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Professeur émérite

M. Alain Salamagne

Coordonnées, discipline(s), discipline(s) enseignée(s), thèmes de recherche, activités / cv.

Châteaux et modes de vie au temps des ducs de Bretagne (XIV e -XVI e siècle), (avec J. Kerhervé), Presses Universitaires François-Rabelais, Presses Universitaires de Rennes, 2012, 362 p.  

Salamagne, Alain

Alain Salamagne, après avoir été maître de Conférences en histoire de l’art moderne à l’Université de Lille III (1992-1999), est actuellement professeur d’histoire de l’Art médiéval à l’Université François-Rabelais de Tours. Le fil conducteur de ses travaux est depuis les années 1980, l’histoire des édifices (l’étude des sources archivistiques appliqué à l’analyse de l’objet architectural) dont il étudie les typologies constructives et distributives. Directeur du M2 Recherche du CESR et membre de l’Ecole doctorale de Tours de 2004 à 2007, il a été élu en 2007 et 2011 au CNU dans la 21e section. Il est co-directeur de collection aux Presses Universitaires François-Rabelais et membre de plusieurs comités éditoriaux.

• Etude sur les châteaux et jardins à la fin du Moyen Âge et à la Renaissance. Organisation du grand colloque du CESR : LIIIe Colloque international d’études humanistes, 2010 « Fabrique et usages du jardin du XIVe au XVIIe siècle. Dessin, techniques, botanique. » (Ouvrage à paraître en 2015).
• Projet CARARE : modélisation architecturale appliquée à l’analyse des espaces et des objets architecturaux  (L’Isle-Savary, Indre).
• Développement de projets sur les châteaux royaux (Le Louvre et Saint-Germain-en-Laye).

Biographie sélective

• Le château médiéval et la guerre dans l’Europe du Nord-Ouest, Revue du Nord, Art et archéologie, (Dir., avec la coll. de R. Le Jan), Lille, 1998, 183 p.
• Le palais et son décor au temps de Jean de Berry, Presses Universitaires François Rabelais, Tours, 2010, 227 p.
• Châteaux et modes de vie au temps des ducs de Bretagne, Presses Universitaires François-Rabelais, 2012.

Direction de travaux

4 masters et 1 thèse

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alain salamagne

• Other Affiliations: add
• Research Interests: Art History () edit
• About: edit
• Advisors: edit

Publication Date: 1984

Research interests: fortifications and patrimoine (), publication date: 1996, publication name: revue du nord, research interests: history and art (), publication date: 2016, research interests: humanities , exportation , and carrières de pierre (), research interests: art (), publisher: éditions safran, publication date: 2019, publisher: bruxelles, crédit communal, publication date: 1995, research interests: architecture , moyen âge , châteaux , and hainaut (), publication date: 1993, publication name: le centre pour la communication scientifique directe - hal - diderot, publisher: paris, éditions errance, publication date: nov 9, 2001, research interests: architecture gothique and vocabulaire (), publisher: hal ccsd, publication date: 2005, research interests: fortifications , moyen âge , and architecture militaire (), publisher: nord-patrimoine, publication date: 1999, research interests: architecture and le paysage urbain (), publisher: 'openedition', publication date: dec 15, 2021, research interests: art , medieval art , art business or art commerce , réception , medieval economic and social history , and 5 more économie , trecento and quattrocento italian art , oeuvre , artistic productions , and art trade ( économie , trecento and quattrocento italian art , oeuvre , artistic productions , and art trade ), publication date: oct 26, 1994, research interests: humanities (), publication date: 1988, publication name: fort : fortress study group, research interests: art , fortifications , and nord de la france (), publisher: la bouinotte, publication name: la bouinotte, research interests: humanities , art , château , and hôtel (), publisher: brepols, publication date: 2018, publication name: brepols, research interests: humanities , façade , plan , plans , and town hall (), publication date: 1997, research interests: art and notice (), research interests: art and the renaissance (), publisher: tours, laboratoire archéologie et territoires (umr 6173 citeres), publication date: 2013, publication name: tours, laboratoire archéologie et territoires (umr 6173 citeres), research interests: architecture , renaissance , notice , châteaux , and touraine (), research interests: ancient history , art , fortifications , moyen âge , valenciennes , and architecture militaire (), publisher: presses universitaires françois-rabelais, publisher: presses universitaires françois-rabelais, research interests: renaissance and histoire des jardins (), publisher: paris, éditions du cths, publication date: apr 9, 1990, research interests: construction (), publisher: borgo san lorenzo : al''insegna del giglio, publication date: nov 10, 2008, research interests: louvre , châteaux , valois , and saumur (), publisher: presses universitaires du septentrion, publication date: 2001, publication date: 2010, research interests: history , art , valenciennes , residence , and résidence seigneuriale (), publication date: 2015, publication name: hôtels de ville, research interests: art , architecture , renaissance , europe , urbanisme , and 2 more d and halle ( d and halle ), publication date: 2012, research interests: humanities , construction , urbanisme , moyen âge , and industrie lithique (), publisher: publications de l'université de provence, publication date: sep 20, 2001, publication name: publications de l'université de provence, research interests: architecture (), publication date: jun 24, 2005, publication name: 800e anniversaire de la prise de chinon par philippe-auguste 1205-2005, research interests: art , architecture , opus , and plantagenêt (), publication name: construire au moyen âge, publication date: 2009, research interests: art , architecture , renaissance , urbanisme , and orléans (), research interests: history , art , medieval and renaissance studies , his , bretagne , and 2 more châteaux and aristocratie ( châteaux and aristocratie ), publisher: persee program, publication name: archéologie médiévale, research interests: art and archéologie médiévale (), research interests: renaissance , political science , urban studies , medieval and renaissance studies , europe , and 3 more his , urbanisme , and halle ( his , urbanisme , and halle ), research interests: sociology (), research interests: histoire et mémoire (), publisher: éditions de la sorbonne, page numbers: p. 61-81., publication name: patrick boucheron et jean-philippe genet, marquer la ville. signes, empreintes et traces du pouvoir dans les espaces urbains (xiiie -xviie siècle), actes du colloque de rome, 10-12 décembre 2009, publications de la sorbonne/école française de rome, page numbers: p. 31-48., publication name: clément alix et frédéric epaud, la construction en pan de bois au moyen âge et à la renaissance, tours, presses universitaires françois-rabelais,, publisher: perrin, publication name: les lieux de l'histoire de france, publication date: 1992, research interests: history (), publication date: 2006, publication date: 1982.

