Pourquoi la tour eiffel est en forme de a ?

La conception architecturale de la tour eiffel.

La Tour Eiffel , emblème de la capitale française, est une prouesse de l’ingénierie dont la forme a été soigneusement étudiée. En effet, sa silhouette en "A" n’est pas le fruit du hasard, mais le résultat de calculs savants pour résister au vent et à la gravité.

Optimisation structurelle pour résister au vent

D’abord, sa forme en "A" a été pensée pour résister aux forces du vent. Gustave Eiffel et ses ingénieurs ont réalisé que cette forme permettait à la structure de mieux résister aux rafales de vent. En effet, le vent s’écoule plus facilement autour d’une structure en "A", réduisant ainsi la pression exercée sur la tour.

Résistance à la gravité

Ensuite, la forme en "A" permet également de résister à la gravité. La base large de la tour répartit le poids sur une plus grande surface, ce qui permet de maintenir la stabilité de la structure. Ainsi, la tour peut résister à son propre poids, ainsi qu’à celui des milliers de visiteurs qui la grimpent chaque jour.

Économie de matière

Enfin, cette forme en "A" a permis d’économiser de la matière lors de sa construction. En effet, moins de métal est nécessaire pour construire une structure en "A" que pour une structure de forme carrée ou ronde. Cela a donc permis de réduire les coûts de construction.

Le génie de la Tour Eiffel

En conclusion, la forme en "A" de la Tour Eiffel est le fruit d’une conception ingénieuse qui combine résistance au vent, stabilité face à la gravité et économie de matière. Elle est le symbole parfait de la rencontre entre l’art et la science, et témoigne du génie de ses concepteurs. Ainsi, la Tour Eiffel continue d’inspirer et de fasciner, plus d’un siècle après sa construction.

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Pourquoi la tour Eiffel a été construite ? Une ode à l’ingénierie et à l’exposition universelle

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@Choch

La Tour Eiffel, l’un des monuments les plus emblématiques du monde, est bien plus qu’une simple structure de fer forgé. Symbôle de la France et de Paris, elle fascine les visiteurs du monde entier par son allure majestueuse et sa grandeur impressionnante. Mais pourquoi la Tour Eiffel a-t-elle été construite ? Plongeons dans l’histoire de cette merveille architecturale pour découvrir les raisons qui ont conduit à sa naissance.

Quand a été construite la tour Eiffel ? A la découverte de son origine

La Tour Eiffel a été conçue et construite par l’ingénieur français Gustave Eiffel pour l’Exposition Universelle de Paris de 1889 . Cette exposition était prévue pour célébrer le centenaire de la Révolution française et démontrer les progrès technologiques et industriels de la France à cette époque.

Gustave Eiffel, déjà renommé pour ses réalisations dans le domaine de l’ingénierie, fut chargé de concevoir une structure monumentale qui symboliserait le génie français et impressionnerait le monde entier. Il s’entoura d’une équipe d’ingénieurs et d’architectes talentueux pour donner vie à son projet ambitieux.

Un Défi Architectural

La conception et la construction de la Tour Eiffel ont représenté un défi technique considérable pour l’époque. La structure devait être suffisamment solide pour résister aux vents et aux conditions météorologiques changeantes de Paris tout en étant esthétiquement plaisante.

Gustave Eiffel a choisi le fer forgé comme matériau principal en raison de sa légèreté, de sa durabilité et de sa malléabilité. Les pièces préfabriquées en fer ont été assemblées sur place, avec une précision remarquable, pour former la structure en treillis caractéristique de la Tour Eiffel.

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Un symbôle de progrès et de modernité

Lors de son achèvement en 1889 , la Tour Eiffel était la structure la plus haute du monde, mesurant 324 mètres de hauteur. Elle symbolisait le progrès technique et industriel de la France à l’aube du XXe siècle et incarnait l’esprit de modernité de l’époque.

La Tour Eiffel est rapidement devenue une icône de Paris et un symbole de la France dans le monde entier. Elle a attiré des millions de visiteurs depuis son inauguration et est devenue l’une des attractions touristiques les plus populaires et les plus reconnaissables au monde.

Un Héritage Durable

Au fil des décennies, la Tour Eiffel a survécu à l’épreuve du temps et est devenue un élément indissociable du paysage parisien. Elle a été le témoin de nombreux événements historiques, de célébrations joyeuses à des moments sombres de l’histoire de la France.

Aujourd’hui, la Tour Eiffel continue d’inspirer et d’émerveiller les visiteurs du monde entier. Elle incarne l’ingéniosité humaine, l’audace créative et le pouvoir de l’architecture pour transcender les frontières et rassembler les gens autour d’une vision commune de beauté et de grandeur.

Pourquoi la tour Eiffel est en forme de A ?

La forme distinctive de la Tour Eiffel, avec sa structure en forme de « A » ou de treillis, est le résultat d’une conception méticuleuse et d’une ingénierie innovante. Gustave Eiffel et son équipe d’ingénieurs ont choisi cette forme pour plusieurs raisons.

Tout d’abord, la forme en treillis offre une stabilité structurelle exceptionnelle . En utilisant des poutres en fer forgé croisées, la Tour Eiffel peut supporter son propre poids ainsi que les forces du vent et les charges dynamiques, ce qui en fait une structure résistante et stable.

De plus, la forme en treillis permet une répartition uniforme du poids sur toute la structure . Cela signifie que la Tour Eiffel peut supporter des charges considérables sans subir de contraintes excessives sur ses éléments structurels, ce qui contribue à sa durabilité et à sa longévité.

En outre, la forme en treillis offre un avantage esthétique . Elle permet à la Tour Eiffel de paraître légère et aérienne malgré sa taille imposante. La transparence de la structure en treillis permet également aux visiteurs d’admirer la vue imprenable sur Paris depuis les différentes plates-formes d’observation.

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Le mot de la fin

La création de la Tour Eiffel était bien plus qu’un simple acte d’ingénierie. C’était une déclaration audacieuse de la capacité de l’homme à réaliser l’impossible et à laisser une empreinte indélébile sur le paysage urbain et l’imaginaire collectif.

Ainsi, la Tour Eiffel demeure non seulement un témoignage de l’histoire et du progrès de la France, mais aussi un symbole universel d’espoir, de persévérance et de grandeur humaine. Son histoire captivante continue de capturer notre imagination et de nous rappeler le pouvoir de la créativité et de l’ingéniosité humaine.

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5 choses que vous ne savez probablement pas sur la Tour Eiffel

Retrouvez en 5 points, tout ce que vous ne savez pas sur la Tour Eiffel

La Tour Eiffel, monument symbolique de la France, est évidemment le coin de Paris le plus visité après Notre-Dame de Paris. Si ce sont sa hauteur de 324 m et sa matière de fer puddlé qui lui ont conféré sa renommée, la Tour recèle d’autres secrets qui peuvent vous fasciner.

Une première visite royale

C’est à la famille royale d’Angleterre d’avoir l’honneur de visiter pour la première fois la tour Eiffel et ce,  avant l’ouverture officielle. C’est effectivement le 31 mars 1889, à la fin du chantier, qu’un petit groupe de personnalités a été invité à gravir les marches qui mènent au sommet.

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La Tour Eiffel, histoire mouvementée d’un chef-d’œuvre vertigineux

La Tour Eiffel, histoire mouvementée d’un chef-d’œuvre vertigineux

La Tour est l’œuvre principale de M. Eiffel et apparaît comme un symbole de force et de difficultés vaincues. C’est ainsi que Gustave Eiffel lui-même présente, dans sa Biographie scientifique et industrielle (1920), le chapitre consacré à la Tour de 300 mètres. Triomphe de l’Exposition universelle de 1889, elle fut longtemps au centre de tous les débats architecturaux et artistiques.

L’idée d’une tour de grande hauteur était dans l’air depuis un moment déjà. Dès 1833, l’ingénieur anglais Trevithick propose d’élever une colonne en fonte ajourée de 1 000 pieds de hauteur (304,8 m), tandis que les ingénieurs américains Clarke et Reeves font le projet d’une tour de 304 m pour l’Exposition universelle de Philadelphie en 1876. À Bruxelles, on songe à une tour en bois de 200 m, à Turin, Alessandro Antonelli dresse en 1863 une synagogue en maçonnerie de 163 m, la Mole Antonelliana, et à Paris, on suggère l’érection d’un phare monumental destiné à éclairer la capitale. C’est dans ce contexte que naît le dessein de construire une tour de 300 mètres qui serait le « clou » de l’Exposition de 1889 et célébrerait à la fois les vertus de l’Industrie et le centenaire de la Révolution française.

Une sorte de grand pylône

Dès 1884, deux ingénieurs de la maison Eiffel, Maurice Koechlin et Émile Nouguier s’attachent à ce projet. Koechlin esquisse alors une sorte de «  grand pylône formé de quatre poutres en treillis, écartées à la base, se rejoignant au sommet et liées entre elles par des poutres métalliques disposées à intervalles réguliers  » (Bertrand Lemoine). Le premier dessin de Maurice Koechlin superpose les contours de Notre-Dame de Paris, la statue de la Liberté, trois colonnes Vendôme, l’Arc de Triomphe et un immeuble de six étages. Gustave Eiffel , qui se montre indifférent à l’avant-projet, donne toutefois l’autorisation à ses ingénieurs d’en poursuivre l’étude. Grâce à l’aide de l’architecte Stephen Sauvestre, la Tour abandonne peu à peu son aspect schématique et industriel pour adopter sa silhouette actuelle, avec ses arcs monumentaux ajourés qui confèrent de l’élégance à l’édifice.

🇫🇷 #IlétaituneTour 🗞️ Aujourd'hui, je vous propose un voyage dans le temps avec cette photo de mon sommet prise à deux époques différentes : l'une en 1900, l'autre en 2020 👇 #tourEiffel #EiffelTower pic.twitter.com/GQlueeEgK9 — La tour Eiffel (@LaTourEiffel) November 24, 2020

Finalement, Eiffel, «  revenant sur la décision qu’il avait prise de ne pas s’intéresser à l’affaire, mit son nom de constructeur sous celui de ses ingénieurs et passa avec eux un contrat  » (Maurice Koechlin,  Résumé historique de la Tour Eiffel , 1939). Le 18 septembre, Eiffel en dépose le brevet avec ses ingénieurs, puis le 12 décembre, il le rachète à Nouguier et Koechlin. Le projet est présenté dans l’exposition des Arts décoratifs à l’automne au palais de l’Industrie, et dès lors le débat devient public.

La Tour au cœur des débats

Des projets contradictoires se développent. Le seul susceptible d’être retenu est celui de Jules Bourdais, ingénieur et architecte, auteur avec Gabriel Davioud du palais du Trocadéro de l’Exposition universelle de 1878. Il propose un noyau en maçonnerie, entouré de galeries superposées et de colonnettes en fonte. La base triangulaire de cette «  colonne soleil  » de 370 m dépasserait la hauteur des tours de Notre-Dame et recevrait le musée de l’ Électricité . Cependant, Bourdais néglige totalement le poids énorme du monument, les gigantesques travaux de fondation nécessaires, son instabilité et sa résistance au vent ; le devis est démesuré. Les grandes revues d’architecture prennent rapidement position : Gustave Planat, directeur de «  La Construction moderne  » est farouchement contre la Tour, tandis que «  Le Génie civil  » se réjouit de la modernité de l’objet ; ainsi le débat ingénieur-architecte commence à se faire jour. En effet, avec les grands travaux d’ Haussmann , l’industrie symbolisée par les constructions métalliques est bannie de Paris, hormis les Halles de Baltard et les gares . Le fer est alors considéré comme vulgaire et, installé de façon si spectaculaire, ce matériau peut déconcerter plus d’un esprit.

Convention conclue le 8 janvier 1887 entre l'État, représenté par le ministre du commerce et de l’industrie Édouard Lockroy, la ville de Paris, représentée par le préfet de la Seine Eugène Poubelle, et Gustave Eiffel, relative à l’emplacement et aux modalités de construction et d’exploitation de la «Tour de 300 mètres » ©Archives Nationales

Convention conclue le 8 janvier 1887 entre l’État, représenté par le ministre du commerce et de l’industrie Édouard Lockroy, la ville de Paris, représentée par le préfet de la Seine Eugène Poubelle, et Gustave Eiffel, relative à l’emplacement et aux modalités de construction et d’exploitation de la «Tour de 300 mètres » ©Archives Nationales

Le 30 mars 1885, Eiffel présente à la Société des ingénieurs civils un mémoire intitulé Tour en fer de 300 m de hauteur destinée à l’Exposition de 1889. Il en donne les caractéristiques principales : un prix estimé à 3 155 000 francs (il sera multiplié par deux fois et demie), un poids de 4 800 tonnes (ce sera 7 300 tonnes), des travaux d’une durée de 26 mois (absolument respectée). Il hésite encore entre le fer et l’acier, mais il a la certitude absolue que l’usage de la maçonnerie, comme le conçoit Jules Bourdais, rend l’exécution impossible. Son argumentation est renforcée par les difficultés rencontrées lors de l’érection de l’obélisque de Washington, tout en pierre, commencée en 1848 et culminant seulement à 169 mètres. Eiffel souligne également les applications scientifiques que la Tour apporterait aux sciences de l’aérodynamique, de la météorologie, de l’astronomie et des communications sans fil, dont les recherches débutent, sans compter l’avantage incomparable qu’elle donnerait aux armées, dans cette période encore marquée par la perte de l’Alsace et de la Lorraine. L’année 1886 est celle des décisions définitives. Après avoir longuement hésité sur le lieu de l’Exposition, le Champ-de-Mars est choisi, comme cela avait déjà été le cas en 1867 et 1878.

Cent sept concurrents

Le 1er mai, le «  Journal Officiel  » publie le règlement du concours d’architecture, dont l’article 9 impose la présence de la Tour. Cent sept concurrents y participent, et leurs projets sont exposés à l’Hôtel de Ville du 22 au 25 mai. La plupart ont traité la Tour comme un objet à part, en respectant la forme générale et le décor d’Eiffel, sans guère de rapport avec les palais des Beaux-Arts et des Arts libéraux qui figurent au programme. Certains proposent de l’installer à cheval sur le pont des Invalides ou le pont d’Iéna, tel le Colosse de Rhodes, ou de la placer sur la butte du Trocadéro.

Le Palais du Trocadéro vu de la Tour Eiffel, carte postale ancienne.

Le Palais du Trocadéro vu de la Tour Eiffel, carte postale ancienne.

En juillet 1886, les trois lauréats, Ferdinand Dutert, Jean Camille Formigé et Gustave Eiffel sont chargés d’élaborer le projet final. Le 5 août, le conseil des travaux décide de l’emplacement de la Tour, à l’extrémité du Champ-de-Mars, face au pont d’Iéna. Le 8 janvier 1887, une convention est signée entre Édouard Lockroy, représentant de l’État, Eugène Poubelle, préfet de la Seine, et Gustave Eiffel, agissant en son nom propre et non pas en celui de son entreprise. La convention stipule que «  pour le prix des travaux, il est accordé en paiement à M. Eiffel une somme de quinze cent mille francs et la jouissance de l’exploitation de la Tour pendant l’année de l’Exposition et pendant les vingt années qui suivront à dater du premier janvier 1890  ». La Ville est alors propriétaire de la Tour. En 1910, cette jouissance est prolongée de soixante-dix ans, puis reprise en 1980 par la Société nouvelle d’exploitation de la Tour Eiffel (aujourd’hui Société d’exploitation de la Tour Eiffel), dans laquelle la Ville de Paris est majoritaire.

