Essais qualificatifs
• 10:20 – 11:00 Benjafield’s Racing Club Essais qualificatifs
• 11:15 – 12:00 Porsche Classic Race Le Mans Essais qualificatifs
• 12:10 – 12:45 Endurance Racing Legends Essais qualificatifs
• 12:55 – 13:45 Plateau 1
• 14:00 – 14:50 Plateau 2
• 15:05 – 15:55 Plateau 3
• 16:05 – 16:55 Plateau 4
• 17:10 – 18:00 Plateau 5
• 18:10 – 19:00 Plateau 6
• 19:10 – 19:40 Parades
• 19:45 – 20:30 Group C Racing Essais qualificatifs
• 20:30 – 21:25 Porsche Classic Race Le Mans Essais qualificatifs
• 21:35 – 22:10 Endurance Racing Legends Essais qualificatifs
• 22:20 – 3:00 Plateaux   1 à 6 – Session de nuit Essais libres

Samedi 1er juillet 2023

• 08:00 : Ouverture du circuit au public
• 08:00 – 09:20 Parades
• 09:30 – 10:15 Endurance Racing Legends Course
• 10:30 – 11:20 Porsche Classic Race Le MansCourse
• 11:30 – 12:25 Group C RacingCourse
• 12:30 – 13:40 Parades & Baptêmes de piste
• 13:40 – 14:00 Parade Vainqueurs des 24H du Mans
• 14:05 – 15:15 Benjafield’s Racing ClubCourse
• 15:20 – 15:40 Little Big Mans
• 16:00 Plateau 1 Départ Le Mans
• 16:15 – 17:00 Plateau 1 Course 1
• 17:45 – 18:30 Plateau 2 Course 1
• 19:15 – 20:00 Plateau 3 Course 1
• 20:40 – 21:30 Plateau 4 Course 1
• 21:50 – 22:35 Plateau 5 Course 1
• 23:00 – 23:45 Plateau 6 Course 1

Dimanche 2 juillet 2023

• 00:15 – 01:00 Plateau 1 Course 2
• 01:30 – 02:10 Plateau 2 Course 2
• 02:40 – 03:25 Plateau 3 Course 2
• 03:50 – 04:35 Plateau 4 Course 2
• 05:00 – 05:40 Plateau 5 Course 2
• 06:05 – 06:50 Plateau 6 Course 2
• 07:00 – 07:45 Group C Racing Course
• 07:50 – 08:55 Plateau 1 Course 3
• 09:00 – 09:55 Plateau 2 Course 3
• 10:10 – 11:05 Plateau 3 Course 3
• 11:20 – 11:45 Parades
• 12:00 – 12:55 Plateau 4 Course 3
• 13:05 – 14:00 Plateau 5 Course 3
• 14:10 – 15:05 Plateau 6 Course 3
• 14:30 – 14:50 Little Big Mans Remise des prix
• 15:20 – 16:00 Endurance Racing Legends Course
• 17:00 Fermeture du circuit au public

Programme, pilotes, teams, chronos, live streams, chaînes TV, billets, plan d’accès et autres infos pratiques à savoir : voici votre guide complet des 24 Heures de Spa 2023, la plus grande course de GT au monde, prévue du 28 juin au 2 juillet sur le … https://t.co/gl8YXMS7Tp — Sport Auto (@SportAutoMag) June 28, 2023

Le Mans Classic 2023 : quelles épreuves en piste ?

Les presque 500 automobiles de compétition attendues en piste sont réparties en six plateaux, un par période. Les modèles retenus sont ceux qui ont participé au Mans entre 1923 et 1981. Un départ type « Le Mans » sera organisé pour les plateaux 1-2-3-4 . Les deux autres en départ lancé.

>> Cliquez ici pout télécharger la  liste d’engagés complète.

Plateaux 1-6

• Plateau 1 : 1923-1939
• Plateau 2 : 1949-1956
• Plateau 3 : 1957-1961
• Plateau 4 : 1962-1965
• Plateau 5 : 1966-1971
• Plateau 6 : 1972-1981

Courses de support*

• Endurance Racing Legends
• Groupe C Racing
• Porsche Classic Race Le Mans
• The Benjafield’s Le Mans Centenary Race

* Chaque discipline inclut sa liste d’engagés

Le Mans Classic 2023 : où trouver des billets ?

En cette année de Centenaire, Le Mans Classic devrait à nouveau faire le plein. A la veille de l’événement, la quasi-totalité des billets mis en vente ont trouvé preneur !

A tel point que les organisateurs ont décidé de ré-ouvrir la billetterie pour certaines formules que vous pouvez consulter ici .

Le Mans Classic 2023 : comment suivre en live ?

Retrouvez sur cette page le live de Le Mans Classic 2023, mais aussi sur Facebook et chaîne YouTube.

Le Mans Classic 2023 : comment arriver et se déplacer au circuit ?

Voici les détails dont vous avez besoin pour accéder au circuit via différents moyens (voiture, moto, taxi, train, tram, avion).