And 82 more

Publication Name: Hôtels de ville: architecture publique à la Renaissance, Tours, Presses universitaires François-Rabelais.

Research interests: town' halls; hôtels de ville (), research interests: gender studies , medieval history , medieval women , and medieval flanders ().

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Alain Salamagne (dir.), Hôtels de ville. Architecture publique à la Renaissance , Tours, Presses universitaires François-Rabelais de Tours, Rennes, PUR, 2015 (Collection Renaissance)

[compte-rendu].

• Référence bibliographique

Faisant Étienne. Alain Salamagne (dir.), Hôtels de ville. Architecture publique à la Renaissance , Tours, Presses universitaires François-Rabelais de Tours, Rennes, PUR, 2015 (Collection Renaissance). In: Bulletin Monumental , tome 175, n°3, année 2017. pp. 292-293.

www.persee.fr/doc/bulmo_0007-473x_2017_num_175_3_13131

• RIS (ProCite, Endnote, ...)

Texte intégral

292 Bibliographie Cet ouvrage solide est une mine d’informations et un apport très consistant à la connaissance de l’architecture civile de la fin du Moyen Âge… qui n’était en rien essoufflée et nullement condamnée au grand remplacement. Pierre Garrigou Grandchamp

Alain Salamagne (dir.), Hôtels de ville. Architecture publique à la Renaissance, Tours, Presses universitaires François-Rabelais de Tours, Rennes, PUR, 2015, 27,5 cm, 384 p., [ 238] fig. et ill. en n. et bl. et en coul., plans, cartes, index des lieux. -ISBN : 978-2-86906-390-7, 39 €.

(Collection Renaissance)

Dans sa synthèse des tendances de la recherche sur l’architecture française du début de l’époque moderne, Sara Galletti notait il y a peu que la littérature sur les édifices publics est quasiment inexistante (Perspective, 2013-1, p. 43-65). P. Liévaux et A. Salamagne avaient toutefois eu en 2007 l’heureuse initiative de leur dédier un colloque couvrant une période large, de la fin du Moyen Âge à l’époque moderne. Les actes en tant que tels n’en ont pas été publiés, mais A. Salamagne a rassemblé certaines des communications qui y avaient été prononcées et de nouvelles contributions pour composer un volume consacré à un thème plus resserré mais riche, l’hôtel de ville. Après l’ample ouvrage fondateur que J.-M. Pérouse de Montclos lui a dédié en 2000, cet ensemble traite enfin d’un sujet sur lequel on ne disposait que d’études ponctuelles, la thèse de P. Liévaux, embrassant l’ensemble de la France au xviie

siècle, étant malheureusement restée inédite. Dans son beau texte introductif, B. Chevalier relève que la maison commune, témoin de l’existence juridique d’une communauté, était un symbole éminent de son honneur et que son existence comme édifice indépendant devint donc essentielle quand vint à diminuer l’intérêt pour les fortifications, autre objet de grandes dépenses mais aussi d’orgueil. La construction n’en fut toutefois pas toujours jugée indispensable : ainsi, hors de Rennes et Nantes, on ne trouvait guère d’hôtels de ville en Bretagne à la fin du Moyen Âge, comme le souligne J.-P. Leguay dans une étude très documentée. Que ce soit pour de petites communautés ou pour de grandes villes, les réunions se tenaient donc souvent dans des églises ou chez des particuliers, aux dépens de la conservation des papiers. Complétant ce tableau général, A. Salamagne donne des clefs de lecture en présentant, à l’aide de très nombreux exemples et textes, les fonctions, les antécédents (locaux aménagés dans des halles ou tours de l’enceinte) et des aspects remarquables de ces hôtels : beffrois, salles de réunion, réserves des archives, balcons, toutes dispositions qui, inhérentes au programme, transcendent les lieux et les modes. Les particularités de chaque communauté ont néanmoins abouti à des chronologies et solutions très variées, dont rendent compte les contributions, pour la grande majorité monographiques. Une bonne partie d’entre elles est dédiée au monde ligérien et la plupart se concentrent sur les xve et xvie siècles, «âge d’or des hôtels de ville » (A. Salamagne), mais ces deux angles privilégiés sont utilement mis en perspective par d’autres exemples pris dans les marges du royaume ou dans des régions voisines, ainsi que par deux entreprises du

