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Nos idées de séjours et circuits d'écotourisme en Italie !

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Le temps d'un long week-end, partez à la découverte des Abruzzes autrement et explorez la véritable nature du Parc National de la Majella en kayak, en canoë et en vélo !

L'aventure conjuguée à la découverte culturelle à travers la visite de caves, la dégustation de saveurs locales et les nombreuses possibilités d'échange avec la population.

Points forts :

• Un tour original mêlant aventure, rencontre des saveurs et découverte culturelle.
• Visite de caves et dégustation de produits typiques.
• Des excursions en canoë canadien, en kayak et à vélo.
• Hébergement en agritourisme.
• La rencontre avec les habitants.

Partez à la découverte de la Sicile hors des sentiers battus dans le Parc naturel des Madonies, région de montagnes encore préservée du nord de la Sicile, qui vous étonnera par la richesse de sa biodiversité et la beauté de ses villages où le temps semble s’être arrêté...

Paysages grandioses, dépaysement et rencontres authentiques garantis!

• L'extraordinaire richesse botanique et géologique du Parc des Madonies
• L'authenticité des villages locaux et l'accueil chaleureux des habitants
• L'excursion avec un âne sur les traces d'un paysan sicilien ; la rencontre avec un berger traditionnel
• La rencontre avec un berger traditionnel
• L'hébergement au sein d'une famille sicilienne

Rejoignez un petit groupe et partez à la découverte des Abruzzes hors des sentiers battus. Entre visites culturelles, petites randonnées et baignades dans les eaux turquoises de l’Adriatique, ce circuit découverte en Italie vous mènera de villages pittoresques aux magnifiques parcs des "Sirente-Velino" et "Gran Sasso e Monti della Laga".

Partez ainsi découvrir la culture locale à travers l'agritourisme.

• Séjour en pension complète.
• Le bon équilibre entre visites culturelles, balades et détente.
• La qualité et l'authenticité des hébergements sélectionnés, en agritourisme.
• La dégustation de produits locaux.
• La convivialité d'un petit groupe.

Partez découvrir un territoire extraordinaire situé entre les Montagnes des Appenins et les eaux turquoises de l’Adriatique.

De parcs naturels en villes d'art, votre randonnée vous amènera jusqu'aux Montagnes de la Maiella, du Gran Sasso et du Sirente, avec l'accompagnement d'un guide de montagne professionnel et des étapes en refuge ou chez l'habitant pour une expérience en totale immersion !

Laissez-vous fasciner par l'incroyable beauté de cette Terre d’exception!...

• La traversée de superbes Parcs Naturels
• La découverte des traditions
• La dégustation de cuisine locale
• La variété des hébergements proposés : en hôtel, mais aussi en refuge et en B&B.

Ecovoyageurs.com est le guide de l'écotourisme et du voyage responsable. Depuis 2012 nous faisons la promotion d'un tourisme plus responsable et durable. Désormais orienté comme un Guide de l'écotourisme à destination des voyageurs, nous travaillons avec tous les acteurs francophones du tourisme pour promouvoir leur territoire, leurs actions et leurs engagements.. Site réalisé par Resaconseil : agence web spécialisée dans le tourisme

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Écotourisme et Nature

Bienvenue dans notre rubrique dédiée à l’Écotourisme et à la Nature, un passeport pour explorer la beauté préservée et les merveilles naturelles de l’Italie. Cette section est votre guide vers les expériences les plus vertes et les plus durables à travers la péninsule, où le respect de l’environnement et la découverte de paysages à couper le souffle vont de pair.

Engagement pour la Nature : Découvrez comment l’Italie, de ses côtes cristallines aux sommets alpins majestueux, embrasse l’écotourisme en protégeant ses espaces naturels uniques. Nous mettons en lumière des parcs nationaux comme le Parco Nazionale delle Cinque Terre et le Parco Nazionale d’Abruzzo, Lazio e Molise, des réserves marines, et des oasis où la faune et la flore prospèrent en harmonie avec les activités humaines.

Expériences Écoresponsables : Plongez dans des expériences qui éveillent la conscience écologique. Que ce soit à travers des séjours dans des éco-gîtes, des randonnées guidées minimisant l’impact sur l’environnement, ou des visites agritouristiques qui célèbrent les traditions locales et la production durable, chaque aventure est une ode à la beauté naturelle de l’Italie.

Aventures en Plein Air : L’Italie offre un terrain de jeu idéal pour les amateurs d’activités en plein air. De la randonnée dans les Dolomites (Dolomiti) à la plongée dans les eaux protégées de la Sardaigne, en passant par le cyclotourisme dans les collines toscanes, nos conseils et itinéraires vous guident vers des escapades inoubliables qui respectent et célèbrent l’environnement.

Culture et Tradition : L’écotourisme en Italie, c’est aussi découvrir une culture profondément enracinée dans le respect de la terre. Apprenez-en davantage sur les traditions agricoles, les festivals et les pratiques durables qui façonnent la vie dans les régions les plus vertes du pays, des vignobles biologiques de la Toscane aux anciennes méthodes de pêche des petits villages côtiers.

Engagement pour l’Avenir : Nous partageons également des initiatives et des projets innovants qui façonnent l’avenir de l’écotourisme en Italie. En promouvant des pratiques responsables, nous espérons inspirer non seulement un voyage respectueux de l’environnement mais aussi une contribution à la préservation des merveilles naturelles de l’Italie pour les générations futures.

Rejoignez-nous dans cette exploration éco-responsable à travers l’Italie, où chaque pas est un geste d’amour pour la planète. Ensemble, célébrons la dolce vita dans sa forme la plus pure et la plus durable.

Tours écologiques : voyages responsables

Embarquez pour des tours écologiques en Italie, pour un voyage responsable à la découverte des merveilles naturelles et culturelles.

Agriculture biologique et fermes : immersion rurale

Plongez dans le monde de l’agriculture biologique en Italie et vivez une immersion rurale authentique dans des fermes engagées.

Observation des oiseaux : sanctuaires ornithologiques

Découvrez les sanctuaires ornithologiques d’Italie, paradis des passionnés d’observation des oiseaux et de biodiversité.

Parcs nationaux d’Italie : préservation et diversité

Explorez les parcs nationaux d’Italie, joyaux de préservation et de diversité biologique, pour un voyage au cœur de la nature préservée.

Ecotourisme et voyage responsable

Comment faire de l’écotourisme en Italie ?

Faire de l’écotourisme en europe , c’est voyager près de chez soi. Mais pas seulement. Plusieurs pays, dont l’Italie, proposent aux visiteurs étrangers des voyages responsables. Voici ce qu’il faut savoir sur le tourisme vert en Italie.

Écotourisme en Italie

Comme beaucoup d’autres pays européens, l’Italie se met au tourisme vert. C’est d’ailleurs la formule touristique en plein essor dans le pays. Les exploitations agricoles proposent des activités touristiques et toutes les régions du pays s’y mettent.

Avec un million et demi d’hectares de nature protégés, l’Italie compte 24 parcs nationaux. Ils représentent 5 % de la superficie du territoire et constituent ce que l’on appelle « le cœur vert » du pays. Ces parcs sont des destinations aujourd’hui privilégiés par les visiteurs et amateurs d’écotourisme.

Que faire en écotourisme en Italie ?

En Italie, l’agritourisme s’est énormément développé au fil de ces dernières années, au détriment de l’activité agricole. Des fermes se proposent en location, à la place des villas. Les touristes étrangers sont particulièrement sensibles à la découverte de ce style de vie. Justement, ces logements offrent alors des vues imprenables sur les plus beaux paysages de l’Italie rurale.

Pour ce voyage, vous pourrez séjourner à la ferme ou dans un trullo dans la vallée d’Itria . Il vous sera aussi possible de choisir un écogîte ou un écohôtel dans la Vallée d’Aoste, ou près du parc Valle Del Sosio. La région du lac Majeur est également une option intéressante : proche de la France , ce territoire met à l’honneur sa filière de l’écotourisme avec des itinéraires et traçages à travers les plus beaux paysages de la région.

Quelles sont les régions d’Italie où l’on peut faire de l’écotourisme ?

En Italie, deux régions ont particulièrement développé leur formule « écotourisme en Italie ». C’est le cas de la Toscane (centre) et du Haut-Adige (nord-est) . D’autres régions sont aussi en train d’élaborer et de développer le tourisme vert en Italie.

Il s’agit de la Lombardie, de la Vénétie et de la Sabine. Pour l’heure, le voyage responsable y est encore limité. Mais au fil du temps, de nouvelles activités apparaissent, tout comme des logements écologiques et responsables. Ce sont ces régions qu’il faut privilégier pour un voyage responsable réussi en Italie.

Bien sûr, tous les sites qui bordent les parcs nationaux du pays sont propices au tourisme vert. Le parc National des Dolomites de Belluno, dont la singularité a été reconnue par l’UNESCO, est aussi l’un des plus beaux sites d’écotourisme d’Italie.

Quelles activités faire en écotourisme en Italie ?

Faire de l’écotourisme en Italie, c’est avant tout profiter du grand air et des paysages magnifiques qui s’offrent à nous. Des côtes vertes du Circeo aux plus hauts sommets du Gran Sasso, ce sont des dizaines d’activités différentes qu’il est possible de pratiquer.

Les randonnées y sont fantastiques : elles se déroulent au cœur d’un paysage à couper le souffle. Visiter les parcs, randonnée à pied, à VTT ou à cheval, découvrir la gastronomie typique du pays, pratiquer des activités sportives en plein air… Le programme de votre voyage responsable en Italie est plus chargé qu’il y paraît. Profitez de l’occasion pour découvrir les espèces endémiques des parcs, et notamment les végétaux.

Vous préférez partir en Espagne ? Retrouvez nos conseils ici.

Voyage éco-responsable en Italie : Découvrez les initiatives durables qui changent la donne !

Découvrez les initiatives durables qui façonnent le voyage éco-responsable en Italie ! Des initiatives durables innovantes ont vu le jour dans toute l’Italie, offrant aux voyageurs une expérience unique et respectueuse de l’environnement. Que vous souhaitiez explorer les magnifiques côtes méditerranéennes, visiter des villes historiques ou vous aventurer dans les paysages pittoresques de la campagne italienne, vous trouverez des options éco-responsables qui changent la donne. De l’agritourisme biologique aux transports publics écologiques en passant par les hébergements respectueux de l’environnement, l’Italie fait preuve d’une véritable volonté de protéger son patrimoine naturel et culturel tout en offrant des expériences inoubliables aux voyageurs. Préparez-vous à être inspiré par ces initiatives durables qui transforment le voyage en Italie !

Découvrir l’engagement de l’Italie envers le tourisme durable

L’Italie est un paradis pour les amoureux de la nature et de l’admiration des paysages époustouflants. Les initiatives de tourisme durable se développent rapidement dans le pays et offrent une excellente occasion aux voyageurs de soutenir des projets liés à l’environnement. Parmi les trois principales initiatives durables à encourager, citons la promotion de modes de transport doux, qui est essentielle pour faciliter l’utilisation des transports publics et réduire la pollution des villes. Un autre objectif important est la preservation des sites historiques , qui peut être réalisée grâce à la promotion du tourisme respectueux de l’environnement et des pratiques d’accueil responsables. Enfin, l’ Italie soutient également l’économie locale , en encourageant les visiteurs à acheter des produits locaux et en soutenant les entreprises locales.

Les initiatives écologiques dans les grandes villes italiennes

L’Italie est une destination très populaire et pourtant très polluée. En effet, grâce à ses nombreuses villes et sites historiques, elle attire de nombreux touristes chaque année. Cependant, ce pays a aussi des conséquences négatives sur l’environnement. Heureusement, certaines grandes villes italiennes ont pris des initiatives écologiques pour réduire leur impact sur l’environnement.

La première initiative écologique à soutenir est le projet Milan Green City de la ville de Milan. Ce projet ambitieux vise à transformer Milan en une ville durable à l’horizon 2020. La ville a mis en place un plan pour réduire sa consommation d’énergie et son empreinte carbone, tout en améliorant la qualité de l’air et en encourageant le développement durable.

La deuxième initiative que nous pouvons soutenir est le projet Urbino Eco-City de la ville d’Urbino. Ce projet ambitieux a pour objectif de créer une ville intelligente qui utilise des solutions innovantes pour réduire les émissions et encourager le développement durable. Il se concentre sur l’utilisation efficace des ressources, l’amélioration de la qualité de l’air et la promotion des transports publics durables et non polluants.

La troisième initiative à soutenir est le projet «Le Marche Ecovillage» de la région des Marches en Italie centrale. Ce projet a pour objectif d’augmenter le nombre d’habitants respectueux de l’environnement et sensibles aux thèmes du développement durable et de la durabilité.

Explorer les écotourismes ruraux et les fermes biologiques en Italie

L’Italie est l’une des destinations préférées des voyageurs du monde entier. Les voyageurs les plus soucieux de leur impact écologique peuvent maintenant choisir d’explorer cette destination de manière responsable. En effet, les initiatives durables à soutenir ne manquent pas et peuvent être explorées à travers les écotourismes ruraux et les fermes biologiques.

En premier lieu, les vacanciers peuvent découvrir le charme des petits villages italiens et leur mode de vie rural authentique et décontracté au travers des écotourismes ruraux . S’engager avec une telle initiative signifie soutenir une forme de tourisme qui se concentre sur la protection de la nature et l’interaction avec la communauté locale. Les voyageurs peuvent partager des moments uniques avec les habitants, goûter à l’authenticité des spécialités culinaires régionales et profiter d’un environnement paisible et serein.

Entrer en contact direct avec la terre italienne est possible grâce aux fermes biologiques qui développent leurs propres produits naturels. Ces fermes offrent aux visiteurs des expériences sensibles et durables, qui permettront aux voyageurs de soutenir de façon directe ces activités agricoles responsables. En visitant une telle ferme, il est possible de participer aux travaux agricoles, comme la cueillette des fruits ou encore le nettoyage des plantes médicinales, mais aussi de se délecter des produits locaux issus des cultures biologiques.

Se rendre en Italie peut donc être perçu comme une occasion unique pour explorer diverses initiatives durables. Le pays propose une multitude d’expériences pour découvrir cette destination sous un angle plus respectueux de l’environnement.

Les parcs nationaux italiens : des joyaux naturels préservés

L’Italie se targue d’être un véritable joyau naturel préservé. Avec plus de 150 parcs nationaux et régionaux, elle offre des paysages variés, des espèces rares et des trésors écologiques. Les initiatives durables à soutenir pour une visite éco-responsable en Italie incluent la découverte des parcs nationaux, leur protection et leur préservation.

Les parcs nationaux italiens proposent des randonnées pédestres spectaculaires qui s’étendent à travers les villes historiques, les forêts luxuriantes et les montagnes escarpées. Les voyageurs peuvent ainsi explorer des sites uniques tels que le Parc national du Gran paradiso, le Parc national des Cinque terre ou le Parc national du Pollino. Il est possible d’y rencontrer de nombreuses espèces rares telles que l’ours brun du Mont Viso et la chouette hulotte de Calabria. Les voyageurs peuvent également admirer plusieurs grands sites historiques ainsi que des vestiges préhistoriques.

Le soutien aux parcs nationaux italiens est important pour assurer la durabilité de ces endroits magiques. La prise en compte des besoins spécifiques à chaque région est essentielle pour conserver la biodiversité et les merveilles naturelles italiennes.

L’importance de la gastronomie durable en Italie

L’Italie est un pays riche en termes de gastronomie et offre une variété de cultures culinaires. Cependant, ces dernières années, l’Italie a fait face à un grand nombre de défis liés à la durabilité, comme la pollution des sols, la mauvaise qualité de l’air et l’utilisation excessive des ressources naturelles. La gastronomie durable contribue à minimiser les impacts environnementaux tout en maintenant une alimentation saine et nutritive. Les touristes peuvent donc soutenir les initiatives durables existantes en participant à des initiatives telles que les dégustations locales, la cuisine bio et les produits locaux.

Les dégustations locales sont l’un des meilleurs moyens de soutenir la gastronomie durable en Italie. Elles encouragent les producteurs locaux à travailler de manière plus durable et responsable tout en maintenant leurs spécialités culinaires uniques. La cuisine bio est également très populaire dans ce pays. Elle se concentre sur l’utilisation d’ingrédients biologiques issus du commerce équitable qui sont écologiquement amicaux sans compromettre le goût ou la saveur des plats. Enfin, les produits locaux font partie intégrante de la gastronomie italienne durable. Ces produits comprennent des légumes frais provenant des fermes locales ainsi que des fruits et du poisson frais du marché local.

Le voyage éco-responsable est une excellente façon de soutenir la gastronomie durable en Italie. Lors du choix d’un hôtel ou d’une auberge, il est important de vérifier qu’ils se conforment aux normes environnementales les plus élevées et qu’ils utilisent des produits alimentaires issus de sources durables et biologiques. Il est également important de prendre le temps d’explorer le paysage local afin de trouver les restaurants qui proposent des produits alimentaires provenant exclusivement de sources durables et respectueuses de l’environnement.