Cliquez ici pour retrouver toutes les infos pratiques pour circuler dans l’enceinte du circuit.

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Le Mans Classic 2023 : le programme détaillé

Après l'édition du centenaire des 24 Heures du Mans remportée il y à trois semaines par Ferrari avec sa 499P , voici le moment de célébrer les 100 ans de la plus grande course d'endurance au monde avec Le Mans Classic. Le traditionnel rendez-vous dédié aux voitures qui ont déjà participé au double tour d'horloge prend cette année des allures encore plus dingues. En plus des six plateaux classiques, des courses de support Group C Racing et Endurance Racing Legends, on retrouve des célébrations des marques Bentley et Porsche.

Le programme est très dense sur les trois jours de ce Le Mans Classic 2023, les Vendredi 30 Juin, Samedi 1er Juillet et Dimanche 2 Juillet. Voici le programme complet pour ne rien rater.

VENDREDI 30 JUIN

Samedi 1 juillet, dimanche 2 juillet, programme le mans classic 2023.

Geoffroy Barre

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NewsclassicRacing

• Peter Auto Racing

Le Mans Classic 2023 : une onzième édition exceptionnelle !

• NewsClassicRacing
• Publié le 03 jui 2023

Pour honorer le centenaire des 24 Heures du Mans, Peter Auto et l’Automobile Club de l’Ouest (ACO) ont proposé une édition exceptionnelle du Mans Classic, avec en prime, la venue de Rafael NADAL qui a donné le départ devant une foule de spectateurs.

Après les essais qui se sont tenus le vendredi, le samedi a marqué le début des courses des plateaux 1 à 6. Rafael Nadal, le tennisman aux 22 titres en Grand Chelem, a abaissé à 16 h le drapeau tricolore, lançant le début d’un véritable marathon automobile. Chaque plateau a pris la piste à trois reprises jusqu’au dimanche. À l’issue de ces trois courses, les grands vainqueurs de chaque époque de l’automobile ont été récompensés.

Les jeunes pilotes ont aussi pu se lancer à l’assaut du circuit de la Sarthe lors du Little Big Mans . Sous une standing ovation, ils se sont élancés avec un départ type « Le Mans ». Au volant de voitures à moteur électrique ou thermique, répliques miniatures des modèles qui ont fait la légende des 24 Heures du Mans, nous retrouvons une Peugeot 302-402, une Jaguar Type D, une Matra MS670, une Porsche 917 mais aussi des Bugatti T35 et des Bugatti T55 ! Au total, ce ne sont pas moins de 95 pilotes en herbe qui ont couru pour rejoindre leur voiture de l’autre côté de la piste comme le veut la tradition.

Monsieur Le Mans en piste

Une véritable légende a pris la piste. Henri Pescarolo incarne à lui seul l’esprit des 24 Heures du Mans et a participé, en tant que pilote ou patron d’écurie, à près de la moitié des éditions de la plus grande course d’endurance au monde. Merci, Henri !

La course support Endurance Racing Legends a clôturé l’édition 2023 du Mans Classic, un événement sensationnel qui a attiré 235 000 spectateurs (200 850 en 2022) ! La journée du dimanche a été marquée par de sublimes parades de marques automobiles de prestige. Pour cette dernière journée d’ouverture au public, le village et les zones dédiées de l’enceinte du circuit Bugatti ont accueilli des passionnés, mais aussi des familles venues passer un dimanche en toute convivialité.

La magie, même de nuit !

Côté Courses

En ce dimanche 2 juillet, le public du Mans a pu découvrir les dernières courses des quelques 800 voitures réparties en six plateaux et autres animations diverses et variées. Depuis samedi 16 h, les pilotes n’ont cessé de se surpasser au volant de leurs voitures issues de six époques différentes. La Talbot AV105 1937 #2 (Gareth BURNETT/Michael BIRCH) complète le Grand Chelem après avoir remporté les trois manches du plateau 1.

Dans la nuit, la Jaguar Type C #15 (Nigel WEBB/Chris WARD) a brillé au sein du plateau 2 mais n’a pas pu réitérer dans la matinée du dimanche. En effet, La Jaguar Type D 1954 #16 (Niklas et Lukas HALUSA), modèle trois fois vainqueur de 1955 à 1957, a pris le meilleur de cette série lors de son ultime sortie au Mans Classic 2023.

La deuxième manche du plateau 3 a elle aussi été dominée par une Jaguar Type D de 1957 frappée du #49, pilotée par « Andy » Wallace. Le Britannique est déjà monté sur la plus haute marche du podium en Sarthe lors de l’édition 1988, où il s’est imposé sur une… Jaguar. L’après-midi, c’est un autre vainqueur des 24 Heures qui s’est démarqué dans cette même catégorie ; Emanuele PIRRO, cinq succès sur ces terres, a gagné aux côtés de Hans HUGENHOLTZ sur la Lister Jaguar Costin 1959 #65.

