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communiqué intersyndical départemental du 7 avril 2023 Jeudi 13 avril Grève et Manifestation à Tours pour le retrait de la réforme Macron

vendredi 7 avril 2023 , par udfo37

retrouvez ici l’appel intersyndical du 7 avril avec les mobilisations décidées par les 12 organisations de l’intersyndicale départementale pour obtenir le retrait de la réforme des retraites.

MANIFESTATION PLACE JEAN JAURES LE 13 AVRIL 2023 à 14H00

RASSEMBLEMENT DEVANT LE PALAIS DE JUSTICE LE 14 AVRIL à18H00

(Voir aussi l’appel et la motion de l’AG enseignants avec rassemblement devant la DSDEN le mercredi à 17H00).

On lâche rien ! déterminés pour le retrait !

les communiqués sont à télécharger ici

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Retraites : les évènements marquants du jeudi 13 avril

Ce direct est à présent terminé

Merci de l’avoir suivi avec nous. Excellente soirée à tous et à toutes.

La CGT réévalue la mobilisation du jour à 1,5 million de manifestants

« Plus d’1,5 million de personnes »  ont manifesté en France jeudi lors de la 12e journée de mobilisation contre la réforme des retraites, a indiqué à l’AFP la secrétaire générale de la CGT, Sophie Binet. Le syndicat avait dans un premier temps annoncé dans un communiqué  « plus d’un million » , ce qui aurait été la plus faible participation revendiquée par le syndicat depuis le début du mouvement social.

Plus de 1 million de manifestants en France, selon la CGT, 380 000 selon la police

Au 12 e jour de la mobilisation contre la réforme des retraites, et à la veille de la décision très attendue du Conseil constitutionnel, la mobilisation marque le pas. Si la CGT revendique 1 million de manifestants dans toute la France, la police, elle, a recensé 380 000 personnes.

« J’ai mon vélo, ma pancarte et le moral est bon : on continue ! »

Un reporter de « l’Obs » était dans le cortège parisien et a rencontré plusieurs manifestants, déterminés à poursuivre la mobilisation, peu importe la décision du Conseil constitutionnel.

36 interpellations à Paris, 10 policiers blessés

Le nombre de personnes interpellées en marge de la manifestation parisienne est monté à 36, selon la préfecture, qui a aussi fait état de 10 blessés parmi les forces de l’ordre, selon « le Parisien » .

180 manifestants sur la petite île d’Ouessant

Pas de blacks blocs ni de lacrymogène et un nombre de manifestants à l’unité près. Ils étaient 180 jeudi à défiler à Ouessant, petite île du Finistère, un record depuis le début de la mobilisation.

Une deuxième demande de RIP déposée par la gauche

Des députés et des sénateurs de gauche vont déposer une deuxième demande de RIP auprès du Conseil constitutionnel, rapportent Public Sénat et France Inter . Les Sages de la rue de Montpensier doivent rendre leur décision sur la première demande demain, vendredi. Celle-ci « vise à affirmer que l’âge légal de départ à la retraite ne peut être fixé au-delà de 62 ans » , mais certains estiment qu’elle pourrait être retoquée car la formulation est juridiquement trop fragile.

L’opposition a donc préféré prendre les devants, avant la décision du Conseil constitutionnel. « Nous avons préféré sécuriser les choses » , explique Patrick Kanner, le président du groupe socialiste au Sénat, cité par la chaîne parlementaire.

Un journaliste blessé à Lyon lors d’une charge policière

Un journaliste du site Actu Lyon a été blessé lors d’une charge policière, fait savoir sur Twitter le média, qui a dû interrompre sa couverture de la manifestation en direct. Il est tombé au sol lors d’un mouvement de foule et a reçu un coup de matraque à la tête en voulant se relever, avant d’être évacué vers un hôpital, poursuit le média.

42 000 manifestants à Paris, selon la Préfecture de Police

Un total de 42 000 personnes ont manifesté à Paris, selon la Préfecture de Police. Un chiffre en baisse pour la troisième fois consécutive : lors de la précédente mobilisation du 6 avril, 57 000 personnes avaient défilé dans la capitale, selon la préfecture. La CGT a de son côté recensé 400 000 manifestants, comme la semaine dernière.

Une partie du cortège arrive place de la Bastille à Paris, quelques tensions

Le cortège parisien arrive progressivement à Bastille. Des heurts étaient en cours à proximité de la place. Selon des journalistes de BFMTV, les vitrines d’une banque ont été brisées, et la Brav-M a reçu des projectiles avant d’intervenir.

Selon la préfecture, citée par « le Parisien », près d’un millier d’éléments radicaux sont présents en tête du cortège.

Le Conseil constitutionnel sous haute surveillance policière

Un imposant dispositif policier garde le Conseil constitutionnel alors que le cortège parisien est passé à quelques mètres. Un symbole fort car la décision des Sages est attendue vendredi. A la demande de Gérald Darmanin, tout rassemblement aux abords du bâtiment est interdit à partir de ce jeudi à 18 heures.

La gauche refuse une « abdication » du mouvement

A gauche, les responsables politiques assurent que la mobilisation ne s’arrêtera pas, quelle que soit la décision vendredi du Conseil constitutionnel. Pour la cheffe des députés LFI Mathilde Panot, si les Sages ne censurent pas l’ensemble du texte,  « alors le président ne doit pas promulguer la loi, sinon il ne pourra plus gouverner le pays » . « Quelle que soit la décision demain, les gens qui sont ici ne se battent pas parce la loi est inconstitutionnelle, et ils continueront d’une manière ou d’une autre » , ajoute-t-elle.

Le premier secrétaire du PS Olivier Faure a, quant à lui, estimé que  « nous sommes dans une impasse, dans laquelle le gouvernement et le président nous ont conduits ». « Ne croyez pas que parce que demain il y aurait une décision du Conseil constitutionnel qui serait prise, il y aurait une forme d’abdication de notre part » , avertit-il. Il promet de continuer à défendre  « par quelque moyen que ce soit, ce mouvement de mobilisation né sous nos yeux [...] pour lui donner un débouché politique » .

« Ce mouvement dépasse largement la question des retraites, c’était l’humiliation de trop » , estime la secrétaire nationale d’EELV Marine Tondelier, ajoutant qu’ « il ne faut pas compter sur la lassitude des manifestants. Oui, on est fatigués, mais on est aussi en colère » .

« Un gouvernement qui n’entend pas, après 12 manifestations énormes, que les Français ne veulent toujours pas de cette réforme, c’est pas possible » , a dénoncé le chef des communistes, Fabien Roussel, sur BFMTV. Pour lui,  « la plus belle porte de sortie de cette crise, pour tout le monde, c’est le référendum » .

400 000 manifestants revendiqués par la CGT à Paris

Le chiffre des autorités n’était pas immédiatement disponible. C’est autant que la semaine dernière dans la capitale, selon le syndicat. Les autorités avaient, elles, recensé 57 000 personnes.

Dans le reste de la France, le nombre de manifestants a diminué dans les cortèges.

La participation proche de son plus bas niveau en France

L’essoufflement se confirme. Pour la troisième semaine consécutive, le nombre de manifestants diminuait dans les cortèges partout en France. Ils étaient 10 000 à Nantes selon la police, 25 000 d’après les organisateurs, dans les deux cas au plus bas depuis le 11 mars - date de la plus faible mobilisation au niveau national à ce jour.

Idem à Rennes, où 6 500 à 15 000 personnes ont défilé, à Rouen (4 500 à 9 000) et au Havre (entre 3 800 et 20 000), où les jauges ont rarement été si basses. A Orléans (2 700 à 6 000) ou Clermont-Ferrand (6 000 à 10 000) et au sud, de Bayonne (3 000 à 7 000) à Nice (2 700 à 15 000) en passant par Montpellier (5 000 à 10 000).

Comme souvent en cas de reflux, les écarts se creusent entre les estimations, en particulier à Toulouse avec un écart de un à huit (de 9 000 à 70 000) et même un record de un à vingt à Marseille (entre 6 500… et 130 000).

Premières tensions à Paris

Des affrontements ont lieu un peu avant l’hôtel de ville à Paris.