Soutenir le commerce équitable à travers le shopping responsable en Italie

Le voyage éco-responsable en Italie est une excellente initiative pour soutenir le commerce équitable et le shopping responsable. En effet, il existe plusieurs initiatives durables dédiées aux voyageurs italiens. La première initiative consiste à soutenir les entreprises locales et familiales. Les petits commerces, restaurants et cafés locaux sont un moyen idéal pour stimuler l’économie locale et aider les petites entreprises à survivre. Les voyageurs peuvent également encourager des projets de restauration durable qui s’engagent à utiliser des produits frais et locaux de manière responsable.

Les voyageurs peuvent contribuer à la protection de l’environnement en Italie en choisissant des hôtels respectueux de l’environnement. Ces hôtels utilisent des matériaux recyclés ou renouvelables et s’engagent dans des pratiques durables pour réduire leur empreinte carbone. Il est également possible de soutenir les agriculteurs italiens en achetant directement leur produits bio ou leurs vins. Ce type d’initiative permet non seulement aux agriculteurs de bénéficier des revenus supplémentaires mais aussi aux consommateurs de profiter d’une alimentation saine et naturelle.

Finalement, la meilleure façon de promouvoir le commerce équitable et le shopping responsable en Italie est de participer à des itinéraires touristiques à impact social positif.

La mobilité verte : se déplacer de manière écologique en Italie

Voyager en Italie peut se faire de manière écologique. Des initiatives durables sont mises en place pour encourager cette pratique et ainsi protéger l’environnement. La mobilité verte est une des principales actions à soutenir. Ainsi, trois initiatives intéressantes existent pour déplacer les voyageurs d’une ville à l’autre tout en respectant l’environnement.

Tout d’abord, la voiture électrique est la solution idéale pour voyager à travers l’Italie tout en réduisant la pollution de l’air et des transports. Les voyageurs peuvent louer une voiture électrique à un prix raisonnable et ce type de transport est facilement disponible dans plusieurs villes italiennes.

Les transports publics sont une autre initiative durable à prendre en compte pour se déplacer en Italie. Dans certaines villes, les voyageurs peuvent profiter des bus, des trams et des métros qui offrent un service pratique et fiable pour se déplacer entre les grandes villes. Les tarifs sont abordables et le temps d’attente est réduit au minimum.

Le vélo , ou autres moyens de locomotion écologiques comme les trottinettes ou hoverboards, sont une excellente option pour explorer les différentes villes italiennes. Le vélo est une activité très populaire parmi les voyageurs et il permet de voyager à petit prix tout en admirant la beauté du paysage italien. De plus, les vélos sont faciles à louer dans presque toutes les grandes villes italiennes.

Ces trois initiatives durables rendent possible la mobilité verte et permettent aux voyageurs de planifier leurs voyages tout en respectant l’environnement.

Le patrimoine culturel et historique durable dans les sites touristiques italiens

La beauté naturelle et culturelle de l’Italie est abondante et en grande partie préservée grâce à des initiatives qui assurent la protection du patrimoine historique et culturel durable. Les voyageurs peuvent soutenir ces efforts en visitant des sites touristiques italiens et en se familiarisant avec trois initiatives durables.

Tout d’abord, les visiteurs peuvent encourager le tourisme durable en achetant des produits locaux issus de l’agriculture biologique, qui sont disponibles dans des magasins spécialisés et sur des marchés régionaux. De plus, il existe des initiatives qui visent à réduire les déchets et à soutenir la qualité de l’air. Par exemple, les entreprises locales peuvent choisir de recycler leurs déchets plutôt que de les jeter afin de diminuer leur empreinte écologique. Enfin, un moyen pour soutenir le patrimoine culturel durable est d’encourager le tourisme culturel responsable, où les visiteurs peuvent découvrir la riche histoire et la culture italiennes sans nuire à l’environnement.

Les hébergements éco-responsables pour un séjour respectueux de l’environnement

Le voyage éco-responsable en Italie est une expérience mémorable qui permet de découvrir le pays tout en soutenant des initiatives durables. Voici les 3 initiatives durables à soutenir pour des vacances respectueuses de l’environnement.

Premièrement , le tourisme responsable est possible grâce à des hébergements éco-responsables. L’Italie offre de nombreux hôtels verts qui proposent un mode de vie respectueux de l’environnement et soutiennent des projets intéressants pour la région. Les voyageurs peuvent ainsi soutenir ces initiatives locales en choisissant un hôtel vert.

Deuxièmement , le voyageur peut adopter des pratiques respectueuses de l’environnement pendant son séjour. Il peut éviter d’utiliser des produits jetables et privilégier les produits durable et réutilisables. Il peut également participer à des activités éco-responsables, comme la plongée avec masque et tuba ou encore, apprendre à préparer un plat typique italien avec des ingrédients locaux et biologiques.

Enfin , afin d’accroître son impact positif, le voyageur peut également soutenir les entreprises locales qui s’investissent dans un tourisme durable.

Comment s’impliquer dans des projets bénévoles d’éco-conservation en Italie

Le voyage éco-responsable en Italie est un mouvement à la fois passionnant et désirable. Il offre aux voyageurs la possibilité de s’impliquer dans des projets bénévoles d’éco-conservation pour contribuer à la préservation de l’environnement. Les 3 initiatives durables à soutenir pour un séjour durable en Italie sont les suivantes :

1. Adopter une attitude éco-responsable . En tant que voyageur, vous pouvez vous impliquer en adoptant une attitude éco-responsable. Cela signifie s’engager à respecter des mesures qui réduisent l’impact sur l’environnement tout en profitant du voyage. Pour cela, nous vous conseillons de choisir des destinations plus accessibles, d’utiliser des moyens de transport peu polluants et de privilégier le commerce local.

2. Participer à une opération de nettoyage . L’Italie compte de nombreuses zones où la pollution est un problème persistant et il existe des projets visant à nettoyer ces espaces. Vous pouvez participer à des initiatives qui mettent en œuvre des solutions pratiques et durables pour réhabiliter les zones affectées par la pollution. Vous pouvez également promouvoir le recyclage et aider les résidents locaux à sensibiliser les autres à l’importance du respect de l’environnement.

3. Soutenir des causes écologiques . Vous pouvez également soutenir des causes environnementales importantes telles que la protection des eaux, la lutte contre le gaspillage alimentaire et l’amélioration de l’accessibilité aux sources d’eau potable pour tous.

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Voyages Durables en Italie : Comment Être un Touriste Responsable

Vous êtes-vous déjà imaginé profiter de la vie vibrante, des paysages époustouflants, de l’art sublime et de la délicieuse cuisine de l’Italie tout en respectant l’environnement ? Avec la montée des préoccupations concernant l’impact négatif du tourisme sur l’environnement, il est temps de changer de cap et d’explorer ‘La botte’ de manière écologique et durable. Dans cet article, nous nous pencherons sur le tourisme durable en Italie, en mettant en évidence les bienfaits pour les voyageurs, et comment le tourisme vert ou l’écotourisme peut être la clé pour préserver le charme de l’Italie pour les générations futures.

Êtes-vous prêt à vous immerger dans la beauté époustouflante de l’Italie tout en empruntant la route éco-responsable ? Si oui, vous êtes gâté ! Découvrez le charme des villes animées d’Italie, des vignobles tranquilles et des paysages majestueux tout en mettant la durabilité au cœur de votre voyage. Imaginez-vous flâner dans les rues historiques de Rome avec une carte pratique guidant chacun de vos pas. En parlant de Rome, avez-vous déjà envisagé d’explorer cette éternelle cité à pied ? Croyez-nous, c’est une expérience enrichissante qui vous rapproche de la vie romaine et constitue un grand pas vers le voyage durable! Permettez-nous de vous guider tout au long de ce voyage passionnant, mais tout d’abord, n’oubliez pas de consulter ces cartes pratiques pour les promenades à Rome qui seront votre meilleur compagnon lors de la navigation dans l’emblématique cité. Alors, lacez vos chaussures de marche, compagnons de voyage, alors que nous plongeons dans le monde fascinant du voyage durable en Italie!

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Qu’est-ce que le Tourisme Durable en Italie ?

Le tourisme durable en Italie est une expérience de voyage enrichissante qui prend en compte l’environnement local, la culture et la communauté. Il intègre des pratiques qui favorisent une relation équilibrée entre le tourisme et l’écosystème. Le but est de permettre aux touristes de profiter des belles attractions, sans causer de dommages inutiles à l’environnement. De plus, le tourisme durable soutient les économies et les communautés locales, injecte des revenus directement dans l’économie locale et préserve le patrimoine culturel.

Des vignobles biologiques de Toscane aux hôtels alimentés par des énergies renouvelables en Tyrol du Sud, les exemples concrets de tourisme durable en Italie abondent. Par exemple, le renommé Relais Villa L’Olmo, au cœur du Chianti, prône un luxe durable avec une ferme de production d’huile d’olive biologique et des logements à faible impact environnemental. Vous pouvez apprécier la splendeur de la Toscane tout en étant un touriste responsable.

Explorer Rome à Pied – Une Approche Durable

Les monuments colossaux, les sons, les couleurs vives et les odeurs distinctes font de Rome une ville à explorer à pied. Cela offre non seulement une expérience intimiste de l’effervescence de Rome, mais réduit également l’empreinte environnementale causée par les émissions de véhicules.

Prenez une carte physique ou digitale et commencez à errer. Du très visité Colisée, Panthéon et Vatican aux petites rues pittoresques et places animées, Rome peut être votre terrain de jeu écologique. Vous pourriez même découvrir des joyaux qui ne figurent pas dans les guides touristiques. En plus, cette pratique de voyage durable bat en brèche le problème notoire de congestion du trafic à Rome !

Avantages du Voyage Durable pour les Voyageurs

Le voyage durable bénéficie à la fois à la destination et au voyageur. L’un des avantages significatifs qu’il offre est une expérience authentique. Les voyageurs se connectent profondément avec la culture locale, les gens et l’environnement, ce qui résulte en une histoire de voyage plus enrichissante et plus significative.

Le tourisme durable vous permet également de découvrir des attractions moins connues, hors des sentiers battus, offrant une opportunité de contribuer directement aux communautés locales. Simultanément, cette approche de voyage éthique peut entraîner des économies significatives, puisque les restaurants locaux et les logements sont souvent moins coûteux que leurs homologues de tourisme de masse.

Tourisme Vert ou Écotourisme en Italie

L’écotourisme en Italie est une autre facette du voyage durable axée principalement sur la préservation et l’appréciation de la nature. L’Italie regorge de merveilles naturelles, des montagnes enneigées des Dolomites aux mers azurées de la Sardaigne – leur préservation est primordiale.

L’Italie soutient définitivement l’écotourisme avec divers parcs nationaux, forêts et réserves marines qui offrent des hébergements et des excursions respectueux de l’environnement. Des parcs comme le Parc National du Grand Paradis proposent des expériences intensives au sein de la nature comme l’observation de la faune et des refuges alpins respectueux de l’environnement pour l’hébergement, incarnant l’esprit de l’écotourisme.

Tourisme Vert ou Écotourisme par Région en Italie : Quoi Voir et Explorer

L’Italie est un pays béni par une diversité géographique immense. Chaque région offre des attractions naturelles uniques et des activités respectueuses de l’environnement. Voici un guide de voyage durable pour les amoureux de la nature souhaitant explorer le côté vert de l’Italie. 

Commençant par la région connue sous le nom de Riviera Italienne, la Ligurie se targue d’abriter le magnifique Parc National des Cinque Terre, un site du patrimoine mondial de l’UNESCO. Le trekking le long des sentiers séculaires est incontournable pour les paysages côtiers époustouflants. N’oubliez pas, le voyage en train est encouragé plutôt que la voiture pour alléger le fardeau environnemental. 

La Toscane n’est pas seulement célèbre pour ses villes d’art comme Florence et Sienne, mais aussi pour ses espaces naturels protégés. La Forêt de Casentino, le Mont Falterona et le Parc National de Campigna sont le rêve de tout écotouriste avec des sentiers de randonnée, des cascades, une variété de flore et de faune, et même des monastères !

L’île de la Sardaigne, réputée pour ses plages magnifiques, offre également des aventures d’écotourisme. Le Parc National de Gennargentu abrite des chevaux sauvages, des aigles dorés et même des mouflons. Des zones marines protégées comme le Parc National de L’Archipel de La Maddalena sont parfaites pour la navigation écologique et l’observation des dauphins.

Le Parc National de Val Grande dans le Piémont est la plus grande zone de nature sauvage en Italie. C’est un endroit fantastique pour la randonnée et pour vivre la solitude dans la nature. Le Piémont est aussi l’endroit où vous pourrez visiter la Réserve Naturelle de Sacro Monte, une série de chapelles dans un cadre naturel éthéré.

La région de la Vénétie abrite l’enchanteur Parc National des Dolomites Bellunesi, un paradis pour les randonneurs et les amoureux de la nature. Vous pouvez y faire de la randonnée, du vélo, ou même de l’observation des oiseaux dans cette belle partie des Dolomites.

La célèbre Côte Amalfitaine en Campanie cache un joyau pour les amoureux de la nature – la Réserve Naturelle de la Valle delle Ferriere. Le microclimat frais crée un paysage luxuriant qui ressemble plus à un paradis tropical.

Destination la Sicile, vous avez la Réserve Naturelle de Vendicari. Cet havre pour les ornithologues est une halte essentielle sur les routes de migration des oiseaux. En plus de l’observation des oiseaux, c’est aussi l’endroit idéal pour la randonnée et la baignade sur de jolies plages à l’eau cristalline.

Les Abruzzes sont la région la plus verte d’Europe, avec plus d’un tiers de son territoire consacré aux parcs nationaux et aux réserves naturelles. Le Parc National du Gran Sasso et des Monti della Laga et le Parc National des Abruzzes, du Latium et du Molise sont parfaits pour la marche, la randonnée, le vélo, l’observation de la faune et même le ski de fond en hiver.

L’Ombrie, connue sous le nom de “Cœur Vert de l’Italie”, est célèbre pour ses collines ondulantes, ses montagnes majestueuses et ses paysages pittoresques. Le Parc du Monte Subasio près d’Assise est un régal pour les randonneurs. Le parc abrite diverses espèces de faune et la riche végétation est une expérience en soi.

Émilie-Romagne

Cette région abrite le Parc du Delta du Po, classé Réserve de Biosphère de l’UNESCO. Cet écosystème débordant abrite des centaines d’espèces d’oiseaux et présente un paysage exceptionnel où se mêlent terre et eau. 

Le Parc Régional du Conero dans les Marches offre une combinaison de vues côtières époustouflantes et de sentiers naturels. Sa biodiversité forme un cadre parfait pour des randonnées à vélo et des expéditions d’observation des oiseaux.

Dans le talon de l’Italie, vous trouverez le Parc National de Gargano, l’une des zones vertes les plus importantes de l’Apulie. Il offre d’excellents sentiers de randonnée, des opportunités pour l’observation des oiseaux et pour explorer les fascinantes grottes marines le long de la côte.

Le Parc National du Pollino qui s’étend entre la Calabre et la Basilicate est le plus grand parc national d’Italie. Ici, vous pouvez vous aventurer dans des randonnées équestres, du rafting en eaux vives, ou simplement profiter de la vue magnifique sur la nature préservée.

Trentin-Haut-Adige

Cette région abrite deux parcs nationaux – le Stelvio et l’Adamello Brenta. La pratique des sports d’hiver de manière durable est possible ici avec le ski écologique. Il y a aussi d’innombrables options de randonnée et d’alpinisme avec la possibilité d’apercevoir des animaux rares comme l’aigle doré et le capricorne.

Vallée d’Aoste

Connue pour ses sommets emblématiques comme le Mont Blanc, le Mont Rose, et le Gran Paradiso, cette région offre de nombreuses opportunités pour un tourisme de montagne durable. Le Parc National du Gran Paradiso est un exemple de la biodiversité alpine et des activités d’écotourisme.

Frioul-Vénétie Julienne

Enfin mais pas des moindres, cette région célèbre la nature à travers le Parc Naturel des Dolomites Frioulanes et le Parc Naturel des Préalpes Julienne. Ici, la randonnée, l’observation des oiseaux, l’exploration des plantes et même les visites pour observer les étoiles illuminent le ciel italien comme nulle part ailleurs.

La Prévention de Problèmes Environnementaux en Italie

L’Italie, comme tous les autres pays, lutte contre des problèmes environnementaux, la pollution et la dégradation des terres étant des préoccupations majeures. L’urbanisation rapide, l’augmentation de la production de déchets, la surexploitation des ressources en eau, et le tourisme contribuent significativement au problème. Le tourisme durable émerge alors comme une stratégie importante pour relever ces défis, appelant à un comportement responsable de la part des touristes et à la mise en place de pratiques durables dans le secteur du tourisme.

En adoptant des pratiques de voyage durable, les touristes peuvent aider à réduire la pollution, à préserver les ressources naturelles, et à soutenir les économies locales, conduisant ainsi à un développement plus durable dans les zones touristiques phares. Cela peut effectivement devenir un grand pas vers la résolution des problèmes environnementaux de l’Italie.

