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La Tour infernale

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A San Francisco, le plus grand gratte-ciel du monde va être inauguré. Son architecte, Douglas Roberts, voit cette soirée tourner au drame lorsqu'un court-circuit provoque un incendie et bloque les convives au 135e étage du bâtiment. C'est Michael O'Hallorhan, le capitaine des pompiers de la ville, qui est chargé de commander l'opération de sauvetage...

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La Tour infernale sur Arte : ces drôles de caprices des stars sur le tournage

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Commentaires

  • Cowboys from Hell IM-PRE-SSIO-NANT !On a les yeux écarquillés tout le long tant la réalisation est plus que maitrisée tout comme le casting qui est gigantesque.C'est plaisant de voir autant de légende réunie en un seul film . 4.5/5
  • Marqué par la haine Depuis j’ai pu trouver les voix de la VF d’origine sur le Blu-ray,c’est clair que ça n’a rien à voir.
  • THE PUNISHER Très bon film,un des meilleurs Films catastrophe du cinéma.
  • Fury_Road Sorti en 1974, j'ai 33 ans et je l'ai vu pour la 1ère fois aujourd'hui. Autrement dit le film est sorti 10 ans avant ma naissance! Un casting de fou pour un classique du cinéma. Il a très mal vieilli et ça ressemble parfois a un grand film-sketch des Inconnus, mais rendons à César ce qui appartient à César. Ce film a marqué l'histoire du cinéma. Il faut le regarder en le remettant dans son contexte et par rapport à la qualité générale des films de l'époque, c'était tout simplement extraordinaire.Sans doute LE film qui a ouvert la voie. Celui qui a inspiré tout Hollywood et qui a permis de nous offrir tous les films d'actions auxquels on a droit aujourd'hui.Alors oui, certains dirons qu'en tant que jeune, je suis pas très qualifié pour parler des films de cette époque puisque je ne l'ai pas connue et que blablabla. Mais en fait en tant que cinéphile (et fan de Steve McQueen et Paul Newman entre autres), je m'intéresse beaucoup aux vieux films, les classiques, pionniers du cinéma. Et pour en avoir vu quelques-uns...je pense que je peux me permettre d'avoir un jugement pas trop faussé.
  • philippe U. Ce n'ai pas la tour infernale tournée avant l'aventure du poseidon ?
  • Bill Harford Un magnifique classic du cinéma avec des acteurs de légendes que son Newman, McQueen et Dunnaway on ne voient pas les 2h45 passé !!!!!!!!!!!!!!!
  • TheMovies92 J'ai préféré l'Aventure du Poseidon mais ce film catastrophe est juste excellent ! CULTE !
  • valentin_clv Ou alors tout simplement , profiter de ce film non pas en VF de 2000 où de 1974, mais tout simplement en VO ...
  • Bub.... Allo, tante Alice ... Un très grand film catastrophe et des effets spéciaux classiques dantesques. Parfaitement documenté, ce film est appréciable non seulement pour le spectacle mais aussi pour le réalisme de l'incendie et des tracas qu'un tel laxisme dans la construction d'un building aussi gigantesque, poseraient aux pompiers. Les grandes stars de l'âge d'or d'Hollywood qui interprètent "La Tour Infernale" sont d'immenses pointures. Elles ajoutent leur talent aux intrigues imbriquées du scénario. Haletant et scotchant malgré ses décennies accumulées !
  • dino Velvet. mieux vaut se contenter de la bonne vieille vhs avec les vraies voix francaises d'origine...pas celle refaites en 2000.....enorme film culte....le précurseur de ce genre (titanic, poseidon, tremblement de terre....)
  • anne dulac pour ca faut acheter la vhs.....ce que j'ai fait....eh oui la version francaise de 1974 est beaucoup mieux...ce grand classique avec un casting en or meritait pas ce changement ridicule
  • ronissart ils ont refait un doublage en français en 2000 et c'est une catastrophe ils ont détruit ce chef d’œuvre de 1975 avec sa version française de Marcel bozzuffi etc,comment ont il pu mutiler cette légende ,surtout regarder la version originale en français de 1975
  • Toutou to you L'un des plus grands films catastrophes. John Guillermin, solide artisan d'Hollywood, et son casting 6 étoiles pour un classique. Le film vieillit bien. 4,5/5
  • toupekin Ce film m'avait beaucoup marquée étant enfant. Je l'ai revu il y a quelques jours et il ne m'a pas déçue. Il date des années 70 et pourtant il n'a pas pris une ride! il est très réaliste, angoissant et on ne s'ennuie pas malgré quelques petites longueurs au début. De très grands acteurs sont présents et n'en font pas trop. Pour moi c'est LE film catastrophe de référence. A voir à et à revoir...cultissime!
  • SuperCritiqueDu59 Très bon film
  • Quiet_Ryan :sleep:
  • vivien-benmouffek @steve warner : pour ma part je l'ai trouvé dans un coffret Steve McQueen assez récent et assez facile à trouver (pour le reste, enlève le disque, met-le dans ton lecteur, choisis la langue et appuie sur play (je sais mes conseils sont indispensables...))
  • Steve Warner comment faire pour voir le film ????
  • WernerOff Culte!!!
  • RENGER * * * ~ L'un des plus impressionnant film catastrophe qu'est enfanté le cinéma Hollywoodien, juste après le succès rencontré par L' Aventure du Poséidon (1972), la Warner Bros et 20th Century Fox s'associèrent pour mettre en chantier La Tour infernale (1975), à savoir la libre adaptation des romans "The Tower" de Richard Martin et "The Glass Inferno" de Thomas N. Scortia & Frank M. Robinson. Un film catastrophe de très grande envergure, budgété à 14 millions de dollars, les producteurs n'ont lésiné devant rien, les décors sont impressionnants, les SFX dantesques avec des reconstitutions en maquettes, des effets pyrotechniques, sans oublier l'élément principal du film, sa distribution qui réunis les plus grands acteurs de son époque, à savoir Paul Newman & Steve McQueen dans les principaux rôles (celui d'un architecte et d'un pompier), accompagnés de seconds rôles tout aussi prestigieux (William Holden, Faye Dunaway, Fred Astaire, Richard Chamberlain, Robert Wagner & Robert Vaughn). Avec de tels arguments, comment ne pas succomber devant un pareil film ? Une oeuvre dantesque, tant au niveau logistique, que financier, du haut de ses 160 minutes (!), il est surprenant de constater qu'à l'heure d'aujourd'hui, malgré les nombreux films catastrophes Hollywoodiens sortis ses dernières années (où les SFX numériques en mettaient plein la vue), aucun ne soient arrivé à surpasser ou ne serait-ce qu'à égaler ce film, et ce plus de 35 ans après sa sortie.
  • Cast & crew
  • User reviews

The Towering Inferno

Fred Astaire, William Holden, Paul Newman, Richard Chamberlain, Steve McQueen, Faye Dunaway, O.J. Simpson, Robert Vaughn, Robert Wagner, Susan Blakely, and Jennifer Jones in The Towering Inferno (1974)

At the opening party of a colossal, but poorly constructed, office building, a massive fire breaks out that threatens to destroy the tower and everyone in it. At the opening party of a colossal, but poorly constructed, office building, a massive fire breaks out that threatens to destroy the tower and everyone in it. At the opening party of a colossal, but poorly constructed, office building, a massive fire breaks out that threatens to destroy the tower and everyone in it.

  • John Guillermin
  • Richard Martin Stern
  • Thomas N. Scortia
  • Frank M. Robinson
  • Paul Newman
  • Steve McQueen
  • William Holden
  • 283 User reviews
  • 91 Critic reviews
  • 69 Metascore
  • 13 wins & 14 nominations total

The Towering Inferno

  • Doug Roberts

Steve McQueen

  • Chief O'Hallorhan

William Holden

  • Harlee Claiborne

Susan Blakely

  • Senator Parker

Robert Wagner

  • Dan Bigelow

Susan Flannery

  • Paula Ramsay
  • (as Sheila Mathews)

Norman Burton

  • (as Normann Burton)

Jack Collins

  • Mayor Ramsay

Don Gordon

  • All cast & crew
  • Production, box office & more at IMDbPro

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  • Trivia Both novels were inspired by the construction of the World Trade Center in the early-1970s, and what could happen with a fire in a skyscraper. In Richard Martin Stern 's novel "The Tower", the fictional 125-story building was set next to the north tower of the World Trade Center. The climax of the novel was centered around a rescue mounted from the north tower.
  • Goofs (at around 2h 35 mins) At the end of the movie the tower seems to be well lit despite the power outage caused by the fire.

[last Lines]

Chief O'Hallorhan : You know, we were lucky tonight. Body count's less than 200. You know, one of these days, you're gonna kill 10,000 in one of these firetraps, and I'm gonna keep eating smoke and bringing out bodies until somebody asks us... how to build them.

Doug Roberts : [looks up at the smoky building] Okay. I'm asking.

Chief O'Hallorhan : You know where to reach me. So long, architect.

  • Crazy credits The 20th Century Fox and Warner Bros. Pictures logos don't appear in the beginning.
  • Alternate versions The film was re-dubbed in 2003 for the German DVD release. All subsequent releases on DVD and Blu-ray feature this new dubbing, many TV airings as well.
  • Connections Edited into St. Elsewhere: The Abby Singer Show (1988)
  • Soundtracks We May Never Love Like This Again Sung by Maureen McGovern Words and Music by Al Kasha and Joel Hirschhorn

User reviews 283

  • Feb 2, 2004
  • How long is The Towering Inferno? Powered by Alexa
  • Lisolette Mueller remembers while fleeing the fire that she has left her cat in her apartment. What happened to it?
  • December 14, 1974 (Canada)
  • United States
  • Flammendes Inferno
  • 2898 Vallejo Street, Pacific Heights, San Francisco, California, USA (Roger and Patty Simmons' house)
  • Twentieth Century Fox
  • Warner Bros.
  • Irwin Allen Productions
  • See more company credits at IMDbPro
  • $14,000,000 (estimated)
  • $116,000,000
  • $116,000,429

Technical specs

  • Runtime 2 hours 45 minutes

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La Tour infernale

La Tour infernale The Towering Inferno

Avec Steve McQueen, Paul Newman, William Holden, Faye Dunaway.

Le jour de l'inauguration d'un prestigieux gratte-ciel, l'architecte se rend compte que le constructeur a privilégié les économies aux dépens de la sécurité. Alors que la fête se déroule au sommet de l'immeuble, un câble électrique déclenche un incendie ravageur.

Séances passées

John Guillermin / États-Unis / 1974 / 165 min / DCP / VOSTF

John Guillermin / États-Unis / 1974 / 165 min

la tour infernale titre anglais

  • Films Drame

La Tour infernale

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Critique Ecran Large

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  • Catastrophe

Synopsis La Tour infernale

San Francisco ne vit plus que pour son nouveau building construit tout récemment au cœur de la ville. Un soir alors que la fête bat son plein pour l'inauguration de ce plus grand gratte-ciel du monde, un incident notable vient à se produire. Un simple court-circuit va transformer une soirée en terrible cauchemar : quand le feu commence à se propager, il est trop tard pour s'échapper.