Un gigantesque meccano

Le 1er janvier 1887, Eiffel prend possession du grand carré de sable du Champ-de-Mars, d’où va s’élancer, face au Trocadéro, la vertigineuse construction. Les sondages font apparaître un terrain infiltré d’eau du côté de la Seine. Ceci nécessite la pose, en dessous du lit de la rivière, de caissons métalliques étanches, à air comprimé, dans lesquels travaillent les ouvriers pour réaliser la maçonnerie ; un procédé déjà utilisé en 1857 par Eiffel pour le pont de Bordeaux, son premier grand ouvrage d’art. «  Chacune des quatre arêtes de chaque pilier a son propre massif de maçonnerie, mesurant environ 5 mètres par 10 de côté, lié aux autres par des murs. Le sol n’a ainsi à supporter qu’un effort limité à 3 ou 4 kilos par centimètre carré, soit la pression exercée par un individu assis sur une chaise.  » (Bertrand Lemoine) Les travaux de fondation prennent fin le 30 juin.

Photographies d'archives montrant les étapes de la construction de la Tour, 1887-1889

Photographies d’archives montrant les étapes de la construction de la Tour, 1887-1889

Le montage de la partie métallique suscite l’admiration de la foule des badauds qui observe cette prodigieuse aventure. En effet, la Tour s’élève dans le ciel parisien quasi mathématiquement, tel un gigantesque meccano. Tous les éléments, venus des métallurgies de Lorraine, sont préparés dans les ateliers de Levallois-Perret, dont Maurice Koechlin dirige de main de maître le bureau d’études, qui élabore plus de 1 700 dessins d’ensemble pour le montage, tandis que le bureau de détail fournit 3 269 études et précise les formes de plus de 18 038 pièces différentes. Sur le chantier, l’intervention humaine est réduite : jamais plus de 250 ouvriers, parmi lesquels 189 permanents, en majorité des charpentiers et des riveurs, qui travaillent dans des conditions acrobatiques. Leurs noms sont inscrits sur la Tour. On déplore trois accidents, dont un seul mortel, celui d’Angelo Scagliotti, tombé du premier étage en 1889 après la fin des travaux. Pour monter les matériaux, des grues à vapeur sont installées dans les glissières prévues pour les ascenseurs à l’intérieur des piliers, et progressent en même temps que la Tour. Sur place, les poutrelles préalablement percées sont assemblées au moyen de rivets posés à chaud. En se refroidissant, ils se contractent, ce qui assure le serrage des pièces les unes aux autres.

Caricature de Gustave Eiffel parue suite à la protestation des artistes, publiée dans Le Temps, le 14 février 1887.

Caricature de Gustave Eiffel parue suite à la protestation des artistes, publiée dans Le Temps , le 14 février 1887.

Divers pamphlets et articles sont publiés tout au long de l’année 1886. Les travaux ont à peine commencé que paraît le 14 février 1887 dans le journal «  Le Temps  » la fameuse «  Protestation des artistes  ». Les travaux se poursuivent malgré tout et en dépit des mouvements de grève sporadiques en septembre et en décembre 1888. En mars 1888, le premier étage est atteint, puis en juillet 1888, le deuxième. Le montage est terminé le 31 mars 1889, comme prévu.

Un monument reconnu

Du 15 mai au 6 novembre 1889, pendant l’Exposition universelle, la Tour reçoit 1 953 122 visiteurs, soit une moyenne de 11 800 par jour. Les recettes, s’élevant à 6 509 901 francs et 80 centimes, couvrent déjà presque le coût de la construction : 7 457 000 francs. La différence est vite comblée après la fin de l’Exposition. Ainsi, le succès est flagrant, mais en 1894, alors que se prépare l’Exposition universelle de 1900, le sort de la Tour n’est pas encore fixé. La commission supérieure indique dans le programme du concours que les architectes sont libres de la transformer, la détruire ou la conserver. Bien qu’une série de projets soit alors proposée, la Tour reste en l’état et s’impose finalement encore comme une grande attraction en 1900 puis, au fil du temps, elle devient le monument le plus visité de Paris.

Marc Riboud, Le peintre de la Tour Eiffel, 1953

Marc Riboud, Le peintre de la Tour Eiffel, 1953

Cette éclatante reconnaissance par le public n’aurait pourtant pas suffi à la sauver sans la démonstration de son intérêt pratique et scientifique ; une exploitation qui suit les progrès technologiques de l’époque. Pour connaître les effets du vent sur la Tour, Eiffel étudie la météorologie et perfectionne les systèmes de relevé et d’acquisition de données sur la résistance de l’air. Désireux de participer aux recherches liées au développement de l’aviation, Gustave Eiffel élève en 1909 au Champ-de-Mars un laboratoire d’aérodynamique. Il fonctionne pendant deux ans, fournissant entre 4 000 et 5 000 résultats d’expériences, en particulier sur les ailes et les hélices d’avions.

En outre, la Tour Eiffel devient un précieux support d’antenne. En 1905, la télégraphie sans fil y est installée au sommet. À partir de 1908, c’est le premier poste de France, permettant de correspondre avec le Maroc, la Russie et plus tard l’Amérique. Enfin, elle rend de nombreux services durant la Première Guerre mondiale, comme l’explique Eiffel : «  Sans entrer dans les détails des services, au point de vue exclusivement militaire, que la Tour a rendu pendant ces années de guerre, on peut affirmer que son rôle a été considérable et notamment au cours de la première bataille de la Marne […]. Les cryptogrammes ennemis eux-mêmes, dont le chiffre était inconnu, ne lui ont pas échappé et tous ont été déchiffrés.  » Eiffel souligne également le rôle essentiel de la Tour , choisie en 1912 comme «  centre d’émission des signaux horaires de l’univers entier  », et son importance dans l’envoi des indications météorologiques pour les six stations les plus importantes dans le monde. Ainsi la Tour s’est-elle imposée pour ses fonctions scientifiques, non pour son statut d’œuvre d’art, reconnu plus tardivement.

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tour eiffel forme de a

Bandeau tour Eiffel

  • Tour Eiffel

Description

FR

  • Inauguration

Propriétaire

Inscription

Situation : Paris, France

GPS : 48° 51' 30.13'' Nord / 2° 17' 40.13'' Est

Ses dimensions

  • Gustave Eiffel

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Description de la tour Eiffel

Comment faire pour décrire un monument international aussi connu que la tour Eiffel ? La meilleure solution semble être celle qui consiste à rester simple et décrire ce qu'on voit. On constate donc qu'il s'agit d'une tour métallique faite de poutrelles entremélées prenant appui sur le sol sur 4 piliers massifs. Sa forme générale est proche de la pyramide, mais elle en diffère par l'incurvation faible mais existante de ses côtés. Elle se compose de deux parties : La partie basse, caractérisée par 4 piliers s'arc-boutant au sommet de cette partie, et une partie haute, qui est la suite de l'élévation des piliers au moment où ils se joignent. Cette jonction est au niveau d'une plate-forme qui correspond au 2e étage de la tour, le premier étant approximativement à mi-chemin du sol au-dessous, alors que le troisième est proche du sommet.

Les liens ci-dessous explique comment est l'étage et donne ce qu'il y a à voir.

Détail du Parvis

Détail du Premier étage

Détail du Deuxième étage

Détail de l' étage intermédiaire

Détail du Troisième étage

Tout en haut du monument se trouve, au-dessus du 3e étage, une salle où sont installés les équipements radiophoniques et télévisuels permettant la diffusion des ondes, puis les différentes antennes TV et radios. Parmi les détails, le premier étage possède un arc décoratif sous son plancher, et chaque pilier a un ascenseur pour permettre une montée rapide jusqu'au 2e étage, ou un autre ascenseur autorise la montée jusqu'au 3e étage.

Forme générale

La tour Eiffel est une structure en fer puddlé, un fer qui a perdu une part de son carbone et donc rouille moins vite. Elle est de forme pyramidale aux côtés légèrement incurvés. Elle mesure 324m de haut et se divise en 4 parties séparées par un étage. Jusqu'au deuxième étage la tour est faite de 4 piliers distincts, mais à partir de là ils se joignent en un unique pylone qui s'élève verticalement jusqu'au sommet. Les étages sont successivement aux altitudes de 57m, 115m et 276m. Il existe un étage intermédiaire, entre le deuxième et le troisième, mais il est inutilisé de nos jours. Il servait, au XIXe et début XXe siècle, de plate-forme de transbordement pour les passagers allant au sommet car les ascenseurs n'étaient pas capables de s'élever si haut en une seule fois.

La tour est décorée d'arcades, au niveau du premier étage, et chaque étage possède différents bâtiments : Restaurants, boutiques, musées, galeries d'observation, et même, l'hiver, une patinoire. Les ascenseurs facilitent la montée des visiteurs mais il est possible de monter la tour par l'escalier jusqu'au 2e étage.

Orientation de la tour

La tour Eiffel est construite dans l'axe du champs de Mars de Paris qui est lui-même orienté approximativement à 45° par rapport au méridien. En y construisant une tour de base carrée, les quatre piliers se retrouvent axés sur les 4 points cardinaux. Il y a donc tout naturellement un pilier Nord, un Ouest, un Sud et un Est. Pour s'y retrouver de façon plus technique, Gustave Eiffel et ses ingénieurs les avaient numérotés de 1 à 4, dans cet ordre, mais de nos jours c'est une notion qu'on a perdu.

La suite de ce document est le texte descriptif qu'a donné Gustave Eiffel dans son livre, "La tour de 300m". Il est beaucoup plus précis, assez technique, et d'un style de la fin du XIXe siècle qui peut nous paraître un peu lourd parfois. Alors avant d'aller plus loin, voici différents documents qui peuvent vous intéresser :

  • Emplacement

D'un point de vue général, la tour Eiffel est une structure métallique en forme de pyramide à 4 côtés dont chaque face est légèrement incurvée de façon concave (voir Planche I , figure 1 et 2). Elle est divisée en hauteur en 4 parties. La partie basse, entre le sol et le premier étage (57,63 m), la seconde entre le premier et second étage (à 115,73 m du sol), la troisième entre le second et troisième étage (situé à 276,13 m) et la quatrième qui va du troisième étage au sommet (324 m du sol)

Elévation

Elévation de la tour Eiffel, panneau par panneau

Le second étage marque un changement dans la structure de la tour. Du sol jusqu'au 2e étage, les quatre piliers sont distincts, alors qu'à partir de là les piliers fusionnent en une seule colonne montant jusqu'au sommet. Les piliers sont faits de caissons carrés superposés les uns aux autres, leurs tailles variant en fonction de leurs hauteurs par rapport au sol. Au sol justement, les piliers prennent appuis sur des socles en maçonnerie, eux même profondément ancrés dans des fondations solides. Les socles s'inscrivent dans un carré de 124m de côté, formant l'emprise de la tour au sol. (voir Planche III, figure 2 ) Depuis le sol jusqu'au premier étage de grandes poutres en treillis qui supportent le premier étage et entretoisent les montants en formant une première ceinture horizontale, ces montants ont une inclinaison constante et leurs faces une largeur également constante de 15 mètres. Cette inclinaison est de 65°48’49’’ dans le plan des faces et de 54°35’26’’ dans le plan diagonal qui contient la projection de l'axe du montant.

Au-delà du premier étage, leur inclinaison devient variable ainsi que leur largeur, qui va en décroissant progressivement jusqu'au deuxième étage, où elle n'est plus que de 10,41 m.

A ce deuxième étage, de nouvelles poutres horizontales entretoisent les quatre montants; mais, plus haut, le mode de construction change : les faces extérieures des montants se réunissent deux à deux, leurs faces intérieures disparaissent et l'on n'a plus dans cette partie supérieure de la Tour, qu'un grand caisson unique en forme de tronc de pyramide quadrangulaire dont la base, à la hauteur de 115,73 m à 31,70 m et dont celle au niveau du troisième étage, c'est-à-dire à la hauteur de 276,13 m, a seulement 10,00 m.

Des arcs de 74 mètres de diamètre se développent entre les montants à l'étage inférieur; mais leur rôle est purement décoratif. Au premier étage sont installés, dans les espaces compris entre les montants d'une même face, les restaurants; de plus une galerie couverte extérieure, portée par des consoles et ayant 270 mètres de développement, fait le tour de la construction. Tout l'espace compris entre les montants et dans l'intérieur de ceux-ci, porte un plancher laissant un grand vide central entouré d'un garde-corps.

La surface totale des planchers de cet étage, déduction faite des vides pour le passage des ascenseurs, mais en y comprenant la galerie, est de 4.010 mètres carrés. La surface couverte par les galeries et les restaurants est de 2.760 mètres carrés. Le deuxième étage a aussi une galerie extérieure établie de la même manière que celle du premier étage, mais d'un développement moindre (136 mètres). Le plancher s'étend à cet étage sur toute la section de la Tour, sans vide central, et donne une surface de 1.360 mètres carrés. Sur ce plancher étaient établis une boulangerie, une imprimerie du Figaro , des abris fermés et des kiosques divers, à la fin du XIXe siècle. Le troisième étage est complètement couvert et donne avec les consoles extérieures une surface de 270 mètres carrés. Il forme une sorte de cage vitrée par des glaces mobiles, d'où les visiteurs peuvent, à l'abri du vent qui règne fréquemment à ces hauteurs, observer le panorama qui les entoure.

Immédiatement au-dessus de cette partie couverte, se trouve une terrasse que le constructeur s'était réservé, le centre est occupé par des laboratoires scientifiques et par une petite pièce servant aux réceptions. Au-dessus de ce bâtiment central, sont disposées les poutres en croix supportant les poulies de transmission des ascenseurs . Elles sont surmontées des quatre grands arceaux à jour supportant le phare du sommet. C'est sur la coupole supérieure de ce phare que s'appuie la petite plate-forme de 1,70 m. de diamètre, qui est exactement à la hauteur de 300 mètres au-dessus du sol.

On peut y accéder facilement par des échelles intérieures, et l'on n'a plus au-dessus de soi que le paratonnerre.

Description technique

La description technique repose sur certaines notions d'architecture, vous avez donc parfois des définitions qui peuvent s'afficher indépendament du texte. Ce sont les liens en italiques. Les textes ci-dessous sont largement inspirés du livre 'La tour de 300m', écrit par Gustave Eiffel lui-même en 1900, mais comme il s'agit parfois d'un style un peu lourd (désuet, de nos jours), certaines phrases ont été reprises différemment. Et vous avez une introduction de chaque partie car sinon, c'est un peu lourd à lire. La description technique commence par les arbalétriers , qui sont les grandes poutres courbes montant des socles, au niveau du sol, au sommet. Ceux sont eux qui assurent la structure générale de la tour Eiffel.

La description commence donc par la liaison entre les socles en maçonnerie et les albalétriers.