La domination des Ford GT40 au sein du plateau 4 s’est prolongée jusqu’à la fin de l’événement. Haute de 40 pouces à peine – d’où son nom, le modèle américain devenu mythique pour son affrontement avec Ferrari n’a laissé aucune chance aux autres concurrents. La Ford GT40 1965 #74 de Diogo FERRAO sort victorieuse des deux dernières manches.

Scénario similaire au sein du plateau 5 , avec trois Lola T70 Mk.3B au firmament lors des trois sorties. La première manche a été remportée d’une courte tête par la Lola #18 pilotée par Steve Brooks, tandis que les deux autres ont été largement maîtrisées par la Lola #63 de David et Olivier HART. Le constructeur britannique, connu pour ses créations au Mans comme en Formule 1, continue d’écrire sa légende.

D’ailleurs, la renommée de ces châssis se poursuit dans le plateau 6 , qui regroupe les voitures de 1972 à 1981. La Lola T286 1976 #50 de Maxime GUENAT a terminé en tête de la première manche, mais au petit matin, la TOJ SC304 1976 #17 d’Yves SCEMAMA a pris sa revanche. Lors de la belle, Yves SCEMAMA semblait se diriger vers une nouvelle victoire mais un problème mécanique sur la Toj #17 lui ôta tout espoir. C’est finalement Maxime GUENAT, sur Lola #50, qui reçoit les lauriers de la dernière course de plateau.

En parallèle, la dernière course du Group C Racing disputée à l’aube. Le déploiement d’une voiture de sécurité n’a pas empêché la Porsche 962 C 1990 #7 d’Ivan VERCOUTERE et Ralf KELLENERS de remporter cette deuxième manche. L’Allemande est une habituée de la Sarthe : elle s’y est imposée à deux reprises en 1986 et 1987. Elle était suivie par la Mercedes-Benz C11 1990 #31 aux mains de Kriton LENDOUDIS, qui passe la ligne quelques dixièmes seulement devant la Lola T92/10 1992 #4 de David et Olivier HART. Un finish exceptionnel largement salué par la foule.

L’après-midi, la série Endurance Racing Legends était la dernière à prendre la piste, à la suite du dernier plateau. Dès l’entame, Emmanuel COLLARD, 24 participations aux 24 Heures du Mans, prend le large au volant de sa Pescarolo C60 2006 #23. Sur cette voiture emblématique des années 2000, il remporte sa deuxième victoire en autant de manches, devançant François PERRODO sur Toyota GT-One 1999 #1. Le duo David et Olivier HART, sur Courage C60 2005 #34, est troisième.

Le Mans Classic a la particularité de récompenser les vainqueurs de chaque plateau mais aussi l’équipe qui a obtenue les meilleurs résultats cumulés.

Après avoir parcouru un total de 144 tours, c’est le Team #20 qui remporte la victoire au classement général. Ils ont brillamment réalisé la plus grande distance combinée avec les six voitures engagées. avec : François FABRI, Timothy DUTTON, Michel VERLIEFDEN, Christian DUMOLIN, Pierre-Alain THIBAULT, Jamie CONSTABLE, Nicolas D’IETEREN et Pierre LALMAND

L’activité en piste se couple aux multiples animations des villages, dont les différentes expositions n’ont pas manqué de divertir les spectateurs tout comme les acrobates des Wall of Death Gypsy et Dust Trial Motor Show. L’ambiance sonore « rythm’n blues » était assurée par Kokoa & the Sweet Pops, afin de conclure cette édition comme elle a commencé : de manière festive !

Après 24h de courses sur le circuit de la Sarthe, il est temps de vous donner rendez-vous dans deux ans pour la prochaine édition du Mans Classic !

-> Relire le compte rendu du vendredi -> Relire le compte rendu du samedi

-> Tous les classements

-> Relire : La Grande Exposition du centenaire des 24h Du Mans

Organisation :

©PeterAuto / Jacques Audinos / JM Biadatti Photoclassicracing

-> Tout 2023

La journée de samedi était synonyme de grands départs ! Après la parade du centenaire des 24h du Mans, les anglais du Benjafield’s Racing Club se sont défiés sur la piste. Le Little Big Mans a fait l’unanimité auprès du public en introduction du départ type "Le Mans" du plateau 1, lancement officiel du Mans Classic :

Documents joints

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Sub-Footer Section

24H LE MANS

24h Le Mans

• Billetterie Le Mans Classic : 2 000 places restantes pour le dimanche !

Sold-out le vendredi et le samedi ! La 11ème édition du Mans Classic ne résiste pas à l’enthousiasme général des spectateurs pressés d’assister à l’évènement. Mais que tout le monde soit rassuré, il n’est cependant pas trop tard pour assister à la rétrospective de la plus emblématique des courses d’endurance au monde.

