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Jean Royer, « petit candidat » ? La campagne présidentielle du maire de Tours (avril-mai 1974)

2021, Histoire@politique

Maire de Tours (1959-1995), député d’Indre-et-Loire (1958-1973, 1976-1997), ancien ministre (1973-1974), Jean Royer est arrivé en quatrième position au premier tour de l’élection présidentielle de 1974. Il a été à la fois le plus petit des « grands » candidats et le plus grand des « petits ». Se situant en dehors des partis, revendiquant l’héritage du général de Gaulle, il s’est distingué par un discours et des thèmes de campagne conservateurs quand l’heure était aux grandes réformes de société. Sa campagne présidentielle a été avant tout une aventure personnelle s’appuyant sur une petite équipe. Son faible score ne lui a pas permis de peser dans les débats politiques au niveau national, mais il est parvenu à trouver une place au sein de la « médiasphère » politique. De sa campagne, on retient surtout l’accent sur les thèmes moraux, la défense des commerçants et artisans, le chahut des meetings. Auteur d’une loi sur le grand commerce, Jean Royer a laissé un héritage bien plus important au niveau local qu’au niveau national, incarnant un courant politique dont des personnalités comme Philippe de Villiers, Nicolas Dupont-Aignan ou encore Christine Boutin seraient les héritiers.

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« Hot summer 70’s ». L’ordre moral à Tours sous Jean Royer, maire défenseur de « la morale naturelle »

Jean Royer, au micro, lors de son meeting à Toulouse le 25 avril 1974, pendant la campagne pour l’élection présidentielle  FONDS ANDRÉ CROS / ARCHIVES MUNICIPALES DE TOULOUSE, SOUS LICENCE CC BY-SA 4.0

ARCHIVES. En 1971 à Tours, ni sex-shop ni film de « déviations perverses » : le maire Jean Royer menait pour l’ordre moral une croisade, racontée dans « le Nouvel Obs ».

Par Michèle Manceaux

Publié le 17 août 2021 à 11h00 , mis à jour le 17 août 2021 à 11h26

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Dossier - Au cœur des archives « hot » de « l’Obs »

Dans sa mairie de Tours, Jean Royer (1920-2011) s’est rendu célèbre autrefois pour son farouche combat pour « l’ordre moral », contre l’érotisme et les « déviations perverses ». Il fut maire de Tours de 1959 à 1995. Député de droite de 1958 à 1973 puis de 1976 à 1997, il a été ministre (du Commerce et de l’Artisanat, où sa loi « d’orientation du commerce et de l’artisanat », dite loi Royer , encadre les grandes surfaces, puis des Postes et Télécommunications en 1973-1974, sous Pompidou). Candidat à la présidence en 1974 - une campagne chemin de croix -, Jean Royer obtient 3,2 %. En 1971, « le Nouvel Obs » consacrait une page à son combat local. C’est le deuxième épisode de notre plongée sur le couple et le sexe dans les archives du « Nouvel Obs ». Retrouvez ici la série en intégralité.

Paru dans « le Nouvel Observateur » n° 342 du lundi 31 mai 1971

« Ils ne pensent qu’à ça »

A Tours, l’ordre moral du maire a des effets de « boomerang »

« Allô, la mairie de Tours ? J’aimerais avoir un rendez-vous avec M. Jean Royer, le député-maire.

- A quel sujet ?

- Au sujet de la commission de censure qu’il vient de créer à Tours.

- Ah, oui, au sujet de …

la pollution morale… » , dit la secrétaire.

L’huissier, plus prosaïque, dans l’antichambre du bureau du maire, dira, avec une mine égrillarde :

« Excusez-moi. Vous venez pour le “porno” ? »

A Tours, depuis que le maire a décidé de faire régner l’ordre moral, les gens ne pensent qu’à « ça ». Sur les murs, les affiches sont agrémentées de graffiti obscènes. Les attributs de trois jeunes éphèbes vantant les mérites du slip « Mariner » sont particulièrement visés. Sur les murs de Tours aussi, des injures : « Royer-obsédé », « Ne dites plus M. le maire, dites zob », etc. Les potaches du lycée Descartes rigolent :

« Royer interdit les films pour mieux les voir tout seul. »