Liaison Socle-Albalétriers

Comme indiqué dans le détail ci-dessous, les arbalétriers ne sont pas directement fixés sur les socles, ces derniers ont un sabot sur lequel vient s'emboîter un contre-sabot qui, lui, est fixé sur le bout des arbalétriers. Entre les deux, il y a la place pour mettre un très gros vérin hydraulique. C'est la présence de ce vérin qui fait parfois dire que la tour Eiffel est monté sur vérin. Le paragraphe suivant détaille ce mécanisme.

Détailler les appuis des arbalétriers

Les arbalétriers en fer reposent sur les pierres de taille du couronnement par des appuis en fonte et en acier moulé. Ces appuis n'étaient pas fixes, au moment de la construction de la tour, ils permettaient d'avoir un peu de jeu entre le socle et les arbalétriers, à leurs bases. Pourquoi ? La raison est qu'il était impossible, à l'époque, de régler d'une manière très précise les poutres du départ dans la position prévue. Or, un écart infime dans l'angle d'élévation, dans la position, ou dans l'orientation des arbalétriers et les piles ne se joignaient pas comme il faut, au niveau du premier étage. Il fallait donc prévoir un système pour modifier l'orientation, l'angle ou la position une fois la pile terminée, surtout que le poids même de la structure pouvait provoquer un tassement dans le sol. Ces appuis (voir planche VI, fig. 7 ) sont donc faits en deux parties ayant l'une par rapport à l'autre une certaine mobilité. La partie inférieure est un sabot en fonte ayant une base à peu près de 1m80 de côté à travers lequel passent deux grands boulons d'ancrange noyés au centre de chaque massif . Cette base est surmontée par une partie carrée dont les parois de 100mm d'épaisseur laissent entre elles un vide de 0,783m de côté. La hauteur totale de ce sabot est de 0,915 m.

Le sabot supérieur ou contre-sabot est en acier moulé, le bas pénètre en partie dans le vide du sabot inférieur; les faces latérales du bout s'emboîtent exactement dans l'intérieur du losange formé par chaque arbalétrier . Ceux-ci reposent par leur tranche dressée avec soin sur une saillie aménagée sur le pourtour de la partie moyenne. C'est au-dessous de cette saillie qu'on interpose des cales en fer d'épaisseur convenable par lesquelles se fait l'appui sur le rebord du sabot inférieur. Les tirants d'ancrage s'attachent sur l'extérieur de l'arbalétrier à l'aide d'un étrier en fer forgé de 20 mm d'épaisseur, rivé sur des goussets saillants portés par l'arbalétrier. Leur écrou s'appuie sur cet étrier par une rondelle en acier de 0,10m de hauteur, épousant aussi complètement que possible le vide laissé entra les goussets. Pour rendre possible l'introduction des cales entre le contre-sabot et le sabot inférieur, on avait ménagé à l'intérieur de ce dernier un vide suffisant pour y loger un vérin hydraulique puissant, capable de développer un effort de 800 000 kilos.

Voir aussi : Construction des socles .

Montants jusqu'au premier étage

Partant du socle, les arbalétriers montent donc jusqu'au sommet. Le chapitre suivant explique comment sont les 4 arbalétriers pour chacune des 4 piles et pourquoi ils ne travaillent pas tous les 4 de la même façon. Il y a aussi indiqué comment sont notés ces arbalétriers dans la suite de ce document, et quels sont leurs sections, les positions, etc. Ceci uniquement pour la partie allant du socle au premier étage, qui est la partie supportant le plus grand effort.

Ceci est expliqué dans les premiers paragraphes, ci-dessous. Le reste est une longue explication technique, mais intéressante, des différentes pièces d'entretoises, avec leurs dimensions, leurs positions, et l'explication de la raison pour laquelle des cornières ont été ajoutées. C'est un peu plus lourd à lire, il faut bien le dire.

Détailler les arbalétriers jusqu'au 1er étage

Les arbalétriers formant les arêtes de chacun des montants ont une section horizontale carrée de 80cm de coté à l'intérieur, représentée dans la planche XXXI, section XXVIII à XXV . L'obliquité de leur axe par rapport à l'horizontale est de 54° 35' 26'' suivant la ligne de plus grande pente, c'est-à-dire suivant la diagonale du carré de la base de la Tour, de 65° 18',48'' dans le plan rabattu de la face et enfin de 03°, 18' 43'' dans le plan vertical (voir planche IX, fig. 5 ). En raison de cette obliquité, la coupe normale à leur axe n'est plus un carré mais un losange, représenté figure 8, dont les faces sont inclinées de 78°,21' 44'' l'une par rapport à l'autre.

Les quatre sections carrées sont disposées au sommet d'un carré de 13,00 m de coté. Les arbalétriers portent les lettres a, b, c, d, la lettre R désignant l'arêtier le plus voisin de l'axe de la Tour, les autres lettres se rapportent dans leur ordre aux arêtiers rencontrés en tournant autour de l'axe du montant dans le sens des aiguilles d'une montre, de telle sorte que les arbalétriers portant les mêmes lettres sont égaux ou symétriques. D'une manière générale, les montants à l'extrémité d'une même diagonale, tels que 2 et 4, 1 et 3, sont égaux sauf en position de certains goussets d'attache, et ils sont symétriques par rapport à ceux qui leur sont voisins suivant les côtés du carré de la base. Les faces elles-mêmes de ces arbalétriers sont en général différentes et portent les numéros 1 a 10 (voir planche IX, fig. 1 ). La section horizontale de la partie inférieure (section XXVIII, arbalétrier a) est un carré dont les cotés ont 877 mm mesurés extérieurement. Ils sont formés par deux tôles jointives de 400 mm de largeur sur 18,5 mm d'épaisseur, réunies par un couvre-joint longitudinal de 200 x 12 et par deux cornières de 100 X 100x12.

La liaison des quatre tôles est faite par quatre cornières d'angle de 100x100x12. La surface de cet arbalétrier est de 05.002 mm 2 donnant un poids de 748Kg par mètre courant. Les autres arbalétriers de cette section sont disposés de même et différent seulement du premier par l'épaisseur des tôles, laquelle se réduit à 17 mm pour les arbalétriers c et d et à 16 mm pour l'arbalétrier c. Les calculs donnent la raison de ces différences et montrent que, d'une manière générale, l'arbalétrier intérieur est celui qui supporte le plus grand effort, l'extérieur, celui qui supporte le moindre et que les deux latéraux travaillent également à un effort intermédiaire. Leur section est de 91.192 mm 2 donnant un poids de 711Kg par mètre courant pour les arbalétriers a et d, et 87.992 mm 2 donnant un poids de 686Kg par mètre courant pour l'arbalétrier c.

L'ensemble donne une section de 366.308 mm 2 représentant un poids par mètre courant de 2.856 Kg. La position des rivures des tôles sur les cornières d'angle a été déterminée de manière a ce que la dimension extérieure du tronçon reste constante.

La hauteur des panneaux d'un montant, c'est-à-dire la distance de deux entretoises horizontales réunies par une croix de Saint-André (croix en forme de X) est de 11,00 m en projection sur le plan vertical ( Planche VIII, fig. 8 ) et de 12,31 m suivant le plan des faces ( Planche IX, fig. 8 ), La longueur d'arbalétrier comprise entre les axes des entretoises est en nombre rond de 13,50 m et a été divisé en trois parties de 4,50m en nombre rond, laquelle est la longueur de chacun des tronçons. Cette longueur n'avait pas été prise plus importante afin que le poids de chacun des tronçons, qui est de 700Kg environ par métre courant, ne dépasse pas sensiblement la limite de 3.000Kg que l'on s'était fixée pour la facilité du montage.

Par l'adoption de cette longueur, il existe trois joints dans chaque panneau; celui du milieu correspond à 1'entretoîse intermédiaire, laquelle ne transmet pas d'effort et constitue simplement une entretoise d'écartement; les deux autres sont à des dislances égales de l'entretoise principale, de sorte que la transmission des efforts qui s'opère par celle-ci et par les deux barres de treillis qui s'y attachent se fait sur le milieu méme d'un tronçon et dans de meilleures conditions pour la facilité de l'assemblage que si sur ce noeud on rencontrait un joint.

Quant ou joint lui-même, toutes les pièces qui constituent le tronçon viennent s'arrêter dans un même plan normal à l'axe : toutes les tranches des fers qui doivent venir buter l'une contre l'autre en contact parfait sont dressées avec le plus grand soin, mais en outre, bien entendu, les joints sont recouverts par des couvre-joints, dont les sections, ainsi que celles des rivets d'attache, sont toujours au moins égales à celles des arbalétriers (voir Planche IX, fig. 21 a 20 ).

Des cadres d'entretoisement placés tous les deux mètres environ assurent l'indéformabililé du caisson : ils sont formés par des cornières pinçant des goussets triangulaires (voir Planche IX, fig. 28 ) laissant entre eux un espace suffisant pour le passage d'un homme. Cette possibilité de circulation sur toute la longueur d'un arbalétrier a été jugée indispensable pour l'entretien et le renouvellement de la peinture à l'intérieur ainsi que pour tout remplacement de rivets, si cela était nécessaire. Enfin un trou d'homme de 0,50x0,345 m est ménagé au droit de chacun des joints dans l'une des faces; il permet d'effectuer la rivure en livrant passage à un teneur de tas qui pénètre dans l'intérieur du caisson.

Les tronçons portent en outre rivés sur les cornières les goussets découpés qui servent d'attache des entretoises et des treillis ( Planche IX, fig. 10 à 17 ). Les tronçons d'arbalétriers des quatre premiers panneaux sont analogues à ceux que nous venons de décrire et ne différent que par l'épaisseur des tôles, qui varie de 17 mm à 13,5 mm ainsi que l'indique la planche XXXI , à laquelle nous nous reportons. Les sections varient peu, soit de 366.308 à 331,368mm, c'està dire de 2.856Kg à 2.608Kg par mètre courant. Les entretoises courantes, au nombre de trois par face, sont construites suivant une forme qui se retrouvera dans un grand nombre des parties de la Tour et que nous avons adoptée parce qu'elle n'exige pour une grande rigidité qu'une quantité de métal relativement faible et que, qualité très importante, les pièces ainsi formées travaillent aussi bien à la compression qu'à la traction. C'est celle d'un caisson de grande section formé par quatre cornières reliées dans leurs quatre faces par d'autres cornières disposées alternativement à 43°. Ces entretoises sonl représentées planche IX, fig. 31 et 32 . Le caisson a sensiblement la même dimension que l'arbalétrier, c'est-à-dire 800 mm de hauteur et une largeur sensiblement égale : les cornières qui le composent sont des cornières de 80x80x10 reliées par des cornières de 45x45x5 disposées pour des raisons d'aspect en treillis double dans les plans verticaux et en treillis simple dans les plans horizontaux (voir fig. 8 de la planche IX ). L'attache de ces cornières est indiquée dans la figure 27 de cette même planche.

Ces entretoises, dont l'aile est en saillie extérieurement, viennent s'assembler extérieurement par le plat de leurs faces verticales de cornières sur les grands goussets découpés de 8 mm d'épaisseur rivés sur les tronçons. Elles sont interrompues dans leur milieu pour le passage d'un lien longitudinal placé dans l'axe de la face et ayant la même section : les saillies des cornières sont également extérieures, el la liaison se fait sur un gousset évidé en forme d'étoile (voir fig. 8, 18 et 29, planche IX ).

Entre les entretoises principales délimitant le panneau, sont disposées les entretoises intermédiaires d'écartement (fig. 8 et 19) lesquelles sont identiques aux premières comme section. Il en est de même pour les treillis disposés en croix de Saint-André et venant se croiser avec l'entretoise intermédiaire du panneau; mais pour celui-ci, dont les sections sont formées par des cornières variables (voir planche XXXI ) de 80x80 à 90x90 et 100x100, ces dernières ont leur aile en saillie intérieurement et viennent l'attacher par les faces intérieures des goussets découpés. Les rencontres se font sur un gousset central ( fig. 20, pl. IX ); l'une des barres de treillis est continue et l'autre interrompue. Le lien longitudinal dans l'axe est continu; l'entretoise horizontale est interrompue.

A la partie inférieure, il était nécessaire pour assurer d'une façon complète l'écartement et l'inclinaison des premiers tronçons et constituer une base absolument indéformable, d'établir des entretoises d'une grande hauteur formant de véritables poutres. Ces poutres ont dans les faces extérieures ( pl. VII, fig. 1 et 5 ) une hauteur de 3,387m laquelle se réduit à 2,00 m dans les faces intérieures afin de donner aux portes d'accès dans les piliers une hauteur suffisante. Ces poutres sont en double paroi et sont représentées planche X, fig. 1 à 11 ; leurs membrures supérieures et inférieures sont formées par un fer plat de 200 x 9 armé par une cornière de 80 x 80 x 10. Le treillis double qui les réunit est formé par des cornières de 70x70x8 (voir attache fig. 2); réunies elles-mêmes d'une paroi à l'autre par des plats de 33x7 (voir fig. 3 et 8). La liaison des parois est assurée par un treillis en N de cornières de 45x15x5.

Toules les parois des montants sont si rigides et sont reliées soit au niveau des appuis, soit à celui du premier étage par des ceintures si puissantes qu'il est inutile d'entretoiser la Tour dans les divers plans horizontaux. Cela, du reste, n'eût pas été possible en raison de la nécessité de livrer passage aux ascenseurs. On aurait pu néanmoins sans inconvénient de ce point de vue, disposer au niveau de chaque panneau une entretoise diagonale E réunissant les arbalétriers b et d (voir IX, fig. 30 ); cela n'a été fait en vue principalement des facilités du montage et aussi pour servir d'attache aux poutres de l'escalier.

Cette entretoise a une longueur très grande, 21,21 m, par rapport à sa hauteur qui, comme les autres pièces constitutives du montant, ne doivent pas avoir plus de 800 mm (voir fig. 37); aussi a-t-on été obligé de lui donner une forme spéciale. Elle comporte, dans sa coupe transversale (voir fig. 31) au centre, une poutre verticale de 0,715 m de hauteur formée par 4 cornières de 80X 80 x 10 réunies par un treillis en cornières de 50 x 50 x 6. Sur ces cornières vient se fixer une cage en losange, dont les angles sont constitués par deux cornières longitudinales de 80 supportant un quadruple réseau en N de cornières de 50x50x6 qui viennent s'emboutir soit sur les faces horizontales des cornières de la poutre, soit sur les faces verticales des cornières d'angle. L'ensemble de cette poutre est pris entre deux goussets horizontaux qui s'attachent eux-mêmes sur les goussets des entretoises horizontales des panneaux (voir fig. 40).

Voir aussi : Construction des piliers .

Panneau 5 et poutres du premier étage

Le panneau 5 est le dernier avant le premier étage, il est différent des autres car il doit supporter la charge de la plate-forme du premier étage. Le texte ci-dessous explique, de façon précise, comme a été fait ce panneau N° 5 et comment sont ces poutres qui doivent supporter les bâtiments du premier étage.

Détailler le panneau 5 et les poutres du 1er étage

Au niveau du panneau 5, dont la hauteur suivant le plan vertical est de 7,00 m et la hauteur verticale en rabattement de 7,53 m, régnent les grandes poutres formant la première ceinture d'entretoisement des montants ( Planche VII, fig. 1 et planche VIII, fig. 8 ). Elles sont en outre destinées à porter la plate-forme sur laquelle sont installés les restaurants et les galeries du pourtour.