Les voyages durables en Italie offrent une excellente alternative au tourisme conventionnel, réduisant les impacts néfastes du voyage et offrant une expérience plus authentique. De l’utilisation de cartes pour explorer Rome à pied aux nombreux avantages d’être un voyageur vert, le tourisme durable est avantageux pour tous. Participer à des activités respectueuses de l’environnement, soutenir les communautés locales et respecter la nature durant le voyage peuvent faire une énorme différence. Soyons des touristes responsables et faisons tous les efforts nécessaires pour préserver l’allure captivante de l’Italie pour les générations futures.

Explorez nos cartes de marche de Rome:

Rome en une journée.

📌 Temps alloué: 1 jour 🐾 Temps de marche: 3-4 heures

Vues panoramiques

📌 Temps alloué: 1 jour 🐾 Temps de marche: Flexible

Fontaines de Rome

📌 Temps alloué: 5 heures 🐾 Temps de marche: 4-5 heures

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Voyage Italie

Ah le pays de la « dolce vita » ! On pense naïvement tout connaître de l’Italie, sa gastronomie, son café serré (et surtout sans sucre), son accent chantant, son patrimoine culturel et historique…

Détrompez-vous, il suffit d'un voyage en Italie pour réaliser qu'on n'aura jamais fini de visiter ce pays. Parce qu’elle est vaste, la fameuse botte européenne est d’une diversité incroyable !

Nos séjours préférés en Italie

Nos séjours en italie, nos circuits en italie, l’italie et l'environnement.

Ces dernières années, l’Italie a été touchée par plusieurs grands scandales environnementaux, comme le recyclage illégal de déchets toxiques par la mafia napolitaine. Dix ans en arrière, la pollution de l’air coûtait 10 milliards d'euros et tuait 8 200 italiens chaque année. Mais la COP 21 a signé une nouvelle ère, plus écologique pour le pays. En 2015, l’Italie s’est engagée à réduire ses émissions de gaz à effet de serre de 40 % d'ici 2030. Aujourd’hui, le gouvernement multiplie les mesures pour préserver son environnement et la planète.

Avec sa position de 4ème dans le classement des destinations touristiques mondiales, le pays a conscience qu’il est urgent de développer le « slow tourism » et des mesures radicales pour lutter contre les flux trop importants de visiteurs ont été prises, comme l’interdiction depuis septembre 2019 aux navires de plus de 1000 tonnes de s'approcher du centre historique de Venise. L’Italie sévit donc, mais l’Italie innove aussi ! Certaines villes se montrent même très créatives, à l’image de Bologne qui, avec l’application Betterpoints, récompense les habitants qui privilégient la marche à la voiture. Le gouvernement sait que la transition écologique et l’avenir de l’écosystème du pays dépend surtout des futures générations.

En 2019, l’Italie est ainsi devenue le premier pays au monde à rendre obligatoire l'étude du réchauffement climatique à l’école publique. Les bambini du primaire au lycée sont ainsi sensibilisés aux enjeux environnementaux.

L'Italie est un pays limitrophe à la France. Un aller-retour en classe économique en Italie émet aux alentours de 0,5 tonne d’éq. CO2. À titre de comparaison, un français émet en moyenne 10 tonnes d’éq. CO2 par an, et devra n’en émettre que 2 tonnes éq. CO2 d’ici 2050 pour atteindre l’objectif de neutralité carbone. A noter que l’Italie reste facilement accessible en train depuis la France. Source: MyClimate.

L'empreinte carbone d'une nuit d'hôtel en Italie est de 16.1 kg d’éq. CO2. En moyenne, 60 à 70% de l’empreinte carbone d’une nuit d’hôtel provient de la consommation d’énergie. Cela prend par exemple en compte l'éclairage, la climatisation, l'énergie utilisée pour laver les draps ou encore chauffer l'eau des douches. L’empreinte carbone d’une nuit d’hôtel est donc très fortement corrélée à celle de la production d’électricité du pays. À titre de comparaison, l'empreinte carbone d’une nuit d'hôtel en France est de 6.6 kg d’éq. CO2 (chiffres basés sur des données de 2021). Source: Hotel Footprint - GreenView.

Les émissions moyennes de CO2 basées sur la consommation par habitant en Italie sont de 6.5 tonnes par an. Afin de limiter le réchauffement climatique à moins de 2 degrés d’ici la fin du siècle, chaque habitant devrait émettre moins de 2 tonnes par an avant 2050, bien en dessous de la moyenne mondiale de 4,4 tonnes. À titre d'information, les émissions basées sur la consommation sont les émissions nationales corrigées pour prendre en compte les échanges commerciaux. Cela signifie les émissions produites sur le territoire moins celles liées aux exportations, plus celles résultant des importations. Sources: Climate Watch & Our World in Data.

Le mix électrique d’un pays correspond à la répartition des sources d'énergie utilisées pour produire l'électricité du pays. Le mix électrique de l’Italie repose à 80% sur des énergies fossiles (gaz naturel et pétrole), émettant en moyenne 406 g d’éq. CO2 par kWh produit. À titre de comparaison, le mix électrique de la France émet moins de 100 g d’éq. CO2 par kWh produit. Source: Base empreinte® - ADEME.

L’Italie obtient une mauvaise note sur ce critère car elle utilise plus de ressources que ce que la planète peut régénérer en un an. Il faudrait actuellement l’équivalent de 2,7 planètes Terre pour que la consommation italienne de ses ressources soit durable et pérenne. Au niveau global, il en faudrait l'équivalent de 1,7 Terres. L’Italie a des efforts à faire quant à la quantité de ressources qu'elle utilise en une année afin de respecter les accords de Paris. Source: Earth Overshoot Day.

L'Italie s'efforce d'améliorer continuellement les conditions de travail et de promouvoir un travail décent pour tous. En effet, le pays accorde une importance significative à la sécurité et à la santé au travail, et des mesures sont mises en place pour assurer un environnement sûr et favorable. Les travailleurs bénéficient également de droits tels que la protection contre la discrimination et la possibilité de se syndiquer pour défendre leurs intérêts. Sources: Indice des droits du travail - Wage indicator et Centre for Labour Research & Indice des droits dans le monde - Confédération Syndicale Internationale.

D’après les Nations Unis, l'Italie possède un indice de développement humain de 89,5. Ce score très élevé, est de 16 points au-dessus de la moyenne mondiale de 73,2. L'espérance de vie dans le pays, le taux d'alphabétisation et le PIB par habitant sont bien au-dessus de la moyenne mondiale. Source: IDH - Programme de Développement des Nations Unies.

L’intensité touristique correspond au rapport entre le nombre d’arrivées et le nombre d'habitants du pays. L’Italie accueille 65 millions de touristes par an, contre 59 millions d’habitants. Le tourisme est considéré comme une aubaine économique, et d’importants budgets sont consacrés à sa promotion. Cependant, dans certaines villes et régions très prisées par les touristes, la qualité de vie des locaux peut être affectée, due à une forte affluence qui impacte à la fois l’accessibilité des infrastructures pour les locaux et leurs prix. Source: La Banque Mondiale.

L'Italie a mis en place d'importantes politiques publiques, dont les points forts sont la protection sociale (couvrant les soins de santé, les pensions, le chômage...), l'éducation et la culture. Le gouvernement soutient effectivement la culture à travers des programmes de subventions et d'investissements. La totalité du territoire est couverte par un approvisonnement en eau et en électricité. Concernant la sécurité intérieure, les vols à la tire sont fréquents dans les grandes agglomérations. Par ailleurs, il existe aussi un risque terroriste commun aux autres pays européens. Source: Indice des services publics - The Global Economy.

En Italie, 100% de la population a accès à une source d'eau potable améliorée depuis son logement. Cependant, le stress hydrique (lorsque la demande en eau dépasse les ressources disponibles) dans le pays est élevé (40-80%). Sources: Nations Unis & Institut des Ressources mondiales & Organisation pour l'alimentation et l'agriculture (FAO).

Le tourisme représente 11,6% de l’emploi en Italie. Le pays dépend relativement peu du tourisme, mais celui-ci contribue en partie à l’économie locale, à hauteur de 10,6% du PIB. Source: World Travel and Tourism Council (WTTC).

L’Italie est le premier pays au monde comptant le plus de sites et héritages culturels classés au patrimoine mondial de l’UNESCO, au nombre de 76. L'Italie est réputée à travers le monde pour sa richesse culturelle exceptionnelle. En tant que berceau de la Renaissance, le pays regorge de chefs-d'œuvre artistiques, d'une richesse culinaire et d'une architecture et histoire fascinante. Source: UNESCO.

L'impact de l'activité humaine sur les écosystèmes terrestres en Italie est jugé important, notamment en raison de la densité de population (201 habitants par kilomètre carré) qui a modifié les paysages naturels et les écosystèmes du pays. Cependant, presque toutes les régions d'Italie sont dotées de loi luttant contre la pollution lumineuse au-dessus de la ligne d'horizon. Source: Wildlife Conservation Society.

En Italie, la gestion des déchets est relativement bonne. Le pays a un bon niveau de gestion des déchets solides (en termes de collecte et de traitement) avec un score de 91.3/100. Le pays a cependant d'importants efforts à faire en termes de taux de recyclage (score de 39.9/100) et de responsabilité liée à la pollution de plastique des océans (score de 19.9/100). Source: Indice de performance environnementale (gestion des déchets) - Université de Yale.

L’indice de performance environnementale permet d’évaluer dans quelle mesure les pays se rapprochent des objectifs fixés en matière de politique environnementale. L'Italie est classée 23/180, avec un score de 57.7/100. Le pays a un score de 57.2 en termes de vitalité des écosystèmes, 76.9 en termes de santé et 48.2 en termes de politique climatique. Source: Indice de performance environnementale - Université de Yale.

De 2000 à 2020, l’Italie a enregistré une diminution de 0,3% de couverture forestière, représentant une perte de 30 200 hectares de terres arborées. Cette diminution s’explique principalement par l’expansion urbaine. Source: Global Forest Watch.

Le taux d’intégrité de biodiversité moyen de l'Italie est de 44%, signifiant une très forte perte de biodiversité par rapport à un écosystème de référence sur lequel l'impact humain est minime. Aujourd'hui en Italie, il est devenu presque impossible de trouver des forêts méditerranéennes anciennes, qui ont été exploitées depuis des millénaires pour produire du bois de chauffage et du charbon. Ces vastes étendues boisées se sont transformées en formations caractérisées par des arbustes denses, souvent épineux ou en régions appelées "garrigues", où le sol est couvert d'arbustes bas dispersés, souvent avec des rochers affleurants. Cette transformation est le résultat non seulement de la coupe, mais aussi de la dégradation du sol due à des facteurs tels que les incendies fréquents et le surpâturage, en particulier par les chèvres. Source: UN Biodiversity Lab.

Les incontournables

Les spots méconnus, les évènements à ne pas manquer : les journées européennes du patrimoine.

Une semaine après la France, l’Italie ouvre au public certains de ses palais et sites privés. De quoi découvrir les trésors architecturaux et culturels cachés du pays.

Le carnaval de Venise

Pendant dix jours, de la fin janvier à la mi-février, juste avant Mardi Gras, Venise se pare de masques et de costumes féériques. Cette fête traditionnelle italienne remontant au Moyen-Âge se célèbre dans les rues et dans les palais.

Le Palio de Sienne

Cette course de chevaux est l’évènement le plus célèbre de Toscane. Deux fois par an, les quartiers de la ville s’opposent lors de courses équestres au milieu de la Piazza del Campo. L’évènement fait vibrer Sienne et ses habitants pendant plusieurs jours. A vivre si votre voyage en Italie se déroule en juillet ou en août.

Le 15 août, jour de l’Assomption, est un jour de fête en Italie. Selon les régions, l’évènement est célébré avec beaucoup de ferveur ! Par exemple, à Capri, les locaux se retrouvent sur la plage Marina Grande pour la mellonata. On déguste de la pastèque et d'autres plats traditionnels, avant de prendre un bain de minuit en musique.

Le festival Romaeuropa

C’est un festival international et pluridisciplinaire qui se tient tous les ans à Rome, entre septembre et novembre. Théâtre, opéra, ballet, concerts, danse… Il y en a pour tous les goûts !

Slow Food à Bra

Le mouvement planétaire « Slow Food » est né à Bra, dans le Piémont italien, il y a 35 ans. Le siège de ce mouvement devenu aussi une organisation des Nations Unies est toujours dans cette ville. Un festival slow food consacré au fromage s’y déroule tous les deux ans. Cette année il aura lieu du 17 au 20 septembre et aura pour thème le slogan « Consider the animals ». Chaque édition rameute près de 200 000 personnes, et promeut des fromages de petits producteurs. L’occasion de déguster ou emporter chez vous les meilleurs fromages italiens !

cheese.slowfood.it/en/

Lucas Lahargoue spécialiste de la destination

L’italie est un condensé de richesses au niveau touristique mais on a souvent l’impression qu’on a déjà tout vu concernant l’italie, existe-t-il encore des contrées méconnues à découvrir dans le pays , l’italie c’est avant tout une destination culturelle avec beaucoup de villes à découvrir, que faire , et au niveau tourisme durable, quelles sont les initiatives récentes du pays en la matière , réussir son voyage en italie, s'intégrer sur place, quelle langue parler en italie .

Si vous ne parlez pas italien, sachez que les locaux étudient souvent l’anglais ou/et le français à l’école. Si vous maîtrisez l’espagnol, vous pourrez également vous faire comprendre par la plupart des italiens. Sinon, faites comme eux : parlez avec les mains !

Faut-il négocier les prix ?

Il est bienvenu de marchander avec les italiens sur les marchés et autres brocantes. En basse saison, vous pouvez essayer de négocier certaines activités et logements. Mais sinon, plus généralement, comme dans tout pays occidental, le marchandage n'est pas très répandu.

Y’a-t-il une règle concernant les pourboires ?

Dans les restaurants italiens, le service, l’eau et le pain sont souvent compris dans la note. Vérifiez le montant de ce « pane e coperto » avant de laisser un pourboire et sachez qu’à Rome, il a été interdit depuis 2007 mais certains restaurants ne tiennent pas compte de cette loi. Sinon, vous pouvez toujours laisser 10% avant de partir si vous avez apprécié le service.

Que faut-il ne surtout pas faire ?

La culture italienne requiert quelques connaissances si l’on veut éviter les regards interloqués. Déjà, on ne coupe jamais ses spaghettis et non, il est très mal vu d'ajouter du parmesan sur des pâtes aux fruits de mer. Ça ne se fait pas, c’est tout. Ensuite, n’insistez pas pour avoir une carafe d’eau au restaurant, ils ne peuvent vous donner que de l’eau en bouteille (payante) et ne commandez pas de cappuccino après midi, c’est une boisson de petit-déjeuner !

Quel comportement éco-responsable adopter ?

Pour éviter de vous ajouter au flux énorme de touristes sur certains sites pris d'assaut, tentez de les visiter à des horaires décalés quand cela est possible. Faites aussi attention à vos déchets. Dans le nord du pays, ils sont plutôt bien ramassés et traités mais dans le sud, à Naples notamment, le ramassage laisse parfois à désirer donc rajoutez-en le moins possible. Enfin, lors de votre voyage en Italie, quand vous profitez de la nature et plus particulièrement des parcs nationaux, restez sur les chemins balisés et ne prélevez rien, ni fleurs ni cailloux. Admirez seulement avec vos yeux.

A savoir avant de partir

Quand partir .

La saison idéale pour un voyage en Italie dépend de la région que vous souhaitez visiter, mais globalement, privilégiez la période entre mai et octobre.

Comment y aller ?

Au départ de France, l’Italie est accessible en avion, en train de nuit ou en voiture. Une multitude de villes italiennes sont desservies par la compagnie nationale Alitalia ou par Air France. Comptez 1h45 de vol pour un Paris-Rome. Pour un voyage en train, optez pour le train couchette, plus économique et idéal pour un long trajet. Quant à rejoindre le pays en voiture depuis la France, les principaux points d’accès se trouvent à Nice, Modane, Fréjus et Chamonix.

Formalités d'entrée

L’Italie fait partie de l’UE, une pièce d’identité ou un passeport en cours de validité suffit pour s’y rendre.

Décalage horaire

Il n’y a pas de décalage horaire.

Il n’y a pas de vaccin obligatoire lorsqu’on arrive de France, mais pensez à vous munir d’une carte européenne d’assurance maladie (à demander à votre Sécurité Sociale) : elle permet de bénéficier d’une prise en charge sur place de tous vos frais de santé.

L'indicatif téléphonique pour appeler l’Italie est le +39. Selon votre forfait (inclut l’UE ou non), vous pouvez utiliser votre téléphone sans surcoût.

Electricité

Le voltage et la fréquence électrique utilisés en Italie sont les mêmes qu'en France. Dans de rares établissements vous pourriez avoir besoin d’un adaptateur pour brancher votre ordinateur portable.