Les lettres

Mais à « la Nouvelle République », que l’on appelle ici « la Nounou », le directeur M. Pierre Archambault explique :

« M. Royer est maire depuis douze ans. C’est un homme actif, un père de famille exemplaire. Il a été élu à 75 % des voix mais Tours est une ville bourgeoise où la position que vient de prendre le maire est plutôt populaire. Surtout depuis les prospectus… »

L’affaire des prospectus a mis le feu aux poudres. Les Tourangeaux se plaignaient, paraît-il, de trouver dans leurs boîtes aux lettres, et sans enveloppes, des dépliants publicitaires pour livres érotiques. Ils suscitaient de la part des enfants des questions embarrassantes :

« Après avoir vu ça, mon petit garçon m’a demandé de ces choses ! dit un père en colère. On ne peut pas admettre que des aigrefins, dont le nom se termine Dieu sait comment, s’en mettent plein les poches avec ce commerce honteux… »

Ce langage devait aller droit au cœur du maire, qui fut le seul maire de France à interdire « les Régates de San Francisco » [un film de 1960 par Claude Autant-Lara] . Droit abusif que l’on peut combattre devant le tribunal administratif mais la Columbia, qui avait intenté un procès, renonça à poursuivre. Les lenteurs de la justice découragent et le maire le sait bien. II vient d’interdire « Je veux un homme » [film érotique de 1968] , et seul M. Jacky Migliori pleure. M. Miglioli [NB : les deux orthographes sont dans l’article originel] , un « bon gros arrangeant » comme le décrivent ses amis, est propriétaire de trois grandes salles de cinéma à Tours : le Rex, l’Olympia, l’ABC. Hélas, pour lui, les six autres grandes salles appartiennent à M. Guy Compagnon qui monopolise la distribution des films à recettes. Il ne reste plus à M. Miglioli, pour remplir ses salles, que les films « audacieux » ; il dit :

« Cette année, j’ai pu programmer “Mourir d’aimer” qui est resté cinq semaines. Sinon, je n’ai rien. Compagnon “fait le trust” et je ne peux pas me mettre contre le maire. »

« Tout le monde a peur , explique encore Archambault. Les gens qui nous écrivent n’osent même pas signer leurs lettres. »

On lit : « M. Royer avait omis de parler de son projet avant les élections, ce qui nous donne une idée de sa franchise et de son honnêteté politique. » « La dictature d’un maire rétrograde n’aura d’autre résultat que de priver les salles obscures d’un public déjà clairsemé. » « A quand l’interdiction des mini-jupes ? »

A l’hôtel de ville, surchargé de plantes vertes et d’hortensias ( « Monsieur le maire aime tellement les fleurs » ), M. Royer montre aussi sa pile de lettres :

« Croyez-moi, ma campagne est populaire. Ces lettres n’émanent pas toutes de veuves et de militaires… Je commets peut-être un abus de pouvoir mais l’abus n’est-il pas d’abord dans le déferlement de sexe qui pourrit notre moralité nationale ? Avez-vous vu l’apologie des déviations homosexuelles dans le journal “Tout” ? Moi je l’ai lue et j’aie déposé une plainte contre M. Jean-Paul Sartre. C’est une honte. Je suis un ancien instituteur, j’ai cinq enfants et je pense que le respect de la morale naturelle est le fondement de la société.

- Qu’est-ce que la morale naturelle ?

- Le respect dû aux parents, à la famille, à la propriété, aux rapports de commandement. Tout ce sans quoi une société s’effondre. Tout ce qui est normal. Un homme politique, comme un éducateur, un soldat ou un chef religieux, doit protéger les siens qui ne doivent pas être pervertis. Sinon il n’y a plus besoin d’hommes politiques. Il n’y a plus d’Etat. Je n’ai le droit d’interdire que ce qui trouble l’ordre public mais quelle loi hypocrite ! On ne peut constater que l’ordre public est troublé que si je laisse projeter le film. Et encore, comment constater un ordre insidieusement troublé à l’intérieur des consciences ? Que l’on pratique une vraie censure à l’échelon national et je me déchargerai volontiers de cette responsabilité. »

Pas de Bunuel

Au ministère des Affaires culturelles, M. Jacques Duhamel [1924-1977, alors ministre des Affaires culturelles] , au contraire, souhaite « montrer ce que peuvent le calme et la tolérance et susciter au profit de la vérité un débat sans contrainte ni préalable » .