xviiie siècle. Ces différents dossiers partagent la même qualité d’être fondés sur un examen minutieux des sources et beaucoup proposent des données nouvelles difficiles à présenter ici. On privilégiera donc le signalement de quelques grandes thématiques dont ces études regroupées font apparaître la transversalité. Les exemples allemands de dégagements de places devant des hôtels de ville dès le début du xiiie siècle n’ont guère d’équivalents en France, où les sièges des autorités communales ne furent dans l’ensemble que tardivement l’objet de grands aménagements urbains visant à en dégager les abords. Le prestige de l’édifice s’exprime donc d’abord par la façade, qui bénéficie d’une attention extrême. Elle doit bien sûr répondre aux besoins pratiques d’un hôtel de ville, et celui de Lübeck fut équipé dès après l’incendie de 1251 d’un portique à deux niveaux d’où étaient proclamés les actes de justice (S. Albrecht). Cet organe avait aussi l’intérêt d’afficher les droits de la commune et de multiples exemples font ressortir l’importance du paraître, qui dépasse souvent la simple expression du caractère public de l’édifice par le choix de matériaux plus prestigieux. À Orléans, l’hôtel des Créneaux fut après son acquisition en 1443 doté d’un beffroi abritant une horloge puis agrandi à trois reprises, la deuxième campagne voyant l’édification vers 1509 d’une façade dont la somptuosité témoignait de la vitalité de la cité (C. Alix). Ce caractère de manifeste ressort encore mieux dans plusieurs autres cas qui ont vu la reconstruction de la façade devant un édifice conservé : à Angers, un grand bâtiment du milieu du xiiie siècle fut remanié en 1527 par le maçon Pierre Boisméry, l’élévation principale étant dotée de croisées très élevées et d’un degré extérieur menant à un porche couvert à la hauteur du premier étage (D. Letellier et O. Biguet) ; à Lille, L. Delrue-Vandenbulcke présente deux reconstructions successives de la façade, dotée en 1424 comme en 1593 d’un riche décor. Ce souci de démonstration amena même à la réalisation de véritables trompe-l’oeil : ainsi, la façade de l’hôtel de ville de Paris, dont F. Bardati retrace la genèse à partir de 1533, fut allongée de deux pavillons qui n’étaient guère plus que des écrans mais monumentalisaient l’ensemble, tandis que celui de Condé-sur-l’Escaut, dans le Hainaut français, fut à partir de 1773 réuni avec les maisons voisines derrière une même façade très plastique pour lui donner plus d’ampleur. Ces fastueuses élévations participaient pleinement à l’affirmation des libertés communales, et l’on ne sera donc pas étonné qu’on y ait proclamé la puissance de la cité. Celle-ci peut s’exprimer par la sculpture, comme à Lille où fut placé en 1593 un lion de pierre tenant les armes de la ville, ou à Valenciennes, dont l’hôtel reçut un important décor incluant des symboles de force et de prospérité lors de sa reconstruction en 1612 (J.-Cl. Poinsignon). Mais le seul dessin de l’élévation peut être aussi parlant : l’hôtel de ville de Saumur, peut-être construit peu après 1371, fut doté au xvie siècle d’une nouvelle façade dont l’esthétique ancrée dans les pratiques locales était porteuse d’affirmation face aux réalisations monarchiques du Val de Loire (E. Cron). Le cas de Mons donne un exemple inverse : que le conseil de ville ait choisi en 1458 une riche façade renvoyant aux hôtels des capitales brabançonnes, Bruxelles et Louvain, n’est pas anodin au moment où le comté de Hainaut passait sous la domination du duc de Bourgogne (Fr. Collette et Fr. Doperé). Ce volume montre en effet combien il faut nuancer l’idée trop simple d’hôtels de ville porteurs de l’expression de l’identité communale. Cela se comprend aisément lorsque le chantier était mené sous les yeux du roi, comme à Paris où Dominique de Cortone conçut un édifice intégrant au-dessus de sa porte une statue équestre de François Ier et comprenant un logis pour le monarque. Le cas de figure est le même dans l’Amboise de la fin du XVe siècle, la ville étant alors directement sous influence royale et Charles VIII faisant poser ses armes au-dessus de la porte du Pont bâtie par l’autorité communale (L. Gaugain). Dans d’autres villes, comme à Beaugency peu après 1526, l’hôtel fut élevé sous la tutelle du seigneur du lieu (D. Bontemps), l’intervention de Jean d’Orléans-Longueville étant rappelée, outre par ses armes se détachant au centre de

293 Bibliographie la façade, par le semis de fleurs de lys qui la couvrait. Le contrôle du souverain sur ces monuments communaux se perçoit plus généralement lorsque l’on en considère les financements. Ainsi, à Bourges, l’exécution en 1489-1491 du riche projet donné par le maître maçon Jean Benoist – et encore enrichi au cours du chantier – coûta l’équivalent de plus d’un an des recettes de la ville, cette dépense considérable n’étant possible que grâce à un droit sur le sel accordé par le roi (J.-Y. Ribault). C. Bulté arrive au même constat dans son étude plus générale sur les hôtels de ville du Val de Loire, où la multiplication des symboles de la monarchie qu’elle décrit ne peut être dissociée des libéralités du roi ou de ses proches qui en ont fréquemment assuré le financement. Cette ambigüité entre manifeste communal et intervention du souverain se retrouve à Lille, où la construction de la façade de 1593 fut permise par un emprunt autorisé par Philippe II et où, en parallèle, l’architecte de l’archiduc défendit l’idée de doter la façade d’un couronnement reprenant le modèle de l’hôtel de ville d’Anvers. Les interventions des autorités supérieures eurent en effet des conséquences majeures non seulement sur l’emblématique, mais aussi sur le dessin même des hôtels de ville. Dans sa synthèse sur les palais publics en Vénétie, E. Svalduz note que la formation de l’état territorial au début du xve siècle fut suivie par l’ajout progressif aux bâtiments existants d’éléments structurels symboliques de la cité des Doges. De même, à Condé-sur-l’Escaut, le duc de Croÿ, seigneur du lieu, fournit un dessin qui fit de l’hôtel, selon A. Oger-Leurent, un maillon «du mouvement de diffusion des poncifs d’une architecture nationale » , s’inscrivant ainsi dans une tendance récemment mise en évidence par P. Liévaux 1. Une analyse formelle du projet de reconstruction de l’hôtel de Marseille élaboré par Mansart de Sagonne en 1752 aurait permis un constat similaire, le rez-de-chaussée étant entre autres rythmé de baies à la Lescot. L’histoire de cette entreprise, que narre Ph. Cachau, a par ailleurs l’intérêt de montrer comment ce grand dessein soutenu par le comte de Saint-Florentin effraya la population qui en obtint l’abandon, l’hôtel n’ayant manifestement pas été perçu comme un symbole de l’orgueil communal mais comme une coûteuse machine imposée aux négociants marseillais. Ce paradoxe illustre la tension qui conditionne souvent la conception de ces hôtels de ville, lieux de démonstration de la puissance de la communauté mais aussi, par conséquent, monuments symboliques que l’autorité supérieure avait intérêt à contrôler. Il n’est ainsi pas anodin que, à Saumur, Duplessis-Mornay ait choisi de s’installer dans la «maison de ville » dès son arrivée comme gouverneur en 1589, manifestant ainsi puissamment la souveraineté d’Henri IV. S’il n’est pas surprenant que l’hôtel de ville soit un point majeur du rapport entre centre et périphérie, celui-ci apparaît, à la lecture des contributions réunies dans ce volume, nettement plus complexe qu’on pourrait l’imaginer. Il faut donc espérer que les matériaux rassemblés susciteront et nourriront bientôt une grande synthèse sur ces monuments majeurs et si révélateurs de l’histoire urbaine. Étienne Faisant