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La Tour infernale

REALISATION : John Guillermin , Irwin Allen PRODUCTION : Twentieth Century Fox , Warner Bros AVEC : Paul Newman , Steve McQueen , William Holden , Faye Dunaway , Fred Astaire , Richard Chamberlain , Susan Blakely , Jennifer Jones , O.J. Simpson , Robert Vaughn , Robert Wagner , Susan Flannery SCENARIO : Stirling Silliphant PHOTOGRAPHIE : Fred J. Koenekamp , Joseph F. Biroc , Jim Freeman MONTAGE : Carl Kress , Harold F. Kress BANDE ORIGINALE : John Williams ORIGINE : Etats-Unis GENRE : Action , Catastrophe , Drame DATE DE SORTIE : 5 mars 1975 DUREE : 2h45 BANDE-ANNONCE

Le fleuron indétrônable du cinéma catastrophe. Souvent copié, jamais égalé, et enrichi avec autant de stars hollywoodiennes – Steve McQueen et Paul Newman en tête – que de niveaux de lectures.

Existe-t-il véritablement un genre cinématographique plus ingrat que les autres ? On laissera aux cyniques finis et aux aigris aveuglés par leurs préjugés le soin de répondre par l’affirmative. Tout genre, aussi mineur puisse-t-il être considéré, a connu ses moments de gloire qui lui ont permis d’imprimer l’inconscient collectif à défaut de faire l’unanimité critique. Et même si nous nous faisons un point d’honneur sur ce site à ne jamais laisser rien ni personne sur le bord de la route (y compris quand il s’agit de délivrer une argumentation négative sur un film en particulier), force est de constater que l’un des genres les plus sous-estimés, à savoir le film catastrophe, n’a pas souvent eu voix au chapitre. Quitte à réparer cette erreur, autant en profiter pour s’intéresser à son Everest, à son Burj Khalifa, à son sommet indétrônable – et on ne tient pas compte du Titanic de James Cameron dans la mesure où il relève plus de la romance dramatique que du film catastrophe. Souvent copié mais jamais surpassé ni même égalé, La Tour infernale n’a certes pas de quoi faire varier la recette-miracle du genre dont il n’a jamais cessé d’être le maître-étalon. Pour faire simple, disons que tout se résume là encore à observer l’instinct de survie et de sacrifice d’une poignée d’individus – en général joués par des stars – confrontés à un désastre qui cause des dégâts exponentiels. Une équation simple, voire simpliste pour certains. Une innovation narrative très limitée, voire inexistante pour certains. Sauf que voilà, un argument de scénario qui tient en une ligne n’est pas privé d’acquérir une ampleur démesurée. Et avec un budget pharaonique pour l’époque, un parterre de méga-stars à faire bander n’importe quel journaliste people, un tandem de solides réalisateurs aux commandes de la chose et deux très gros studios d’Hollywood pour superviser tout le bazar, un genre supposé mineur aura fini par accoucher d’un film confirmé majeur.

Tout le mérite de ce triomphe en revient au producteur Irwin Allen, intronisé roi du genre depuis L’Aventure du Poseïdon de Ronald Neame en 1972. C’est deux ans après ce premier gros succès – et surtout au moment même où le World Trade Center achève sa construction à New York – que le bonhomme se chope une folie des grandeurs carabinée. Son idée ? Acquérir les droits de deux romans intitulés The Tower et The Glass Inferno pour demander au scénariste Stirling Silliphant de les fusionner en un seul et même scénario, et réunir un budget colossal de 14 millions de dollars en engageant la crème de la crème – acteurs et techniciens – et en proposant à la Twentieth Century Fox de collaborer à part égale avec la Warner. Seul son désir de réaliser seul ce giga-spectacle rencontrera un mur, ce qui le poussera à se concentrer sur la réalisation des scènes pyrotechniques et à confier les scènes dialoguées à un solide artisan de la série B, John Guillermin, qui signa le puissant Rapture en 1965 et qui sombrera par la suite avec un minable remake de King Kong en 1976. Et pour ajouter encore au poids de la logistique, l’indécrottable Steve McQueen en profitera pour jouer les divas, exigeant de jouer le personnage le plus héroïque du film et d’avoir le même nombre de répliques que son partenaire starisé Paul Newman. C’est d’ailleurs là que l’on se permettra de relever le seul et unique grain de sable de cet engrenage maxi-friqué : malgré le charisme naturel et minéral de la star de Guet-Apens , le relief de ce pompier tenace égale celui d’une utilité narrative, donc à contre-courant de la logique émotionnelle qui irrigue tout le projet – c’est clairement Paul Newman qui domine tout le film là-dessus. Rien de bien gênant, ceci dit, puisque le triomphe critique et public sera au rendez-vous, inaugurant de ce fait une longue lignée de films du même style mais pas du même acabit.

Si l’on s’en tient à la seule maîtrise des codes du film catastrophe, la stratégie adoptée par John Guillermin et Irwin Allen s’avère on ne peut plus redoutable, cochant une à une toutes les cases de la narration limpide à souhait. Sur la base d’un script élémentaire qui transforme le plus haut gratte-ciel du monde en un incontrôlable piège de feu, Guillermin construit une œuvre avant tout topographique qui se concentre uniquement sur l’évolution de (et dans) son décor, qui en fait le moteur d’une progression narrative pare-feu et qui se déleste du moindre bout de gras. Pas d’humour décontracté ici, mais un événement traité au premier degré dans le but – revendiqué dès le générique – de rendre hommage au travail des sauveteurs et des pompiers. Pas d’invraisemblances grossières à relever, mais un désir de réalisme et de crédibilité à toute épreuve, tant sur les dégâts produits que sur les enjeux plus intimes. Pas de racolage starisé dans le seul et unique but de faire péter une affiche, mais un vrai casting d’acteurs talentueux et de pointures internationales, bénéficiant tous de rôles habités avec des arcs narratifs qui trouvent une résonance au cœur de la catastrophe. Pas de manichéisme dans le tracé psy de tel ou tel personnage, mais une volonté de puiser de l’empathie pour chaque caractère, y compris chez celui que l’on aura tôt fait de désigner comme le « salaud » de l’intrigue : en effet, ce personnage de gendre infidèle et arriviste joué par Richard Chamberlain finit par être autant pion du destin que les autres, réussissant même à exhaler un désir d’indépendance contrarié au travers de quelques scènes.

Tout cela suffit à dessiner les plans d’une construction scénaristique en béton armé, utilisant les isolants les mieux adaptés pour faire passer son insoutenable crescendo dramatique et enfiler une à une les scènes chocs. Asphyxie d’un couple adultère dans une chambre cachée, décrochage brutal d’un ascenseur, câble chahuté pour une évacuation entre deux immeubles, chutes en cascade du 121ème étage, etc… Bref, la totale. Infusé par une mise en scène qui ne commet aucun impair, le suspense ne souffre alors d’aucune inégalité de rythme en adoptant lui-même la progression d’un feu. Ça démarre en douceur par l’effet d’annonce le plus évident (un long générique de début héliporté qui ne cesse de retarder l’apparition tant attendue du building), ça ne perd pas de temps pour lancer les festivités (le feu démarre à la 12ème minute !) et ça ne s’arrête que lorsque le générique de fin surgit en guise de porte coupe-feu. D’aucuns n’hésiteront pas à juger la durée excessive (2h45, tout de même !) là où le récit prend au contraire le temps d’installer, d’imbriquer et d’équilibrer toutes ses sous-intrigues. Même ce qui aurait pu passer pour un trop-plein d’effusions sentimentales n’a rien d’une pièce ajoutée qui encombrerait la progression narrative. C’est au contraire la pièce maîtresse d’un genre qui, sans son facteur humain et intimiste, ne se résumerait qu’à un déluge pyrotechnique sans âme. Quant au casting lui-même, lequel réunit encore aujourd’hui LA distribution la plus prestigieuse jamais vue sur un écran (prenez les deux acteurs les mieux payés du monde et entourez-les d’une bonne douzaine de stars à gros cachet !), il devient lui aussi le sujet d’un suspense parallèle, sorte de body-count à la fois honteux et jouissif, qui consiste à passer tout le film à parier sur ceux et celles qui vont s’en sortir ou passer à trépas, et dans quel ordre.

On ne résiste pas non plus à reconnaître la connexion avec le mythique Piège de cristal . En effet, une décennie avant le classique de John McTiernan, tout était déjà à l’œuvre dans La Tour infernale : le building gigantesque, la fête tragiquement interrompue, les déambulations non-stop dans les dédales vertigineux de l’immeuble, la tentative avortée de fuite par le toit, le crash d’un hélicoptère, les chutes dans le vide, sans oublier la présence d’un individu qui tente d’empêcher à tout prix le feu de lui ravir son statut du maître des lieux. La différence, c’est que ce dernier – joué par un Paul Newman irréprochable – ne peut que choisir la défense comme seule attaque, réduit à une posture de sauveteur dépassé et impuissant face à la progression de son ennemi dans un labyrinthe de verre. Rescousses et stratagèmes forment donc la matrice du scénario, ici épaulée par de foudroyants effets spéciaux qui n’ont pas pris une seule ride – revoir le film en Blu-Ray permet d’en prendre toute la mesure – et qui font grimper jusqu’au bout la sensation d’urgence. Face à cela, les caractères piégés au sommet de cette « tour de verre » (c’est le nom de l’immeuble) n’ont donc qu’à s’agiter le plus possible pour épouser cette montée de tension, et c’est bel et bien le facteur sentimental qui permet cela. On recense ici un grand nombre de relations amoureuses, avec tout ce que cela suppose de pépins conjugaux (Newman/Dunaway, Chamberlain/Blakely), de piments extraconjugaux (Wagner/Flannery) ou de romances en gestation (Astaire/Jones). Mais c’est bien l’inimitié entre Richard Chamberlain et William Holden qui pèse lourd ici. En effet, le promoteur et son gendre électricien, tous deux désignés comme les seuls vrais responsables du désastre, ne se renvoient pas leur culpabilité de la même façon : le premier tente de se dédouaner par seul et unique souci de se libérer de l’influence du second, tandis que ce dernier reconnait ses erreurs et s’isole dans l’abattement le plus complet dès l’apparition du premier cadavre en feu. Coincé en plein centre de ce tennis de culpabilité, le personnage de Paul Newman se contente de faire l’arbitre et de compter les… cadavres.

Ne pas s’y tromper : aussi fun soit-il, La Tour infernale est avant tout un pur film d’effroi qui enfile les scènes suffocantes comme des perles. A ce titre, si vous pensiez ne plus être horrifié ou impressionné par un corps en feu, c’est le moment d’aller vérifier. Sans doute parce que la paire Guillermin/Allen a visé le réalisme le plus maximal, en particulier dans des cascades où Newman et McQueen mettent toutes leurs aptitudes physiques à contribution. Sans doute aussi parce que le film, à l’instar de bien d’autres conçus dans les années 70, se veut la traduction symbolique d’un malaise sociologique ancré dans son époque – voilà bien un point fort à mettre au crédit du film catastrophe. Celui d’une société capitaliste qui vise trop haut au détriment de la sécurité de ses membres ? Allons un peu plus loin. Histoire d’aller dans le sens de certaines exégèses qui ont pu être faites dans le passé, on reconnaîtra au film un sous-texte tordu – mais assez tangible – sur la frustration sexuelle américaine. Déjà facilement assimilable à une nouvelle tour de Babel qui défie égoïstement le ciel californien avant de récolter la colère des dieux, cette fragile tour de verre est aussi une création phallique à ciel ouvert, dont l’architecture quasi érectile se révèle à la fois trop forcée et pas assez « pointue ». Et le désastre est entièrement dû à un coureur de jupons, incapable de contrôler sa libido, et prêt à fermer les yeux sur la qualité pauvre d’un câblage électrique en échange d’un pot-de-vin conséquent. Vu que le film ne cesse de paralléliser les dégâts d’un incendie avec des histoires de cul plus ou moins difficiles, le tout contemplé de haut par un vieil Icare solitaire et incapable de panser tant de brûlures fatales, on vous laisse en tirer les conclusions. Et comme la lecture mythologico-sexuelle est de rigueur, il est donc logique qu’un violent déluge d’eau soit la seule force capable d’éteindre in fine cet incendie. Viser trop haut, trop long et trop vertical n’est que le préliminaire à une tragique débandade. Le film, lui, ne fait jamais cette erreur : horizontal dans sa narration et diagonal dans son suspense, il trace un plan carré. Et donc parfait. Du bas vers le haut.