L'ensemble de cette ossature est représenté dans la planche XVI, fig. 7 et 8 . Les arbalétriers sont réunis de l'un à l'autre montant par de grandes poutres en treillis intérieures et extérieures de 7,53 m de hauteur situées dans le plan des faces (fig. 9) et réunies à leur partie supérieure par des poutres transversales de 4,00 m de hauteur espacées de 3,882 m. C'est sur ces poutres transversales que repose le solivage formant le plancher des restaurants.

Ces poutres, fortement contreventés par des pièces diagonales, ont une longueur de 38,25m à la partie inférieure et de 32,70 m à la partie supérieure (fig. 6). C'est sur celles-ci que sont fixées les consoles supportant la galerie de circulation et les balcons intérieurs (fig. 11).

Le treillis du panneau 5, qui lui forme suite, est disposé non plus en forme de croix de Saint-André (c'est à dire en forme de X), mais en treillis multiple dont les barres ont sensiblement la même inclinaison que celles des poutres (voir fig. 6).

Enfin, dans le vide du montant sont disposées à angle droit deux poutres principales, e, f (Fig. 9), supportant des consoles en porte à faux destinées à ménager le vide de l'ascenseur (voir aussi planche VIII, fig. 2 ); ces consoles sont maintenues par des poutres placées dans leur prolongement et venant se fixer sur les faces extérieures du montant. Dans l'axe de ces mêmes poutres, sont placées les consoles de la galerie de pourtour régnant sur les faces extérieures. Cet ensemble étant ainsi sommairement décrit, nous allons entrer dans quelques détails sur la construction.

Les arbalétriers qui le composent ne sont plus en prolongement de ceux des panneaux inférieurs; en bas de ce panneau existe un coude assez prononcé, 4° environ. Ils s'infléchissent dans le joint qui existe en ce point, de telle sorte que les axes forment un angle de 176°,3',20" ( planche X fig. 10 ). La section de l'arbalétrier est celle portant le numéro XXIV dans la planche XXXI ; elle est analogue à celle des arbalétriers inférieurs et de méme dimension extérieure, soit 877 mm mesurés horizontalement. La section totale des montants est de 316.500 mm 2 , soit 2.470 kg par mètre courant.

Le treillis de ce panneau est représenté dans la planche X, fig. 14 et 17 . Il est formé par une poutre à double paroi dont les membrures inférieures et supérieures sont constituées par une âme de 500 x 10 raidie par une cornière de 100 x 100 x 12, placée intérieurement. Chacune de ces membrures vient s'appliquer sur les goussets des arbalétriers et reçoit un treillis disposé à 45° formé par des cornières de 80x80x8 pinçant une âme de 120 x 6. Les deux parois sont réunies l'une à l'autre par un montant vertical à treillis représenté figure 10. Les poutres principales, e et f, sur lesquelles viennent s'assembler les consoles en porte à faux entourant le vide de l'ascenseur, ont une hauteur de 4,00 m. L'une d'elles, la poutre e, est représentée dans la planche XI, fig. 75 .

Grandes poutres

Les grandes poutres sont représentées dans la planche X, fig. 21 pour leurs détails et dans la planche XI, fig. 70 et 71 pour leur disposition d'ensemble.

Leurs membrures sont formées par des tôles de 800 x 12 armées par des cornières de 100 ouvertes ou fermées sur lesquelles sont rivées les semelles supérieures de 800 mm de largeur sur 48 mm d'épaisseur. La membrure inférieure qui se relie aux poutres décoratives de l'arc est représentée dans la planche XIII bis, fig. 2 . Le treillis qui les réunit est disposé à 45° et comporte des barres formées par des semelles et des cornières dont les dimensions sont indiquées dans la planche XXXIV , soit pour la poutre extérieure, soit pour l'intérieure. Les deux parois sont réunies par un solide montant vertical représenté planche X, fig. 22 ; son âme est en tôle pleine sur toute la hauteur des attaches des consoles ou de celles de la poutre transversale. La liaison des grandes poutres intérieures et extérieures est faite par les entretoises transversales de 4,00m de hauteur, représentées dans la planche XI, fig. 72 ; leur espacement est de 3,8825 m. Elles sont elles-mêmes entretoisées longitudinalement par des poutres de même hauteur (voir fig. 73) dans lesquelles un des panneaux a été réservé pour constituer un sous-sol avec plancher, représenté planche XVI, fig. 9 .

Panneaux 6 à 10 (Premier au second étage)

Entre les 1er et second étage les problématique sont un peu différente puisque les 4 piles ont un point d'accroche commun, le plateau du 1er étage, qui peut être considéré comme des grosses entretoises. Voici donc la suite de la description de la tour Eiffel, la partie comprise entre les premiers et second étage.

Détailler les panneaux du 1er au second étage

Au delà du premier étage, quatre panneaux portant les numéros 6 à 9, se suivent analogues â ceux du premier étage, ces à dire que leurs arbalétriers sont de même forme et réunis par des entretoises horizontales et de grandes croix de Saint-André à treillis reliées par une poutre centrale. L'entretoise intermédiaire a été supprimée ainsi que l'entretoise transversale de contreventement . En raison de la rigidité des parois et de leur rapprochement du plan vertical, cette suppression ne présentait aucun inconvénient; elle était du reste exigée par la nécessité où l'on était de livrer passage aux ascenseurs. La hauteur de ces panneaux est de 11,00 m dans le plan vertical, sauf le dernier, qui n'a que 10,20 m. L'axe des arbalétriers s'infléchit ou droit de chacune des entretoises et leur angle avec l'horizontale suivant le plan de la face, passe de 72°,49',50,à 7°'10'' (voir planche Vll, fig. l ). Leur écartement diminue progressivement de 15,00 m, largeur au niveau du premier étage, à 11,32 m au-dessous de la première ceinture du deuxième étage. Leur section est représentée dans la planche XXXI (sections XXII l b XX); elle se compose simplement de quatre tôles jointives assemblées entre elles par des couvre-joints longitudinaux, et fixées sur des cornières d'anglede 100x100x12, sans addition de cornières de renfort.

Leur surface lotate diminue notablement et passe de 252.704 mm 2 , soit 1071 Kg par mètre courant à 222,524 mm 2 , soit 1735 kg par mètre courant. Les enlretoises et les treillis sont des caissons identiques à ceux de l'étage inférieur. Le panneau 10, qui a une hauteur de 10,00 m en projection verticale, comprend une ceinture formée par des poutres à treillis serré de 3,00 m de hauteur d'axe en axe des membrures, et par des poutres en treillis largement espacés, de 6,56 m de hauteur ( planche VII, fig. 2 ), lesquelles sont représentées à l'échelle de 0,02 m par mètre dans la planche planche XII, figures 1,2, 3 et 4 .

Comme elles jouent principalement un rôle décoratif, elles sont constituées par des éléments de faible épaisseur, 5 mm en général; celle-ci est la plus faible à laquelle nous soyions descendus pour les tôles et fers plats des parties constitutives de la Tour. Les treillis, très rapprochés, sont formés par des âmes de 300 x 5 raidies par des cornières de 30 x 30 x 4, s'assemblant sur des âmes qui ont 0,60 m à la partie supérieure et 0,50 m à la partie inférieure. Les deux parois de chacune de ces poutres sont réunies par de légères cornières de 45 x 45 x 5, de manière à former des caissons.

Le panneau 11 correspond à la ceinture supérieure qui porte le plancher du deuxième étage.

Voir aussi : Construction des étages .

Plancher du deuxième étage

Le plancher du second étage est assez bien décrit dans le document 'La tour de 300m', écrit par Gustave Eiffel. Le texte ci-dessous, légèrement adapté, montre comment est formé ce plancher. Si les explications peuvent rebuter, avec les schémas des planches, c'est beaucoup plus simple et au final, cette partie de la tour Eiffel est relativement facile à comprendre, il faut juste s'y plonger.

Détailler le plancher du deuxième étage

Ce plancher est représenté dans son ensemble planche XVI, figure 12 . Les arbalétriers de chaque montant sont réunis deux à deux par des poutres A, B, C, D, représentées dans la planche XII , figures 1, 2 et 3. Ce sont des poutres en treillis à double paroi de 5,03 m de hauteur. Les membrures (une semelle de 300 x 12, deux âmes de 450 x 8 et 450 x 11, deux cornières ouverte et fermée de 100 x 100 x 12) sont reliées par des barres en double cornière de 80x80x8, venant se croiser sur un gousset central porté par un montant vertical à treillis.

Dans l'intervalle des montants sont disposées trois entretoises, F, de 1,50 m de hauteur, représentées dans la planche XVII , figure 37. Ces entretoises, formées en treillis, sont supportées du côté de la poutre C par une grande console complétant la hauteur du panneau.

Le montant lui-même doit donner passage à l'ascenseur et à l'escalier venant du premier étage. Les deux poutres métalliques G et H, qui limitent le vide de l'ascenseur, sont à âme pleine de 0,75 m de hauteur ( planche XVII , fig. 30) supportées par une console évidée pour le passage de l'escalier.

Les poutres en treillis 1 qui les réunissent aux poutres du pourtour, ont la même hauteur (fig. 41) et sont supportées par une grande console, comme les précédentes. Ces différentes consoles ont pour but d'équilibrer celles de la galerie extérieure.

Des contreventements sont placés à la partie supérieure des entretoises, qui reçoivent un solivage avec le hourdis Perrière.

Dans la partie centrale, qui doit recevoir les montants de l'ascenseur, est disposé un grand cadre rectangulaire formé par des poutres pleines de 2,00 m de hauteur ( planche XVI , fig. 12 et 13), O et P, R, T, reposant sur la semelle supérieure des poutres de pourtour.

Sur les poutres O, s'appuie une nouvelle poutre, S, représentée dans la figure 43 de la planche XVII . Enfin les poutres V, ( planche XVI , fig. 12 et 13), de 1,30 m de hauteur supportent les cylindres de l'ascenseur et viennent s'assembler sur la poutre R ( pl. XVII , fig. 33).

Panneaux 12 à 29 (Deuxième au troisième étage)

La description de la tour Eiffel se poursuit par celle des panneaux allantdu deuxième au troisième étage. Il s'agit des panneaux 12, qui est juste au dessus de la plate-forme du second étage, au panneau 29, le tout dernier, au sommet de la tour. Ce qui est important de remarquer c'est qu'à partir du 2e étage, les 4 piles se rassemblent en un seul pylone, du coup les 16 arbalétriers (4 par piles) sont à présent au nombre de 4 seulement.

Détailler des panneaux du deuxième au troisième étage

A partir du deuxième étage, l'ossature n'a plus que quatre faces au lieu de seize; les arbalétriers de l'angle intérieur s'arrêtent au plancher de la deuxième plate-forme et les arbalétriers b et d se rapprochent dans une même face, pour se réunir entre les panneaux 17 et 18.

Jusqu'au panneau 17 ( planche XXXI , sections XII À XVII) le nombre des arbalétriers est de douze; leur section est un carré de 0,50 m de coté, se rapportant à deux types : l'un pour l'arête extérieure c, l'autre pour l'arbalétrier intermédiaire b ou d.

Au delà (sections I à XI), il ne subsiste plus que l'arêtier c qui prend la forme d'un angle droit, et l'arbalétrier intermédiaire bd, qui prend celle d'un simple T; les faces des uns et des autres ont une largeur de 500 mm.

Les surfaces de toutes ces sections sont données dans la même planche XXXI et varient comme section totale de 501.681 mm 2 soit 4.000 kg par mètre courant à 208.672 mm 2 , soit 1.630 kg par mètre courant. Comme terme de comparaison, nous rappelons que la section totale moyenne dans le premier étage correspond à un poids de 11.000 kg et dans le deuxième étage de 7.200 kg.

Ces 17 panneaux, dont la hauteur totale est de 140,40 m, ont une hauteur partielle qui varie, suivant la verticale, de 11,30 à 5,832 m et, en rabattement, ( planche VII ) de 11,40 m à 5,831 m. La largeur des panneaux varie de 10,412 m à 5,00 m, et celle des faces de 31,701 m au niveau du deuxième étage à 10,00 m au-dessous du campanile.

La courbe extérieure est donnée par des changements d'inclinaison qui se produisent en général au droit des entretoises de deux en deux panneaux, sauf pour les panneaux 14, 15 et 18, qui ont chacun une inclinaison spéciale, et pour les quatre panneaux supérieurs, dont l'inclinaison est constante. Cette inclinaison varie de 82°25',29" à 87°12'31".

La planche XII , figure 5, donne la disposition de ces panneaux constitués, en outre des arbalétriers, par des entretoises et des croix de Saint-André. Les entretoises sont en caissons de 600 mm de hauteur et 520 mm de largeur, formés par quatre cornières d'angle de 80x80x10 et quatre faces de treillis en cornières de 45x43x5. Les croix de Saint-André qui sont, rappellons-le, en forme de X ont la même largeur, mais une hauteur de 500 mm seulement; les cornières d'angle varient de 90x90X13 à 80x80x8; elles sont réunies par le même treillis de 45 x 45 x 5. Ces pièces s'assemblent sur des goussets découpés rivés sur les faces des arbalétriers.

Cette même planche donne également le raccordement des arbalétriers inférieurs avec les supérieurs. Le joint normal se fait à 4,97 m au-dessus de la face supérieure de la poutre du deuxième étage; au-dessous de ce plan la coupe et l'entretoise intérieure sont données figure 8. A 4,20 m au-dessus, se trouve un autre joint correspondant à la nouvelle section horizontale de 500 mm, donnée, ainsi que l'entretoise intérieure, par la figure 6. L'intervalle est formé par un tronc de pyramide de raccordement dont les faces extérieures sont dans le plan de celles des arbalétriers inférieurs, de manière que l'arête extérieure soit continue (voir XIII bis , figure 53 à 50).

La méme planche (fig. 57 ft 61) donne les arbalétriers intermédiaires b et d dans les panneaux 10 et 17, ainsi que le treillis qui les réunit (fig. 57) et le raccord de ces mêmes arbalétriers entre les panneaux 17 et 18. Leurs coupes respectives sont indiquées dans les figures 50 à 61. L'ensemble de ces panneaux 16 à 18 est représenté dans la planche XII bis , figures 16 a 24.

Les coupes des arbalétriers du panneau 12 au sommet sont données planche XIII bis , figures 20 a 26. Aux attaches des entretoises et des barres de treillis, sur la hauteur nécessaire à l'attache, le caisson des arbalétriers angulaires est complété et fermé sur ses quatre faces. De distance en distance, tous les 2,50 m environ, les arbalétriers sont entretoisés par des goussets d'angle s'opposant à la déformation des faces. Les joints sont distants de 5 à 7 mètres; ils sont soigneusement ajustés et recouverts de couvre-joints.

Au niveau de chaque entretoise, se trouve un entretoisement horizontal complet représenté dans les diagrammes de la planche VIII , figures 13, 14, 15, 18, 19, 20, 21, 22. Si les entretoisements n'étaient pas nécessaires dans les parties inférieures, il n'en est pas de même dans la partie supérieure : les faces sont plus larges et l'épaisseur des parois est beaucoup plus faible. Aussi était-il tout a fait indispensable de constituer un entretoisement complet maintenant tous les arbalétriers dans leur position relative.