Quelques sésames sont encore en vente…

Il reste encore des billets en vente ! Mieux vaut donc réserver sans plus tarder afin de prendre part au départ du Mans Classic 2023. Le Billet Entrée Générale donne accès à tous les espaces publics autour de la piste, au village, aux Espaces Clubs et à toutes les animations. Seulement 2 000 places le dimanche sont toujours en vente ici . Face à l’engouement de l’évènement, une nouvelle tribune a été ouverte, celle de La Chapelle qui offre une vue privilégiée sur la descente du Dunlop. Ce billet inclut également une entrée 4 Jours et paddocks. Là encore, il ne reste que quelques places disponibles ici .

Vivre Le Mans Classic en grand grâce aux derniers packages en vente

Vivre Le Mans Classic en grand, c’est encore possible grâce au Package Pré-Grille . Ce package offre un impressionnant point de vue sur le virage du raccordement Motul et sur la pré-grille grâce à une terrasse privative. Un déjeuner gastronomique préparé par le chef Grégory Cohen y est servi, ainsi qu’un open bar, pour vivre Le Mans Classic à fond !

>> Tout comprendre pour profiter au mieux du Mans Classic <<

• Le Mans Classic

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Partenaire Majeur

Partenaires premium

Partenaires officiels

Le Mans Classic 2023 : Préambule hors piste !

Cette édition 2023 du centenaire du Mans Classic a généré un enthousiasme incroyable auprès des passionnés. Alors que les plateaux compétition ne prendront la piste qu’à partir du vendredi après-midi, nous étions nombreux à avoir rejoint le Circuit du Mans dès la veille pour découvrir les lieux. Et je vous assure, il y avait déjà de quoi être émerveillé avant même que le moindre moteur ne rugisse !

Avec 235 000 spectateurs sur le week-end – record de fréquentation de 2022 battu – c’est un magnifique plébiscite de la voiture ancienne mais également de la classique Mancelle qui fête son centenaire cette année. La victoire de Ferrari (lire ici) , trois semaines plus tôt, après 50 ans d’absence, s’inscrit dans cette belle histoire des 24 Heures du Mans qui va nous accompagner tout au long du week-end.

Le village des constructeurs, l’hommage du présent au passé

Au sein du village, les constructeurs étaient invités à présenter des modèles faisant écho à des autos ayant participé à la gloire des 24 Heures du Mans. Et il faut avouer qu’ils ont vraiment joué le jeu avec de magnifiques stands mélangeant passé et présent ! Au-delà de la toute dernière Continental GT , le stand Bentley présente surtout la filiation entre la Bentley Speed 8 de 2002 et son aïeule la Blower de 1929 .

Chez Maserati aussi on a respecté le thème, la MC20 (lire ici) en tête d’affiche.

A l’instar du Tour Auto, BMW était présent en force avec deux stands. On passera sur les affreux SUV hybrides XM pour se focaliser sur les « vraies » sportives de la marque. D’un côté, un duo de 3,0l CSL avec la Batmobile des ’70s et sa réinterprétation moderne sur base de M4 (lire ici) . De l’autre, l’ Hypercar M Hybrid V8 rêvant de refaire le coup de la V12 LMR en ’99 (lire ici) qui l’emporta devant tous les favoris ! A suivre en 2024 !

Chez Skoda , nous ferons l’impasse sur l’Eniaq Coupé iV RS électrique pour évoquer la belle histoire autour de la Skoda Sport de 1950 engagée dans le plateau 2. En effet, Michal Velebný, l’un des deux pilotes de l’équipage et responsable de l’atelier de restauration Skoda, pilotera une auto dessinée par son grand-père, 73 ans auparavant !

Du côté de chez AC Cars , la présence d’une Cobra originelle n’était peut-être pas nécessaire tant la ligne de cette AC Cobra GT Roadster respecte celle de son aînée !

Entre les différents stands des constructeurs, on retrouve des marchands qui n’hésitent pas à exposer des Youngtimers comme cette charismatique Mercedes 500 SEC subtilement revue et corrigée par Koenig . Vive les années ’80s !

Enfin, c’est l’opportunité de flâner dans l’espace dédié aux artistes pour ramener quelques souvenirs ou simplement échanger quelques mots avec eux. En ce qui concerne les 24 Heures du Mans , les œuvres de François Bruère font référence.

Une soirée au musée

A l’occasion de ce fameux Centenaire des 24 Heures du Mans , les équipes du Musée ont réussi un véritable tour de force en présentant une exposition de plus de 80 modèles emblématiques – dont 60 exemplaires victorieux  – qui ont fait l’histoire des 24 Heures du Mans! Une Grande Exposition du Centenaire que Raphael nous a présenté de manière très détaillée dans une magnifique série d’articles (à lire ici) ! Parmi les modèles les plus iconiques n’ayant jamais remporté l’épreuve mancelle, on retrouve la Ferrari 330 P4 – une des plus belles voiture de course de l’histoire – ou encore la Porsche 917 LH malgré un travail aérodynamique très poussé.