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REALISATION : Guillaume Nicloux PRODUCTION : Ad Vitam, Ce Qui Me Meut, Les Films du Worso, Orange Studio AVEC :...

La tour infernale

Distribution et équipe technique.

Steve McQueen

Fire Chief Michael O'Hallorhan

Paul Newman

Doug Roberts

William Holden

Faye Dunaway

Fred Astaire

Harlee Claiborne

  • Moyenne 6.5

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Le cinéma catastrophe sur CinéDweller

Là où  La tour infernale  dépasse de loin ses concurrents dans un genre avare en réussites, c’est que le scénario se fonde sur un événement qui peut toucher n’importe qui à n’importe quel moment. Certes, l’histoire se déroule dans le plus haut building du monde (inspiré du World Trade Center), mais l’accident qui met feu au bâtiment est totalement crédible, de même que toutes les mésaventures qui touchent les nombreux personnages. L’empathie est donc totale envers des êtres humains que le cinéaste a pris le temps de présenter dans les quarante-cinq premières minutes. Les nombreux enjeux psychologiques ne sont ainsi jamais sacrifiés sur l’autel du spectaculaire, tandis que le script évite les traditionnelles effusions sentimentales propres au genre.

https://youtu.be/xRtWbWmwu2U

Parfois effrayant, toujours captivant malgré une durée excessive,  La tour infernale s’impose donc comme une indéniable réussite commerciale. Le casting royal participe bien entendu au plaisir que l’on prend à suivre ces aventures en huis-clos. Si Paul Newman et Steve McQueen imposent une véritable présence physique (ils ont réalisé eux-mêmes la plupart de leurs cascades), on est surtout admiratif du jeu puissant de William Holden et du formidable Fred Astaire qui recevra de nombreux prix d’interprétation pour son rôle dit secondaire.

Les films Warner Columbia sur CinéDweller

Porté par des effets spéciaux qui n’ont pas pris une ride et une musique enthousiasmante de John Williams, La tour infernale est indéniablement un modèle du genre qui a marqué son temps en connaissant un triomphe mérité au box-office international. Avec plus de 116 millions de dollars glanés aux States (pour une mise de départ de 14 millions) et une première place annuelle au box-office français de 1975 (avec 4 466 376 entrées), La tour infernale  a confirmé les espoirs placés dans un genre appelé à sombrer rapidement dans les abysses de la médiocrité.

Critique de  Virgile Dumez

design VOD de La tour inferno (The Towering Inferno)

© MCMLXXIV Twentieth Century Fox Film Corp. & Warner Bros. Inc. Tous droits réservés / All rights reserved

Box-office :

La tour infernale , un blockbuster de 14 millions de dollars, réalisé pour contrer la crise du cinéma et la concurrence de la télévision.

La tour infernale est l’un des triomphes du cinéma, en 1974 aux USA et en 1975 en France. Le film phénomène est coproduit par la Fox et Warner. La 20th Century Fox distribue le blockbuster aux Etats-Unis quand Warner se charge de l’international. Ce blockbuster a pour exigence de contrer la concurrence fratricide de la télévision, avec des images spectaculaires que l’on ne peut apprécier que sur un écran large. Evidemment, les stars au générique sont également appelées à détourner les spectateurs du petit écran.

Aux USA, le film catastrophe produit par Irwin Allen (également co-réalisateur) sort le 16 décembre 1974 afin de profiter des vacances de Noël et lancer le film dans la course aux Oscars. La tour infernale obtiendra pas moins de 8 nominations et décrochera 3 statuettes.

La tour infernale génère localement 22 millions de dollars en trois semaines et demie sur un circuit de 316 écrans. Il finit sa carrière localement à 116M$, l’équivalent de 600 millions de dollars en 2023. C’est un phénomène qui n’appelle pas le producteur à la modestie. Celui-ci ambitionne les plus fortes recettes de l’histoire.

La tour infernale , plus gros carton au box-office français en 1975

Sur notre territoire, le film Warner Columbia trouve sa place en salle le 5 mars, notamment dans 26 cinémas et 15 000 fauteuils à Paris et dans sa périphérie.

En intra-muros, on peut le découvrir par exemple à l’Ermitage, le Publicis Champs Elysées, le Rex, le Paramount Opéra, l’UGC Odéon, l’Arlequin, la Rotonde, le Telstar, le Lux Belleville, le Mistral, le Paramount Montparnasse, le Gaumont Convention, le Passy, le Paramount Maillot et le Moulin Rouge. Avec 18 914 entrées pour son premier jour parisien, The Towering Inferno est un phénomène. 162 494 spectateurs se précipitent pour le voir dans les salles parisiennes pour sa première semaine, dont 25 430 au Paramount Opéra. Il avait fallu 15 jours pour que Tremblement de terre de Mark Robson , avec Charlton Heston et Ava Gardner , puisse réaliser autant d’entrées. Cet Earthquake , distribué par CIC, est un beau succès toutefois avec 2 200 000 Hexagonaux. Il est sorti 3 semaines avant La tour infernale.

Le succès sera conséquent avec plus de 4 466 000 spectateurs, dont un million de Franciliens. Cela permet au film de décrocher une première place annuelle française solide, devant Peur sur la ville ( Belmondo ), On a retrouvé la 7e compagnie ( Lamoureux ), Histoire d’O ( Just Jaeckin ) et Le vieux fusil ( Robert Enrico ).

Après un tel phénomène, place à d’autres cataclysmes pour Irwin Allen

Avec un tel triomphe dans le monde, en particulier au Royaume-Uni où Warner réunira deux fois plus de spectateurs qu’en France, le producteur Irwin Allen décida de multiplier les projets de film catastrophe, persuadé à raison que le filon ne s’épuisera jamais. Il envisage notamment une suite à L’aventure du Poséidon sur les survivants du drame marin, piégé dans les rames d’un train, à la suite d’un éboulement dans un tunnel. Le projet deviendra finalement  Le dernier secret du Poséidon , avec Michael Caine , Sally Field et Telly Savalas et s’écrasera au box-office. Irwin Allen réalisera également The Swarm , alias L’inévitable catastrophe , aux allures de téléfilm de luxe, sur une invasion d’abeilles tueuses en provenance d’Afrique, prenant d’assaut les villes américaines. Le film, avec un script de Stirling Silliphant, scénariste de La tour infernale, coûta une fortune, mais ne laissera pas une grande impression. Pis, les critiques seront assassines.

Box office de Frédéric Mignard

Les sorties de la semaine du 5 mars 1975

La tour infernale, affiche du classique de John Guillermin

© Poster design : Diener-Hauser / Illustration : John Berkey. © MCMLXXIV Twentieth Century Fox Film Corp. & Warner Bros. Inc. Tous droits réservés / All rights reserved

Le blu-ray (édition du 9 juin 2010)

Une édition exceptionnelle, mais qui recèle quand même quelques défauts irritants.

Compléments 3.5 / 5

Si l’éditeur Warner Bros n’a pas lésiné sur les bonus, on peut une fois de plus regretter que le commentaire audio d’un historien du cinéma ne soit toujours pas sous-titré, ce qui le réserve aux seuls anglophones. Par ailleurs, on nous propose environ 13 documentaires d’environ huit minutes chacun qui reviennent en détail sur tel ou tel point de la production. Cela donne environ une heure et quarante minutes d’entretiens divers, d’images d’archives et de tournage : une mine d’informations qui vont de l’écriture du scénario au casting en passant par la collaboration entre Guillermin et Allen et la conception des effets spéciaux. Pour les fans et les courageux, on nous propose également plus d’une demi-heure de scènes coupées ou prolongées afin de mieux comprendre l’évolution psychologique de certains personnages coupés au montage. Si l’on ajoute à cela un teaser et une bande-annonce d’époque, on peut être totalement satisfait par cette imposante section bonus.

Image 4.5 / 5

Le blu-ray 2010 de La tour infernale fait une fois de plus honneur au support en proposant une copie immaculée, tout juste dotée d’un léger grain cinéma. La profondeur de champ est exceptionnelle, la précision est telle qu’aucun recoin de la peau des stars n’aura de secret pour vous, tandis que les couleurs sont resplendissantes et les noirs abyssaux.

Il faut tout d’abord prévenir les amateurs de VF : la piste en simple stéréo qui est proposée par l’éditeur n’est pas celle d’origine, mais un nouveau doublage absolument inacceptable. Honteusement mal jouée et mal intégrée à l’univers sonore du film, cette nouvelle piste ressemble à un doublage de soap opera  et s’avère donc irregardable. Il faudra donc impérativement visionner la piste en anglais disponible en 5.1 DTS-HD Master Audio. Toutefois, si la musique de John Williams a bien été spatialisée et si les explosions font bien vibrer le caisson de basse, les enceintes arrière sont souvent muettes.

Test blu-ray de Virgile Dumez

La tour infernale, blu-ray 2010

Biographies +

John Guillermin , Steve McQueen,  Faye Dunaway,  William Holden,  Paul Newman,  Susan Blakely,  Fred Astaire,  Jennifer Jones,  Richard Chamberlain,  Robert Wagner,  Don Gordon,  Dabney Coleman,  Robert Vaughn, Irwin Allen 

Trailers & Vidéos

trailers

Bande-annonce de La tour infernale

Film catastrophe, Drame, Action

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la tour infernale titre anglais

La tour infernale

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A San Francisco, un incendie se déclare dans un gratte-ciel de verre, le jour même de son inauguration. Le promoteur tente de minimiser le danger.

  • De :  John Guillermin
  • Avec :  Steve McQueen , Paul Newman , William Holden
  • Pays :  États-Unis d'Amérique

Toute la bonne société de San Francisco est réunie pour assister à l'inauguration de la Tour de verre, le plus grand immeuble du monde. L'architecte constate avec effroi que les normes de sécurité n'ont pas été respectées. Un court-circuit provoque alors un début d'incendie. C'est la panique...

  • Qualité Vidéo :
  • Qualité du son :
  • Pays : États-Unis d'Amérique
  • Contrôle Parental :
  • Langues : Anglais (VO), Français
  • Sous-titres : Français

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Top Gun: Maverick 2-Movie 4K Ultra HD Collection (Pack of 1)

Product Description

DVD ZONE 2 NEUF Langues : Français, Anglais, Italien Sous titres : Français, Anglais, Italien, Neerlandais, Pour malentendants : Anglais et Italien Pendant la soirée d'inauguration d'un grand building, un incendie se déclenche. Les occupants sont piégés. Une incontournable référence dans le domaine du film catastrophe !