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Histoires d'aventures pour voyage intérieur

Cinque Terre : écotourisme au pays de la vigne perchée

Les Cinq Terres. Prononcez leur nom en français et voilà que des images d’armées enfiévrées et de seigneurs déloyaux vous sautent au visage sans crier gare. Ravisez-vous. Vous n’êtes pas dans un remake de Game of Thrones. En italien leur nom chante déjà, comme leur climat et leur vin, comme tout ce qui vit dans ce tout petit pays recroquevillé sur quelques hectares de cailloux escarpés dominant la mer méditerranée . Le Cinque Terre se disent “tchin-qwé térré”, avec l’accent. Ici en Ligurie, ce croissant de terre coincé entre l’arc des Alpilles au Nord, Monaco au Sud et Gênes sur la côte méditerranéenne, les anciens parlent encore des patois locaux hérités du génois. 

Instagram leur a ouvert les portes de la gloire. Les Cinque Terre forment un chapelet invraisemblable de cinq villages exigus aux façades bariolée s, reliés entre eux par le chemin de fer ou les sentiers muletiers creusés à même la roche. 10 kilomètres de criques et de falaises accidentées ont suffi à créer la légende. L’isolement total et la mer pour horizon. Ici, la route n’a vu le jour qu’au milieu du XXe siècle . Elle a scellé le destin de ces villages vignerons jusqu’ici restés préservés des folies de ce monde. 

Monterosso, Vernazza, Corniglia, Manarola et enfin Riomaggiore, dans le texte et d’Ouest en Est, sont des villages mythiques. Ils sont accrochés sur des parois rocheuses abruptes suspendues au-dessus la mer, une mer bleu paon qui irise leurs ports de pêche minuscules d’aplats marines et turquoises à couper le souffle. 

Tout autour : la vigne, cultivée en terrasses pierre par pierre, muret par muret, par des générations de viticulteurs acharnés .

On dit que le raisin battu par les vents iodés qui viennent du Sud donne au vin un goût salé.

Inaccessibles pendant des siècles, les villages endormis abritaient jadis des familles de paysans à qui tout manquait. Jusqu’au tournant des années 1970. La route est venue, et avec elle la procession ininterrompue des curieux en mal de pittoresque. Aujourd’hui toute l’année, les touristes affluent en grappes toujours plus fournies pour immortaliser les façades roses, jaunes et ocres bardées de petites fenêtres noires alignées. Au détriment de la vigne.

Ces dernières années aux Cinque Terre, le tourisme de masse a pris des proportions titanesques, à tel point que le sentier côtier a cédé il y a peu sous l’afflux incessant des visiteurs du monde entier qui se pressent pour admirer le prodige.

La splendeur et l’authenticité de ce territoire classé patrimoine mondial de l’Unesco en 1990 préservé à grand peine , la rudesse d’une géographie qui sculpte autant qu’elle magnifie, le goût de l’Italie par ses plats et son vin unique, les couleurs et la mer baignée de soleil, le tout dans un format de poche : il n’en fallait pas plus pour que la région devienne la coqueluche du tout-Internet en moins d’une décennie.

Pour aimer les Cinque Terre il faut prendre le temps. Il faut essayer, entre le va-et-vient des marées de touristes qui déboulent du petit train ou des ferries qui débarquent de La Spezia, de se frayer un passage pour apprécier le miracle. C’est une région de caractère qui mérite infiniment plus qu’un simple aller-retour qui viserait à courir les 5 villages en une seule journée.

Direction l’Italie : en route pour les Cinque Terre

Jour 1 – arrivée à levanto et soirée à monterosso, jour 2 – randonnée de monterosso à corniglia par le sentier côtier, jour 3 – kayak de mer de riomaggiore à manarola, jour 4 – agritourisme au domaine viticole cerrolungo.

• Cinque Terre : infos pratiques

Le soleil frappe fort sur le sentier côtier qui mène à Vernazza. Les murets de pierres qui longent le chemin cuisent tranquillement, pendant que les chênes verts et les arbousiers se balancent au gré de la brise marine qui rafraîchit par intermittence l’insupportable lourdeur de l’air en ce mois d’août. 

Je m’atermoie sur mes mollets tout subitement rougis malgré les généreux aplats de crème solaire. Au détour d’un virage, la vue s’ouvre sur la côte et seule la longue tige d’un agave en fleur vient griffer le tableau de la mer à perte de vue. 

Mais revenons un peu en arrière, voulez-vous. 

Il y a deux jours exactement, nous étions en Haut-Allier et il faisait 9°c au petit matin. Nous terminions un périple en canoë de 5 jours le long fleuve Allier qui débobine ses paysages de bocages verdoyants de la Lozère à la Loire. Bien sûr, nous nous étions félicités de notre transhumance fluviale avec bivouac, mais les températures plus que fraîches nous avaient un tant soit peu ôté le parfum de l’été. 

Un soir, assise sur ma pagaie devant la tente, alors que je mastiquais rêveusement ma knacki végétale emmitouflée dans ma polaire… j’eus une soudaine envie d’Italie.

La suite des vacances devait se dérouler en un road-trip champêtre sur les routes d’Ardèche centrale… mais il en fut autrement. Heureux les changements inopinés de destination !

“— Et tu veux aller où, en Italie ?, s’enquit mon fiancé avec une pointe d’inquiétude coincée entre les dents.

— Aux Cinque Terre !” m’exclamai-je en me levant d’un bond, comme illuminée par la grâce divine.

Nos brassières de canoë et la tente rangées dans notre van aménagé, nous partîmes sans plus attendre sur la route de l’Italie. L’improvisation est ce qui donne aux voyages un goût inimitable.

J’ai placé cet article sous le signe de l’écotourisme. Vous pourrez légitimement vous demander pourquoi.

Revenons donc rapidement sur ce qu’est l’écotourisme : l’écotourisme est une forme de voyage responsable qui contribue, d’une part, à la protection de l’environnement, et d’autre part, qui s’inscrit dans une démarche plus large de développement durable contribuant au bien-être des populations. 

L’écotourisme ne se réduit pas seulement à la visite responsable de sites naturels, c’est aussi une forme de tourisme qui vise à mettre en avant une approche locale, avec une dimension économique, sociale et environnementale.

Mission du jour : trouver un camping à Levanto

Après avoir roulé 8 bonnes heures depuis la Haute-Loire, nous arrivons dans la petite bourgade de Levanto en fin d’après-midi. Le panorama ici n’a rien d’exceptionnel. Levanto semble s’être figée dans le temps depuis des lustres. 

Pour une région si inondée de touristes, la vétusté des infrastructures est saisissante. Les rues tristes et les immeubles défraichis attestent que la grande époque de la Riviera Italienne s’est depuis longtemps dissoute dans les criques bleu clair. 

Mais Levanto constitue la porte d’entrée la plus à l’Ouest des Cinque Terre. Si l’on arrive à faire abstraction du caractère peu luxueux de ses campings et hôtels, ce point de chute fait très bien l’affaire pour visiter les cinq villages des Cinque Terre avec un logement à moindre coût.

Un tirage à la courte paille nous conduit à nous rendre au camping Alberto d’Oro tenter notre chance en vue de trouver un emplacement pour la nuit. 

Pour rappel : nous débarquons en Italie comme des fleurs et n’avons rien réservé en avance la semaine du 15 août.

Le camping Alberto d’Oro est ce que l’on pourrait appeler “à taille humaine”. Autrement dit, il s’enorgueillit d’une réception sise dans un algeco, d’un minuscule bar avec trois tables en plastique et de huit rangées d’emplacements herbeux bordées de géraniums où se tassent tant bien que mal les vacanciers de passage.

Par chance, l’employée saisonnière arrive à nous trouver une place, un désistement ayant eu lieu la veille. 

Nous nous garons en essayant de ne pas trop dépasser sur l’emplacement d’à côté où un couple d’Allemands vient lui aussi d’arriver. 

À peine leur moteur éteint qu’ils se lancent dans un ballet millimétré pour installer leur campement. Nous les observons ébahis. Pendant que Monsieur s’attaque au plantage des sardines de la tente familiale de 10 mètres carrés avec deux auvents, Madame sort les bagages du coffre de la berline. 

Pour planter ses sardines, Monsieur n’utilise pas un vulgaire caillou qui traînerait dans les parages ou pire, une vieille savate : il dispose d’un petit marteau prévu à cet effet joliment rangé dans une pochette spéciale. 

Julien et moi parions sur le temps de montage en se bidonnant comme des orangs-outangs. Finalement, le tout est monté en moins de 15 minutes, chaises et table pliante comprises. 

Nous sommes bluffés.

Le soleil décline et nos estomacs commencent à chanter du Toto Cutogno.

Le lieu n’étant décidément pas propice à une soirée romantique, nous décampons vers la gare de Levanto pour aller admirer le coucher de soleil sur la mer, à Monterosso. 

Soirée sur la plage de Monterosso

La gare de Levanto n’est qu’à 10 minutes à pied du camping. On y trottine bras dessus, bras dessous, heureux comme des papes de profiter de la chaleur méditerranéenne du soir tombant. Ça nous change de la Haute-Loire.

Dans le hall de la gare de Levanto, on peut acheter au guichet, en machine ou sur Internet les fameux pass “Cinque Terre” qui comprennent les trajets en train et l’accès aux sentiers de randonnée pour le nombre de jours qu’il vous faut.

La vente des pass est administrée par le Parc National des Cinque Terre. Les recettes sont utilisées pour l’entretien des sentiers, des transports locaux et du patrimoine du parc.

L’objectif de la mise en place de ces cartes payantes est donc double : permettre de mesurer et contrôler les mouvements touristiques sur ce lieu fortement sujet à la pression touristique et préserver le site grâce à des opérations d’entretien et de réhabilitation.

On choisit l’option “achat au guichet”, guichet qui est désert à 18 heures. Nous sommes ravis de voir que l’hôtesse parle très bien le français. Ça nous évite d’avoir l’air ridicules avec notre italien minimaliste.

Deuxième heureuse surprise : les horaires des trains dans les Cinque Terre s’étirent pratiquement jusqu’à minuit .

Monterosso al Mare, de son vrai nom balnéaire, a un petit côté Monte Carlo en miniature. La gare se trouve en toute première ligne sur la mer.

La première chose que vous voyez en sortant, c’est une longue plage de sable plantée de parasols rayés et de transats , la seule des Cinque Terre à être facilement accessible à la baignade. Ailleurs, vous ne trouverez que falaises découpées et criques uniquement joignables par des sentiers escarpés. 

Près du rivage, le rocher de Monterosso coupé en deux fait le dos rond devant le soleil qui décline à l’ouest, derrière le cap.

Nous partons en balade pour éviter la plage aménagée que l’on affectionne peu pour se réfugier sur une jetée naturelle de gros cailloux et admirer le spectacle du soleil couchant. 

Le village de Monterosso est tapi un peu plus en retrait des plages à l’Est, après la promenade qui débouche sur un tunnel.

On jette ensuite notre dévolu sur un joli bar à cocktails, le Colpi di Timone Monterosso, qui sert des frozen daïquiris dans des buckets pour deux à siroter à la paille. Possibilité aussi de choisir le cocktail national des Cinque Terre, le Spritz (campari – prosecco – tonic).

On s’en retourne à la nuit par le train de 23h30, des paillettes de Dolce Italia plein les yeux.

Arpenter le vignoble le plus escarpé du monde pour rejoindre Vernazza

C’est le petit matin, il est huit onze heures et on attrape le train à la gare de Levanto pour Monterosso.

En pleine journée, quand le soleil est haut, le train des Cinque Terre prend des allures de stroboscope géant.

Les nombreux passages en tunnels percés dans la roche granitique alternent avec des éclairs de lumières inondés de ciel bleu. 

On débarque à Monterosso, la chaleur commence à monter. On passe la guitoune où une jeune fille affable vérifie nos billets. 

Le sentier attaque assez sec par une série de marches à travers la vigne en terrasses. La vue sur la mer se mérite.

Sachez que les Cinque Terre ne se résument pas à un panorama de carte postale coloré. Vous êtes ici en territoire viticole, parmi les plus escarpés du monde.

Depuis 10 siècles, les paysans se sont éreintés à cultiver, sur ces à-pics austères battus par les vents salés, des vignobles en pergola accrochés au rocher.

Un travail de forçat dont la patience et l’ingéniosité force le respect. 

Comme l’explique cet excellent article de Vincent Réa dans Géo (qui a beaucoup inspiré ce billet), jusqu’à il y a peu, les viticulteurs descendaient le raisin à dos d’homme plusieurs fois par jours. La récolte était ensuite acheminée à La Spezia, toujours à pied à travers la montagne.

Ce n’est qu’à la fin des années 1970 que les “trenini”, des mini trains à crémaillère, mono ou bi-wagons, capables d’avaler les pentes de 50%, ont été mis en place pour permettre aux viticulteurs d’escalader les versants sans effort.

Mais la sueur paye. Avec le temps, et le tourisme aidant, le vin blanc des Cinque Terre a gagné ses galons. En contrepartie, la viticulture qui recule dramatiquement au profit des locations Airbnb a fait s’envoler les prix des bouteilles produites par les quelques celliers qui tiennent encore bon (ils étaient autrefois plus de 500).

Parmi les vins de pays, le Sciacchetrà est le nectar sacré des Cinque Terre. En dialecte ligure, sciacchetrà signifie écrasé, en écho à la méthode particulière de pressage des raisins utilisée pour ce grand cru.

Le Sciacchetrà est un vin blanc liquoreux unique, protégé par une Appellation d’Origine Contrôlée. Sa rareté et les conditions dantesques de sa production ont un coût : en moyenne une centaine d’euros la demi-bouteille. 

De Vernazza, repartir bien vite sur le sentier pour retrouver le calme des hauteurs

Il faut compter environ 1 heure 30 de marche pour rejoindre Vernazza. Le long du sentier jalonné de murs de pierres sèches, les points de vue valent vraiment le détour.

Mais c’est sans doute l’arrivée au-dessus du village de Vernazza qui suscite le plus d’engouement. Tout le monde veut avoir sa photo et des embouteillages se créent. 

Souvent vous trouverez, dans la littérature en ligne réservée aux Cinque Terre, la question suivante : “Quel est le plus beau village des Cinque Terre ?” . Cette question n’a pas vraiment lieu d’être. Je ne sais si d’aucuns la posent pour s’éviter la perte de temps de visiter les autres villages, mais je le répèterai ici une fois de plus, les Cinque Terre s’apprécient lentement, se digèrent, se contemplent, se respirent, et se vivent pour soi. 

J’aborde cette question parce que Vernazza est souvent le village qualifié de “village le plus beau” des Cinque Terre. Bien sûr, sa petite tour génoise et ses façades roses ramassées le long de la digue ont des atouts certains. Mais une fois en bas, le village n’est que ruelles bondées et queues interminables devant les marchands de glaces de la rue principale. 

On peine à se frayer un chemin pour aller jusqu’au port, et puis, lassés de tout ce monde, on décide de reprendre le sentier bien vite.

S’élever dans les terrasses permet de retrouver un peu de calme.

Corniglia ou le charme authentique d’un paysage séculaire

Le tronçon jusqu’à Corniglia n’est qu’enchantement. La vigne alterne avec les champs d’oliviers et les prés fleuris. Le spectacle est de toute beauté. 

Corniglia est juchée sur un éperon rocheux, à une centaine de mètres au-dessus de la mer. C’est le village le plus rustique des Cinque Terre, et peut-être pour moi, celui qui a le mieux su garder son charme d’antan.

Cette situation haut-perchée lui vaut d’être le seul village qui ne peut avoir sa gare au niveau du village. Celle-ci se trouve, comme toutes les autres, en bord de mer. Il vous faudra donc monter une belle volée de 382 marches pour vous rendre dans le centre de Corniglia. Ce seul détail en décourage plus d’un, et c’est tant mieux, car Corniglia est ainsi bien plus tranquille.

Mais revenons à notre légendaire Sciacchetrà. Après vos 3 heures et demi de randonnée en plein soleil, avancez-vous dans le village. Retrouvez la fraîcheur des ruelles étroites et, juste au pied de l’église, choisissez l’une des petites trattorias. Asseyez-vous, et demandez un verre de Sciacchetrà.

Les jambes encore fourbues par la marche, dégustez lentement votre verre. Appréciez sa robe or un peu épaisse. Regardez la buée fraîche perler sur le bombé du verre. Et pensez. 

Pensez à ces générations de viticulteurs héroïques qui ont porté ce vin jusqu’à vos lèvres , construisant sans relâche les murets sous un soleil de plomb, s’agenouillant à même le sol pour récolter les grappes sous les ceps courbés par le vent, et se cassant les reins pour descendre la montagne leur panier lourd sur le dos.

Dans un seul verre de Sciacchetrà, il y a tout le terroir des Cinque Terre, toute leur histoire viticole, toute la force de leurs autochtones, et toute la singularité de leur paysage. 

Après ce petit apéro hors du temps, nous décidons de dîner à Corniglia. Nous jetons notre dévolu sur un restaurant un peu en dehors du village, La Posada , qui propose des tables avec une vue imprenable sur la mer. 