La vente aux enchères Artcurial

Comme à l’accoutumée, Artcurial proposait une vente aux enchères au cœur même de l’événement. Si le chapiteau était réservé aux acheteurs du catalogue de la vente, de beaux modèles étaient présentés sur la partie extérieure. D’une authentique Porsche 962C , 3ème au Mans 1990 à une Subaru Impreza Gr.N en passant par une Spyker C8 Aileron , il y en a pour tous les goûts et – presque – toutes les bourses. La vente 2023 du Mans Classic se terminera avec un total de 10 M€ et 75% de lots vendus.

L’espace Club et les parades

Les clubs occupent une place importante au sein de l’univers Le Mans Classic : le circuit Bugatti est littéralement envahi par plus de 9000 voitures de passionnés. Certains en profiterons même pour faire quelques tours du grand circuit de 13km lors des parades du vendredi et samedi matin. Et si Porsche occupe un immense espace, Le Mans Classic est un des rendez-vous phares de clubs français et même internationaux.

Fêtant également son centenaire en 2023, Alfa Romeo proposait un plateau très étoffé avec notamment trois modèles Zagato : la toute récente Giulia SWB (lire ici) mais surtout un duo Alfa TZ3 Corsa – basée sur l’ Alfa Romeo 8C – et TZ3 Stradale – basée sur une Dodge Viper – de toute beauté !

Paddock … le calme avant la tempête !

OK, OK, il est maintenant temps d’aller voir les voitures de course. Nous laisserons de côté la piste et la pit-lane que mes camarades ne manqueront pas de vous présenter prochainement pour se concentrer sur les paddocks. Le Mans Classic offre au spectateur une proximité absolument jouissive, permettant d’observer les détails des mécaniques, les subtilités des lignes de carrosserie ou encore apprécier la mélodie d’un moteur qui s’éclaircit timidement la voix. Venez, je vous emmène !

Fraîchement débarquées des camions, les autos sont au repos en ce vendredi matin. Mais cela ne va pas durer !

Garée au cœur du paddock, la De Tomaso P72 a fait sensation avec ses lignes néo-rétro évoquant les courbes sensuelles des reines de l’endurance dans les ‘60s. Accompagnée pour cette édition 2023 du Mans Classic de trois Appolo Intensa Emozione lors des démonstrations en piste, elles auront marqué les esprits – et les tympans – des spectateurs !

Se balader dans le paddock et tomber nez à nez avec une véritable Ferrari 275 GTB , 2ème en GT des 24 Heures du Mans ’66 . C’est ça aussi Le Mans Classic !

Du côté des Endurance Racing Legends , la McLaren F1 GTR – Chassis 06R, 3ème des 24h du Mans ’95 (lire ici) – s’apprête à prendre son envol tandis que la Maserati MC12 est déjà en apesanteur. La belle italienne n’a jamais été autorisée à courir au Mans en son temps, elle fut indétrônable en FIA GT de 2005 à 2010 !

Que le spectacle commence !

Vendredi, 9h30 – Les Groupe C entrent en piste pour une première séance d’essais qualificatifs. Les hurlements des moteurs ne s’interrompront plus jusqu’à dimanche après-midi !

C’était ensuite le tour du plateau «  Benjafield’s Racing Club  » regroupant près de 80 Bentley d’avant-guerre  !

Comme la marque anglaise, Porsche avait également droit à un plateau au niveau de pilotage assez hétérogène dédié « Porsche Classic Race Le Mans  » composé de 70 modèles de la marque, des fluettes 911 S de ’65 aux monstrueuses 935 de ’81 et passant par cette magnifique 911 RSR Turbo 2.1L de ’74 .

Apparu en démonstration lors de l’édition 2018, le plateau Endurance Racing Legends regroupant les voitures des années ’90 et 2000 n’en finit pas de s’étoffer. Présente exceptionnellement pour Le Mans Classic 2023 , la Toyota GT One est clairement l’une des icônes de l’ère moderne même si elle n’a jamais remporté les 24 Heures du Mans .

Contrairement aux plateaux officiels qui patientent sur le Circuit Bugatti, la pré-grille des Endurance Racing Legends et des Groupe C se situe sur la piste de Karting Alain Prost. Et celle-ci est complètement accessible au public !

En plus de pouvoir admirer les autos, c’est également l’occasion de pouvoir croiser les pilotes. De la légende Henri Pescarolo aux gentlemen drivers, ils étaient tous plutôt accessibles en ce début de meeting. Nul doute que la pression sera autrement plus importante samedi et dimanche quelques minutes avant le départ des courses.

Lorsque les officiels présentent le panneau « 5’ » puis « Start Engine » aux pilotes, on bascule dans une tout autre atmosphère : le public libère la piste, les moteurs démarrent puis la soixantaine d’autos défilent sous nos yeux pour aller prendre la piste !

De jour comme de nuit, des centaines d’autos se relaieront en piste pour célébrer le Centenaire des 24 Heures du Mans de la plus belle des façons. Nul doute que les spectateurs présents se souviendront longtemps de cette formidable édition !