Product details

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  • Is Discontinued By Manufacturer ‏ : ‎ No
  • Package Dimensions ‏ : ‎ 7.24 x 5.59 x 0.55 inches; 3.53 ounces
  • Dubbed: ‏ : ‎ Italian
  • Subtitles: ‏ : ‎ Italian, English, Arabic, French, Dutch
  • Language ‏ : ‎ Italian (Dolby Digital 2.0), French (Dolby Digital 2.0), English (Dolby Digital 2.0)
  • ASIN ‏ : ‎ B000090WDQ
  • Number of discs ‏ : ‎ 1

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Moscow Metro

The Moscow Metro Tour is included in most guided tours’ itineraries. Opened in 1935, under Stalin’s regime, the metro was not only meant to solve transport problems, but also was hailed as “a people’s palace”. Every station you will see during your Moscow metro tour looks like a palace room. There are bright paintings, mosaics, stained glass, bronze statues… Our Moscow metro tour includes the most impressive stations best architects and designers worked at - Ploshchad Revolutsii, Mayakovskaya, Komsomolskaya, Kievskaya, Novoslobodskaya and some others.

What is the kremlin in russia?

The guide will not only help you navigate the metro, but will also provide you with fascinating background tales for the images you see and a history of each station.

And there some stories to be told during the Moscow metro tour! The deepest station - Park Pobedy - is 84 metres under the ground with the world longest escalator of 140 meters. Parts of the so-called Metro-2, a secret strategic system of underground tunnels, was used for its construction.

During the Second World War the metro itself became a strategic asset: it was turned into the city's biggest bomb-shelter and one of the stations even became a library. 217 children were born here in 1941-1942! The metro is the most effective means of transport in the capital.

There are almost 200 stations 196 at the moment and trains run every 90 seconds! The guide of your Moscow metro tour can explain to you how to buy tickets and find your way if you plan to get around by yourself.

Moscow Free Tour

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Description

Highlights:.

  • Hit the Red Square;
  • Explore the nooks and crannies of Alexander Garden;
  • Get a taste of the ancient Kitay Gorod;
  • Learn about the tragic destiny of the Christ the Savior Cathedral;
  • Roam through the heart of Moscow.

Walking Tour Itinerary:

Here are our TOP 7 things to help you start your Russian adventure or tick off before you say goodbye to Moscow.

Wander around the vast cobblestone square with rich past, gorgeous architecture, incredible GUM , bright colors of the Kremlin and swirling Saint Basil’s Cathedral .

Kitay Gorod

Walk across the Red Square to see the embankment of old Moscow river and plunge into the atmosphere of ancient Russian village where nobles preferred to settle in XV century.

Varvarka street

Walk up Varvarka street to find the landmark of Kitay Gorod - Palace of the Romanov Boyars, which was built in the XVI century and where lived the first Tsar from the Romanov dynasty.

Old English Court

Look at the Old English Court , which used to be the English Embassy in Moscow and where Ivan the Terrible confined the envoy from England, because Queen Elizabeth I refused to marry him.

Alexander Garden

Watch the solemn ceremony of the Changing of the guards , pay respect to the eternal flame at the Tomb of the Unknown Soldier , and the stone Grotto , The huge fountain in the centre adds a sophisticated feel to the almost 200 year old garden.

Christ the Savior Cathedral

Walk to the cathedral which is of a great cultural value to Russians. Its marvelous exterior, enormous golden domes, colossal bronze doors and pristine white walls will touch your feelings.

Patriarch’s Bridge

Pause on the bridge and marvel at the Kremlin, river cruises, monument after Peter the Great and Red October Chocolate Factory , which is now a nightlife hub for youngsters.

About Moscow:

We picked up a list of article that might be useful and helpful to you during your stay in Moscow. These are things to do in Moscow, tips about Moscow, best cafes in Moscow and simply fun facts about Moscow. Enjoy reading!

Before coming to Moscow:

  • Our fun guides sharing their observations about their tours and best practices:
  • https://friendlylocalguides.com/blog/moscow-private-guides-on-tours-in-moscow
  • What you should know about Moscow:  
  • https://friendlylocalguides.com/blog/5-things-to-know-before-you-go-to-moscow

Off the beaten path of Moscow:

  • Kitay Gorod:
  • https://friendlylocalguides.com/blog/moscow-must-see-fun-facts-about-kitay-gorod
  • Zamoskvorechye:
  • https://friendlylocalguides.com/blog/moscow-must-see-fun-facts-about-zamoskvorechye
  • White City:
  • https://friendlylocalguides.com/blog/moscow-off-the-beaten-path-white-city  

The best parks in Moscow:

  • Muzeon Statues Park:
  • https://friendlylocalguides.com/blog/moscow-off-the-beaten-path-muzeon-park
  • Gorky Park: 
  • https://friendlylocalguides.com/blog/moscow-gorky-park
  • Tsaritsino Park: 
  • https://friendlylocalguides.com/blog/moscow-must-see-37-reasons-to-visit-tsaritsyno
  • Kolomenskoe Park:
  •   https://friendlylocalguides.com/blog/things-to-do-in-moscow-kolomenskoe-museum-reserve

The most historical and beautiful streets of Moscow:

  • Arbat  srreet: 
  • https://friendlylocalguides.com/blog/things-to-do-in-moscow-arbat-street
  • Tverskaya street: 
  • https://friendlylocalguides.com/blog/moscow-things-to-do-tverskaya-street
  • Downtown of Moscow: 
  • https://friendlylocalguides.com/blog/things-to-do-moscow-streets

What to do in Moscow:

  • How to have a Real Russian Experience:
  • https://friendlylocalguides.com/blog/real-russian-experience
  • Things to do in Moscow:
  • https://friendlylocalguides.com/blog/21-things-to-do-in-moscow
  • Architectural masterpieces, hidden gems of Moscow:
  • https://friendlylocalguides.com/blog/things-to-do-in-moscow-off-the-beaten-path
  • Top Moscow attractions:
  • https://friendlylocalguides.com/blog/top-10-moscow-attractions

Budget travel:

  • How to have fun in Moscow for less than $4:
  • How to save money in Moscow:
  • https://friendlylocalguides.com/blog/7-ways-to-save-money-while-travelling-to-moscow

Cafes & restaurants in Moscow:

  • Moscow cafes with Russian breakfast:
  • https://friendlylocalguides.com/blog/moscow-cafes-with-russian-breakfast
  • Best Moscow restaurants:
  • https://friendlylocalguides.com/blog/best-moscow-restaurants
  • Best coffee shops in Moscow:
  • https://friendlylocalguides.com/blog/moscow-best-coffee-shops

Moscow Metro:

  • Facts about Moscow Metro:
  • https://friendlylocalguides.com/blog/fun-facts-about-moscow-metro
  • Myths about Moscow Metro:
  • https://friendlylocalguides.com/blog/7-myths-about-moscow-metro
  • Facts about Moscow:
  • https://friendlylocalguides.com/blog/fun-facts-50-facts-about-moscow
  • Fun Facts about Kremlin:
  • https://friendlylocalguides.com/blog/33-fun-facts-from-our-kremlin-tours
  • The best flea markets in Moscow:
  • https://friendlylocalguides.com/blog/moscow-best-flea-markets
  • Top 5 Russian souvenirs:
  • https://friendlylocalguides.com/blog/top-5-russian-souvenirs

What you get:

  • + A friend in Moscow.
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  • + An exciting pastime, not just boring history lessons.
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  • + Amazing deals for breakfast, lunch, and dinner in the very best cafes & restaurants. Discounts on weekdays (Mon-Fri).
  • + A photo session amongst spectacular Moscow scenery that can be treasured for a lifetime.
  • + Good value for souvenirs, taxis, and hotels.
  • + Expert advice on what to do, where to go, and how to make the most of your time in Moscow.

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en russe Moskva

Moscou

Capitale de la Russie , sur la Moskova .

  • Population : 12 330 126 hab. (recensement de 2016)
  • Nom des habitants : Moscovites

Moscou

Moscou s'est développée à 156 m d'altitude sur la Moskova en position de carrefour par rapport aux grandes voies fluviales de la Russie d'Europe : Volga , Dvina , Dniepr , Don . La situation géographique reste privilégiée, valorisée par le rail et l'air (plusieurs aéroports). Le noyau historique (autour du Kremlin et de la place Rouge ) est entouré d'une première couronne mêlant quartiers industriels et résidentiels, parcs de loisirs et stades. Une deuxième couronne est composée surtout de grands ensembles résidentiels. L'ensemble, ceinturé par une zone forestière de loisirs (maintenant « mitée » d'ensembles urbains et industriels), couvre 886 km 2 . Métropole, Moscou détient toutes les fonctions. La centralisation politique a entraîné le développement économique. La ville est un grand centre culturel (universités, musées, théâtres) et commercial. L'industrie est caractérisée par l'essor des industries à forte valeur ajoutée (constructions mécaniques et électriques, chimie s'ajoutant au textile, et à l'agroalimentaire). La ville a accueilli les jeux Olympiques d'été de 1980 .

La position géographique : une ville de carrefour

La position géographique explique en partie la fortune de la ville. À plusieurs titres, elle est marquée par les avantages du contact et du carrefour. La ville est au centre de la vieille Russie. Elle commande de nos jours à deux rayons (grandes régions économiques) : le Centre-Industriel au nord, dans lequel elle est située, et le Centre-Terres Noires, plus agricole, au sud. Ces deux régions assurent une partie notable (environ les deux tiers dans le textile, plus du tiers dans la mécanique) de la valeur de la production industrielle de la Russie.

Les deux régions chevauchent deux grandes zones biogéographiques : la taïga , qui commence au nord des limites de l'agglomération contemporaine, et la forêt mixte, dans laquelle est située la ville. Il s'agit donc d'abord d'une position de contact entre les pays du Nord et les pays du Midi. On passe avec de nombreuses transitions des pays noirs de la grande forêt de conifères aux pays plus ouverts, plus clairs de la forêt mêlée d'essences caducifoliées où apparaissent le chêne et le tilleul. Au nord, on cultive sur des sols médiocres (les podzols ) du lin-fibre, du seigle, de la pomme de terre avec de faibles rendements ; vers le sud apparaissent le blé, puis le maïs-fourrage et le maïs-grain, enfin le tournesol sur des sols plus riches, déjà caractérisés par les « terres noires » (le fameux tchernoziom ), qui, dans les îlots de steppe, annoncent les plaines ukrainiennes. Ainsi s'opposent encore l' izba , maison de bois de la forêt au nord, et la khata , maison de pisé qui apparaissait autrefois dans les campagnes au sud.

Le contact et les transitions s'observent également d'ouest en est. À l'ouest de la ligne de Moscou au Don se disposent des arcs morainiques disséqués, atteignant par endroits 300 m d'altitude, formant le plateau du Valdaï , les « hauteurs » de Smolensk et de la Russie centrale. À l'est et au sud-est, les marques de la glaciation sont insignifiantes, les formes empâtées du relief disparaissent avec les marécages et l'hydrographie indécise. Les eaux s'écoulent en direction de la gouttière du Don , où la sécheresse s'accuse d'amont en aval, où les violents orages d'été creusent les premiers ravins qui annoncent les steppes du Don inférieur.