Linguini aux fruits de mer, sardines grillées en escabèche, tartare de thon et pomme verte, poulpe rôti à la crème de patates et agrumes, et, pour les végétariens, une sélection de pasta aux tomates juteuses et légumes du jour. 

Quand le soleil couchant aura laissé place aux premières étoiles de la nuit, dans le voile outremer du ciel, il sera temps de repartir. Grisé·e par quelques verres de vin blanc, il vous sera bien plus facile de dévaler les marches jusqu’à la gare, attraper le train et revenir à votre point de départ en admirant depuis votre wagon, scintillements fugaces au sortir des tunnels, les reflets de la lune sur la mer.

Nous commençons à être un peu chez nous, en Italie. Les apéros, le vin blanc frais et les antipasti sont devenus de délicieuses routines.

Le troisième jour de notre séjour aux Cinque Terre est l’occasion de tester un autre mode de transport durable : le kayak de mer.

Il n’est pas nécessaire de forcer l’imagination trop longtemps pour se figurer que les villages des Cinque Terre sont encore plus splendides quand approchés par la mer . Quand les ruelles saturées de visiteurs bariolés deviennent moins nettes, plus petites, alors que l’on s’éloigne sur l’eau, et que le port s’ouvre pour ne faire qu’un avec le large, les villages reprennent leur caractère insulaire. 

Mais pour avoir la chance de les aborder par la mer, il faut une embarcation. Pour nous, pas question de choisir l’option des balades en ferries bondés de touristes qui accostent toutes les heures sur l’unique ponton.

Pour ce 3e jour, nous nous rendons donc en train à Riomaggiore. Direction : la location de kayak du port (nous avions pris soin de téléphoner la veille pour réserver chez Cinque Terre Adventure Boat Tours ).

La boutique est toute petite et le jeune blond au look surfeur qui nous tend les deux bateaux ne fait pas très italien (les clichés ont la vie dure), mais il est très prolixe, sauf sur les instructions qui restent rudimentaires.

Le prix par kayak monoplace est de 10€ pour 1 heure, 15€ / 2 heures, 20€ / 3 heures et 35€ la journée. On opte pour la formule 3 heures.

On prend deux bidons étanches qu’on sangle sur les kayaks, deux gilets et c’est parti pour la mise à l’eau. Elle se fait directement sur la jetée du port minuscule de Riomaggiore sur une pente décatie pleine de mousse. 

Pour ceux qui ne connaissent pas, le kayak de mer donne des sensations fascinantes . Au raz de l’eau, on sent les vagues soulever le franc-bord et le moindre clapotis prend des allures de montagnes russes.

Mais la magie opère dès qu’on commence à prendre le large.

On s’éloigne dans le soleil à grands coups de pagaie, direction l’horizon Manarola. 

Riomaggiore est splendide vue de la mer.

Pour notre première pause, on choisit de s’arrêter sur une petite crique entre les deux villages pour se baigner. Calme assuré ! 

Dans les Cinque Terre, la navigation et le mouillage sont réglementés par le Parc, par conséquent pas de risque de devoir se tremper au milieu des vedettes à l’ancre.

Il faut environ ¾ d’heure pour rejoindre Manarola en pagayant. 

À l’arrivée par contre, c’est plus compliqué. On n’a pas de corde (un “bout” on dit en langage de marins) pour attacher les kayaks ! Sans amarre digne de ce nom, pas moyen de les accrocher aux anneaux du port. On décide donc de les remonter sur la cale (la descente bétonnée qui sert à la mise à l’eau des bateaux) mais l’exercice est périlleux car en pleine saison, elle est envahie de baigneurs en train de bronzer. Les estivants nous regardent traîner nos embarcations d’un mauvais œil pendant qu’on tente de zigzaguer lestement entre les serviettes.  

Un peu plus haut, on laisse les kayaks, on s’habille et on part visiter Manarola. Le village est adorable, pittoresque à souhait, et la jolie promenade depuis la jetée permet d’avoir des vues imprenables sur les façades colorées.

Nous sommes de retour à Riomaggiore en fin de journée, juste à temps pour se préparer pour le coucher de soleil, qui plonge dans la mer juste en face du port.

Un cornet de fruits de mer frits à emporter, deux bières et nous voilà installés sur la jetée, face à l’astre qui amorce sa descente. Un pur moment de bonheur, et un spot unique !

La soirée sera passée à Riomaggiore, qui est un gros coup de cœur pour nous et c’est tant mieux, car nous avons réservé une nuit d’hôtel dans le village pour profiter des dernières heures du jour. 

De nuit, n’hésitez pas à arpenter les ruelles en escalier et à vous perdre sur les hauteurs, entre vignobles miniature et quartiers suspendus.

Nous avons réussi (rappel : nous n’avions rien réservé à l’avance) à trouver une chambre dans un petit hôtel très correct, en plein cœur de Riomaggiore. Le lendemain, nous retournerons à Levanto pour nous enfoncer dans l’arrière-pays.

Le camion s’élève par les petites routes au-dessus de La Spezia et l’air devient plus vif. Les collines verdoyantes ondulent au gré des virages. L’arrière-pays des Cinque Terre mérite vraiment le détour.

La région qui s’étend d’Est en Ouest comme une langue au Nord de La Spezia s’appelle le Val di Vara . Elle contraste radicalement avec le paysage méditerranéen de la côte.

Sur les hauteurs, les forêts de châtaigniers et les pins remplacent les oliviers et les arbousiers.

Les petits villages médiévaux se succèdent et au détour des collines, les fermes et les productions viticoles qui ont fait des séjours d’agritourisme — “agriturismo” — leur fer de lance, vous accueillent à l’ombre de leurs terrasses qui surplombent la vallée.

Le domaine Cerrolungo est géré par cinq femmes de caractère, qui ont décidé de faire revivre la tradition viticole sur ce magnifique domaine. Les techniques de vinification traditionnelle donnent à leur production son goût unique. Ruzzese, Sangiovese, Ciliegiolo, Canaiolo : les cépages autochtones de la Ligurie utilisés donnent naissance à des vins blancs et rouges qui nous ont laissé sans voix.

Quand le soir tombe sur La Spezia et que le soleil rougeoyant disparaît au loin, on s’installe sur la pergola débordante de glycine pour déguster un verre de vin blanc frais. 

Le dîner est préparé maison, par le domaine, et c’est un régal du début à la fin. 

Les derniers rayons du soleil disparaissent au-delà de la vallée. Notre séjour touche à sa fin, mais on se dit qu’on resterait bien ici plus longtemps…

Les Cinque Terre, c’est un peu ça : prendre le temps de vivre pour s’imprégner autant de l’histoire de la terre que de la gentillesse des habitants .

CINQUE TERRE : INFOS PRATIQUES

Comment se rendre aux cinque terre .

Comme je vous le contais quelques lignes plus haut, les cinq villages sont restés longtemps uniquement accessibles par la mer, le rail ou les sentiers pédestres. 

Aujourd’hui il y a bien une route, certes. Mais pour veiller sur son label de patrimoine mondial de l’Unesco et protéger le site, le Parc National des Cinque Terre tente par tous les moyens d’endiguer l’effarante pression touristique. Ne vous avisez donc pas de vous y précipiter en décapotable ou pire, en camping car pour goûter le parfum de la dolce vita . Le Parc veille à décourager les automobilistes à grands renforts de parkings hors de prix aux places limitées positionnés aux portes des villages, pour endiguer l’engorgement inévitable qui guetterait sans quoi les étroits lacets de bitume. 

Pour visiter les villages et vous en approcher au mieux, il vous reste donc vos jambes, la mer, ou le train. Vous vous doutez bien que mon caractère aventureux a privilégié ces trois moyens pour découvrir ce petit bijou de territoire.

Considérant que s’aventurer vers les villages en voiture n’est pas une bonne idée (même si l’idée de trouver un petit bout de chicane sur la route pour passer la nuit dans le camion avec la mer en face se serait avéré fort tentant), l’itinéraire de visite présenté dans cet article combine harmonieusement randonnée et déplacements en train. 

Qui plus est, l’accès aux eaux territoriales étant réglementée par le parc pour les ferries assermentés et les embarcations non polluantes, nous ajoutons aussi une journée de kayak, pour accéder aux villages par la mer et fureter dans les criques alentour.

Choisir son camp de base : Levanto ou La Spezia

Si vous êtes venu·e avec votre propre véhicule, vous aurez deux options de parkings pour stationner et rejoindre une gare limitrophe qui permet de rallier les cinq villages : La ville de La Spezia (tout à l’Est, après Riogmaggiore), ou celle de Levanto (tout à l’Ouest, avant Monterosso). Si d’ailleurs vous arrivez par l’avion + le train c’est le même choix qui s’offre à vous pour le point de chute.

La Spezia est le chef-lieu de la province de Ligurie. Elle abrite un important port marchand et a autrefois employé des générations d’hommes des Cinque Terre sur ses chantiers navals. Séjourner dans une grande ville ne nous a pas fait envie. La Spezia nous apparaît sans charme et nous n’avons pas du d’appétence pour l’ambiance d’une cité balnéaire avec ses immeubles, ses palmiers, ses plages artificielles et son port de plaisance gigantesque.

Nous jetons donc notre dévolu sur Levanto, sans trop savoir à quoi nous attendre, mais la petite taille de la ville nous laisse aussi présager des tarifs plus avantageux pour les nuités.

Se loger à Levanto : hôtel ou camping ?

Les hôtels à Levanto sont chers quand on n’a pas pu réserver à l’avance, et qui plus est, il ne nous font pas rêver. Nous décidons d’opter pour le camping pour garer notre van aménagé.

Il y a 5 campings à Levanto, situés plus ou moins loin de la gare. Nous jetons notre dévolu sur de camping Albero D’Oro , en priant pour qu’il y ait de la place. 

C’est un tout petit établissement familial, les emplacements sont ombragés mais minuscules, l’accueil y est chaleureux et les prix… assaisonnés. Le tarif était, de mémoire, de 48 euros par nuit pour deux adultes et un camion (tarif camping-car).

Le point positif : la gare ferroviaire de Levanto n’est qu’à 500 mètres (moins de 10 minutes de marche) et le supermarché aussi (dans l’autre sens). 

Le personnel du camping est très aidant et se fera un plaisir de vous renseigner. Nous concernant, il se sont pliés en 4 en pleine saison pour nous caser sur des places libérées à la dernière minute, alors que nous n’avions rien réservé du tout.

Visiter les Cinque terre en train

Le Parc National propose des pass pédestres et/ou train qui sont bien pratiques, mais pas donnés. Comptez 16€ à la journée ou 29€ le pass + train 2 jours pour un adulte. Les pass famille semblent, à vue de nez, plus intéressants. Il est possible d’acheter les pass en ligne sur le site officiel du parc .

Location de kayaks à Riomaggiore

Nous avons loué nos 2 kayaks monoplace chez Cinque Terre Adventure Boat Tours et nous avons été très contents du service. La boutique parle anglais ce qui nous a facilité la vie.

Elle se trouve juste devant le port, donc aucun souci pour la mise à l’eau. Il y a un tuyau d’eau pour se rincer en revenant.

Le prix par kayak monoplace est de 10€ pour 1 heure, 15€ / 2 heures, 20€ / 3 heures et 35€ la journée. On opte pour la formule 3 heures. Compris dans le prix : les pagaies et les gilets.

Vous pouvez aussi choisir un kayak biplace (tarif : 15€ / 1h, 25€ / 2h, 35€ / 3h et 50€ la journée).

Cinque Terre : où dormir ?

Nous avons prévu de rester 4 jours et trois nuits aux Cinque Terre. 

Pour des questions d’optimisation de budget (et oui quand on décide comme ça, comme une fleur, de se pointer au Cinque Terre la semaine la pire de l’année, celle du 15 août, sans avoir réservé, il ne faut pas se leurrer : 1) tout est plein, et 2) les prix sont exorbitants).

Deux nuits seront passées à l’extérieur des villages des Cinque Terre à Levanto au camping avec notre van, et une nuit sera passée dans le village de Riomaggiore, qui nous est apparu d’une part charmant, et qui présente l’avantage de proposer la location de kayaks de mer (voir plus loin). 

L’hôtel que nous avons choisi s’appelle Vento di Grecale (« Vent d’Est »), il se trouve en plein cœur du village. C’est un milieu de gamme (autour de 100 euros la nuit) parfait pour flâner dans les ruelles au clair de lune.

Nous passons également une nuit dans le très agréable domaine d’agritourisme «  Cerrolungo « , dans l’arrière-pays (environ 90€ la nuit).

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Matériel photo : Toutes les photos de cet article ont été prises avec un Canon G7X

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Merci de m’avoir fait voyager alors que sur ma région déferle un mois de pluie sur une journée! remarque: on ne voit jamais Julien en photo! Bises Hélios

Ahah, c’est très vrai Hélios, mais comme ce n’est pas un blog collectif, Julien n’a pas forcément envie de se retrouver en photo sur le web 🙂 Tu peux le retrouver en revanche en paroles et en images sur sa chaîne Youtube Monsieur Matos

Salut , merci pour ton article super bien écris ! J’avais une petite question concernant votre itinéraire mais pourquoi avoir pris une nuit d’hôtel à riomaggiore ? Car nous sommes un peu dans le même cas que vous (van aménagé ) mais on se demandait s’il était possible de faire les visites en rando et kayak du même point de chute au départ ?(un des 5 campings dont tu parles)

Merci Pamela

Bonjour Pamela, merci pour ton message ! Nous avons pris une nuit d’hôtel pour le plaisir de rester dans le village la nuit, pouvoir faire des photos au soleil couchant et profiter de l’ambiance tout d’un coup redevenue tranquille quand le flot des touristes repart et que le calme enveloppe le sentier côtier et les terrasses des cafés 🙂 Mais ce n’est pas obligé du tout ! Il y a des trains retour vers Levanto jusqu’à 23 heures – minuit de mémoire, et cela n’empêche pas de profiter d’une belle soirée au resto avant de rentrer aussi. Vous pourrez tout à fait faire vos escapades rando et kayak depuis votre point de chute et utiliser les trains pour aller d’un village à l’autre à tout moment de la journée (privilégier un pass 2 ou 3 jours peut être utile dans ce cas). Il y a des trains très fréquemment et pour aller d’un bout à l’autre des Cinque Terre : c’est 20 minutes de train de Levanto à Riomaggiore, donc ça se fait très bien. Bon voyage !

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Le Meilleur Circuit de Voyage Écotouristique en Italie de 15 Jours

L’Italie est l’une des destinations les plus populaires et les plus fascinantes en Europe. Avec son riche patrimoine culturel et naturel, c’est le choix parfait pour un court séjour ou un circuit de voyage écotouristique. Le meilleur circuit de voyage écotouristique en Italie de 15 jours vous donne l’occasion de découvrir les merveilles de la nature italienne, de la côte amalfitaine à la Toscane en passant par le lac Garda et le majestueux Mont Blanc. Vous découvrirez des villes pittoresques, des paysages somptueux et des attractions culturelles uniques. Suivez ce guide pour découvrir le meilleur circuit de voyage écotouristique en Italie de 15 jours.

Le Meilleur Circuit de Voyage Écotouristique en Italie de 15 Jours : Découvrez la Beauté Naturelle de l’Italie

Jour 1 : arrivée à rome.

Le circuit commence à Rome, la capitale de l’Italie. Vous pouvez commencer votre visite par la célèbre place Navone et admirer la fontaine de Trevi, puis vous promener dans les ruelles pavées du centre historique. Vous pouvez également visiter les sites les plus populaires de la ville, tels que le Colisée, le Panthéon et le Vatican.

Jour 2 : Rome

Le deuxième jour de votre circuit de voyage écotouristique en Italie de 15 jours vous emmène à Rome. Vous pouvez visiter le Forum romain et le Capitole, un complexe monumental composé de plusieurs bâtiments et musées, dont le célèbre musée du Vatican. Vous pourrez également visiter les musées nationaux et les galeries d’art, ainsi que les principales attractions de la ville.

Jour 3 : Rome – Florence

Le troisième jour de votre circuit de voyage écotouristique en Italie de 15 jours, vous prendrez le train pour vous rendre à Florence, la « ville de l’art ». Vous pourrez visiter le Duomo, la cathédrale de Florence, et admirer la splendide vue sur la ville depuis le Piazzale Michelangelo. Vous pourrez également vous promener dans les ruelles étroites de la ville et admirer les œuvres des artistes italiens les plus célèbres, tels que Michel-Ange et Léonard de Vinci.

Jour 4 : Florence – Sienne

Le quatrième jour de votre circuit de voyage écotouristique en Italie de 15 jours, vous partirez pour Sienne, une ville médiévale célèbre pour ses couleurs ocres. Vous pourrez visiter le Palazzo Pubblico, la Piazza del Campo et le Duomo, l’une des plus belles cathédrales gothiques d’Italie. Vous pourrez également goûter à la gastronomie locale et découvrir les produits du terroir sienois.