Des gendarmes postés devant le Conseil constitutionnel

Devant le Conseil constitutionnel, quelques gendarmes ont été déployés en amont du passage des manifestants.

Des tracteurs en route pour rejoindre le cortège lyonnais

Les manifestants de la Confédération paysanne du Rhône ont décidé de rejoindre le cortège… en tracteur.

Le cortège s’élance à Paris

Les manifestants ont commencé à marcher en direction de Bastille un peu avant 14h30.

Le cortège n’est pas encore parti et les syndicats pensent déjà au 1er mai

Avant le départ de la manifestation à Paris, tous les syndicats se projettent déjà vers un 1 er  mai massif, constate Agathe Ranc notre reporter sur place. Ils espèrent également la tenue d’un RIP (Référendum d’initiative populaire). Les syndicats ne se font « pas d’illusion » sur une éventuelle censure totale du texte. Quoi qu’il arrive, le texte en sortira « abîmé » , assure Sophie Binet (CGT). La réponse sur la constitutionnalité ne changera rien au fait que politiquement, la réforme reste « injuste et brutale » , renchérit Simon Duteil (Solidaires).

« Les organisations syndicales ne veulent rencontrer le président que pour parler du retrait », affirme Sophie Binet

La nouvelle secrétaire de la CGT l’assure : « La colère ne faiblit pas. » Bien que « la grève coûte cher » et que « ça commence à tirer », les manifestants sont « toujours aussi mobilisés et déterminés  », a dit Sophie Binet avant le départ du cortège à Paris.

Sur l’invitation du président de la République, Sophie Binet estime que « la ficelle est grosse ». «  Cela fait un mois qu’on demande à Emmanuel Macron de nous recevoir. Là, il se réveille et nous propose de nous parler d’autre chose, une fois [que] la loi sera promulguée. Les organisations syndicales ne veulent rencontrer le président que pour parler du retrait. »

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Réforme des retraites : une nouvelle journée de mobilisation annoncée pour le 13 avril

• Jade Peychieras
• France Bleu

Une 12e journée de mobilisation contre la réforme des retraites a été annoncée par l'intersyndicale ce jeudi. Elle aura lieu le 13 avril prochain.

L'intersyndicale a annoncé ce jeudi une nouvelle journée de mobilisation nationale contre la réforme des retraites. Elle aura lieu le jeudi 13 avril, soit la veille de la décision du Conseil constitutionnel . " Deux décisions" sont attendues le 14 avril : l'une sur la constitutionnalité du projet de loi adopté au Parlement après un recours au 49.3, et l'autre sur la recevabilité de la demande de référendum d'initiative partagée (RIP) lancée par la gauche pour contester la réforme.

Ce sera la 12e journée de manifestations contre la réforme des retraites, après celle de ce jeudi , où la mobilisation a marqué le pas. Près de 2 millions de manifestants sont descendus dans la rue, selon les syndicats, 570.000 d'après le ministère de l'Intérieur.

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Grève du 13 avril 2023 : 400 000 manifestants à Paris selon la CGT… Le point sur la mobilisation

Des centaines de milliers de manifestants devraient encore défiler ce jeudi 13 avril contre la réforme des retraites, lors d’une douzième journée de mobilisation à l’appel de l’intersyndicale. Le cortège parisien passe aux abords du bâtiment du Conseil constitutionnel. L’instance rendra demain son verdict sur la conformité de la loi.

• La Croix (avec AFP) ,
• le 13/04/2023 à 08:22
• Modifié le 13/04/2023 à 16:57

Lecture en 4 min.

Des représentants de syndicats portant une banderole l’avant d’un cortège contre la réforme des retraites portée par le gouvernement d’Elisabeth Borne, à Reims le 13 avril 2023 pour la douzième journée de mobilisation.

FRANCOIS NASCIMBENI/AFP

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► Le cortège à Paris s’est mis en marche, 400 000 manifestants selon la CGT

Quelque 400 000 personnes manifestaient jeudi 13 avril à Paris pour la douzième journée de mobilisation contre la réforme des retraites, a annoncé la CGT. C’est autant que la semaine dernière dans la capitale, selon le syndicat. La préfecture de police a compté de son côté 42 000 manifestants. Jeudi dernier, les autorités en avaient recensé 57 000.

Le cortège parisien a entamé sa marche depuis la place de l’Opéra, dans le 9e arrondissement, à 14 heures. Le tracé du parcours de cette douzième manifestation dans la capitale se démarque des précédents puisque les organisateurs ont prévu de passer devant le Conseil constitutionnel. Plus tôt dans la journée, une brève tentative de blocage du bâtiment, avec poubelles et fumigènes, s’est soldée par quatre interpellations.

► Baisse de la mobilisation dans la fonction publique

Le nombre de fonctionnaires en grève contre la réforme des retraites a baissé jeudi, avec notamment un taux de grévistes de 3,8 % dans la fonction publique d’État à la mi-journée, contre 6,5 % le 6 avril, selon le ministère de la fonction publique.

Dans la fonction publique territoriale (2 millions de personnes), 2 % des agents étaient en grève, contre 3,9 % à la mi-journée lors de la dernière journée de grève à l’appel de l’intersyndicale. Dans la fonction publique hospitalière (1,2 million d’agents), le taux est de 4,2 % contre 5,9 % jeudi dernier.

► Violents heurts en marge des cortèges à Rennes et Nantes

De violents heurts ont eu lieu entre forces de l’ordre et manifestants jeudi à Nantes, où 10 000 personnes à 25 000 personnes s’étaient rassemblées, selon la police et les syndicats. Les premiers projectiles ont été jetés au passage du cortège devant la préfecture à Nantes, puis les forces de l’ordre ont répliqué en tirant du gaz lacrymogène quelques centaines de mètres plus loin, marquant le départ de plus de deux heures d’affrontements.

À Rennes aussi, cette journée de manifestation a donné lieu à des incendies de poubelles et actes de vandalisme contre des vitrines et du mobilier urbain. Deux véhicules de marque Mercedes et Tesla stationnés le long du parcours ont été vandalisés et incendiés.

Une voiture a été incendiée par des manifestants à #Rennes sur la Place de la République #greve13avril #ReformeDesRetraites pic.twitter.com/jN54N4JKZY — France 3 Bretagne (@france3Bretagne) April 13, 2023

À la fin de la manifestation officielle, qui a rassemblé 15 000 personnes selon l’intersyndicale et 6 500 selon la préfecture, plusieurs centaines d’individus au visage masqué ont poursuivi leur marche en direction du centre historique, provoquant au passage les forces de l’ordre qui ont fait usage de grenades lacrymogènes et de canon à eau.

► « Le combat syndical est loin d’être terminé », selon Berger (CFDT)

Le secrétaire général de la CFDT, Laurent Berger, a affirmé jeudi que le combat syndical contre la réforme des retraites était « loin d’être terminé » , se projetant vers de « grandes manifestations populaires le 1er mai » .

Dans l’attente de la décision du conseil constitutionnel, le monde du travail se mobilise à nouveau dans la rue pour dire son rejet des 64 ans. Douze manifestations et toujours la même détermination. #64ansCestNon pic.twitter.com/G8D5zIWs63 — Laurent Berger (@CfdtBerger) April 13, 2023

« Contrairement à ce qu’espère le gouvernement, le mouvement n’est pas fini » , a renchéri à ses côtés la numéro un de la CGT Sophie Binet, réaffirmant, peu avant le départ du cortège parisien, que le président « ne peut pas gouverner le pays tant qu’il ne retire pas cette réforme » .

► Pas de manifestation devant le Conseil

Le préfet de police de Paris va prendre un arrêté pour interdire dès jeudi soir toute manifestation aux abords du Conseil constitutionnel, qui doit rendre vendredi soir sa décision sur la réforme contestée des retraites L’arrêté devrait entrer en vigueur dès « jeudi soir » pour s’achever « samedi à 4 h 00 » .

Le préfet de police, Laurent Nunez, a pris cet arrêté à la demande de Gérald Darmanin, selon l’entourage du ministre de l’intérieur.

► 5 % de grévistes dans l’éducation

Pour la 12e journée de mobilisation, 5 % des personnels de l’éducation nationale étaient en grève jeudi dans les académies qui ne sont pas en vacances, a indiqué le ministère de l’éducation.