Bénédicte Guillot (dir.), Forges médiévales et écurie de la Renaissance au château de Caen,

Caen, Presses universitaires de Caen, 2015, 28 cm, 403 p., [ 290] fig. et ill. en n. et bl. et en coul., cartes, plans, schémas, tabl. -ISBN : 978-2-84133-740-8, 48 €.

(Publications du CRAHAM, série antique et médiévale) Site majeur de l’histoire normande, le château de Caen occupe une place importante dans l’historiographie de l’archéologie médiévale, grâce aux fouilles pionnières menées par Michel de Boüard entre 1956 et 1966, auxquelles participa activement celui qui allait prendre sa suite, le regretté Joseph Decaëns († 16 octobre 2016). Des pans entiers de l’histoire du site avaient alors été exhumés avec la mise au jour des vestiges du palais ducal et de la tour maîtresse romane protégée par son enceinte quadrangulaire capétienne. En dépit de leur ampleur, les investigations étaient alors bien loin d’avoir épuisé le potentiel archéologique du château dont la surface avoisine 5 ha. Un ambitieux programme d’aménagements engagé en 1999 a débouché sur une nouvelle série d’opérations archéologiques dans la partie ouest du château, dont les résultats sont progressivement publiés. La restauration du rempart nord-ouest (2005) a bénéficié d’un suivi archéologique par Gaël Carré, qui a pu mettre en évidence une chronologie complexe, présentée dans un article publié en 2011 (c. r. de J. Mesqui, Bull. mon., 2011, p. 257). En 2004-2005 ont été diagnostiqués puis fouillés en deux temps les espaces situés au revers du rempart nord-ouest, sous l’emplacement d’un cavalier d’artillerie des xve

et xviie siècles, dont le volume restitué abrite aujourd’hui les «salles du Rempart » du musée de Normandie. Une partie des résultats de cette opération archéologique constitue le coeur de la publication, à la rédaction de laquelle ont participé 22 auteurs, sous la direction de B. Guillot. Fait notable, les fouilles n’ont livré aucun vestige de l’enceinte mise en place au xie siècle. Et le lecteur sera sans doute frustré d’apprendre, dans l’introduction, que le grand bâtiment d’apparat roman identifié en limite sud d’emprise, fouillé dans le cadre d’une opération programmée entre 2011 et 2014, fera l’objet d’une publication ultérieure. Quoi qu’il en soit, on ne peut que se féliciter de la qualité des informations recueillies à l’occasion de ces interventions successives aux contraintes multiples que les archéologues doivent gérer au quotidien, mais que le grand public ignore. En l’espèce, il aura fallu composer avec des terrassements maladroits entrepris sans surveillance archéologique, puis adapter la stratégie de fouille aux risques d’effondrement posés par des fontis, aux étaiements, aux éboulements de coupes provoqués par de mauvaises conditions météorologiques… Pour enfin fouiller ce qui pouvait l’être. En dépit de ces difficultés, les auteurs sont parvenus à mettre en lumière de nouveaux pans de l’histoire du château. Les activités métallurgiques constituent le fil conducteur de la publication ; elles semblent avoir été localisées très tôt dans ce secteur du château, sans doute dès le xiie

siècle, et presqu’en continu du xiiie à la fin du xve siècle. Cette seconde séquence a fait l’objet d’une étude particulièrement poussée. À la première forge en pan de bois, d’une surface de 30 m ² , succède dans la première moitié du xive siècle un ensemble beaucoup plus important. Le nouveau bâtiment, long de 25 m, juxtapose un grand volume central édifié en blocs de calcaire, et un bas-côté en pan de bois, réservé au stockage des matériaux. Des études spécialisées (paléométallurgie, anthracologie et micromorphologie, chap. III, p. 67-163) permettent d’identifier des postes de travail pour la transformation du métal, essentiellement du fer, ainsi qu’une maréchalerie. Les dimensions hors normes de ce complexe de près de 240 m ² ne peuvent qu’étonner. Selon l’auteur, la proximité de la salle de l’Échiquier et du grand bâtiment roman pourrait avoir incité les constructeurs à rechercher une certaine monumentalité pour

1. P. Liévaux, «Le rôle des hôtels de ville dans l’élaboration d’une architecture publique " à la française" » , dans K. Ottenheym, K. De Jonge et M. Chatenet (dir.), Public Buildings in Early Modern Europe, Turnhout, 2010, p. 131-142.