Ces contrastes sont accusés encore par les circonstances historiques et les traces qu'elles ont laissées. Les paysans russes réfugiés dans la forêt durant les invasions nomades qui déferlaient sur les steppes (et ont même atteint Moscou au cours de razzias) se sont protégés par des postes militaires, des forteresses entourées de palissades de bois. Les nomades s'efforçaient de dévaster, en l'incendiant, la forêt où les chevaux pénétraient difficilement. Ainsi la limite entre les deux zones est artificielle. Au sud du Moscou contemporain s'étendait une sorte de no man's land dans lequel la ligne des fortifications ne cessa de s'étendre jusqu'à la fin du danger, au début du xviii e  s. Ainsi la frontière entre les deux « gouvernements » de Moscou (dans la forêt) et de Toula (découvert) avait été fixée sur la rivière Oka . La rivière Voronej est formée de deux tronçons, Voronej des forêts, Voronej des steppes.

Cette dualité explique le peuplement plus récent, sous une forme militaire et féodale, des plateaux et vallées au sud de l'agglomération actuelle, un type d'agriculture reposant sur l'existence de vastes domaines chargés de ravitailler la capitale. Or, la ville de Moscou a grandi à la limite même de ces zones, mais elle a exploité cette position de confins et de carrefour. De plus, elle est placée dans une situation de diffluence hydrographique. Non loin de là, le plateau du Valdaï est un château d'eau d'où les rivières se dispersent dans toutes les directions. Moscou se trouve sur la Moskova , rivière assez large, elle-même affluent de l' Oka qui va confluer dans la Volga . Le cours supérieur de la Volga passe à une cinquantaine de kilomètres plus au nord, et le port fluvial actuel lui est relié par la « mer de Moscou ». Enfin, le réseau de la Desna , affluent du Dniepr , et celui du Don confluent vers les mers du Sud. Tous ces fleuves étaient navigables ; les routes de terre unissaient, par l'organisation de « portages », les cours supérieurs des rivières du Nord et du Sud. Ainsi, des routes fluviales et de terre se croisaient aux environs de Moscou, les deux principales étant celle de la Volga à Novgorod et de Smolensk à Vladimir. Il faut ajouter que la pêche dans les rivières et les lacs était une activité essentielle au Moyen Âge, au même titre que la navigation et l'exploitation de la forêt ; les troncs d'arbres étaient flottés. Ainsi, quelque chemin qu'on empruntât, on passait presque toujours par la région de Moscou. Il faut remarquer que cette position de diffluence est devenue, grâce aux techniques modernes, une position de convergence : Moscou et son port sont, aujourd'hui, l'un des nœuds essentiels du système des cinq mers qui les relie à la mer Baltique, à la mer Blanche, à la Caspienne et à la mer Noire (et à la mer d'Azov).

Enfin, Moscou est au centre d'une des clairières les plus vastes, ouvertes dans la forêt lorsque succomba la Russie kiévienne et que des Russes vinrent s'y réfugier. L'agglomération est de nos jours, comme Paris, entourée de tous côtés par des bois. La forêt mixte cerne les aéroports ou les grandes localités séparées de l'agglomération. Cette clairière fournissait non seulement des produits agricoles, mais les matières premières d'un artisanat du cuir, de la laine, du bois, dont les produits, élaborés par les artisans locaux, les koustar , étaient vendus durant la mauvaise saison par des colporteurs. C'est l'origine des premières manufactures, de l'afflux de marchands, d'une tradition industrielle qui s'épanouit au cours du xix e  s., en particulier le textile. Ces conditions favorables de la circulation et de l'économie régionale expliquent la faveur d'un gros village, puis d'un gorod , que les princes choisirent comme résidence.

Le site et l'extension

À l'origine, Moscou est un simple kreml , fortin de terre et de bois, dominant de quelque 40 mètres la rive escarpée de la Moskova, sur laquelle est jeté un pont, tandis que la rive droite, basse et marécageuse, reste inoccupée. La dissymétrie fondamentale du site demeure dans toute l'histoire de l'extension de la ville, sans doute parce que, mal défendue, l'autre rive offrait un danger tant que menaçaient les invasions, parce que ses prairies étaient inondées au moment de la débâcle, mais encore parce que le terrain de la rive gauche offrait davantage de possibilités pour le développement d'une grande ville. La cité s'étend en partie sur un plateau de craie, masqué par d'épais dépôts glaciaires et disséqué par des affluents en pente forte de la Moskova, dessinant autant de ravins, de méandres encaissés, si bien que les pentes dont s'accidente la ville sont restées dans le folklore international sous le nom de montagnes russes . D'autres buttes ou éperons seront utilisés pour la défense, mais le kreml constitue le centre, le noyau à partir duquel se développent plusieurs villes concentriques. On reconnaît en effet distinctement dans le plan actuel de la ville les ceintures de remparts qui marquent à chaque époque les limites de l'extension.

Le Kremlin était une forteresse entourée de palissades au pied de laquelle s'étendait une petite bourgade de marchands et de soldats. La plupart des édifices du Kremlin actuel ont été construits aux xiv e et xv e  s. ; la ville de bois débordait la Moskova et formait un faubourg.

Kitaï-gorod (appelée à tort « Ville chinoise », le terme, d'origine tatare, signifiant plutôt « le fort ») s'étendit au nord-est dans la première moitié du xvi e  s. ; elle était à peine plus spacieuse que le Kremlin lui-même.

Bielyï-gorod (la « Ville blanche ») enveloppait le Kremlin et Kitaï-gorod sur une superficie beaucoup plus grande, à l'ouest, au nord et à l'est : elle fut entourée de fortifications à la fin du xvi e  s.

Zemlianoï-gorod (la « Ville de terre ») enfin, ceinte en 1742, engloba l'ensemble des villes précédentes et passa la Moskova sur l'autre rive, dessinant grossièrement un cercle de 4 à 5 km de diamètre.

Les deux rocades circulaires sont parfaitement visibles dans le dessin actuel : la ceinture des « boulevards » autour de Bielyï-gorod , et la ceinture des jardins, ou Sadovaïa , très large, autour de la Ville de terre ; tel est encore le noyau urbain à forte densité de construction et de population de l'agglomération actuelle.

Cette ville a été décrite par tous les voyageurs jusqu'au xx e  s. comme un immense village, aux rues étroites, aux maisons de bois, les izbas, basses et entourées de jardinets ; il suffit d'un « cierge d'un kopeck » pour que se déchaînent les incendies. Au début du xix e  s., Moscou n'a encore que 200 000 habitants. Cette ville correspond en gros aux quatre rayons (arrondissements) formant le centre. Depuis la Seconde Guerre mondiale, ils ont tendance à se dépeupler au profit de la périphérie et deviennent une city où sont concentrées l'administration et les affaires en même temps qu'une ville-musée visitée par les provinciaux et les étrangers. Son extension a bénéficié des conditions favorables offertes par le sol : vallée d'un affluent de la Moskova, la Iaouza, à l'est, terrasse étendue à l'ouest, sources nombreuses et possibilités de creusement de puits artésiens, abondance des matériaux de construction, argiles, bois et même pierre. C'est à partir de cette ville initiale que s'étend, dans toutes les directions, l'agglomération contemporaine : d'abord, sous la forme de faubourgs très allongés le long des routes radiales menant dans toutes les directions et qui, en raison du sol argileux et humide, sont pavées et portent le nom de « chaussées » ; ensuite, par l'insertion des gros villages de la clairière primitive, qui, peu à peu, reçoivent l'excédent de la population du centre et multiplient le nombre de leurs izbas ; enfin, par la construction, spontanée ou systématique, de quartiers nouveaux. Ainsi s'est modelé le « Grand Moscou », entouré de nos jours par une large rocade routière, future autoroute, ayant grossièrement la forme d'un ovale d'une trentaine de kilomètres du nord au sud et de plus de 20 km d'ouest en est.

Mais l'extension du Moscou des xix e et xx e  s. doit tout à l'essor de la fonction industrielle et du carrefour de communications récentes.

Les fonctions industrielles : les générations

La première génération d'ateliers et de manufactures de la ville est l'expression des activités de la Russie centrale. Moscou n'a pas d'industrie lourde, peu d'industrie chimique. L'industrie se développe à partir des matières premières locales (bois, cuir, lin et laine) ou des produits du négoce avec les pays du Nord (Novgorod) et de la Volga. Le choix de Moscou comme capitale a été en outre déterminant, le rôle dynastique ayant entraîné le développement de la fonction économique. Dès le xvi e  s., la ville vit de la Cour et accapare, même après la fondation de Saint-Pétersbourg, une partie des fonctions des autres villes de la Volga supérieure comme Iaroslavl ou la ville du textile, Ivanovo. Il s'agit donc de produits de qualité, voire de luxe, fabriqués par une main-d'œuvre experte, bénéficiant d'une longue tradition, disséminée dans des entreprises de petite ou moyenne taille. Même si certaines branches ont décliné après la Révolution, la plupart se sont maintenues, étoffées ou modernisées : ainsi la confiserie, les parfums, les jouets, les objets d'artisanat, qui connaissent avec les touristes étrangers un regain de faveur, ou les industries du cuir. Le textile, qui occupait encore à la fin du xix e  s. plus des trois quarts de la main-d'œuvre industrielle, surtout féminine, en emploie encore environ le cinquième et vient au second rang des industries moscovites. Les manufactures utilisent des filés provenant d'autres régions, et leur production se situe en aval : tissages de la laine et du coton (dans la célèbre manufacture des Trois Montagnes ), de la soie naturelle, de la rayonne et des textiles synthétiques, auxquels s'ajoutent la confection, le tricotage, la fourrure, la haute couture ; la branche textile a entraîné le développement du secteur des colorants et des machines.

La seconde génération d'industries date des chemins de fer et de l'abolition du servage. La première voie ferrée, venant de Saint-Pétersbourg, est achevée en 1851. Moscou est reliée au gros centre industriel de Kharkov en 1869, à la Biélorussie et à Varsovie en 1871, à la plupart des grandes villes de province en 1880. Les grandes gares se localisent à la périphérie de la Sadovaïa, portant le nom des villes qu'elles atteignent. Moscou devient un nœud de communications moderne, un carrefour commercial d'importance accrue, reçoit les produits lourds du Donbass. En même temps, les campagnes de la Russie centrale se dépeuplent à la suite de l'abolition du servage (1861). Des centaines de milliers de paysans viennent s'entasser autour des gares, le long des voies ferrées radiales qui pénètrent dans la ville, à proximité des usines nouvellement créées. Celles-ci sont fondées par d'autres capitaux, d'origine étrangère. C'est dans le dernier quart du xix e  s. que naissent les premières entreprises métallurgiques : on en comptait 127, avant 1917, presque toutes de petite taille. Ce fut la base à partir de laquelle les premiers plans quinquennaux firent de Moscou le grand centre d'industrie mécanique, travaillant des métaux importés, se situant en aval de la production du Donbass et de l'Oural, livrant des produits finis de qualité, employant une main-d'œuvre qualifiée de cadres moyens et supérieurs formés dans de nombreuses écoles professionnelles. Ainsi, cette branche a ravi rapidement la première place à l'industrie textile et occupe actuellement plus de la moitié de la main-d'œuvre, concentrée dans des établissements de grande taille, fournissant plus du dixième de la valeur de la production mécanique de la Russie : machines-outils pour l'équipement des industries minière, chimique, automobile, textile, des roulements à billes ; électrotechnique, de plus en plus spécialisée dans les appareils électroménagers pour la large consommation urbaine et dans l'électronique (la plus connue est l'entreprise Dinamo, qui fabrique des moteurs et des transformateurs et exporte plus du dixième de sa production dans une trentaine de pays). L'automobile est concentrée depuis le premier plan quinquennal dans l'entreprise Likhatchev, qui a été rénovée et produit des voitures (mais aussi, dans les filiales situées dans l'agglomération, des camions, des autobus et du matériel de manutention). Enfin, la mécanique de précision (compteurs, horlogerie) est une vieille spécialité de Moscou.