Le maire se défend de vouloir aller trop loin :

« Je ne m’intéresse qu’à la sexualité. En politique, que l’on passe ce qu’on veut. J’autoriserai sans problème la protection [sic : “projection” ?] des “Bérets Verts” [ film anticommuniste de 1968 avec John Wayne, sur la guerre du Vietnam] . La commission que j’’ai créée n’a pas pour mission de censurer mais de surveiller.

- Que ferez-vous pour “le Souffle au cœur” [ film de Louis Malle en 1971] , par exemple ?

- La commission décidera. Entre l’immobilisme et l’interdiction, il y a un champ d’action. L’interdiction aux moins de 21 ans, par exemple.

- A une époque où les jeunes deviennent adultes plus tôt, ce recul de limite d’âge ne vous paraît pas rétrograde ?

- Les permissions aux “adultes seulement” devraient être aussi suspendues. Que peut penser Ia jeunesse des adultes si elle sait que les adultes se complaisent dans le spectacle des déviations perverses ? Il y a des spectacles indécents pour tout le monde.

- Alors tout interdire ?

- Oui, tout ce que la nature condamne. Sinon, on en arrivera à montrer une femme faisant l’amour avec un bouc. Oui, j’aurais interdit “l’Age d’or”, de Buñuel. L’art ne se juge que dans la postérité. »

A l’université, M. Robert Verdier, fondateur du festival de Tours et professeur de khâgne, essaie de justifier l’action du maire :

« Je suis sensible à la prolifération des œuvres médiocres qui discréditent le cinéma. Lutter contre cette médiocrité n’est pas un mauvais combat. Au festival de Tours, nous avons jusqu’ici projeté ce que nous voulions. »

D’autres professeurs du lycée Grandmont s’élèvent violemment contre l’ordre moral qui sévit au-delà des salles de cinéma, et particulièrement dans les établissements scolaires : des tracts circulent dans la ville pour convier les parents à une manifestation de soutien aux élèves du lycée Grandmont que le proviseur, M. Charpentier, a fait entourer d’un fil de fer barbelé électrifié.

Un prêtre, l’abbé Fontaine, s’élève aussi contre la répression. Il dirige deux petites salles de cinéma à Tours, le Studio et le Mini-Studio que l’archevêché a déjà essayé de lui enlever. L’abbé Fontaine s’est opposé à l’archevêque. Comme l’abbé Soulé, ancien aumônier des étudiants. Devant le blocus des films dits « commerciaux », l’abbé Fontaine ne pourra plus bientôt que projeter des films « d’art » ou « engagés ». l’action du maire se retourne contre lui en boomerang. Les lycéens disent :

« Avant, à Tours, on ne contestait qu’à Popaul (traduire : au lycée Paul-Louis Courier) . Maintenant, ça gagne Grandmont. »

Le directeur de la « nounou » précise :

« Au fond de cette affaire de censure, on retrouve le débat national entre la majorité silencieuse et la contestation. Le maire a déclenché une petite guerre qui dépasse les problèmes de la pornographie. On est pro-Royer ou anti-Royer. »

En ville, rue Nationale, on regrette l’absence d’un photographe : une petite fille, ni pro ni anti-Royer, est paisiblement plantée devant une affiche où s’étale en gros caractères : « Ah, si j’étais encore pucelle ». Le titre d’un film pas encore interdit.

NB Les intertitres et italiques sont ceux de 1971.

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Mairie de Tours

Qui est maire de tours .

Emmanuel DENIS est maire de la ville de Tours depuis le 28/06/2020. Il a pris ses fonctions le 03/07/2020. Le mandat de Monsieur DENIS s'achèvera lors des prochaines élections municipales en 2026.

M. Emmanuel DENIS est né le 23/09/1971 . Il est aujourd'hui âgé de 52 ans.

Emmanuel DENIS exerce un métier dans la catégorie professionnelle Ingénieur et cadre technique d'entreprise .