Ces entretoisements laissent la place nécessaire au passage de la cabine de l'ascenseur vertical. Ils se composent tous d'une entreloise diagonale, A, à treillis de 1,00 m de hauteur et de plusieurs autres entretoises en caisson et également à treillis d'une hauteur de 300 mm. Ces poutres, du panneau 12 au panneau 10 (fig. 13, 14 et 15), portent les lettres B, C, D, E, F et réunissent deux à deux les arbalétriers intermédiaires symétriques, parallèlement aux diagonales : on constitue ainsi deux rectangles égaux perpendiculaires l'un à l'autre. Les faces supérieures de ces caissons sont réunies elles-mêmes par un grand treillis. A partir du panneau 17, jusqu'au panneau 27, les arbalétriers intermédiaires étant réunis en un seul, les deux rectangles se réduisent a un carré (fig. 18, 19, 20, 21). Enfin, jusqu'au panneau 29, le contreventement se réduit à l'entretoise diagonale.

Les contreventements précédemment décrits servent également à maintenir les poteaux-guides des ascenseurs et les escaliers de service conduisant du deuxième étage à la plate-forme supérieure, ainsi que l'indique la planche XII bis donnant tous les détails du contreventement situé entre les panneaux 17 et 18, figures 5 à 15.

A cet effet, la seconde diagonale d'entretoisement est formée par deux poutres, H el H', en forme de caisson en treillis de 600x600. Il est interrompu au droit des poteaux-guides de l'ascenseur, pour ménager le passage de la cabine. La poutre H ( planche XII bis , fig. 7 el 8) a son extrémité maintenue à la poutre C' par deux poutres, K, formant contre-fiches, de manière à fixer rigidement le poteau-guide latéral B.

Le poteau-guide central A est un caisson de 0,80 m de hauteur (fig. 11 et 19), dont les membrures sont formées par une semelle de 0,60 m, réunie à 2 âmes de 0,25 m par deux cornières de 100. Les faces latérales sont en treillis double de cornières de 50x50x6. (Ce treillis est visible dans la figure 19 de la planche XXXII ter .)

Le poteau-guide latéral est également un caisson dont la hauteur est de 0,50 m, fig. 6 et 7. La semelle du coté des guides en fonte est pleine, celle du côté opposé est en treillis de fer plat de 60 x 8. La planche XII bis donne tous les détails relatifs aux poutres A, B et C (fig. 9, 10, 11, 14 et 15)

Plate-forme intermédiaire

Monter du second au troisième étage n'était pas si simple que ça, aussi bien d'un point de vue construction de la tour que d'un point de vue pratique, pour les ascenseurs. Les ingénieurs ont donc décidé de passer par une plate-forme intermédiaire pour le transbordement des passagers. Ca a donc conduit à diviser cette hauteur en deux parties égales, au centre desquelles a été construites une plate-forme dite intermédiaire et qui contenait, à l'époque de sa construction, toute la machinerie de l'ascenseur Edoux, l'ancien ascenseur qui desservait le 3e étage. Depuis il a été remplacé par deux cabines jumelles et cette plate-forme n'a plus lieu d'exister.

Les informations ci-dessous sont donc partiellement caduques.

Détailler la plate-forme intermédiaire

Le plancher intermédiaire, au niveau duquel se faisait le changement de cabine et qui portait toute la machinerie de l'ascenseur Édoux ( pl. XIX, fig. 11 ). Ce plancher sert aussi de palier à l'escalier tournant conduisant du deuxième étage au troisième. Cet escalier, placé au départ dans la moitié gauche de la Tour, est reporté pour la partie supérieure dans la moitié droite de manière à laisser libre la course des cabines.

Le plancher intermédiaire est établi à mi-hauteur du panneau 19 ( planche VIII , fig. 17); il se compose de quatre poutres, B, C, H, D de 2,30 m de hauteur ( planche XVI , fig 14 et 15), formant un carré qui relie les arbalétriers intermédiaires à lui, et sur le milieu desquelles viennent s'assembler des contre fiches inclinées destinées à donner la rigidité nécessaire aux arbalétriers d'angle entre les panneaux 10 et 20. Ce niveau était en effet trop rapproché de celui du plancher intermédiaire pour que l'on puisse effectuer un contreventement horizontal à cette hauteur.

Les poutres B, C, H ( planche XVI , fig. 15 et planche XVII , fig. 45 a 61), qui supportent le réservoir de retour d'eau (volume 25 m 3 ), ainsi que les cylindres et les poteaux-guides, ont besoin d'une grande résistance. Elles ont une âme pleine formée par 3 tôles jointives assemblées au moyen de couvre-joints de 150 x 12 et armées par des cornières verticales de 70 x 70 x 7. Les cornières qui la réunissent aux semelles sont de 100x100x12 et les semelles elles-mêmes, au nombre de 2 ou 3, ont une section do 300 x 12. La poutre D, de même hauteur, ne porte que le poteau-guide latéral; aussi l'âme pleine est remplacée par un treillis (fig. 60 et 61) dont les barres, constituées par 2 cornières de 80 x 80 x 9 et 70 x 70 x 8 rivées entre elles, s'assemblent sur une âme de 450 x 9.

L'assemblage des poutres B, C, H avec les arbalétriers s'opère au moyen de goussets coudés rivés sur la branche intérieure du simple T que forme la section des arbalétriers bd ( planche XVII , fig. 45 et 48); celui de la poutre D s'opère d'une manière analogue ; il est dessiné fig. 60.

Les poutres B et H portent en leur milieu ( planche XVI , fig. 14) une poutre A de même hauteur. Sur ce cadre puissant et fortement contreventé s'assemblent toutes les poutres secondaires destinées à porter les cylindres de l'ascenseur, les escaliers tournants et le plancher proprement dit.

Les contrefiches inclinées remplaçant le contreventement sont formées les unes par un caissons en cornières de 0,45 m de hauleur et 0,308 m de largeur ( planche XVII , fig. 40, 53, 55), les autres par une poutre en treillis de 0,45 m de hauleur (fig. 58 et 59). Elles s'attachent directementaux arbalétriers et aux poutres principales par des goussets, sauf sous le réservoir où la poutre principale H porte une forte console, sur laquelle s'assemble la contrefiche correspondante (fig. 52 et 57).

Les poutres E de 1,20 m de hauteur ( planche XVI , fig. 14-15 et planche XVII , fig. 40-47), destinées a supporter les cylindres de l'ascenseur, sont à âme pleine et s'assemblent sur les poutres C et A à 330 mm de leur semelle inférieure. Les cylindres s'y reposent par l'intermédiaire de trois poutres perpendiculaires aux premières; deux de celles-ci, espacées de 748 mm d'axe en axe, sont représentées en coupe, fig. 47, la troisième est placée près du poteau-guide central à 992 mm de celui-ci, fig. 14.

La poutre F ( planche XVI , fig. 14 et 15 et planche XVII , fig. 40 et 51), qui supporte le noyau de l'escalier, est en forme de caisson de 700 mm de hauteur et s'assemble à mi-hauteur sur les poutres C et A. Les 2 âmes verticales, espacées de 400 mm, sont pleines; elles portent en haut et en bas des cornières de 80 x 80 x 8 sur lesquelles s'assemblent les treillis doubles formant les parois horizontales.

Toutes les autres poutres, K, N, O, P, B, S, T, U, X, Y, Z, de 180 mm de hauteur portent le plancher proprement dit et sont assemblées sur les semelles supérieures des poutres A, B, C, D, H, précédemment décrites. Certaines parties de ce plancher, destinées à encadrer exactement la cabine, sont supportées par des consoles, ;α, β ( planche XVII , fig. 50), portant à leur extrémité des poutres de rive, LM ( planche XVI , fig. 14 et 15), de 180 mm de hauleur. Le tout est recouvert par une tôle striée portée par des solives en fer.

La salle des machinistes de l'ascenseur Édoux est placée en contre-bas de cette platc-forme; son plancher ( planche XVI , fig. 10 et 17; est formé de fers à T de 175 X 80x7 reposant sur les semelles inférieures des poutres A et C. Le sol du plancher est formé par des madriers non jointifs sur lesquels s'applique un parquet en bois.

Le panneau 29 (plus haut panneau)

A partir du panneau 29, qui se termine par le plancher du troisième étage, les arbalétriers deviennent verticaux et présentent un mode de liaison spécial que l'on s'est attaché à rendre particulièrement robuste, de façon à ohtenir à ce niveau supérieur une solidarité complète de tous les arbalétriers en même temps qu'à répondre à des nécessités architecturales.

Détailler le panneau 29

L'ensemble de ce panneau est donné par les planches VIII , fig. 23 et 24, et VII , fig. 4, les détails par la planche XIV.

Pour obtenir le résultat désiré, on a réduit de moitié la largeur des panneaux par l'adjonction de faux arbalétriers intermédiaires ( planche XIV , fig. 11). Ces pièces comprennent une semelle de 500x6 raidie sur les bords par des cornières de 60x60X6 et en son milieu par une poutre en treillis de 0,500 m de hauteur formée par 4 cornières de 60X60x6 et un treillis en fer plat de 50x6. A leur rencontre avec les ceintures inférieures, l'âme est pleine et des semelles sont ajoutées de manière à obtenir la section double T ( planche XIV , fig. 12). Ce panneau 29 comprend :

A la base, une ceinture de 3,500 m de hauteur formée par deux poutres en caissons reliées par un treillis quadruple.

Au-dessus, douze petits panneaux reliés par des croix de Saint-André (croix en forme de X) et enfin des consoles de 7,207 m de hauteur fixées sur les faces extérieures des arbalétriers d'angle et destinées à supporter la galerie du troisième étage.

Les deux poutres formant la ceinture inférieure sont espacées de 3,900 m d'axe en axe ( planche XIV , fig. 2, 6, 12), elles sont formées par des caissons réunissant les arbalétriers, et sur lesquels viennent s'assembler les faux arbalétriers intermédiaires. Les faces verticales de chacun de ces caissons sont pleines et comportent deux âmes de 600 X 6 raidies sur les bords par des cornières de 80 x 80 x 8 ; les faces horizontales sont en treillis simple composé de plats de 60x7. Le treillis quadruple reliant les deux caissons est composé de barres comprenant chacune 2 cornières de 60x60x6 rivées entre elles.

Le treillis des douze petits panneaux supérieurs est formé par des entretoises horizontales et des croix de Saint-André. Chaque élément comprend deux cornières de 70x70x8 rivées entre elles.

L'entretoise horizontale supérieure est constituée par 2 âmes verticales de 600 x 7, armées de cornières horizontales de 60x60x7 (fig. 2 et 6). Elle se prolonge sur chaque face sur 3,00 m de longueur et vient soutenir la galerie entourant la troisième plate-forme; son âme est alors en treillis double de cornières de 40 X 40 x 5, sauf aux extrémités, où se font les attaches avec les consoles de support et les poutres de rive. Ces dernières, de 850 mm de hauteur, à âme pleine armée par des cornières de 80 x 80 x 8, supportent au-dessus d'elles une seconde poutre à âme pleine de 3 mm et de 1,200 m de hauteur formant garde-corps, la main courante en bois est fixée sur des cornières de 40 x 40 x 5 rivées au haut de cette âme (fig. 2 et 7).

Les consoles supportant la galerie ont une hauteur de 7,207 m. Elles comprennent chacune deux âmes évidées de 6 mm d'épaisseur découpées suivant un arc de cercle de 9,280 m de rayon et assemblées sur des arbalétriers par des cornières de 100 x 100 x 10. Ces deux âmes sont réunies sur leur bord libre par des cornières de 60 x 60 x 7 à une semelle cintrée de 500 x 6 (fig. 13). Des croisillons et des entretoises horizontales les réunissent à différents niveaux ; le détail de celles-ci est indiqué fig. 2, 13 et 14.

Plancher du troisième étage

Ce plancher, à la cote de +309,63 et à 273,63 m au-dessus des appuis, comporte, en outre de la galerie promenade de 3,00 m de largeur libre située sur tout son pourtour au-dessus des consoles ( planche XIX , fig. 3), une partie centrale dans laquelle passent les arbalétriers d'angle et les quatre arbalétriers intermédiaires ; entre les pieds de ces arbalétriers, auxquels se rattachent de grandes consoles supportant les poutres diagonales supérieures, sont logés la cage de la cabine Édoux avec ses guides, les accès à l'escalier inférieur et à l'escalier en hélice montant à la plate-forme supérieure dont Gustave Eiffel s'était réservé la jouissance, enfin un certain nombre de boutiques de vente pour menus objets.

Comme on le devine, la tour Eiffel ne correspond plus de nos jours à cette description, c'est surtout l'ascenseur Edoux qui a disparu, remplacé par une double cabine verticale plus récente. La galerie a également été rectifié. La suite du détail reprend la tour telle qu'elle était en 1889, lors de sa construction. La structure technique est la même, bien sûr.

Détailler le plancher du troisième étage

La forme est celle d'un carré de 16,56 m de cote à angles abattus, la longueur du grand côté est de 10,00 m et celle du petit 3,15 m.

La disposition générale des fers est donnée par les figures 18 et 10 de la planche XVI et les détails, coupes et attaches par les figures 62 à 84 de la planche XVII . Le diagramme est représenté aux figures 23 et 24 de la planche VIII.

Il comprend :

  • Un cadre formé comme précédemment par une liaison des arbalétriers intermédiaires, interrompu sur un coté pour le passage de la cabine; les trois poutres qui le constituent, B, C, B', sont des poutres pleines, de 2,00 m de hauleur;
  • Une poutre transversale, A, réunissant les poutres B et B', composée de même et portant le guide central de l'ascenseur et les cornières de suspension du réservoir de 3,00 m de diamètre situé au-dessous du plancher;
  • Une poutre D portant le second guide de l'ascenseur, qui a seulement 1,50 m de hauleur;
  • Deux poutres, F, complétant le passage de la cage et n'ayant à porter que le plancher, leur hauteur est de 0,40 m
  • Trois poutres, E, supportant le plancher et consolidant les angles restés libres formés par les enlretoises des arbalétriers. Ces poutres ont également 0,40 m de hauleur.

Les poutres B, B' et C ( planche XVII , 61, 62, 63, 64, 65 et 69) sont attachées sur les arbalétriers par des goussets coudés. Ce sont des poutres à âme pleine de 2,00 m de hauteur et 9 mm d'épaisseur avec deux joints longitudinaux, armées par des cornières de 90 x 90 x 11 et une semelle de 200 x 10.

La poutre A (même planche, fig. 69 bis, 70, 71, 75) est une poutre semblable aux précédentes, sauf qu'elle porte deux semelles; elle reçoit le poteau-guide central.

Les poutres A et C servent aussi de support à un réservoir en tôle de 3,00 m de diamètre et 3,80 m de hauteur ( planche XXIII-bis , fig. 17) servant à la distribution de l'eau de l'ascenseur Edoux et dont le cube est de 25 m 3 . Elles portent les attaches de quatre tirants de suspension formés chacun par quatre cornières de 60 x 60 x 7. Ces tirants s'assemblent sur deux poutres transversales (fig. 1 et 2) passant sous une couronne en tôle de 0,45 m de hauteur sur laquelle est rivé le réservoir. Pour éviter tout balancement de celui-ci, les poutres sont reliées par des contre-fiches horizontales aux arbalétriers intermédiaires et au guide central. Une passerelle permet d'accéder au robinet d'arrêt placé au-dessous du réservoir.