Jour 5 : Sienne – Arezzo

Le cinquième jour de votre circuit de voyage écotouristique en Italie de 15 jours, vous poursuivrez votre voyage en direction d’Arezzo, une ville médiévale riche en histoire. Vous pourrez visiter le Palazzo Comunale, le Palazzo dei Priori et la Piazza Grande, et découvrir les nombreux musées et galeries d’art de la ville.

Jour 6 : Arezzo – Montepulciano

Le sixième jour de votre circuit de voyage écotouristique en Italie de 15 jours, vous vous rendrez à Montepulciano, une ville médiévale célèbre pour son vin. Vous pourrez visiter le Palazzo Comunale et la Piazza Grande, et prendre le temps de déguster le vin local et les produits régionaux.

Jour 7 : Montepulciano – Pise

Le septième jour de votre circuit de voyage écotouristique en Italie de 15 jours, vous prendrez le train pour vous rendre à Pise. Vous pourrez visiter le célèbre Campo dei Miracoli, un site qui comprend la célèbre tour penchée, le Duomo et le baptistère. Vous pourrez également découvrir le musée de la science et admirer les œuvres d’art de la ville.

Jour 8 : Pise – Cinque Terre

Le huitième jour de votre circuit de voyage écotouristique en Italie de 15 jours, vous partirez pour Cinque Terre, une région côtière célèbre pour ses villages médiévaux pittoresques. Vous pourrez explorer les villages de Riomaggiore, Manarola, Corniglia et Vernazza et vous promener dans les ruelles pavées et les petites criques.

Jour 9 : Cinque Terre – La Spezia

Le neuvième jour de votre circuit de voyage écotouristique en Italie de 15 jours, vous voyagerez à La Spezia, une ville portuaire située à l’extrémité de la côte ligure. Vous pourrez visiter le Castello San Giorgio et le Castello San Giorgio, et profiter d’une journée à la plage pour vous baigner et vous détendre.

Jour 10 : La Spezia – Gênes

Le dixième jour de votre circuit de voyage écotouristique en Italie de 15 jours, vous vous rendrez à Gênes, une ville côtière célèbre pour ses musées et ses galeries d’art. Vous pourrez visiter le Palazzo Ducale, le Palazzo Bianco et la Piazza de Ferrari, et découvrir les richesses historiques et culturelles de la ville.

Jour 11 : Gênes – Milan

Le onzième jour de votre circuit de voyage écotouristique en Italie de 15 jours, vous prendrez le train pour vous rendre à Milan, la capitale financière et culturelle de l’Italie. Vous pourrez visiter le Duomo, le plus grand édifice gothique d’Europe, et admirer la vue sur la ville depuis la terrasse du toit. Vous pourrez également visiter le Musée du Duomo et le Musée des Sciences et des Techniques.

Jour 12 : Milan – Lac Garda

Le douzième jour de votre circuit de voyage écotouristique en Italie de 15 jours, vous vous rendrez au lac Garda, l’un des plus beaux lacs d’Italie. Vous pourrez vous promener le long des rives du lac et visiter les villes voisines, comme Sirmione et Garda. Vous pourrez également profiter de la plage et de la nature environnante.

Jour 13 : Lac Garda – Venise

Le treizième jour de votre circuit de voyage écotouristique en Italie de 15 jours, vous voyagerez à Venise, « la ville des canaux ». Vous pourrez visiter le Palazzo Ducale et la Piazza San Marco, et admirer les splendides paysages de la ville en dérivant sur les canaux. Vous pourrez également découvrir les principales attractions de la ville, telles que le musée Peggy Guggenheim et le musée des Beaux-Arts.

Jour 14 : Venise – Florence

Le quatorzième jour de votre circuit de voyage écotouristique en Italie de 15 jours, vous retournerez à Florence pour visiter les principaux sites de la ville. Vous pourrez visiter la cathédrale Santa Maria del Fiore, le Palazzo Vecchio et le Ponte Vecchio, et admirer les œuvres des artistes italiens les plus célèbres.

Jour 15 : Florence – Rome

Le dernier jour de votre circuit de voyage écotouristique en Italie de 15 jours, vous prendrez le train pour retourner à Rome. Vous pourrez visiter les principales attractions de la ville, telles que le Colisée, le Forum romain et le Vatican. Vous pourrez également profiter des restaurants, des boutiques et des cafés de la ville.

Les questions fréquentes sur les circuits d’écotourisme en Italie

Q : Où trouver le meilleur circuit de voyage écotouristique en Italie de 15 jours ?

R : Vous pouvez trouver le meilleur circuit de voyage écotouristique en Italie de 15 jours sur plusieurs sites web, notamment les agences de voyages en ligne et les plateformes de réservation.

Q : Quels sont les principaux sites à visiter lors d’un circuit de voyage écotouristique en Italie de 15 jours ?

R : Les principaux sites à visiter lors d’un circuit de voyage écotouristique en Italie de 15 jours incluent Rome, Florence, Sienne, Arezzo, Montepulciano, Pise, Cinque Terre, La Spezia, Gênes, Milan, le Lac Garda, Venise et Florence.

Q : Quels sont les avantages du circuit de voyage écotouristique en Italie de 15 jours ?

R : Les principaux avantages d’un circuit de voyage écotouristique en Italie de 15 jours sont la possibilité de découvrir les merveilles de la nature italienne, de visiter les principales attractions de chaque ville et de profiter de la gastronomie italienne.

Tourisme durable en Italie pour 15 jours

Le meilleur circuit de voyage écotouristique en Italie de 15 jours est la façon parfaite de découvrir les merveilles de la nature italienne. De Rome à Venise, en passant par Florence et le lac Garda, vous découvrirez des villes pittoresques, des paysages somptueux et des attractions culturelles uniques. Alors, préparez votre voyage et découvrez ce que l’Italie a à vous offrir !

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Le tourisme durable gagne du terrain en Italie

L’industrie du voyage et du tourisme en Italie intègre lentement des pratiques vertes. Plus particulièrement, les hôtels tentent de réduire les émissions de carbone en explorant des sources d’énergie alternatives et en permettant aux clients d’économiser l’énergie, de recycler et de réduire les déchets.

Le gouvernement italien et les acteurs de l’industrie sont de plus en plus conscients que le tourisme durable deviendra le seul modèle de tourisme possible à moyen et long terme . Les consommateurs sont également de plus en plus conscients des enjeux et des pratiques du tourisme durable et exigent de plus en plus des produits respectueux de l’environnement.

Table des matières

La popularité de l’écotourisme

Le tourisme durable en Italie signifie principalement l’écotourisme, une tendance qui a bénéficié en 2009 des préoccupations croissantes concernant la préservation de l’environnement et le soutien au développement durable. L’écotourisme en Italie se concentre principalement sur les cultures rurales locales qui sont uniformément présentes sur tout le territoire national, et sur la préservation de la faune et de la flore.

Veuillez voir ci-après le développement du tourisme en général en Italie :

À partir de 2009, une proposition de vacances entièrement éco-responsable est proposée par la province du Haut-Adige. Les Alpes de Siusi ont lancé un programme environnemental intégré pour préserver le plateau Sciliar. Le trafic est limité entre 9h00 et 17h00 lorsque les Alpes de Siusi ne sont accessibles que par câble ou par bus, alors que presque tous les véhicules de transport public fonctionnent au méthane dans toute la région. Les hôtels sont éco-durables et le vin et la nourriture offerts aux clients sont, autant que possible, « zéro kilomètre ».

Préservation des cultures et traditions locales

La préservation des facteurs culturels locaux et la renaissance des traditions étaient d’autres tendances émergentes de l’industrie du tourisme au cours de la dernière décennie en Italie, souvent promues par le gouvernement. Cette tendance est liée à la protection des dénominations géographiques des types d’aliments tels que le fromage, le vin et le jambon.

Les initiatives de tourisme durable en Italie se concentrent principalement sur la promotion de zones moins connues du pays, loin des régions les plus populaires de Lombardie, Vénétie, Toscane, Campanie et Émilie-Romagne.

En 2009, la Sicile a dirigé le projet de tourisme interrégional vert qui voit, par exemple, un service de train du patrimoine dans les réserves naturelles de la région. Selon le conseiller régional du tourisme, Nino Strano, le tourisme vert deviendra une ressource économique importante pour la Sicile.

Des investissements nationaux et européens importants

Le principal défi du gouvernement italien à moyen et long terme est d’augmenter le nombre d’écotouristes tout en investissant dans les espaces verts des villes, en restaurant les bâtiments historiques et en créant les infrastructures dans les zones rurales qui sont promues. Les bénéfices d’une telle activité ne se verront toutefois qu’à moyen terme.

Le tourisme durable occupera un rôle croissant en Italie au cours de la période de prévision. Par exemple, en 2009, les Pouilles ont investi 50 millions d’euros dans le tourisme, pour rénover les infrastructures d’hébergement de la région et améliorer son offre touristique, la rendant ainsi plus compétitive sur les marchés internationaux : une exigence clé pour le financement des projets touristiques était leur durabilité.

• Séjourner à Milan : des hôtels uniques pour tous les styles de voyage
• L’histoire de la culture du café en Italie

Italienne par ma mère, j'ai grandi près de Milan durant mon enfance. J'ai vu beaucoup de choses de l'Italie, les bons et les mauvais cotés. Dans tous les cas, je suis ici pour vous donner des pistes et conseils pour visiter et apprécier ce magnifique pays #loveitalia

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Tourisme Durable en Voilier: 5 Destinations Parfaites en Italie

Du delta du Pô aux îles Éoliennes : voici les meilleures destinations green pour des vacances en voilier en Italie !

La mer, le vent dans les cheveux, et silence, interrompu seulement par le bruit des vagues et des mouettes. Ce sont des sensations inoubliables qui resteront dans votre cœur après des vacances en mer. Un voyage écoresponsable et mémorable qui vous fera découvrir des coins cachés de l’Italie.

Poussé par le vent, vous atterrirez sur de petites plages et des endroits merveilleux impossibles à atteindre autrement. En outre, en suivant des règles simples, comme le choix de produits de nettoyage respectueux de l’environnement et le tri des déchets, vous rendrez votre voyage en voilier véritablement durable .

Des vacances en mer sont une expérience unique qui peut vous faire apprécier la beauté du pays depuis la mer. En effet, l’Italie regorge de destinations à découvrir à pleine voile. Voici quelques-unes des plus belles destinations vertes pour des vacances en voilier en Italie !

À la découverte des îles Éoliennes

Il s’agit d’un des archipels les plus fascinants de la Méditerranée. Les îles Éoliennes sont la destination idéale pour des vacances en voilier en Italie. Sept îles volcaniques où la nature coexiste avec les mythes homériques, le bon vin, et les maisons de vacances écologiques .

À Vulcano , vous pouvez découvrir des paysages magiques entourés de l’odeur du soufre. En plus, vous pourrez vous immerger dans les piscines de boue naturelles chaudes et bénéfiques.

À Lipari , vous serez accueilli par la mer à Marina Corta et vous découvrirez des millénaires d’histoire préservés par les murs de la forteresse et le musée archéologique. Vous pouvez également naviguer vers certaines des plus belles baies de l’île. Par exemple, la plage de Vinci sous une falaise abrupte en face de Vulcano et les cheminées de Pietra Lunga et Pietra Menalda.

Mais la véritable perle écologique des îles Éoliennes est Salina . Nichée entre vignobles et baies pittoresques, Salina est connue pour le tourisme durable, et la gastronomie, avec la production d’huile et de vin biologiques. À ne pas manquer, la charmante baie de Pollara , formée par l’enfoncement du cratère d’un volcan.

Naviguer en voilier dans le delta du Pô

L’oasis naturelle du delta du Pô, qui abrite de nombreux animaux et oiseaux aquatiques , est parfaite à découvrir en voilier. Ici, vous pourrez vous déplacer silencieusement sur l’eau, de la côte adriatique à la Sacca di Goro vers le delta du fleuve, traverser les canaux de Comacchio, naviguer lentement dans la nature sauvage du torrent Bevano , entre les oasis d’Ortazzo et d’Ortazzino, ou encore traverser les fourrés de roseaux à l’embouchure du Po di Volano et découvrir les trésors de la Salina di Cervia .

Parmi les flamants roses, les geais de mer et les coucous, les ornithologues trouveront l’un des environnements les plus riches d’Europe en termes d’ornithologie . Cette réserve de biosphère combine la valorisation de l’écosystème et de sa biodiversité avec la promotion d’un tourisme durable.

Cervia, Goro, Comacchio, Porto Garibaldi, Savio et Ferrare sont quelques-uns des points de départ d’aventures nautiques inoubliables. De la, vous pourrez atteindre des lieux fascinants du Parc qui ne seraient pas accessibles autrement.

Les merveilles du Cilento en voilier

Si vous vous demandez encore où aller pour des vacances en voilier en Italie, le Cilento est une destination idéale. Le long de la côte de Salerne à Acciaroli, vous pourrez découvrir toute la magie de cette destination, entre nature et archéologie.

La charmante ville médiévale d’ Agropoli , perchée sur un promontoire au-dessus de la mer, est considérée comme la porte d’entrée du Cilento. Elle est pleine de restaurants typiques et de petites boutiques. De là, vous pourrez partir à la découverte des vestiges archéologiques de Paestum et de Velia.

En poursuivant votre navigation le long de la côte, vous arriverez à Punta Licosa , avec sa pinède verte descendant vers la mer et un incroyable fond marin, protégé pour sa riche biodiversité.

En continuant, vous atteindrez la baie d’Ogliastro , et vers le sud, vous découvrirez le pittoresque village médiéval d’ Acciaroli . Dans cette portion de mer les eaux sont les plus propres d’Italie. C’est aussi ici que vous trouverez les plus belles plages du Cilento, comme Cala Bianca et Baia degli Infreschi .

Vacances à la voile dans l’Argentario

Peu de personnes savent que le Monte Argentario était autrefois une île. Oui, c’est vrai! Et c’est peut-être pour cela que les plus belles plages et les criques cachées ne sont pas faciles à atteindre. Ainsi, sur un voilier, vous pouvez découvrir la plus belle des mers, loin des plages bondées.

Vu du bateau, le paysage change tellement et la mer est teintée de mille nuances.

L’ Isola Rossa est un grand rocher rougeâtre émergeant de l’eau et teinté de violet au coucher du soleil. Ici, l’eau est cristalline et seules les mouettes y vivent.

La Cala del Mar Morto , avec son paysage sauvage, et les Sassi Verdi où la mer a une couleur émeraude et une riche faune sous-marine.

Pour les amateurs de snorkeling, les profondeurs paradisiaques de Giannutri sont parfaites. Découvrez ses grottes naturelles et ses récifs riches en coraux et éponges colorées. L’île ne compte que deux points de débarquement: Cala Spalmatoio et Cala Maestra.

Si vous aimez la plongée, à Cala dei Grottoni vous pourrez explorer une grotte dont l’entrée se trouve à une profondeur de 48 mètres.

Les Cinque Terre en voilier

Parmi les meilleures destinations pour une excursion en voilier figurent les 5 terres, classées au patrimoine mondial depuis 1997. Il s’agit d’ anciens villages de pêcheurs, caractérisés par leurs maisons colorées, et sont situés en Ligurie , le long du littoral escarpé.

Comme elles sont situées le long de la côte, la voiture n’est pas le meilleur moyen de les visiter. Le meilleur point de vue pour apprécier la beauté du paysage est l’ eau : une excursion en voilier est donc la meilleure solution. Vous partez du golfe de La Spezia, également appelé golfe des Poètes , et observez les 5 terres : Monterosso al Mare, Vernazza, Corniglia, Manarola et Riomaggiore .

Outre les petits villages colorés riches en histoire et en traditions, vous trouverez de nombreuses grottes, des falaises abruptes, des baies aux eaux cristallines… La mer cristalline de la zone naturelle des Cinque Terre est riche en flore et en faune, idéale pour les amateurs de plongée sous-marine ou de snorkeling.

Laquelle de ces destinations de rêve est votre préférée pour un voyage en voilier? Il est encore temps de mettre les voiles cet été!

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Mains jointes derrière le dos et le regard perçant, Alessandro Ferrarini avance à grands pas entre ses rangs de fromages avec une vigilance digne de celle d’un sergent-major de place d’armes.

Plusieurs milliers de recrues alignées sous ses yeux. Réparties de façon homogène et présentées impeccablement, elles se tiennent sur des rangées d’étagères qui s’étendent presque jusqu’au plafond.

Alessandro, vêtu d’un polaire sous sa blouse de laboratoire cirée vert militaire, zippé jusqu’au cou pour se protéger du froid soigneusement calibré de la pièce, est là pour flairer toute trace d’imperfection. Il repère un suspect, le descend de l’étagère avec une maîtrise experte pour le poser sur un tabouret en bois et s’y attaque avec un marteau. Un tout petit marteau.