Mairie - Tours

Horaires d'ouverture de la mairie, conseil municipal de tours.

Le conseil municipal de Tours est composé de 21 conseillers municipaux, 11 femmes (52%) et 10 hommes (48%). La parité femme/homme n'est pas respectée, les femmes sont majoritaires. Il est important de préciser qu'il est impossible d'obtenir une parité parfaite homme/femme avec un nombre impair de conseillers.

L'âge moyen des conseillers municipaux de Tours est de 50 ans. Le conseiller le plus jeune a 32 ans (Bertrand RENAUD) et le conseiller le plus âgé a 72 ans (Catherine REYNAUD).

Oulématou BA-TALL

Christine blet, anne bluteau, martin cohen, christophe dupin, franck gagnaire, philippe geiger, betsabée haas, thierry lecomte, iman manzari, frédéric miniou, rachel moussouni, elise pereira-nunes, florent petit, marie quinton, bertrand renaud, catherine reynaud, cathy savourey, annaelle schaller, éric thomas, alice wanneroy, services publics à tours et à proximité, espace france services, horaires d'ouverture, centre de protection maternelle et infantile (pmi), information jeunesse, caf - caisse d'allocations familiales.

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CPAM - Caisse primaire d'assurance maladie

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Gendarmerie à environ 6 km, commissariat de police.

appeler le 17 ou 112 en cas d'urgence

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Nombre d'habitants : environ 140 474

Gentilé : TOURANGEAUX

Tours fait partie de l'établissement public de coopération intercommunale (EPCI) : Tours Metropole Val De Loire (SIREN 243700754) avec 21 autres communes.

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Emmanuel Denis

Naissance le 23 septembre 1971 à Tours, d'un père technicien sur les rotatives de la Nouvelle République et d'une mère institutrice à l'institution Marmoutier. Il passe son enfance et son adolescence à Saint-Avertin. Il s'investit très tôt dans des associations de quartier ainsi qu'au Secours populaire. Emmanuel Denis habite dans l'ouest tourangeau, est marié à une Tourangelle d'origine portugaise. Ils ont ensemble 3 enfants.

• 1994 : après des études à Tours, il sort diplômé de l'école nationale en génie des technologies industrielles de Pau
• 1997 : il est embauché à ST Microelectronics (Tours nord) où il est en charge de l'animation d'équipes, de la coordination de projets concernant l'amélioration des conditions de travail
• En 2008, il s'engage au sein de l'association Robin des Toits pour la limitation de l'exposition de la population au ondes électromagnétiques. C'est à ce moment-là qu'il commence à se faire connaître du grand public.
• En 2010, il devient vice-président de la FCPE 37 et s'engage pour le maintien du collège Pasteur au Sanitas
• En 2013, adhésion à Europe Ecologie-Les Verts.
• En 2014, il est tête de liste EELV aux élections municipales de Tours. Sa liste fusionne avec celle de Jean Germain au second tour, mais c'est Serge Babary qui est élu.
• En 2017, après l'élection présidentielle, il profite d'un bilan de mi-mandat comme conseiller d'opposition pour lancer les Cogitations citoyennes, préfiguration de la liste "Pour Demain Tours 2020" lors des municipales de 2020.

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Ce que l'on sait de l'effondrement de sept balcons d'un immeuble à Antibes

"Comme une explosion" à la tombée de la nuit. Les sept balcons d'une des façades de la résidence Vauban à Antibes se sont effondrés ce dimanche 15 avril, sans faire aucune victime.

Un périmètre de sécurité a été mis en place, alors que d'autres balcons menacent de tomber à leur tour. Les résidents ont été évacués et vont devoir attendre que des expertises soient menées avant de regagner leur logement.

• Un effondrement brutal vers 19h30

La chute des balcons a eu lieu dans la soirée aux alentours de 19h30, laissant les habitants sous le choc. "J'étais à l'intérieur. On a entendu tout tomber, c'était comme une explosion", confie une résidente au micro de BFMTV.

L'effondrement du balcon le plus haut de cet immeuble de sept étages a entraîné la chute des six suivants. "Ça a tout dégommé. Les gravats sont tombés dans mon jardin. J'étais dans le jardin dix minutes avant...", raconte une autre habitante de la résidence.