La poutre D ( planche XVII , fig. 72 et 73) à une âme pleine de 1,50 m de hauteur sur 8 mm d'épaisseur, armée par des cornières de 70 x 70 x 9.

Les poutres E el K (ifg. 76, 77, 78 et 80) sont des poutres pleines dont l'âme à 400 x 8 et les cornières 70 x70 x 9.

Quant aux solives du plancher, elles sont formées par des fers double T de 0,14 m. de hauteur, espacés de 0,73 m environ.

Un contreventement en cornières de 60 x 60 x 7 réunit les angles du carré dans lequel est inscrit le réservoir suspendu aux poutres A et C.

Le sol est formé par des madriers joints de 0,08 m placés sur les solives et recevant l'asphalte. La galerie-promenade a été surélevée de 0,18 m au moyen de lambourdes et d'un parquet de 25 mm recouvert de linoléum.

Quatrième plate-forme et étage réservé

Cette plate-forme, située à la cote +312,21 ( planche XIX , fig. 3 et 6), comporte une terrasse de 2,77 m de largeur avec garde-corps et un bâtiment central carré de 10,50 m de coté renfermant, outre la cage de l'ascenseur, un certain nombre de pièces allouées soit à des laboratoires, soit à un salon de réception.

Détailler la quatrième plate-forme

Sa forme est semblable à celle de la troisième plate-forme, c'est-à-dire qu'elle est celle d'un carré de 10,00 m de côté à angles abattus; les grands cotés ont 10,00 m de longueur et les petits cotés 2,30 m.

La sablière du pourtour ( planche XIV , fig. 7 à 10) est un fer à U composé ayant une âme de 200 x 4 et des cornières de 40 x 40 x 5. Elle est supportée par des montants formés par une double cornière de 50 X 50 X 6 rivée sur la paroi pleine du garde-corps de la troisième plate-forme. L'une de ces cornières prolongée réunit trois fers ronds formant les lisses du garde-corps de la terrasse.

Sur cette sablière s'assemblent des fers à plancher de 120 x 5 x 48 espacés en général de 1,10 m, avec une certaine pente pour l'écoulement des eaux de la terrasse. Ils s'assemblent par leur autre extrémité ( planche XIV , fig. 2) sur la membrure inférieure d'une poutre double à treillis formant une solide entretoise des arbalétriers . Celle poutre, logée dans l'intérieur des parois en bois limitant la partie centrale, a une hauleur de 2,50 m; ses membrures, formées par une âme de 250 x 7 et deux cornières de 80 x 80 x 9, sont reliées par un treillis à croix de Saint-André en cornières de 60 x 60 x 7 avec des montants intermédiaires recevant les attaches des solives. C'est à la partie supérieure de ces poutres que s'arrêtent tous les arbalétriers auxquels elles servent d'entretoises.

La partie centrale ( planche XVI , fig. 20), ménage le vide de l'ascenseur et reçoit un certain nombre de poutrelles d'une hauteur uniforme de 0,25 m, sur lesquelles s'attachent les solives du plancher, de 0,12 m de hauteur ( XVII , fig. 85 à 87).

Le plancher supérieur est composé d'une manière analogue ( planche XIX , fig. 8); il est formé par des fers de 100 mm qui s'attachent sur la membrure inférieure des grandes poutres diagonales ( XIV , fig. 4) et reçoivent un lambrissage recouvert de plomb.

Voir aussi :

Histoire de la tour Eiffel

Arbaletrier (terme d'architecture)

Un arbalétrier, en architecture, est la pièce structurante d'un édifice. Dans le cas de la tour Eiffel, il s'agit des longues poutres partant des maçonneries, au niveau du sol, et se joignant au sommet. Il y a 4 arbalétriers par pilier, 3 d'entre eux se joignant deux à deux au niveau du 2e étage, le 4e joignant les autres au sommet.

Caisson (terme d'architecture)

Un caisson est un élément métallique ressemblant à un dé n'ayant que les arrêtes, c'est à dire un cube formé à partir de poutrelles. Les faces d'un caisson sont la plupart du temps renforcées par des entretoises, d'autres poutrelles plus petites qui relient les angles d'une face. Un caisson a pour caractéristique de pouvoir travailler aussi bien à la compression qu'à l'extension avec une exceptionnelle résistance. Si les parois du caisson sont évidées, on dit qu'il est en treillis, c'est ce genre de caissons en treillis qui a été utilisé pour la tour Eiffel. Les caissons en treillis n'opposent au vent que le minimum de surface.

Si vous observez la tour Eiffel, vous constaterez qu'elle est formée de 29 rangées de caissons superposés.

Contreventement (terme d'architecture)

Un contreventement est un système statique destiné à assurer la stabilité globale d'un ouvrage vis-à-vis des effets horizontaux issus des éventuelles actions sur celui-ci. La plupart du temps, il s'agit de contrer les effets du vent, surtout en ce qui concerne la tour Eiffel. Il sert également à stabiliser localement certaines parties de l'ouvrage.

Gousset (terme d'architecture)

Le gousset est une pièce de charpente, jambage ou plaque en bois ou en fer, posé obliquement selon un angle d’environ 45° reliant par assemblage un poteau vertical et une poutre horizontale tout en maintenant l’écartement et en donnant de la rigidité à cet ensemble.

Exemple de gousset

Massif (terme d'architecture)

Un massif est un ouvrage compact de stabilité faisant partie de la structure d'un bâtiment ou d'un pont (ouvrage d'art). Il est fabriqué en béton plein ou est constitué avec des blocs de pierre taillée et des moellons. La tour Eiffel possède quatre massifs, c'est le coeur des 4 piliers.

Pile (terme d'architecture)

La pile, généralement d'un pont, est un appui intermédiaire supportant un tablier (une route, une voie de chemin de fer, etc). Il s’agit d’un appui permanent, autrefois systématiquement en maçonnerie, puis passés à la révolution industrielle en métal (fonte, fer), avant d'être en béton, comme c'est la plupart du temps fait de nos jours.

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tour eiffel forme de a

La forme de la tour Eiffel

Selon les écrits de Gustave Eiffel, la forme de sa tour ne doit rien au hasard, même si le résultat pourrait plaider pour un simple souci d’esthétique. Selon lui, tout a été étudié mathématiquement pour résister au vent. Plus précisément, il affirme que le moment des forces appliquées par le vent en chaque point est égal et opposé au moment du poids de la structure en ce point. Les calculs mathématiques d’Eiffel n’ayant pas été publiés, on a longtemps soupçonné les ingénieurs d’Eiffel d’avoir opéré empiriquement pour obtenir la forme de type exponentiel qu’on connaît.

tour eiffel forme de a

Reconstitution des calculs

Les calculs ont été repris en 2005 par deux mathématiciens américains, Patrick Weidman et Iosif Pinelis. En suivant les indications d’Eiffel, ils ont débouché sur une équation intégro-différentielle relativement simple … pour les spécialistes … dont la solution est bien une exponentielle.

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Mais, en réalité, la tour Eiffel est composée de deux exponentielles pour tenir compte de la différence de forces du vent à la base et au sommet.

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Comment comprendre le monde moderne sans culture mathématique ? Accéder à celle-ci n’exige cependant pas d’apprendre à résoudre la moindre équation.

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L'Exposition universelle de Paris de 1889

Gustave Eiffel

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L'acier - fer puddlé

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Chronologie des travaux de la Tour Eiffel

Chronologie des travaux de la Tour Eiffel

La construction de la Tour Eiffel

La construction de la Tour Eiffel

Vidéo pour sourire sur la Tour Eiffel

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Webcams de la Tour Eiffel

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La Tour Eiffel est une tour de fer puddlé construite par Gustave Eiffel Gustave Eiffel (1832-1923) pour l'Exposition universelle de 1889. Gustave Eiffel voyait dans sa tour, non une simple attraction pour les visiteurs mais une œuvre utile à la science ; véritable "résumé de la science contemporaine", elle était la parfaite manifestation du génie national portant au plus haut niveau l'art de l'ingénieur.

Image du site Futura Sciences

Situé à l'extrémité du Champ-de-Mars, en bordure de la Seine, ce monument parisien, symbole de la France et de sa capitale est le troisième site le plus visité du pays.

D'une hauteur de 300 mètres à l'origine , surélevée par la suite de nombreuses antennes culminant à 325 mètres, la tour Eiffel est restée la tour la plus élevée du monde pendant plus de 40 ans. Utilisée dans le passé pour de nombreuses expériences scientifiques, elle sert aujourd'hui d'émetteur de programmes radiophoniques et télévisés.

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Gustave Eiffel

Qui était Gustave Eiffel ?

Vendredi 10 mai 2019

Modifié le : 22/02/24

Le nom de Gustave Eiffel est devenu célèbre lorsque la Tour s’est élevée dans le ciel de Paris. Mais il s’était déjà fait une solide réputation dans le monde de la construction métallique, à la fois comme ingénieur et comme entrepreneur. Il naît en 1832 en Bourgogne où sa mère tient un commerce de charbon. Sa famille, originaire de Rhénanie, porte un patronyme allemand : Boenickhausen. Elle a pris depuis quelque temps le nom d’Eiffel, en souvenir du massif de collines de sa région d’origine, un changement qui ne sera officialisé qu’en 1879.

Des talents précoces de leader

Doué pour les sciences, Gustave intègre une prestigieuse école d’ingénieurs, l’École Centrale des Arts et Manufactures. Après trois ans de scolarité, où il se révèle plutôt bon vivant, énergique et indiscipliné, il en sort en 1855, l’année de la première Exposition universelle en France. Il se destine plutôt à l’industrie chimique car son oncle possède une fabrique de peinture. Mais un différend familial l’écarte de cette voie et il trouve une place chez un ingénieur constructeur, Charles Nepveu, où il accède rapidement à des responsabilités. Après un passage dans une compagnie ferroviaire, il prend à 26 ans la direction du chantier de l’un des plus grands ouvrages d’art de l’époque, le pont ferroviaire de Bordeaux sur la Garonne. Il y révèle ses talents d’organisateur et de meneur d’hommes, sauvant même un ouvrier de la noyade.

Photo Viaduc Porto

Une carrière déjà riche avant la Tour

Après quelques travaux dans le sud-ouest, il décide de voler de ses propres ailes et fonde à l’âge de 32 ans sa propre entreprise, d’abord comme ingénieur conseil puis comme constructeur à part en entière, spécialisée dans la construction métallique, alors que les chemins de fer sont en plein essor. Son premier grand succès est la construction en 1867 de deux viaducs sur la Sioule dans le centre de la France. Après la guerre de 1870, il cherche à s’exporter au Pérou et au Chili, avec l’appui d’un associé mais renonce rapidement. Puis viennent en 1875 deux commandes importantes, celle de la gare de l’Ouest à Pest en Hongrie et celle du viaduc Maria Pia à Porto, conçu par son nouvel associé, l’ingénieur Théophile Seyrig. Suivent une longue liste de constructions métalliques, ponts et charpentes, qui sont autant de succès, en France essentiellement mais aussi au Portugal, en Espagne ou en Roumanie. Eiffel s’y montre aussi habile négociateur que chef d’entreprise, davantage sans doute qu’un ingénieur expert, même s’il apporte un certain nombre d’innovations dans les principes de montage des structures ou dans des constructions inventives, comme l’armature de la Statue de la Liberté à New York, la coupole mobile de l’observatoire de Nice ou les petits ponts vendus en kit.

A 51 ans, l’aventure de la tour de 300 mètres débute

En 1884, à 51 ans, Eiffel a conduit son entreprise au 4e ou 5e rang des entreprises françaises du domaine. C’est à ce moment  que ses deux principaux ingénieurs, Émile Nouguier et Maurice Koechlin, qui a remplacé Seyrig à la direction des études, proposent l’idée d’une tour de 300 mètres. Le grand mérite d’Eiffel sera d’avoir su donner corps à cette idée a priori utopique. Après le succès de la Tour, Eiffel se voit entraîné dans le scandale du canal de Panama pour lequel il a commencé à construire dix écluses géantes. Cet épisode douloureux signifie pour lui la fin de sa carrière d’entrepreneur mais le début d’une nouvelle aventure. Il investit alors une partie de sa confortable fortune et l’essentiel de son temps et de son énergie dans diverses recherches scientifiques, destinées au départ à démontrer l’utilité de la Tour. Il se révèle ainsi comme un véritable savant, l’un des pionniers de la météorologie, de l’aérodynamique et de la radiotélégraphie. Il meurt à 93 ans, entouré d’une nombreuse descendance, personnage déjà mondialement célèbre grâce à la Tour qui porte son nom.

Photo Gustave Eiffel et son équipe

S’il n’est pas l’inventeur de sa célèbre Tour, c’est bien, lui, Gustave Eiffel, qui a développé et mené à bien le projet incroyable de construction de cette tour métallique de 300 mètres pour l’exposition Universelle de 1889. Il naît en le 15 décembre 1832 en Bourgogne. Son vrai nom de famille est Bönickhausen ! Sa famille est originaire de Rhénanie et change de nom en s’installant en France. Gustave Eiffel était un ingénieur brillant issu de l’École Centrale des Arts et Manufactures. 

Et un entrepreneur audacieux : Il fonde sa propre entreprise à 32 ans seulement, dont les ateliers sont situés à Levallois-Perret. Il a construit de par le monde des centaines d'ouvrages métalliques en tous genres : la gare de l’ouest à Budapest en Hongrie, le viaduc Maria Pia à Porto au Portugal, le viaduc de Garabit en France.

Homme d’affaires habile, il exporte bien le savoir-faire de son entreprise : en Europe, jusqu’au Vietnam avec ses ponts métalliques en kit. Il assure aussi la construction l’armature métallique de la Statue de la Liberté de Bartholdi. Marié à 30 ans, il a 5 enfants avec Marguerite Gaudelet, qui décède prématurément en 1877. Il ne s’est pas remarié. Sa fille aînée Claire jouera un rôle important à ses côtés, la fois de confidente et secrétaire particulière.

Il a 51 ans lorsque l’aventure de la tour Eiffel débute en 1884. Alors que sa toute nouvelle Tour rayonne sur Paris, Gustave Eiffel se voit entraîné dans le projet désastreux du canal de Panama pour lequel il devait construire des écluses. Un épisode douloureux pour Gustave qui met fin à sa carrière mais débute une nouvelle aventure ! 

Eiffel consacre les 30 dernières années de sa vie à une féconde carrière de savant. Il s'emploie d'abord à trouver une utilité à la Tour, qui n'avait été construite que pour une durée de vingt ans. Il multiplie les expériences sur la résistance de l'air, la météorologie et surtout les transmissions par ondes radio. Gustave Eiffel nous a quittés le 27 décembre 1923 à l'âge de 91 ans.  