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Tours 1500 : capitale des arts

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Description

Creators/contributors, contents/summary.

• Avant-propos / Béatrice de Chancel-Bardelot, Pascale Charron, Pierre-Gilles Girault et Jean-Marie Guillouët
• Les conditions de la création artistique
• Tours en 1500, une capitale inachevée / Bernard Chevalier
• L'"école de Tours" ou l'"école du Val de Loire" en question / Béatrice de Chancel-Bardelot, Pascale Charron, Pierre-Gilles Girault et Jean-Marie Guillouët
• Les grands commanditaires
• L'architecture et son décor
• Les débuts de l'architecture de la Renaissance à Tours / Jean Guillaume
• Quand l'architecture se fait ornement / Évelyne Thomas
• Tours, ville royale vers 1500 / Alain Salamagne
• Les spécificités des maisons en pans de bois de Tours / Clément Alix et Julien Noblet
• Les artistes: familles et réseaux
• Organisation professionnelle et réseaux d'artistes à Tours vers 1500: l'exemple du métier des peintres / Pierre-Gilles Girault
• Famille et réseau Colombe / Jean-Marie Guillouët
• De grands thèmes iconographiques
• La Vierge de pitié / Béatrice de Chancel-Bardelot
• Vierges de pitié
• Les images du Christ bénissant et de la Vierge en oraison : étude sur la genèse d'un motif / Pascale Charron et Pierre-Gilles Girault
• Vierge et Christ
• La sculpture
• La sculpture à Tours à la fin du Moyen Âge / Béatrice de Chancel-Bardelot et Jean-Marie Guillouët
• Michel Colombe / Jean-Marie Guillouët
• Guillaume Regnault / Béatrice de Chancel-Bardelot
• Jérôme Pacherot / Béatrice de Chancel-Bardelot
• Antoine, Jean et André Juste à Tours / Marion Boudon-Machuel
• La peinture et les arts graphiques
• La peinture à Tours après Jean Fouquet / Pascale Charron
• Jean Poyer / Mara Hofmann
• Jean Bourdichon / Nicholas Herman
• Quelques propositions sur Bourdichon dessinateur / François Avril
• Le Maître des missels della Rovere (Jacopo Ravaldi?) / Valérie Guéant
• Le Maître de Jean Charpentier / Marc-Édouard Gautier
• Le Maître de Claude de France / Maxence Hermant
• Le vitrail à Tours et en Touraine vers 1500 / Olivier Geneste
• L'art typographique à Tours / Pierre Aquilon
• Atelier Fouquet
• Jean Bourdichon
• Maître des missels della Rovere
• Maître de Claude de France
• Livres imprimés
• Échanges, circulation et diffusion de l'italianisme
• Échanges et circulation
• Diffusion de l'italianisme.

Bibliographic information

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Caves et celliers dans l'Europe médiévale et moderne [Caverns and cellars in medieval and modern Europe] ed. by Clément Alix et al. (review)

• Ludovic Laloux
• Johns Hopkins University Press
• Volume 62, Number 4, October 2021
• pp. 1252-1254
• 10.1353/tech.2021.0165
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Appel à communication : « Colloque Médicis. Architecture et mobilier de cour vers 1500 en Europe » (Amboise, 12-13 juin 2024)

• date limite des propositions : 1er février 2024

Call for papers. Architecture and court furniture in Europe around the 1500s

Date  : Mercredi 12 et jeudi 13 juin 2024

Lieu  : château d’Amboise (37150)

Les propositions de communication seront adressées avant le 1 er février 2024, avec résumé d’une dizaine de lignes, les noms et titres des communicants à l’adresse suivante :

[email protected]

Les actes du colloque seront publiés aux Presses universitaires François Rabelais de Tours. La remise des contributions sera demandée pour le 1 er décembre 2024 afin d’assurer une publication des Actes pour 2025.

COLLOQUE MEDICIS. Architecture and court furniture in Europe around the 1500s

Between the previous tradition and the renovation of forms, European architecture is in deep change around the 1500s, either it relies on a body of previous references that are still pregnant, or it tries to surpass them. Recent research has highlighted the wealth of formal solutions specific to the Gothic style, which at the end of the Middle Ages became a place for experimenting with new solutions, while a new language inspired by Antiquity or Italy began to impose itself during the first Renaissance. Recent research has reevaluated the weight and influence of romanesque art in the Renaissance (Romanesque Renaissance, ed. Konrad Ottenheym, 2021) but, beyond that, the multiple architectural references found in the earlier monuments are recognizable. Around 1500 the French royal châteaux, such as those of Amboise and Blois, offered remarkable examples of buildings with a varied and apparently contradictory stylistic repertoire, drawing on their sources from earlier models. The opening to Italian humanism, the valorization of the history of the « Gauls » in works like the Romuleon, their illustration by the illuminators (as well as by Colombe) contributed to re-inscribing the distant past in the present, perceived not through the concept of Antiquity but through that of seniority.

As an integral part of the building, the furniture has the particularity of offering a reversible and adaptable interior decor according to courtyard uses, seasons and events. From immutable elements (woodwork and drums, floors, ceilings, monumental sculptures, etc.) to removable ones (textiles, wooden furniture, silverware, crockery and various art objects, etc.) which allow multiple possible variations according to the rhythm of the movements of the courtyard. To what extent does the interior decor fit into the logic of the specific characters of the architecture and the exterior decor? The conference aims to examine these relationships through the prism of European experiences.

Distribution and ornamentation

The distribution of the noble residence around 1500 is part of an earlier tradition, around the room, the “sallette”, rooms with wardrobes which accommodate the masters of the houses and their relatives. But the main staircase takes on a new dimension and adopts more complex shapes and a richer decor. Porticos open towards the courtyard space and are topped by galleries, places for tours but also for representation. The sculpted decoration, often heraldic, enriches and marks the exterior facades.