À ces deux branches principales s'ajoutent les grandes industries urbaines, le combinat polygraphique (impression, édition) de la Pravda , des studios de cinéma, quelques usines de caoutchouc et de colorants. Au total, une main-d'œuvre de plus d'un million de salariés et de cadres, plus de 300 usines, le dixième du produit brut provenant de l'industrie en Russie.

Ces industries se localisent en fonction de l'origine de la matière première. Ainsi, en direction du bassin houiller de Toula et de Koursk, dans la banlieue sud, se trouvent une fonderie, l'usine de machines à coudre ex-Singer à Podolsk. Vers le sud-est, le long des voies ferrées, sont les usines Dinamo et Likhatchev ; vers le nord, près de Khimki, un chantier de constructions navales, des industries alimentaires ; vers l'est, en direction des villes de la Volga et du Second-Bakou, l'usine Elektrostal (aciers électriques), la chimie et les matières plastiques. Ainsi, l'agglomération s'est sans cesse avancée aux dépens de son oblast , où des villes de plus de 100 000 habitants concentrent une population industrielle et où les villes satellites ont été créées pour décentraliser la vieille ville. Moscou a ainsi construit sa zone d'attraction de main-d'œuvre.

Moscou, capitale

Les fonctions de services liées au rôle grandissant de la capitale utilisent une main-d'œuvre plus nombreuse que l'industrie : ainsi, plus du quart de la main-d'œuvre est employé dans la santé publique, l'enseignement et la recherche. Le transfert du siège du gouvernement décidé par Lénine a accéléré l'évolution démographique par rapport à celle de Saint-Pétersbourg et multiplié les fonctions. Elle attire les cadres, les visiteurs, les touristes. Staline avait voulu exprimer cette prépondérance en construisant des gratte-ciel, laids et démodés de nos jours, mais d'autres constructions nouvelles symbolisent la volonté de prestige. Ainsi se sont édifiés la plus haute tour de télévision du monde, à Ostankino (plus de 500 m), le plus grand hôtel (6 000 lits), à côté du Kremlin. À des titres divers, le théâtre Bolchoï , l'Exposition permanente des réalisations de l'économie nationale, l' université Lomonossov , les parcs d'attraction et les stades rassemblent les visiteurs provinciaux et étrangers.

Cette fonction se traduit par la concentration, en régime de planification centralisée, des ministères, des représentations étrangères. L'université et les hautes écoles rassemblent le cinquième des effectifs de toute la Russie, et l'université est la plus réputée du pays. Près du cinquième des ingénieurs de Russie travaillent à Moscou. Les grandes académies et des instituts de recherche renommés dans le monde entier y ont leur siège. La proximité des centres travaillant pour la défense nationale, enfouis dans la ceinture de verdure, la fondation de centres de recherches nucléaires, comme l'accélérateur de particules de Serpoukhov au sud, le centre de recherches fondamentales de Doubna au nord, sur la mer de Moscou, ont encore accru la concentration de scientifiques sortant des hautes écoles.

Sur le plan international, l'université Lumumba, située au sud de la Moskova, a attiré, avec des succès d'ailleurs divers, les étudiants du tiers monde, notamment de l'Afrique.

La ville s'ouvre également aux autres pays et prend une importance mondiale. Elle est de plus en plus choisie comme centre de grands congrès internationaux. Elle accueille plusieurs centaines de milliers d'étrangers par an, hommes d'affaires, touristes, le plus souvent regroupés selon la formule des voyages organisés et guidés. L'aéroport international de Cheremetievo est construit à une trentaine de kilomètres au nord de Moscou.

Expansion et rayonnement de Moscou

La ville a ainsi forgé autour d'elle une région urbaine de grande taille et de densité à l'hectare encore relativement faible, par rapport aux grandes capitales mondiales (300 à l'intérieur de la Sadovaïa, moins de 100 à l'intérieur de la rocade). Le processus a été géométrique, sous la forme radio-concentrique, si bien qu'on peut facilement enfermer dans des cercles de rayon croissant les agglomérations successives, du Kremlin à l'oblast. Depuis le régime soviétique, cette extension a été planifiée, définie par des limites administratives. Pour la première fois au cours du premier plan quinquennal, un plan d'urbanisme se préoccupe d'organiser et de prévoir l'extension de la ville et la répartition de la population. Mais l'avant-guerre compta encore peu de réalisations. En 1948, Staline veut donner à la capitale de la Russie victorieuse une allure prestigieuse et fait construire les huit gratte-ciel, dont le plus élevé est l'université sur le mont des Oiseaux, puis les stations du métro, d'un luxe de goût discuté. Un plan datant de 1953 porte la superficie de la ville, marquée par la limite du pouvoir de son Conseil ( Mossoviet ), à 330 km 2 , contre 300 environ avant la guerre. En 1959, la superficie atteint, par annexion de quelques quartiers ou villages, 356 km 2 . Enfin, la dernière phase est marquée par le décret du 18 août 1960, qui porte le territoire à 875 km 2 (886 aujourd'hui), enfermé par la rocade routière circulaire d'où partent dans toutes les directions les routes nationales (appelées « autoroutes ») à deux ou quatre voies. Autour, une autre enveloppe limite une « zone protégée » à faible densité où ne sont situées qu'une dizaine de localités de quelques milliers d'habitants chacune, où la construction est en principe interdite et qui doit être réservée au repos (forêt, parcs, prairies, plans d'eau, lacs et réservoirs sur les rivières, comme la Kliazma), s'étendant sur 1 800 km 2 , ce qui porte la superficie du « Grand Moscou » ( Mossoviet , plus ceinture protégée) à plus de 2 650 km 2 . Les villes incluses sont Mytichtchi , Balachikha à l'est, Lioubertsy au sud-est, Vidnoïe au sud...

Enfin, la région suburbaine appelée Podmoskovie (« région autour de Moscou ») s'étend sur la majeure partie de la province ( oblast ) administrative. Elle comprend encore plusieurs millions d'habitants répartis dans plusieurs types d'agglomérations. Les localités rurales appartiennent à la zone de ravitaillement en produits agricoles de la ville, spécialisées dans la culture maraîchère (pommes de terre et choux), la production porcine et laitière (avec une densité d'une trentaine de têtes de gros bétail sur 100 ha), l'exploitation de serres, généralement chauffées par la vapeur des usines voisines, des vergers de pommiers. La vallée de la Kliazma au nord constitue en particulier une zone de cultures légumières très dense. Dans des localités mi-rurales, mi-urbanisées subsistent un artisanat ou des ateliers travaillant en vue du marché urbain (objets de bois, de cuir, poteries, textiles), où se sont décentralisées de petites entreprises de la vieille ville. Des localités de maisons de campagne ( datcha ) sont entourées de verdure, de terrains de chasse, de baignades, de parcs de récréation. Des vieilles villes industrielles ou des centres de recherche sont installés au milieu de la forêt (ainsi Serpoukhov au sud, Doubna au nord, Elektrostal à l'est, la file des usines allongées jalonnant le canal Volga-Moscou au nord-ouest). Des villes satellites, ou spoutnik , villes nouvelles à croissance rapide, sont chargées de décentraliser la population ou de retenir la population nouvelle à la périphérie de l'agglomération. Une partie de la main-d'œuvre travaille sur place, une autre à Moscou. Ainsi se sont développées une vingtaine de villes, dont la majorité se situe dans la partie occidentale de l'agglomération : Istra, Dedovsk, Troïtski, Naro-Fominsk...

Une vingtaine de grands ensembles, chacun d'eux pourvu d'un équipement scolaire et commercial, ont été construits : ainsi Tcheremouchki et Kountsevo au sud-ouest et à l'ouest ; Babouchkine et Medvedkovo au nord, Khimki-Khovrino au nord-ouest, etc. L'un des meilleurs exemples d'aménagement est celui du Iougo-Zapad , du sud-ouest, où de nouvelles avenues ( prospekt ) ont été tracées, où l'immense parc des sports Loujniki s'étend dans la boucle de la Moskova, avec un stade de 100 000 places.

Un urbanisme « volontariste »

L'urbanisme soviétique reposait sur deux idées fondamentales qui déterminaient son originalité et son efficacité : le régime des droits de propriété élaboré depuis 1917 et l'intégration de l'aménagement du territoire dans le système de planification.

1924  : le plan de reconstruction et de développement de Moscou, par Chestakov, renforce le tracé radio-concentrique et la séparation sur le terrain des fonctions de la vie urbaine ( zoning ).

1929  : le plan d'« urbanisme socialiste » marque l'affrontement de deux grands courants de pensées : pour les « urbanistes », la création de maisons communes consacre la vie collective qui doit se dérouler dans un cadre urbain. Pour les « désurbanistes », la ville est historiquement et économiquement condamnée ; des cellules de vie collective doivent se créer sur tout le territoire et faire disparaître l'opposition ville-campagne. Les deux courants seront critiqués par le pouvoir, mais donneront cependant lieu à d'intéressantes réalisations.

1935  : le plan de reconstruction systématique amène la création de grandes artères radiales, la création du métro (son décor et son luxe témoignent de l'intérêt porté à l'aménagement de tous les lieux de vie collective), la délimitation stricte d'un périmètre d'extension. Si l'architecture proprement dite verse dans le monumentalisme (style « stalinien »), l'application de ce plan devait contribuer efficacement au développement de la capitale.

Le climat de Moscou est continental, avec des précipitations moyennes (624 mm par an), qui tombent surtout en été, et des températures moyennes qui oscillent entre 19 °C en juillet (23 °C maximum et 13 °C minimum) et – 9 °C en janvier (– 9 °C maximum et – 16 °C minimum), soit 28 °C d'amplitude thermique, pour une moyenne annuelle de 4 °C. Les hivers sont longs (4 mois) et rigoureux (150 jours de gel), avec parfois des excès (les températures descendent jusqu'à − 30 °C).

L'HISTOIRE DE MOSCOU

Vers 1140, un boyard du nom de Koucha construit un petit village dans une clairière au milieu de la forêt près d'une rivière au cœur de la Russie, et il perçoit un péage pour le passage de cette rivière, la Moskova (Moskva). Le prince d'une ville voisine, Iouri Dolgorouki de Rostov-Souzdal, s'empare du village en 1147 et lui donne le nom de Moscou, d'après celui de la rivière ( Moskva viendrait du finnois et signifierait « eaux troubles » en opposition à Oka, « eaux calmes »).

En 1156, ce prince décide de fortifier le village et il établit une citadelle sur la colline : le Kreml (ou Kremlin). Une ville (gorod) naît alors mais qui reste sans grande importance jusqu'à la seconde moitié du xiii e  s. Le moment décisif, c'est en 1263 la fondation d'une principauté indépendante de Moscou par Alexandre Nevski, qui la confie à son fils cadet Daniel.