Bertrand Lemoine est architecte ingénieur et historien. Il a été directeur de recherche au CNRS et directeur général de l'Atelier International du Grand Paris. C'est un spécialiste internationalement reconnu de l'histoire et de l'actualité de l'architecture, de la construction, de la ville et du patrimoine aux 19e et 20e siècles, en particulier de Paris, du Grand Paris et de la Tour Eiffel. Il est l’auteur de 43 ouvrages et de plusieurs centaines d’articles sur ces sujets. Il est actuellement consultant sur les questions architecturales, urbaines, numériques et énergétiques.

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L'Épopée de la Tour Eiffel : Un Symbole Incontournable de l'Histoire Française"

La Tour Eiffel, cette majestueuse structure de fer forgé qui orne l'horizon parisien, demeure un symbole indéfectible de l'ingéniosité humaine et de la grandeur culturelle de la France. Son histoire fascinante est le reflet d'une détermination sans faille. Nous nous plongeons au cœur de l'histoire captivante de la Tour Eiffel, depuis sa conception jusqu'à son statut d'un des monuments les plus emblématiques du monde.

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La Naissance d'une Vision : Le Chef d'Œuvre de Gustave Eiffel

L'histoire de la Tour Eiffel débute à la fin du XIXe siècle, alors que la France se préparait à accueillir l'Exposition Universelle de 1889 à Paris. Le gouvernement français souhaitait créer une pièce maîtresse monumentale pour l'événement, mettant en avant les compétences en ingénierie et en art du pays. L'ingénieur Gustave Eiffel, en collaboration avec les architectes Maurice Koechlin et Émile Nouguier, conçut l'idée d'une tour en fer qui dominerait la ville.

La Construction de la Tour : Un Triomphe de l'Ingénierie :

La construction de la Tour Eiffel débuta en 1887 et dura un peu plus de deux ans. La conception structurelle de la tour était révolutionnaire pour l'époque, utilisant plus de 18 000 pièces de fer individuelles et plus de 2,5 millions de rivets. Elle fut assemblée avec une précision remarquable et sans qu'aucune vie ne soit perdue au cours de la construction, un exploit remarquable compte tenu des limites technologiques de l'époque.

Controverses et Critiques : La Réaction du Public à la Tour Eiffel

Pendant sa construction, la Tour Eiffel fit l'objet de critiques de la part de certains des artistes et intellectuels les plus en vue de France, qui la considéraient comme une verrue qui défigurait l'esthétique de la ville. Le permis initial de la tour était pour une structure temporaire, et ce n'est que lorsque son potentiel pour des expériences scientifiques, telles que les observations météorologiques et les transmissions radio, devint évident qu'elle fut autorisée à rester debout.

Le Rôle de la Tour dans l'Ère de l'Innovation

Au fil des années, la Tour Eiffel est passée d'une structure controversée à un symbole du progrès et de l'innovation. Elle a joué un rôle significatif dans le développement des télécommunications, servant de tour de transmission radio vitale pendant la Première Guerre mondiale avant de devenir un centre de diffusion. Aujourd'hui, elle continue de héberger des antennes de radio et de télévision.

Une Icône Mondiale : La Tour Eiffel Aujourd'hui

La Tour Eiffel a parcouru un long chemin depuis sa construction. Aujourd'hui, elle est l'un des monuments les plus visités au monde, attirant des millions de touristes chaque année. Ses plates-formes d'observation offrent des vues panoramiques à couper le souffle de Paris, ce qui en fait une étape incontournable pour tous ceux qui visitent la Ville Lumière.

Une Tour à l'Attrait Intemporel

Le périple de la Tour Eiffel, depuis un projet de construction controversé jusqu'à un symbole emblématique de la grandeur française, témoigne de son attrait intemporel. Ce monument emblématique est le reflet de la réalisation humaine et de la créativité, et il continue de captiver le monde par sa beauté et sa signification historique. Que vous soyez un passionné d'architecture, un amateur d'histoire ou un simple touriste, la Tour Eiffel est une destination incontournable qui vous laissera émerveillé par son charme intemporel et l'histoire remarquable qu'elle incarne.

Amoureux de la Tour Eiffel, de Paris, son histoire et son architecture et si vous en aviez un morceau ? Découvrez notre initiative Toit de Paris , écoresponsable, fabriqué en France à la main. Nous collaborons avec des couvreurs au moment de la rénovation des toits et nous récupérons des morceaux de toitures parisiennes pour en faire des objets de décoration. Vous souhaitez en savoir plus c'est par ICI

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La Tour Eiffel fait-il référence au « A » D’Adrienne, premier amour d’Eiffel ?

  • Full-Time Cinema
  • cinema-et-histoire

Article publié le 22 novembre 2021 par Full-Time Cinéma.

Alors que Le film « Eiffel », réalisé par Martin Bourboulon a dépassé le million dans les salles de Cinéma, revenons ensemble sur le personnage d »Eiffel , constructeur de la célèbre Tour Eiffel. Rappelons le, il ne s’agit ni d’un biopic ou ni d’un documentaire, le film reste avant tout une fiction. Cette article permettra d’éclaircir la véracité des informations présent dans le film sur la relation entre Gustave Eiffel et Adrienne de Bourges. 

Le film est romancé

Revenon sur le film. Nous suivons Gustave Eiffel campé par  Romain Duris qui campe un Gustave Eiffel en pleine gloire, terminant tout juste sa collaboration à la construction de la monumentale statue de la Liberté. Après ce succès mondial, il manque cependant d’inspiration pour l’Exposition Universelle de 1889 qui se prépare et pour laquelle la ville de Paris l’a sollicité. Veuf de son épouse Marguerite, il croise alors pour la première fois depuis vingt ans son amour de jeunesse Adrienne Bourgès. Cette passion ressuscitée redonne alors tout son génie au grand ingénieur, qui imagine une tour gigantesque en acier. Une tour en forme de A, comme un symbole immortel de son amour pour la belle Adrienne… Une vision à la fois romantique et un peu mièvre de la construction de ce monstre d’acier qui fait couler beaucoup d’encre en son temps, entre opposants farouches et admirateurs fervents.

Il ne faut pas s’attendre  à retrouver la copie conforme de Gustave Eiffel, son personnage a été romancé et cela comme dans tout le reste du film. Les scénaristes ont fait en sorte que l’ingénieur ressorte à l’écran plus attrayant et romantique qu’il ne l’était réellement. Par exemple, sa chemise a été laissé entrouverte sur plusieurs plans alors qu’historiquement rien le faisait remarquer.

«Le public méritait mieux, au moins la vérité»

Cette reconstitution imparfaite  n’a pas plu à Philippe Coupérie-Eiffel. «Le public méritait mieux, au moins la vérité» déplore-t-il dans les colonnes de Sud Ouest . Celui qui est aussi président de l’association des Amis de Gustave Eiffel regrette que «le génie de Gustave Eiffel et son œuvre» soient réduits à «une banale histoire d’amourette». Mais pourquoi est-il si en colère ? Car le film sous entend clairement que le tour Eiffel en forme de A fait directement réfèrence à Adrienne. Mais est ce vraiment le cas ?

 Adrienne de Bourges, le premier amour de Gustave Eiffel

Gustave Eiffel recontre Adrienne Bourgès, fille cadette d’un grand négociant bordelais, propriétaire des ateliers loués par la compagnie Pauwels lors du chantier du pont (le film retranscrit bien ce passage de sa vie). Il a vingt-huit ans, elle en a dix-huit. Il decide de l’épouser en Octobre 1880. Cependant Gustave reçoit le 13 novembre 1860 une missive de Monsieur Bourgès qui fait voler en éclat tous ses rêves. Le mariage ne se fera pas, sans trop d’explication…

Le film suggère que c’est pour les beaux yeux de cette jeune fille jamais épousée que l’ingénieur se désintéresse du métro parisien qui le passionne alors pour se consacrer à l’édification d’une tour spectaculaire en forme de A. L’un des plus célèbres monuments au monde construit par amour ! N’est-ce pas le plus romantique des scénarios ?

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Neamoins ce n’est pas Gustave qui décide de la forme de la tour. Ce sont ses deux plus proches collaborateurs qui ont l’idée d’une tour en métal de 300 mètres de haut. Dans un premier temps, l’ingénieur n’est pas convaincu.

« Mais plutôt que d’écarter le projet, il demande à Koechlin et Nouguier de revoir leur copie. Trois mois plus tard, les deux hommes reviennent avec le même projet, mais totalement redessiné par l’architecte Stephen Sauvestre. La tour n’a plus rien d’une pile de pont ou d’un vulgaire pylône. La base a été élargie. Des arches monumentales relient les quatre montants et le premier étage. Cette fois, la tour ne manque pas d’allure. Et comment mieux célébrer le progrès technique qu’en construisant un édifice entièrement métallique ? » – Un amour de tour Eiffel

Après avoir dédaigné le projet, Gustave finit par se laisser séduire et se prend au jeu, malgré les oppositions violentes qui fleurissent dans tout Paris. Grâce au soutien du ministre du Commerce et de l’Industrie ainsi , Gustave finit par emporter l’adhésion de la Ville de Paris . La Tour Eiffel est bel et bien inauguré pour l’Exposition Universelle de 1889 !

Gustave Eiffel connaitra un mariage heureux

Revenons à ses affaires de coeur. En réalité, Eiffel se remet assez vite de sa rupture douloureuse avec Adrienne Bourgès. Au milieu de l’année 1861, il s’amoureuse pour une jeune musicienne mais il n’y aura pas de mariage également….(ok, il est malheureux en amour…)

Le film ne le montre pas mais, Il épousera Marguerite Eiffel le 8 juillet 1962. La jeune mariée de dix-huit ans donnera à son époux un premier enfant dès le 19 août 1863 : une jolie petite fille que l’on prénommera Claire. Le 16 octobre 1864, les parents célèbreront la naissance de Laure. En avril 1866, c’est Édouard qui verra le jour, suivi de Valentine en 1870 et enfin d’Albert en 1873.

Site web développé par Arthur d’Hausen .

Inauguration et premiers visiteurs de la tour Eiffel

Tour eiffel.

Le 31 mars 1889, le jour de l'achèvement du chantier, Gustave Eiffel fait les honneurs de la tour la plus haute du monde à cette époque, à un groupe de personnalités.

C’est après avoir gravi les 1710 marches qui mènent alors au sommet de la Tour, qu’ils déploient le drapeau français célébré par 21 coups de canon. Comme l’écrit Gustave Eiffel sur l’éventail d’une dame : « Le drapeau français est le seul à posséder une hampe de 300 mètres. »

L'inauguration officielle de la tour Eiffel a lieu le 15 mai 1889, jour d'ouverture de l'Exposition Universelle.

La tour Eiffel est à cette époque la tour plus haute du monde et le restera  jusqu’à la construction à New York du Chrysler Building en 1930.

La tour Eiffel et le dôme central - Exposition universelle de 1889 par © Parisienne de photographie - Léon et Lévy / Roger-Viollet Tour Eiffel

Le 15 mai 1889, la tour Eiffel accueille donc ses premiers visiteurs.

Les gens de tous pays se rendent au cœur de la Capitale française pour admirer ce chef-d’œuvre architectural.

Bassin de la tour Eiffel - Exposition universelle de 1889 par © Parisienne de photographie - Neurdein/ Roger-Viollet Tour Eiffel

L’Exposition universelle de Paris de 1889 reçoit des millions de visiteurs. Parmi eux, 1 953 122 viennent découvrir la tour Eiffel, soit près de 12 000 par jour ! 

La Tour connait ainsi un succès immédiat.

Dès la première semaine, alors que les ascenseurs ne sont pas encore en service (ils le seront dès le 26 mai), ce sont près de 30 000 visiteurs qui escaladent le monument par l’escalier, soit 1710 marches jusqu’au sommet !

Et aujourd'hui la vue depuis le sommet de la tour Eiffel est toujours aussi spectaculaire !

Un des magasins de souvenirs de la tour Eiffel - Exposition Universelle de 1900 par © Parisienne de photographie - Neurdein / Roger-Viollet Tour Eiffel

Des échoppes de toutes sortes (vente d’objets souvenirs, boutiques de photographes, location de jumelles, buvettes) et des restaurants sont ouverts sur le monument.

Des panneaux indiquant les principaux sites parisiens permettent aux visiteurs de se repérer depuis le sommet.

Aujourd'hui le principe est inchangé, mais ce sont les monuments du monde entier que les visiteurs peuvent localiser.

Au premier étage quatre restaurants, construits chacun dans un style différent, sont aménagés : le restaurant russe, le bar anglo-américain, le restaurant français et le restaurant flamand.

Dès les débuts de l’exploitation, les ascenseurs, prouesse technique pour l’époque, offrent à des centaines de milliers de visiteurs la possibilité de s’élever en toute sécurité pour découvrir tout Paris.

Jamais auparavant les contraintes de telles hauteurs et de telles charges n’avaient été abordées.

Deux ascenseurs historiques sont toujours en fonctionnement à la tour Eiffel. Soigneusement préservé, ce patrimoine exceptionnel atteste aujourd’hui encore du génie visionnaire de Gustave Eiffel.

Universelle, tour de Babel, près de 250 millions de visiteurs sans distinction d’âge ou d’origine sont venus de tous les coins de la planète la découvrir depuis son ouverture en 1889. Symbole de la France dans le monde, vitrine de Paris, elle accueille aujourd’hui près de 7 millions de visiteurs par an, ce qui en fait le monument payant le plus visité au monde.

Conception—Société d'Exploitation de la Tour Eiffel

La naissance de la tour Eiffel

La tour eiffel en 1900, la construction de la tour eiffel.

La tour Eiffel, muse du cinéma muet français

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Enseignante-Chercheuse en Etudes cinématographiques et audiovisuelles, Université Gustave Eiffel

Disclosure statement

Carole Aurouet does not work for, consult, own shares in or receive funding from any company or organisation that would benefit from this article, and has disclosed no relevant affiliations beyond their academic appointment.

Université Gustave Eiffel provides funding as a member of The Conversation FR.

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Le 27 décembre 2023 marque le centenaire de la disparition de Gustave Eiffel. De nombreuses études abordent la façon dont la tour qui porte son nom a inspiré les peintres (Bonnard, Chagall, Delaunay, De Staël, etc.) et les poètes (Apollinaire, Cendrars, Cocteau, Queneau, etc.) depuis sa construction en 1889 à l’occasion de l’Exposition universelle du centenaire de la Révolution française. Mais sa présence dans le cinéma muet, contemporain de la construction du monument, est restée dans l’ombre.

Pourtant, quand le cinématographe voit le jour en 1895, six ans donc après la dame de fer, ce nouveau moyen d’expression est d’emblée happé par la tour qui devient sa muse. Dans le catalogue numérisé GP Archives, 121 entrées sur 2 091 sont par exemple proposées pour « tour Eiffel » entre 1895 et le début du parlant en France. Et il s’agit pourtant d’une période pour laquelle beaucoup de bobines ne sont pas parvenues jusqu’à nous, notamment parce que la pellicule 35mm était en nitrate de cellulose, donc inflammable et fragile.

Dans le cinéma documentaire dès 1897

En 1897, un appareil de prises de vue Lumière est embarqué pour la première fois dans l’ascenseur de la tour et nous propose un panorama ascensionnel vertigineux de 42 secondes du palais du Trocadéro, avec en premier plan l’ossature métallique de la tour. Cette première n’est peut-être pas très surprenante de la part des Lumière, friands de capturer des images de lieux emblématiques, mais l’originalité réside dans la forme de la séquence, qui superpose audacieusement premier et deuxième plan pour mieux « embarquer » les spectateurs.