Crédit Photo : Sylvain Bonato / Aventures-Automobiles.fr

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Aventures Auto

2 commentaires.

Possible que tu aies raison, j’ai surtout été attiré par la De Tomaso P72 😉 En tout cas, étonnant de voir ces Supercars dans cet univers “Classic” 🙂

2 Apollo I.E. et une Project Evo si je ne me trompe pas. Vu la qualité de l’article et des photos, s’il y a erreur, je te pardonne 100 fois.

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Le Mans Classic 2023 : un Jeudi pour se mettre dans le bain

Publié le 30 juin 2023 par Benjamin

Le Mans Classic 2023, c’est parti. Oui, nous sommes Jeudi, mais nous sommes aussi déjà sur place. Et comme l’événement ouvre officiellement ses portes dès le jeudi, depuis l’année dernière, on en profite pour vous faire faire un premier tour de ce qu’on peut voir en hors piste !

L’exposition du centenaire !

Par Vincent

Il ne reste plus que quelques jours, quelques heures mêmes, pour profiter de l’exposition célébrant les 100 ans des 24h du Mans. Du 1er juin au 2 juillet 2023, le musée des 24h du Mans expose 63 voitures victorieuses de l’épreuve mais aussi 20 autres modèles emblématiques de la légende des 24h du Mans. Une exposition inédite et limitée à l’initiative de l’ Automobile Club de l’Ouest en partenariat avec Peter Auto , rassemblant les collections de 18 constructeurs et musées mais aussi de 17 collectionneurs privés du monde entier.

Cette grande exposition du centenaire débute par un hommage à une poignée d’hommes et de femmes qui ont fait la légende du Mans. A commencer par Georges Durand, secrétaire général de l’ACO et Charles Faroux, journaliste au journal La Vie Automobile , tous deux à l’initiative de la course. Aux côtés des quelques noms qui se succèdent, on peut observer divers équipements de pilotes comme le casque de Jean Rondeau ou une combinaison de Henri Pescarolo. De quoi donner déjà quelques frissons aux amateurs et connaisseurs des 24h du Mans.

Au bout de cette allée trônent trois coupes emblématiques des 24h du Mans. La plus ancienne, et peut être la plus modeste, reprend une esthétique antique pour symboliser le caractère définitivement sportif et noble de l’épreuve. C’est la coupe de l’édition 1924, alors nommée « Grand Prix d’Endurance de 24h – Coupe Rudge-Whiteworth », du nom du premier sponsor de l’épreuve.

A ses côtés se dresse l’imposant trophée du centenaire. Ce-dernier se compose d’une piste dorée représentant la course de jour et d’une seconde plus sombre pour la nuit. Toutes deux s’entremêlent pour reprendre la forme de flamme olympique.

Les pionnières

La première salle du musée s’ouvre sur une collection de 4 478 miniatures qui correspondent à toutes les voitures engagées au Mans de 1923 à 2022. Au centre se trouve la première voitures de cette grande exposition du centenaire des 24h du Mans. Ce n’est pas la gagnante de la première édition (dont il ne subsiste que des répliques) mais le véritable châssis de la Bentley 3L victorieuse des 24h du Mans 1924.

Elle arbore une livrée noire car son pilote John Duff était canadien mais détenait sa licence en Nouvelle Zélande. On peut également remarquer que la Bentley est munie d’une roue de secours. En effet, le règlement de l’époque stipulait que les réparations n’étaient autorisées qu’à condition qu’elles soient réalisées par les pilotes et seulement avec des éléments se situant dans la voiture. En 1923, la Bentley souffre d’une fuite de réservoir. Son pilote se décide donc à courir les 5km le séparant des stands pour remplir deux bidons avant de passer le relai à son coéquipier qui retournera à la Bentley au moyen d’une bicyclette empruntée à un gendarme. Après avoir colmaté la fuite, la voiture terminera 4ème et prendra sa revanche en 1924.

Au cours des années 1920, Bentley va écrire toute une page de l’épreuve en remportant quelques quatre victoires avec ses Bentley boys’. La Bentley Speed Six remportera même une double victoire en 1929 et 1930 avec Joel Woolf Barnato. Ce gentleman driver était tellement passionné par la marque qu’il en deviendra même l’actionnaire majoritaire.

Les 24h du Mans, ce ne sont pas seulement des victoires, l’essence même de l’épreuve réside aussi dans l’innovation. En 1926, Lorraine Dietrich remporte les 24h avec sa B3-6, surnommée « le cyclope », en référence à son phare longue portée qui l’équipe.

L’année suivante, Le Mans voit courir sa première automobile à transmission par traction avant. La Tracta (déjà exposée cette année au Salon Rétromobile ici ), prouve la fiabilité et l’efficacité de cette nouvelle technologie mise au point par Jean Albert Grégoire. La voiture termine la course sans victoire mais ne tarde pas à voir son principe déclinée en grande série avec Citroën.