À partir d'un site géographique favorable, mais plutôt banal, le développement de Moscou s'explique par des raisons historiques. Daniel et ses successeurs mènent un jeu habile et utilisent la protection mongole pour agrandir leur territoire et abaisser les villes voisines. Capitale politique, Moscou devient en 1326 une capitale religieuse en raison de l'installation à l'intérieur du Kremlin du métropolite orthodoxe.

Derrière les palissades en bois du Kremlin, on trouve alors le palais du prince et la cathédrale de l'Assomption, mais la ville s'étend au-delà du Kremlin sur la rive gauche de la Moskova au xiv e et au xv e  s. Les succès des princes de Moscou qui en 1480 s'affranchissent définitivement du tribut mongol font de la ville le successeur de Byzance, conquise par les Turcs en 1453. Moscou prétend même être la troisième Rome.

La ville s'agrandit et devient une belle cité aux monuments en pierre à partir de la fin du xv e  s.

Au xvi e  s., Moscou est un grand centre commercial, en particulier grâce à ses relations asiatiques. Le centre commercial se trouve à l'est du Kremlin, c'est Kitaï-gorod, entourée elle-même d'une muraille. Plus loin s'étend Bielyï-gorod (la « Ville blanche »), également entourée d'une muraille, qui se développe au xvii e  s. Ce sera le quartier aristocratique et on y créera en 1755 la première université russe.

La ville s'étend également sur la rive droite, où se trouvent les quartiers populaires de la Zemlianoï-gorod (la Ville de terre). Avec 100 000 habitants au xvi e  s., près de 200 000 à la fin du xvii e  s., Moscou est une cité importante malgré les troubles et l'occupation polonaise.

En 1712, Pierre le Grand lui enlève cependant son titre de capitale au profit de Saint-Pétersbourg, qu'il vient de fonder. Néanmoins, l'importance de Moscou reste grande, car elle demeure la ville sainte où les tsars se font couronner, la capitale religieuse, la deuxième capitale de l'empire des tsars.

La ville est occupée par Napoléon en 1812 du 14 septembre au 19 octobre, et l'incendie de Moscou fait rage plusieurs jours après l'arrivée des troupes françaises.

Au xix e  s., Moscou, malgré les progrès de Saint-Pétersbourg, connaît un développement certain dû à son rôle économique et à sa position centrale incontestablement plus favorable que celle de la métropole baltique. L'industrie textile, métallurgique et chimique apparaît dans les faubourgs, et Moscou compte plus d'un million d'habitants à la fin du xix e  s. et plus d'un million et demi en 1917. Lors de la révolution de 1905, elle est une grande ville ouvrière, et c'est là que les socialistes russes déclenchent, en décembre, une insurrection, vaincue après quelques jours de violents combats.

En 1917, après la révolution d'Octobre victorieuse à Petrograd, le soviet de Moscou à majorité bolcheviste se heurte à la résistance acharnée des détachements d'élèves officiers, les junkers, qui réussissent à occuper le Kremlin et y massacrent plusieurs centaines de jeunes soldats rouges. Le soviet de Moscou doit donner l'ordre de bombarder les murailles du Kremlin pour reprendre la forteresse la nuit du 16 au 17 novembre.

Le 11 mars 1918, le Conseil des commissaires du peuple présidé par Lénine quitte Petrograd pour s'installer à Moscou, à l'intérieur du Kremlin.

Redevenue dès lors la capitale de la Russie, puis celle de l'Union des républiques socialistes soviétiques, fondée à la fin de 1922, Moscou va croître rapidement en raison même de la politique de centralisation suivie par Staline et par les dirigeants soviétiques. La ville se transforme rapidement et s'agrandit dans toutes les directions.

D'octobre à décembre 1941, les armées hitlériennes s'approchent jusque dans les faubourgs de Moscou, mais, malgré les 75 divisions (dont 14 blindées) et 1 000 avions mis en action par Hitler, elles ne peuvent s'emparer de Moscou, défendue par l'armée rouge et par un peuple dressé pour la défendre.

L'ART À MOSCOU

Moscou fut tout d'abord construite en bois ; elle reçut ses premiers bâtiments en pierre sous Ivan III (1462-1505), qui acheva le rassemblement des terres russes et voulut que la cité fût le symbole de sa puissance.

Ivan III confie tout d'abord à des architectes de Pskov la construction de la cathédrale de la Dormition (Ouspenski Sobor), à l'intérieur de l'enceinte fortifiée remontant au xii e  s. (Kremlin) ; mais les Russes échouent, ayant oublié les techniques de construction en pierre sous le joug mongol. Le tsar fait alors appel à des Italiens, et c'est un architecte de Bologne, Aristotele Fieravanti (ou Fioravanti, vers 1415-vers 1486), qui en mène à bien la construction (1475-1479) en prenant pour modèle la cathédrale de la Dormition de Vladimir. Dans les années qui suivent, d'autres églises sont encore édifiées dans le Kremlin : la collégiale de l'Annonciation (Blagovechtchenski Sobor, 1484-1489), bâtie par des architectes de Pskov, se présente comme un cube entouré d'une haute galerie et coiffé de coupoles ; l'iconostase fut exécuté, semble-t-il, par Théophane le Grec (vers 1350-début du xv e  s.) et Andreï Roublev (vers 1360-1430). En face fut élevée la collégiale de l'Archange-Saint-Michel (Arkhangelski Sobor, 1505-1509), œuvre du Milanais Alevisio Novi ; cet édifice conserve la structure des églises russes, mais il est, en particulier, orné de coquilles de style Renaissance, motif décoratif qui sera un élément caractéristique de l'architecture moscovite. Ces grands édifices s'équilibrent avec des constructions plus modestes comme la petite église de la Déposition-du-Manteau-de-la-Vierge (1484-1486), derrière laquelle pointent les bulbes des églises intégrées au palais du Terem, construit en 1635-1636. Le palais à Facettes (Granovitaïa Palata, 1487-1491) fut bâti par Marco Ruffo (actif à Moscou à partir de 1480) et Pietro Antonio Solari (vers 1450-1493) ; l'intérieur fut, en 1668, décoré de fresques par Simon Fedorovitch Ouchakov (1626-1686). Au-dessus de tous ces édifices se dresse le clocher d'Ivan le Grand (Ivanovskaïa kolokolnia). Cette énorme tour, commencée au début du xvi e  s. et achevée en 1600 sous le règne de Boris Godounov, renferme trente et une cloches. L'une d'elles, la cloche Reine (Tsar kolokol), mesure 5,87 m de haut et pèse 218 t ; un fragment s'en détacha en 1737 et fut installé sur un socle de granit, au pied du clocher, en 1836. Résidence du tsar, mais aussi siège du métropolite, puis du patriarche, le Kremlin abrite encore le palais Patriarcal et la collégiale des Douze Apôtres (1655-1656), église privée du patriarche. Le Kremlin a été agrandi au cours des siècles, sa superficie est actuellement de près de 28 ha. Sous Dimitri Donskoï (1359-1389), l'enceinte de bois est remplacée par une enceinte en pierre. Elle est reconstruite en brique en 1485-1495 par Marco Ruffo et Pietro Antonio Solari, qui prennent pour modèle le château des Sforza de Milan. Les remparts, crénelés à l'italienne, sont flanqués de vingt tours : en 1485 est élevée la porte centrale, dite « porte secrète » (Taïnitskaïa vorota), d'où partait un souterrain conduisant à la rivière ; en 1487, on construit la tour de Beklemichev ; en 1490, la tour Borovitskaïa, par où Napoléon devait pénétrer dans le Kremlin ; en 1491, les portes Saint-Nicolas (Nikolskaïa vorota) et de Saint-Flor. Les couronnements actuels des tours sont du xvii e  s. ; ceux de la tour à horloge de la porte du Sauveur ont été conçus en 1625 par l'Anglais Christopher Galloway.

À l'extérieur du Kremlin, de l'autre côté de la place Rouge (Krasnaïa Plochtchad, « Belle Place » en vieux russe), la place principale de Moscou.

On élève l'église Saint-Basile-le-Bienheureux (1554-1560) sur ordre d'Ivan le Terrible, pour commémorer la prise de Kazan. Ce monument, constitué d'une église centrale entourée de huit chapelles coiffées de coupoles bariolées, est une curiosité pittoresque et non un édifice typique de l'architecture russe. Toutefois, la partie centrale est construite dans un style largement répandu au xvi e  s., le style pyramidal (en chater [ chatior ]). Les églises de ce modèle sont caractérisées par une flèche pyramidale coiffant un édifice très élancé et de section réduite. Les premières églises en chater avaient été construites dans les environs de Moscou : celle de Saint-Jean-Baptiste à Diakovo (1529), celle de l'Ascension à Kolomenskoïe (1532). Au xvii e  s., on élève surtout des églises paroissiales, presque toutes du même type : de plan carré, elles sont plus hautes que larges, souvent à deux étages et couronnées de cinq coupoles ; le sommet des façades se termine par des arcs en encorbellement. On accède à l'église par une longue galerie fermée dont l'entrée est surmontée d'un clocher en chater, comme dans l'église de la Nativité à Poutinki (1649-1652), celle de la Dormition-des-Potiers (1654) ou celle de Saint-Nicolas-des-Tisserands (1676-1682).

À la fin du xvii e  s. se répand un style nouveau, le baroque moscovite, ou style Narychkine, du nom du boyard Lev Kirillovitch Narychkine (1668-1705), beau-frère du tsar Alexis Mikhaïlovitch, qui fit bâtir en 1693 l'église de la Protection-de-la-Vierge à Fili. Celle-ci repose sur une haute galerie à arcades, et l'on y accède par des escaliers imposants. La partie inférieure de l'église est un cube flanqué sur chaque côté d'une construction semi-circulaire coiffée d'une coupole ; sur ce cube vient s'emboîter une première tour octogonale, surmontée d'une seconde, plus petite, elle-même couronnée d'une coupole. L'édifice, de couleur brique, est orné d'éléments décoratifs en chaux. Le style Narychkine se distingue en effet par la richesse du décor : les façades sont ornées de colonnettes, de chapiteaux, de corniches, de carreaux de faïence de couleurs vives ; les lignes architecturales sont soulignées par des moulures, les fenêtres sont encadrées de torsades et de volutes. On trouve de beaux exemples du baroque moscovite au monastère Novodevitchi ou au monastère Donskoï.

À partir des années1770-1780 et jusqu'au milieu du xix e  s., le style classique remplace le baroque, en particulier dans l'architecture civile. Deux architectes, Vassili Ivanovitch Bajenov (1737 ou 1738-1799) et son élève Matveï Fedorovitch Kazakov (1738-1812), construisent pour de riches marchands ou pour des nobles une série d'hôtels particuliers, tous bâtis sur le même modèle : le corps central, décoré d'une imposante colonnade et d'un fronton, est flanqué de deux ailes ; l'ensemble de l'édifice est recouvert de stuc peint en couleurs pastel. Il en est ainsi de la maison Pachkov (1784-1786), œuvre de Bajenov, ou de la maison Demidov (1779-1791), due à Kazakov. C'est également sur ce modèle que Kazakov édifie dans les années 1780 l'ancien Sénat (avec sa vaste Salle à colonnes) et, en 1786-1793, le bâtiment de l'université, qui sera restauré après l'incendie de 1812. Une architecture semblable se retrouve dans les résidences que se font construire les nobles aux environs de Moscou : châteaux de Kouskovo des années 1770 et d'Ostankino des années 1790, appartenant aux comtes Cheremetev, château d'Arkhangelskoïe (vers 1780-1831), résidence des princes Galitzine (Golitsyn), puis Ioussoupov.