La présence de la tour est plus surprenante dans les créations de Georges Méliès, mieux connu pour ses fééries et ses films à trucs. En effet, Méliès a réalisé une trentaine de films d’environ une minute consacrés à Paris, entre 1896 et 1900, dont certains donnent à voir le Champ-de-Mars et la tour Eiffel durant l’Exposition universelle de 1900.

La même année, les Lumière testent un format expérimental, le 75mm, et mettent à nouveau la tour Eiffel à l’honneur.

Leur idée un peu folle consiste à projeter cette bande sur un gigantesque écran de 720 m 2  durant l’Exposition universelle – pour repère, le plus grand écran d’Europe est aujourd’hui le « grand large » du Grand Rex, 282 m 2 . Malheureusement, la construction du projecteur adéquat n’est pas terminée à temps et la projection n’eut pas lieu.

Conservés aux archives du film du CNC à Bois-d’Arcy, ces négatifs extraordinaires ont été restaurés et numérisés en 8K sur un appareil conçu exprès. Projetés uniquement deux fois depuis 123 ans, ils le seront à l’université Gustave Eiffel le mardi 12 décembre 2023 à 19h, lors de la Soirée Ciné d’époque du Centenaire Eiffel .

Dans la fiction dès 1900

En 1906, Georges Hatot met en scène pour Pathé frères La Course à la perruque , une bande comique de 6 minutes truffée de rebondissements, avec une séquence qui transporte le spectateur devant, puis dans la tour Eiffel.

Tous les genres cinématographiques semblent alors contaminés. Ainsi le pionnier du cinéma d’animation, Émile Cohl, créé en 1910 un film d’animation plein d’imagination et de poésie, Les Beaux-Arts mystérieux , une pépite d’inventivité tournée image par image, dans laquelle la tour Eiffel prend forme via un objet du quotidien… des allumettes !

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Quelques années plus tard, l’engouement ne s’est pas éteint. Durant l’été 1923, René Clair, jeune cinéaste proche de l’avant-garde, tourne Paris qui dort , moyen métrage produit par les films Diamant qui se déroule majoritairement dans la tour Eiffel. Son gardien se réveille et découvre que les rues de la capitale sont vides… Et Clair récidivera cinq ans plus tard avec La Tour , 14 minutes d’une sorte de poème cinématographique qui offre des vues aux angles variés sur la dame de fer.

C’est dans les dernières années du muet que sort Le Mystère de la tour Eiffel de Jean Duvivier, film dans lequel le chef d’une mystérieuse organisation internationale de criminels cagoulés, nommée Ku-Klux Eiffel, envoie des signaux, via la tour Eiffel, à ses membres dispersés en Europe.

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La puissance inspiratrice de la tour Eiffel

Ces exemples variés montrent bien à quel point la tour Eiffel inspire les pionniers du cinématographe et les metteurs en scène du muet.

S’ils l’insèrent dans des vues documentaires, c’est pour rendre compte de cette prouesse architecturale, construite en 26 mois, et pour signifier combien elle marque les esprits comme le paysage parisien. Rappelons que la tour ne fit pas l’unanimité et qu’elle n’était pas destinée à rester en place. En effet, sa construction a déclenché une levée de boucliers de la part de certains artistes qui sont allés jusqu’à clamer leur protestation le 14 février 1887 dans le grand quotidien Le Temps , publiant une lettre adressée à M. Adolphe Alphand, directeur des travaux de l’exposition universelle. Parmi ces signataires figurent François Coppée, Charles Garnier ou encore Guy de Maupassant.

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Malgré cette opposition, la tour Eiffel a été érigée et a survécu à sa destruction programmée grâce à la dimension scientifique et stratégique insufflée par Gustave Eiffel : installation d’une station météorologique en 1889 et positionnement d’antennes pour la télégraphie sans fil à partir de 1903.

Quant à la présence de la tour dans les films de fiction, elle témoigne de l’impact de son audace architecturale, de son aura esthétique mystérieuse et de sa modernité ; la tour inspire des histoires atypiques, filmées grâce à des plans novateurs, montés de manière ingénieuse.

Un éclairage sur l’histoire du cinéma muet

Si l’on fait si peu état, dans les recherches historiques, de la présence de la dame de fer dans le cinéma muet, c’est sans doute par manque de considération et de légitimation du médium cinématographique lui-même.

Les premiers films, appelés des vues, sont très courts, quelques secondes puis quelques minutes. Ces vues sont projetées dans les foires, sur les places des villes et des villages, dans les cafés et dans certaines salles de théâtre… Le cinématographe est alors un divertissement très populaire, souvent méprisé par l’élite. Les bandes de pellicule sont achetées par des forains qui les usent jusqu’à la corde. Quand elles cassent, ils les coupent, les recollent, si bien que ce ne sont jamais tout à fait les mêmes bandes qui sont projetées.

À partir de 1907 se produit une révolution économique. La puissante société Pathé frères remplace la vente des copies par un système de location. Ce changement modifie l’organisation de la diffusion, et par ricochets la façon de faire et de voir des films. L’exploitation des films donne lieu à une industrie autonome ; des salles dédiées aux projections sont construites et la durée des films s’allonge.

On parle alors de métrage ; de 20 mètres, soit environ 60 secondes, on passe à 740 mètres soit 30 minutes en 1909 ; à 1 500 mètres soit une heure en 1912 ; on atteint même 3 000 mètres soit deux heures en 1913. Les spectacles cinématographiques hybrides mêlent bandes courtes (actualité, comique, animation…) avant ou autour d’un film plus long, noyau dur de la séance. L’ensemble contient des attractions, du jongleur au poète en passant par l’acrobate, et est accompagné de musique, d’un seul instrument à un orchestre, en fonction de l’importance de la salle. Si le cinéma était certes muet (le sonore et parlant n’arrivant qu’à partir de 1927), le cinéma était donc tout sauf silencieux !

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Opportunities with the new CIEHF

IMAGES

  1. La forme de la tour Eiffel, par Hervé Lehning

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  2. Visite de la Tour Eiffel

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  3. France The Eiffel Tower / Eiffel Tower Paris With French Flag In Bright

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  4. Eiffel Tower one of the best places to visit

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  5. La forme de la tour Eiffel, par Hervé Lehning

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  6. Architecture Blueprints, Architecture Drawing, Architecture Details

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COMMENTS

  1. 15 choses essentielles à savoir sur la tour Eiffel

    La tour Eiffel a été construite entre 1887 et 1889 par l'ingénieur français Gustave Eiffel dont l'entreprise était spécialisée dans les constructions de charpentes et de structures métalliques. Gustave Eiffel est à l'origine de nombreux ouvrages métalliques en Europe, dont le Viaduc de Porto (Portugal), le Viaduc de Garabit ...

  2. Pourquoi la tour eiffel est en forme de a ?

    D'abord, sa forme en "A" a été pensée pour résister aux forces du vent. Gustave Eiffel et ses ingénieurs ont réalisé que cette forme permettait à la structure de mieux résister aux rafales de vent. En effet, le vent s'écoule plus facilement autour d'une structure en "A", réduisant ainsi la pression exercée sur la tour.

  3. Architecture, construction & histoire de la tour Eiffel

    C'est à l'occasion de l'Exposition Universelle de 1889, date qui marquait le centenaire de la Révolution française qu'il a été décidé de construire une tour de 300m.. Les premiers coups de pelle sont donnés le 26 janvier 1887. Le 31 mars 1889, la Tour achevée en un temps record -2 ans, 2 mois et 5 jours- s'impose comme une véritable prouesse technique.

  4. Tour Eiffel

    Tour Eiffel de 1889 à la Première Guerre mondiale Manifestation devant la tour Eiffel, rappelant le rôle des aciéries lorraines (2012) [23]. ... Le réalisateur français récidivera en 1928, avec La Tour, mais cette fois-ci sous forme de documentaire. Pendant les 14 minutes que dure cette œuvre, il explore toutes les possibilités de la ...

  5. Eiffel Tower

    The Eiffel Tower (/ ˈ aɪ f əl / EYE-fəl; French: Tour Eiffel [tuʁ ɛfɛl] ⓘ) is a wrought-iron lattice tower on the Champ de Mars in Paris, France.It is named after the engineer Gustave Eiffel, whose company designed and built the tower from 1887 to 1889.. Locally nicknamed "La dame de fer" (French for "Iron Lady"), it was constructed as the centerpiece of the 1889 World's Fair, and to ...

  6. La Tour Eiffel : tout savoir sur le monument

    C'est à l'occasion de l'Exposition Universelle de 1889, date qui marquait le centenaire de la Révolution française qu'il a été décidé de construire une tour de 300m. ... Dès l'ouverture de la tour Eiffel pour l'Exposition Universelle de 1889 ou presque, les visiteurs peuvent accéder aux étages du monument en empruntant des ...

  7. Pourquoi la tour Eiffel a été construite ? Une ode à l'ingénierie et à

    A la découverte de son origine. La Tour Eiffel a été conçue et construite par l'ingénieur français Gustave Eiffel pour l'Exposition Universelle de Paris de 1889. Cette exposition était prévue pour célébrer le centenaire de la Révolution française et démontrer les progrès technologiques et industriels de la France à cette ...

  8. Eiffel Tower

    The tower stands 300 meters (984 feet) high. It rests on a base that is 5 meters (17 feet) tall, and the TV antenna atop the tower gives it a total elevation of 330 meters (1,083 feet). The Eiffel Tower was the tallest structure in the world until the topping off of the Chrysler Building in New York City in 1929.

  9. 5 choses que vous ne savez probablement pas sur la Tour Eiffel

    Retrouvez en 5 points, tout ce que vous ne savez pas sur la Tour Eiffel. La Tour Eiffel, monument symbolique de la France, est évidemment le coin de Paris le plus visité après Notre-Dame de Paris. Si ce sont sa hauteur de 324 m et sa matière de fer puddlé qui lui ont conféré sa renommée, la Tour recèle d'autres secrets qui peuvent ...

  10. Tour Eiffel: Tout ce qui faut savoir sur l'histoire de la tour, sa

    La Tour est l'œuvre principale de M. Eiffel et apparaît comme un symbole de force et de difficultés vaincues. C'est ainsi que Gustave Eiffel lui-même présente, dans sa Biographie scientifique et industrielle (1920), le chapitre consacré à la Tour de 300 mètres.

  11. Description de la tour Eiffel

    La tour Eiffel est une structure en fer puddlé, un fer qui a perdu une part de son carbone et donc rouille moins vite. Elle est de forme pyramidale aux côtés légèrement incurvés. Elle mesure 324m de haut et se divise en 4 parties séparées par un étage. Jusqu'au deuxième étage la tour est faite de 4 piliers distincts, mais à partir ...

  12. The Eiffel tower's inauguration and first visitors

    Gustave Eiffel wrote on a woman's fan: "The French flag is the only one with a 300-metre pole." The official inauguration of the Eiffel Tower was on May 15th, 1889, the opening day of the Exposition Universelle. The Eiffel Tower remained the world's highest construction until the Chrysler Building was erected in New York in 1930.

  13. La construction de la tour Eiffel

    Il n'a fallu que 2 ans 2 mois et 5 jours pour construire la tour Eiffel. Commencé en janvier 1887, le chantier s'achève le 31 mars 1889. C'est une vitesse record si l'on songe aux moyens rudimentaires de l'époque. Le montage de la Tour est une merveille de précision, comme s'accordent à le reconnaître tous les chroniqueurs de l'époque.

  14. La forme de la tour Eiffel, par Hervé Lehning

    29 avril 2018 hlehning Laisser un commentaire. Selon les écrits de Gustave Eiffel, la forme de sa tour ne doit rien au hasard, même si le résultat pourrait plaider pour un simple souci d'esthétique. Selon lui, tout a été étudié mathématiquement pour résister au vent. Plus précisément, il affirme que le moment des forces ...

  15. The Eiffel Tower in 1900

    In 1900, when the Eiffel Tower celebrated its 11th anniversary, it was no longer really a novelty. But the World's Fair held in Paris that year provided the perfect opportunity to modernise the monument, and make it the City of Light's main attraction once again. Exposition universelle de 1900, Paris. Panorama des parcs du Trocadéro et du ...

  16. La Tour Eiffel

    La Tour Eiffel est une tour de fer puddlé construite par Gustave Eiffel (1832-1923) pour l'Exposition universelle de 1889. ... La Tour Eiffel située à l'extrémité du Champs-de-Mars à Paris a ...

  17. Biographie de Gustave Eiffel qui a construit la tour Eiffel

    Par Bertrand Lemoine. Le nom de Gustave Eiffel est devenu célèbre lorsque la Tour s'est élevée dans le ciel de Paris. Mais il s'était déjà fait une solide réputation dans le monde de la construction métallique, à la fois comme ingénieur et comme entrepreneur. Il naît en 1832 en Bourgogne où sa mère tient un commerce de charbon.

  18. La naissance de la tour Eiffel

    Savez-vous qu'en 1889, à l'inauguration de la tour Eiffel, ce sommet, aujourd'hui visité chaque année par plusieurs millions de personnes, était bien différent de l'actuel ? ... dessine un sommet en forme de bulbe, agrémente l'ensemble de divers ornements. Reproductions des planches originales de Gustave Eiffel, ...

  19. L'Épopée de la Tour Eiffel : Un Symbole Incontournable de l'Histoire

    La Tour Eiffel, cette majestueuse structure de fer forgé qui orne l'horizon parisien, demeure un symbole indéfectible de l'ingéniosité humaine et de la grandeur culturelle de la France. Son histoire fascinante est le reflet d'une détermination sans faille. Nous nous plongeons au cœur de l'histoire captivante de la Tour Eiffel, depuis sa conception jusqu'à son statut d'un des monuments ...

  20. La forme de la Tour Eiffel

    Une courte vidéo explicative pour retrouver la forme de la Tour Eiffel en partant de l'hypothèse d'une pression constante. Calcul niveau terminale.

  21. La Tour Eiffel fait-il référence au « A

    Neamoins ce n'est pas Gustave qui décide de la forme de la tour. Ce sont ses deux plus proches collaborateurs qui ont l'idée d'une tour en métal de 300 mètres de haut. Dans un premier temps, l'ingénieur n'est pas convaincu. « Mais plutôt que d'écarter le projet, il demande à Koechlin et Nouguier de revoir leur copie.

  22. Inauguration et premiers visiteurs de la tour Eiffel

    L'inauguration officielle de la tour Eiffel a lieu le 15 mai 1889, jour d'ouverture de l'Exposition Universelle. La tour Eiffel est à cette époque la tour plus haute du monde et le restera jusqu'à la construction à New York du Chrysler Building en 1930. Le 15 mai 1889, la tour Eiffel accueille donc ses premiers visiteurs.

  23. La tour Eiffel, muse du cinéma muet français

    Photogramme du Mystère de la tour Eiffel de Jean Duvivier, 1928. Incipit de l'article publié dans Le Temps le 14 février 1887. Appréhender la présence de la tour Eiffel dans le cinéma muet ...