Quelques années plus tard, Chenard et Walcker engage un tank entièrement caréné. La carrosserie est aérodynamique et a été développée spécialement pour le Mans.

Après l’ère des Bentley et quelques belles victoires des marques tricolores, c’est Alfa qui va assoir sa domination sur l’épreuve mancelle de 1931 à 1934 avec ses 8C à compresseur. Son évolution la 8C 2900 Berlinetta propulse Alfa Romeo à la pointe de la technique. Avec sa carrosserie en aluminium, l’automobile parvient à contenir sa masse à 850 kg pour 220 ch. Lors de l’édition du Mans 1938, l’Alfa Romeo aussi appelée le « souffle du démon » reste en tête pendant 21h. A son volant, Clemente Biondetti et Raymond Sommer sont contraints d’abandonner sur avarie mécanique alors que le duo totalise 160 km d’avance sur la seconde voiture.

Ferrari, victoires et défaites au Mans

Après une interruption de 1939 à 1949, les 24h du Mans font leur grand retour. Luigi Chinetti signe une victoire au volant d’une marque toute jeune alors quasiment inconnue du public : Ferrari. C’est le début d’une épopée pour la marque au cheval cabré. Le musée expose quelques modèles mythiques dont une Ferrari 250 P, une 250 GTO, 250 LM et une 330 P4. Excusez du peu ! Retrouvez toute l’épopée Ferrari au Mans en cliquant ici .

Concernant la P4, c’est peut être la plus belle Ferrari mais sa carrière s’arrêta précipitamment sur ordre du Commendatore après son échec face à Ford et ses GT 40. On retrouve avec plaisir le modèle du Mans 1966 pilotée par Bruce McLaren.

Autre Ford GT 40 de l’exposition, la Gulf de Jackie Ikx. Ce-dernier marquera l’histoire en protestant contre les départs dits «  Le Mans « . Plutôt que de courir vers sa voiture et de partir sur les chapeaux de roues, il marchera tranquillement vers sa voiture et en prenant le temps de s’attacher correctement avant de partir. En gagnant les 24h de cette façon, il fait comprendre qu’une course de 24h ne se gagne pas sur un départ et que la sécurité des pilotes doit prévaloir sur le spectacle.

Les années Porsche

A partie des années 1970, Porsche va en grande partie dominer l’épreuve mancelle. C’est la 917-023 qui inaugure le tire dès 1970. Elle sera rapidement suivie par une autre victoire avec la 917 Martini Racing. Autres modèles mythiques de Stuttgart présents au musée : les 936, 956 et 962.

Interlude français

Pendant ces années, quelques marques françaises parviennent à rafler quelques belles victoires ou marquer les esprits, notamment avec les Matra, Alpine Renault A442B et la Rondeau M379, la WM P88 ou les Peugeot 905.

L’histoire continue

L’exposition du centenaire bascule peu à peu vers une époque bien plus contemporaine avec les nombreuses Audi R8, R10 et TDI, les Porsche et les plus récentes Toyota.

L’exposition de la vente Artcurial au Mans Classic 2023

Comme à l’accoutumée, Artcurial offre un énorme catalogue à la vente pour Le Mans Classic 2023. À l’instar des éditions précédents, on peut scinder l’exposition entre l’intérieur et l’extérieur de la tente géante qui les abrite.

À l’intérieur, on peut profiter d’un nombre assez impressionnant de voitures ayant couru les 24h, notamment une Porsche 962C qui a fini troisième au général de l’épreuve en 1990. Les plus attentifs auront d’ailleurs remarqué qu’elle trône sur la couverture du catalogue. On y trouve également d’autres raretés comme une Singer ou une Lotus Elite modifiée par Frank Costin (à qui on doit, entre autres, la Costin-Nathan qui nous avait intrigué lors du Mans Classic 2016).

Côté automobilia, on retrouve de belles pièces également. On peut admirer une combinaison ayant été utilisée par Chris Amon en 1972, mais ce n’est pas forcément la pièce la plus étonnante. La série d’affiches des éditions des 24 Heures des années 2000 pourrait laisser l’amateur de marbre, à un détail près, chaque affiche à reçue la signature de l’intégralité des pilotes engagés !

Enfin, on pourra également noter la présence d’un morceau de la tristement célèbre Mercedes-Benz 300SLR de Pierre Leveigh, qui perdit la vie lors du terrible accident de l’édition 1955.

À l’extérieur, la sélection de voitures est pour le moins éclectique. On y retrouve quelques voitures de la collection Renault Classic, mais aussi de nombreuses voitures de rallye et leur versions d’homologation, tant en groupe A qu’en groupe B.

Comme chaque année, on retrouve aussi un bel échantillon de Ferrari qui séduira les amateurs, en compagnie d’une… 2CV. Aussi incongru que cela puisse paraître, cette 2CV n’est pas si anodine que cela. Elle a été offerte par Jacky Ickx à sa fille.