Après l'incendie de 1812, Alexandre I er crée une commission pour la restauration de Moscou. L'architecte Ossip Ivanovitch Bovet (1784-1834) aménage le centre de la ville dans le style classique, notamment la place du Théâtre où il construit le théâtre Bolchoï (1821-1824). Près du Kremlin est édifié en 1817 le Manège (détruit par un incendie en 2004).

Au milieu du xix e  s. se développe un style nouveau, inspiré par l'architecture russe médiévale, à laquelle il emprunte de nombreux éléments décoratifs. C'est dans ce style « vieux russe » qu'ont été édifiés par C. Thon (Konstantine Andreïevitch Ton [1794-1881] le, Grand Palais (1838-1849) et le palais des Armures (1849-1851), à l'intérieur du Kremlin ; de même, le Musée historique (1875-1881), dont la décoration extérieure est due à V. Sherwood (Vladimir Ossipovitch Chervoud [1833-1897]), les galeries marchandes (1888-1894), qui abritent aujourd'hui le magasin Goum, et la galerie de peinture Tretiakov, dont la façade a été dessinée par le peintre Viktor Mikhaïlovitch Vasnetsov (1848-1926).

Après la révolution d'Octobre, Moscou redevient la capitale. Comme dans les autres domaines de l'art, des tentatives se font jour pour créer une architecture rompant résolument avec celle du passé. Au début des années 1920, les architectes recherchent surtout des formes nouvelles, méprisant les aspects fonctionnels et les problèmes de construction. De nombreux projets, sans doute irréalisables, sont d'ailleurs dus à des peintres ou à des sculpteurs, tel celui de Tatline pour un monument à la III e  Internationale. Par la suite, les architectes s'efforcent de concilier les recherches formelles et les nécessités d'une architecture fonctionnellement adaptée au nouveau genre de vie. C'est dans cet esprit, par exemple, que Konstantine Melnikov construit plusieurs clubs à Moscou, notamment le club Roussakov, auquel il applique le principe des volumes transformables (salle adaptable aux différents besoins).

Cette synthèse entre expression formelle et fonctionnalisme est parfaitement atteinte dans les projets d'Ivan Leonidov à la fin des années 1920. Cependant, ils ne furent pas pris en considération, car alors commençaient à s'imposer les partisans d'un style monumental empruntant ses éléments composites à l'architecture du passé. Ce style triomphera au milieu des années 1930. Qualifié parfois de « stalinien », il est caractérisé par la massivité et la surabondance des éléments décoratifs, colonnes, corniches, etc. Les gratte-ciel de Moscou, tel celui de l'université Lomonossov (1949-1953), en offrent un exemple typique. Après 1956, l'architecture devient beaucoup plus sobre. On édifie des bâtiments de verre et de béton aux formes parallélépipédiques, tels le palais des Congrès (1961) [dans l'ensemble du Kremlin], dont le projet a été établi sous la direction de Mikhaïl Vassilievitch Possokhine, le cinéma Russie sur la place Pouchkine, plus récemment l'hôtel Russie ou encore les immeubles du « nouvel Arbat ».

Un plan de rénovation du centre historique a été entrepris dans les années 1990 : reconstruction de la porte de la Résurrection, de la cathédrale Notre-Dame de Kazan, de l'ancienne cathédrale du Christ-Rédempteur, édifiée entre 1839 et 1883 pour célébrer la victoire de 1812 sur Napoléon (rasée par Staline en 1933 et aménagée en piscine en 1960) …

LES MUSÉES DE MOSCOU

La galerie Tretiakov, donnée à la ville de Moscou en 1892, présente un vaste panorama de l'art russe depuis le xi e  s. jusqu'à nos jours ( Vierge de Vladimir, Andreï Roublev, Kandinski, etc.).

Le musée des Beaux-Arts Pouchkine est consacré à la peinture occidentale, des primitifs italiens à Picasso (collections Chtchoukine et Morozov), en passant par les écoles hollandaise (Rembrandt), flamande, espagnole, les impressionnistes, Van Gogh, Cézanne, Matisse, etc.

Le musée du palais des Armures est installé dans le palais construit pour lui de 1849 à 1851. L'institution a pour origine un dépôt d'armes créé dans les premières années du xvi e  s. Depuis 1917, le palais des Armures est devenu un grand et riche musée d'art : armes et armures, émaux des xvi e et xvii e  s., orfèvrerie européenne, parures et broderies, pierres précieuses.

La ville et sa proche banlieue compte maints autres musées : le musée d'Histoire, le musée Pouchkine, le musée Andreï Roublev (dans l'ancien monastère Saint-Antoine), le musée d'architecture (à Kolomenskoïe), le musée d'Art et d'Histoire (à Serguiev Possad), le musée de la Céramique (dans le château de Kouskovo), etc.

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Chronologie

  • 1480 Le grand-prince de Moscou Ivan III libère définitivement la Russie de la domination mongole.
  • fin du XV- début du XVI e s. Construction de nombreux monuments du Kremlin, à Moscou.
  • 1589 Création du patriarcat orthodoxe de Moscou.
  • 1936 Début des grands procès de Moscou.
  • 1980 Les jeux Olympiques de Moscou sont boycottés par les États-Unis pour protester contre l'intervention des troupes soviétiques en Afghanistan.

COMMENTS

  1. La Tour infernale

    La Tour infernale (The Towering Inferno) est un film catastrophe américain réalisé par John Guillermin et Irwin Allen, sorti en 1974.. Consacrant le genre cinématographique du film catastrophe après le triomphe du film L'Aventure du Poséidon (1972), La Tour infernale en représente l'exemple le plus marquant de son époque, tant par ses moyens colossaux (deux grands studios, la 20th ...

  2. La Tour infernale

    La Tour infernale est un film réalisé par John Guillermin avec Paul Newman, Steve McQueen. Synopsis : A San Francisco, le plus grand gratte-ciel du monde va être inauguré. Son architecte ...

  3. La tour infernale (1974)

    La tour infernale: Réalisé par John Guillermin. Avec Paul Newman, Steve McQueen, William Holden, Faye Dunaway. "Le soir de l'inauguration d'un gigantesque building de 138 étages, un incendie se déclare au 81ème palier. Le promoteur et ses invités se trouvent littéralement prisonniers de la ""tour infernale""."

  4. La Tour infernale (1974)

    Un soir alors que la fête bat son plein pour l'inauguration de ce plus grand gratte-ciel du monde, un incident notable vient à se produire. ... La Tour infernale (1974) PG 14/12/1974 (US) Action, Drame, Thriller 2h 45m Note des ... Titre d'origine The Towering Inferno.

  5. La Tour infernale

    Critiques : avis d'internautes (57) Écrire une critique. 7. Critique positive la plus appréciée. Piège de Cristal. La Tour Infernale sort à la fin de 1974, au milieu de la décennie prodigieuse consacrée aux films catastrophes, elle en marque à la fois l'apogée et l'annonce de sa fin inéluctable.

  6. La Tour infernale

    film de John Guillermin et Irwin Allen, sorti en 1974 / De Wikipedia, l'encyclopédie encyclopedia. Pouvez-vous énumérer les principaux faits et statistiques sur La Tour infernale? La Tour infernale ( The Towering Inferno) est un film catastrophe américain réalisé par John Guillermin et Irwin Allen, sorti en 1974.

  7. La Tour infernale (John Guillermin, 1974)

    D'après les romans The Tower de Richard Martin Stern et The Glass Inferno de Thomas M. Scortia et Frank M. Robinson. Avec Steve McQueen, Paul Newman, William Holden, Faye Dunaway. Le jour de l'inauguration d'un prestigieux gratte-ciel, l'architecte se rend compte que le constructeur a privilégié les économies aux dépens de la sécurité.

  8. La tour infernale (1974), un film de John Guillermin

    Titre original: The Towering Inferno Date de sortie: 13 décembre 2000 Durée: 165 mn: ... Toutes les séances de La tour infernale » Voir les 0 séances. Dernières News sur La tour infernale.

  9. La Tour infernale (film)

    La Tour infernale. Date de sortie 12/03/1975 Au cinéma (02h45) Titre original The Towering Inferno Réalisé par John Guillermin Avec Steve McQueen , Paul Newman , William Holden , Faye Dunaway ...

  10. Critique : La Tour infernale (John Guillermin & Irwin Allen)

    La Tour infernale. Synopsis : À San Francisco, le plus grand gratte-ciel du monde va être inauguré. Son architecte, Douglas Roberts, voit cette soirée tourner au drame lorsqu'un court-circuit provoque un incendie et bloque les convives au 135ème étage du bâtiment. C'est Michael O'Hallorhan, le capitaine des pompiers de la ville ...

  11. La tour infernale

    A San Francisco, le plus grand gratte-ciel du monde va être inauguré. Son architecte, Douglas Roberts, voit cette soirée tourner au drame lorsqu'un court-circuit provoque un incendie et bloque les convives au 135e étage du bâtiment.

  12. Prime Video: La Tour infernale

    La Tour infernale. Toutes personnalités en vue de San Francisco se sont données rendez-vous pour l'inauguration du plus grand gratte. Mais d'un court-circuit pour transformer soirée en terrible cauchemar. IMDb 7,0 2 h 44 min 1974. ACCORD PARENTAL SOUHAITABLE. Drame · Action · Cérébral · Épouvantable. Ce programme n'est actuellement pas ...

  13. La tour infernale : la critique du film

    Box-office : La tour infernale, un blockbuster de 14 millions de dollars, réalisé pour contrer la crise du cinéma et la concurrence de la télévision.. La tour infernale est l'un des triomphes du cinéma, en 1974 aux USA et en 1975 en France. Le film phénomène est coproduit par la Fox et Warner. La 20th Century Fox distribue le blockbuster aux Etats-Unis quand Warner se charge de l ...

  14. La Tour infernale (1974)

    En effet, "La tour infernale" peut à juste titre se vanter de figurer parmi les plus gros films jamais produits de tous les temps ; tout d'abord il constitue un cas rare au cours duquel deux des plus gros studios de production d'Hollywood, se sont alliés pour le produire (à savoir en l'occurrence la 20th century fox et Warner Bros qui ...

  15. Résumé et casting La tour infernale Film Action 2h45 1974

    Docs. Jeunesse. Chaînes. S'abonner. Résumé et casting La tour infernale: A San Francisco, un incendie se déclare dans un gratte-ciel de verre, le jour même de son inauguration. Le promoteur tente de minimiser le danger.

  16. La Tour Montparnasse Infernale

    La Tour Montparnasse Infernale. 2001 | Catégorie d'âge : 13+ | Comédie. Dans une tour à Paris, deux laveurs de vitres qui se chamaillent déjouent malgré eux un coup monté pour dérober un puissant tycoon lors d'une fausse prise d'otage. Avec : Éric Judor,Ramzy Bedia,Marina Foïs.

  17. Watch La Tour Montparnasse infernale

    Watch La Tour Montparnasse infernale | Netflix. At a skyscraper in Paris, two bickering window washers unwittingly foil a scheme to steal from a powerful tycoon in a staged hostage crisis. Watch trailers & learn more.

  18. Amazon.com: La Tour infernale : DVD: Movies & TV

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  19. tour infernale

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