Architectural forms

The adoption of the forms of the Italian Renaissance took place gradually through different referential models whose characters were often adapted to parties or ancient structures. How were the elements of the new architectural language (supports, arches, windows, etc.) received and integrated into the previous vocabulary? How was the adaptation of these new elements to Renaissance Gothic, the complexity of which can be seen in particular in the stereotomy of the stairs? We will study in particular the typological characteristics of architecture, ornamental forms in relation to their sources from Antiquity or the Romanesque/Gothic world such as scholarly citations of models.

Interior decor and furniture

The questions must be transposed to the world of interior decoration of palatial or noble residences in an attempt to examine the transposition of a new repertoire at the level of furniture (from ordinary/or representational furniture to tapestries, hangings, floor rugs, stained glass windows, decoration of ceilings, floors, paneling, etc.) inspired by Italy or on the contrary testifying to the attachment of the patrons to forms anchored in an earlier tradition. What relationships in particular could be established between the architectural forms, their architectural ornamental decor and that of the furniture and interior decor of the residence. Very frequently, as we know, the furniture was, at least until the 1540s, the most common: trestle tables, bedsteads, chests, pulpits, dressers only rarely benefited from a decoration, being covered elsewhere of textiles. Can we identify permanences, ruptures, contradictions in the layout of princely or aristocratic residences? In the area of the interior decor of the noble residence, the choices made in the distribution of furniture, its richness, its decor and its relationships with the celebration of acts of court life will be questioned, in interaction with the places. Questions of typology of furniture in relation to lifestyles, uses and court ceremonial may also be questioned.

Finally, the conference would like to shed new light on our knowledge of furniture from the 1500s, often known through inventories, kept in public or private collections in Europe. How were they constituted and in what way were they transmitted or dispersed, from their order to their entry into collectors or museum institutions? So many questions which, we hope, will give rise to communications proposals allowing us to understand the circulation of furniture, from its status as furniture to that of a present, or even a diplomatic gift.

This conference is part of the Medici research project, Furniture and interior courtyard decor: spatial immersion, which aims to study the furniture and decor of princely residences in the Loire Valley in the 15th and 16th centuries, from Louis XI to Francis I.

The project, which covered the years 2021-2024, brought together three laboratories: the Renaissance Center for Higher Studies (CESR, Tours) leading the project, the Gabriel Lamé Mechanical Laboratory (LaMé, Orléans-Tours) and the laboratory in information and communication sciences PRIM (Information and Mediation Practices and Resources, Tours).

Steering Committee :

Alain Salamagne

Lucie Gaugain

Marie-Laure Masquillier

Scientific committee

  Krista de Jonge, Professor, University of Leuwen

Nuno Sennos, Professor, University of Lisbon

Uwe Albrecht, Professor Emeritus University of Kiel

Monique Chatenet, Honorary Curator of Heritage

Alain Salamagne, Professor Emeritus, University of Tours, CESR

Lucie Gaugain, Lecturer, University of Tours, CeTHiS

General informations

The conference will be held at the Château d’Amboise (37) on Wednesday June 12 and Thursday June 13, 2024.

Speakers will be reimbursed for their travel expenses. Accommodation and lunches will be covered.

Call for papers

Communication proposals will be sent before January 1, 2024, with a summary of around ten lines, the names and titles of the speakers to the following address:

Publication of the Proceedings

The proceedings of the conference will be published by Presses universitaires François Rabelais de Tours. Submission of contributions will be requested by December 1, 2024 to ensure publication of the Proceedings for 2025.

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Rédacteur en chef : Olivier Bonfait. Rédacteurs : Elliot Adam (Moyen Age) ; Nicolas Ballet (XX-XXIe siècles) ; Matthieu Fantoni (musées) ; Antonella Fenech Kroke (bourses) ; Vladimir Nestorov (Lettre mensuelle) Administrateur web : Matthieu Lett. ancien éditeur : Pascale Dubus anciens rédacteurs : Gautier Anceau, Sébastien Bontemps, Damien Bril ; Sébastien Chauffour ; Ludovic Jouvet ; Aude Prigot

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Art et société à Tours au début de la Renaissance

Marion boudon-machuel , pascale charron (eds).

• Pages: 256 p.
• Size: 210 x 270 mm
• Illustrations: 23 b/w, 115 col.
• Language(s): French
• Publication Year: 2017
• € 85,00 EXCL. VAT RETAIL PRICE
• ISBN: 978-2-503-56930-7
• Renaissance art history
• Renaissance studies
• Cultural & intellectual history (c. 1501-1800)
• France (c. 1501-1800)

Qualifiée d’« ombilic du royaume » par l’humaniste florentin Francesco Florio, Tours est à partir de la décennie 1440 le lieu de séjour favori des rois de France et de la cour et, dès lors, l’une des villes les plus importantes du domaine royal. Dès la seconde moitié du siècle, elle s’impose comme l’un des grands foyers artistiques reconnue comme capitale du luxe autour des années 1500. C’est ce foyer que le colloque organisé en mai 2012 au Centre d’Études Supérieures de la Renaissance, et dont les actes sont publiés ici, a choisi d’étudier. Le regard des chercheurs s’est porté sur la cité elle-même à la fois comme lieu de naissance des œuvres et comme plaque tournante de la création artistique largement ouverte vers d’autres villes. Territoire investi par les commanditaires et les artistes tourangeaux ou étrangers, il fut un lieu d’échanges privilégiés entre ces différentes catégories d’acteurs pour une production touchant aux arts monumentaux (architecture, sculpture), aux arts précieux (broderie, orfèvrerie), aux arts de la couleur (enluminure, peinture) ou aux arts de la guerre.