« Il faut guetter un son plus aigu », m’explique-t-il en tapant délicatement sur la base de la roue de 45 kilogrammes tout en plissant les yeux pour mesurer les réverbérations. « Cela trahirait une fissure, un vide, un défaut ». La sanction ? « Rétrogradé. Il ne sera pas sélectionné. Les standards sont très, très exigeants. »

Dans le monde du Parmigiano Reggiano , la sélection naturelle s’applique. Il n’en a pas toutefois pas toujours été ainsi. Voici huit siècles de cela, lorsque des moines bénédictins ont commencé à faire vieillir des meules de lait de vache dans une vallée fluviale fertile et baignée de soleil à quelques dizaines de kilomètres à l’est d’ici, il ne s’agissait que d’une timide expérience pour conserver les aliments. Cette création salée, granuleuse et qui se prêtait à de nombreuses recettes s’est néanmoins révélée si recherchée que chaque étape de cette alchimie monastique s’est finalement retrouvée entourée d’une réglementation stricte.

La Piazza dei Martiri de Carpi est l’une des plus grandes places d’Italie. Elle a été baptisée ainsi en mémoire des habitants qui ont perdu la vie pendant la Seconde Guerre mondiale.

La technique de production que je viens d’observer dans une série de salles adjacentes de l’ Hosteria Bertinelli , producteur de fromage, épicerie fine et restaurant à l’ouest de Parme dans la région d’Émilie-Romagne au nord de l’Italie, est restée sensiblement la même depuis la création du Parmigiano Reggiano : séparation du caillé et du lactosérum dans de vastes cuves en cuivre, façonnage dans des moules et immersion d’un mois dans des bains de sel.

Puis, pour finir, l’affinage dans une pièce comme celle-ci : un temple pour les amateurs de fromage où celui-ci est affiné pendant un minimum de douze mois jusqu’à trois ans. Il acquiert à ce stade une certaine qualité avec un goût de noisette et une friabilité, comme s’il était alvéolé, pour laquelle je vais développer une fixation presque malsaine.

Alessandro Ferrarini n’est pas tout à fait «  il casaro  », c’est-à-dire un « maître » en la fabrication d’un grand fromage. Cet homme de cinquante-quatre ans constitue cependant un rouage essentiel dans la production de ces meules de Parmigiano Reggiano et c’est manifestement un travail qu’il aime. « Je ne m’en lasse jamais », affirme-il. « Ce n’est probablement pas bon pour le cholestérol mais bon ». Il hausse joyeusement les épaules en signe d’indifférence. 

La création de ce produit prisé dans le monde entier n’est confiée qu’à quelques centaines de producteurs de la région. Je lui demande s’il existe une forme de rivalité.  Alessandro a l’air songeur. « Je dirais plutôt qu’il s’agit d’un collectif », me répond-il. « Maintenir ces traditions, c’est dans notre intérêt à tous. »  

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Le Parmigiano Reggiano a obtenu l’appellation d’origine protégée en 1996 et ne peut être produit que dans certaines régions du nord de l’Italie.

C’est un sentiment que je retrouverai à plusieurs reprises au cours de ma balade en deux roues dans le centre de l’Émilie-Romagne. Ernest Hemingway a un jour dit ceci : « c’est à vélo que l’on apprend le mieux les contours d’un pays car il faut transpirer pour gravir les collines pour ensuite les descendre en roue libre ». Il n’a manifestement jamais enfourché de vélo hybride équipé d’un panier pour déambuler dans le paysage d’une éternelle platitude de la «  food valley  » italienne.

Dans cette région, le cyclisme est moins une question de contours que de rythmes et de saveurs. Personne ne porte de Lycra et n’explose les watts au compteur ; il s’agit d’un pédalage sans effort, ponctué de déjeuners prolongés, d’arrêts gourmands dans des pasticceria , les pâtisseries italiennes, et de pique-niques sur le perron de fermes à moitié à l’abandon où l’on réfléchit au sens de la vie. 

Le puissant fleuve Pô, qui marque la frontière nord d’une grande partie de l’Émilie-Romagne, était autrefois connu pour ses métamorphoses : personne ne savait jamais vraiment quel cours il allait emprunter. C’est dans cet esprit qu’il faut entreprendre un voyage à vélo : en se laissant guider par le bouche-à-oreille autant que par les cartes tout au long de la semaine, les bagages déposées chaque jour au point d’ancrage choisi afin de libérer de l’espace dans le panier pour d’éventuels achats gastronomiques impulsifs.

Ces derniers seront d’ailleurs nombreux. Nulle part ailleurs dans le monde ne se trouve une telle densité de produits AOP (Appellation d’origine protégée) ou IGP (Indication géographique protégée) : on retrouve le Parmigiano Reggiano , bien sûr, mais aussi le Prosciutto di Parma et le Prosciutto di Modena ; le Culatello di Zibello , encore plus prisé, provenant des cuisses musclées du porc ; le vinaigre balsamique ; les pastèques Anguria Reggiana ; les cerises de Vignola ; et des douzaines d’autres.

Le vélo est le moyen de transport idéal pour parcourir les nombreux chemins et sentiers de l’Italie.

EN SELLE !

Je commence par Parme, le camp de base idéal pour les gourmands et les cyclistes. L’ Hosteria Bertinelli et ses fromages se trouvent à une courte distance à l’ouest, de l’autre côté du Taro, un affluent du Pô. Au nord-ouest se situe la commune de Polesine Zibello dont les brouillards hivernaux persistants confèrent à son Culatello une saveur sucrée unique. Je ne veux toutefois pas négliger la ville en elle-même.

Je prends des forces avec un aperitivo à l’ Enoteca Fontana , une cantina , soit un bar à vin, aux nuances saumon située dans la Strada Luigi Carlo Farini , où l’on peut trouver de jeunes parmesans en abondance, accompagnés à foison de prosciutto crudo à 5 euros et de verres de Malvasia secca blanc fruité.

De l’autre côté de la rue se trouve La Prosciutteria , une épicerie fine italienne tout droit sortie d’un film de Richard Curtis. L’astuce consiste à éviter de perdre la tête entre ses vins, ses pâtes et ses salumi , de la charcuterie italienne, parfaitement présentés. Je note que le Culatello di Zibello y est à 130 € le kilogramme. Il s’agit plutôt de filer sur le côté jusqu’au restaurant la Degusteria servant ses produits. C’est un endroit intime, avec une trentaine de couverts seulement, dont l’intérieur est rouge cuivré et la terrasse en façade envahie de plantes grimpantes.  

Sous le regard du chef Francesco Bonofiglio, scrutant ma réaction avec un sourire encadré par une fine moustache, je suis initié aux joies des anolini in brodo , soit de la soupe aux raviolis : des disques de pâtes lisses et tendus, remplis de veau cuit lentement et d’épices, servis dans un bouillon aux arômes riches et saupoudrés de Parmigiano Reggiano affiné pendant vingt-quatre mois.   

Pour les cyclistes ayant atteint Reggio d’Émilie et souhaitant reprendre des forces, le Bistrot Canossa est le meilleur endroit pour savourer un copieux dîner à base de tortelli .

Rien dans la fabrication de ce plat, dont beaucoup pensent qu’il est originaire de Parme, n’est aisé. Francesco m’indique que le veau a cuit pendant huit heures et le bouillon quatre. Le souvenir de la richesse des saveurs et de la chaleur au creux de mon ventre, ainsi que de la perfection pure et simple de ce plat, reste gravé dans ma mémoire pendant des jours.

En partant vers l’est le lendemain matin, les faubourgs prosaïques de Parme disparaissent rapidement, remplacés par de vastes champs, des casale de fermes avec des volets, ombragées par des rangées de peupliers, et de grandes villas avec des tilleuls plessés teintés d’un jaune d’automne. Près du village de Basilicagoiano, j’aperçois un agriculteur en train de labourer une bande rectangulaire dans un champ de blocs de la couleur du chocolat noir. Des aigrettes blanches, semblables à des hérons, se dispersent derrière lui, comme un cortège nuptial animé, picorant dans le sol.

L’agriculteur me fait un signe de la main. Je lui retourne. Il s’arrête, coupe le moteur et nous discutons un moment avec pour seul fond sonore le bourdonnement d’un biplan dans le ciel brumeux de l’automne et le perpétuel coucoulement d’un coucou. Il se nomme Francesco Mattiloi. Il est âgé de vingt ans. Il prépare le champ pour la luzerne, m’explique-t-il, une fleur violette qui est la pierre angulaire, hautement nutritive, du régime alimentaire des vaches fournissant le lait aux producteurs de Parmigiano Reggiano . Sa famille possède 400 vaches dans une ferme voisine installée par le grand-père de son père en 1902.

Les étagères de la Salumeria d’ Hosteria Giusti sont chargées de prosciutto, d’olives et de bouteilles d’huile d’olive.

Francesco, qui porte un tee-shirt rouge et un short de bain, affiche un large sourire sincère. Son tracteur climatisé de 200 chevaux a beau avoir creusé un fossé entre son travail et le labeur éreintant de son arrière-grand-père, le lien de Francesco avec la terre n’en semble pas moins passionné. Il insiste pour me montrer les vaches, fait pivoter le tracteur et s’élance sur le chemin parsemé de feuilles tandis que je pédale derrière lui.

Nous trouvons sa mère en train de faire sécher des poignées de cèpes sur un gigantesque tableau blanc exposé au soleil. Le troupeau de vaches noires et blanches, que Francesco exhibe fièrement comme une flotte de Ferrari, rumine du foin en arrière-plan.

À quelques pas de la ferme familiale Mattiloi se situe la frontière entre Parme et Reggio d’Émilie, délimitée par les eaux tortueuses de la rivière Enza. Sur une carte, les neuf provinces de l’Émilie-Romagne ressemblent à des ciabattas , des pains blancs, dodus, serrés les uns contre les autres dans le panier d’une nonna , la grand-mère italienne. C’est d’ailleurs bien commode de les considérer ainsi : des entités totalement distinctes qui donnent toutes l’eau à la bouche, proposant dans cette même province des plats et spécialités gastronomiques qui disparaissent mystérieusement des comptoirs situés à quelques centaines de mètres de là.

À Reggio d’Émilie, l’ erbazzone devient omniprésent. Cette préparation originaire de la région est composée d’une pâte fine farcie d’épinards ou de fanes de betteraves bouillies, d’échalotes et d’oignons. La torta di riso est également très appréciée : il s’agit d’un dessert en forme de gâteau, à base de riz, de pignons de pin et d’amandes, badigeonné de sassolino , une liqueur anisée. J’en goûte une à Panificio Melli , une pasticceria enfouie dans le labyrinthe du vieux Reggio d’Émilie, la capitale provinciale que j’atteins en fin d’après-midi, mes garde-boue claquant sur les pavés. Des colonnes de pierre soutiennent un plafond voûté en briques nues. L’endroit fourmille d’habitants. 

La torta di riso,  un gâteau de riz, est un dessert italien qui peut être dégusté à Panificio Melli .

« Choisissez la taille de votre tranche », me demande avec grandiloquence la dame derrière le comptoir tandis qu’elle survole avec son couteau une torta di riso gourmande d’un jaune chatoyant. Je me retiens aussi longtemps que j’ose le faire, puis je paie la part au poids. Je l’agrémente de deux tortelli dolci saupoudrés de sucre, soit des mini-beignets, l’un fourré à la crème et l’autre au chocolat, au café et à la confiture. 

Panificio Melli se trouve juste en face de la Basilica di San Prospero , de l’autre côté de la place. À l’instar d’une grande partie de la ville, fondée voici deux millénaires pour servir d’étape à la voie Émilienne nouvellement construite par les Romains, la basilique est un amalgame fascinant de diverses pages de l’histoire. Elle est de style Renaissance, avec une façade rose-brun de style baroque tardif. 

L’extraordinaire tableau La Nuit , par Le Corrège, a été retiré de la basilique par le duc régnant sur la région en 1640. Une copie de ce chef-d’œuvre en clair-obscur se trouve dans l’une des chapelles latérales, ce qui permet tout de même de l’entrevoir. Les fresques qui ornent la coupole et l’abside offrent néanmoins une certaine consolation. Mon vélo posé à l’extérieur, sur la place, je me glisse sur un banc à l’avant de la nef et je passe une heure à me tordre le cou pour relever les minuscules détails des personnages qui me surplombent, le regard tourné vers l’art plus que la religion.

AU MILIEU DES VIGNES

À l’est de Reggio d’Émilie, le paysage change sensiblement. Les pâturages et les terres arables cèdent la place à la viticulture : d’abord des vignobles récréatifs qui se transforment ensuite en d’interminables bandes, agissant comme des stroboscopes dans ma vision périphérique. Les vignes sont si bien établies par endroits que leurs branches vieillies et assombries par le soleil se touchent à travers les rangées comme des doigts noueux.

L’église Chiesa del Voto dans le centre-ville de Modène.

Le lambrusco n’a jamais été le plus convoité des produits trouvant leurs origines en Émilie-Romagne, il faut bien l’avouer. Cela irrite manifestement Samuele Goldoni. Dans le vignoble Lusvardi , à une quinzaine de kilomètres à l’est de Reggio d’Émilie, ce jeune homme de vingt-huit ans aux cheveux longs et sa petite équipe se consacrent à la production de ce qui, il n’y a pas si longtemps encore, aurait été considéré comme un oxymore à faire ricaner : un lambrusco de qualité supérieure.

Il s’agit d’une petite entreprise : 40 000 bouteilles par an, 11 étiquettes différentes, deux types de raisins. Le vignoble a été créé en 2008 sur un terrain autrefois dédié aux porcs. Samuele me fait visiter la parcelle de trois hectares où le Lambrusco Salamino, cépage bleu-noir, s’épanouit dans les sols argileux qui retiennent l’eau.

Ils taillent à la main, se concentrant sur la qualité et non sur la quantité, un contraste frappant avec la manière traditionnelle de faire du lambrusco. « Habituellement, après quinze ans, les vignes de lambrusco sont remplacées parce que la quantité diminue tandis que la qualité s’améliore », m’explique-t-il. « Notre approche consiste à persévérer ». L’accent est mis sur le développement durable : Samuele me montre les panneaux solaires qui alimentent les systèmes réfrigérés et le toit végétal de la cave qui sert à la fois d’isolant et de barrière contre les températures élevées. Nous restons là un moment à apprécier le calme. Au loin, à l’ouest, le soleil se couche sur la silhouette dentelée des Apennins.

La dégustation qui s’ensuit a lieu dans l’exubérance, les bouchons des bouteilles sautant comme sur un podium de Grand-Prix. Samuele hume chaque bouchon qu’il ôte avec appétit, un petit sourire involontaire se dessinant sur ses lèvres à chaque fois.

Cecilia Morandi coupe des tranches de mortadelle dans la Salumeria d’ Hosteria Giusti à Modène.

« Pendant trop longtemps, le nom du lambrusco a été traîné dans la boue », déplore-t-il en remplissant mon verre de Lusvardi Rose, leur mousseux phare aux vives notes de baies et de pomme verte. « Aujourd’hui, on commence à savoir qu’il existe des lambrusco de bonne qualité ». Il marque une pause, puis ajoute de manière plus catégorique à présent : « Il faut que les gens sachent. »

Une dégustation d’un style très différent constitue le point d’orgue de ma dernière journée sur mon fidèle compagnon à deux roues. C’est à nouveau du lambrusco... dans un sens. Après avoir passé la nuit dans la ville de Correggio où des tracteurs Lamborghini d’époque sont disposés artistiquement sous les vastes portiques en dalles de marbre de la Piazza Mazzini , je mets le cap sur Acetaia Giusti , juste au nord de Modène.

Mon nez m’indique avant le GPS que je suis arrivé : une odeur sucrée plane sur l’ensemble de bâtiments restaurés datant du 19 e siècle, au charme bucolique, du producteur de vinaigre balsamique et se répand dans les chemins environnants.

Le vinaigre balsamique est le produit d’exportation le plus célèbre de Modène et cette entreprise a été choisie comme fournisseur royal du dernier roi d’Italie. Claudio Stefani Giusti, qui m’accueille avec une chaleureuse poignée de main lorsque je pénètre dans la cour ombragée d’acacias, fait partie de la 17 e génération de producteurs.

Le musée adjacent raconte l’honorable histoire de ce vinaigre et tente d’expliquer le rituel et la rigueur nécessaires à la création de ce « parfum pour aliments » : l’extraction du jus des cépages lambrusco et trebbiano, la macération, la fermentation et la maturation. Cependant, la théorie ne suffit pas. De l’autre côté de la cour, derrière les arômes des salles de vieillissement, se trouvent près de 5 000 fûts en bois sombre. Chacun d’entre eux est ouvert sur le dessus pour permettre l’évaporation. Ils sont disposés en lots, en fonction de leur taille, de manière décroissante. Certains sont en genévrier, d’autres en chêne, en cerisier ou en mûrier, chaque variété permettant d’infuser doucement le vinaigre en cours de maturation tout en lui conférant une saveur unique. C’est un cycle perpétuel oscillant entre décantation et remplissage, le produit final étant mis en bouteille à partir du plus petit des fûts, celui dont le parfum est le plus piquant.