Pour les seuls enseignants, le ministère a recensé 4,13 % de grévistes dans le premier degré (écoles maternelles et élémentaires) et 5,19 % dans le secondaire (collèges et lycées).

► Blocages dans l’Ouest

Des blocages ont eu lieu jeudi au matin autour de plusieurs villes de l’Ouest, pour protester contre la réforme des retraites. À Rennes, des barrages filtrants ont été établis. Autour de Caen, des déviations ont été mises en place à la suite de blocages.

🔴Journée de grève contre la réforme des retraites : blocages en cours à Caen, au Havre et à Rouen #greve13avril https://t.co/IVf2N9YGTK pic.twitter.com/CY7xovbnsu — France 3 Normandie (@f3normandie) April 13, 2023

Des barrages filtrants étaient également signalés aux abords d’Angers et de Chartres, et les voies ferrées ont été envahies en gare de Quimper vers 8 h 30.

► Circulation peu perturbée dans les transports

Le trafic du métro et des RER en région parisienne devait être « quasi normal » quoique légèrement perturbé, selon la RATP. La circulation des trains sera à nouveau perturbée, mais dans une moindre mesure que jeudi dernier , selon la SNCF qui prévoit trois TER sur cinq et quatre TGV sur cinq, et seulement un train Intercités de jour sur cinq.

La Direction générale de l’aviation civile (DGAC) a demandé aux compagnies aériennes de renoncer à 20 % de leurs vols dans les aéroports de Nantes, Bordeaux et Toulouse.

► Dans l’attente de la décision du Conseil constitutionnel

L’exécutif et les opposants à la réforme attendent la décision du Conseil constitutionnel , prévue vendredi en fin de journée. Il semble peu probable que les sages, chargés de vérifier la conformité des lois avec la Constitution, annulent la totalité de la réforme.

Mais ils pourraient élaguer le texte et renforcer les arguments de l’intersyndicale en faveur d’une suspension ou d’un retrait d’une réforme qui se trouverait de facto déséquilibrée. Une éventuelle validation par les sages du référendum d’initiative populaire lancé par la gauche pourrait également redonner aux opposants un nouvel objectif, alors que la lassitude menace.

Depuis Amsterdam, où il était en visite, Emmanuel Macron a promis mercredi aux syndicats un « échange qui permettra d’engager la suite et de tenir compte » du verdict du Conseil.

► Les syndicats réfléchissent à la suite

« De grosses journées d’action, ça va devenir compliqué. On va entrer dans un rythme différent , expliquait mercredi Benoît Teste, secrétaire général de la FSU. Si la loi est validée ainsi que le référendum d’initiative populaire, on pourra s’engager sur une campagne, continuer la mobilisation sous des formes adaptées. »

Parmi les hypothèses envisagées par les états-majors syndicaux pour la suite du mouvement, des manifestations unitaires pour le 1er-Mai, voire une vaste manifestation à Paris, qui rassemblerait les opposants de toute la France. L’intersyndicale doit se réunir jeudi soir pour préparer sa réaction aux décisions du Conseil constitutionnel.

• réforme des retraites
• grève en France
• Conseil constitutionnel

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Retraites : jeudi 13 avril, nouvelle journée de grève et de manifestations

Le SNES avec la FSU et l’intersyndicale appellent à une nouvelle journée d’action le 13 avril, veille de la décision du conseil constitutionnel, et à des rassemblements le 14 avril. Communiqué, visuels, carte des mobilisations…tous les outils pour agir dans cet article.

Depuis bientôt trois mois, la mobilisation contre la réforme des retraites s’inscrit dans un cadre historique. Historique par sa durée, son unité et sa force. Historique parce qu’il s’agit aussi de combattre une réforme profondément injuste et brutale. Le report de l’âge légal de départ à 64 ans ainsi que l’accélération de la durée de cotisation ne sont en rien nécessaires pour « sauver » notre système de retraite comme l’affirme le gouvernement. D’autres pistes de financement existent et permettraient d’améliorer le système au contraire des reculs prévus dans le projet de loi.

Retraites : le vrai/faux des enjeux économiques de la réforme

Retraites : le SNES-FSU répond aux intox du gouvernement

Face à 91% des actifs et actives s’opposant à cette réforme, le gouvernement a fait le choix de l’obstination et de l’absence de dialogue. C’est cette contestation qui s’est exprimée dans l’ensemble des mobilisations organisées notamment dans le cadre des douze journées d’actions à l’appel de l’intersyndicale et des organisations de jeunesse.

Le choix du véhicule législatif utilisé (Projet de loi de financement rectificatif de la sécurité sociale), l’utilisation des articles 47-1 et 49-3 pour contraindre les débats parlementaires et pallier l’absence de majorité à l’Assemblée nationale ne sont que des éléments supplémentaires démontrant la volonté de passer en force et rapidement pour imposer une réforme idéologique et non nécessaire.

Depuis l’utilisation du 49-3 le jeudi 17 mars, le durcissement dans la gestion du maintien de l’ordre révèle aussi la fébrilité face à une mobilisation qui ne faiblit pas. Le SNES-FSU condamne les actes de violences et l’ensemble des repressions à l’encontre du mouvement social.

Répression policière : des actes inacceptables

Le 5 avril, pour la première fois depuis le début de la mobilisation, la Première ministre recevait l’intersyndicale. Face au refus du gouvernement de revenir sur la réforme des retraites, la FSU et l’ensemble des autres organisations syndicales ont quitté rapidement la réunion (voir communiqué FSU ).

Déterminés à obtenir le retrait de la réforme, le SNES avec la FSU et l’intersyndicale : • appellent à une journée de grève et de mobilisations le jeudi 13 avril. • soutiennent toutes les actions et initiatives intersyndicales de mobilisations, y compris le 14 avril, jour de l’annonce de la décision du conseil constitutionnel.

Dans cet article évolutif, vous trouverez les visuels du SNES-FSU, le communiqué de l’intersyndicale, la carte des mobilisations du 13 avril et une information sur le fonds action du SNES-FSU (pour en bénéficier ou y contribuer).

Communiqué intersyndical

Toujours nombreuses et nombreux, déterminé.e.s à gagner le retrait

L’intersyndicale, porteuse de revendications claires : pas de recul de l’âge de départ, pas d’allongement de la durée de cotisations, a été reçue hier par la Première ministre. La demande réitérée de retrait de la réforme s’est heurtée à un refus net de l’exécutif.

Pour l’intersyndicale, il s’agit là d’un déni et d’un mépris total du rejet massif porté par toutes nos organisations, par les travailleurs et travailleuses et par l’opinion publique. Pourtant, cette opposition largement majoritaire s’exprime dans le pays, depuis le 19 janvier, avec déjà 11 puissantes mobilisations à l’appel de toutes les organisations syndicales et de jeunesse, mais aussi au travers des actions et des grèves.

Aujourd’hui encore, ce sont près de 2 millions de travailleurs et travailleuses, jeunes et retraité.e.s. qui se sont mobilisés dans le calme et la détermination pour dénoncer cette réforme injustifiée, les régimes de retraite n’étant pas « au bord de la faillite » comme le prétend le gouvernement.

Le contexte est inédit. Dans ce climat de fortes tensions que l’on peut qualifier de grave crise démocratique et sociale, l’exécutif s’arc-boute et porte seul la responsabilité d’une situation explosive dans l’ensemble du pays.

Cette réforme est perçue, à juste titre, comme brutale et injuste par les travailleurs et travailleuses et la jeunesse qui ont tous et toutes bien compris qu’ils et elles devront travailler plus longtemps sans que jamais le patronat, ni les employeurs publics ne soient mis à contribution.

L’intersyndicale a soumis au Conseil constitutionnel, qui rendra sa décision le 14 avril, des argumentaires considérant que cette loi devrait être déclarée contraire à la Constitution.

L’intersyndicale appelle à une journée de mobilisations et de grève le 13 avril et soutient toutes les actions et initiatives intersyndicales de mobilisations, y compris le 14 avril, pour gagner le retrait de cette réforme.

Elle se réunira à l’issue de la décision du Conseil constitutionnel.