33 sapeurs-pompiers et 13 engins d'intervention ont été mobilisés sur place. Les services de la mairie et ceux d'Enedis et de GRDF sont également intervenus sur les lieux.

Malgré l'ampleur des dégâts, aucun blessé n'est à signaler. Lors de leur arrivée sur place, les secours ont rapidement procédé à des reconnaissances dans les décombres afin de s'assurer que personne n'avait été bloqué dans les gravats.

La bonne nouvelle a été confirmée par Marika Roman au micro de BFM Côte d'Azur. "La priorité hier soir avec les pompiers, c'était de s'assurer qu'il n'y avait pas de blessés. Je vous le confirme", a déclaré l'élue.

Les 39 résidents des 24 appartements du bâtiment ont été évacués. Ils ont été "soit relogés par la mairie" aux espaces du Fort-Carré, "soit ils ont trouvé une solution dans leur famille et ont été relogés par leurs propres moyens", a expliqué le capitaine Fabio Da Cruz, commandant des opérations de secours des pompiers des Alpes-Maritimes.

Les habitants de l'immeuble mitoyen ont également été évacués temporairement. Après des vérifications, ces derniers ont pu regagner leur logement après quelques heures.

• Des résidents pointent des problèmes d'infiltration

Aucune cause n'a clairement été identifiée à l'heure actuelle. "C'est beaucoup trop tôt", expliquait Marika Roman, adjointe au maire d'Antibes déléguée à la Sécurité civile, à BFM Nice Côte d'Azur ce lundi matin. "Nous attendons les experts en bâtiment", a-t-elle ajouté.

"On n'a eu aucun signe avant-coureur", s'étonnait dimanche soir Stéphane Girier du cabinet SGPP, syndic de la copropriété. Ce dernier assure qu'aucun signalement n'avait été effectué par l'un des habitants de cet immeuble des années 1970.

Mais ce lundi matin, des résidents ont affirmé le contraire au micro de BFM Nice Côte d'Azur. Ils pointent du doigt de multiples problèmes d'évacuation d'eau sur les balcons.

"Mes anciens propriétaires (...) avaient déjà ces problèmes d'infiltration d'eau, qui passe à travers la structure du bâtiment. À chaque fois qu'il y a des tempêtes ou des grosses pluies, l'eau essaie de trouver son chemin et ressort là où elle peut dans la structure qui est très ancienne et très abîmée", détaille une habitante.

Ces complications ont été remarquées il y a plus de dix ans selon une autre résidente. "Depuis 2012, il y a eu des problèmes d'infiltration dus aux pentes qui n'ont pas été respectées à la construction de ces balcons. Les experts en diront plus. C'est très sournois, c'est invisible et c'est extrêmement brutal", déplore-t-elle.

• Inquiétude concernant l'autre façade

Pour les habitants de la résidence Vauban , l'attente s'annonce longue: l'autre façade du bâtiment, elle aussi composée de sept balcons, menace à son tour de s'effondrer.

"Pour l'instant, les gens ne peuvent pas regagner leur logement. La priorité c'est la sécurité", a assuré Marika Roman, qui a écarté la possibilité de laisser les résidents retourner dans l'immeuble "tant que nous n'aurons pas l'autorisation de les faire rentrer".

"Ceux qui ne seront pas relogés dans une famille, nous pouvons encore les garder au centre d'hébergement d'urgence. Et certains vont également aller chez des amis, comme ça a été le cas hier soir", a voulu rassurer l'élue.

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The Who Tour 1970

The Who Tour 1970 was a series of performances and tours by The Who in support of both their Tommy and Live at Leeds albums.