Marion Boudon-Machuel & Pascale Charron — Art et société à Tours au début de la Renaissance

Les artistes et la ville

David Rivaud — Tours 1500, aspects topographiques

Jean-Luc Porhel — Aménagement et décor du premier hôtel de ville de Tours, autour de 1500

Alain Salamagne — Louis XI et l’architecture brique et pierre en Val de Loire

Xavier Pagazani — Les demeures aux champs des maires de Tours (1462-1528), lieux de délices du « jardin de France »

Jean-Marie Guillouët — Pour la micro-histoire d’un savoir-faire technique : le témoignage de l’enluminure tourangelle du XV e siècle

Commande royale, commandes de luxe

Pierre-Gilles Girault — Quelques artistes tourangeaux et leurs clients en quête d’identité : de Jean Fouquet au Maître de Claude de France (Éloi Tassart ?)

Mara Hofmann — Un chef-d’oeuvre de Jean Poyer peu connu : Les Heures Petau de la collection Weiller

Nicholas Herman — Bourdichon héraldiste

Alexandra Zvereva — Jehannet Clouet : étranger, peintre, officier royal, notable de Tours

Frédéric Tixier — Les arts somptuaires à Tours autour de 1500 : état de la question

Caroline Vrand — Reflets d’or et d’argent. Orfèvres et brodeurs tourangeaux au service de la cour royale vers 1500

Éric Reppel — Les armuriers à Tours de 1480 à 1520

Circulation des modèles et des artistes

Teresa D’Urso — La diffusion du style all’antica à Tours : de Jean Bourdichon au Maître de Claude de France

Pascale Charron — Un exemple de la circulation des modèles dans les ateliers d’enluminure tourangeaux au début du XVI e siècle : le manuscrit 2104 de la Bibliothèque Municipale de Tours

Évelyne Thomas — Le répertoire ornemental « Tours 1500 »

Jean Guillaume — L’architecture « antique » à Tours : premières expériences

The château of Camille

Claudel and rodin's love affair, welcome to the château de l'islette.

In the heart of Touraine, in a beautiful setting where the delicate whiteness of the tufa limestone blends harmoniously with the constantly changing green of the Indre, L'Islette opens its doors to you.

The Renaissance Château, surrounded by two branches of the Indre, is reminiscent of its neighbour, Azay-le-Rideau. Two brothers, as they often say... Today, it's the home of its present owners, who are pleased to share their home, opening up the rooms which are currently in use so that you can see the layout of a 21st century chateau.

L'Islette, where Camille Claudel and Rodin were frequent guests, sheltering their tempestuous love affair, invites you to submit to the romantic charm of the Indre Valley.

At l'Islette you can have a picnic in the park.

Bring your picnic and enjoy a remarkable location for lunch by the river or on the grass!

Camille Claudel and Rodin

Far from Paris, during the 1890s, L' Islette sheltered the tempestuous love affair between the two great sculptors Camille Claudel and Auguste Rodin.

Rodin worked on his famous Balzac  and Camille Claudel sculpted La Petite Châtelaine the bronze of which is on permanent display in the castle.

A place to visit with your family

Déguisements de chevaliers ou de princesses pour les plus jeunes, détente dans un transat, le long de la rivière, laissez-vous emporter par la sérénité du lieu.

Boats for hire

Go boating on the Indre over more than 1 km of river and discover the charm of L'Islette from the water.

L’Islette under the stars

Make the most of five special evenings to explore the château and its park at nightfall, and by 1000 candlelights:

12th, 19th and 26th of July 2nd, 9th, 16th and 23th of August

And share a picnic with family and friends in the park or by the water.

Open without interruption until 11pm.

Jazzy picnic evenings

L'Islette will remain open until 9.30pm to offer visitors the opportunity to enjoy an aperitif or a picnic in the park of the castle, with a jazz concert, on...

every Friday of July and August !

Les soirées pique-nique sur l'Indre du samedi

L’Islette restera ouvert jusqu’à 21h30 pour offrir à ses visiteurs l’opportunité d’un apéritif ou d’un pique-nique dans le parc du château, ambiance musicale jazzy…

tous les samedis de juillet et août !

The castle book

New: order your book on the Château de l'Islette!

In this richly illustrated book, discover the history of the château, an in-depth study of its architecture, an analysis of the paintings in the Salle Saint-Paul and their significance, the importance of its framework and roofs and, finally, the place of Islette in the love affair of the two great sculptors Camille Claudel and Auguste Rodin.

Written by : - Lucie Gaugain, professor of art history at the University of Tours and researcher at CETHIS, - Véronique Mattiussi, head of the Research Department at the Rodin Museum and scientific manager of the historical collection, - Alain Salamagne, professor of art history at the University of Tours and member of the Centre d'Études Supérieures de la Renaissance, - Marie-Pierre Terrien, historian.

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Tours 1500 : capitale des arts

Catalogue de l'exposition présentée au Musée des Beaux-Arts de Tours du 17 mars au 17 juin 2012. Autour de 2 acquisitions spectaculaires, exemples du foisonnement artistique ligérien vers 1500, une...

Catalogue de l'exposition présentée au Musée des Beaux-Arts de Tours du 17 mars au 17 juin 2012. Autour de 2 acquisitions spectaculaires, exemples du foisonnement artistique ligérien vers 1500, une "Vierge de pitié" datable de 1480 et 2 panneaux de l'atelier de Jean Fouquet, l'exposition célèbre la plus belle période de l'histoire artistique tourangelle, entre Moyen Âge et Renaissance. Ce catalogue est consacré au foyer culturel tourangeau et à son extraordinaire richesse due à la présence royale et celle des grands personnages de la Cour. En 1444, le pouvoir royal se déplace en Touraine et Val-de-Loire, faisant de Tours la capitale du royaume, de Charles VII à Louis XII. La clientèle des rois et princes, de la chancellerie de la haute administration, des grandes familles et de l'église, favorisent l'éclosion d'une activité architecturale et artistique exceptionnelle, dominée par le peintre et miniaturiste Jean Fouquet et ses suiveurs, Jean Poyer, Jean Bourdichon et leur entourage ...