Paris, le 6 avril 2023

Nos visuels à utiliser pour les réseaux sociaux, pour votre panneau syndical ou vos pancartes en manifestation.

Tous nos visuels contre la réforme des retraites sont disponibles dans l’article en lien ci-dessous.

Où manifester?

Une carte des manifestations, en cours de construction, est accessible dans l’article en lien ci-dessous.

D’autres informations sont aussi disponibles sur le site de votre section académique du SNES-FSU .

Le fonds action du SNES-FSU

Face à cette réforme des retraites injuste et brutale, la grève est indispensable mais commence à pesez sérieusement dans le budget des grévistes. Au SNES-FSU, un mécanisme de type « caisse de grève » existe et fonctionne. Ainsi, un pourcentage de chaque cotisation est versé à un fonds action qui permet d’organiser les manifestations, notamment nationales, et d’apporter cette « aide à la grève » aux collègues. Bien sûr, comme cet argent vient des cotisations, il ne peut être utilisé que pour les adhérent·es. 

Vous avez besoin d’aide ? 

Contactez sans tarder votre section académique . 

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Réforme des retraites : l'intersyndicale appelle à une nouvelle journée de mobilisation jeudi 13 avril

Ce qu'il faut savoir

Ce direct est désormais terminé.

Une 12e journée d'action. Les syndicats ont appelé, jeudi 6 avril, à de nouvelles manifestations le 13 avril, la veille de la décision du Conseil constitutionnel sur la réforme des retraites. Le secrétaire général de la CFDT espère que les Sages censureront "l'ensemble de la loi" le 14 avril . A défaut, le numéro un de la FSU Benoît Teste estime qu'un feu vert à la procédure de référendum d'initiative partagée (RIP) sur les retraites peut "permettre d'entretenir la flamme". Suivez notre direct.

Participation en recul pour la 11e journée d'action. La mobilisation a rassemblé jeudi 570 000 personnes dans toute la France, selon les chiffres du ministère de l'Intérieur. L'intersyndicale revendique de son côté "près de deux millions" de manifestants. Lors de la précédente journée de mobilisation le 28 mars , entre 740 000 personnes, selon Beauvau, et "plus de 2 millions", selon la CGT, s'étaient mobilisées dans tout le pays.

Entre 57 000 et 400 000 manifestants à Paris. En cette 11e journée de mobilisation, entre 57 000 personnes, selon la préfecture de police, et 400 000 personnes d'après la CGT, ont défilé dans les rues de la capitale. Des affrontements avec les forces de l'ordre ont éclaté sur le boulevard du Montparnasse, à hauteur de La Rotonde, un restaurant où Emmanuel Macron avait ses habitudes . 

Plus de 110 interpellations. Au total, 111 personnes ont été interpellées jeudi dans le cadre des manifestations, a annoncé Gérald Darmanin . A Paris, les forces de l'ordre ont procédé à 45 interpellations, selon la préfecture de police. Le ministère de l'Intérieur évoque par ailleurs 154 membres des forces de l'ordre blessés, dont "certains gravement" . 

L'arrêté de réquisition de la raffinerie de Gonfreville cassé par la justice. Le tribunal administratif de Rouen a ordonné en référé la suspension à partir de jeudi 12h30 de l'arrêté de réquisition de grévistes de la raffinerie TotalEnergies de Gonfreville-L'Orcher (Seine-Maritime). Selon France Bleu Normandie , le tribunal estime qu'il s'agit d'une "une atteinte grave et manifestement illégale au droit de grève" . Cette décision de justice intervient au moment d'une onzième journée de mobilisation , pendant laquelle les syndicats espèrent faire une nouvelle démonstration de force. 

Le nombre de grévistes fléchit. La SNCF prévoit de faire rouler trois TGV sur quatre et un TER sur deux, un trafic en nette amélioration par rapport aux journées précédentes. Le trafic sera "quasi normal" pour le métro et le RER à Paris. Dans l'Education nationale, autour de 20% des enseignants du primaire seront en grève, selon le Snuipp-FSU.

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Manifestation du 13 avril : incidents à Paris et dix membres des forces de l’ordre blessés

Le cortège contre la réforme des retraites a été émaillé ce jeudi de quelques incidents. Une situation moins tendue que la semaine passée, mais un gendarme a été grièvement blessé par une bombe incendiaire.

Du gaz lacrymogène, des vitrines dégradées et des jets de projectiles en tous genres. La manifestation parisienne de ce jeudi 13 avril contre la réforme des retraites a été émaillée d’incidents. Des violences d’une intensité moindre par rapport aux rassemblements précédents mais marquées par la sérieuse blessure d’un gendarme mobile.

Atteint par une bombe incendiaire rue de la Bastille en fin d’après-midi, il a été grièvement blessé à la cuisse — chairs arrachées et probable fracture — et admis en urgence absolue. Ses jours ne sont pas en danger.

Au total, dix membres des forces de l’ordre (gendarmes, CRS et policiers des compagnies d’intervention) ont été blessés dans la capitale. À 20 heures, 48 personnes avaient été interpellées .

« On reste compacts, on reste groupés »

Avant même le départ de la manifestation, environ 200 cheminots et travailleurs de la santé en grève avaient envahi le hall d’accueil du siège de LVMH (propriétaire du Parisien) provoquant des dégâts, dont des tags sur une œuvre d’art et des traces de fumigènes au sol.

Dès le début du rassemblement place de l’Opéra, une certaine tension règne au sein du précortège où se massent les éléments les plus radicaux.

« Tiens ce sont les black bocks qui commencent à se manifester », conversent trois manifestantes d’un certain âge tandis qu’un bruit de pétard résonne rue de Rivoli devant le Louvre et que le slogan « À bas l’État, les flics et les fachos » est repris à pleins poumons. Un joueur de cornemuse se taille un franc succès en entonnant l’air d’« On est là », l’hymne des Gilets jaunes dont plusieurs membres garnissent la foule.

Quant au Conseil constitutionnel , vers lequel tous les regards seront tournés ce vendredi, il est solidement gardé par un impressionnant cordon de gendarmes mobiles.

Sur le trajet qui conduit les opposants à la réforme d’un opéra à l’autre, de Garnier à Bastille, le flot de jeunes manifestants en tenue noire est moins garni que lors de précédentes manifestations. Les forces de l’ordre, mobilisées en nombre, sont quasiment au contact direct et interviennent à plusieurs reprises pour scinder le bloc.

« On reste compacts, on reste groupés », scande un jeune manifestant tandis qu’une salve de gaz irritant envahit l’atmosphère non loin de la Samaritaine et provoque un mouvement de reflux qui désorganise l’ensemble.

L’intervention faisait suite au début de dégradation d’une boutique de chaussures de sport. « Ils font ce qu’ils veulent, mais moi je ne vais pas me prendre la tête avec ça. Je ne suis pas là pour ça », confie un sympathisant CGT à l’un de ses camarades en observant la scène.

« Visez les bons magasins les gars »

Les tentatives des plus radicaux pour freiner le cortège s’avèrent infructueuses sous la pression des forces de l’ordre qui n’hésitent pas à charger pour faire avancer la foule coûte que coûte. « Sur les flancs, on est gavé de collègues », s’étonne même un CRS en découvrant le dispositif déployé aux abords de l’Hôtel de ville.

« Ils vont nasser donc il faut avancer », conseille un manifestant à son comparse. La vitrine de l’Occitane est quant à elle saccagée à coups de marteau. « Visez les bons magasins les gars. L’Occitane, franchement… », lance à la cantonade une jeune manifestante qui ne valide pas la cible.

L’ambiance s’échauffe devant le BHV lorsqu’une colonne de policiers de la Brav déboule pour couper le cortège. Un manifestant est blessé au visage lors de cette séquence qui voit défiler dans le ciel cailloux, bouteilles en verre et grenades lacrymogènes. Les forces de l’ordre encerclent l’homme au visage en sang pendant qu’il est pris en charge par les « medics » avant d’être évacué.

Le ton monte d’un cran aux abords de la Bastille. L’agence du Crédit mutuel de la rue st Antoine est consciencieusement vandalisée par des black blocs qui s’attaquent à la façade et aux DAB à l’aide d’une barre en fer, d’un socle en métal ou d’une barrière de chantier.