• 2 Live releases
• 3 Tour band
• 4.1 European Opera House and live recording dates
• 4.2 US tour
• 4.3 August–September dates
• 4.4 UK tour
• 5 Tour dates
• 7 References
• 8 External links

As in most of 1969 , the band's stage act was dominated by the stage performance of the rock opera Tommy , which had been the centerpiece of their show since the previous spring. The year began with the group bringing Tommy to various European opera houses , a trend they had begun in December 1969 when they performed at the London Coliseum . Included were January stops at the Champs-Elysees Theatre in Paris, the Royal Theatre in Copenhagen, and three opera houses in Germany. The band then focused again on recording a live album, having abandoned the idea of wading through the hours of tape they had from recording shows during their North American tour the previous autumn. While 14 February Leeds University and 15 February Hull City Hall performances were both recorded, only the Leeds recording was deemed suitable for release, as the bass track was inadvertently not captured during the first few songs at the Hull show. The result was the legendary Live at Leeds , which became a hallmark live rock album and has been released three more times since its initial May 1970 debut (the 2010 "Super Deluxe" edition would include both the Leeds and Hull performances for the first time).

After beginning recording sessions for a planned new album, the group returned to the United States for a 30-day tour in June to support Live at Leeds . In the year since the release of Tommy , the group had become rock superstars and now commanded considerably larger venues than on previous stints in the country, when they played mostly in theatres and colleges. The tour began with the band's final opera house date, as they performed two shows at New York City's Metropolitan Opera House in what was erroneously billed as their final performance of Tommy (which in reality was kept in their act for the rest of 1970). While the rock opera remained the focal point of the set, the band also featured their latest single, " The Seeker " on this tour, although it was dropped after only two weeks and would not be performed again until 2000 . They also added some material from their in-progress album (eventually abandoned in favour of Townshend's Lifehouse project), performing " Water " and "I Don't Even Know Myself" regularly; " Naked Eye ", although unfinished in the studio, was performed in various arrangements on the tour as well, generally during the long show-ending jams catalysed by " My Generation ". The group's stage show on this tour would basically remain for the rest of the year.

Following the American tour, the band was one of the headlining acts at the Isle of Wight Festival 1970 and embarked on a short European tour shortly afterward. A number of shows in the United Kingdom followed, the last being a Christmas benefit concert at The Roundhouse in London where they included what was intended to be the last complete performance of Tommy , although it would be played again a few times in 1989 . Townshend would lead the group into his Lifehouse vision when they began performing in 1971.

Live releases

Live material from 1970 (excluding TV appearances where the band mimed to pre-recorded material) has appeared on a number of different releases:

• The show of 14 February at Leeds University has been released four separate times as Live at Leeds ; the Deluxe and Super Deluxe editions include edited versions of the complete show, although out of sequence.
• " Substitute ", " See Me, Feel Me ", " Young Man Blues ", " Summertime Blues ", " Shakin' All Over ", and some of Townshend's dialogue from Leeds appear on the Thirty Years of Maximum R&B box set.
• " Magic Bus " from Leeds appears on the Greatest Hits Live compilation album.
• " Happy Jack " from Leeds appears on The Kids Are Alright soundtrack.
• " Summertime Blues " from Leeds appears on the Hooligans compilation album.
• The show of 15 February at Hull City Hall was included as part of the Live at Leeds Super Deluxe Edition; since the bass track was inadvertently not recorded during the first few songs, the bass track from the previous day's Leeds performance of these same songs was used.
• " Happy Jack " and " I'm a Boy " from Hull appear on the Greatest Hits Live compilation album.
• " Happy Jack ", " I'm a Boy ", and " A Quick One, While He's Away " from Hull appear on the View from a Backstage Pass live compilation album.
• " Heaven and Hell ", " I Can't Explain ", and " Water " on the Thirty Years of Maximum R&B Live video and DVD come from the show of 7 July at Tanglewood Music Shed in Lenox, Massachusetts , although these were not included on the 2009 re-release.
• The live album Live at the Isle of Wight Festival 1970 contains the group's entire performance at the Isle of Wight Festival 1970 , recorded on 29 August.
• The Live at the Isle of Wight Festival 1970 video and DVD contains much of the group's performance, though out of sequence.
• The film Message to Love , a documentary of the 1970 Isle of Wight Festival, includes " Young Man Blues " and " Naked Eye ".
• " Young Man Blues " and "I Don't Even Know Myself" on the Thirty Years of Maximum R&B Live video and DVD also come from the Isle of Wight Festival.
• Roger Daltrey  - lead vocals, tambourine, harmonica
• Pete Townshend  - lead guitar, vocals
• John Entwistle  - bass guitar, vocals
• Keith Moon  - drums

Typical set lists

European opera house and live recording dates.