Enfin, l’amateur d’italiennes ne pourra qu’être séduit par cette collection d’Alfa Romeo mise en vente, allant de la peu séduisante Alfa 6 au coupé Bertone Scalino, en passant par la 2000 Berlina ou la 8C Competizione.

Les constructeurs sont là !

Chaque année, on retrouve des constructeurs qui viennent partager leur passion, montrer leurs voitures anciennes (engagées en piste ou pas) et surtout montrer leurs derniers modèles. Au Mans Classic 2023, il y a du monde de présent !

On commence du côté du circuit Bugatti. Près de l’exposition Artcurial, c’est Renault Classic qui est présent. On retrouve évidemment une tente avec quelques autos qui seront en piste, des Renault 4CV classiques, une barquette ou encore une Alpine A443, mais également deux expositions.

D’un côté une très jolie brochette de Twingo, pour célébrer les 30 ans de la petite citadine au losange. De l’autre, un ensemble de 4CV et dérivés (notamment deux barquettes, et une conversion électrique)

En face on retrouve Porsche. Je ne vais pas le nier, je suis assez surpris de voir un étalage de 911, et rien que de 911, pour célébrer les 75 ans de la marque, mais que voulez-vous, ce n’est pas moi qui choisis (et c’est sans doute préférable). Au menu, 911, 911SC Cabriolet, 911 RS, 911 993… heureusement que le paddock relève le niveau.

Plus haut, c’est Bentley qui vient promouvoir sa toute nouvelle Continental GT en jouant la filiation avec la Speed 8 et une Blower de 1929.

On complète avec deux expositions dédiées aux BMW. D’un côté les CSL, avec la célèbre E9 « Batmobile » e et sa réinterprétation moderne . De l’autre ce sont des voitures engagées au Mans, avec la V12 LMR (victorieuse en 1999), la M3 GT2 engagée en 2010 et enfin la M Hybrid V8, qui courra la classique mancelle l’an prochain.

Skoda est aussi présent au Mans Classic 2023 ! Ça vous étonne ? Pourtant, bien avant de briller en WRC, la marque tchèque s’est aventurée dans diverses catégories, comme en témoignent cette 966 Supersport, qui a couru autant en catégorie voiture de sports que monoplace, moyennant quelques modifications, et cette Popular Monte Carlo, série limitée célébrant un ensemble d’événements pour le moins notables pour la marque.

En effet, en 1936, deux ingénieurs de la marque font le pari insensé de rallier le rallye de Monte Carlo depuis Athènes, chose qui n’avait jusqu’alors jamais été faite. Non contents de réussir cet exploits, nos valeureux tchèques s’offrent en plus une deuxième place dans leur catégorie à la fin de l’épreuve !

Du côté d’Alfa Romeo, même si on essaie de nous refourguer l’insipide Tonale, les anciennes mises à disposition sont pour le moins attirantes. Entre la 6C 3000 CM Colli Spider et la 33 dans son envoûtante version Stradale et la diabolique 33/3 Le Mans, il a de quoi se laisser séduire.

L’exposition FFVE : les voitures d’il y a 100 ans !

Pour célébrer le centenaire des 24 Heures du Mans, la FFVE a mis les petits plats dans les grands, en présentant une belle poignée de voitures ayant couru l’édition 1923. Installée judicieusement à proximité du paddock Benjafields, qui regroupe des Bentley d’avant-guerre, l’exposition vaut le détour.

Même si certaines ne sont pas celles qui ont couru l’épreuve mancelle il y a 100 ans, ce n’est pas tous les jours que vous pouvez admirer (encore moins toutes ensemble) des machines telles qu’une Excelsior Albert 1er, une Brasier TD4, une Vinot Deguingand ou encore une Chenard & Walcker.

J’en oublie bien évidemment, mais ne les manquez pas, ce serait fort dommage.

Un tour dans les paddocks

Les voitures ne rentreront en piste que demain matin… mais dans les paddocks, on se prépare déjà. Le Mans Classic 2023, ça ne s’improvise pas et quelques autos sont encore aux soins avant de courir !

Partout on s’affaire, entre les dernières voitures arrivant après un voyage plus ou moins long, les ajustements de dernière minute ou encore les petits pépins tout aussi inopinés. On est loin de l’effervescence de demain, mais on est loin de se la couler douce.

Au programme demain

Demain, c’est le début des courses ! On commencera avec les courses support avec les Groupe C, les ERL (années 90 et 2000), une armada de Porsche et enfin le Benjafields avec ses nombreuses Bentley.

Ensuite, ce seront les plateaux « officiels » de Le Mans Classic 2023 qui feront leurs premiers essais de jour avant de rouler, dans la soirée, de nuit, histoire d’être prêt pour la nuit de Samedi à Dimanche.

Vous revivrez toute la journée avec un article, évidemment, mais aussi avec notre émission vidéo. Pour la retrouver, c’est par ici :

http://newsdanciennes.com

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