Cette fois, les policiers de la Brav mettent quelques minutes à intervenir. Dès leur arrivée, un engin incendiaire éclate. La dispersion place de la Bastille se fait au rythme des charges.

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Manifestation du 13 avril à Paris: 47 personnes interpellées en marge du cortège

Les manifestants contre la réforme des retraites sur la place de la Bastille le 13 avril 2023. - BFMTV

L'ESSENTIEL

• Selon la CGT, 400.000 personnes ont manifesté ce jeudi entre la place de l'Opéra et la place de la Bastille, autant que le 6 avril. La préfecture de police comptabilise pour sa part 42.000 manifestants, contre 57.000 lors de la dernière journée d'action. Lire l'article
• Quelques tensions sont survenues entre individus vêtus de noir et forces de l'ordre rue de Rivoli et sur la place de la Bastille. Du mobilier urbain a été dégradé. Lire la brève
• 47 personnes ont été interpellées en amont et en marge de la manifestation parisienne, a indiqué la préfecture de police à BFMTV. Lire la brève

Ce direct est terminé

Merci de l'avoir suivi sur BFMTV.com

47 personnes ont été interpellées en marge du cortège

Le bilan communiqué à 20 heures fait état de 47 personnes interpellées en marge du cortège, indique la préfecture de police de Paris.

Le chiffre a pratiquement doublé par rapport à 17 heures où 25 personnes avaient été alors interpellées selon la même source.

Une CRS en urgence relative après avoir reçu un pavé au niveau de la tête

Une CRS de 28 ans a été prise en charge en urgence relative après avoir reçu un pavé en marge de la manifestation à Paris.

D'après les informations de BFMTV, la policière a reçu différents projectiles, dont un pavé au niveau de la tête. Elle a perdu brièvement connaissance avant d'être prise en charge et transportée à l'hôpital.

Dispersion sous tension sur la place de la Bastille

Les policiers de la Brav-M interviennent sur la place de la République pour disperser les manifestants.

Gaz lacrymogène et grenades de désencerclement

D'après une journaliste de BFMTV, la situation se tend sur place. Les policiers utilisent des grenades de désencerclement et du gaz lacrymogène en réponse aux projectiles lancés par certains manifestants.

Bordeaux: jusqu'à six ans de prison ferme pour cinq hommes après l'incendie de la porte de la mairie

Réforme des retraites: deux policiers de la brav-m accusés de violences jugés ce jeudi à bobigny, paris: dix policiers blessés.

Dix policiers ont été blessés en marge de la manifestation contre la réforme des retraites à Paris, a appris BFMTV d'une source policière.

42.000 manifestants dans les rues de Paris, selon la préfecture de police

42.000 personnes ont pris part à la manifestation contre la réforme des retraites à Paris, selon la préfecture de police.

À titre de comparaison, les services de l'État avaient recensé 57.000 manifestants le 6 avril.

Le cortège arrive progressivement sur la place de la Bastille

Le cortège arrive progressivement sur la place de la Bastille.

Des heurts sont en cours entre certains individus masqués et vêtus de noir et forces de l'ordre, qui tentent de protéger la Banque de France.

Une banque attaquée sur la place de la Bastille

Les vitrines d'une banque située sur la place de la Bastille ont été brisées, indiquent des reporters de BFMTV présents dans le cortège.

En parallèle, la BRAV a reçu des projectiles, et notamment un cocktail molotov, avant d'intervenir.

Le cortège bis arrive sur la place de la Bastille

Selon une journaliste de BFMTV présente sur place, le cortège bis arrive sur la place de la Bastille dans le calme.

Le reste du cortège progresse lentement à travers la rue de Rivoli, où des heurts sont survenus.

25 personnes interpellées en marge du cortège

La préfecture de police de Paris a communiqué un nouveau bilan des interpellations réalisées en amont et en marge du cortège.

Il s'élève désormais à 25, contre 15 à 15h30.

Les manifestations près du Conseil constitutionnel interdites à partir de ce jeudi à 18h

Le préfet de police de Paris a pris un arrêté pour interdire dès ce jeudi, 18h00, toute manifestation aux abords du Conseil constitutionnel, qui doit rendre vendredi soir son avis sur la réforme contestée des retraites.

L'interdiction sera valable jusqu'à samedi, 8h00, selon l'arrêté mis en ligne en début d'après-midi.

"Il existe un risque important que des rassemblements non déclarés se tiennent ce jour-là aux abords du Conseil constitutionnel, en vue de faire notamment pression sur sa décision", écrit le préfet dans l'arrêté.

400.000 manifestants à Paris selon la CGT, un total stable

La CGT revendique 400.000 manifestants dans les rues de Paris, le même total que lors de la 11e journée de mobilisation contre la réforme des retraites, le 6 avril.

L'avancée du cortège freinée par les heurts

Arrivé au niveau de l'hôtel de ville, le cortège est fréquemment contraint à s'arrêter en raison de heurts.

Des manifestants vêtus de noirs jettent des projectiles, dont des pétards, vers les forces de l'ordre.

Du mobilier urbain, et notamment des abribus, ont été vandalisés.

Quelques tensions rue de Rivoli

Quelques tensions sont survenues sur la rue de Rivoli aux alentours de 16h.

Des projectiles ont été lancés par des individus habillés en noir en direction des forces de l'ordre, qui ont répliqué avec des grenades lacrymogènes.

Un conteneur a été incendié par quelques personnes au niveau de la Tour Saint-Jacques. D'autres poubelles ont également pris feu. Les pompiers ont été déployés pour éteindre les flammes.

Le nombre d'interpellations revu à la hausse

Le nombre de personnes interpellées a été revu à la hausse à 15h30. 15 personnes ont été arretées en marge de la manifestation, selon la préfecture de police.

Fabien Roussel annonce qu'il "continuera de se battre" quel que soit l'avis du Conseil constitutionnel

"Quand bien même le Conseil constitutionnel dirait que la loi est constitutionnelle, nous on dira: quand bien même elle est constitutionnelle, elle est mauvaise et on continuera de se battre pour qu'elle soit retirée", a indiqué Fabien Roussel dans le cortège.

Le secrétaire national du parti communiste dit espérer que le projet de RIP (Référendum d'initiative partagée) soit validé vendredi.

Il s'agit pour lui de "la plus belle porte de sortie pour tout le monde", du "meilleur moyen de sortir de cette crise".

Important dispositif de forces de l'ordre devant le Conseil constitutionnel

Un important dispositif de forces de l'ordre a été placé devant le 2 rue de Montpensier. C'est ici que siège le Conseil constitutionnel.

Le parcours de la manifestation parisienne passe devant ce bâtiment, où la constitutionnalité de la réforme des retraites sera examinée ce vendredi.

Dix interpellations en amont de la manifestation

Dix interpellations ont été réalisées par les forces de l'ordre en amont de la manifestation parisienne, a indiqué la préfecture de police à BFMTV. À ce stade, 2240 contrôles ont été effectués.

Le cortège s'élance au départ de la place de l'Opéra

Le cortège de manifestants contre la réforme des retraites s'est élancé peu avant 14h30. La manifestation avance en direction de la place de la Bastille.

Elle passera à proximité du Conseil constitutionnel, installé au 2 rue de Montpensier.

L'affluence grandit sur la place de l'Opéra avant le départ du cortège

Malgré la pluie, l'affluence grandit sur la place de l'Opéra (9e arrondissement), où sera donné dans les prochaines minutes le coup d'envoi de la manifestation parisienne.

Le cortège rejoindra la place de la Bastille (4e arrondissement), en passant par l'avenue de l'Opéra, la rue de Rivoli et le boulevard Saint-Antoine.

Laurent Berger: "On continuera d’affirmer, sous des formes différentes, notre opposition à cette réforme"

"On continuera de dire, d’affirmer, sous des formes différentes sans doute, notre opposition à cette réforme des retraites, on pourra continuer de manifester."

C'est ce qu'a déclaré Laurent Berger, le leader de la CFDT, si le Conseil constitutionnel valide le texte du gouvernement ce vendredi.

"Nous en discuterons ensemble (avec l'intersyndicale, NDLR), je souhaite que le 1er mai soit une grande journée populaire de fête du travail", a-t-il poursuivi.