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Physical Locations

Publication details.

• Chancel, Béatrice de
• Musée des beaux-arts de Tours
• Paris : Somogy, [2012]
• 383 pages : color illustrations, facsimiles ; 28 cm
• Catalog of an exhibition held at the Musée des beaux-arts de Tours, Mar. 17-June 17, 2012.
• Includes bibliographical references (pages 372-381) and index.
• Avant-propos / Béatrice de Chancel-Bardelot, Pascale Charron, Pierre-Gilles Girault et Jean-Marie Guillouët -- Pt. 1. Les conditions de la création artistique -- Tours en 1500, une capitale inachevée / Bernard Chevalier -- L'"école de Tours" ou l'"école du Val de Loire" en question / Les grands commanditaires -- Pt. 2. L'architecture et son décor -- Les débuts de l'architecture de la Renaissance à Tours / Jean Guillaume -- Quand l'architecture se fait ornement / Évelyne Thomas -- Tours, ville royale vers 1500 / Alain Salamagne -- Les spécificités des maisons en pans de bois de Tours / Clément Alix et Julien Noblet -- Pt. 3. Les artistes: familles et réseaux -- Organisation professionnelle et réseaux d'artistes à Tours vers 1500: l'exemple du métier des peintres / Pierre-Gilles Girault -- Famille et réseau Colombe / Jean-Marie Guillouët -- Pt. 4. De grands thèmes iconographiques -- La Vierge de pitié / Béatrice de Chancel-Bardelot -- Vierges de pitié -- Les images du Christ bénissant et de la Vierge en oraison : étude sur la genèse d'un motif / Pascale Charron et Pierre-Gilles Girault -- Vierge et Christ -- Pt. 5. La sculpture -- La sculpture à Tours à la fin du Moyen Âge / Béatrice de Chancel-Bardelot et Jean-Marie Guillouët -- Michel Colombe / Guillaume Regnault / Jérôme Pacherot / Antoine, Jean et André Juste à Tours / Marion Boudon-Machuel -- Pt. 6. La peinture et les arts graphiques -- La peinture à Tours après Jean Fouquet / Pascale Charron -- Jean Poyer / Mara Hofmann -- Jean Bourdichon / Nicholas Herman -- Quelques propositions sur Bourdichon dessinateur / François Avril -- Le Maître des missels della Rovere (Jacopo Ravaldi?) / Valérie Guéant -- Le Maître de Jean Charpentier / Marc-Édouard Gautier -- Le Maître de Claude de France / Maxence Hermant -- Le vitrail à Tours et en Touraine vers 1500 / Olivier Geneste -- L'art typographique à Tours / Pierre Aquilon -- Atelier Fouquet -- Jean Poyer -- Jean Bourdichon -- Maître des missels della Rovere -- Maître de Claude de France -- Livres imprimés -- Pt. 7. Échanges, circulation et diffusion de l'italianisme -- Échanges et circulation -- Diffusion de l'italianisme
• Fouquet, Jean, approximately 1420-approximately 1480 -- Exhibitions.
• Poyer, Jean, active 1465-1503 -- Exhibitions.
• Bourdichon, Jean, 1457?-1521? -- Exhibitions.
• Colombe, Michel, approximately 1431-approximately 1513 -- Exhibitions.
• Art, French -- France -- Tours -- 15th century -- Exhibitions.
• Art, French -- France -- Tours -- 16th century -- Exhibitions.
• Art, Early Renaissance -- France -- Tours -- Exhibitions.
• Art, Renaissance -- France -- Tours -- Exhibitions.
• Illumination of books and manuscripts, French -- France -- Tours -- 15th century -- Exhibitions.
• Illumination of books and manuscripts, French -- France -- Tours -- 16th century -- Exhibitions.
• Illumination of books and manuscripts, Renaissance -- France -- Tours -- Exhibitions.
• Christian art and symbolism -- France -- Tours -- Exhibitions.

Content Types

• Exhibitions

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Alain Salamagne

• Other Affiliations: add
• Research Interests: Renaissance Studies , Renaissance Art , and French Renaissance () edit
• About: edit
• Advisors: edit

DOI: 10.4000/books.pufr.7882

Publication date: 2013, publication name: clément alix et frédéric epaud, la construction en pan de bois au moyen âge et à la renaissance,, research interests: household archaeology and engineering and timber construction (), publisher: presses universitaires françois-rabelais, publication date: 2015, publication name: hôtels de ville, research interests: humanities , art , architecture , renaissance , political science , and 4 more europe , urbanisme , d , and halle ( europe , urbanisme , d , and halle ), publication date: 1996, publication name: valenciennes aux xive et xve siècles. art et histoire, puv, 1996, 438 p, research interests: medieval studies , construction , architects , and medieval master masons (), publication name: le palais et son décor au temps de jean de berry, research interests: humanities , art , architecture , arc , château , and 8 more peinture murale , moyen âge , décor , architecture médiévale , berry , bourges , jean de berry , and résidence seigneuriale ( peinture murale , moyen âge , décor , architecture médiévale , berry , bourges , jean de berry , and résidence seigneuriale ), publication date: 2016, research interests: humanities , exportation , and carrières de pierre (), research interests: art , architecture , arc , peinture murale , architecture médiévale , and 2 more berry and bourges ( berry and bourges ), research interests: sociology and humanities (), publisher: brepols, publication date: 2018, publication name: brepols, research interests: humanities , façade , plan , plans , and town hall ().

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Le Louvre de Charles V

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