Des tortellini , délicieuse spécialité de la région d’Émilie-Romagne. Selon la légende, ce plat aurait été inspiré par le nombril de la déesse Vénus.

C’est dans l’un d’entre eux que Madalena Gibellini prélève un échantillon à l’aide d’une pipette très allongée. Comme le veut la tradition, elle allume une bougie pour vérifier qu’il n’y a pas d’impuretés, ce qui répand une lueur chaleureuse dans la pénombre révérencieuse. Satisfaite, elle me tend avec précaution une cuillère en céramique blanche remplie d’un liquide visqueux et brillant qui a commencé son voyage il y a longtemps de cela, quelques années après la fin de la Première Guerre mondiale.

Je renverse le contenu de la cuillère dans ma bouche, comme on me l’a demandé, et je presse le liquide sur ma langue. Notes de cerise noire. Tamarin et chocolat.  Réglisse. « C’est toute une fête en bouche », s’exalte Madalena. Elle dit vrai mais il a aussi les qualités d’un élixir ; je comprends pourquoi, pendant des siècles, le vinaigre balsamique a été vanté pour ses propriétés bénéfiques pour la santé. « Ma nonna en met encore quelques gouttes dans une cuillère à café lorsqu’elle ne se sent pas bien », raconte Madalena.

Travailler ici lui remémore ce que c’est d’être attentive, poursuit-elle. « Ce que j’aime, c’est qu’il n’y a pas de raccourci. Nous devons être passionnés pour faire du bon travail, mais nous devons aussi être patients. »

Mes derniers kilomètres me rappellent une dernière fois la satisfaction que procure un voyage à deux roues : c’est assez rapide pour échapper à la banalité, comme je l’ai fait avec les banlieues obstinément sans charme de Modène, mais c’est aussi assez lent pour apprécier la manière dont le noyau d’une ville européenne historique s’est développé. Cela permet également d’être agile : tandis que les automobilistes de Modène klaxonnent à tout va, je me glisse directement vers le clocher de la Ghirlandina , le phare spectral de près de 90 mètres de haut qui sert de totem à la ville.

Ce sera ma dernière soirée de plaisir. Le gnocco fritto , spécialité locale, est un coussin doré de pâte enrichie de saindoux et drapée de feuilles soyeuses de Culatello di Zibello . La torta barozzi , sans farine, est le « gâteau noir de Modène » : un délicieux mélange de chocolat, de cacahuètes, d’amandes, de café et souvent de rhum. Puis, bien sûr, les tortellini .

Après les tremblements de terre qui ont dévasté la région en 2012, la cathédrale Santa Maria Assunta a dû être restaurée. Les travaux ont récemment été achevés. 

Ces paquets de pâtes caractéristiques sont toujours roulés à la main dans la petite cuisine située au-dessus de la Salumeria d’ Hosteria Giusti , un restaurant prisé, qui fait aussi épicerie fine, situé à quelques rues de la cathédrale de Modène datant du 12 e  siècle. Sa modeste façade vert olive est ornée de lettres dorées en relief. Des plafonniers floraux en céramique éclairent l’intérieur. Son restaurant discret, niché dans une ancienne boucherie à l’arrière, est le lieu de la ville le plus demandé en termes de réservations.

Le petit plateau de tortellini faits main derrière le comptoir, de délicats et immaculés petits paquets garnis de porc, de mozzarella, de noix de muscade et de Parmigiano Reggiano , a été confectionné par Candida Mangone. C’est un processus qui prend du temps, explique-t-elle : un kilogramme en une heure les bons jours.

Elle donne un coup de coude à sa jeune collègue, Anna Spaliviero, qui m’offre une petite portion. Il ne s’agit ni d’un bouillon mijoté ni d’un Parmigian Reggiano somptueusement élaboré, mais d’un plat brut, que l’on déguste du bout des doigts, comme l’ont fait des générations d’enfants italiens en se penchant furtivement au-dessus de l’épaule de leur nonna dans la cuisine à Noël. C’est excellent.  

Tandis que je discute avec le duo, les interrogeant sur les ingrédients et la provenance des plats, l’heure de la fermeture approche. Cela me rappelle ce que Madalena m’a confié plus tôt dans la journée : « J’ai réalisé récemment que le seul moment durant lequel je ne parlais pas de nourriture ou n’y pensais pas, c’était quand je mangeais », m’avait-elle confié en riant. 

Après une semaine de vélo à travers l’Émilie-Romagne, je suis clairement sur la voie de cette même obsession.

LA MEILLEURE PÉRIODE DE L’ANNÉE POUR VISITER Le climat de l’Émilie-Romagne est doux et sec. L’automne et le printemps sont des périodes propices pour visiter la région, lorsque la moiteur de l’été s’estompe mais que les températures atteignent encore les 25 °C. Les hivers dans la plaine du Pô sont frais, humides et brumeux.

OÙ SÉJOURNER EN ÉMILIE-ROMAGNE Hotel Button , Parme. Chambres doubles avec petit-déjeuner à partir de 81 €.   Hôtel Posta , Reggio d’Émilie. Chambres doubles avec petit-déjeuner à partir de 116 €.   Phi Hotel dei Medaglioni , Correggio. Chambres doubles avec petit-déjeuner à partir de 114 €. Phi Hotel Canalgrande , Modène. Chambres doubles avec petit-déjeuner à partir de 165 €.

Cet article a initialement paru en langue anglaise dans le magazine National Geographic Traveller (UK). Il a été réalisé avec le soutien d’Inntravel.

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Venise lance son billet d’entrée à 5 euros, afin de lutter contre le surtourisme

Cette taxe concerne uniquement les touristes journaliers entrant dans la vieille ville entre 8 h 30 et 16 heures. Les touristes dormant au moins une nuit sur place sont exemptés.

Le Monde avec AFP

Temps de Lecture 2 min.

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Le tourisme doit « changer  » et les visites de la ville se « diluer » , a affirmé le maire de Venise, Luigi Brugnaro. La ville a lancé, jeudi 25 avril au matin, son billet d’entrée à 5 euros pour les touristes à la journée – un dispositif destiné à endiguer le surtourisme. Ces billets, qui se présentent sous forme de QR codes vendus en ligne ou sur place, doivent être présentés à des contrôleurs postés notamment sur le parvis de la gare, principal accès à la cité des Doges, où la situation était fluide jeudi, jour férié en Italie.

En contraignant les touristes à la journée à payer 5 euros pour baguenauder le long de ses célèbres canaux, Venise espère dissuader certains d’entre eux de venir les jours de grande affluence. Devant la gare de Santa Lucia, principal point d’entrée dans la ville, une billetterie a été montée à la hâte pour venir en aide aux touristes dépourvus de ce nouveau sésame.

A ce stade, l’expérience reste toutefois de portée très limitée : pour 2024, seuls vingt-neuf jours de grande affluence sont concernés par cette nouvelle taxe, qui sera appliquée presque tous les week-ends de mai à juillet.

« Une expérimentation »

Venise devient ainsi la première ville touristique au monde à imposer un droit d’entrée à l’instar d’un parc à thème, alors que des mouvements hostiles au surtourisme se multiplient, notamment en Espagne, poussant les autorités à agir pour concilier le bien-être des habitants et un secteur économique crucial . Pour l’adjoint au tourisme, Simone Venturini, il s’agit « surtout de décourager le tourisme de proximité des habitants de la région Vénétie qui peuvent visiter Venise quand ils veulent » .

Le maire Luigi Brugnaro a lui-même reconnu début avril qu’ « il s’agit d’une expérimentation » , qui sera sans aucun doute suivie de près par d’autres grandes villes touristiques à travers le monde. Sa commune, l’une des plus visitées au monde, a déjà banni de son centre historique les bateaux de croisière géants, dont les nuées de passagers débarqués plus loin devront aussi montrer patte blanche.

En pic de fréquentation, 100 000 touristes dorment à Venise, en plus de dizaines de milliers de visiteurs journaliers. A comparer aux quelque 50 000 habitants du centre-ville, qui ne cesse de se dépeupler.

Plusieurs exemptions prévues

Cette taxe cible en outre uniquement les touristes journaliers entrant dans la vieille ville entre 8 h 30 et 16 heures. Ils peuvent télécharger leur QR code sur le site ( https://cda.ve.it/fr/ ), disponible en italien, mais aussi en anglais, espagnol, français et allemand. Une amende de 50 à 300 euros est prévue pour sanctionner les touristes qui chercheraient à passer entre les mailles du filet, même si les autorités locales ont affirmé vouloir privilégier la persuasion à la répression.

Les touristes dormant au moins une nuit sur place sont exemptés et reçoivent gratuitement un QR code de leur lieu d’hébergement. De nombreuses autres exemptions sont prévues : moins de 14 ans, étudiants… Jeudi, environ 90 000 personnes en avaient bénéficié à la mi-journée, selon la mairie.

Mais cette nouvelle mesure ne fait pas l’unanimité chez les Vénitiens, certains y voyant une atteinte à la liberté de circulation et un pas de plus vers la muséification de leur ville. « Nous ne sommes pas un musée ou une réserve naturelle, mais une ville, on ne devrait pas payer » pour y accéder, s’insurge ainsi Marina Dodino, qui fait partie d’une association locale de résidents, ARCI Venezia. Une manifestation en fin de matinée, non loin de la gare, a rassemblé dans une ambiance bon enfant environ trois cents personnes.

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"On va chanter du début à la fin", les supporters de l’OL féminin en route pour la finale

Le club de l'OL féminin joue contre le PSG ce dimanche 28 avril pour une place en finale de la Ligue des champions féminine. Environ 300 supporters lyonnais feront le déplacement au Parc des Princes. Les "OL Ang'Elles" sont du voyage.

"C'est le gros rendez-vous, on espère atteindre la finale". Béatrice Monty est la présidente du club de supporter de l'OL féminin, les OL Ang'Elles. Ce dimanche 28 avril à 16h, se joue à Paris une rencontre très attendue entre les deux formations. Qui de l'OL ou du PSG jouera la finale, à Bilbao au Portugal, pour atteindre le sommet de l'Europe ?

Un match serré

Pour Béatrice, le match s'annonce très serré. "Ça va se jouer à 50/50. Les deux équipes sont en capacité de se qualifier".

Lors du match aller, la semaine dernière, la rencontre avait donné des sueurs froides aux supporters de l'OL. Un score final à 3-2 avait étonné, les Lyonnaises ayant rattrapé dans les dernières minutes leur retard.

Soutenir à tout prix

"Ça fait un moment que les matchs sont serrés entre les deux équipes", mais Béatrice reste confiante. Elle sera avec d'autres supporters dans les tribunes pour encourager son équipe de cœur.

Mais face à elles, il y aura du monde. Près de 20 000 supporters parisiens sont attendus au Parc des Princes. Il n'y a que 300 places réservées pour l'OL.

On va essayer, comme à chaque fois, même devant autant de monde, de nous faire entendre. On va chanter du début à la fin. Béatrice Monty, OL Ang'Elles

Béatrice le reconnaît, grâce aux victoires du club féminin lyonnais, l'intérêt va grandissant. "On a l'impression que les choses changent, le foot féminin offre du spectacle".

Cet après-midi, à Paris, elle donnera de la voix pour soutenir son équipe et espérer le ticket pour Bilbao au Portugal, le 25 mai prochain, ce sera contre Barcelone.

Pour aller plus loin :

• copier le lien https://france3-regions.francetvinfo.fr/auvergne-rhone-alpes/rhone/lyon/on-va-chanter-du-debut-a-la-fin-les-supporters-de-l-ol-feminin-en-route-pour-la-finale-2961896.html
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Sur fond d'histoire, d’art et d’art de vivre, l'Italie dévoile ses joyaux culturels, ses trésors naturels, au fil de nos circuits en petit groupe. Un départ en toute sérénité, un programme étudié confectionné par des spécialistes du pays, des visites accompagnées de guides chevronnés, une sélection d’hébergements de charme ou de luxe et de bons restaurants locaux, des avantages pour les voyageurs solo , comme une vraie chambre double à usage individuel et l’ option chambre double à partager : tous les ingrédients d’un voyage réussi sont réunis, il n’y a plus qu’à suivre ses envies…

Un parcours culturel ? Laissez-vous guider dans le golfe de Naples , au fil des trésors archéologiques et des paysages splendides de sa baie et de la côte amalfitaine . Un tour de Sicile révèle quant à lui des terres de mystères émaillées de temples antiques, palais baroques et jardins orientaux. Les décors de Toscane égrainent une myriade de cités d'art et de villages fortifiés, entre oliviers et cyprès. Enfin, les hauts lieux du grand tour d’Italie, ce sont les plus belles villes du pays qui s’enchaînent : Naples , Pompéi, Rome , Sienne, Florence , Venise . Pour un périple hors du temps, direction les Pouilles , mystérieuses et généreuses. Tout au sud de la péninsule, le temps semble s’être arrêté dans des villes mirages et cités magiques… Vous rêvez d’un circuit dépaysant ? Le tour des volcans d’Italie, du Vésuve à l’Etna, place le voyageur aux premières loges pour observer les fumerolles, éruptions et anciennes coulées de laves des derniers volcans actifs d’Europe. Envie de nature et de romantisme ? Mettez les voiles sur les jardins luxuriants, palais somptueux et villages pittoresques des rives mythiques des lacs italiens … À vous de choisir parmi nos idées de circuits accompagnés en Italie, à moins que vous ne préfériez vous laissez séduire par les itinéraires de nos voyages sur mesure en Italie , parfaits pour un voyage de noces Italie !

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Culture & voyage

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L’AVIS DE SACHA, SPÉCIALISTE DE L’ITALIE

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• Pour entrer dans un décor champêtre et Renaissance : la Toscane Côté nature, la Toscane vous réserve le décor champêtre des collines du Chianti, les routes des vins, les hameaux coiffés de leur pigeonnier, les vallons égrainant des champs d'oliviers et des bosquets de cyprès qui ont inspiré les peintres du Quattrocento. Côté culture, la Toscane égraine une myriade de cités d'art (dont la reine est Florence), des châteaux fortifiés, des petites chapelles romanes et aussi de remarquables objets funéraires étrusques ou encore de monumentales sculptures romaines. Étapes à ne pas manquer en Toscane : Florence, Lucca, Sienne, Volterra, Pise...
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• Pour sillonner la Riviera italienne : Cinqueterre et Ligurie Aux portes de la France, la région, pittoresque, est sertie entre les Alpes, la côte d’Azur et la glorieuse Toscane. Le voyageur y découvre ébloui Gênes, l'une des plus grandes républiques maritimes pendant près de huit siècles ; un littoral dentelé de baies sublimes ; les jardins fleuris de Bordighera qui ont inspiré Monet ; le parc naturel des Cinque Terre, cinq villages perchés classés au patrimoine mondial de l’Unesco... Insolite et hors des sentiers battus. Étapes à ne pas manquer en Ligurie : Gênes, Sestri Levante, Portofino, Camogli, Riomaggiore, Manarola, Corniglia, Vernazza, Monterosso Portovenere...
• Pour un voyage entre maquis et terroir, écotourisme et patrimoine : la Sardaigne Sous un soleil généreux, on parcourt la terre sarde, sauvage et tout en contrastes, de sites archéologiques en villes médiévales, de domus en nuraghes, de longues plages à la blancheur éclatante en criques dentelées. Ici, les traditions séculaires accompagnent l’immense patrimoine oenogastronomique qui ravit les palets les plus exigeants. Un séduisant reflet d’une Italie hors du temps. Étapes à ne pas manquer en Sardaigne : Olbia, Alghero, Bosa, Oristano, Costa Verde, Piscinas, Sant’Antioco, Cagliari, Nora, Nuoro, Orosei...
• Pour être au carrefour des civilisations : la Sicile Au carrefour de l’Afrique et de l’Europe, gardée par l'emblématique Etna, la Sicile est une terre de mystères émaillée de temples antiques, villas romaines, cathédrales byzantines, palais baroques, jardins orientaux : ici, chaque civilisation a laissé son empreinte. Résultat : une identité et un art de vivre méditerranéen incomparables. Étapes à ne pas manquer en Sicile : Catane, Etna, Taormine, Messine, Cefalù, Palerme, Monreale, Agrigente, Erice, Sélinonte, Syracuse, Noto...

Week-end Italie

Un week-end en Italie pour tomber sous le charme des plus beaux paysages et joyaux d’Europe… Pour savourer votre voyage, prenez le temps de vous perdre dans les ruelles pavées qui dévoilent secrets et mystères au détour d’une fontaine ou d’un chef-d’œuvre insoupçonné.

Voyage sur mesure Italie

Pour créer une escapade unique en Italie, pour personnaliser nos circuits en ajoutant une étape où bon vous semble, des jours quand bon vous semble, laissez-vous tenter par un voyage sur mesure en Italie .

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Partir en autotour en Italie , c’est un souffle de liberté dans le programme de vos journées, sans avoir à se soucier de l’intendance : vol, hôtels, location de voiture sont inclus.

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Entre balade en liberté, art et culture, fêtes et festivals, baignade, spa, golf et cuisine raffinée, un séjour en Italie est une promesse de dépaysement.

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