"Lol!": la réponse de Sophie Binet (CGT) à l'invitation d'Emmanuel Macron

"J'ai envie de dire 'Lol'" , a répondu Sophie Binet à la proposition d'Emmanuel Macron de recevoir l'intersyndicale après la publication de l'avis du Conseil constitutionnel.

"C'est bien qu'il ait envie de nous rencontrer, sachant que ça fait un mois qu'on lui a demandé un rendez-vous et qu'il a refusé", a ironisé la nouvelle secrétaire générale de la CGT, présente dans le cortège parisien.

Des manifestants sur les Champs-Elysées

Après avoir envahi quelques minutes le siège social de LVMH, des manifestants sont désormais sur l'avenue des Champs-Elysées, quelques heures avant le début de la manifestation prévue au départ d'Opéra.

Des manifestants s'introduisent momentanément au siège de LVMH

Après s'être rassemblés en assemblée générale, les cheminots grévistes ont quitté la gare de Lyon pour rejoindre le 8e arrondissement et s'introduire quelques minutes au siège de LVMH situé avenue Montaigne.

Une action "symbolique et pacifique" pour les syndicalistes.

"On est au siège social LVMH, et donc les bureaux de Bernard Arnault, le principal milliardaire de France et du monde, et donc on vient dire que s'il y a des problèmes d'argent pour financer les retraites il faut venir ici, dans la poche des milliardaires, de ceux qui ont tellement d'argent qu'ils ne savent plus quoi en faire" affirme Fabien Villedieu, délégué syndical Sud-Rail, au micro de BFMTV.

A gare de Lyon, les grévistes mènent une assemblée générale avant une action "coup de poing"

Les grévistes de plusieurs professions se sont rassemblés à gare de Lyon ce jeudi. Une assemblée générale est en cours avant qu'une action "coup de poing" soit menée, a appris BFMTV auprès des syndicalistes.

"C'est loin d'être la fin": plusieurs centaines de lycéens bloquent le lycée Buffon

Plusieurs centaines de lycéens bloquent le lycéen Buffon (15e arrondissement) ce jeudi matin pour protester contre la réforme des retarites.

"C'est loin d'être la fin" du mouvement pour Manès Nadel, responsable fédéral du syndicat la Voix Lycéenne.

"C'est compliqué à cause de cette repression policière disproportionnée et des attaques fascistes comme la dernière fois à Lyon mais ça fait pas que notre mouvement est à terre, aujourd'hui notre mouvement est plus fort que jamais" martèle-t-il au micro de BFMTV.

Gérald Darmanin interdit les manifestations autour du Conseil constitutionnel

À 24 heures de la publication de l'avis du Conseil constitutionnel, le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin interdit les manifestations devant l'institution, d'après des informations de BFMTV.

L'entrée du bâtiment était bloqué ce jeudi matin par de nombreuses poubelles.

Manifestation à Paris: Laurent Nunez prévient que "le Conseil constitutionnel sera protégé"

Après le blocage de l'entrée du Conseil constitutionnel ce jeudi matin par des poubelles, Laurent Nunez, préfet de police de Paris, a indiqué sur RMC que le lieu sera "protégé" cet après-midi au moment de la manifestation.

"Les organisations syndicales proposent et on négocie le parcours. Il y a toujours des points qui sont protégés. Ce sera évidemment le cas du Conseil constitutionnel et d’autres sites un peu plus sensibles sur l’itinéraire" a-t-il indiqué.

"Tant que la réforme ne sera pas retirée, la mobilisation continuera": Sophie Binet est aux côtés des grévistes de l'incinérateur d'Ivry

A Ivry-sur-Seine, les grévistes bloquent en partie l'accès à l'incinérateur depuis ce matin. Les forces de l'ordre sont sur place.

Sophie Binet, secrétaire générale de la CGT, est aussi sur place, aux côtés des grévistes.

"Ca montre que la mobilisation est loin de s'arrêter et qu'il y a des grèves qui se relancent aujour'hui et que les salariés ne lâcheront pas tant qu'il n'y aura pas le retrait de la réforme des retraitesé" affirme-t-elle au micro de BFMTV.

"Le mot d'ordre c'est toujours le même, tant que cette réforme ne sera pas retirée, la mobilisation continuera d'une façon ou d'une autre."

Plusieurs lycées franciliens bloqués

Outre le lycée Hélène Boucher, les élèves du lycée Arago (12e arrondissement), et Jules Ferry-Conflans-Sainte-Honorine) bloquent ce matin l'entrée de leur établissement, selon des images diffusées sur les réseaux sociaux.

Blocage du garage de camions-bennes à Aubervilliers: intervention des forces de l'ordre en cours

La tension est montée à Aubervilliers où des grévistes bloquent l'entrée du dépot de camions-bennes depuis ce matin.

Les forces de l'ordre tentent de repousser les grévistes pour que les camions puissent sortir du site.

Les lycéens bloquent l'entrée du lycée Hélène Boucher

Le lycée Hélène Boucher (20e arrondissement) est bloqué ce jeudi matin par des élèves.

Sur place, se trouvent aussi des élus comme Danielle Simonnet (députée LFI) qui salue la mobilisation des lycéens.

"Bravo aux lycéens (...) leur détermination est intacte jusqu'au retrait".

Incinérateur de Saint-Ouen, déchetterie de Romainville, garage d'Aubervilliers...plusieurs sites de gestion des déchets bloqués

Plusieurs sites de gestion des déchets sont bloqués depuis ce matin en Île-de-France par des éboueurs en grève.

"On est tous en colère, on est déterminés à faire que ce projet de réforme de retraites soit retiré, face à ce président qui n'entend rien, qui n'écoute rien, il n'y a pas d'autres choix que d'élever le rapport de force", témoigne Eric Alligner, représentant syndical CGT 93 au micro de BFM Paris.

Le Conseil constitutionnel bloqué par des poubelles

De nombreuses poubelles bloquent l'entrée du Conseil constitutionnel ce matin.

Les Sages doivent se prononcer vendredi sur la réforme des retraites.

Métro, RER, tram: peu de perturbations dans les transports parisiens

Seules les lignes 8 et 13 du métro sont légèremment perturbées ce jeudi. Côté tram, RER, et bus, la RATP prévoit un trafic normal.

"S'ils cassent je fais quoi?": des commerçants parisiens se barricadent avant la manifestation

Par peur des dégradations liées à la manifestation organisée cet après-midi à Paris, certains commerçants ont décidé de ne pas ouvrir ce jeudi, d'autres ont préféré se barricader.

"Je suis très inquiet alors je préfère rester à la maison. S'ils cassent, je fais quoi? Je ne pourrais rien faire pendant deux semaines", a témoigné un commerçant.

Grève des éboueurs: les camions bloqués sur le site d'Aubervilliers

Les grévistes sont mobilisés ce jeudi matin sur le site de collecte des déchets d'Aubervilliers (Seine-Saint-Denis). Les camions de ramassage des déchets ne peuvent pas sortir du site, bloqués par des grévistes.

"On part à 57 ans mais avec une retraite à 887 euros, c'est minime, donc on est obligés d'aller jusqu'à 64-65 ans, décaler de deux ans en plus, ça me ferait aller jusqu'à 67 ans pour avoir un taux plein", témoigne un éboueur au micro de BFMTV.

Le cortège s'élancera à 14h de la place de l'Opéra

La manifestation partira de la place de l'Opéra dans le 9e arrondissement pour rejoindre la place de la Bastille, dans le 4e arrondissement, en passant par l'avenue de l'Opéra, la rue de Rivoli et le boulevard Saint-Antoine.

Un dispositif de circulation est mis en place sur les axes à proximité du parcours de la manifestation, signale la préfecture de police de Paris, qui recommande aux automobilistes d'éviter le secteur.

Lors de la dernière journée de mobilisation, le 6 avril dernier, 400.000 personnes avaient défilé dans les rues de la capitale selon la CGT, 57.000 d'après la préfecture.

Cette nouvelle journée de mobilisation interviendra à la veille de la publication de l'avis du Conseil constitutionnel qui se prononcera vendredi sur la conformité de la réforme des retraites.