The band played several shows in various opera houses in Europe starting on 16 January at the Champs-Elysees Theatre in Paris, as well as two shows in February that were recorded for the purposes of a live album. The set for these shows was the same as in late 1969, with shows again ending with long versions of " My Generation " that included themes from Tommy and other instrumental passages. The group also played a short series of university shows in England in April and May, but no set list information for these dates has surfaced.

All songs written by Pete Townshend unless otherwise specified.

• " Heaven and Hell " ( John Entwistle )
• " I Can't Explain "
• " Fortune Teller " ( Naomi Neville )
• " Young Man Blues " ( Mose Allison )
• " Substitute "
• " Happy Jack "
• " I'm a Boy "
• " A Quick One, While He's Away "
• " Overture "
• " It's a Boy "
• " Amazing Journey "
• " Eyesight to the Blind " ( Sonny Boy Williamson II )
• " Christmas "
• " The Acid Queen "
• " Pinball Wizard "
• " Do You Think It's Alright? "
• " Fiddle About " ( John Entwistle )
• " Tommy Can You Hear Me? "
• " There's a Doctor "
• " Go to the Mirror! "
• " Smash the Mirror "
• " Miracle Cure "
• " Sally Simpson "
• " I'm Free "
• " Tommy's Holiday Camp " ( Keith Moon )
• " We're Not Gonna Take It "/" See Me, Feel Me "
• " Summertime Blues " ( Eddie Cochran , Jerry Capehart )
• " Shakin' All Over " ( Johnny Kidd )
• " Spoonful " ( Willie Dixon ) (not played every night)
• " My Generation " (usually including "See Me, Feel Me", "Naked Eye (instrumental)", "Coming Out To Get You" and "Sparks".)
• " Magic Bus " (performed at least once, at Leeds University on 14 February)

"Fortune Teller", "Tattoo", "Happy Jack", "I'm a Boy", and "A Quick One, While He's Away" were all dropped after these dates.

A 30-day tour of the United States began with two shows at the Metropolitan Opera House in New York City on 7 June, concluding with a show at Tanglewood Music Shed in Lenox, Massachusetts on 7 July that was filmed for an aborted TV special. The set for the tour was altered somewhat to allow for four new songs, " The Seeker " (dropped after two weeks), " Water ", "I Don't Even Know Myself", and occasional performances of " Naked Eye ".

• " The Seeker " (dropped after 19 June)
• "I Don't Even Know Myself" (not played every night)
• " Fiddle About "
• " Tommy, Can You Hear Me? "
• " Sally Simpson " (dropped after 9 June)
• " My Generation " (usually including "See Me, Feel Me", "Naked Eye (instrumental)" and "Sparks". "I Don't Even Know Myself" was included on 14 June.)
• " Naked Eye " (not played every night)

There were some set list substitutions, variations, and order switches during the tour. Some other songs were played which are not in the above lists:

• Performed on 7 June (early show).
• Performed on 14 June.
• Performed on 15 and 19 June.
• Performed during " My Generation " on 7 July.

August–September dates

Following the US tour, the group played several dates in England, then the Isle of Wight Festival ; a short European tour followed. The set was the same as on the previous tour, with the exception of " Shakin' All Over " now segueing into the rock standard " Twist and Shout "; the band also stopped including Tommy themes in their long versions of " My Generation " and often moved it into " Naked Eye " and " Magic Bus ".

The band finished the year with sporadic dates in the United Kingdom starting on 6 October in Cardiff , Wales. These were the last dates in which they showcased Tommy , which would not be performed in complete form again until 1989. They continued to play the same basic set as in August and September, occasionally adding loose versions of Free 's " All Right Now " towards the end of the show. Their last performance of the year was at a charity benefit at The Roundhouse in London on 20 December, which also featured Elton John . Of note is that this tour is the last in the group's history in which no live recordings have surfaced.

• List of The Who tours and performances
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External links

• The Who Online Concert Guide
• The Boy Who Heard Music
• The Who's Tommy
• Who's for Tennis?
• Rock Is Dead—Long Live Rock!
• The Roots of Tommy
• The Who's Tommy Pinball Wizard
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