Les éboueurs de nouveau appelés à se mobiliser

La CGT appelle l'ensemble des agents de la filière de traitement des déchets à se mobiliser de nouveau ce jeudi et à "participer à des actions de blocage".

Des blocages de sites de gestion de déchets et de dépôts de la RATP sont prévus dans la matinée.

La grève est "reconduite au moins jusqu'à vendredi", a annoncé mercredi Régis Vieceli, secrétaire général CGT Paris FTDNEEA (Filière traitement des déchets eaux égouts assainissement).

Le trafic "quasi normal" sur le RER et le métro

Le trafic n'est que légèrement perturbé sur le métro , notamment les lignes 8 et 13, avec 2 trains sur 3.

Sur la ligne 5, les stations Pyramides et Palais-Royal seront fermées à partir de 11h à la demande de la préfecture de police, indique la RATP sur Twitter.

La RATP prévoit un trafic "quasi normal" sur le RER, et sans perturbation sur les lignes de bus et de tramway.

Bonjour à toutes et à tous

Bienvenue dans ce direct consacré à la 12e journée de mobilisation contre la réforme des retraites à Paris.

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Réforme des retraites : les manifestations du 13 avril 2023 dans le Grand-Est

L’ensemble des syndicats appelle dès à présent à une journée de grève interprofessionnelle le jeudi 13 avril, douzième journée nationale d’une mobilisation large jusqu’au retrait de la loi de réforme des retraites.

Ajout de rendez-vous à Colmar, Saint-Dié, Toul, Pont-à-Mousson, en Marne et en Haute-Marne   # Mise à jour : 12 avril 2023 à 14h30 Deux nouveaux rendez-vous à Nancy   Les rendez-vous connus dans le Grand-Est pour les manifestations : Moselle : À Metz , 10h place de la gare. À Phalsbourg et Sarrebourg  : à 7h, tractage au rond-point de Phalsbourg puis opération escargot jusqu’à Sarrebourg. À Sarreguemines , 10h place de la République. Meurthe-et-Moselle : À Nancy , 14h place Carrière, précédée d’une AG interpro de 11h30 à 14h à la fac de lettres (amphi 42). Mais aussi : À 6h, rendez-vous au niveau du rond-point Marcel Brot pour une action. À 12h place Carrière, barbecue revendicatif de l’UL CGT de Nancy au profit de la caisse de grève de l’AG interpro . À Toul , 10h place Ronde. À Pont-à-Mousson  : 7h au rond-point de Lesménils pour une distribution de tracts de l’intersyndicale. À partir de 7h30 devant l’usine Saint-Gobain PAM, piquet de grève interprofessionnel. Vosges : À Épinal , 14h devant la préfecture (place Foch). À Saint-Dié-des-Vosges , 9h30 Tour de la Liberté. Meuse : À Bar-le-Duc , 14h30 parking du Lidl (rue Bradfer). À Verdun , 9h30 parking du 8-Mai. Bas-Rhin : À Strasbourg , 14h avenue de la Liberté. Haut-Rhin : À Mulhouse , 18h30 place de la Réunion, manifestation aux flambeaux. À Colmar , 14h devant la Maison des Syndicats, rue de Turenne, précédée par une auberge espagnole et buvette à 12h au même endroit. À Soultz , 16h place de la République. Haute-Marne : À Chaumont , 17h place de la Mairie. À Saint-Dizier , 17h place de la Mairie. Mais aussi : à 8h30, opération escargot jusqu’à Vitry-le-François de 11h à 14h, rassemblement au rond-point de la Marne à Vitry. de 14h à 16h, opération escargot jusqu’à Saint-Dizier. À Langres , 17h place Bel-Air. Marne : À Châlons-en-Champagne , 10h Maison des Syndicats (1 place de Verdun). À Reims , 10h Maison des Syndicats (15 boulevard de la Paix). Mais aussi : à 6h15, rendez-vous devant la Maison des Syndicats pour action, selon le nombre. À Épernay , 10h30 place Carnot (devant l’ancienne Bourse du Travail). À Vitry-le-François , 17h porte du Pont. Mais aussi : de 11h à 14h, rassemblement au rond-point de la Marne. À Sézanne , 9h place du Champ-Benoist, assemblée générale suivie d’une action. À Montmirail , 15h devant chez Axon Cable (2 route de Châlons). Ardennes : À Charleville-Mézières , 13h30 place Ducale. Aube : À Troyes , 14h30 place Jean-Jaurès. À Romilly-sur-Seine , 14h Bourse du Travail (58 rue de la Boule-d’Or). Mais aussi : de 9h à 12h, filtrage et distribution de tracts sur le rond-point de Leclerc et sur celui du Carrefour Market. À Bar-sur-Aube , 17h place de l’Hôtel de Ville. Cet article recense tous les rendez-vous dont nous avons connaissance. Si une ville n’est pas présente dans la liste ci-dessus, c’est que nous n’avons pas l’information correspondante. Cependant, si vous constatez un oubli, n’hésitez pas à communiquer le lieu et l’horaire de la manifestation à l’adresse [email protected] afin qu’elle soit ajoutée à la liste. Merci ! L’appel intersyndical national

Toujours nombreuses et nombreux, déterminé.e.s à gagner le retrait L’intersyndicale, porteuse de revendications claires : pas de recul de l’âge de départ, pas d’allongement de la durée de cotisations, a été reçue hier par la Première ministre. La demande réitérée de retrait de la réforme s’est heurtée à un refus net de l’exécutif. Pour l’intersyndicale, il s’agit là d’un déni et d’un mépris total du rejet massif porté par toutes nos organisations, par les travailleurs et travailleuses et par l’opinion publique. Pourtant, cette opposition largement majoritaire s’exprime dans le pays, depuis le 19 janvier, avec déjà 11 puissantes mobilisations à l’appel de toutes les organisations syndicales et de jeunesse, mais aussi au travers des actions et des grèves. Aujourd’hui encore, ce sont près de 2 millions de travailleurs et travailleuses, jeunes et retraité.e.s. qui se sont mobilisés dans le calme et la détermination pour dénoncer cette réforme injustifiée, les régimes de retraite n’étant pas « au bord de la faillite » comme le prétend le gouvernement. Le contexte est inédit. Dans ce climat de fortes tensions que l’on peut qualifier de grave crise démocratique et sociale, l’exécutif s’arc-boute et porte seul la responsabilité d’une situation explosive dans l’ensemble du pays. Cette réforme est perçue, à juste titre, comme brutale et injuste par les travailleurs et travailleuses et la jeunesse qui ont tous et toutes bien compris qu’ils et elles devront travailler plus longtemps sans que jamais le patronat, ni les employeurs publics ne soient mis à contribution. L’intersyndicale a soumis au Conseil constitutionnel, qui rendra sa décision le 14 avril, des argumentaires considérant que cette loi devrait être déclarée contraire à la Constitution. L’intersyndicale appelle à une journée de mobilisations et de grève le 13 avril et soutient toutes les actions et initiatives intersyndicales de mobilisations, y compris le 14 avril, pour gagner le retrait de cette réforme. Elle se réunira à l’issue de la décision du Conseil constitutionnel. Paris, le 6 avril 2023

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Paris: le parcours de la manifestation du 13 avril contre la réforme des retraites

Rendez-vous à 14h. A Paris, la manifestation à l’appel de l’intersyndicale, pour la 12e journée de mobilisation contre la réforme des retraites , aura lieu ce jeudi 13 avril entre la place de l’Opéra et la place de la Bastille, en passant par l’avenue de l’Opéra, la rue de Rivoli et la rue Saint-Antoine. Le Conseil constitutionnel, qui rendra son verdict ce vendredi sur la réforme des retraites, figure à proximité de l'itinéraire. L’arrivée du cortège est prévue à 19h.

La préfecture de police de Paris indique qu’un dispositif de circulation est mis en place autour de la manifestation, entre les boulevards des Italiens, Montmartre, Poissonnière, de Bonne-Nouvelle, Saint-Denis, Saint-Martin, du Temple, des Filles-du-Calvaire, Beaumarchais, l’avenue de l’Opéra, les rues de Rivoli et de Saint-Antoine, ainsi qu’autour des places de l’Opéra, de la Bastille, de la République.

Commerces fermés ou protégés

"Les véhicules stationnés le long du parcours ou ses abords feront l’objet de mesures de déplacement, indique la préfecture. La circulation, très fortement perturbée dans ce périmètre, sera rétablie progressivement, en fonction de la physionomie des lieux. Il est vivement recommandé aux automobilistes de contourner très largement le secteur pendant toute la durée de l’évènement."

Il est aussi conseillé aux commerçants de fermer leurs boutiques sur le parcours ou, à défaut, de les protéger.

Parmi les autres manifestations prévues en France ce jeudi, celle de Toulouse débutera à 10h place Saint-Cyprien. A Nantes, les manifestants défileront à partir du 10h30 depuis le Miroir d’eau. A Marseille, le cortège partira à 10h30 du Vieux-Port. A Lyon, ce sera à 13h, de la place du Maréchal-Lyautey.

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Climat : la planète a encore battu des records de températures au mois d'avril

Selon l'observatoire européen Copernicus, le mois d'avril est marqué par un nouveau record mensuel de chaleur sur terre, avec une température moyenne de 15,03 °C. C'est le onzième mois consécutif de record de température au niveau mondial. Le phénomène climatique El Nino, qui contribue à ces fortes températures, continue de faiblir après avoir connu son pic en début d'année. 

Publié le : 08/05/2024 - 04:34

Le monde a encore connu des températures "remarquables" en avril, marqué par un nouveau record mensuel de chaleur sur terre comme à la surface des océans, selon le dernier bilan de l'observatoire européen Copernicus publié mercredi 8 mai.

Le phénomène climatique naturel El Nino "a continué de s'affaiblir", laissant entrevoir un possible répit plus tard dans l'année, mais sans rien changer à la tendance de fond d' un réchauffement alimenté par la combustion massive du pétrole, du charbon et du gaz fossile.

Depuis juin l'an dernier, tous les mois ont battu leur propre record mensuel de chaleur. Avril 2024 ne fait pas exception à la règle avec une température moyenne de 15,03 °C, soit 1,58 °C plus élevée qu'un mois d'avril normal dans le climat de l'ère pré-industrielle (1850-1900). "Bien qu'inhabituelle, une telle série de records mensuels avait déjà été observée en 2015-2016", précise Copernicus.

Sur les 12 derniers mois, la température du globe a été en moyenne 1,61 °C plus élevée qu'à l'ère pré-industrielle, dépassant la limite de 1,5 °C fixée par l'accord de Paris de 2015. Cette anomalie devrait toutefois être relevée en moyenne sur plusieurs décennies pour considérer que le climat a atteint ce seuil critique.

Néanmoins, ces chiffres montrent "à quel point les conditions de température globale que nous connaissons à l'heure actuelle sont remarquables", souligne Julien Nicolas, climatologue au service du changement climatique de Copernicus (C3S), lors d'un entretien avec l'AFP. Le mois dernier a d'ailleurs été le deuxième mois d'avril le plus chaud jamais enregistré en Europe, tout comme l'avait été mars et l'ensemble de la période hivernale.

Chaleur de Inde, Inondations au Brésil

"Chaque degré supplémentaire de réchauffement du climat s'accompagne d'événements climatiques extrêmes, à la fois plus intenses et plus probables", rappelle Julien Nicolas, alors que les dernières semaines ont été marquées par des vagues de chaleur extrêmes en Asie, de l'Inde au Vietnam, tandis que le sud du Brésil subissait des inondations meurtrières.

Néanmoins, concernant les précipitations, Copernicus ne dégage pas de tendances claires pour avril : le mois a été plus humide que la normale dans une large partie de l'Europe, mais plus sec sur le sud du continent.

La température de surface des océans a de nouveau battu un record mensuel en avril, à 21,04 °C en moyenne hors zones proches des pôles, marquant un 13 e record mensuel d'affilée. Cette surchauffe menace la vie marine, entraîne plus d'humidité dans l'atmosphère et menace la capacité des océans à assurer leur rôle crucial d'absorption des émissions des gaz à effet de serre d'origine humaine. Toutefois, la température a marqué une petite inflexion par rapport à mars et son record absolu, tous mois confondus (21,07 °C).

El Nino s'affaiblit

Le phénomène climatique naturel El Nino "a continué de s'affaiblir" en avril pour aller vers des "conditions neutres", estime Copernicus. Cette variation naturelle concerne la zone équatoriale de l'océan Pacifique et induit un réchauffement planétaire.

El Nino "a atteint son pic en début d'année", remarque Julien Nicolas, ce qui peut expliquer une légère inflexion des températures moyennes en avril par rapport à mars. "Les projections de modèles indiquent une possible transition vers des conditions La Nina dans la deuxième moitié de l'année mais les conditions sont assez incertaines encore", poursuit le climatologue.

À lire aussi L'Australie annonce la formation du phénomène El Nino dans le Pacifique

La Nina est le pendant d'El Nino, qui produit des effets opposés. Mais la sortie d'El Nino ne changera rien à la tendance de fond du réchauffement. "Ce phénomène se superpose à des tendances de long terme qui perdurent et sont liées directement au réchauffement lié à l'augmentation des concentrations de gaz à effet de serre dans l'atmosphère et aux quantités de chaleur qui sont absorbées et stockées en particulier dans les océans", souligne M. Nicolas.

Fin mars, l'ONU avait déjà averti qu'il y avait une "probabilité élevée" que 2024 affiche à son tour des températures inégalées, alors que 2023 vient conclure une décennie de chaleur record, poussant la planète "au bord du gouffre".

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Inaugural 36-act, 3-day, 3-stage ‘FairWell Festival’ coming to Redmond Fairgrounds this July

Acts set to perform range from Willie Nelson & Family to Gary Clark Jr., Sheryl Crow

REDMOND, Ore. (KTVZ) -- Organizers of the new three-day cross-genre, three-stage FairWell Festival this July at the Deschutes County Fairgrounds have announced the acts in their lineup, including lots of well-known names, and say pre-sale tickets go on sale Thursday.

Here's their full news release and lineup:

FairWell Festival on Tuesday announced its inaugural lineup, bringing  Zach Bryan, Willie Nelson & Family  and  Turnpike Troubadours  to the Deschutes County Fairgrounds in the heart of the gorgeous High Desert in Central Oregon this July 21-23. Fans will experience all the familiar sounds of folk, blues, rock, country, and soul amongst the wild, natural beauty of The High Desert with over 36 artists on three stages. Additional performances include  Gary Clark Jr. ,  Sheryl Crow, Mt. Joy, Morgan Wade,   Trampled By Turtles, Yola, Band of Horses, Luke Grimes and Charley Crockett .

The entire lineup, including performances by day, can be viewed  here . Tickets will be available via Presale on Thursday, March 16 at 10am PT with a public on-sale to follow with any remaining tickets.

Ticket types include 1-Day and 3-Day, GA, GA+, VIP and Platinum Tickets, and layaway payment plans start at $25 down. Specialty-priced 3-Day GA Student Tickets will also be available for all current college & university students, available in limited quantities. Premium ticket experiences start with  GA+ , offering fans a private lounge with seating, air-conditioned restrooms and a full-service bar with beer, wine, and cocktails for purchase. 

VIP Tickets  deliver prime viewing at two stages, along with air-conditioned restrooms, full-service bar and food for purchase at the Main Stage Lounge, complimentary water, a dedicated entry lane and more. 

Platinum Tickets  bring the luxury with front-of-stage viewing areas at two stages, complimentary all-day dining and full-service bar, access to a Platinum Lounge with relaxed seating, plus all of the amenities of VIP and GA+. For the full list of details, and to purchase 1-Day or 3-Day Tickets visit  www.fairwellfestival.com/tickets .

FairWell Festival celebrates its native Oregon spirit by bringing fans a range of locally sourced culinary options such as a craft beer hall, an exceptional wine experience with a curated selection, and an array of cuisine from local favorites, as well as unique fan experiences including a local craft market, fairground attractions, and more. Additional details to be announced.

Also, FairWell Festival’s prime location boasts ample parking options for fans, including complimentary on-site parking and an adjacent RV campground within walking distance for those who prefer to camp close to the festival grounds. More information can be found  here .

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KTVZ news sources

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